Financiarisation, gouvernance et enjeux éthiques dans les restructurations industrielles

Texte intégral

(1). . Financiarisation, gouvernance et enjeux éthiques dans les restructurations industrielles Mémoire. Josée Côté. Maîtrise en relations industrielles 0DvWUHqVDUWV 0$

(2) . 4XpEHF&DQDGD . -RVpH&{Wp .

(3)

(4) . 5pVXPp 'DQVOHFDGUHGHODUHVWUXFWXUDWLRQG¶HQWUHSULVHGXKROGLQJ3DSLHUV:KLWH%LUFKOHVUHWUDLWpVRQWYXOHXUIRQGV GH UHWUDLWH IRQGUH DORUV TXH O¶HQWUHSULVH D GHPDQGp OD IHUPHWXUH GX UpJLPH GH UHWUDLWH j SUHVWDWLRQV GpWHUPLQpHV&RPPHQWQRWUHV\VWqPHMXULGLTXHDUULYHWLOjSHUPHWWUHXQWHOGpQRXHPHQWTXLVHPEOHHQIDYHXU GHVDFWHXUVpFRQRPLTXHVDXGpWULPHQWGHVUHWUDLWpV" ¬SDUWLUGHO¶pWXGHGHFDVGH3DSLHUV:KLWH%LUFKFHWWHUHFKHUFKHRXYUHODERvWHQRLUHGXGpURXOHPHQWGHOD UHVWUXFWXUDWLRQ DQDO\VH OHV HQMHX[ pWKLTXHV HW LQWHUURJH OD QDWXUH GHV QRWLRQV G¶LQWpUrW SXEOLF HW GH MXVWLFH VRFLDOHDXF°XUGXSURFHVVXVFDQDGLHQGHUHVWUXFWXUDWLRQG¶HQWUHSULVHVRXVODLoi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies LACC

(5) &HWWHpWXGHSHUPHWGHUHYLVLWHUODQRWLRQGHMXVWLFHVRFLDOHjSDUWLUGX FRQFHSW GH FDSDELOLWp GpYHORSSp SDU $PDUW\D 6HQ HW G HQ SURSRVHU XQH DSSOLFDWLRQ HQ FRQWH[WH GH UHVWUXFWXUDWLRQVRXVOD LACC. LLL .

(6)

(7) . $EVWUDFW :LWKLQWKHIUDPHZRUNRIWKHUHVWUXFWXULQJRI:KLWH%LUFK3DSHU+ROGLQJVWKHUHWLUHHVKDYHVHHQWKHLUSHQVLRQ IXQGPHOWDZD\DVWKH&RPSDQ\UHTXHVWHGWKHFORVLQJRIWKHGHILQHGEHQHILWSODQ+RZFDQRXUMXGLFLDOV\VWHP DUULYHDWSHUPLWWLQJWKLVVROXWLRQZKLFKVHHPVWRIDYRXUWKHLQWHUHVWVRILQGXVWU\RYHUWKDWRIUHWLUHHV" )URPWKHFDVHVWXG\RI:KLWH%LUFK3DSHUWKLVUHVHDUFKSDSHUGRHVWKHIROORZLQJLWRSHQVWKH EODFNER[ RI WKH XQIROGLQJ RI WKH FRPSDQ\ V UHVWUXFWXULQJ LW SURYLGHV DQ DQDO\VLV RI WKH HWKLFDO LVVXHV DQG ILQDOO\ LW TXHVWLRQV WKH QRWLRQV RI SXEOLF LQWHUHVW DQG VRFLDO MXVWLFH DW WKH KHDUW RI WKH PHWKRGV RI WKH Canadian Companies' Creditors Arrangement Act CCAA

(8) 7KLVVWXG\DOORZVWKHLGHDRIUHYLVLWLQJWKHQRWLRQRIVRFLDO MXVWLFHIURPWKHFRQFHSWRIFDSDELOLW\GHYHORSHGE\$PDUW\D6HQDQGSURSRVHVDQDSSOLFDWLRQLQWKHFRQWH[WRI UHVWUXFWXULQJXQGHUWKH&&$$. Y .

(9)

(10) . 7DEOHGHVPDWLqUHV 5pVXPpLLL $EVWUDFWY 7DEOHGHVPDWLqUHVYLL /LVWHGHVWDEOHDX[L[ /LVWHGHVILJXUHV[L /LVWHGHVDEUpYLDWLRQVHWVLJOHV[LLL 5HPHUFLHPHQWV[YLL 1. 2. Problématique . ,QWURGXFWLRQ. . eWKLTXHHWUHVWUXFWXUDWLRQ. . /HSODQ. Éthique et justice sociale : le cadre théorique $PDUW\D6HQVRQLGpHGHMXVWLFHHWVRQDSSURFKHSDUOHVFDSDELOLWpVFRPPHpYDOXDWLRQGHOD MXVWLFHVRFLDOH . eWKLTXHHWHVSDFHSXEOLF. . eWKLTXHHWFKRL[FROOHFWLIV. . /HFRQFHSWGHFDSDELOLWp. . 5LFKHVVHHWMXVWLFHVRFLDOH. . &DGUHG¶DQDO\VHGHODMXVWLFHVRFLDOHGDQVODSHUVSHFWLYHGH6HQ. 3. &RQFOXVLRQ. Méthodologie . /HVTXHVWLRQVHWOHVK\SRWKqVHVGHUHFKHUFKH. . /DGpPDUFKHGHUHFKHUFKH. . /HVPpWKRGHVGHFROOHFWHGHGRQQpHV. . /DUHFKHUFKHGRFXPHQWDLUH. . /DUHYXHVpOHFWLYHGHOLWWpUDWXUH. . /DUHYXHGHSUHVVH. . /¶pWXGHGHVWH[WHVGHORL. . /¶pWXGHGHVGpEDWVOpJLVODWLIV. . /¶pWXGHGHVGRFXPHQWVMXULGLTXHVGHODUHVWUXFWXUDWLRQGH3:%. . /HVHQWUHWLHQVVHPLGLULJpV. . /HVHQWUHWLHQVGHJURXSH. . /HVHQWUHWLHQVLQGLYLGXHOV. . /¶pWKLTXHGHODUHFKHUFKHDYHFOHVrWUHVKXPDLQV YLL. .

(11) . )RUFHVHWOLPLWHVGHODPpWKRGRORJLH. . &RQFOXVLRQ. 4. L’institution juridique des restructurations industrielles au Canada . 3UpDPEXOHSRXUODFRPSUpKHQVLRQGXGURLWHQFRQWH[WHTXpEpFRLV. . /HVORLVSHUWLQHQWHVSRXUO¶pWXGHGHFDV. . /D/RLVXUOHVDUUDQJHPHQWVDYHFOHVFUpDQFLHUVGHVFRPSDJQLHV. . +LVWRULTXHGHODLACC. 4.3.2. /¶REMHFWLIGHODLACCO¶LQWpUrWSXEOLF. . /DSURWHFWLRQGHVUpJLPHVGHUHWUDLWH. 5. &RQFOXVLRQ. L’étude de cas . -DORQVKLVWRULTXHVGH3:%DYDQWODUHVWUXFWXUDWLRQ. . +LVWRULTXHGHO¶XVLQHGH4XpEHFDFTXLVHHQSDU3:%. . $XWUHVDFTXLVLWLRQVUpRUJDQLVDWLRQVHWHQGHWWHPHQWV. . ODUHVWUXFWXUDWLRQVHSUpSDUHHWV¶DQQRQFHGLVFUqWHPHQW. . 3URFHVVXVGHODUHVWUXFWXUDWLRQGH3DSLHUV:KLWH%LUFK. . . /HSURFHVVXVV¶HQFOHQFKHDYHFO¶RUGRQQDQFHLQLWLDOHGHOD&RXU. . 'HVUHTXrWHVHWGHVUpFODPDWLRQV. . /¶HQMHXGHVUpJLPHVGHUHWUDLWHHWODPRELOLVDWLRQGHVUHWUDLWpV. . 3DSLHUV:KLWH%LUFKGHYLHQW%ODFN'LDPRQG:KLWH%LUFK,QYHVWPHQW. 6. 3DSLHUV:KLWH%LUFKUpFODPHODSURWHFWLRQGHVWULEXQDX[. &RQFOXVLRQ. Synthèse et discussion des résultats . &HTXLJXLGHOHGpQRXHPHQWGHVUHVWUXFWXUDWLRQVVRXVOD/$&&DX&DQDGD. . 5HVWUXFWXUDWLRQpWKLTXHHWMXVWLFHVRFLDOHSRXUOHVUHWUDLWpV. . 'LIILFXOWpGHSDUWLFLSHUDXGpEDW±FRQVWDWV. . 8QHFRPELQDLVRQGHGpVDYDQWDJHV. . 8QHUHVSRQVDELOLWpHQYHUVOHVSOXVYXOQpUDEOHV. . &RQFOXVLRQ. 5pIpUHQFHV $QQH[H$6WUXFWXUHFRUSRUDWLYHGH3:% $QQH[H%/DSURFpGXUHGHUHVWUXFWXUDWLRQVRXVODLACC $QQH[H&/HVRIIUHVG¶DFKDWFRPSDUpHV $QQH[H'6\QWKqVHGHVGpEDWVSDUOHPHQWDLUHV $QQH[H(6\QWKqVHGXWpPRLJQDJHGXFRPLWpSHUPDQHQWGHO LQGXVWULHGHVVFLHQFHVHWGHODWHFKQRORJLH. YLLL.

(12) Liste des tableaux Tableau 1 : Cadre d’analyse de la qualité du débat public................................................................................ 17 Tableau 2 : Acquisition de PWB et dates des emprunts contractés entre 2004 et 2008................................... 85 Tableau 3 : Étapes du plan de restructuration de PWB .................................................................................... 92 Tableau 4 : Étapes de la vente d'actifs de PWB ............................................................................................... 93 Tableau 5 : Résumé du déroulement d’une restructuration à la lumière de l’étude de cas de PWB............... 115. ix.

(13)

(14) Liste des figures Figure 1 : Régime complémentaire de retraite à cotisations déterminées........................................................... 3 Figure 2 : Régime complémentaire de retraite à prestations déterminées .......................................................... 4 Figure 3 : Les conséquences financières d’un RPD sur la situation financière de l’employeur........................... 5 Figure 4 : L'impact d'une restructuration sur les parties ...................................................................................... 7 Figure 5 : Cadre d'analyse de la justice à partir de notre lecture d'Amartya Sen .............................................. 27 Figure 6 : Cadre juridique de la restructuration de Papiers White Birch............................................................ 46 Figure 7 : Schéma de l’institution juridique de l’insolvabilité et de la faillite au Canada .................................... 56. xi.

(15)

(16) Liste des abréviations et sigles $ CA : Dollar canadien $ US : Dollar américain ACPIR : Association canadienne des professionnels de l’insolvabilité et de la réorganisation BD: Black Diamond (un créancier) BDWBI : Black Diamond White Birch Investment ltd BSF : Bureau du surintendant des faillites CRT : Commission des relations de travail DIP : « DIP Financing » signifie « Debtor in possession Financing » (financement intérimaire) FADOQ : Fédération de l’âge d’or du Québec FTQ : Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec G$: Milliard de dollars GE : General Electric (un créancier) GREFOR : Groupe de recherche en économie de la forêt IDEA : Institut d’éthique appliquée de l’Université Laval IREC : Institut de recherche en économie contemporaine KSH : KSH solutions inc. LACC : Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies LFI : Loi sur la faillite et l’insolvabilité LRCR : Loi sur les régimes complémentaires de retraite M$: Million de dollars PAIR : Professionnel agrée en insolvabilité et restructuration PFR : Produits forestier Résolu PPS : Programme de protection des salariés PWB : Papiers White Birch RCD : Régime de retraite à cotisations déterminées RERWBS :Regroupement des employés retraités de White Birch-Stadacona RPD : Régime de retraite à prestations déterminées RRQ : Régie des rentes du Québec S3i : Service d’impartition industrielle inc. SCEP : Syndicat canadien de l’énergie et du papier. xiii.

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(18) Aux retraités de Papiers White Birch. xv.

(19)

(20) Remerciements Mes premiers remerciements s’adressent à mon directeur de recherche, le professeur Frédéric Hanin. Il a su créer un environnement de recherche stimulant, tant au plan intellectuel qu’en termes de collaboration avec une équipe de chercheurs multidisciplinaires au sein de laquelle il m’a intégrée. M’impliquant dans de nombreux projets parallèles, il m’a permis de m’épanouir et de développer mes aptitudes en recherche. J’ai particulièrement apprécié sa disponibilité, son expertise et son humilité. Mes seconds remerciements vont à mon codirecteur Luc Bégin, professeur à la faculté de philosophie de l’Université Laval et directeur de l’Institut d’éthique appliquée (IDEA). Il fut l’un des premiers à accueillir avec enthousiasme mon intérêt pour les études supérieures en lien avec l’éthique. Monsieur Bégin a contribué de diverses façons à ma réussite, que ce soit par son leadership à l’IDEA ou par la confiance renouvelée qu’il m’a témoignée à chaque étape de mon parcours académique. Ma gratitude se porte aussi vers les différents professeurs rencontrés pendant mes études. Chacun a contribué à sa manière au succès de mon projet d’étude. Je reconnais en particulier la contribution des professeurs Jacques Bélanger et Paul-André Lapointe, ce dernier est d’ailleurs membre de l’équipe de recherche dans laquelle s’inscrit ce mémoire. Ce grand projet est dirigé par Frédéric Hanin et intitulé « Restructurations d’entreprise, mobilisation sociale et reconversion industrielle : le cas de l’usine Stadacona à Québec ». Le Groupe de recherche en économie de la forêt (GREFOR) collabore à ce projet, auquel se greffent deux partenaires de recherche, à savoir le Regroupement des employés retraités de White BirchStadacona (RERSWB) et l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC). J’adresse un merci tout spécial aux membres de l’équipe de recherche qui n’ont pas encore été nommé. Il s’agit des professeurs Luc Bouthillier, du département de foresterie, et de François L’Italien, du département de sociologie. Je remercie également Philippe Bergeron, postdoctorant, et mon collègue étudiant Pierre Thibault, pour leur appui. Mes derniers remerciements sont adressés à ma famille en reconnaissance du temps qu’ils m’ont permis de consacrer à ce projet. Mon projet d’étude a été en partie financé par diverses bourses provenant du Fonds de soutien financier à la réussite académique de l’Université Laval, de l’Institut d’éthique appliquée de l’Université Laval, de la compagnie l’Industrielle Alliance, de la Centrale des syndicats démocratiques, ainsi que du Ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport.. xvii.

(21)

(22) . 3UREOpPDWLTXH ©/HSUREOqPHF¶HVWORUVTX¶XQHVRFLpWpIDLWIDLOOLWHOHSHQVLRQQpTXLDWUDYDLOOpHQWRXWHERQQH IRL HW GRQW OHV SUHVWDWLRQV GH SHQVLRQ RQW pWp UHWHQXHV HQVRQ QRP SDU OD VRFLpWp j WLWUH GH VDODLUHGLIIpUpVHUHQGFRPSWHTX¶LOQ¶\DSDVG¶DUJHQWª &$1$'$Débats de la Chambre des communes H VHVV HOpJLV PDL ©,QLWLDWLYHV SDUOHPHQWDLUHV /RL VXU OD IDLOOLWH HW O¶LQVROYDELOLWpªS 03DW0DUWLQGpSXWpQpRGpPRFUDWH

(23) . ,QWURGXFWLRQ 'HSXLV OD FULVH GX IRUGLVPH OHV HQWUHSULVHV FDQDGLHQQHV GRLYHQW FRPSRVHU DYHF O¶LQWHQVLILFDWLRQ GH OD FRQFXUUHQFH LQWHUQDWLRQDOH OHV GpYHORSSHPHQWV WHFKQRORJLTXHV UDSLGHV OD ILQDQFLDULVDWLRQ GHV PDUFKpV DX[TXHOVV¶DMRXWHQWOHVHIIHWVGHODFULVHILQDQFLqUHGHOHVSUHVVLRQVOLpHVDXYLHLOOLVVHPHQWGHOHXUPDLQ G¶°XYUHHWOHSRLGVILQDQFLHUGHVUpJLPHVGHUHWUDLWHjSUHVWDWLRQVGpWHUPLQpHVVRXYHQWVRXVFDSLWDOLVpV6RXV O¶HIIHWGHFHVPXOWLSOHVSUHVVLRQVHWGHODUHFKHUFKHDFFUXHGHSURILWDELOLWpOHVUpRUJDQLVDWLRQVG¶HQWUHSULVHV VRQWGHYHQXHVXQLQFRQWRXUQDEOHGHODJHVWLRQYHQWHVGHILOLDOHVUpGXFWLRQGHVHIIHFWLIVIXVLRQVDFTXLVLWLRQV LQYHVWLVVHPHQWVGDQVOHVQRXYHOOHVWHFKQRORJLHVGpORFDOLVDWLRQH[WHUQDOLVDWLRQHWF8QHpWXGHGHOD%DQTXH GX &DQDGD FRQILUPH SDU DLOOHXUV TXH OHV UpRUJDQLVDWLRQV G¶HQWUHSULVHV VRQW XQ SKpQRPqQH HQ FURLVVDQFH GHSXLVOHGpEXWGHVDQQpHV'¶DXWUHVHQTXrWHVTXpEpFRLVHV +HEGRQHW-DOHWWH-DOHWWH -DOHWWH HW :DUULDQ

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(26) '¶DSUqV OHV GpILQLWLRQV FRPELQpHVGH© SHUVRQQH LQVROYDEOH ª HW ©SHUVRQQHPRUDOH ª LQFOXVHV GDQV la Loi sur la faillite et l’insolvabilité /5&F%

(27) XQHHQWUHSULVHTXDOLILpHG¶LQVROYDEOHHVWXQHHQWUHSULVHTXLQ¶HVWSDVHQ IDLOOLWHHWHVWDXWRULVpHjH[HUFHUGHVDFWLYLWpVDX&DQDGDRXTXL\DXQpWDEOLVVHPHQWRX\SRVVqGHGHVELHQVGRQW OHV REOLJDWLRQV FRQVWLWXDQW j O¶pJDUG GH VHV FUpDQFLHUV GHV UpFODPDWLRQV SURXYDEOHV D

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(31) HW OD Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies LACC, /5& F &

(32) 6RXV OH FRXYHUWMXULGLTXHGHFHVORLVLOVFKHUFKHURQWjDVVXUHUOHXUSpUHQQLWpHQQpJRFLDQWXQDUUDQJHPHQWDYHFOHXUV FUpDQFLHUV RX HQ YHQGDQW GHV DFWLIV '¶DXWUHV GHYURQW VH UpVRXGUH j OLTXLGHUOHXU HQWUHSULVH GDQV OHFDGUH G¶XQHIDLOOLWH (QWHPSVGHFULVHpFRQRPLTXHQRPEUHXVHVVRQWOHVHQWUHSULVHVTXLUHFRXUHQWjODLACCSRXUUHVWUXFWXUHU OHXUVDIIDLUHV 'HVODXULHUV

(33) 1RXVSRXYRQVVXSSRVHUTXHODFULVHpFRQRPLTXHPRQGLDOHGHHQD SURYRTXpODUHFUXGHVFHQFH4XRLTXHOHVUDLVRQVSRXUOHVTXHOOHVOHVHQWUHSULVHVUHFRXUHQWjODSURWHFWLRQGHV WULEXQDX[VRLHQWPXOWLSOHV 6DUUD

(34) ODOLWWpUDWXUHUHFRQQDvWTXHELHQDYDQWODFULVHGHOHVGpILFLWV GHVIRQGVGHSHQVLRQHQpWDLHQWXQFDWDO\VHXU 6DUUDS

(35) 1RXVVDYRQVQRWDPPHQWTXHGHSXLV GHV VXLWHV G¶XQH IDLOOLWH RX G¶XQH UHVWUXFWXUDWLRQ VRXV OD LACC DX 4XpEHF UpJLPHV GH UHWUDLWH RQW pWp WHUPLQpVFHTXLDIIHFWHSDUWLFLSDQWV 5pJLHGHV5HQWHVGX4XpEHFS

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(37) /HSRLGVILQDQFLHUGHVUpJLPHVGHUHWUDLWHSULYpVSRXUOHVHPSOR\HXUVODLVVHFUDLQGUHTXHOHUHFRXUVDX[ WULEXQDX[ QH VH JpQpUDOLVH SRXU VDEUHU FH SRVWH GH GpSHQVH /HV GpILFLWV GHV IRQGV GH SHQVLRQ VqPHQW O¶LQTXLpWXGHHWVHSUpVHQWHQWVRXYHQWFRPPHXQHREOLJDWLRQLPSRUWDQWHSRXUXQHHQWUHSULVHHQUHVWUXFWXUDWLRQ &KHUFKDQWjREWHQLUXQDUUDQJHPHQWDYHFVHVFUpDQFLHUVO¶HQWUHSULVHLQVROYDEOHFKHUFKHjVHVRXVWUDLUHjVHV. G¶DFTXLWWHUVHVREOLJDWLRQVFRXUDQWHVGDQVOHFRXUVRUGLQDLUHGHVDIIDLUHVDXIXUHWjPHVXUHGHOHXUpFKpDQFHF

(38) GRQW ODWRWDOLWpGHVELHQVQ¶HVWSDVVXIILVDQWHG¶DSUqVXQHMXVWHHVWLPDWLRQRXQHVXIILUDLWSDVV¶LOHQpWDLWGLVSRVp ORUV G¶XQHYHQWHELHQFRQGXLWHSDUDXWRULWpGHMXVWLFHSRXUSHUPHWWUHO¶DFTXLWWHPHQWGHWRXWHVVHVREOLJDWLRQVpFKXHVRXj pFKRLU 1RXV HQ YHUURQV OHV GLVWLQFWLRQV DX FKDSLWUH SRUWDQW VXU O¶LQVWLWXWLRQ MXULGLTXH GHV UHVWUXFWXUDWLRQV LQGXVWULHOOHV 5HWHQRQVSRXUOHPRPHQWTXHODIDLOOLWHG¶XQHFRPSDJQLHV¶HIIHFWXHVHXOHPHQWVRXVODLFI /¶DUWLFOH FLWp HVW XQH pWXGH HPSLULTXH GHV FDXVHV VRXVMDFHQWHV GHV IDLOOLWHV HW GH O¶LQVROYDELOLWp FRPPHUFLDOH /¶DXWHXUH\DQDO\VHIDLOOLWHVHWSURSRVLWLRQVFRPPHUFLDOHVDX&DQDGDGpSRVpHVHQWUHHWOHGpEXWGH VRXVOHUpJLPHGHODLFI 8QUpJLPHFRPSOpPHQWDLUHGHUHWUDLWHHVWXQ©>U@pJLPHGHUHWUDLWHGXVHFWHXUSULYpRXGXVHFWHXUSXEOLFDVVXMHWWLjOD Loi sur les régimes complémentaires de retraite /5&5

(39) jXQHORLSDUWLFXOLqUHRXjXQHORLpTXLYDOHQWH/HVUpJLPHV HQUHJLVWUpV G¶pSDUJQHUHWUDLWH HW OHV UpJLPHV GH SDUWLFLSDWLRQ DX[ EpQpILFHV QH VRQW SDV GHV UpJLPHV FRPSOpPHQWDLUHVGHUHWUDLWH &RPLWpG H[SHUWVVXUO DYHQLUGXV\VWqPHGHUHWUDLWHTXpEpFRLVS

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(41) . REOLJDWLRQVGHUHPERXUVHUFHGpILFLWVRXYHQWDVWURQRPLTXHGXUpJLPHGHUHWUDLWHTX¶HOOHFRQVLGqUHFRPPHXQH FKDUJHILQDQFLqUHTX¶HOOHQ¶HVWSOXVHQPHVXUHG¶DVVXPHUpWDQWGRQQpOHVGLIILFXOWpVILQDQFLqUHVTXLO¶DFFDEOHQW 3DUPLOHVUpJLPHVFRPSOpPHQWDLUHVGHUHWUDLWHLOLPSRUWHGHGLVWLQJXHUOHVUpJLPHVGHUHWUDLWHjFRWLVDWLRQV GpWHUPLQpHV 5&'

(42) GHV UpJLPHV GH UHWUDLWH j SUHVWDWLRQV GpWHUPLQpHV 53'

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(44) HQ GRQQH OD GpILQLWLRQ VXLYDQWH ©5pJLPH G¶DFFXPXODWLRQ GX FDSLWDO HQ YHUWX GXTXHO OHV FRWLVDWLRQV VRQW FUpGLWpHV j XQ FRPSWH DVVRFLp j FKDTXH SDUWLFLSDQW /HVFRWLVDWLRQV HPSOR\pV HW HPSOR\HXU

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(46) &HVUpJLPHVQ¶HQJHQGUHQWSDVGHGpILFLWSXLVTXHOHVSUHVWDWLRQVVRQWEDVpHVVXUODYDOHXU GHV SODFHPHQWV /D ILJXUH FLDSUqV LOOXVWUH OH IRQFWLRQQHPHQW G¶XQ UpJLPH GH UHWUDLWH j FRWLVDWLRQV GpWHUPLQpHV Figure 1 : Régime complémentaire de retraite à cotisations déterminées Cotisations déterminées $. $. $ Placements avec revenus. ?. ?. ?. Prestations indéterminées 6RXUFH5HSURGXFWLRQDYHFO¶DXWRULVDWLRQGHVDXWHXUV3RLULHUHW*DJQp

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(48) &HVRQWOHV53'TXLVRQWVXVFHSWLEOHVGHVHUHWURXYHUHQGLIILFXOWpVILQDQFLqUHVV¶LOVQHVRQWSDVSOHLQHPHQW FDSLWDOLVpV'DQVFHW\SHGHUpJLPHFHVRQWOHVFRWLVDWLRQVGHVHPSOR\pVHWGHVHPSOR\HXUVTXLYDULHQWHQ IRQFWLRQGHODSURPHVVHGHSUHVWDWLRQIDLWHVDX[UHWUDLWpVHWGXUHQGHPHQWGHVSODFHPHQWVGHVFRWLVDWLRQV /HV FRWLVDWLRQV VRQW pWDEOLHV VXU OD EDVH GHV pYDOXDWLRQV DFWXDULHOOHV GH OD YDOHXU GHV SODFHPHQWV HW GHV HQJDJHPHQWV GX UpJLPH GH UHWUDLWH PRQWDQW GHV UHQWHV j YHUVHU

(49) ©>«/@D UHQWH HVW FDOFXOpH VHORQ XQH IRUPXOH SURSUH DX UpJLPH /D UHQWH FRUUHVSRQG JpQpUDOHPHQW j XQ SRXUFHQWDJH GXVDODLUH PXOWLSOLp SDU OH. .

(50) QRPEUHG¶DQQpHVGHVHUYLFHUHFRQQXHVSDUOHUpJLPHª &RPLWpG H[SHUWVVXUO DYHQLUGXV\VWqPHGHUHWUDLWH TXpEpFRLVS

(51) /DILJXUHFLGHVVRXVPRQWUHFRPPHQWFHW\SHGHUpJLPHIRQFWLRQQH. Figure 2 : Régime complémentaire de retraite à prestations déterminées. Cotisations indéterminées ?. ?. ? Placements avec revenus. $. $. $. Prestations déterminées 6RXUFHUHSURGXFWLRQDYHFO¶DXWRULVDWLRQGHVDXWHXUV3RLULHUHW*DJQp

(52) S

(53) &RPPHQRXVO¶DYRQVPHQWLRQQpODVLWXDWLRQILQDQFLqUHG¶XQHPSOR\HXUSHXWrWUHJUDQGHPHQWLQIOXHQFpHSDUOD VLWXDWLRQ ILQDQFLqUH GX 53' GRQW O¶HQWUHSULVH HVW UHVSRQVDEOH /D ILJXUH FLGHVVRXV PRQWUH O¶REOLJDWLRQ ILQDQFLqUH SRXYDQW GpFRXOHU G¶XQ 53' VHORQ TX¶LO DIILFKH GHV VXUSOXV RX XQ GpILFLW /RUVTXH OH UpJLPH GH UHWUDLWHSUpVHQWHGHVVXUSOXVLOQ¶\DSDVG¶HQJDJHPHQWILQDQFLHUDGGLWLRQQHOSRXUOHVHPSOR\HXUV/RUVTXHOH UpJLPH HVW pTXLOLEUp F¶HVWjGLUH ORUVTX¶LO HVW FDSLWDOLVp j O¶HPSOR\HXU Q¶\ YHUVH TXH OHV FRWLVDWLRQV UpJXOLqUHV SDWURQDOHV SUpYXHV /RUVTXH OH 53' Q¶HVW SDV VXIILVDPPHQW FDSLWDOLVp SRXU UHQFRQWUHU VHV HQJDJHPHQWVHWVHVSURPHVVHVGHUHQWHVjYHUVHUO¶HPSOR\HXUHVWUHVSRQVDEOHGHFRPEOHUFHGpILFLWHQ\ YHUVDQWGHVFRWLVDWLRQVYLVDQWjpTXLOLEUHUOHUpJLPHHWUHPERXUVHUOHGpILFLW . .

(54) . 9DOHXUHQ. Figure 3 : Les conséquences financières d’un RPD sur la situation financière de l’employeur. 3DVVLIGHUHWUDLWH. 5pJLPHHQVXUSOXV. 2EOLJDWLRQVGHO¶HPSOR\HXU. 2EOLJDWLRQV . $FWLIGHUHWUDLWH. 2EOLJDWLRQV!. Situation financière équilibrée: )LQDQFHPHQWGXUpJLPHj. 7HPSV. 6RXUFHUHSURGXFWLRQDYHFO¶DXWRULVDWLRQGHVDXWHXUV3RLULHUHW*DJQp

(55) S

(56) 4X¶LO V¶DJLVVH GHV GpILFLWV GHV UpJLPHV GH UHWUDLWH RX GHV DXWUHV GLIILFXOWpV ILQDQFLqUHV UHQFRQWUpHV SDU OHV HQWUHSULVHVOHVHIIHWVGHFHVGLIILFXOWpVGpSDVVHQWGHORLQOHVSHUWHVSRXUOHVLQYHVWLVVHXUVOHVFUpDQFLHUVHW OHVGLULJHDQWVGHFHVHQWUHSULVHV/HVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVVRQWORXUGHVGHFRQVpTXHQFHVHWDIIHFWHQW GH QRPEUHXVHV SHUVRQQHV HW RUJDQLVDWLRQV /H FRW GX FUpGLW SHXW DXJPHQWHU SRXU OHV HQWUHSULVHV 'HV IRXUQLVVHXUV SHXYHQW YRLU G¶LPSRUWDQWVFRQWUDWVV¶pWHLQGUH PHWWDQW HQ SpULOOHXUV SURSUHVDIIDLUHV /DYLWDOLWp pFRQRPLTXH GHV UpJLRQV SHXW HQ VRXIIULU SDUWLFXOLqUHPHQW GDQV OHV YLOOHV PRQRLQGXVWULHOOHV 4XDQW DX[ GLIIpUHQWV SDOLHUV JRXYHUQHPHQWDX[ LOV ULVTXHQW GH VXELU XQH GLPLQXWLRQ GHV UHFHWWHV ILVFDOHV SRXYDQW HQWUDvQHUXQUpDMXVWHPHQWGHVVHUYLFHVRIIHUWVjODSRSXODWLRQ DVVXUDQFHHPSORLVROLGDULWpVRFLDOHVRLQVGH VDQWp HWF

(57) 6DUUD S

(58) 'H SOXV GHV SUHVVLRQV G¶RUGUH SROLWLTXH SHXYHQW rWUH H[HUFpHV VXU OHV SDUOHPHQWDLUHVSRXUDSSRUWHUGHVFKDQJHPHQWVOpJLVODWLIV 3OXV LPSRUWDQWV HQFRUH SRXU QRWUH UHFKHUFKH GX SRLQW GH YXH GHV UHODWLRQV LQGXVWULHOOHV OHV LPSDFWV GHV UHVWUXFWXUDWLRQV DWWHLJQHQW OHV HPSOR\pV TXL ULVTXHQW GH SHUGUH OHXU HPSORL OLFHQFLHPHQWV DEROLWLRQV GH SRVWHV UHFODVVHPHQWV GpSDUWV j OD UHWUDLWH

(59) RX GH GHYRLU DFFHSWHU G¶pYHQWXHOOHV FRQFHVVLRQV GDQV OHXUV FRQGLWLRQV GH WUDYDLO HW G¶HPSORL &HUWDLQV WUDYDLOOHXUV SRXUUDLHQW GHYRLU VH UpRULHQWHU VH IRUPHU RX HQFRUH GpPpQDJHU SRXU WURXYHU GX WUDYDLO /HV IDPLOOHV GHYURQW DORUV FRPSRVHU DYHF FHV FKDQJHPHQWV HW SRVVLEOHPHQWDXVVLDYHFGHVSpULRGHVG¶LQVpFXULWpILQDQFLqUH 6L OHV WUDYDLOOHXUV RQW PHQp GHV OXWWHV HQ SDUWLFXOLHU GHSXLV OD 5pYROXWLRQ LQGXVWULHOOH SRXU REWHQLU OH GURLW G¶DVVRFLDWLRQV\QGLFDOHWGpIHQGUHOHXUVFRQGLWLRQVGHWUDYDLOHWG¶HPSORLLOIDXWUHFRQQDvWUHTXHOHXUVJDLQV. .

(60) sont fragilisés en contexte de restructuration d’entreprise puisque, sous certaines conditions, les conventions collectives peuvent être renégociées avant terme et les régimes de retraite, fermés. Lorsque ces régimes sont sous-capitalisés, il s’en suit d’importantes pertes pour les futurs retraités et les prestataires. Pour la grande majorité des retraités, une coupure de leur rente se traduit en perte de sécurité, d’indépendance et de dignité: certains en perdront leur santé physique et psychologique. Cette perte de revenu pourra même affecter les conjoints et les familles qui pourraient s’inquiéter du bien-être de leurs parents qui n’ont plus, bien souvent, les capacités de travailler pour compenser une telle perte de revenu. Comme mentionné précédemment, les conséquences des restructurations touchent diverses parties et les impacts sont de diverses natures : économique, sociale, psychologique, physique, éthique ou politique. La figure 4 suivante schématise les impacts d’une restructuration à l’image d’un séisme. Sur la faille (l’insolvabilité), l’épicentre (la restructuration) provoque une onde de choc d’une magnitude variable entraînant des bouleversements directs et indirects sur les parties. Les parties directement affectées par une restructuration d’entreprise sont les propriétaires/actionnaires de l’entreprise, les créanciers, les syndicats et les travailleurs, les retraités, les différents paliers de gouvernements et les fournisseurs. Vient ensuite des impacts indirects qui s’étendent aux collectivités, aux familles, au politique, à l’économique et au marché.. 6.

(61) . Figure 4 : L'impact d'une restructuration sur les parties. INSOLVABILITÉ. 6RXUFHDXWHXUH

(62) . eWKLTXHHWUHVWUXFWXUDWLRQ /HGpQRXHPHQWGHODUHVWUXFWXUDWLRQGXKROGLQJ3DSLHUV:KLWH%LUFK 3:%

(63) TXLQRXVVHUYLUDGHFDVG¶pWXGH LOOXVWUHODPDQLqUHGRQWOHVUHVWUXFWXUDWLRQVSHXYHQWQRQVHXOHPHQWDIIHFWHUO¶HQWUHSULVHHWVHVFUpDQFLHUVPDLV OHV WUDYDLOOHXUV HW OHV UHWUDLWpV (Q IpYULHU OH KROGLQJ SRVVpGDQW WURLV XVLQHV GH SkWHV HW SDSLHUV DX 4XpEHFHPSOR\DLWWUDYDLOOHXUVV\QGLTXpVGRQWj4XpEHF$YHFOHGpFOLQGHODGHPDQGHGHSDSLHU MRXUQDO HQ UDLVRQ GH OD PRQWpH GH OD SRSXODULWp GHV PR\HQV GH GLIIXVLRQ pOHFWURQLTXH HW OD UpFHQWH FULVH pFRQRPLTXHGH3:%DGHPDQGpODSURWHFWLRQGHVWULEXQDX[SRXUSURFpGHUjVDUHVWUXFWXUDWLRQ'DQVOH SURFHVVXVO¶XVLQHVHUDIHUPpHSRXUQHXIPRLVjSDUWLUGHGpFHPEUHHWGHQRXYHDXRXYHUWHjHIIHFWLIV UpGXLWV j SDUWLU G¶DRW $X ILQDOOH SURFHVVXV GH UHVWUXFWXUDWLRQ DXUD GXUp SOXV GH DQV PLV j SLHG . /HKROGLQJSRVVqGHDXVVLXQHTXDWULqPHXVLQHHQ9LUJLQLH. .

(64) HQYLURQ WUDYDLOOHXUV LPSRVp GHV FRQFHVVLRQV VDODULDOHV G¶HQYLURQ HW UpGXLW FRQVLGpUDEOHPHQW OH PRQWDQWGHVSUHVWDWLRQVGHVUHWUDLWpV /HSULQFLSDOFUpDQFLHUGH3:%DXUDFRQVWLWXpXQHQRXYHOOHHQWLWpFRPPHUFLDOHVRXVOHQRPGH%ODFN'LDPRQG :KLWH %LUFK ,QYHVWPHQW OWpH %':%,

(65) SRXU UDFKHWHU OHV XVLQHV DX[ HQFKqUHV SRXU 0 DORUV TX¶HOOHV pWDLHQWpYDOXpHVj0HWTXHOHVGHWWHVV¶pOHYDLHQWj0GRQW0pWDLHQWUHOLpVjODGHWWHGX UpJLPH GH UHWUDLWH &HWWH WUDQVDFWLRQ pWDLW FRQGLWLRQQHOOH jO¶DEROLWLRQ GHV UpJLPHV GH SHQVLRQ j SUHVWDWLRQV GpWHUPLQpHV&HWWHPDQ°XYUHSHUPLWDXQRXYHODFTXpUHXUGHVHOLEpUHUGHODGHWWHGXUpJLPHPDLVHOOHDXUD UpGXLWG¶HQYLURQOHVSUHVWDWLRQVGHVUHWUDLWpV&HWWHUpGXFWLRQDXUDpJDOHPHQWDPSXWpOHVSUHVWDWLRQV GHVIXWXUVUHWUDLWpVGDQVXQHPrPHSURSRUWLRQ 3RXUOHVUHWUDLWpVOHVWUDYDLOOHXUVOHVFUpDQFLHUVPLQRULWDLUHVHWO¶HQVHPEOHGHODVRFLpWpFLYLOHWpPRLQGHFH GUDPHjWUDYHUVOHUpFLWMRXUQDOLVWLTXHHWOHWpPRLJQDJHGHVHPSOR\pVHWGHVUHWUDLWpVOHGpQRXHPHQWGHOD UHVWUXFWXUDWLRQGH3:%VHSUpVHQWHFRPPHXQYpULWDEOHFRXSGHWKpkWUHRO¶LQMXVWLFHHVWSDOSDEOH&RPPHQW QRWUH V\VWqPH MXULGLTXH DUULYHWLO j SHUPHWWUH XQ WHO GpQRXHPHQW TXL VHPEOH HQ IDYHXU GHV DFWHXUV pFRQRPLTXHV DX GpWULPHQW GHOD FRXYHUWXUH VRFLDOH GHV UHWUDLWpV "4XHO PpODQJH GH ORLV G¶DUJXPHQWV GH FLUFRQVWDQFHV GH IDLOOHV LQVWLWXWLRQQHOOHV HW GH MHX GH SRXYRLU IRQGH XQ WHO UpVXOWDW " 4XHO V

(66) SULQFLSH V

(67) MXVWLILH QW

(68) G¶DSSDXYULUDLQVLOHVUHWUDLWpVHQFRXSDQWOHXUVUHQWHVVDFKDQWG¶XQHSDUWTXHOHVSUHVWDWLRQVGH UHWUDLWHVRQWFRQVLGpUpHVFRPPHGXVDODLUHGLIIpUpQpJRFLpGDQVOHFDGUHGHVFRQYHQWLRQVFROOHFWLYHVHWTXH G¶DXWUHSDUWOHVUHWUDLWpVQ¶RQWVRXYHQWSOXVOHVFDSDFLWpVSRXUVHGpIHQGUHQLSRXUYRLUILQDQFLqUHPHQWjOHXUV EHVRLQVHQUHWRXUQDQWVXUOHPDUFKpGXWUDYDLO" /¶pWXGH GX SKpQRPqQH GHV UHVWUXFWXUDWLRQV G¶HQWUHSULVHV UHYrW XQH LPSRUWDQFH FHUWDLQH SRXU OH FKDPS GLVFLSOLQDLUH GHV UHODWLRQV LQGXVWULHOOHV 1RXV O¶DYRQV SUpFLVp LO V¶DJLW G¶XQ SUREOqPH VRFLRpFRQRPLTXH TXL FRQFHUQH QRQ VHXOHPHQW O¶HQWUHSULVH HW VHV FUpDQFLHUV PDLV DXVVL VHV WUDYDLOOHXUV HW OHXUV V\QGLFDWV VHV UHWUDLWpV DLQVL TXH OD VRFLpWp FLYLOH HW O¶eWDW j WUDYHUV VHV ORLV HW SROLWLTXHV SXEOLTXHV YLVDQW j JpUHU FHV VLWXDWLRQVHWOHXUVLPSDFWVVRFLpWDX[/HVUHVWUXFWXUDWLRQVVRXOqYHQWGHQRPEUHXVHVTXHVWLRQV&RPPHQWOD VRFLpWp HQFDGUHWHOOHOHVFRPSDJQLHV LQVROYDEOHV " &RPPHQW pYDOXHWHOOH HW JqUHWHOOHOHVFRQVpTXHQFHV GHVUHVWUXFWXUDWLRQV"&RPPHQWDVVXUHUODMXVWLFHVRFLDOHHWO¶pTXLWpLQWHUJpQpUDWLRQQHOOHWRXWHQSUpVHUYDQW O¶HQWUHSULVHOHVHPSORLVHWOHVSUHVWDWLRQVSRXUOHVUHWUDLWpV" . . . /DUpGXFWLRQYDULHVHORQOHVUpJLPHVGHUHWUDLWH/HKROGLQJDVHSWUpJLPHVUpSDUWLVGDQVVHVXVLQHVTXpEpFRLVHV SRXUOHVHPSOR\pVV\QGLTXpV.

(69) . $X&DQDGDOHVUHVWUXFWXUDWLRQVG¶HQWUHSULVHVVRXVO¶pJLGHGHODLACCGHPHXUHQWUHODWLYHPHQWSHXpWXGLpHV GDQVOHVpFROHVGHUHODWLRQVLQGXVWULHOOHVODPDMRULWpGHVpWXGHVjFHVVXMHWVSURYHQDQWGHVpFROHVGHGURLW/H SRLQWGHYXHGHVWUDYDLOOHXUVHWUHWUDLWpVJDJQHUDLWjrWUHPLHX[UHSUpVHQWpVHORQODVSpFLDOLVWHFDQDGLHQQHHQ LQVROYDELOLWpGHVHQWUHSULVHVODSURIHVVHXUH6DUUD S

(70) (OOHQRWHTXHODSUpVHQFHGHVUHSUpVHQWDQWV GHVWUDYDLOOHXUVHWGHVUHWUDLWpVIXWDQpPLTXHORUVGHVGpEDWVSXEOLFVUpFHQWVYLVDQWO¶DPpOLRUDWLRQGHVORLVHQOD PDWLqUH(OOHDWHQXFRQIpUHQFHVSXEOLTXHVjWUDYHUVOH&DQDGDHQSRXUGLVFXWHUGHVDPpOLRUDWLRQVj DSSRUWHU$XWRWDOSHUVRQQHVVHVRQWSUpVHQWpHV,OVpWDLHQWDYRFDWVMXJHVFRPSWDEOHVVSpFLDOLVWHVGHOD ILQDQFHHWIRQFWLRQQDLUHVUHVSRQVDEOHVGHVSROLWLTXHVSXEOLTXHV8QVHXOUHSUpVHQWDQWGHVV\QGLFDWVHWGHV UHWUDLWpVV¶HVWSUpVHQWp9RLFLODUpIOH[LRQGH6DUUDjFHVXMHW ,WLVDOVRHVVHQWLDOWRQRWHWKDWDQLPSRUWDQWSUHVHQFHZDVQRWDWWKHPHHWLQJVVSHFLILFDOO\XQLRQ OHDGHUVDQGWKHLUPHPEHUVSHQVLRQHUVDQGHPSOR\HHJURXSV7KHVHVWDNHKROGHUVDUHGLUHFWO\ LPSOLFDWHG LQ WKH ILUP¶V ILQDQFLDO GLVWUHVV DQG DQ LQWHJUDO SDUW RI FRPPHUFLDO LQVROYHQF\ SURFHHGLQJV,WLVH[WUHPHO\LPSRUWDQWWKDWDQ\IXUWKHUSXEOLFSROLF\GLVFXVVLRQVGLUHFWO\DQGIXOO\ LQWHJUDWH UHSUHVHQWDWLYH JURXSV RI VXFK VWDNHKROGHUV LQ WKH GHOLEHUDWLRQV DERXW VWDWXWRU\ DPHQGPHQWV ,W LV RQO\ WKURXJK GHEDWHV DFURVV SHUVSHFWLYHV WKDW ZH ZLOO HQVXUH DQ\ IXWXUH DPHQGPHQWVEDODQFHWKHPXOWLSOHLQWHUHVWVLPSOLFDWHGLQILUPV¶ILQDQFLDOGLVWUHVV 6DUUDS

(71) 'DQV VRQ UDSSRUW LQWLWXOp Examining the insolvency toolkit

(72) GpSRVp DX %XUHDX GX VXULQWHQGDQW GHV IDLOOLWHV %6)

(73) ODSURIHVVHXUH6DUUDSUpVHQWHFKDQJHPHQWVLQLWLDX[jFRQVLGpUHU/HVHFRQGVXUODOLVWHIHUD SDUWLFXOLqUHPHQWO¶REMHW GH QRWUH SUpRFFXSDWLRQGDQV OHFDGUH GHFHPpPRLUH ©7KH &&$$ VKRXOG DUWLFXODWH H[SUHVV SULQFLSOHV UHJDUGLQJYDOXH PD[LPL]DWLRQ DQG IDLUQHVV WR VWDNHKROGHUV ª S

(74) 'HV VXLWHV GH VHV UHFKHUFKHVHOOHUHFRPPDQGHTXHODLACC pQRQFHFODLUHPHQWOHVSULQFLSHVGHYDQWDUWLFXOHUODPD[LPLVDWLRQ GHODYDOHXUSRXUOHVFUpDQFLHUVHWO¶pTXLWpSRXUOHVSDUWLHVSUHQDQWHVjODUHVWUXFWXUDWLRQ (Q O¶DEVHQFH GH SULQFLSHV OpJLVODWLIV FODLUV SRXU DUWLFXOHU OHV LQWpUrWV TXL V¶DIIURQWHQW HQ FRQWH[WH GH UHVWUXFWXUDWLRQLQGXVWULHOOHVRXVODLACCHWGHYDQWO¶LQMXVWLFHSDOSDEOHGHFHVVLWXDWLRQVSRXUFHUWDLQHVSDUWLHV SUHQDQWHV TXH VRQW OHV WUDYDLOOHXUV HW OHV UHWUDLWpV QRWUH pWXGH V¶LQWHUURJH VXU FH TXL JXLGH UpHOOHPHQW OH GpQRXHPHQWGHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVDX&DQDGDHWODMXVWLFHVRFLDOHTXLHQGpFRXOH,OHVWUHFRQQX TXHOHGURLWQ¶HVWSDVQHXWUHLOHVWSRUWHXUG¶XQHFRQFHSWLRQGHODMXVWLFHTXHQRXVFKHUFKHURQVGXFRXSj pOXFLGHU . 3RXUOHVILQVGHFHPpPRLUHQRXVUpIpUHURQVVRXYHQWjFHWWHDXWHXUHpWDQWGRQQpVDQRWRULpWpGDQVOHGRPDLQHGH O¶LQVROYDELOLWpDX&DQDGD-DQLV6DUUDHVWSURIHVVHXUHjODIDFXOWpGHGURLWGHO¶8QLYHUVLWpGHOD&RORPELH%ULWDQQLTXH (OOHHVW FRDXWHXUHGHO¶RXYUDJHGHUpIpUHQFHGHEDVHHQPDWLqUHG¶LQVROYDELOLWpDX&DQDGD+RXOGHQ0RUDZHW] 6DUUD HW HVW O¶DXWHXUH GH SOXVLHXUV RXYUDJHV WUDLWDQW GHV GURLWV GHV FUpDQFLHUV GH O¶LQVROYDELOLWp HW GH OD UHVWUXFWXUDWLRQ GRQW QRWDPPHQW © Rescue ª

(75) HW © Creditor Rights and the Public Interest, Restructuring Corporationsª

(76) (OOHHVWpJDOHPHQWO¶pGLWULFHHQFKHIGHl’Annual Review of Insolvency Law ,O HVW SHUPLV GH VH TXHVWLRQQHU VXU OD PDQLqUH GRQW OHV LQYLWDWLRQV HW OD SXEOLFLWp GH FHV IRUXPV SXEOLFV RQW pWp UpDOLVpHVPDLVFRPSWHWHQXGHODQRWRULpWpGHFHWWHFKHUFKHXVHQRXVDVVXPRQVTXHOHVGpPDUFKHVGHUHFUXWHPHQW IXUHQWPHQpHVDYHFULJXHXU. .

(77) (QVRPPHjO¶DLGHG¶XQHpWXGHGHFDVHPEOpPDWLTXHHWKDXWHPHQWPpGLDWLVpODSUpVHQWHUHFKHUFKHDQDO\VH OHV HQMHX[ pWKLTXHV HW LQWHUURJH OD QDWXUH GHV QRWLRQV G¶LQWpUrW SXEOLF HW GH MXVWLFH VRFLDOH DX F°XU GX SURFHVVXV MXULGLTXH GH UHVWUXFWXUDWLRQ G¶HQWUHSULVH VRXV OD LACC eWXGLHU FH SURFHVVXV VRXV O¶DQJOH GH O¶pWKLTXH HW GH OD MXVWLFH VRFLDOH MHWWH XQ pFODLUDJH WRXW j IDLW RULJLQDO VXU OD TXHVWLRQ G¶DXWDQW SOXV TXH UHODWLYHPHQWSHXGHOLWWpUDWXUHPRELOLVHjODIRLVOHVFRQQDLVVDQFHVHWOHVPpWKRGHVGHUHFKHUFKHHQUHODWLRQV LQGXVWULHOOHVHQGURLWHWHQpWKLTXHSRXULQWHUURJHUODFRQGLWLRQGHVWUDYDLOOHXUVHWGHVUHWUDLWpVHQFRQWH[WHGH UHVWUXFWXUDWLRQG¶HQWUHSULVH&HIDLVDQWQRWUHpWXGHSHUPHWGHPLHX[FRQQDvWUHOHVURXDJHVHQIRXLVVRXVOD FRPSOH[LWp GX SURFHVVXV GH UHVWUXFWXUDWLRQ &HWWH FRPSUpKHQVLRQ SOXV ILQH GX SURFHVVXV DLQVL TXH GHV FRQFHSWLRQV HW MHX[ GH SRXYRLU DX F°XU GH FHOXLFL V¶DMRXWH DX FRUSXV GHV FRQQDLVVDQFHV HQ UHODWLRQV LQGXVWULHOOHVDILQGHFRQWULEXHUjRXWLOOHUOHVGLYHUVDFWHXUVGXPRQGHGXWUDYDLOFRQIURQWpVjFHVVLWXDWLRQV 3RXUHQJDJHUFHWWHUpIOH[LRQOHVTXHVWLRQVDX[TXHOOHVQRXVQRXVpYHUWXRQVGHUpSRQGUHV¶pQRQFHQWFRPPH VXLW44X¶HVWFHTXLJXLGHOHGpQRXHPHQWGHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVDX&DQDGD"4(VWFHTXHOH SURFHVVXVGHUHVWUXFWXUDWLRQHVWMXVWH" 3OXVLHXUVK\SRWKqVHVVRQWSUpVHQWpHVGDQVOHVPpGLDVSRXUHQH[SOLTXHUOHGpQRXHPHQWPDLVTX¶HQHVWLO YUDLPHQW " 3DUPL FHV K\SRWKqVHV K

(78) la loi de l’offre et de la demande OH PDUFKp

(79) FH TX¶DYDQFHQW OHV DFWHXUVpFRQRPLTXHVORUVTX¶LOVDIILUPHQWTXHOHVHFWHXUGHVSkWHVHWSDSLHUHVWHQGpFOLQK

(80) l’intérêt public FHTXHQRXVODLVVHHQWHQGUHO¶DSSDUHLOSROLWLTXHHWPrPHOHV\QGLFDWUHVSRQVDEOHORUVTX¶LOVDIILUPHQWQ¶DYRLU DXFXQ FKRL[ GHYDQW OD PHQDFH GH IHUPHWXUH GpILQLWLYH GHV XVLQHV ©LO IDOODLWVDXYHUOHV HPSORLV ª K

(81) le manque de moralité et la cupidité du dirigeant de l’entreprise Peter Brant OHVDFWHXUVpFRQRPLTXHV

(82) FHTXH VHPEOHQW FURLUH OHV UHWUDLWpV OHV HPSOR\pV HW OD VRFLpWp FLYLOH HQ JpQpUDO ORUVTX¶HOOH GpQRQFH O¶RGLHX[ GX VWUDWDJqPH GH FH © EDQGLW j FUDYDWH ª 1RXV SRXUULRQV pJDOHPHQW SHQVHU TXH FH VRQW K

(83) les acteurs financiers OHV FUpDQFLHUV

(84) TXL JXLGHQW OH GpQRXHPHQW RX HQFRUH K

(85) un véritable débat de qualité entre l’entreprise et ses parties prenantes OHV V\QGLFDWV HW OHV WUDYDLOOHXUV OHV UHWUDLWpV OD FROOHFWLYLWp OHV IRXUQLVVHXUVOHVFUpDQFLHUV

(86) VDQVRPHWWUHOHVK\SRWKqVHVWUqVSUREDEOHVK

(87) GHODconception de la justice portée par les lois en matière d’insolvabilité RXFHOOHGXSRXYRLUK

(88) des acteurs juridiquesWHOVOHMXJHHWOH FRQWU{OHXU 6¶DJLWLO HQFRUH K

(89) des syndicats et des travailleurs RX K

(90) des retraités " ¬ WUDYHUV O¶H[DPHQ FULWLTXHGHODVLWXDWLRQUpHOOHHWGHO¶REMHFWLYLWppWKLTXHGXGpEDWSXEOLFjSURSRVGHFHWWHUHVWUXFWXUDWLRQFH PpPRLUH H[DPLQH FHV K\SRWKqVHV DILQ GH V¶LQVWUXLUH VXU FH TXL JXLGH UpHOOHPHQW OH GpQRXHPHQW GHV UHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVDX&DQDGD1RXVFKHUFKRQVGXFRXSjGpFRXYULUTXLVRQWOHVYpULWDEOHVDFWHXUV GHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVHWTXHOOHVVRQWV¶LO\HQDOHVLQMXVWLFHVTXLVpYLVVHQWGDQVFHSURFHVVXV/D . . &HFRQFHSWUpIqUHjODTXDOLWpGXGpEDWSXEOLFVXUXQHTXHVWLRQGHMXVWLFHVRFLDOH,OHVWGpILQLDXFKDSLWUHSUpVHQWDQW QRWUHFDGUHWKpRULTXH.

(91) . SUpVHQWHUHFKHUFKHYLVHOHVREMHFWLIVVXLYDQWV

(92) FRPSUHQGUHOHSKpQRPqQHGHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHV DX&DQDGDHW

(93) HQLGHQWLILHUOHFDVpFKpDQWOHVLQMXVWLFHVDILQG¶HQJDJHUXQHUpIOH[LRQVXUOHVPR\HQVGH IDLUH SURJUHVVHU OD MXVWLFH VRFLDOH SRXU OHV LQGLYLGXV HW OHV FROOHFWLYLWpV 6DQV LJQRUHU OHV DXWUHV SDUWLHV DIIHFWpHV SDUOD UHVWUXFWXUDWLRQ QRWUH PpPRLUHVH FRQFHQWUHUD VXU OHV HQMHX[ GHV UHVWUXFWXUDWLRQV SRXU OHV UHWUDLWpV . /HSODQ /¶DUFKLWHFWXUH GH FH PpPRLUH V¶pWDOH VXU VL[ FKDSLWUHV $ORUV TXH FH FKDSLWUH SUpVHQWH OH FRQWH[WH D\DQW FRQGXLWjQRWUHTXHVWLRQGHUHFKHUFKHHQH[SRVDQWQRWUHSUREOpPDWLTXHjWUDYHUVVDSHUWLQHQFHVRFLDOHHW VFLHQWLILTXHOHVHFRQGFKDSLWUHSUpVHQWHOHFDGUHWKpRULTXHVXUOHTXHOQRWUHpWXGHV¶pGLILH/DFRQFHSWLRQGHOD MXVWLFHpODERUpHSDU$PDUW\D6HQGDQVVRQRXYUDJHL’idée de justice

(94) QRXVVHUYLUDGHFDGUHWKpRULTXH HWHQSOXVG¶LQVSLUHUQRWUHGpPDUFKHGHUHFKHUFKH $PDUW\D6HQHVWXQpFRQRPLVWHLQGLHQUpFLSLHQGDLUHGXSUL[1REHOGHO¶pFRQRPLHHQRFWREUHSRXUVHV WUDYDX[VXUOHFKRL[VRFLDOHWOHGpYHORSSHPHQWKXPDLQ6DSHQVpHTXLDOOLHO¶pFRQRPLHHWO¶pWKLTXHSUpVHQWH OD MXVWLFH VRFLDOH FRPPH OD SUHPLqUH SUpRFFXSDWLRQ GH O¶pWKLTXH 1RWUH FKRL[ WKpRULTXH V¶DSSXLH VXU OD QRWRULpWpGHVHVWUDYDX[DLQVLTXHOHXUSHUWLQHQFHSRXUpWXGLHUOHVHQMHX[GHMXVWLFHVRFLDOH6DSHQVpHLQVSLUH GH QRPEUHXVHV UHFKHUFKHV j WUDYHUVOH PRQGH TXHFH VRLW HQ pFRQRPLH HQ SROLWLTXH RX HQ pWKLTXH 6RQ DSSURFKHGXGpYHORSSHPHQWGHV©FDSDELOLWpVªDQRWDPPHQWpWpPRELOLVpHSDU6DODLVHW9LOOHQHXYH

(95) GDQVOHFDGUHG¶pWXGHVHXURSpHQQHVSRUWDQWVXUOHVSROLWLTXHVSXEOLTXHVHWOHGpYHORSSHPHQWGHVLQGLYLGXV GHVHQWUHSULVHVHWGHVWHUULWRLUHV(OOHIXWpJDOHPHQWDSSOLTXpHDX[pWXGHVVXUOHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHV HQ)UDQFHSOXVSUpFLVpPHQWSDU'LGU\

(96) HW'LGU\ -REHUW

(97) ¬QRWUHFRQQDLVVDQFHDXFXQHpWXGH Q¶DSSOLTXHODSHQVpHGH6HQDXFRQWH[WHFDQDGLHQGHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHV /D FRQFHSWLRQ GH 6HQ VH SUrWH j O¶DQDO\VH GH OD UHVWUXFWXUDWLRQ SXLVTXH O¶DXWHXU QRXV LQYLWH SRXU WRXWH LQMXVWLFHjpWXGLHUO¶RULJLQHGXVHQWLPHQWO¶HQFDGUHPHQWOpJDOHWLQVWLWXWLRQQHOHQYLJXHXUDLQVLTXHO¶HQVHPEOH GX SURFHVVXV D\DQW PHQp j O¶LQMXVWLFH GpFULpH MXVTX¶DX[ FRQVpTXHQFHV LPPpGLDWHV HW j YHQLU SRXU OHV GLIIpUHQWHVSHUVRQQHVWRXFKpHVSDUODVLWXDWLRQG¶LQMXVWLFHVDQVRPHWWUHO¶pWXGHGHODTXDOLWpGXGpEDWSXEOLF VXUFHVHQMHX[3RXUSURFpGHUjFHVH[DPHQVQRXVQRXVDSSX\RQVVXUFHTXH6HQDSSHOOH©OHVH[LJHQFHV GHODMXVWLFHªDLQVLTXHVXUVDFRQFHSWLRQGHODMXVWLFHHQWHQGXHFRPPH©FDSDELOLWpª&HVFRQFHSWVVHURQW SUpFLVpPHQWGpILQLVDXFKDSLWUHGHX[ . .

(98) /HWURLVLqPHFKDSLWUHGpFULWODVWUDWpJLHPpWKRGRORJLTXHXWLOLVpH*XLGpVSDUO¶DSSURFKHWKpRULTXHGH6HQQRXV FRPELQRQV OHV PpWKRGHV VFLHQWLILTXHV XWLOLVpHV HQ GURLW HW HQ VFLHQFHV VRFLDOHV /¶DVSHFW WKpRULTXH GH OD UHFKHUFKHV¶HQULFKLWG¶XQHpWXGHHPSLULTXHFRPPHLOHVWSDUDLOOHXUVFRXWXPHGHOHIDLUHSRXUOHVpWXGHVHQ UHODWLRQVLQGXVWULHOOHV/¶pWXGHGHFDVSHUPHWWDQWG¶DSSURIRQGLUXQSKpQRPqQHFRPSOH[HFRPSUHQDQWSOXVLHXUV YDULDEOHV1RXVUHFRXUURQVjFHWWHPpWKRGHSRXUpWXGLHUODUHVWUXFWXUDWLRQLQGXVWULHOOHGH3:%3RXUFHIDLUH QRXVDQDO\VRQVOHVGRFXPHQWVGpSRVpVjOD&RXUODGRFWULQHVXUOHFDVDLQVLTXHODFRXYHUWXUHGHSUHVVH 1RXV SURFpGRQV pJDOHPHQW j GHV HQWUHWLHQV LQGLYLGXHOV HW GH JURXSHV DXSUqV GHV SULQFLSDX[ DFWHXUV SRXU FRPSOpWHUOHVGRQQpHVG¶DXWDQWSOXVTXHQRPEUHGHGpFLVLRQVVHSUHQQHQWKRUV&RXUHWHQGHKRUVGHODYXH GXSXEOLF 6DUUDS

(99) /HTXDWULqPHFKDSLWUHSRUWHVXUOHGURLWHQPDWLqUHG¶LQVROYDELOLWpFRPPHUFLDOHDX&DQDGDHWODFRQFHSWLRQGH ODMXVWLFHDXF°XUGHODLACC3RXUpWXGLHUOHGLVSRVLWLIOpJLVODWLIQRXVDGRSWRQVGHX[PpWKRGHVFRXUDPPHQW XWLOLVpHV HQ GURLW j VDYRLU O¶pWXGH GH O¶pYROXWLRQ KLVWRULTXH GHV ORLV HQ OD PDWLqUH DLQVLTXH OD SHUVSHFWLYH FULWLTXH TXLVHFRQFHQWUH VXU OHV UHODWLRQV HQWUHOHVQRUPHVMXULGLTXHV HW OHV FRQFHSWLRQV SKLORVRSKLTXHVHW SROLWLTXHVTXLOHVVRXWLHQQHQW 8QLYHUVLWpGX4XpEHFj0RQWUpDOS

(100) &HFDGUHMXULGLTXHVRXOqYHGHV TXHVWLRQV 4XHOV HQ VRQWOHV REMHFWLIV " &RPPHQW FHV ORLV GpILQLVVHQWHOOHV O¶LQWpUrW SXEOLF " &RPPHQW OHV LQWpUrWVHQSUpVHQFHVRQWLOVSRQGpUpV"4XHOOHVSURWHFWLRQVOpJLVODWLYHVVRQWDPpQDJpHVSRXUOHVUHWUDLWpV" /HFKDSLWUHTXDWUHVHUDO¶RFFDVLRQQRWDPPHQWGHUpSRQGUHjFHVTXHVWLRQV /H FKDSLWUH FLQT SUpVHQWH OH FRQWH[WH GDQV OHTXHO O¶LQMXVWLFH VH FRQVWUXLW UHODWH OH GpURXOHPHQW GH OD UHVWUXFWXUDWLRQGH3:%HWVHVSULQFLSDX[HQMHX[DORUVTXHOHVL[LqPHVHYHXWXQHV\QWKqVHXQHDQDO\VHGHV UpVXOWDWVHWXQHUpSRQVHjQRVTXHVWLRQVGHGpSDUW)RUWVGHFHWWHDQDO\VHGHVUpVXOWDWVQRXVGLVFXWRQVHQ JXLVH GH FRQFOXVLRQ GHV SLVWHV GH VROXWLRQV SRXU FROPDWHU OHV DSRULHV GX SURFHVVXV OH FDV pFKpDQW HW DFFURvWUHODMXVWLFHVRFLDOHGDQVOHVUHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVDX&DQDGD . . .

(101) . eWKLTXHHWMXVWLFHVRFLDOHOHFDGUHWKpRULTXH ©6HGHPDQGHUFRPPHQWYRQWOHVFKRVHVHWVLHOOHVSHXYHQWrWUHDPpOLRUpHV HVWXQHFRQVWDQWHLQFRQWRXUQDEOHGHODTXrWHGHODMXVWLFHª 6HQS

(102) /¶DSSURFKHWKpRULTXHGH6HQQRXVLQYLWHjSORQJHUGDQVO¶pWXGHFRQFUqWHGHVFDSDELOLWpVGHVLQGLYLGXVGHV HQWUHSULVHVHWGHVFROOHFWLYLWpVDILQGHFRPSDUHUHWGHPHWWUHHQUHOLHIOHVLQpJDOLWpVGHFDSDELOLWpVXQFRQFHSW SKDUHSHUPHWWDQWG¶RULHQWHUOHVSROLWLTXHVSXEOLTXHVDILQG¶DFFURvWUHO¶pJDOLWpGHVFDSDELOLWpVHWGRQFODMXVWLFH VRFLDOH 'DQV FH FKDSLWUH QRXV SUpVHQWRQVFH FRQFHSW HW OHV SULQFLSDX[ pOpPHQWV GHVD FRQFHSWLRQ GH OD MXVWLFH j SDUWLU GHVTXHOV QRXV FRQVWUXLVRQV QRWUH FDGUH G¶DQDO\VH GH OD MXVWLFH VRFLDOH OHTXHO QRXV DSSOLTXRQVDX[UHVWUXFWXUDWLRQVLQGXVWULHOOHVFDQDGLHQQHVHWSOXVSDUWLFXOLqUHPHQWjQRWUHpWXGHGHFDVGHOD UHVWUXFWXUDWLRQGXKROGLQJ3:%. . $PDUW\D6HQVRQLGpHGHMXVWLFHHWVRQDSSURFKHSDUOHV FDSDELOLWpVFRPPHpYDOXDWLRQGHODMXVWLFHVRFLDOH eWKLTXHHWHVSDFHSXEOLF 6HQ QRXV UDSSHOOH TX¶DX F°XU GHV PRWLYDWLRQV GH O¶pWKLTXH VH WURXYH j MXVWH WLWUH OD TXHVWLRQ VRFUDWLTXH ©&RPPHQWGRLWRQYLYUH"ª&RPPHQWVHFRPSRUWHUSRXUDJLUG¶XQHPDQLqUHVRFLDOHPHQWFRQYHQDEOH"4XH QRXV GHYRQVQRXV OHV XQV OHV DXWUHV " &HV GLYHUVHV TXHVWLRQV UHQYRLHQW j O¶REMHW GH O¶pWKLTXH 3RXU OXL O¶pWKLTXHO¶pFRQRPLHHWODSROLWLTXHVRQWLQWLPHPHQWOLpHVORUVTX¶RQV¶LQWHUURJHVXUODIDoRQGHYLYUHHQVRFLpWp ,OVRXWLHQWTXHO¶pWKLTXHSHXWV¶HQULFKLUGHVUDLVRQQHPHQWVXWLOLVpVHQpFRQRPLHHWYLFHYHUVD,OHVWGHFHX[ TXLV¶RSSRVHQWjFHWWHFRXSXUHTXLV¶HVWLQVWDOOpHDXILOGHO¶KLVWRLUHHQWUHXQHFRQFHSWLRQPpFDQLVWHHWXQH FRQFHSWLRQpWKLTXHGHO¶pFRQRPLH,ODIILUPHTX¶HQpFRQRPLHO¶LQWHUGpSHQGDQFHVRFLDOHHVWO¶XQHGHVTXHVWLRQV OHV SOXV GLIILFLOHV (OOH QRXV LQYLWH j UpIOpFKLU VXU OD MXVWLFH VRFLDOH TX¶LO SUpVHQWH FRPPH OD SUpRFFXSDWLRQ FHQWUDOHGHO¶pWKLTXH5pIOpFKLUjFHWWHTXHVWLRQHVWXQHFKRVHGpWHUPLQHUVXUTXHOOHVEDVHVjSDUWLUGHTXHOV FULWqUHVHWGHTXHOOHVYDOHXUVSURQRQFHUXQMXJHPHQWVXUODMXVWLFHVRFLDOHHVWG¶XQDXWUHRUGUH&¶HVWjFHWWH HQWUHSULVHLQWHOOHFWXHOOHTXH6HQFRQVDFUHVDYLH 6HORQ 6HQOH SRLQW GH GpSDUW GH O¶DQDO\VH GHOD MXVWLFHVRFLDOHVH WURXYH GDQVO¶LQMXVWLFH 6H UpIpUDQW DX[ WUDYDX[GH6KNODU

(103) LOQRXVSUpFLVHTXHODOLWWpUDWXUHVXUODMXVWLFHUHFRQQDvWDXVHQWLPHQWG¶LQMXVWLFHXQ . de justice

(104) OHOHFWHXUFRPSUHQGUD TXHQRXVQ¶LQGLTXLRQVTXHOHVSDJHVHQUpIpUHQFHWRXWDXORQJGHFHFKDSLWUH. &RPPHQRWUHH[SRVpGHODSHQVpHGH6HQV¶DSSXLHHQWLqUHPHQWVXUL’Idée. .

(105) U{OHFUXFLDO/DSHUFHSWLRQLPPpGLDWHG¶LQMXVWLFHGHO¶RUGUHGHO¶LQWXLWLRQPRUDOHGRLWWRXWHIRLVVXELUXQH[DPHQ FULWLTXH DILQ GH GpWHUPLQHU VL HOOH SHXW FRQVWLWXHU OH VRFOH G¶XQ YHUGLFW OpJLWLPH /H EXW HVW G¶DUULYHU j XQ ©GLDJQRVWLFUDLVRQQpªSXLVj©XQHUpIOH[LRQVXUOHVPR\HQVGHIDLUHSURJUHVVHUODMXVWLFHª S

(106) /¶H[DPHQFULWLTXHG¶XQHSHUFHSWLRQG¶LQMXVWLFHSHXWVHUpDOLVHUGHGLYHUVHVPDQLqUHVVHORQODFRQFHSWLRQGHOD MXVWLFHUHWHQXH(QIDLW©>7@RXWHWKpRULHFRQFUqWHGHO¶pWKLTXHHWGHODSKLORVRSKLHSROLWLTXHQRWDPPHQWWRXWH WKpRULHGHODMXVWLFHGRLWFKRLVLUXQHEDVHLQIRUPDWLRQQHOOHF¶HVWjGLUHGpFLGHUVXUTXHOVDVSHFWVGXPRQGHVH FRQFHQWUHUSRXUMXJHUXQHVRFLpWpHWPHVXUHUODMXVWLFHHWO¶LQMXVWLFHª S

(107) 6HQVRXWLHQWTXHVLOHGpEDW DUJXPHQWpDUULYHjUpVRXGUHQRPEUHVGHSUREOqPHVHQPDWLqUHGHMXVWLFH©LOSHXWH[LVWHUSOXVLHXUVORJLTXHV GLVWLQFWHVGHODMXVWLFHTXLVXUYLYHQWWRXWHVjO¶H[DPHQFULWLTXHPDLVDERXWLVVHQWjGHVFRQFOXVLRQVGLYHUJHQWHV ª S

(108) &H SHQVHXU DGKqUH GRQF DX SOXUDOLVPH GHV pYDOXDWLRQV PDLV SUpFLVHWLO DYHF IRUFH OHV FRQVLGpUDWLRQVULYDOHVGRLYHQWDEVROXPHQWrWUHFRQIURQWpHVGDQVXQGpEDWODSOXUDOLWpGHYDQWUpVXOWHUG¶XQH UpIOH[LRQ DSSURIRQGLH HW LPSDUWLDOH HW QRQ GH O¶DEVHQFH G¶XQH WHOOH UpIOH[LRQ $YHF XQH SRLQWH G¶KXPRXU SRXUUDLWRQFURLUHLODMRXWHTXHFHQHVRQWVRXYHQWSDVOHVLQGLJQpVTXLV¶pSDUJQHQWO¶H[DPHQDSSURIRQGLGHV DUJXPHQWVPDLVOHVUHSUpVHQWDQWVGHO¶RUGUHHWGHODMXVWLFH S

(109) 6L SOXVLHXUV W\SHV GH UDLVRQQHPHQW SHXYHQW DERXWLU j GHV FRQFOXVLRQV YDODEOHV HQFRUH IDXWLO TXH FHV UDLVRQQHPHQWVVRLHQWULJRXUHX[HWTXHOHXUVFRQFOXVLRQVULYDOHVVRLHQWFRQIURQWpHVGDQVXQGpEDWSXEOLFGH TXDOLWpSRXUDUULYHUjIDLUHODOXPLqUHVXUOHVLQMXVWLFHVHWOHVGLPLQXHU6HQSUpFLVH©/HU{OHGXGpEDWSXEOLF DUJXPHQWpHWVDQVUHVWULFWLRQHVWWRXWjIDLWFHQWUDOGDQVODSROLWLTXHGpPRFUDWLTXHHQJpQpUDOHWODUHFKHUFKH GHODMXVWLFHVRFLDOHHQSDUWLFXOLHU,OHVWFODLUTXHOHUDLVRQQHPHQWSXEOLFHVWHVVHQWLHOjO¶REMHFWLYLWpHQPDWLqUH GHFUR\DQFHVpWKLTXHVHWSROLWLTXHVª S

(110) ¬SDUWLUGHQRWUHOHFWXUHGHVGHX[SUHPLqUHVSDUWLHVGHO¶RXYUDJHO¶idée de justice Sj

(111) QRXVDYRQV GpJDJp OHV pOpPHQWV LPSRUWDQWVj FRQVLGpUHU SRXU MXJHU GH OD TXDOLWpGX GpEDW SXEOLF VXU XQH TXHVWLRQ GH MXVWLFHVRFLDOHGDQVODSHUVSHFWLYHVHQQLHQQH&HVpOpPHQWVQRXVVHUYLURQWjpYDOXHUODTXDOLWpGXGpEDWVXUOD UHVWUXFWXUDWLRQGH3:%HWVXUO¶HQMHXSDUWLFXOLHUGHODSURWHFWLRQGHVUpJLPHVGHUHWUDLWH&KH]6HQODTXDOLWp GXGpEDWSXEOLFVHGLYLVHHQGHX[GLPHQVLRQVD

(112) O¶LPSDUWLDOLWpXQLYHUVHOOHDXVVLGpVLJQpHSDUOHFRQFHSWGH GpPRFUDWLHHWE

(113) OHUDLVRQQHPHQW&KDFXQHGHFHVGHX[GLPHQVLRQVSHXWrWUHpYDOXpHjO¶DLGHG¶XQFHUWDLQ QRPEUHG¶LQGLFDWHXUVTXHQRXVDYRQVSXLGHQWLILHUSDUQRWUHOHFWXUHHWGRQWODSUpVHQFHRXO¶DEVHQFHQRXV SHUPHWG¶pYDOXHUODTXDOLWpGXGpEDWSXEOLFFHTXH6HQDSSHOOHDXVVLOHGHJUpG¶REMHFWLYLWppWKLTXH /D SUHPLqUH GLPHQVLRQ OD GpPRFUDWLH RX O¶LPSDUWLDOLWp XQLYHUVHOOH VH GpFOLQH HQ VL[ LQGLFDWHXUV FLDSUqV SUpVHQWpV6LODGpPRFUDWLHIRXUQLWFHWHVSDFHGHUDLVRQQHPHQWSXEOLFHWGHGLVFXVVLRQHOOH©VHPHVXUHjVD. .

(114) . FDSDFLWp G¶HQULFKLU OH GpEDW DUJXPHQWp HQ IDFLOLWDQW O¶DFFqV jO¶LQIRUPDWLRQ HW j OD GLVFXVVLRQ LQWHUDFWLYH /D GpPRFUDWLH QH VH MXJH SDV DX[ VHXOHV LQVWLWXWLRQV TXL H[LVWHQW IRUPHOOHPHQW PDLV DXVVL j O¶DPSOHXU GHV SRVVLELOLWpV UpHOOHV TX¶RQW GHVH IDLUH HQWHQGUH GHVYRL[ GLIIpUHQWHV LVVXHV GH GLYHUVHV FRPSRVDQWHV GH OD SRSXODWLRQª S

(115) L’inclusion doit être universelle DX VHQV R HOOH QH GRLW SDV UHVWUHLQGUH O¶DFFqVj XQH FDWpJRULHG¶LQGLYLGXVHQpFDUWDQWFHX[TXHFHUWDLQVSUpIpUHUDLHQWQHSDVHQWHQGUHFHTXHO¶DXWHXUDSSHOOHOH IDYRULWLVPHFDWpJRULHO/¶LQFOXVLRQXQLYHUVHOOHVHUDGRQFQRWUHSUHPLHULQGLFDWHXUGHODTXDOLWpGHODGpPRFUDWLH /DSUDWLTXHGpPRFUDWLTXHpWDQWpWURLWHPHQWOLpHjl’équilibre des pouvoirsVRLWjODQpFHVVLWpG¶XQFRQWUHSRLGV GDQV OH GpEDW S

(116) FH VHUD QRWUH VHFRQG LQGLFDWHXU GH VD TXDOLWp /D GpPRFUDWLH DGPHW XQH GLYHUVLWp G¶LQWHUSUpWDWLRQVHWG¶LQWUDQWVDILQREWHQLUGHVMXJHPHQWVG¶HQVHPEOHV¶DSSX\DQWVXUXQHJUDQGHGLYHUVLWpGH SRLQWV GH YXH HW GH SULRULWpV /H GpEDW GRLW rWUH pFODLUp DXVVL ELHQ SDU OHV SRLQWV GH YXH GHV GLIIpUHQWHV SHUVRQQHVLPSOLTXpHVSDUODVLWXDWLRQTXHSDUFHX[GHVVSpFLDOLVWHVWDQWORFDX[TX¶LVVXVG¶DXWUHVFXOWXUHVHW VRFLpWpVL’impartialité visée doit être ouverte sur le mondeDILQGHGpSDVVHUOHSRLQWGHYXHORFDO LPSDUWLDOLWp IHUPp ± ORFDOH HW RXYHUWH

(117) FH VHUD QRWUH WURLVLqPH LQGLFDWHXU DXTXHO GRLYHQW V¶DMRXWHU GHV spectateurs désintéressés, impartiaux et justes, non membres du groupe focalFHTXLVHUDQRWUHTXDWULqPHLQGLFDWHXU/D liberté de presse HW HQ O¶RFFXUUHQFH O¶DEVHQFH GH FHQVXUH VHUD QRWUH FLQTXLqPH LQGLFDWHXU /D liberté d’expressionHVWpJDOHPHQWSUpVHQWpHSDU6HQFRPPHXQHFRQGLWLRQHVVHQWLHOOHjODTXDOLWpGHODGpPRFUDWLH FHVHUDQRWUHVL[LqPHLQGLFDWHXU '¶DXWUHV H[LJHQFHV GH MXVWLFH SRUWHQW VXU OD TXDOLWp GX UDLVRQQHPHQW VHFRQGH GLPHQVLRQ GH OD TXDOLWp GX GpEDWSXEOLFFKH]6HQ6DQVQLHUOHVLPSDFWVGHODGpUDLVRQOHVMXJHPHQWVpWKLTXHVH[LJHQWO¶XVDJHGHOD UDLVRQHWGHO¶REMHFWLYLWpFHVRQWGHVLPSpUDWLIVIRQGDPHQWDX[G¶LPSDUWLDOLWpLQGLVVRFLDEOHVGHO¶LGpHGHMXVWLFH HW G¶LQMXVWLFH S

(118) ¬ SDUWLU GH QRWUH OHFWXUH QRXV DYRQV LGHQWLILp LQGLFDWHXUV GH OD TXDOLWp GX UDLVRQQHPHQW 3UHPLqUHPHQW LO LPSRUWH G¶DFFXHLOOLU

(119) XQH pluralité d’évaluations et de pouvoir reconnaître la base informationnelle retenue ou les types de raisonnements utilisés3OXVLHXUVFRQFHSWLRQVGHODMXVWLFHSHXYHQW rWUHFRQIURQWpHVGDQVOHGpEDW H[FRQWUDFWXDOLVWHGpRQWRORJLTXHFRPSDUDWLVWHXWLOLWDULVWHFRPSDUDWLVWHEDVp VXUOHVFDSDELOLWpV

(120) . (QFHODQRPEUHGHSHQVHXUVRQWSULYLOpJLpGHVDSSURFKHVGLWHV©FRQWUDFWXDOLVWHVª&HVDSSURFKHVVRQWFHQWUpHV VXUOHVGLVSRVLWLIVGHODMXVWLFHjVDYRLUOHVFRQWUDWVOHVUqJOHVOHVLQVWLWXWLRQVOHVGURLWVHWF(QFHVPDWLqUHV6HQ UHFRQQDvW O¶LQIOXHQFH WRXMRXUV SUpJQDQWH GHV LGpHV LVVXHV GHV SKLORVRSKHV GHV /XPLqUHV WHOV +REEHV /RFNH 5RXVVHDXHW.DQWVXUODSKLORVRSKLHSROLWLTXHFRQWHPSRUDLQH&HWWHSHUVSHFWLYHHVWQRWDPPHQWSRXUVXLYLHDXF°XU GHVWUDYDX[FpOqEUHVGXSKLORVRSKHDPpULFDLQ-RKQ5DZOV

(121) -RKQ5DZOVDFRQVDFUpVDYLHjUpIOpFKLUj FH TXH VRQW GHV LQVWLWXWLRQV MXVWHV 6HQ GpYHORSSH VRQ LGpH GH OD MXVWLFH j OD IRLV HQ UHSUHQDQW HW HQ FULWLTXDQW ORQJXHPHQW VRQ °XYUH 6HQ UHFRQQDvW TXH 5DZOV LQWqJUH GHV pOpPHQWV ©FRPSDUDWLVWHVª GDQV VD WKpRULH QRWDPPHQW SDU OD IRUPXODWLRQ GH VRQ SULQFLSH GH GLIIpUHQFH DFFRPSDJQDQW VRQ VHFRQG SULQFLSH GH MXVWLFH HW HQ IRQFWLRQGXTXHOGHVRSWLRQVSHXYHQWrWUHFODVVpHVVHORQOHVDYDQWDJHVTX¶HOOHVDSSRUWHQWDX[SOXVGpIDYRULVpV 6HQ. .

(122) ,O IDXW pJDOHPHQW VDYRLU UHSpUHU

(123) les erreurs de logique et les faiblesses argumentaires /D TXDOLWp GX UDLVRQQHPHQWV¶DFFURvWDXVVLHQ

(124) augmentant la complétude de l’information et des données empiriques 6HQUHFRQQDvWTXHOHVYDOHXUVKXPDLQHVHWOHUDLVRQQHPHQWVRFLDOVRQWGLIILFLOHVjVDLVLUHQWHUPHVG¶D[LRPHV G¶RO¶LPSRUWDQFHG¶rWUHOHSOXVH[SOLFLWHSRVVLEOH(QFHODODSUpFLVLRQGHVGpILQLWLRQVLPSRUWHWRXWDXWDQWTXH ODSULVHHQFRPSWHGHVFRPSOH[LWpVGLIILFLOHVjVFKpPDWLVHUROHUHFRXUVjXQODQJDJHSOXVJpQpUDOV¶DYqUH IRUWXWLOH1HV¶HQWHQLUTX¶DX[LQGLFDWHXUVpFRQRPLTXHVSRXUUDLWOLPLWHUODTXDOLWpGXUDLVRQQHPHQW/HGpEDW GRLWSHUPHWWUHGHGpSDVVHU

(125) les divers préjugés positionnelsHW

(126) les intérêts privés

(127) /’objectivité dans la communication HW

(128) l’objectivité dans l’évaluation VRQW pJDOHPHQWSULPRUGLDX[ 6HQDMRXWH DXVVL G¶rWUH VHQVLEOHj

(129) l’influence des conventionsTXLGRQQHQWVHQVjQRVLQWHUURJDWLRQVVRFLDOHVHWpWKLTXHV 6HQS

(130) 3RXUIDLUHpPHUJHUODQRXYHDXWpVXUOHSODQGHODMXVWLFHOHGpILHVWGRXEOHDIILUPHWLOLOIDXWXWLOLVHUXQ ODQJDJHHIILFDFHTXLV¶DSSXLHVXUFHTXLHVWFRQQX UqJOHVFRQIRUPLVWHV

(131) WRXWHQV¶HIIRUoDQWGHOHPHWWUHDX VHUYLFH

(132) d’idées nouvelles S

(133) /DUpIOH[LRQSHXWHQWUHDXWUHVSRUWHUVXU

(134) la bonne manière de voir et de traiter autrui, les autres cultures ou revendications(OOHSHXWpJDOHPHQWYLVHUj

(135) apprendre de nos erreurs

(136) jpYDOXHUGHVmotifs de respect et de toléranceRXHQFRUHVHUYLU

(137) ©jrepérer des méfaits qui ne sont pas inspirés par la volonté de nuire, mais qui sont objectivement nocifsª SQRXVVRXOLJQRQV

(138) 1RXVDYRQVUDVVHPEOpOHVGLPHQVLRQVHWOHVLQGLFDWHXUVXWLOHVSRXUDQDO\VHUODTXDOLWpGXGpEDWSXEOLFVXUXQH TXHVWLRQGHMXVWLFHVRFLDOHGDQVODSHUVSHFWLYHVHQQLHQQHGDQVOHWDEOHDXFLGHVVRXV . S

(139) 6HQFRQVLGqUHWRXWHIRLVTXHVDWKpRULHFRPSRUWHSOXVLHXUVODFXQHVTX¶LOQRXVHVWLPSRVVLEOHGHSUpVHQWHULFL VDQVQRXVpFDUWHUGHQRWUHTXHVWLRQGHUHFKHUFKH1RXVUHYLHQGURQVEULqYHPHQWVXUOHVGLYHUVHVFRQFHSWLRQVGHOD MXVWLFHGDQVOHVVHFWLRQVVXLYDQWHVGXSUpVHQWFKDSLWUH. .

(140) . Démocratie Impartialité universelle. Tableau 1 : Cadre d’analyse de la qualité du débat public ,QFOXVLRQXQLYHUVHOOHGHWRXWHVOHVSHUVRQQHVLPSOLTXpHV SDVGHIDYRULWLVPHFDWpJRULHO

(141) eTXLOLEUHGHVSRXYRLUV eFODLUDJHGHVVSpFLDOLVWHVORFDX[HWPRQGLDX[OLHXFXOWXUH LPSDUWLDOLWpIHUPpHHWRXYHUWH

(142) 3DUWLFLSDWLRQGHVSHFWDWHXUVLPSDUWLDX[QRQPHPEUHVGXJURXSH IRFDO /LEHUWpUpHOOHG¶H[SUHVVLRQ /LEHUWpGHSUHVVH DEVHQFHGHFHQVXUH

(143) 3OXUDOLVPHGHVpYDOXDWLRQV %DVHLQIRUPDWLRQQHOOHUHWHQXHRXW\SHVGHUDLVRQQHPHQWVXWLOLVpV H[FRQWUDFWXDOLVWHGpRQWRORJLTXHFRPSDUDWLVWHXWLOLWDULVWH FRPSDUDWLVWHEDVpVXUOHVFDSDELOLWpV

(144) . Raisonnement. Objectivité éthique. (UUHXUGHORJLTXHIDLEOHVVHDUJXPHQWDLUH &RPSOpWXGHGHO¶LQIRUPDWLRQHWGHVGRQQpHVHPSLULTXHV LQFOXVLRQG¶XQHSOXUDOLWpGHYDOHXUVFRQVLGpUDWLRQV ULYDOHVFRQWLQJHQFHVGpVDYDQWDJHVSULVHHQFRPSWHGHVFRPSOH[LWpV HWQRQVHXOHPHQWGHVLQGLFDWHXUVpFRQRPLTXHVFRXUDQWVHWF

(145) 3UpMXJpVSRVLWLRQQHOV UHODWLYLWpGHO¶DJHQWSDUUDSSRUWjXQOLHQRXXQpYpQHPHQW

(146) ,QWpUrWVSULYpVHQMHXVHORQOHVDFWHXUV PDWpULHOSULRULWpSHUVRQQHOOH

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(148) L’idée de justice,Sj

(149) . eWKLTXHHWFKRL[FROOHFWLIV 6HQVXJJqUHGHQHSDVV¶HQWHQLUXQLTXHPHQWjFHTX¶RQVHUDLWVXVFHSWLEOHG¶LGHQWLILHUFRPPHpWDQWGHERQQHV UqJOHVSRXULGHQWLILHUOHVFKRL[FROOHFWLIVMXVWHV,OGRXWHPrPHTX¶RQSXLVVHGpILQLUGHWHOVGLVSRVLWLIVVRFLDX[ SDUIDLWHPHQWMXVWHVFDSDEOHVGHIDLUHpPHUJHUXQFRQVHQVXVLPSDUWLDO,OSUpFLVH©,OH[LVWHGDQVO¶DQDO\VH. .

(150) pFRQRPLTXH HW VRFLDOH XQHORQJXH WUDGLWLRQ TXL LGHQWLILH UpDOLVDWLRQ GHOD MXVWLFH HWVWUXFWXUH LQVWLWXWLRQQHOOH TX¶RQMXJHERQQH>«@0DLVOHVGRQQpHVGHO¶H[SpULHQFHQRXVLQFLWHQWjSHQVHUTX¶DXFXQHGHFHVJUDQGLRVHV UHFHWWHVLQVWLWXWLRQQHOOHVQ¶DERXWLWUpJXOLqUHPHQWDXUpVXOWDWHVSpUpSDUOHVYLVLRQQDLUHVTXLOHVSUpFRQLVHQWHW TXH OHXU FDSDFLWp UpHOOH GH SURGXLUH GH ERQQHV UpDOLVDWLRQV VRFLDOHV HVW ORXUGHPHQW WULEXWDLUH GH GLYHUVHV FLUFRQVWDQFHVVRFLDOHVpFRQRPLTXHVSROLWLTXHVHWFXOWXUHOOHVª S

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(153) ,O SUpFLVH TX¶DXGHOj GHV LQVXIILVDQFHV LQVWLWXWLRQQHOOHV OHV LQMXVWLFHV VRQW SDUIRLV GH O¶RUGUH GH OD WUDQVJUHVVLRQ'HSOXV©O@DMXVWLFHHVWOLpH>«@jODIDoRQGRQWFKDFXQYLWVDYLHSDVVHXOHPHQWjODQDWXUH GHVLQVWLWXWLRQVTXLO¶HQFDGUHª S