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Heiliges im Profanen : sinaitisches Denken in der deutschsprachigen jüdischen Literatur

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Academic year: 2021

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Heiliges im Profanen:

Sinaitisches Denken in der deutschsprachigen jtîdischen Literatur

par

Chaïm Michaèl Vogt-Moykopf

Département de littératures et de langues modernes

Faculté des arts et des sciences

Thèse présentée à la Faculté des études supérieures

en

vue

de l’optention du grade de:

Philosophie Doctor (Ph.D.)

en littérature avec l’orientation: littérature allemande

août 2004

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(3)

Direction des bibliothèques

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Université de Montréal Faculté des études supérieures

Cette thèse intitulée:

Heiliges im Profanen: Sinaitisches Denken in der deutschsprachigenjudischen Literatur

présentée par:

Michaêl Chaïm Vogt-Moykopf

-rapporteur de recherche

codirecteur

membre du jury examinateur externe a été évaluée par un jury composé des personnes suivantes:

Représentant du doyen de la FES:

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Sommaire

Diese Arbeit setzt sich eine fundierte Deutung des Begriffs ,,JLidische Literatur” zum Ziel. Was ist jfldisch an einem Text? Die Sprache? Der Stoli? Oder nur die Herkunft des Schreibers? Da die ldassische Literaturwissenschaft

— um nur die wichtigsten Sparten zu nennen — Texte nach Sprachen und

Nationalstaaten, nach Autoren und Sachgebieten aufgliedert, sieht sic sich vor unflberwindliche Hûrden gestelit, wenn es um die Zuordnung eines Textes geht, der nicht in die traditioneilen Schubladen passt. Gibt es doch weder eine jûdische Nation, noch eine jtidische Sprache, ist das Schreiben tiber jtdischen Stoff nicht nur Juden vorbehaiten (ganz zu schweigen davon, was ein soicher Stoff eigentiich wire) und herrscht selbst unter Juden keine Einigkeit darLiber, wer tiberhaupt Jude ist. Der Begriff hat sich allen Deflnitionsversuchen erfolgreich gesperrt und feiert dennoch Buch fur Buch, da er unabliissig aufs Neuc beschworen wird, frôhiiche Urstind. 1m nachfolgenden Anlaut universitare Hûrden zu nehmen, sou diese hartnickigc Weigernng. sich forn-ielhafl bestimmen zu lassen, ais ihre erste Eigenschaft begriif3t werden. Gleichwohl ist sie auch darLiber hinaus nicht eigenschaftslos. Ihre Qualitiiten bezieht sie, so sou gezeigt werden, im wesentiichen aus der Thora. In ihrem Bannkreis ist sie entstanden, in ibrem Bannkreis ist sic geblieben.

Die $purensuche nach den Eigenschaften jtidischer Literatur [iihrt demnach in den Sinai, aus der vertrauten Noesis in

cm

buchstib1icIi desertiertes Denken, das wir semer Wtistenlage wegen sinaitisches Denken nennen. Dieses beanspmcht dieselbe universale GLlltigkeit und denselben erkenntnistheoretischen Rang wie das westliche, an griechischer WeÏtanschauung geschuite Denken. Daraus foigern wir, dass die Anwendung

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iv einer aus der Thora abgeleiteten Hermeneutik keine theologische Frage ist, sich jtidische Auslegungskunst nicht ins Religii5se abdringen 1.sst, sondem

adquate Werkzeuge stelit, jeden beliebigen Text zu durchleuchten. Die

vorliegende Arbeit greifi auf soiche Instrurnentarien zurLick, um siku1are Texte nach Elementen sinaitischen Denkens abzusuchen. Diese Methode erlaubt uns, jûdische Identitat ais eine an Denkkategorien gemessene Textidentitit vorzustellen. Die frage nach der Zugehôrigkeit eines Textes zur jtidischen Literatur beantwortet sich foÏgiich durch textimmanente, am sinaitischen Denken geschuite Interpretationen.

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La présente thèse est intitulée:

Le Sacré dans le profane: la pensée du Sinaï au sein de la littérature juive germanophone.

Comment identifier un texte comme étant «juif » s’il n’y a pas de langue juive? Comment expliquer la «littérature juive» s’il n’existe de nation juive et si un auteur peut se déclarer Juif tout en niant toute relation avec le judaïsme?

Ce doctorat vise à mettre en lumière une structure intellectuelle juive, telle qu’émanée des textes juifs de l’ère biblique, présente dans les textes modernes. L’hypothèse avancée soutient que cette structure est à la base de l’identité juive contemporaine et forme l’essence de ce qu’est une littérature juive.

«Juif» n’est pas une épithète, affirme le philosophe Shmuel Tngano

en démontrant dans ses écrits que le judaïsme constitue un ordre épistémologique de même niveau, de même nature, de même vérité, que celui de l’Occident. Tngano affirme que le judaïsme n’est pas réductible à la religion et n’est pas plus particulariste ou identitanste que son pendant greco-occidental. Il ne dépend non plus d’une origine ethnique, mais se réfère à un ordre de la pensée humaine, un ordre noétique qui est jusqu’à aujourd’hui nourri par ses écrits.

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vi Ce doctorat vise à mettre en pratique l’épistémologie « triganienne» en décrivant le rôle de l’adjectif « juif» en ce qui a trait à la littérature germanophone. Nous tentons de décrire des structures mentales propres à ce que nous appelons «la pensée du Sinaï». Celle pensée s’est développée à travers une longue tradition herméneutique, grâce aux trois textes juifs fondamentaux : la Torah, le Talmud, la Kabbale. Nous affirmons que la littérature des Juifs qui écrivent en allemand, qu’ils soient laïques ou pratiquants, est empreinte de cet ordre noétique. Cet ordre nous aide à comprendre que l’identité juive est d’abord une identité textuelle et que le texte juif est une « sur-construction» herméneutique du moi, voire une ontologie « biblio-gnostique.»

Nous analysons des éléments constitutifs à la pensée sinaïtique par une approche étymologique des mots hébraïques fondamentaux à cette pensée et par une méthode d’interprétation talmudique qui fait appel à quatre niveaux de lecture (te Fardes). Cette approche nous aide à comprendre les origines de quelques concepts fondamentaux à la pensée juive tels que «la question)> (le questionnement comme responsabilité pour l’Autre), « le texte» (l’écriture comme «patrie portative

»)

et «la prière» (le travail d’une raison autocritique). Ces éléments contribuent à la structure d’un ordre noétique juif qui s’illustre dans des écrits modernes de façon évidente afin de souligner la proximité entre des textes anciens et des textes nouveaux.

L’originalité du projet réside dans l’opposition d’un cadre épistémologique «juif», malgré une absence potentielle de religiosité, à

une

épistémologie occidentale pour décrire le phénomène de l’identité juive au sein de la littérature germanophone. Nous utilisons d’anciennes méthodes

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d’analyse, élaborées par les docteurs du Talmud, pour analyser des textes modernes.

Cette recherche se veut une réaction aux intellectuels qui posent l’existence d’une « littérature juive » sans jamais la définir. D’une part, le phénomène juif est réduit à son caractère religieux, d’autre part, on explique le soi-disant caractère juif d’un ouvrage d’inspiration laïque par l’origine juive de son auteur. Ce paradoxe ne contribue en rien à la compréhension du caractère juif d’une littérature. Si on se limite au point de vue religieux, l’auteur juif n’existerait pas en dehors de ce contexte, mais s’inscrirait au sein du cadre national ou de la langue dont il se sert. De nombreux auteurs tels Gershom Scholem, Arnold Mandel, Cynthia Ozick, se considèrent comme auteurs juifs, tandis que d’autres sont décrits comme tels malgré l’absence de référence au religieux. La nécessité du projet s’explique également par la prédominance des ouvrages qui, comme ceux de Jean-Paul Sartre, d’Albert Memmi, de Michael A. Meyer et de Gershon Shaked, affirment qu’il n’y a pas de logique interne à la formation de l’identité juive, mais que celle-ci se développe uniquement à partir d’une altérité préjudiciable, tel l’antisémitisme, d’un contexte idéologique et national, tel le sionisme, ou de son cadre ethno-culturel, telle la judaïté. Nous esquissons l’expression d’une littérature juive, fondée sur la pensée du Sinaï. Cette étude se limite à la littérature juive germanophone parce que le débat identitaire s’incarne dans celle-ci avec une acuité particulière. Ce débat prend ses racines dans le paradoxe que la littérature des auteurs germanophones de filiation juive a toujours été considérée comme <(juive» par les Allemands et par les Juifs malgré le fait que la grande majorité de ces écrivains et poètes s’étaient assimilés à la culture allemande.

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vin

Notre recherche fait suite au mémoire de maîtrise dans lequel nous

avons analysé le développement contemporain des questions identitaires chez des auteurs juifs germanophones. Tandis que le mémoire présentait alors une « définition» négative de ce qu’est la littérature juive, (celle-ci ne

peut être limitée, par exemple, à la religion ou à la Shoah), notre thèse actuelle esquisse quelques-unes de ses structures fondamentales. Le défi consistait à mettre en évidence, par le biais d’un nombre limité d’éléments, les caractéristiques et le fonctionnement de l’écrit juif pour justifier l’utilisation du terme « littérature juive ».

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The Sacred in the Profane: Sinai thinking in German Jewish Literature

A doctoral thesis submitted by Chaïm Michaêl Vogt-Moykopf, Université de Montréal.

How can readers identify a text as being “Jewish” if there is no Jewish language? How can they explain the term “Jewish literature” if there is no Jewish nation and if an author can declare himself Jewish while denying any relationship to Judaism? This study seeks to clarify a Jewish intellectual structure, as dernonstrated by Jewish texts from the biblical era presenting thernsclves in modem texts. This research assumes this structure is the base of contemporary Jewish identity and offers a coherent answer to the question. “What is Jewish literature?”

The term “Jewish” is flot an epithet. affirms the philosopher Shmuel Trigano by showing in its writings that Judaism constitutes an epistemological order to the same degree, the same nature and the same tnith. that Western thinking daims for itself. Trigano affirms that Judaisrn is neither reducible to religion, nor more particularistic, and is also flot more bound to a specific identity than its Greco-Westem sibling. Nor does it depend on ethnic origin. but refers to an order ofthe human thought, a noetic order that nourishes and is nourished up to the present day by its writings.

This project puts Trigano’s epistemology into practice by descrihing the role of the adjective “Jewish” in regard to German-language literature. This

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X

study describes mental structures of “Sinai thinldng” in literaiy texts. This

thought has been developed through a long tradition of hermeneutics, thanks to three fundamental Jewish scriptures: the Torah, the Talmud and the Kabala The study contends that the literature of Jews written in German, their observance of Jewish taw flot withstanding, reflects this noetic order. This order will help the reader to understand that Jewish identity is above ail a textual identity and that the Jewish text is a hermeneutical mega-structure of the self a so to say “bibliognostic” ontology.

The study analyzes some components of “Sinai-thinldng” by means of an etymological study of basic Hebrew words and as well as by a method of Talmudic interpretation that cails upon four levels of reading (Fardes). This approach helps the reader to understand the origins of some componentterms to Jewish thought such as “the question” (the questioning as a way of responsibility for the Other), “the text” (the writing as a “portable homeland”) and “the prayer” (the practice of radical self-criticism). These elements conmbute to a Jewish noetic order which can be easily observed in modem literature in order to underline the proximity between so-called religious texts and secular writings.

The origmality of this research project lies in the opposition of an epistemological framework called “Jewish,” in spite 0fa potential absence of

religiosity, with the Western epistemology to descnbe the phenomenon of Jewish identity within Gemian-speaking literature. This study employs ancient methods, elabomted by the doctors ofthe Talmud, to analyze modem texts.

This dissertation secs itself as a reaction to the intellectuals who pose the existence ofa “Jewish literature” without ever defining it. On the onehand,

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the Jewish phenomenon is reduced to its religious character on the other hand, the so-called Jewish chamcter of secular writings is explained by the origin of its authors. This paradox contributes of nothing to comprehend the Jewish character of a text. if one limits oneseif to the religious point of view, Jewish literature simply could flot exist outside of a religious context, andthe Jew as an author would only be part ofthe national ftamework or the spoken language to which he belongs. Many authors such Gershom Scholem, Arnold Mandel, Cynthia Ozick consider ffiemselves “Jewish authors” without being observant

Jews, while others are consideredas observant, although they strongly deny il. The necessity for this research is also explained by the prevalence ofthe works which, like those of Jean-Paul Sartre, Mbert Memmi, Michael A. Meyer and Gershon Shaked, who affirm that there is no intrinsic logic to the Jewish identity but that it was developed ftom prejudicial Othemess such as anti

Semitism or from an ideological and national context such as Zionism, or from its ethno-cultural ftamework such as judaity. Tbis studyoutiines the expression of Jewish literature based on Sinai thinking andis limited to German-speaking Iewish literature because the debate on Jewish identity expresses itself in German culture and German literature with a particular acuity. This debate takes its roots in the paradox that the literature ofthe German-speaking authors ofJewish lineage was aiways regarded as “Jewish” by both Germans and Jews in spite ofthe fact that the large majority ofthese writers had beenassimitated

to the German culture.

This dissertation follows upon the author’s master’s thesis in which he analyzed the contemporary approach of German-speaking Jewish authors to questions of their identity. While he presented then a “negative definitio&’ (showing what Jewish literature is flot, i.e., showing that it can’t be limited to religious and Shoah-writing), the current research outiines some of Jewish

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xii

literature’s fundamental structures. The challenge consisted in higblighting, by the means of a limited number of elements, the characteristics and the

operabonal process of Jewish writing in order to justify the use of the term “Jewish literature.”

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Yankel Horowitz

Washabe ichmit Juden gemeinsam? Ich habe kaum etwas mit mir

gemeinsamundsoite mich ganz sf11!, zufrieden damitdafiicli atmen kann in einen WinkeI stellen.

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Inhaltsverzeichnis

Danksagung 1$

ZumZitier- und Nachweisverfahren 20

I. Einleitung 21

II. Erkenntnistheoretischer Vorsatz 26

fil Methodisches Vorgeheft 34

IV. Stand der forschung 42

V. Erôfihungen 50

1. Der buchstibliche Sundenfail 50

2. Die Wiedergutmachung am Wort 57

3. Die verwustete Sprache 63

W. Buchstabenglut: Zur Textwarme und Texthaftung emes Denkens 66 Erstes literarisches Quartett: Karl Corino, Darnel Ganzfried, Stefan

Hermlin, Binjamin Wilkomirski.

1. Phanomenologie jtidischer Textbesessenheit 66

2. Anz(Ïglïche Hermeneutik 74

3. Angewandte hïdische Lesarten 86

VII. Sprechende Zufàlle 106

-ZumPhanomen des Zufalis in Aima Maria Jokis Erzàhlung

Begegnung am Toten Meer—

Vifi. Sabales Augenmafi: Zurjûdischen Perspektive des Schreibens 129 Zweites literarisches Quartett: Schmuel JosefAgnon, Thomas

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1. Vom sûBen Schreiberleben. 129

2. Sebreiben im Namen der Thora 134

3. Funkfionsvorschlige ffirjûdisches Schreiben 139

4. Horizontale Ansichten 146

5. flie&nde Perspektiven 152

6. Un(be)haltbare Sicht 157

7. Geheiligtes (An-)Schauen 163

8. Einblick und Maulwurfperspektive 174

9. Mondlicht und Erdensehwere 179

10. Die Welt unterm Dichterblick 185

11. BlickaufsJudentum 187

DC. Richtplatz Papier: Der Autor ais Beter 212 Drittes literarisches Quarteti: Seren Kierkegaard, Menachem Mendel

von Kotzk, Rainer Maria Riilce, Franz Kafka

1. Spurensuche 21$

2. Am Anfang stand Amalek 221

3. Buchstabenjustiz 228

4. Unvemchtetes Schweigen 241

5. Red- und betseliges Schweigen 253

6. Urteilsschweres Beten 266

-Richterspriiche vom Vorbeter aus Kotzk

7. Die Prager Hinnchtungsakte 280

8. $alomonisches Beten 287

9. Urteilsioses Beten 29$

X Fragen ohne Ende 306

Ï. Phanomenologie eines Dauerbrenners 306

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16

3. Wagners stumpfes Fge 314

4. Das Fmgen im abendiândisehen Denken 323

5. Das Fragen imjiidischen Denken 328

XI. Letzte Erôffnungen 344

- Das A und O des jiklischen Schreibens

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18

Danksagung

Diese Arbeit wurde untersttitzt durch Promotionsstipendien des Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), des fond pour la formation de chercheurs et l’aide à la recherche (F.C.A.R.) und des Gilbert Greenberg Education Fund. denen ich hiermit meinen Dank aussprechen môchte.

Ein herziiches DankescNin môchte ich Professor flans-Herbert RikeI von der deutschen Abtellung der Université de Montréal aussprechen, der diese Studie ais Dissertation angenommen bat. Er war mir whrend meines ganzen Studiums ein anregender und hiifreicher Ratgeber und zeigte viel Verstindnis flir Orthodoxes und Unorthodoxes gleicbermal3en.

Ebenso geht mcm Dank an die weiteren Mitglieder der deutschen Sektion. die mich in vielfacher Hinsicht unterstfltzt haben.

Ein weiterer GruB geht nach Israel an Professor Marc-Alain Ouaknin von der Abteilung ffir vergleichende Literaturwissenschafien an der Bar-han Universitat, der mir ais zweiter Betreuer dieser Dissertation zur Seite stand sowie an meinen Freund Chaim Noil an der Universitat Be’er Sheva. der

cm

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starkes Interesse an dieser Arbeit zeïgte und mich mit hiifreichem Quellenmaterial eindeckte.

Besonderer Dank gebflhrt Professor Clarence W. Schultz und Dr. Jozef Straus ohne deren grol3ztigige finanzielle Untersffltzung ich das Ietzte Jahr meiner Arbeit nicht hitte bestreiten kônnen.

fUr meine Frau und mcinen Sohn Hillel dflrfie das Papiergeraschel im Puppenbtiro zwar auch in Zukunfi kaum weniger werden und auch die Ausflflchte auf die beharriichen Mahnungen nicht, das Him einrnal am Tag auszuÏflften. Doch gibt es immerhin Aussicht auf einen fliegenden Wechsel des Themas. Nach flinf Jahren durnpfen Brûtens Uber eine, wie es ihnen richtigerweise schien, sturnpfe Frage (,,Wem ntitzt es? Wern niitztes?”, fragten sie mich auch in der Schul. Ich muss gestehen, ich koimte ilmen keine Antwort darauf geben.), nach ail dieser langen Zeit wollte denn wenigstens iriein Sohn den Nutzen aus einem Doktor ziehen: ,,Abba”, insistierte er stoiz, ,,kornm mach das Bobo vom Doggi weg!” Ich habe ilmen eine Reise nach Venedig versprochen. Um einer erbifferten Kontroverse nachzugehen. 1m Ghetto des 1$. Jahrhunderts ging es nmlich um die frage, ob ein Jude am Schabbes eine

Gondel besteigen dùrfe oder nicht. Die Gondein sind mir ehrtich gesagt schnuppe, aber die Frage, oh die niemals gedruckte Streitschrifl zur Jtidischen Literatur gehiSrt, interessiert mich. Leider. Erzih1t habe ich das meiner Familie allerdings nicht.

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Zum Zitier- und Nachweisverfahren

Aile Zitate aus Werken Edmund Husseris beziehen sich, sofem mcht anders angegeben, auf die vom Husserl-Archiv in Louvam unter Leitung. von H. L.

M. -K. van Breda herausgegebene Ausgabe Gesamnielte Werke, (in der Reihe

Husserliana, wie tiblich unter der Abkûrzung HUA), Haag, M. Nijhofl ab 1950.

Aile Zitate aus Werken Søren Kierkegaards beziehen sich, sofem mcht anders angegeben, auf die von E. Hirsch u. Hayo Gerdes in 26 Einzelbanden und 36 Abteilungen herausgegebene Ausgabe Gesammelte Werke im Eugen Diedenchs Verlag, Dùsseldorf ab 1953. Die Angaben der Kiammem verweisen auf die in der Forschung mafigeblichen Seiten der ersten gro&n (damschen) Werkausgabe Samiede Vaerker.

Hebraische Termim werden durch Kursivdruck gekennzeichnet und kônnen, so nicht direkt erkliirt, im Glossar nachgeschaut werden.

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Zwei aufeinander bezogene Fragen erôffnen die nachfolgende Untersuchung: Was ist jiidische Literatur und wie au&rt sich biblisches judisehes Denken in modernen Texten? Beide Fragen verweisen auf die Hypothese, dass die von Juden verfasste Literatur, unabhingig davon wie der jeweilige Autor sich ais Jude definiert, in der Tradition eines Denkens steht, das sich aus der Thora nâhrt — em Denken, das dem Offenbarungsort der

Wistenschrifi entsprechend sinaitisches Denken genannt werden sou. Mders gesagt: auch dïe jfldische Moderne reflektiert sinaitisches Denken. Mit dieser Aimahme sou demonstriert werden, dass die textuelle Identitt der kleinste gemeinsame Nenner aller Juden ist, und dass sie sich auch in der zeitgenôssischen deutschsprachigen Literatur widerspiegeit. Jiidische Literatur ware somit eine an den Elementen einer Denkkategone gemessene Literatur.

Die Behauptung, dass sich an Texten Identitzit festmachen lasst, mag auf den ersten Blick banal erscheinen, weil sich in jedem Text Identitat manifestiert. Dïes geschieht jedoch in der Regel tiber eine bestimmte Sprache,

iber die der Jude ais Jude oberflachlich besehen mcht verffigt. Ein Jude, der

regelmiBig aufDeutsch schreibt, kann dem deutschen Kulturbeis zugerechnet werden, weil er sich eines spezifischen Ausdrucksmittels bedient, das ais soiches ohne Hilfsmittel erkennbar ist. Seine Identitàt muss deshaIb nicht notwendigerweise eine deutsche sein. Seine Werke sind jedoch im Deutschen

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soiches ohne Hilfsmittei erkennbar ist. Seine Identitat muss deshalb nicht notwendigerweise eine deutsche sein. Seine Werke sind jedoch im Deutschen angesicdeit. Weitaus schwieriger ist es, einen Text ais der jtidischen Literatur gehôrig einzustufen.

Die Ausgangsfragen verweisen also wie jede Frage auf eine Verkettung bestimmter Primissen. Sic behaupten ein jtidisches Denken, das gewissermal3en die Brûcke zwischen derjtidischen Moderne und derjLidischen Antike bildet, weil es sowohi in den ldassischen ,,re1igiisen” Texten des Judentums wie auch in den sikuiaren Schrifien ,,aufgekhirter” Juden geortet werden kanu. Problerne bereitet vor aiiern das Eigenschaftswort ,jiidisch” ais Ausdruck einer spezifischen literarischen Identitt. Was heiBt jfidisch? Da es weder eine jûdische Nation, noch eine jtidische Sprache gibt, kann die literarische Zuordnung nicht nach sprachlichen und auch nicht nach nationalstaatiichen Kriterien erfolgen.

Eine Klassifizierung nach reiigiôsen Gesichtspunkten scheidet schon allein deshalb aus, weil sich die tiberwiegende Mehrheit der .Tuden nicht reiigiôs definiert. AuBerdem wire die Reduzierung des Judentums auf eine Reiigionsgemeinschafi eine unzullssige Verengung des Identititsrasters. weil die Halacha, wie das jtidische Recht heiBt, die Zugeh5rigkeit zum Judentum an zwei Bedingungen kntipft, die mit Religion nichts zu tun haben. Jude ist, wer eine jtidische Mutter hat oder zum Judentum konvertiert. Der Ûbertritt ist jedoch keine Giaubens-, sondem eine Rechtsfrage. Wer Jude werden wiii, wird ausschlieBiich danach gefragt, ob er bereit ist, sein Leben nach den Gesetzen des Judentums auszurichten. Es wird also kein Giaubensbekenntnis, sondem der Eintritt in eine ,juristische Geseiischaft” veriangt.

(25)

Vofic. Sie ist jedoch die problematischste Methode und ftir die Bestimmung literanscher Identitat am wemgsten geeignet. Denn die feststellung, der Autor sei semer Mufter wegen Jude, sagt nichts iiber sein Schreiben aus, es sei demi das Schreiben von Juden wûrde ais erblich determimert oder wie auch immer

ais abstammungsbedingt behauptet. Darauf haben sich jedoch nur Rassetheoretiker versteift, denen es darum ging, Juden ais Individuen und ais Gemeinschafl zu diffamieren. Mlein die Nabe zum Mtisemitismus nimmt daher der Verkniipfung literarischer Identitât mit bioiogischer Realitât jede Glaubwûrdigkeit.

Es liegt somit nahe, jûdische Identitât auf ibre noetische Substanz hin zu befrageii Mit anderen Worten: wodurch konstituiert sich

judisçhesDenken? Welches sind die Elemente, die ein Denken ais judisch

erscheinen lassen? Wie auBert sich dieses Denken literarisch? Die Frage, wie soiches Denken tradiert wird bzw. wie der betreffende Autor judischen Denicraum besetzt, mag von Interesse sein, ist jedoch nicht Gegenstand der Untersuchung. Es sou an dieser Stelle genûgen, auf eimge Publikationen zu verweisen, die sich mit diesem Themabefassen und ein Beleg daftir sind, dass Juden und Nichtjuden die Existenz jtidischen Denkens ais se1bstverstind1ich voraussetzen.’

‘Die meisten Werke zum Thema sind Kompendien ,jber die Lehren judischer Denker, teils ais Sparte unter der Rubrik ,,Philosophie” (judische Philosophie) laufend, teils in anderen

Wissenschaftsbereichenzu finden wie ,,Jiidische Religion”, ,,Jtjdische Kultur”, ,,Judaistik”, ,,Geistesgeschicbte” etc. Beispiele fUr unterschiedliche Ansâtze (philosophisch, kultursoziologisch, literarisch-spracblich, historisch): Brun, Sheva Grumer, Ihinking about Judaism: phiÏosophicat reflections on Jewish thought, Northvale, N.J., Jason Aronson, 1999; Jens Mattem, Gabriel Motzkin u. Shimon Sandbank (Hrsg), Jiidisches Denken in einer Welt ohne Goil, festschrftfiir Stephane Mosès, Berlin, Vorwerk S Verlag, 2001; Joe Kraus, The Rhythm ofJewish Thinking...andJoking, in Writing the Jewish Future: a global conversation: http://www.jewishculture.org/writers/conversations/essay7. html (Stand: 29.7.2004); Eveline Goodman-Thau (Hrsg), Bruch und Konllnuitât: judisches Denken in der europciischen Geistesgeschichte, Berlin, Akademie-Verlag, 1995; Kurt Meissner, Der

(26)

24

Jûdisches Denken konstituiert sich der Ûberliefeniiig nach am Sinai mit der Obergabe emes Textes, der ais Drehscheibe judischer Identitat fimgiert. Juden haben sicb seit 3500 Jahren an diesem Text onentiert2, das

heiBt ihr privates und gemeiiischaffiiches Leben auf der Grundiage der

sinaitischen Scbrift bis ins letzte Detail organisiert. Von der politischen

Smiktur ihres Zusammenlebens bis zum sexuellen Habitus, vom tàglichen

Speiseplan bis zur Kleiderordnung. Fine semer Bestimmungen verpflichtet den Juden aufAuslegung, eine andere aufs Schreiben. Der Text sou interpretiert

und angewandt werden. Diese Regel wirdbis heute befolgt. Die Thora ist auf

seit langem uiiliberblickbare Weise mehrtausendfach kommentiert und wird

bis heute aufjede neueLebensbedingung hinschrifihich .,beftagt”,unabhangig

von Zeitund Oit und unabhàngig davon, ob es sich umpolitische, soziale oder

rein pnvate fragen dreht. Gleicbzeitigwurde an dermûndiichen Ùberliefenmg

gearbeitet, wurdenMischna und Talmud zu den Herzsfflcken derrabbinischen

Tradition und die kabbalistischen Texte zur Grundiage der mystischen Architektur jtxiischer Identitat. Thom, Talmud und KabbaÏa werden daher ais die Saulen der jûdischen Identitàt gesehen. Anders gesagt: die jiklische Identitat kann aistextuelles Konzept verstanden werden.3 Der Text hat dabei die Funktion eines henneneutischen Ich-Ûberbaus, verweist sozusagen auf

eine bibliognostisclie Ontologie. Was sich inibmniederschliigt ist das Denken von Menschen, die sich seit Jahrtausenden an dem Basistext des Judentums abgearbeitet, geschult und dabei bestimmte Denkmuster und Denktechniken

grofle Beifrag zur deutscheiz Kultur : judisches Denken in Deutschland zwischen Aufrkirung undHolocaust, Mi.insterdorf Hansen & Hansen, 1999.

2

Die Thora wurde nach judischer Zeitrechnung im Jahre 2493 (1495 vor Chr.) den Hebràern am Sinai ubergebea.

Kurz und tibersichtlich fur Einsteiger: feigue Cieplinski, Jewish Identity through

(27)

entwickelt haben, die teilweise ins ,,sakulare” Denken gerellet wurden und die sich unter anderem in Klischees wie ,jiidisches Fragen”, .jtidische Wortakrobatik” und ,jiidischer Witz” widerspiegeln. Der Inhait und die virtuelle Summe dieses Denkens, das semer Ausgangsbasis wegen ,,das Denken Sinais” genannt werden sol!, steht hierzurDebafte.

Auf eine reprasentative Auswahl konstitutiver Elemente des sinaitischen Denkens wird allerdings verzichtet. Zum einen, weii kaum Einigkeit iiber den Umfang und die Art und Weise der Auswahl zu erzielen wire. Zum andem, weil nicht der Eindruck erweckt werden sou, jtidisches Denken sei systematisch zerlegbar und aufeinen Nenner zu bringen. Denken ganz ailgemein darf nicht anders ais Prozess gesehen werden, der sich aus immer neuen Erôffnungen speist und ununterbrochen in Bewegung gehaiten wird. Seine Natur sperrt sich jeder Kiassifizierung. Vorgestellt wird daher

cm

Verfahren, das einzelnen Elementen dieses Denkens nachsptirt und sie anhand von Textanalysen ,,iibersetzt”.

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H. Erkenntnistheoretischer Vorsatz

Der ffieoretische Ansatz baut auf einem Konzept des jtidisch ftanzLsischen Philosophen und Soziologen Shmuel Trigano. Der 194$ in der algenschen Provinzhauptstadt Blida geborene und in Paris-X-Nanterre lehrende Akademiker machte das erste Mal durci cm Buch auf sich aufinerksam, das in den intellektuellen jtidischen Kreisen der franzôsisch- und hebriischsprachigen WeÏt krifiige Wellen schlug, weil es dem Humanismus die Gefolgschafi aufldindigte und die conditia judaica ais eigenstindiges universelles Prinzip inthronisierte. Von den Befikwortem wurde es deshalb ais ,,prophetisches Werk”4 und ais ,,grandioses Epos des heimgekehrten Judentums”5 gefeiert, von den Kritikem ais spinnert und versponnen abgetan oder ais Riickkehr ins mittelalterliche Ghetto verteufelt.6 Der 1977 verôffentlichte und bisher nicht ins Deutsche iibersetzte récit de la disparue7 war nur der Beginn einer Reihe von Werken, in denen der Versuch untemommnen wird, einem angeschlagenen, weil in den Partikularismus Moshe Catane, enfin, Trigano vint..., in Israèl Hebdoy. 26.5.— 1.6.1978. Aile foigenden Zitate, die sich auf Triganos Werk beziehen, sind — so nicht ausdrûcklich anders

gekennzeichnet—vom Verf ans dem Franzôsischen ùbersetzt.

Bemard Chouraqui, A l’écoute de la disparue, in Les Temps Modernes, Nt. 378 y. Januar

1978.

6

Siehe Piette Pachet in semer Rezension in La Nouvelle Revue Française, Nr. 299 y. 1. Dezember 1977 und Alain fin]cielkraut tibet das ,,Ghetto-Denken” Ttiganos (Triganofibre den ,jùdischen Juden” gegen den ,.eingebildeten Juden” ins Feld [in Anspielung an F. Werk

LeJuf imaginaire]

)

in einem Interview in Le Mondey. 23.2.1990.

Shmuel Trigano, Le récit de ta disparue. Essai sur l’identité juive, Paris, Gallimard, 1977 (Collection « Les Essais »

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gedringten und der religiôsen Dumrnheit bezichtigten Judentum wieder zu seinem universellen Recht zu verhelfen.8 Der an die Tradition der groBen jtÏdischen Gelehrten des 4. Jahrhunderts und an die Schriflen der letzten Kabbalisten des 17. Jahrhunderts ankntipfende ,,Essay zurjiidischen 1dentittt”, wie der Untertitel lautet, stelit einen selbstbewussten Diskurs tiber das ausgewogene Zusammenspiel von individuellen und koilektiven, partikularen und universellen Werten im sinaitisehen Denkraum vor;

cm

philosophischer Diskurs, der obendrein ganz ohne Rtickgriffe und Zitate auf die Geistesgr513en griechisch-westlicher Provenienz auskommt. Insofern triffi der Titel ins Schwarze. Die Vermisste war zurûckgekehrt und gibt bis heute ihren Rechenschaftsbericht Uber die lange Abwesenheit.

Seit Regel daran gewihnt, geschichtliches Werden in Kategorien zu denken, ist das moderne Bewusstsein kaum ffihig, ein Voik zu verstehen, dessen schirfster und originellster Charakterzug darin besteht, sich gegen aile Werte und Gewissheiten zu wenden, die das kategorische Denken notgedrungen am Ende totalisieren. Es ist Triganos dringiichstes Aniiegen, dieses Wesensmerkmal der seit Abraham in den sinaitischen Denkraurn eingeschriebenen antikonzeptuellen Strategie des Judentums vorzustellen. Trigano hat in etwa 10 beachtlichen Werken sukzessive jtidischen Denkraum zurtickerobert und aufzuzeigen versucht, weshaib der Jude zuerst ais ,,Gottesmôrder” (im Katholizismus), dann als ,,auBerhalb der Natur stehend” (fur Hitler) und schlletilich in den modernen westlichen Dernokratien ais ,,religii5ses Fossil” verungiimpfl, banalisiert und ,,ridiktiiisiert” wurde. Den Gntnd sielit er jedes Mai in einem konzeptuelien Universalismus des in der

8

Wahrend Trigano in seinem ersten Buch ein Verfahren praktiziert, das er nicht erklart. hoït er den theoretischen und vergleichenden Diskurs vor allem in la demeure oubliée nach (Paris, Gallimard, 1994).

(30)

28 griechisclien Tradition verankerten westlichen Denkens. Dieser Umversalismus sei seibst in den Nationaistaaten demokratîscher Pnigung auf die Homogenisienmg semer Partikularismen aus. Der Jude mûsse gewissermaBen im Menschen und Staatsbûrger aufgehen. Wo er auf seinem Mderssein besteht, wtirde er nur ais exotisches Unikum oder reiigiôser Trottel geduldet.

Tngano zufoige ist der den universalistischen Anspruch produzierende Humanismus nur eine neue ,,zivile Religion”, wie Rousseau sich scherzend ausdrtickte, ohne die Tragweite seines Bonmots zu verstehen; eine Religion, die den Menschen in abstracto ais Gott einsetzt, nachdem sie die alten Gôtter und auch den monotheistischen Goif fir ,,tot” erk1rt bat. Der Mensch habe sich stattdessen zur ailes vermôgenden, ailes fressenden rationaiei Megamascbine aufgerustet, die jedes Denken, das den absolutistischen Charakter der Vemunfi in frage stelit, ais Obskurantismus verspottet. Der Jude habe in diesem System keinen Platz, weil er sich der Assimilation sperrt und dadurch den Mensch-Maschinen-Gott stândig an seine Grenzen und an sein Unvermôgen ennnert, aile Menschen von der Notwendigkeit des Humanismus zu tberzeugen.

Trigano schreibt gegen die Hybns der westiichen Demokratien an, den umverseilen Anspruch ihres Ideals mit einem Monopol versehen zu haben. Er konfrontiert das westiiche Denken mit den Piaftwalzungstendenzen, wie es sich etwa mi Egalitatsprinzip ausdrûckt (,,wo EgaJitt henscht, sind Unterschiede unerwûnscht”) und hinterftagt Selbstverstandlichkeiten wie die Venvendung bestimmter Denkmuster und Begriffe, die diesen universellen Anspruch thematisieren: ,,Niemand stôrt sich daran, dass der Terminus ,Phflosophie’ im Grunde genommen eine Kurzform f(ir ,gnechische

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Philosophie’ und ,griechischer Polytheismus’ ist ein Begriif, der in der ethnozentnschen Polis entstand, die sich bekannterma&n ausgesprochen femdlich den ,Barbaren’ gegentiber verhielt.”9 Tngano leitet daraus jedoch mcht die Untauglichkeit griechischen Denkens ab, sondem nutzt dieses

Beispiel, um den partikularen Kem des westlichen Universalismus aufzuzeigen, der das sinaitische Denken in die partikularistische Ecke verbannt, sich jedoch mcht daran stôrt, dass Aristoteles die Philosophie fur eine der griechischen Sprache zugehônge intellektuelle Besonderheit hl1t. Demnach gibt es fur Trigano keine noetische Ordnung, die mcht von der Perspektive desjenigen abhinge, der sie fôrdert: ,,Es ist die Sichtweise des Westens, die Philosophie der Juden auf das Judentum w beschrinken und sie einem unterstellten Parfikularismus zuzuschreiben.”° Der ethnozentrische Universalismus griechischer Provenienz, der bis heute das Basismodeil westlicher Demokratien abgibt, sieht sich aus dem Hegemonialanspmch seines Denkens stndig gezwungen, die jtidische Philosophie fur nicht existent, fur einen theologischen Schwindel oder fur militanten Fundamentalismus auszugeben. Aus dieser grundsizlichen, hier nur schematisch skizzierten Analyse. leitet Tngano den Mspruch des Judentums ab, mit der westlichen Philosophie erkenntnistheoretisch gleichzuziehen: ,,die jiidische Philosophie ist mcht ,partikulanstischer’ und auch mcht starker an einem Identitatsprinzip ausgenchtet als die gnechische Philosophie.” 1m Judentum domimere vielmehr der Anspruch, das eine w tun ohne das andere w lasseit Universeli und partilcular zugleich. Das sei zugleich ein grundlegender Unterschied zum westlichen Denken. Jeder kônne sich im Judentum wiederfmden, ohue dass

Shmuel Trigano, « Juive » n ‘est pas une épithète, in L ‘arche Nr. 498 —499y. September

1999, S. 12$.

10Ebd.

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30 dieses umgekehrt beanspruche, das Denken der Andem zu .judaisieren”. Seine Schlussfolgemng: das sinaitische Denken habe denselben Stellenwert wie das athenische Denken. Das Beiwort ..jtidisch” beziehe sich nicht auf eine spezifische Identitt, sondem auf ein ,,Universum des Denkens und der Kultur’, das injeder Sprache beheimatet sein kônne, sich jedoch aus der Thora speise. Jiidische Philosophie ist in Griechisch, Arabisch, Deutsch und Franz5sisch geschrieben worden, nie in Hebraisch. Selbst der Talmud ist auf Aramaisch: ,,AÏs oh das Hebrische”, so Trigano, ,,im Kern der anderen Sprachen verborgen sei.”2

FUr Trigano ist die Thora sozusagen Cité du Livre, die jûdische Polis des Buches — cm Musterbeispiel ifir entstaatlichte und entnationalisierte

Gesellschaftsvertrge, individuel! tmd kollektiv anwendbar. ohne das eine gegen das andere auszuspielen. Die Stirke seines Ansatzes besteht darin, dass er nicht ein ,.altes’ System durch ein ,,neues” ersetzt, sondem nur den Teil der griechischen Systematik, der dem jfldischen Denken seinen universellen Charakter abspricht, bekinipft.

Aus triganischer Sicht ist das Judentum also ein eigenstindiges dem westlichen Denken ebenburtiges, aligemeingultiges Wertesystem. Dies bedeutet konkret, dass es weder unter der Rubrik ,,Religion”, noch unter ,,Nation oder ,,Kultur” abgehakt werden, also auch nicht in einen universitiren Rahmen, ûblicherweise in die Kategorie ,,Religionswissenschaft. ,Empirische Kulturwissenschaft” oder .Jtidische Studien” gepresst werden darf. Wenn das Judentum aIs primire Philosophie,

12

Shmuel Trigano. Levinas et le prqjet de la philosophie-juive, in D. Cohen-Lévinas

(Hrsg.), Eminanuel Lévinas in Rue Descartes Nr.19, Paris, PUF, 199$. S. 143 (Ubers. d. Verf.).

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ais Chochma, den gleichen Rang beanspmcht wie das gnechische Denken, kann der jùdische Wissenschaftsberneb ebenso autark und umfassend betrieben werden wie der westliche. Der auf griechischer Ethik basierende forschungsapparat wtirde durch einen aufjûdischer Optilç dii. der sinaitischen ,,Ethik” basierenden ergnzt. Die wissenschafflichen Sparten smd demnach keine systemunabbangigen ,,objektiven” Betriebe, sondem Werkzeuge in der Hand von Menschen, die nach den Vorgaben eben derjemgen Wertsysteme funktionieren, die sie ins Leben riefen. Aus diesem Grund ist es môgiich, von ,jtklischer Soziologie”, ,jtklischer Medizin” usw. zu sprechen, ohne deshalb seinen universellen Anspruch aufzugeben. Das Attribut ,jiidisch” wurde nur klarstellen, was das Substantiv in den westlichen Universitten verbirgt, weil es einer Tautologie gleichkommt, von ,,griechischer Philosophie”, ,,gnechischer Literaturwissenschaft” oder ,,gnechischer Medizin” zu sprechen. Em Blick in die Lehrplane der Universitaten genugt, um festzustellen, dass fast jede Disziplin entweder mit den Gnechen anfngt oder im Denken und mi Hinblick auf die entsprechenden fachausdrtïcke hellenisiert tvurde. Das bezieht sich selbst auf die von Juden gegrundeten Sparten wie die Psychoanalyse.

In der judischen Antike war Philon der erste, der ein universelles Jerusalem neben ein universelles Athen stelite. In der Postmodeme ist es vor allem Levinas, der sich ais erster wieder der Aufgabe widmet, den universelien Anspruch des Judentums zu rekiamieren. 1m Unterschied zu Tngano bewerkstelligt er dies jedoch durch Ubersetzungsarbeit. Nach zwei Jahrtausenden, in denen der gnechisch geschulte Westen an den Juden das Schlachten erprobte, bemûhte sich Levinas mcht mehr um die Vermittiung von hebraischen Termini und wirbt mcht mehr offen fur eme ais jûdisch ausgewiesene Philosophie (ans der Befurchtung, dass sich daim nur Juden und

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32 ,,Judaisten” mit ibr beschàffigen wûrden), sondem tibersetzt das sinaitische Denken iris Gnechische, um ibm Breitenwirkung zu verleïhen. Tngano gibt diesem stmtegischen Vorgehen die offene Variante bei, insistiert auf der Notwendigkeit des Umdenkens, dass bei der Verwendung des Attributs jùdiscK derjtidische Universalismus mitgedacht werden muss.

Was lbr die wissenschafflichen Disziplmen giit, betriffi die Methoden nicht minder. Jiidiscbe Hermeneutik (die hier der Einfachheit halber mit dem griechischen Begriif wiedergegeben wird) ist so gesehen keme hermetische, ,,partikulare” Auslegungskunst, die nur von Juden ftir Juden erarbeitet wurde, sondem ein auf der Gnmdlage des smaitischen Denkens geschmiedetes Instrumentanum von Interpretationsmethoden, die auf jeden Text, also auch auf nichtjûdische, ,,sku1are”, moderne und wissenschaffliche Texte anwendbar sind

Vor diesem Hintergrund sind die Parameter ftir die Recherchen abgesteckt. Es giit, von Juden und Nichtjuden geschriebene, ,,sâkulare”, also vordergrûndig ,,nichtjidische” Texte aus jtidischer Sicht zu beleuchten und sie nach Elementen des sinaitisehen Denkens abzusuchen. Dieses Vorgehen rechtfertigt sich damit, dass die klassische Emteilung des Wissenschafisbetriebs die Begrûndung eines ,,religionswissenschaftlichen”, ,judaistischen” oder wie auch immer fragmentierten Ansatzes erfordert. Selbst im interdiszip1inren Bereich wie der vergleichenden Literaturwissenschaft odef den cultural studies wird das Judentum ja immer nur bestenfails ais Teilbereich der westlichen Denkfabriken begriffen. Es fehit gewisserma&n der nach au&n gesifiipte universelle Blick, der es erlaubt, jede einzelne Diszipiin zusatzlich ans jtklischer Perspektive arizugehen. Das smaitische

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Denken, somitauch die aus der Thom schôpfendejûdischeEthik stellendamit

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ffi. Methodisches Vorgehen

Aile vorgestellten Texte werden nach sogenannten Bausteinen judischen Denkens durchsucht, das heiBt nach Inhalten, welche die Thom vorgibt. Auf dem Prûfstand stehen bekannte Vokabein und vertraut kiingende Ausdrûcke mit ftemder Bedeuttmg. Verben wie ,,schreiben”, ,,Iesen”, ,,sprechen”, die, auf den Spuren der um sie kreisenden Lehren, môglicherweise etwas ganz anderes meinen, ais das Deutsche vorgibt. Wo Kafka etwa von Literatur ais Gebet spncht, so fi11t er den Begriif ,,Beten” mit mcht naher bestimmtem Inhait und setzt bei dem Leser ein Verstândnis vomus, das dieser unter Umstfnden mcht hat. Das giit ftir jedes Wort von jedem Autor. Just hier setzt das Fragen an: Was verbirgt sich hinter Wôrtem wie ,,schreiben”, ,,lesen”, ,,sprechen”, ,,fragen”, ,,schauen” ,,beten” aus jtidischer Sicht? In welchem Zusammenhang tauchen diese Verben in der Thom das erste Mal aut wie werden sie dort gebmucht und welche Vorstellungen transportieren sie? Dabei spielt die etymologische Bedeutung eme zentrale Roue. Der Sinn des jeweiligen hebraischen Begriifs wird daim mit demjenigen seines deutschen Pendants vergiichen, um die Unterschiede hemuszuarbeiten. Da — mn das vorgenannte Beispiel weiter w treiben — auch Rilke von Literatur ais Gebet spricht, bietet sich ein soiches Vorgehen an. Es deckt sich im ûbrigen mit im judischen Denken fest verankerten Interpretationsmethoden.

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Ein bekannter Ansatz, auf den hier ausdrticklich Bezug genommen wird, geht auf den Philologen und orthodoxen Reformer jûdischen Bildungswesens in Deutschland Samson Raphael Hirsch zuruck.13 Der

Frankfurter Rabbinerund Spmchgelehrte,einemsiger, bis heute viel gelesener Schreiber, iibersetzte aa die ftinf Bûcher Mose ins Deutsche und

kommentiefle sie nach etymologischen Gesichtspunkten, die in Umfang und

Tiefe weit ûber das MaB hinausgingen, das man von den klassischen Interpreten im Talmud oder vonRaschi’4 gewohnt war. ,,Unser Schriftthum”, heiût esbei Hirsch kurz und bûndig, ,,braucht wenig beschreibende Biider, es beschreibt die Dmge in dem sie bezeichnenden Wort. Daher die

Nothwenigkeit immer auf die eigentliche Bedeutung der Worte zmiickzugehen, um ein voiles Verstandnis zu erzielen.”5 fùr Hirsch, wie fur

aile an der Halacha onentierten Juden, ist das Hebraische die Sprache Goffes, die einst auch die Sprache der Menschheit war, bis diese revoitierte. Er verdeutlicht seinen Ansatz am Beispiel des Turmbaus zu Babel. Gott habe die diversen Diaiekte ,,mit einander vermengt”6 So lauten die gangigen Ûbersetzungen. Dasin der Thora in diesem Zusammenhang vorgesteilte Wort nawaÏ (Nun-bet-tamed) bedeute jedoch keineswegs ,,mischen”, ,,vermengen”, sondem ,,absterben”, ,,wellcen”, ,,zerfailen”. Mit anderen Worten: die

Samson Raphael Hirsch (180$-188$) war der Begrûnder der die

Assimilationsbestrebungen des deutschen Judentums bekampfenden sogenannten

Austrittsgemeinde. Er gehôrte in Deutschland w den ffihrenden Persônlichkeiten einer neoorthodoxen Bewegung, welche das Thorajudentum neu ru beleben suchte. Hlrsch suchte eine Art Synthese von traditioneller jidischer Lehre, hatachischer Praxis und modemer, deutscher Bildung, auf hebraisch ,,Thora im Derech Erez”. Die Vereinbarkeit von absoluter Thoratreue und silcularer Bildung, war die Grundlage seines Denkens und Handeins.

Raschi ist die Abktirzung fur den Rechtsgelehrten Rabbi Schiomo Ben-Jitzchaki (1040-1105), der in Troyes und in Worms lebte. Seine Kommentare zum Talmud sind fester Bestandteil jeder Talmud-Ausgabe. Er ist bis heute der populârste Thora- und Talmud Interpret.

ZuPsalmen 71, 4 in Samson Raphael Hirsch, Die Psalmen, Frankfurt am Main, Verlag der Kasiffmannschen Buchhandlung, I $82.

16

(38)

36

Beziehung zu Gott und semer Sprache verkUmmerte und zerfieL so dass die diverscn gesellschafthichen Krafte ihr eigenes Vokabular schufen: eine Sprache ohne Goft.17 Eine auf den Menschen zentrierte Sprache. Eine Spracbe. die durch bestiminte Verhaltensmuster ein vilhig neues Sprachbild mit neuen Inhaiten erhielt. Hirsch folgert daraus, dass die hebriiische Sprache ein radikal anderes Denken undein radikal anderes Verstndnis vom Dasein transportiert.

Nicht nur beschreibend, sondem ais Sprache. Durci jeden Bucistaben und jedes Wort.’8 Vor diesem Hintergrund intensivierte 1-Iirsch seine Sprachstudien und entwickelte neue Grundiagen fur seine Kommentare. Eine wichtige feststeliung betrifft die konzeptuelle Bedeutung des Hebriischen. wie an folgendem Beispiel demonstriert werden mag: die Wurzeln der beiden Wôrter fur Kleidung (Beged und Me‘il) bedeuten gieichzeitig ..tîiuschen” (im

Deutschen iieBe sich sagen ,.beminte1n”). Einern im i-1ebriischen beheimateten Denker ist dadurch die Nhe des Bekleidens zum Unkenntlichmachen stets gegenwirtig. Er muss sich das im selben Wort innewohuende Konzept nicht erst ,,begreiflich” machen. 1m Deutschen kornmt maii dieser Vorstellung gelegentlich sehr nahe (kielden. bedecken — sich

bedeckt haiten). Allerdings ist fast immer cm gewisses MaB an Clbersetzungsleistung notwendig, die der mit dem Hebriischen Vertraute nicht aufzubringen braucht.

17

Hirschs Ansatz lasst sich weitertreiben. Die Wurzel iVun-bet-la,nc’dbedeutet (in der Form Pie!)) auch ,,schandlich reden” sowie ,,rituell verunreinigen”. Mit dem Turrnbau zu Babel ware die Ursprungssprache sornit .,geschindet” und ihr heiliger Charakter in Frage gestellt worden.

8

Trigano nimmt in seinen Werken darauf Bezug. Sein VersUindnis deckt sich unmittelbar mit dernjenigen Hirschs (ohne dies ausdriicklich zu sagen). So heiBt es etwa La demeure oubliée: .,Ainsi toute écriture y [dans la Toraj est simultanément le sens... (...). Dans cette perspective, les multiples sens du Texte lui sont immanents et peuvent apparaître. successivement, dans le même lieu et dans le même terme.” (a.a.O., S. 61).

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fflr Hirsch ist das Denken der alten Hebrier ohne Urnwege und oFme Hilfsrnittel direkt aus dem Wort der Heiligen Sprache ablesbar. Wer es studieren môchte. muss die Buchstaben der Thora hefragen. muss sich dcii Text und nicht den Kontext vomehrnen. Anders gesagt: atie in der abendliindischen Tradition vorausgesetzten Zusammenhinge fur das Verstndnis von Denkriumen und Denkmustem wie Analysen der jeweiligen Kultur, Gesellschaft und Geschichte sind fur das Versfflndnis des sinaitischen Denkens ohne Belang. Auch die Frage nach identitit ist demnach eine ausschtief3lich an den Text gerichtete Frage. So gesehen ist der textimmanente Ansatz ifir das Aufschltisseln des Begriffs ,,Jiidische Literatur” bereits vorgegeben. Kirsch halle die jahrtausendalte Praxis des ewigen Wendens und Wigens der Thora nur intensiviert und etyrnologisch verfeinert. Wie etwa durch die Technik des vergleichenden Buchstabentauschs (otiot mitchalfot),

mit deren Hilfe er verbiflffende inhaltiiche Verbindungen von

gleichklingenden Konsonanten aufdeckte. Hirsch unterstrich durch seinen Ansatz, dass es fur die Frage nach der 1dentitit eiries Wortes oder Wortstarnmes unermtidlicher An1iufe bedarf, ewig neuer Formulierungen statt einer ewigen Formel. Auch wenn sich bestimmte Bedeutungen wiederholen ki5imen, entbinden sie nie von der Pflicht zu Einzelinterpretationen. Dieser Ansatz weist den Weg zur Antwort auf die Frage nacli den Eigenschafien jtidischer Literatur. Den Spuren sinaitischen Denkens ist in jedem Text einzeln nachzugehen: durch etymologischen BrLickenbau zum Hebriiischen und zum hebraischen Urspmngstext.

Die Bausteine sinaitischen Denkens werden femer auf deii Bedeutungsebenen des Fardes beleuchtet. Dieser Begriff venveist im .Judentum auf vier Stufen rnôglicher Lesart: Peschai (einfacher oder wôrtlicher Sinn), Remes (anspielender Sinn). Derascha (erbetener Sinn) und

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3$

Sod (versteckter oder geheimer Smn). Die Anfangsbuchstaben dieser vier Wôrter bilden em Akronym, das sich, so es vokalisiert wird, ais Fardes (,,Obstgarten”, ,,Paradies”) liest. Der Fardes ist seit semer Ûberlieferung durch den ersten jidischen Propheten die Spieiwiese buchstàblich ver-wûsteter Hermeneutilc Moses war der erste, der den Mweisungen des Himmels zufolge das feigenblatt der Heiligen Schrift hifiete, ihre Sprache blof3stellte und Sinn vor-stelite. Unverstellten und bis dato unvorstelibaren Wiistensinn. Jede Hermeneutik femab dieser Logik war mcht mehr zu gebrauchen. So gesehen liegt der Paradiesgarten mcht au&rhalb des menschlichen Vorsteiiungsvermôgens, sondera ganz im Gegenteil in der Schrift. Wistenschrift heiBt die Thora im ubngen mcht nur ihres Entstehungsortes wegen, sondera auch ihrer Mdersheit wegen. Weil sie das alte, im agyptischen Exil praktizierte, schrifflose Denken verwûsten haif BuchstAblich und im ilbertragenen Sinn. An seine Stelie trat ein desertiertes Denken. 1m Fardes am Horeb, ïm Eden der Wûstenschrifi, in der Oase der ver-wtisteten und ver wûstenden Heiligen Schrift. Am 5mai wurde sie den Hebraem erôffiiet, um den Sinai dreht sich seither ihr Denken.

Soiche Zusammenhnge aufzuzeigen ist das Ziel dieser Untersuchung. Gearbeitet wird nach dem Evidenzpnnzip. Es muss tiberzeugend und fur Leser, denen die Materie mcht vertraut ist, nachvollziehbar sein, dass in der Tradition jûdischer Auslegungskunst interpretiert wird und sich offensichtliche Paralielen zwischen den Bausteinen und dem Untersuchungsgegenstand ergeben. Dabei wird mcht streng systematisch gearbeitet, das heiBt es wird nicht jeder Baustein und jeder Text auf aile vier Ebenen des Fardes gehievt. Nur dort, wo es notwendig erscheint, tiefer auszuhoien, sollen aile Durchgange genutzt werden

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Zur Auswahl stehen Texte von Juden und von Nichtjuden. Das Kriterium der Zugehirigkcit zum Judentum wird dabei weitgehend subjektiviert, das heiBt nicht nur nach jûdischern Recht bewertet. Jude ist demnach, wer sich seibst ifir die AuBenwelt erkennbar ais Jude bezeichnet, sich dem Judentum zugehôrig ifihit oder aufgnind semer Herkunfi dem Judentum nahe steht. Diese Definition betrifft nur die Auswahl der Texte. sagt aiso nichts dariiber aus, oh und inwieweit der Inhait an die Tradition des sinaitischen Denkens ankntipfl. Die Auswahl richtet sich femer nach dem jeweiligen Element des sinaitischen Denkens, das zur Debafte steht. Geht es etwa um die Untersuchung des Bausteins ,,Frage” (Bedeutung des Fragens und der Frage), wird nach Texten von Juden und Nichtjuden gesucht, die sich mit diesem Thema befassen.

Die meisten Primirtexte stammen von deutschsprachigen Autoren. Streng genommen spieit die Sprache jedoch keine Roue, da es ja — wie

skizziert — um die Bausteine eines Denkens geht, das grundsitzIich injeder

Sprache ausgedrtickt werden kann. Schwerpunktmii3ig deutschsprachige Literatur zu verwenden erscheint dennoch gerechtfertigt. Aufgrund des wegen Auschwitz gespaimten Verhitnisses zwischen Deutschen und Juden steht das Judentum in der Bundesrepubiik seit Ende der 6Oiger Jahre mit steigender Tendenz im ffent1ichen Interesse. Dabei ist jedoch zu beobachten, dass insbesonderc die jtidische Identitt selbst von Juden ofi auf Auschwitz und die Zugchôrigkeit zur sogenaimten Schicksalsgemeinschafi reduziert wird. Ais oh jtidische Literatur sich nur um Vemichtung und Verfolgung drehte. Entsprechend wird in alien literarischen Sparten die jLidische IdentitLit Uberwiegend negativ geortet. Thomas Nolden spricht garinAnspieiung auf die

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40 Konzentrationsiager von einer .,konzentrischen Literatur.’9 Die Pubiikationen zu jûdischer Literatur und jtÏdischer 1dentitt werden immer zahireicher, ohne dass versucht wird, jûdische Identitt jenseits von Verfoigung, folklore und Fanatismus zu sehen. Insofem erscheint es gerechtfertigt, das Augenmerk auf Autoren zu richten, die sich standig rechtfertigen mtissen, wie sic es verantworten kônnen. in der Sprache und im Land eines Voikes zu schreiben, das 6 Miliionen Juden ermordet hat..

Die Auswahl der Texte beschrnkt sich aus rein praktischen Erwgungen 1m wesentlichen auf Prosa (Essays. Erzahlungen. Romane, Tagebûcher und autobiographische $chrifien). Das Werk Riikes stelit die einzige Ausnahme dar, weil seine Aiif3erungen Uber Literatur ais Gebet auch in der Lyrik zu finden sind und es Unsiim wre, den Inhait dieser Aussage nach Gattungen zu trennen. Eine soiche Trennung w1re 1m iibrigen mit j(.idischer Tradition kaum zu rechtfertigen. da das Systematisieren nach Literaturgattungen 1m Griechischen beheirnatet ist. SchiieBlich vertreten jtidische Autoren wie etwa Cynthia Ozick die These, dass vor allem die Lyrik dem sinaitischen Denken frernd ist. weil sic die Tendenz zum Monumentalen und zur formapotheose habe und der schirfste Ausdruck des isthetischen Paganismus sei (VerstoB gegen das Bilderverbot).2° Jedenfalis rnûsste bel der

9

In Thomas Nolden, lange jiidische Literatut, Wiirzburg, Kônigshausen und Neumann, 1995, S.

io.

Nolden spricht von ,.konzentrischem Schreiben” in Anspielung auf den von David Rousset gepnigten Begriff .,l’univers concentrationnaire” (Dec franzosische Schriftsteller gab auch ein Buch mit diesem Tiitel heraus — sein Erfahrungsbericht ais Haftling 1m KZ Buchenwaid—[Paris, Editions du Pavois, i946j).

20

Cynthia Ozick, A,nerica: Toward Yavneh. in Hana With-Nesher, What is .Jewish Literature, Philadeiphia/Jerusalem, The Jewish Publication Society, 1994. S. 2$ Ozicks Verstindnis von Lyrik steht im unmittelbaren Zusammenhang ihres Verstindnisses von

jtidischer Literatur: ,,By ,centrally Jewish’ I mean, for literature. whatever touches on the liturgical. Obviously this does flot refer only to prayer. It refers to a type of literature and to a type of perception. There is a criticai difference between Iiturgy and a poem. Liturgy is in command of the reciprocal moral imagination rather than of the isolated lyrical

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Hinzunahme lyrischer und dramatischer Werke eine Diskussion um die Bedeutung des jeweiligen Genres aus jfldischer Sicht geffihrt werden. Bei Texten, die sich eher ans abstrakte Denkverrnôgen ais an die Ein-bil dungskïaff der Leser richtet, wird die Notwendigkeit eines soichen Diskurses nicht gesehen.

imagination. A poem is aprivate flatter-t’; if inoves tue private heurt, but 10 no endollier

thon heing ,noved.A poeni is a decoration oflite heart. the art o! die instant. Il is what Yehudah Halevi calledfloweiw without fruit. Liturgi’ is also a poein, but ii means flot la have onlj’ cx private voice. Litttrgi’ lias a choralvoice, a communal voice, hie echo of lite voice ofthe Lord ofHiston Poetry shuns judgment and memoiy and seizes the moment. In aIl of history the literature that has Iasted for ]ews has been liturgical.” (Ebd. Hervorh. d. Verf.)

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IV. Stand der Forschung

Adomos Verdilct, nach Auschwitz sei es barbarisch, Gedichte zu scbreiben, fmdet bei vielen Literaturwissenschafilem seine Entsprechung in der Behauptung, mit Auschwitz sei die jtidische Literatur in deutscher Sprache zu Grabe getragen worden. Ftk Marcel Reich-Ranicki etwa gehôrt deutsch jtidische Literatur ,,der Vergangenheit an”21, ffir Gtinter Stemberger ist jiidische Diclitung in deutscher Sprache eine mit Paul Celan ,,ausldingende” Dichtung22 und Hans Schûtz meint, dass die Nazis ,,das letzte Kapitel der deutsch-jûdischen Literaturgeschichte” gescbrieben hitten.23 Die Liste an Erkhirungen zum Tod der jUdischen Literatur deutscher Sprache wird seit Kriegsende stindig erweitert. Selbst Gershon Shaked, ein profimder Kenner der deutschen Literaturszene, schreibt 1992: ,,Wenn die europàisch-jiidische Literatur im aligemeinen und die deutsch-jtidische im besonderen tiberhaupt Nachfolger bat,daimaufder anderen Seite des Atlantiks.”24

21MarceI Reich-Ranicki, Die verkehrte Krone. Liber Juden in der deutschen Literatur,

Wiesbaden, Reichert Verlag, 1995, S. 37. M anderer Stelle spricht er von der «allerletzten Generation deutsch-schreibender Juden» in: ders., Liber Ruhestôrer. Juden in der deutschen

Literatur, Stuttgart, Deutsche Verlagsanstalt (DVA), 1989, S. 36.

22GUnter Stemberger, Geschichte der judischen Literatur. Eine Einfi2hrung, Mùnchen, C.H.

Beck, 1977, S. 232.

23Hans Schgtz, Juden in der deutschen Literatw Eine deutsch-judische Literaturgeschichte 1m Uberbtick, Mûnchen, Piper, 1992, S. 26.

24

(45)

Diesen Verlautbarungen steht jedoch eine Rea1itit gegentiber. die jtdische Literaturgeschichte in deutscher Sprache fortschreibt. Nach eigenen Recherchen gibt es tiber zweihundert, einem gn5l3eren Publikum ais .luden bekannte Autoren, die nach Kriegsende in deutscher Sprache schreiben. Dabei handeit es sich keineswegs nur uni die aus dem Exil ins deutsche Sprachgebiet zurtickgekehrten Autoren. sondem auch uni Kinder und Enkel von lDberiebenden und Immigranten. 1m Rahmen unserer Magisterarbeit wurde der Versuch untemommen. einen CJberblick tiber die Vielzahl und die Vielfait der Werke dieser Autoren zu geben. Auf diese Arbeit wird ausdrLicklich verwiesen.25 Hinzu komrnt eine wachsende Anzahi an Sekundir1iteratur zum

Thema ,,Jtidische Literatur’ seit den 9Oiger Jahren. Genannt seien etwa die Werke von Michaei A. Mcyer26, Hana Wirth-Neher27 John Borneman und Jeffrey M. Peck28, Susan Stem29, Michael Wolffsohn30, Lyirn Rapaport3’ Dieter Lamping32, Thomas Nolden33 und Michaet Brenner34. femer dem Thema gewidmete Sonderhefle wie etwa der Zeitschrift Grauwne3 und seit

25

Chaïm Vogt-Moykopf. .JtÊdische lclentitdt in der deulschsptachigen /idisclien Literatur nach 1945, Université de Montréal, Mémoire présenté â la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maître ès arts (MA.) en études allemandes. Montreal,

1999.

26

Michael A. Meyer, JïkIisctie Identitdt in der Moderne, Frankfurt am Main, J[idischer Verlag, 1992.

27

Hana Wirth-Nesher (Hrsg.), What is Jewish Literature, a.a.O.

2

John Bomeman, Jeffrey M. Peck, Sojourners t The Return ofGerman Jews and tue Ouestio,iofldentity. Lincoln. University ofNebraska Press, 1995.

2

Susan Stem (Hrsg.), Speaking OuI. Jewish Voices [rom United Ger,nunv. Chicago. Berlin. edition q, 1995.

‘°Michael Wolffsohn, Meineiuden-Eurejuden. MUnchen, Piper. 1997. 5. 102.

Lynn Rapaport, .Jews in Germain’ Ajier the Holocaust t Memon’, Identlls’, and Jeu’ish German Relations. Cambridge. University Press. 1997.

‘2

Dieter Lamping, Von // lij Celan. Jtidiseher Diskurs in der deuisehen Literatur des 20. Jahrtmnderts, Gôttingen, Vandenhoeck und Ruprecht. 1998.

Siehe oben.

Michael Brenner. .hidische Kultur in der Weimarer Repuhlik, Mûnchen, C. l-l Beck Verlag, 2000.

Thema Jungejiidisehe Literatur, in: Gratizone, Zeitschrift Uber neue Literatur, Ausgabe 13, 1997.

(46)

44 neuestem gar ein Lexikon der deutsch-judischen Literattir36 (,.Das Schreiben der deutsch-jtidischen Literatur kann nicht mehr ais beendet verstanden werden.”37).

Wer das Phinomen «Juden in der deutschen Literatur» bisher untersuchte. handelte allerdings schematisch und ohne Rechenschaft iber sein Vorgehen abzulegen.38 Menschen wurden ais Juden oder ais jûdische Autoren aufgeiistet. unabhangig davon. ob sie sich seibst so sahen und unabhangig von irgendeinem substantieilen Aufifihlen des Attributs «jfldisch». Weder wurde die frage gestelit ,wer ist Jude’ und ,wie drfickt sich Zugeh5rigkeit zum Judentum aus’, noch fragten sich die jeweiiigen Autoren, ob und wcnn ja, weiche Verbindungen es zwischen einem ais Jude bezeichneten $chriftsteiier und seinen Werken geben k5imte.

Damit beinhaiten die bisherigen Untersuchtrngen einen Denkfehier: Sie wurden aile geschrieben, um darzustelien, «was die Deutschcn den Juden “verdanken”».39 1m selben Atemzug verweisen sie aber darauf, daf3 die betreffenden Dichter weitgehend oder vi1iig assirniliert waren. Seitsarne Logik. Denn schrieben sie ais Menschen, an denen nichts Jfldisches war, was gibt es dann einem Juden zu verdanken? Waren es keine Juden mehr, verfoigten und ermordeten die Deutschen keine Juden, sondem ihre eigenen Schriftsteller, die sie fur Juden hielten. Ein entscheidender Unterschied. Denn

36

Andreas B. Kiicher, Metzler Lexikon der deutsch-jiidischen Literattir, Stuttgart. Weirnar. Metzter, 2000.

Andreas B. Kilcher. Metier Lexikon der deittsch-jïdischen Litetatur, a.a.O.. S. XVIII (Einleitung).

38Einen Qberbiick zum Thema verschaffi ais einer der wenigen Siegmund Kaznelson (Hrsg.), Juden 1m deutschen Kulturbereich. Ein Sa,nmetwerk, mit einem Geleitwort von Richard Willstafter u. einer Vorbemerkung zur 2. Aufi. y. Robert Weltsch, Berlin, Jtidischer Verlag,

1959.

(47)

in diesem Fali mûsste die deutsch-jUdische Literaturgeschichte in eine cher deutsche umgeschrieben werden tmd das Phinomen der verfernten und verbrannten Dichter und Denker wire weniger eines von Antisemitismus ais eines von Intellektuellenfeindlichkeit.

Keiner dec Autoren, dec versuchte, eine deutsch-jtidische odcr jtidische Literaturgeschichte in deutscher Sprache zu schreiben, hat diesem ProNem bisher Rechnung getragen. Dec erste, der sich im deutschen Spcachraurn an das Thema •,Jtidische Literatur” bzw.

,j

tidisch-deutsche Literatur” heranwagte, war Gustav Karpeles4° Ende des 19. Jahrhunderts. Es foigten die Werke von Ludwig Geiger41 und Gustav Krojanker42 bevor chie lange Ruhepause eintrat. Eine Renaissance erlebte die frage nach einer Einkreisung des Problems erst wieder in den letzten 10 Jahren vor dec Jahrtausendwende. Von den Anifingen der Verwendung des Bindestrichs ais Kemizeichnung einer neuen Literatur stand diese unter Legitimationsdruck, weil sic auf die anti semitische Definitionsvariante von dec rassisch und national bedingten Systemliteratur43 reagieren musste, ohne grundsitz1ich andere Vorschkige zu liefem. Der Unterschied bestand im wesentlichen nur darin, dass die Antiserniten die jtidische Herkunft negativ unddie Juden ihre Herkunfi positiv bewerteten. Die jûdisch-deutsche Literatur blieb in jedem fail an die Herkunfl gekettet.

40

Gustav Karpeles, Geschichte der jiidischen Lileratur, Berlin, Robert Oppenheim. 1886, 2 Bande.

41

Ludwig Geiger, Die deutsche Litetatur und die Juden, Berlin, Georg Reimer, 1910. Gustav Krojanker (Hrsg.), Juden in der deutschen Literatur, Berlin, Welt-Verlag, 1922

Siehe hierzu Eugen Kart Duhring, Die Judenfrage aLî Frage der Racenschid/ictikeitJfr Existenz, Sitte und Cultur der Vôlker, Karlsruhe, Reuther, 3. verbesserte Auflage 1986.

(48)

46

Zarte Versuche, aus diesem Schema auszubrechen, lassen sich bei Moritz Goidstein44 und in einigen Aufsatzen bei Krojanker finden. Die Autoren gehen dabei thematisch vor, zielen aiso auf Ordnungskriterien, die der Frage nach einem typischjfldischen Stoffnachgehen.

Andere haben versucht, Zusammenhinge jtÏdischer Autoren im ,,Unbewussten” und ,,Metaisthetischen” (Leon Yudkin45) oder im ,,Mentalen” (Amoid Mande!46) zu sehen, ohne diese Idee aiierdings an Texten demonstrieren. Originel! ist der Ansatz von Cynthia Ozick, die vom ,,liturgischen Moment” jtidischer Literatur spricht.47 Darunter versteht sie

cm

Verhalten, das sich am Dienst ifir die Aligemeinheit ausrichtet, das heil3t rein persiniiche Motive des Schreibens auskiamrnert. Sic konkretisiert diese Vorstellung u.a. mit der Behauptung, dass jtidische Autoren nur dort ais soiche Bestand hitten, wo sie ais Kritiker, Malmer und Systemzerstôrer auftreten.

Am undogmatischsten zeigt sich Andreas Kiicher in semer fUr das erste Lexikon der deutsch-jûdischen Literatur vorgesteilten Konzeption. Diese knûpfl ausdrûcklich an einen Vorschlag Stefan Zweigs an, demzufoige aile Autoren ibre persUnliche Steiiungnahme zum Judentum formulieren mûssten. Kiicher geht es in dieser Tradition der Vereinzeiung von Identitat um die ,,irreduzible Pluraiitit singuiarer Interpretationsakte”.43 Deshalb unterlasst der Literaturwissenschafiler jeden Versuch einer Begriffsbestimmung und

Moritz Goldstein, Deutsch-jiidischer Parna!3, in: Der Kunstwart 25 (Marz 1912), S. 281-294.

Yudkin, Leon tsrael, Jewish Writing and ldentity in the Twentieth Ceiitun’, New York, St. Martins Press, 1982.

Amold Mandel, Une mélodie sans paroles ni fin. Chroniques juives, Paris, Collection EspritlSeuil, 1993.

Siehe oben.

Andreas B. Kiicher, Metzter Lexikon der deustch-jiidischen Literatur, a.a.O., S. XIX (Einleitung).

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postuliert den Verzicht auf,,Zusammenhànge und Ganzheiten”.49 ,Alles und

niclits’ drângt sicli so gesehen ais Antwort auf die Fmge auf, was jiXdische Literatur eigentlich sei.

Vereinfacht lasst sich sagen, dass mit dem Werk Andreas Kiichers ein neues Extrem der Forschung erreicht wurde. Zielten die Anfange der Definitionsversuche auf eme Totalisienmg der Begriffsbestimmung, die so oder so 1m kollektiven Verstndnis aufging, ist die forschung heute beim Gegenteil angelangt. Sie behauptet nach wie vor die Existenz einer Bindesmch-Literatur, iber1asst die Definition jûdisclier Identitit jedoch ausschlieBlich jedem einzelnen Autor. Demnach gibt es so vicie jûdische Identitàten wie Autoren,, die darûber schreiben. Das Judentum wird dadurch atomisiert und bis zur Unkenntlichkeit individualisiert. Wenn die Gemeinsamkeit aller Juden sich darin erschôpfi, dass sie mchts Gemeinsames haben, auûer dass sic ilber ibre Unterschiede schreiben, wird der Anspruch, euler jiidischen Literaturgeschichte das Wort zu reden, zur Farce. Mit der selben Berechtigung mûsste das Attribut ,,deutsch” und iiberhaupt jeder literansche Rahmen in Fmge gestelit werden.

Die Dissertation sol! daher den Versuch darstellen, eine Funktionsweise judischen Schreibens zu demonstneren. Es sou also weder eine neue Defmition gegeben werden, noch eine weitere Variante der Behauptung, dass sich das Judentum mcht defimeren lief3e. Auch wenn die Ansicht geteilt wird, dass sich jikiisclie Identitat von den Anffingen dagegen sperrte, in formen gepresst zu werden, so ist sic dennoch kein Ausdmck von Beliebigkeit. Der Naine ,,Jude” (Hebraiscli: ,,Gofl sei gedankt”) steht in der

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48 smaitischen Tradition fl’ir die Dankbarkeit desjemgen, dem das Buch der Bûcher ais Lebensmitteipunkt dient (,,dem Buch sei gedankt”). Jude ist demnach, wer nach der Ethik und den Gesetzen des ersten jixlischen Buches lebt. Mit Tngano lieI3e sich sagen, Jude ist, wer in der Polis des Buches lebt. Der Name ,,Jude” verweist somit nolens volens auf em VerhiJtnis zur Heiligen Schrifi. Dieses Verhltnis war dreitausenddreihundert Jahre bestimmend flr die jiidische Identitat und wurde erst mit der ,judische Aufldânmg” (Hoskata) genannten Entjudaisierung des Judentums vor rund 200 Jahren aufgebrochen. Viele der sogenannten sâkularen Juden stammen aus Familien, die noch vor zwei, drei Generationen nach der Halacha lebten, bef andem werden immerhin Rudimente der alten Tradition gelebt und weitervermittelt. Da der Kem jiidischer Identitâtjedoch bis heute um die Thora kreist und viele Elemente des sinaitischen Denkens ihrer Dynamik wegen zum Ûberleben des Judentwns beitrugen (die Thora ais ,,portatives Vaterland”, wie Reine sagte) liegt die Vermutung nahe, dass die blo& Entscheidung gegen die Halacha ais jûdisches Grundgeselz mcht von heute auf morgen eine lange und reiche Tradition des Denkens auslôscht. Wie eine solche Tradition weitergegeben wurde, steht hier mcht zur Debatte. Es soif allem darum gehen, eme Spur vom sinaitischen Text bis zu den Texten der Postmoderne bzw. Spàtmodeme zu legen und die Aktualitat emes Teils seines Denkens in Werken zu zeigen, die mit ihm vordergPindig weder zu tun haben, noch mit ihm zu tun haben wollert

Dieser Msatz wird dem reduktiomstischen Verstândnis von der Hegemome und der ,,Heiligsprechung” einer Shoa-Identitat zur Seite gestelit, wie sie in Teilen der Literatur, die sich mit Ausschwitz befasst, zum Ausdruck kommt. Damit wird selbstredend behauptet, dass sich moderne jiklische Identitat nicht nur am Antisemitismus hochzieht und dass die Debatte um den Kem und die Ursprimge jidischer Idenbtàt nicht ins Religiôse verbannt

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werden kann. Gerade weil die lange Leidensgeschichte em bestimmender Faktor ffir das jiïdische Bewusstsein ist, zeugt es von der Notwendigkeit, auch die anderen faktoren aufruzeigen, irisbesondere soiche, die immer wieder daffir sorgten, dass der Leidensdruck iberhaupt aufgefangen werden konnte.

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