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Face aux futurs : rapport de J. Lesourne

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Face aux futurs : rapport de J. Lesourne

Paul Houée

To cite this version:

Paul Houée. Face aux futurs : rapport de J. Lesourne. [Rapport de recherche] Station d’économie et de sociologie rurales INRA. 1980, 28 p. �hal-02416829�

(2)

I I ; I l.ru.FT"A

-

i;;;.1;,.*ii.,i' -ÉCONOFIIF: IILJI"IALE BtBLtOTI-JHQUE

î,,,il/

p

",ô"

par

paul

HoUEE

chargé de

recherches

FACE,

AUX

FUTURS

RAPPORT

DE

J.

tE

SOUBNE

N$TN'T ilANOilAI. OE IA RECTIIRCHT AGROfIOTIITUE

sÎATtOil

D'ÉcoiloMtE

ET

DE

:SOCIOLOGIE RURALES

tl' nn Ô 8d't€rtauc . ttoal ntlttt CGDgt

1at. (90) !9.2e.62

(3)
(4)

FACE AUX FUTURS

Au moment où

tant

de citoyens

et

de responsables

srinterrogent

avec angoisse

sur

lravenir

de nos socLétésr

il

a paru

intéressant

de

résu-mer

et

d,e

présenter,

drr:ne manière

aussi

cLaj-re

et

objectlve

gue

possi.-bJ.e,

ltessentiel

drun document que beaucoup nrauront pas

le loisir

drapprofondir

;

chactn

pourra

lrapprécier

et lrutiliser

à

sa guise.

Sous Le

titre

ttFace au:<

futursrr,

le

Rapport Interfutu::rs,

plus

connu en France sous

le

nom de Rapport Lesourne,

est

rur docurnent

très

dense de 450 pages.

Il

a

été

cornmandé

en

1975

par

Le Conseil de

lrocDE,

afin

drétudier

r'1révoLution

future

des socLétés

industrielles

avancées en harmonie avec celLe des pays en déveLoppementr'

; iL

a

été

réalisé par

une équipe

internationaLe

dre:çerts

américains, européens

et

japonais sous l-a

directlon

de

J.

Lesourne, avec

Ia

collaboratLon de

nonbreux consuLtants

et

lrapport

de

plusieurs

autres

études prospectives

iL

a

été

publlé

en

1979

par

I'OCDE.

Cette étude analyse

I'avenir

d.u monde à

partir

des opinions

eÈ des

intérêts

des pays occld,entaux (Amérique du Nord, Europe non

coronuniste, Japon)

; elle

nrévoque quroccasionnellement 1rérrolution

et

lrinfLuence

des pays de

lrEst et

de

Ia

Chine

I

elLe priviLégie

les

dynamJ-ques

et rationalités

économigues sans

pourtant

s

ry

enfermer :

autant

de

linites

quJ. e:cpliquent

le

caractère néo-LibéraL

et partiel

de

cette

e:çloration,

que

Iron

voudra bl-en

accueillir

comme

telle.

Malgré ces

réserves,

Irétude

dresse un diagrnostic

suggestif

de Ia

situation

présente et, des évoLutions

prévisibles

en Longue période,

nrhésitant

pas

à franchir parfois

Ie seuil

de

lran

2000

; elle

éIabore

des scénarLos

éclairants,

d,émontre

la

montée de Lrinterdépendance des

problèmes

et

des

solutions à

apporter

; elle

en dégage des

recornmanda-tions à

lrintentl-on

des gouvernements des pays de IiOCDEr

gui

senblent

peser

lourd,ement

sur

les

choix

stratégiques

qul

se prennent ou vont

se prendre.

Le document, comporte

5

parties

drinégale

importance :

-

un

pronostic

partant

des

tinites

physiques

de

la

croissance

(p. li-ggl

-

un

bref

rappel

des tendances du passé

et

les

dimensions de

lravenir

(p.

69-102)

-

Ies

sociétés

industrieLles

avancées

face

au changement

(p.

103-2J.2)

- les

sociétés

industrielles

avancées

et Ie

Tiers-Monde

(p.

213-306)

(5)

2

I LES

LIMITES

PHYSIOUES DE

LA

CROISSANCE.

La croissance de

Ia

population

et

de Iréconomie mondiales

seront-elles

arrêtées

par

les

contraintes

qui résultent

des

dispo-nlbilités

en ressources

naturelles

ou des

possibilités

drabsorption de

lrécosystène ?

11. Les perspe

ctives

démographiques

Lrexplosion démographique de

Ia

planète

est

un

fait et

une

perspective

indéniablesr

gui

peuvent

être

envisagés avec précision

jusquren 2000, de façon

plus incertaine ensuite.

La population

mondlale,

gd

avait, doublé en 14

siècles, puis

en

3

sièc1es'

double

maintenant

tous

les

35

ans,

au

rythne

annuel de

2

4.

Lrhunanité

conptait

215

milliards

drhomes en 1950,

environ

4

nilliards

en 1975

elIe

dépasserait

les

6

nilliards

en 2000 pour se

stabiliser

au:K

alentours

de 12

milliards

vers

2025. Imagine-t-on

les

conséquences

possibles drune

telle

mutation?

Prévlsions

drévolution

de

Ia

population rnondl-ale (en

millions)

variante forte

variante

moyenne

variante faible

Mais

plus

encore que

cette

croissance gJ.obale, ce

sont

les

écarts

entre les

groupes de pays

qui

sont

porteurs

de

mutations.

Le décLin

de

la nortalité et

Ie naintien

drrne

forte

fécondité,

malgré certaines

baisses LLmitées,

sont

les

causes

bien

connues de

cette

augrmentation

fantastique

des pays sous-développés. En

lran

2000,

I

pays regrouperont

70

*

de

Ia

population

sous-développée (Chine,

Inde,

Indonésie, Brési1,

Sangladesh,

Pakistan,

Nigéria,

Mexique). Ces pays devront atteindre

un taux éIevé drinvestissement pour assurer un eroploi, un niveau

1975 3 980 3 970 3 950 1980 4 AtO 4 370 4 320 1985 4910 4 820 4 700 1990 5 440 5 280 5 090 1995 6 020 5 760 5 470 2000 6 640 6 250 5 840 Pays OCDE

UR.SS

et

pays de I rEst

Anérique

latine

Afrique

NordrM-Orient r970 774 363 324 r75 2000 859 400 556 333

I

pop. mond. 15 7 9 6

Asie

du Sud

Asie

Est

et

Sud-Est

Chine

Afrique

noire 1970 828 337 823 302 2000 1 359 639

t

148 544

t

23 11. 20 9

(6)

3

dréquipement

et

drabord

Ia

survie

dtune

population

trop

nombreuse,

pour

réduire

Ia

misère

et

Ia

pauvreté,

Irexode

rural

et, lrentassement

urbain

(Mexico comptera 32

milliong

drhabitants

et

Sao Paulo 26

mil:

lions).

Sinultanéraent,

les

pays

riches verront leur

poids

diminuer :

La France passeta du 14è au 20è rang.

eu-delà de

Iran

2000,

lrincertitude

augmente,

lrinfluence

des st,ratégies de développement

sraccroît.

Sur

12

nilliards

drêtres

humains

vers

2025,

5

habiteront

lrAsie

du Sud eE

2r5

lrAfrique,

alors

que

les

pays

industrialisés

de ITOCDE

et

de ITURSS nren

repré-senteront, que 10

t.

De graves tensions

serontinévitables

entre

les

pays développés

à

la

population

stationnaire

et

les

pays en

dévelop-pement

à

forte

croissance

:

déséquilibres

démographiques, grandes

migrations

et

inégalités

insupportables nées des

disparltés

de

revenus. Pour 50

ans,

lrhumanité

est

entrée

dans une phase de

transi-tion très difficile,

avêat drespérer une nouvelJ.e étape

plus

stable.

12.

Les perspectives alimentaires

Actuellement

et

jusquren 2000,

lragriculture

sernble en mesure

de

nourrir

Ia

population mondiale

:

ce

nrest

pas

tant

un problène de

production que de

répartition.

Les pays

riches

de IIOCDE connaissent

une suryroduction

et

une surconsonmation, dont une

large

part

va

aux animaux,

alors

que J.es pays du sud de

LrAfrique

et

de

lrAsie,

mais

aussi

llURSS

souffrent

de

déficit

alinentaire,

dt

à leur,

augrmentation de population

et

à

de mauvaises

conditions

df

e>çloitation

ou

drorientation.

Vers

lran

2000,

la

demande mondiale de céréales

seraLt

de

2

307

mllLlons

de tonnes,

dont

1100 en consoxnmation

directe

et

1207

en conso[mation

indirecte.

Grace

à

la

nise

en

valeur

de nornbreuses

terres, à Itirrigation,

à

Iraccroissement des rendements,

Itagricul-ture

pourra

répondre

à cette

demander

la

crise

probable de

lrénergie

intervenant

peu dans

cette

production.

Au-deià de

lran

2000,

Lralimentation

d,rune humanité al-lant

vers

12

nilliards

apparaît

plus

problérnatique

:

Ia

production

devrait

couvrir

la

consonrnation

directe

(produits

végétau:<) mais beaucoup

plus

dlfficilernent

La denande de

prcduits

animaux. On devra

à Ia

fois

anéIiorer

lragrlculture traditionnelle

et, en même temps

recourir

à

ta biologie

industrielle

(bactéries) pour

assurer

cette

subsistdnee. 11

est

demandé aux gouvernements de

préserver

les

possibilités de

'

production

à

long

terme en

luttant

contre

les

érosions,

les pollutions

et

les

urbanisations excessives, en développant

les

techniques

écolo-giquement saines permettant de

culÈiver

Ie

maxlmum de surfaces dans

i.e Tiers-Monde, en

réduisant

les

contraintes

techniques, financières

(7)

4

13. Les perspe

ctives

énerqétiques

La

planète

dispose dr assez de ressources pour

faire

face

à la

demande

prévisible à

long terrne, mais

il lui

faudra

wr

d,emi-siècle

au moins pour passer du système

énergétique

actuel

à

drautres

systèmes;

droù une période

transitoire, qui

sera marquée drinquiétudes pe::nanentes

et

de

crises

graves. Les systèrnes énergétiques

futurs

seront

fondés

sur lténergie solaire

et

nucléaire,

dont

les

cotts

tendront

à

se

stabih-ser,

après

leur

phase

drirnplantation

;

à

tetme, drautres

res-sources

fossiles

pourront suppléer 1e

pétrole qui

baissera

inévitabl-e-ment

vers

Ia fin

du

siècle.

Le recours au charbon

et

à

la

fission

nucléaire sont

les

seuls moyens

pour lrhunanité

de

réduire les

heurts

de

cette

phase

délicate

de

transition.

A

cette

difficulté

de

transition

technologique'

srajoutent

souvent

les

inégalités

dans

la

possession

et lrutilisation

des

ressources. Les pays de lroPEP

ont

70

t

des réserves prouvées de

pétrole alors

que J.es pays de ITOCDE

nront

que 10

t ;

lrURSS,

la

Chine

et

les

UsA ôisposent de 90

t

des réserves mondiaLes de charbon.

En

raison

du niveau

et

de

la

structure

de

leur

économier

les

pays

développés doubleront

leur

consonmation drénergie de 1976

à

2000,

alors

gue

leur

croissance démographique

et

Ieurs

besoins

drindustria-Iisation

feront

pl-us que

quintupler

Ia

demande énergétique des pays

du Tiers-Monde. On

aÈteindrait

12

à

15 15

milliards

TEP au

lieu

de

516

en

L974

i

au-delà de

lran

2000,

toute

prévision

senbl-e hasardeuse.

Mais

la

muÈation des syst,èmes de production

et

de

distribution

drénergies devra surmonter des

contraintes

majeures

: Ie

manque de

flexibilité

dans

lrévolutlon

des systèmes (50

à

100 ans

pour

changer

de système),

Irimpact

du gaz carbonique

et

des déchets thermiques sur

i.es

clinats,

Irinfluence

des nouvelles techniques

sur

lrenvironnement

local,

les

problènes de

sécurité

et

de

prolifération

nucléaire'

La mise

en oeuvre de capitaux

très

inportants.

La

crise prévisible

des ressources

en

pétrole

avant

Ia fin

du sièc1e

sralourdira

encore des bouleversements

politiques

du Moyen OrLent, d,e Itabsence drinvest,issements

sufflsants

des pays de ITOPEP

qui

freineront

encore

la

production.

Devant ces

difficuLtés, les

gouvernements doivent prendre des

mesures au

plan

national

en développant

Ie

nucléaire

et les

économies

drénergie,

en reJ.ançant

Itextraction

du charbon, au pLan

international

en concluant des accords mutuels avec

les

pays de LroPEPr en

garantis-sant

au Japon

et

à

lrEurope de lrOuest, un approvisionnement en charbon,

en

favorisant

les

recherches dans

Ie

Tiers-Monde. Mais

les

divergences

dtintérêts

nationaux rendront,

cruciale

Ia

phase de

transition

entre

1985

et

2025.

14.

Les matières premières

industrielles

.Une pénurie générale des matières premières

industrielles

par

épuisement des ressources

et

réseriJes

apparaît

peu probabl.e

;

mais des

manques

pourront survenir

dans

certains

métauxr

gd

pourront être

compensés

par

Ia

découverte de nouveaux gisements

et

de nouvelles

(8)

5

Lrinsécurité

majeure résid,e dans

lraccès

aux matières premières

les

pays possesseurs sont peu nornbreux,

distincts

eÈ souvent éJ.oignés

des nombreux pays consommateurs.

Ainsi

5 pays détiennent, 25

t

des

réserves

pour

15 minéraux

,.

res pays de

ra

ègp

et

du Japon

sont

dans

une

totale

dépendance- A cera srâ3oute

te

quasi-monopole de

certaines

compagni-es

:

tes

3 pJ-us grandes

firmes muliinationares

produisent

35

t

de

ra

bauxite

et

de

lraluminium,

54

*

du nicker.

et

g1

s

de

platlne.

Les pays possesseurs voudront

contrôler

reurs

gisements

et'

sren

servir

comme moyens de

pression

; les

gouvernements d,evronÈ

compter avec

leurs

opinions publiques

;

tes

palis

industriaj.isés

voudront

protéger

reur

envirànnement

et

rechercher

ailreurs

res

ressources

polluantes,

au

risque d,'aboutir

à

des blocages locaux.

Tout

laisse prévoir

de graves tensions

entre res

disponibir.ités

de

matlères premières

et

res

contraintes

écorogi;;=,

soclales, poritiques.

cornnent

éviter

res pratiques discriminatoirés

-d'accès

aux matières

premières

et les

investissements

insuffisants

susceptibles d,rentrafner

des pénuries

à

t,erme ?

15.

LrenvlronnemenË

si

res

effets

res

plus

réverslbres

des nuisances économlques

peuvent

être réduits è

des

cotts

rarsonnabres,

d,autres

"ri"l=lr'"

compJ'exes

et

irréversr.bres

portent

atteinte

au

climat, à

rreau

, etc...

Lractivité

industrlerr.e

rodifi.ru la

tenpérature de

ra terre,

ra

couche dtozone encornbrera lratrnosphère de

partlcuLes

et, de

déchets

the:miques

;

rrurbanisation,

f iriigationr-

re

àeuoisement perturberont

1réæsystème,

amprifieront

r.es

variations

crimatiques

et,

par

rà_même,

les

productions agrlcoJ.es

et

res

ressources

arimentaires au nlveau

régional

et

nondiai-.

si

res

réserves en eau apparaissent

sufflsantes

au

plan globarr

ir

faudïa pourtant, étendre

Irapprovisionnement, en eau

potabLe des pays d,u Tiers-l,tonde. euant

.*

proâi,its

toxiques,

leurs

risques

sernblent

difficiles

à

évaluer.

Ainsi

r-rhr.rnanité

est-elre

affrontée à

drimmenses

défis :

le

t'ri'prement de sa poputaÈion,

re

rempracement de son

systèrne énergétique,

de profondes mutations

agricoles

et

plus

encore des

bouleversements

prévisibles

au pran des

structures

socio-pori.tiques

nationales,

qui

imposent une nouverle nanière de

maltrisei ra

viaisenblable

et, de

gérer

lrinprévr-sibre.

La

planète

est entrée,

pour

une derni-slècle

au moins, dans rrne

ère

de grance turburence

!

saura-t-erle

y

trouver

(9)

6

II,

LES TENDANCES DU PASSÉ

ET

LES DIMENSIONS DE L,AVENIR.

21.

Bilan

et

perspectives

Afin

de mieux cadrer

les

avenirs

possibles,

Ie

rapport

rappelle

brièvement

les

principal.es tendances de

Irévolution

récente.

De 1920

à

1940-45,

Ie

monde a

été

marqué

par

J.a grande dépression économiquel

Ia forte

donination du Nord

sur

Le Sud

et

lréclatement

du Nord en

3

grands systèmes (dérnocraties

occidentales,

régimes

fascistesr

UR.SS).

Depuis

t945, 1révolution

est

dominée

par

Ia

division binaire

Est-Ouest,

la

décolonlsationr

30 ans de

forte

croissance, J.e

réveil

de

la

Chine

et

Itavènement du Tiers-Monde.

Dtimportants changements

politiques nront

pas cependant entravé

r:ne

stabiLité

favorable

â

r:ne erçansion économique sans précédent,

qui

srexplique

sans doute

par

Ie

rôLe

régulateur

des USA

et

son partage

drinfluence

avec IrUR.gSr

par

Ia nalIéabilité

de nornlcreuses nations

qui

avalent

sr:bi

le

choc de

Ia

guerre ou de

lraccession

à

lrlndépendance.

I€s

pays développés

ont

réduit

leurs écarts

de revenus,

ren-forcé

leurs liens

et

habitudes de coopération, adapté

leurs

structures

grâce aux Lnfluences

régulatrices

des

Etats

et

dumarché,

à

un J-arge'

consensus

sur

ItobJectif

de croissance

.

Mais sinult,anément un

chômage non

conjoncturel

et

des

conflits

de

répartition

se

sont

aggravés;

de nouvelles denandes

et

valeurs sont

apparues

i

drimportantes

diversités

institutionneLles

et

culturelles

se sont maintenues.

Marqué

par lrexploslon

dérnographique

et

lraccesslon

à

lrindé-pendance

politiqr:e,

J.e Tiers-Monde

a

connu

à

la fois

rrre

forte

dlffé-renciation

provoquée

par

les

écarts

de croissance, de

répartition

des

revenus,

et

drautre

part

des slmilLtudes nées de ses

relations

avec

Le monde développé

I

sentiment de

solidarlté

des

éIites

dirigeantes,

recherche dtune éthique

nouvelle, volonté

drémancJ.pation

culturellet

élaboration

drwre

politique

commune (Banloeng) .

Mais La

fln

de ce

siècle est

r)ne

période

transitoire

marquée

par

des excéd,ents conJoncturei.s temporaires

et

par

lrannonce de

temps nouveaux

:

changements

structurels

dans

les

pays dével-oppés.

qui

passent de

la

régulatlon nationale

à

des échanges internationatrxr)

qui

recherchent

les

secteurs

à

forte

lntensité

de

capital,

dans un

monde

multlpolaire,

,

changements d,ans

les

relations

entre

pays

(10)

A

B

c

D

22.

Les scénarios possibles

Le

rapport

annonce

ensuite

4 grands scénarios

(cf.

5ène partJ.e)

reprise

d,tune croissance vigoureuse,

croj.ssance

ralentie par

changement de

valeurs

ou

par

rigidité

des

structures r

rupture

Nord-Sud,

protectionnisme

et

fragmentation du monde en ensemhles régionaux.

Ces scénarios,

qui

explorent

les

changements

et les

ruptures

possibles,

nrenvisagent que

très

rapidement,

le

devenir

des pays de

lrEst.

LIUR.SS

va

sans doute

atteindre

avant,2000 son maxlmum de

puissance, mais

risque

draccroître

encore son

potentiel

m:j-Litaï.re ;

la rigidlté

de ses

institutions

ne

laisse

pas

prévoir

de changements

profonds de ses

orlentations

actuelles.

LrEurope de

lrEst

va

ralentir

sa croissancer

tout

en augrûentant ses échanges cornmerciaux

et

technologiques avec

IrOuest.

Quant, aux

relations

Est-Sud,

ils

seront,

prus

dlctés par

d.es considérations

potitiques

et

mlritaires

que

par

des

objectifs

écononiques.

Quels que

soient

Les scénarios

retenus,

la part

des pays

de I|OCDE dans Le revenu

nondial

passera de 62

â en

1975

à

50

t

en

2000,

celle

des pays de

lrEst

de

1519

t à

18-20

t, Ie

Tiers

Monde de

2t

t6

z

à

33

t.

Ces ordres de grandeur

aident

à prendre conscience

de lrampleur des transformations

vraisenblables

et

de

la tailIe

des

défis

aurcquels

seront

confrontées

les

sociétés développées. Ces

évoLutions en longue pér!.ode nrexcluent, pas des

ruptures

politiques,

économiques

et

sociales

quJ. démontrent encore p3-us

la

rnrlnérabil-ité

des

sociétés

et le

risque

de

crlse

majeure provenant

de

Ia

(11)

I

III,

LES SOcIETES INDUSTRIELLES AVANCÉES FACE AU CHANGEMENT.

Les perspectives

drévolution

des sociétés

industrielles

avancées

sont

analysées à

partir

de

3

approches complémentaires :

1révolution

des

valeurs, les

perspectives macro-écononiques

à

long

terme,

les

transformations de

structures

avec

les

pressions

qui

les

engendrent

et

les

rigidités qui

s

ry

opposent.

31.

LrévoLution des valeurs

Une prospective

à

long

teme

doit

intégrer

J-es

relations

réci-proques

et

complexes

entre

les valeurs,

les

structures sociales

et

les

développements de lréconomie. Les

valeurs, gui erçrinent

les

concePtions

de

ltexistence

et

des

relations,

Ies

demandes

socialesr

gui

résultent

de ces

valeurs

et, de lfenvironnement,

les

conportements,

gui

sont

la

traduction

concrète

et

locale

de ces d.emand.es, peuvent changer à

plusieurs

degrés de profondeur, des revendications

quantitatives

précJ.ses

à

Ia signification

donnée

à

Lrexistence hr:maine. Ces analyses

de changement

et

de degré de profondeur ne peuvent

ignorer les

diffé-'

rences de contextes

culturels

(anéricain,

européenr

Japonaisr,êtc...)

r

J.es grands courants de pensée

(narxistes, Iibéraux)

et

Le

polds

des

groupes sociaux dans Iréconomie

LrévoLution éconornique récente

a

transfotmé

les

demandes

et

valeurs

des sociétés déveLoppées, de manière

différente

quant

à leur

profondeur

et

à

lrimportance des groupes

qui

y

adhèrent. Depuis 1960t

Ies

pays de I|OCDE

ont

connu un

taux

élevé de croissance économique,

r.ur développenent important de

lréducationr

une anéLioration de

Ia

santé,

une absence conplète de menace

extérieure

tangible,

mais aussi

la

perte

de ménoire

collective,

lrigmorance du passé chez

les

jeunes

générations. Les besoins de consommation, déso:mais largement

satis-faits,

seront

jugés rooins essentl-els que drautres

objectifsr

conme

Ies

besoins drappartenance, drestime

et

de

réalisaÈion

de

soi.

Ces

changements de

valeurs

varlent

en degrés de profondeur,

selon

les

groupes sociau:<

et

entrainent

une grande

hétérogénéité.

11

existe

globalement

ûr

changement

socio-culturel

incontestabler

porté par

les

jeunes générations sensibles aux

priorités

non économiques,

alors

que

Ies

anciens demeurent attachés

à

leur

sécurité

natérielle et

économique.

Lranpleur de

cette

mutation

varie

selon

les

pays

et le

niveau draisance

des groupes sociauxr

atteignant

surtout

les

cl-asses moyennes

;

nlais

ce basculement de valeurs demeure encore

le fait

de

minorités et

(12)

o

Un panorama

socio-culturel

possible.

Le courant rrpost-matérialiste'r

se

caractérj-se

par

des exigences

de

libération

et

drenracinement,

qui

srexpriment

par

lrintérêt

porté

à lrécologie, à

Ia

qualité

de

la vie,

aux aspects non monétaires du

métier

exercé,

etc...

Ces

aspirations

sont,

radicallsées

par

des groupes

très

minoritaires

: libération

des tabous

et

contraintes,

Iutte

de

la

périphérie

contre

le

centre,

création

de communautés autonones. Le

centre

rnajoritaire tente

de

concilier

ces courants nouveaux

et

les

valeurs pl-us

traditionnellesr

en

préférant les

réformes aLrK mut,ations

viol-entesl ê!l

sropposant au:< grandes

bureaucraties,

au

poids

des

prélèveraents

obligatoires

et

des

ponctlons fiscaLes.

Mais

tous

les

dosages

existent entre

valeurs

nouvel-les

et

valeurs

préexistantes.

I1 est

a-isé de

prétroir

une double fragrmentation des sociétés

avancées

:

une

prenière

différenciation

proJ-onge 1es tendances

et

clivages

de

lraprès-guerre,

margués

par

La recherche de

lrégal.ité

pour

les uns,

la

défense des

posltions

acquises

pourdrautres,

pêr

les conflits

permanents pour

Ia répartition

du revenu

national

et, Ie

contrôle

de LrEtat,

i

une seconde fragmentation

résulte

de

la

grande

hétérogénéité des denrandes

et

aspirations, majoritaires

ou

rninoritalres,

souvent

volatiles.

Ces demandes de

décentralisatlon

et

de spontanéité

se heurtent, aux appareij.s bureaucratlques

et

rendent

difftciles

les

pratiques

gouvernementales. Les demandes

et

valeurs

nouve'lLes

entral-,

neront

des changements de

structures

:

des revendications

portant

autant

sur

rraffectation

du tenps que

sur

la répartition

des revenus,

nodification

dans

les

demandes

dremploi,

des

r:nités

de producLion

pJ.us

restreintes

en

effectifs,

une

résistance

au:K grandes technologies,

Irémergence

dtun

secteur

info:mel

de

services

et

travaux roénagers se

substituant

à lrachat

de services marchands. Ces

aspirations

nouvelles

ne considèrent

plus

la

croissance comme r.tn

objectif,

mais cornme un

instn:ment

dont

iL

convient de

maîtriser

Ie

contenu et, de réduire

les

retombées néfastes.

32.

Les persBectives macro-économiques de

la

croissance

11

nry

a pas drobstacLes techniques

à

la

croissërJxce

:

Irénergie,

J-ragriculture,

Les matières premières peuvent

y

pourvol_r

;

d,e même

nrexlstent, pas de

frontières

technologiques

:

une croissance faibLe

et

des blocages sociaux peuvent cependant

freiner Ia

recherche

et

ses

applicatlons.

Les grandes

évolutions

technologiques

qui

déte:mineront

les

changements des

sociétés

indusÈrielles

sont

1rélectronique

et

ses

multiples apprications,

lrexploitation

des océans,

re

développement

des énergiss

nouvelles,

Ia

bio-industrie.

Une croissance

forte

(scénario

e)

a,tous

les

éIéraents techniques

pour

être pourguivie,

mais se heurte

à

des obstacles nombreux

et

variés

qui Ia

rendent peu vraisemblable, sinon irnpossible avant 2000

:

insuf-fisance

de

rentabilité et

taux

élevés drinvestissement,

Iimitation

des

importations, relance

de

Itinflation,

mais

surtout

Ia

sclérose

institu-tionneLle, lrévolutj-on

des

valeurs

et

demandes

sociales, Itaffaiblissenent

(13)

10.

Une nouvelle croissance modérée (scénario B1)

par

large

consensus

social

autour de nouvelles

valeurs

se

heurtera

à la

Ienteur

de

1révolution

des mentalités

et à la

résistance

des

pri-vilégiés ; elle

ne peut, se

stabiliser

quren srétendant

à

de nornbreux

pays.

Si

les

gouvernements ne réagissent pas avec

vigueur,

la

croissance

ralentie

(scénario

82)

proviendra d,e

Ia

fragrmentation

sociale,

de

Ia

sclérose

institutionnelle,

des

conflits

internes,

de

lrinsatisfaction

des groupes sociaux, du chônage

persistant,

de J-a pesanteur des

inter-ventions gouvernementales accrues. Tout

laisse prévoir

une réduction

des taurc de croissance, malgré

lrincitation

provoquée

par lre:çortation

dréquipenents pour

Ie

reste

du monde

;

mais

tout

dépend avant tout, de

Ia

capacité dtadaptation

structurelle

des

sociétés

industrielles

avancées.

33.

Pressions

sur les

structures

des

sociétés industrielLes

avancées

Les sÈructures socio-économiques des pays avancés

subiront

des

pressions nouvelles dans r:n contexte de croissance

ralentie

qui

les

durcira

et

renforcera

les

résistances.

.

pressions démographiques

:

augmentatLon des demandeurs dremploi,

not'amment

féminin,

de

la

J.ongévité de

la vie,

de

la

durée de

Ia

retraite,

des services médicaux

et

sociaux,

etc.,

exlgeant des

politiques

sociales

à

long

terme. 'On peut

prévoir

une croissance du chômage Jusquren 1990, dréventuelles pénuries de main-d'oeuvre ensuite.

Crest

dans

Ie

premler

quart

du 21è

siècIe

que

les

conséguences de

certalnes

tendances

actuelles

peuvent devenir dramatiques, mais

crest

dans

la

prochaine décennie

quril

convient de

réagir

pour

les

modifier.

;

.

changements dans

la

dernande

finale :

on

peut

prévoir

une croissance des

activltés

les plus

intensives

en

capital., rne

augrnentation des

dépenses de santé eÈ de

loisirs,

d,es

services

collectifs

culturels,

mais trrte

saturatlon

des

blens

dréquipenent;

il y

aura de

plus

en

plus

de

conflits

entre

Ia

consommation publique

et Ia

consomation

privée, entre

le rôle

du marché

et

cei.ui de

lrEtat

protecteur.

.

lraugmentatlon du

cott

des échanges avec lrenvironnement physique 3

Les

lndustries

devront

subir

Le contrecoup de

Ia transition

énergétique,

Ia

hausse des

prix

de

Irénergie

avec des chocs successifs iraprévisibles

dans

leurs

dates

et

leurs'.'montants

;

eJ.les devront supporter

Iraugrmen-tation

des matlères premlères,

les

risques de

rupture

de

livral-éon

et

les

mesures

protectionnistes

i elles

d,evront accepter

les

nouvelles

contraintes

de lrenvironnement lmposées

par Ies

opinions publiques

et

IrEtat.

Toutes ces pressions srexerceronÈ différernment selon

les

entre-prises,

les

branches

dractivités,

Ies

nations

; elles

entraîneront

Ie

transfert

vers

Ie Tiers

Monde de

certains

secteurs devenus trcjp cotter::< ou enconbrants.

.

des changements importants dans La concurrence

entre

pays 3

lraugmen-tation

des

cotts unitaires

de main-droeuvre

plus

forte

que

celle

de

la

productivité

nodifie les

situations concurrentielles.

CeIa favorise

parrni

les

mernbres d.e lrOcDE,

les

USA

et

les

pays rnéditerranéens au

(14)

11.

srindustriarisent

grâce

à

rrne main-droeuvre abondante

(esie

du

sud-Est, Brésil,

Mexique)

contre

les

vieux pays

industrialisés.

A cela

s I

ajoutent les transferts

de technologies

et

de

capitaux, vers

les

pays de

lrEst et

du Tiers-l{onde. Du

fait

de I'interdépendance

mondiare, du

jeu

des

nultinationares, les

sociétés

industrierles

avancées

subiront

des

presslons

constantes de transformation des

structures,

que

certains

étàts

renforceront

encore

par

des aides

artificielles et

des mesures

protectionnistes.

34. Riqidités

au sein des

structures

industrielles

avancées

Face

à

ces pressions eÈ

à

ces

défis, les

sociétés

avancées

connaissent des

iigidités

qui

proviennent de

la

réalisation

drobjec-Èifs

sociaux J.égitimes, mals

aussi

de lourdeurs

et

drinefficacités

accumuJ.ées

;

ces

forces

de bLocage

vont

stanprifier

dans une

crois-sance

ralentie.

- Ie

vieillissement

de

la

population renforce

les

tendances

conser-vatrices à

J-régard de

ltavenir,

- Ie

marché du

travail

se

réduit et

change de

nature

:

déc1in des

eroplois

agricoles, indust,riels,

des postes peu

spécialisés

transférés

ailLeurs,

arors

qutaugmentent

les

demandeurs dremprois,

les

femmes,

res

jeunes

plus instruj.ts

qui

ont

drautres

motivations

et

refusent

la

mobilité

géographigue

;

droù

rue inadaptation

de

lroffre

au:(

aspirations individuelles

et le

maintien

dtun

chômage accepté. A

ces causes

structurelles,

Ies politiques

gouvernementales ajoutent

encore

leurs

propres

rigidités : fixation

des

prix

de main-droeuvre,

augmentation des charges

sociales

et

de La

protection

sociale

qui

rendent

parfois le

chôroage payé

aussi

avantageux gue

re travail,

des

prélèvernents

fiscaux

qui

aggravent encore ces

rigidiÈés.

Les

gouver-nements devront

à

tout

prix

éliminer

toutes

ces

rigidités

artifi-cielles

en recherchant une

nouvelle formulation

de

Ia

justice

socLale

: il leur

faudra

choisir entre

Les avantages innédlats

des

redistributions

et,

les

conséquences

indirectes

de

lrinefficacité

écononi.que.

Habitués

è

une croissance

régulière

des revenus, Les citoyens

et

Les

Etats

élaborent de nouveLles mesures

qui

peuvent engendrer

autout, de

rigidités :

protection

des consotrmateurs, d.e

rrenvlronne-mentr de

la

sécurité,

etc... ;

mais

ir

faudra

choisir.

Les

gouverne-ments devront

favoriser

une

information

et

un débat permanent pour.

que J.rensenble des ci-toyens des

sociétés

démocratiques

prennent

.

conscience de lrenveloppe des

possibles

et

acceptent

les

sacrifices

nécessaires,

pour

que La

satisfaction

de nouveaux

objectifs

ne

compromette pas

inutirenent

le

fonctionnement des

institutions

gui

assurent

la

réallsation

des

objectifs

traditionners

; iLs

d.evront,

pour

cela

al-léger

leurs

actions réglenentaires

et,

leurs

disposttifs

centralisateurs.

Lr accroissement

prévisible

des dépenses publiques

se

heurtera

à

des résistances de

plus

en

plus

fortes

au:K préJ.èvenents

fiscaux,

d.roù des

confrits

fuLurs

guant au vorume

et

à rraffectation

des dépenses

pr:bliques.

Les

participations

accrues de

ltEtat

dans 1es

industrles

pour

favoriser

les

technologies de

pointe,

la

conquête de

(15)

t2.

ne

risquent-elles

pas drengendrer une sclérose

institutionnell-e

?

Lrarrivée sur

le

marché mondial de nouvealD< pays concurrents ne

provoguera-t-elle

pas des mesures

protectionnisÈes,

expressions

de

rigidités

existantes

et

point

de départ de nouvelles

rigidités

?

Le danger

est

grand de ne pas

réussir à

se dégager d,run

certain

protectionnisme, une

fois

engagé

te

processus,

et

dten

subir

à

long terme

toutes

les

conséquences néfastes.

35.

Les

stratégies

dradap

tation

au chanqement

Partant

de

Lrévolution

des

valeurs,

de

lrintensité

de

la

crois-sance, de

Ia

ôialectique

entre

pressions

et rigidités,

on

peut

se

d,emander

si les

sociétés

industrielles

avancées

vont

être Ie

siège de

crises internes

de longue durée

et si

leurs

écononles

vont

devenir de

plus

en

plus

incompatibles

entre

elles.

I1 faut

exclure toute

vision

linéaire

du développement

futur.

Au-de1à du choc

conjoncturel

de

Ia

récession de 1975,

les

sociétés

industrielles

seront

traversées

par

des

crises

internes

de longue

durée débordant largement Le cadre économique

:

éclatement des valeurs

en de nombreuses

ninorités instables

et

de

Irorgênisation sociale

en

groupes de

pression

antagonistes,

difficultés

du marché

et

de

IrEtat

protecteur

dans La

distribution

des

biens

et

services,

besoin drrrn segteul

associatif

non narchand

et

non gouvernemental,

difficulté

de

maîtriser

Les

bureaucraties.

Au

plan

international,

le

modèle arnéricain nrassure

pLus

la

cohérence des économj-es

i

de 1à des divergences croissantes des

contraintes,

des

choix stratégiques,

de lradaptatl-on des

structures

selon chaque pays.

Trois stratégies

extrêmes répondent,

à

ces

défis

:

-

uure

priorité

absolue donnée

è

Ia

croissance éconornlque,

è

lradapta-tion

des

structures

par

Ia

relance des investissements

privés,

la

réduction des dépenses pubJ-iques, des réglementations, des

salaires

et

charges sociales.

- la

défense des

structures

exist,antes

par

Ia lutte

contre

Ie

chôrnage,

des mesures néo-protectionnistes.

-

lraccélération

de

lrévolution

d.e Lréconom'ie

et

de

la

société

en

fonction

des nouvelles vai-eurs. La preml-ère

solution

risque

dtac-croftre les

inéga1ités

et

les exclus,

Ia

seconde

Ia

scIérose,

la

troislème

serait

une

utopie

préuraturée.

Les

politiques

envisageables

devront

conbiner des éLéments de

ces

trois

stratégies

: réhabiliter la

croissance conme

instrunent,

s'adap-ter

en

luttant

contre

les

rigidités

et,

les

effets

pervers, refuser

lrexis:

tence

dtexclus

de

Ia

croissance

et

assurer

la

participation

de tous

au développeroent, donner un caractère

transitoire

à

toutes les

noesures

destinées

à

rendre supportable socialement

lradaptatlon

structurelle,

être

senslble

au:c d,emandes des groupes

porteurs

dravenirr contribuer

au pJ-an

international à

construire

entre les

pays développés une

(16)

13.

IV,

LES

SocIETES

INDUSTRIELLES AVANCEES

ET LE

TIERS-MONDE,

41.

Homogénéité

et

hétérogénéité du

Tiers

Monde

Le

Tiers

Monde se

définit, par

rapport

au:< pays développés

beaucoup

plus

que

par

lui-mêne

: iI est

lrensenble des sociétés

humaines

qui nront

pas pu ou su sradapter au choc

parti

de

J.rangle-terre

du 19è

siècle

et qul,

de

ce

fait,

revêtent

maintenant des

caractères c€rmuns dans

leur

réalité

présente

et

dans

leur

dlmanique.

Le

Tiers

Monde présente

à

La

fois

une grande honogénéJ.té :

faibles

revenus

par

tête, forte

croissance dénographlque,

part

inpor-tante

de

ltagriculture

dans lréconomie,

falble

espérance de

vie

;

syncrétisne S.mparfait

et

instable entre cultures traditionnelles

et

culture

occidentale, héritages disparates

drr:ne

période coloniale,

coexistence

inarticulée

de deux systèmes

i

tous

ont

sr:bi

en 25 ans

le

plus

formidable bouLeversement de

leur

histoire :

décolonisation,

expj.osion démographique, croissance économique variabJ.e, évolutlon

des

structures sociales.

Mais

le

TLers Monde connaît,

aussi

une

différenciatlon

progressive

par

les

volumes de

populatlon

(des pays

continents

aux

petits

états

balkanisés)

r

par

les

revenus moyens par

tête,

par

les

tau:< de croissance économique,

par

Ia

distribution

interne

des revenus,

par

i.a

disponibilité

des ressources

naturelles.

Lrhomogénéisation

et la

différencLatlon

des pays du

Tiers

l,trcnde

dépendront des

stratégies

de développement du pays du

Tiers

l4onde

et

de

la

manière

dont

le

Nord

et le

Sud

noaftriseront

leurs

reLations.

42.

Problèmes

et

perspectives

à

lonq

terme des pays du

Tiers

Monde

Les

stratégies

internes

d,e déveLoppernent des pays du Tiers

Monde peuvent, se résuner en

3

grandes

catégories

:

-

J,rapproche

classique

: le

développement

résulte

d,e lraccumuLation

du

capital,

de

lrindustrlal-isation

et, de

lrintégration

dans té

narché mondiaL,

-

lrapproche

réformiste

:

redistributl-on

de

lrinvestissement,

réfo:me

foncière

en

faveur

des

petits

fermlers,

des

travailLeurs

sans

terre,

des chômeurs

urbains,

sans

remettre

en cause l-es

stnrctures

social-es

et lrinsertlon

dans Iféconomie mondiale.

-

les stratégies

radicales

qui

donnent

la priorité

aux besoins

(17)

t4.

Les grandes masses du

Tiers

Monde aujourdrhui

et

en 2000

(en

rnillions

d rhabitants)

a)

L'A'Sie. du Sud aura 1300

nitlions

dthabitants

et

connaîtra

la

pauvreté

la

plus

aiguê due

à lrinsuffisance

de ses ressources,

à

sa pression

dénographique

et

à

i-a

rtgidité

de ses

structures.

On ne

peut

guère

compter

sur

lrimpact

des

relations

extérieures

et

sur les

possibiLités

de coopération

régionale,

car cette

région

est

éclatée

en

3

grands

pays

:

Irlnde

gui

aura

plus

drwr

nilliard

drhabitants

dont, 300

nillions

draffanés

et

des

structures

très

loundes

i Ie

Pakistanr

qul

atteindra

135 trÉLlions

dthabltants,

connaît de profonds

déséquilibres,

des

struc-tures

archalques

et

une grande dépendance envers

lrextérieur i

Ie

Bangladesh

enfin, gui

aura 150

nrillions drhabitan$,

ue

extrême

pauvreté

et

lrabsence de

toute stratégie

économique

et

politique.

b)

L'AdLe de.

L'EAt

e-t du Sud'EAt aura

plus

de 600

nittions

dfhabitants

i

elle

corulaît uns erçansion

très

rapide

de sa

production

industrielle

et

de

lre:çortation

de ses

produits

manufacturés, mais

est

très

hétérogène :

4 pays

industrieLs

et

erçortateurs

:

Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong,

Singapour.

4 pays

agricoles

en rroie

dtindustrialisation :

Indonésie,

Philippines'

Thailande, Malaisie.

4 pays

socialistes

:

Vietnam, Corée du Nord, Laos, Carnbodge.

Tout dépend du degré drouverture

à lrextérieur

et

de

Ia

réponse

interne

de ces pays

à lrouverture,

du dynamisme de

leur

demande

intérieure,

de lrinterdépendance

entre

facteurs

externes

et

internes.

Cettæ

région

sera aussi narquée

par Irlnfluence

grandissante du Japon,

Lrouverture de La Chine,

Ies

querelJ.es hégémoniques

entre les

grandes

nations

de ce continent.

c)

La Clt'Lne

est

un pays

contlnent dont

lravenir

dépend avant

tout

de

ses choix

politiques

: elle

est

entrée depuis peu dans une nouvelle

voie

de développement

gui

dépend de sa

stabilité politique

mais a

des chances de réussLte. Son développement

futur

sera narqué

par

un

ralentissement

progressif

de

la

croissance de sa

population

qui

attein-dra

1150

millions drhabitants, par

Iraugmentation nécessaire de sa

production

agricoler par

une croissance

rapide

de

Irindustrie et

de

Irénergie

dans

Ies

provinces

côtières

i

mais ce

ntest

qurà

lraube du

21è

siècle

que

Ia

Chine

jouera

rn

grand

rôle

dans 1réconomie mondiale.

d)

L'Am'wLque 'La,t'Lne

eçt plus

proche des pays

industrialisés

mais

conserve

certains

traits

du

Tiers

Monde

:

une croissance démographl-que

forte,

des

structures

sociales

très inégalitaires,

un démafrage

dlffi-ciLe

de

la

croissance, une

forte

dépendance des

nultinationales et

1976

Asie

du sud

Asie

Est

eÈ Sud-Est

Chlne 900 368 920 2000 1976 Amérique Latine

A€rique Nord

et

M.Orient

Afrique

Sud

Sahara

330 t75 345 2000 1 300 640

I

150 560 330 550

(18)

15.

des centres

extérieursr

des

structures

poritiques autoritaires.

Leur

avenir

dépend moins d.e Leurs

stratégies

internes

que de

lrévo-Iution

des

relations

mondiales. Le

Brésil,

marqué

par

un

dévei_oppe-ment

très

inégal entre

l-e sud

industrialisé et

1e nord

aride,

a

réduit

ses

importations,

développé son marché

intérieur

et, ses

exportations, a

des perspectives favorables

à

long

terme. L'Argentine

a

connu un démarrage écononique précoce

qui

srest,

ralenti

ensuit,e ;

re

Mexique

subit

de

fortes

disparités

sociares

et la

dépendance des

USA

i Ie

Vénézuei.a

profite

du pétroJ.e

qui

étouffe

les

autres

activités.

Dans

leur

ensemble,

les

pays J.atino-américains accentueront

leur

avance

sur

Ie

reste

du

Tiers

Monde, mais devront résoudre de graves tensions

sociales

qul

engendrent une

instabilité politique,

maîtriser

leur

croissance économique en développant

leurs

marchés

intérieurs.

e)

L'AdtvLclue du Ngn-d

û

L? Mguen 0n Lent., Le monde arabe connaît une

homogénéité

culturelle et

religieuse

mais une

forte

dLversité

écono-mique

et

une grande

inst,abilité politique.

Lrimportance de ses

réserves de

pétrole

(87

t

de ITOPEP)

lui

confère un

pouvoir

considé-rable

pour

les

20 prochaines années

; Ia

nation

arabe peut, engendrer

wte coopération

régionaler

si

sont levés

Les grands obstacles

internes

:

problène

palestinien,

rivallté

de

régines,

ampJ.eur de

lrenjeu

pétrolier

pour

les

pays

industriaLisés.

Le

pétrore

boureverse

res

st,ructures

sociales

;

Ie

passage

à lfaprès-pétrole peut

faire naitre

des

situa-tlons

explosives. LrEglpte

a les

revenus

les plus

faibles, la

plus

forte

dépendance envers

ltextérieur,

une

stratégie

imprécise,

un

avenir

incertain. Lrlran

avait

profité

de son

pétrole

pour

diversifier

son économie, mais

à

un ryttrme

et

selon un modère

qui

ont été

rejettés,

lançant

Irlran

dans une aventure iraprévislble.

f)

L'A[nique No.ine (du sud sahara)

sera,

avec lrAsLe du

sud, lrautre

grand

seËteur-êelauvreté,

marqué

par Ite>çlosion

démographique,

la

faibi.esse d,es

structures

économigues

et

poJ.itiques,

Itabsence de

contrepoids au:<

influences

étrangères, un

secteur tertiaire

hlpertro-phié,

un secteur secondaire

faible

et, dominé, une agrJ.culture de

subsistance.

Trois

types drérrolution

sernlclent

possibles

: le

renfor-cement de

lrirrpulsion

étrangère dans

la

croissance économique par

une

e:çloitation

intensive

des ressources

qui

profitera

à

une

mino-rité et

renforcera

Ia

dépendance, un d,éveloppement auto-centré donnant

la priorité

aux besoins

intérieurs,

une

prolongation

de

Ia

quasi-stagnation économique

et

de

lraggravation

des

conflits

locaux.

r,rAfrique Noire

a besoin drune

naturité

politique

pour conduire son

développement, mais

pourra-t-elLe

éviter

lraggravation

de sa pauvreté ?

Les dl-vers pays du

Tiers

Monde peuvent se ranger en

5

grands

groupes :

1.

les

pays

qui

deviennent des

nations

indust,rielles

aux

activités

diverslf,iées

:

Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong, Singapour,

Brésil,

Mexigue, Argentine.

2.

les

pays en

voie

drlndustrialisation :

Algérie,

Iran,

Vénézuela,

Malaisie, Philippines,

Pakistan,

Nigérla,

Kenya, Côte

dtlvoire.

3.

Ies

pays

liés

à lrexportation

de

leurs

ressources

naturelles

:

(19)

t6.

4.

les

pays pauvres sans ressources

ni

industrialisation.

5.

Ies

pays-continents (Chine,

Inde) dont

lravenir

dépend de

leur

unité polltique.

Au

totaL,

lrévolution

du

Tiers

Monde sera marquée

par

lrimpor-tance des

risques

de

ruptures

socio-politiques

dus

à

des développements

trop

rapides ou

trop

faibles,

par

J.ranpleur des transformations

nécessaires de

Ia distribution

des revenus

entre

ces paysr

par la

persistance de

Ia

pauvreté absolue,

surtout

dans

Ie

Sud d,e

lfAsie

et

de

IrAfrigue.

43.

Aspects de lrinterdépendance

entre

sociétés

industrielles

et

Tiers-Monde

Lrinterdépendance du Nord

et

Sud (N-S)

revêt

des

fornes

mul-tiptes :

transferts

massifs drhonmes

et

de

capitaux,

échanges de

matlères

preuières

et

de

produits

manufacturés

;

interdéPendance

rnllitaire,

diplonatique

n

culturelle.

TJoun Lt ênUcgLe,

Ies

intérêts

du

N.

et, du

S.

convergent dans une

Iarge

mesure

:

Les pays développés

ont

besoin des ressources situées

dans Le

Tiers

Monde

et celui-ci

a besoin de

lrassistance

technique

et

financière

des pays

riches

pour

exploiter

ses énergi.es. Les pays

non producteurs de

pétrole verront

leur

croissance dépendre de La

disponibilité et

du

prix

de

Irériergie

i

toute

crLse de

ceLle-ci

serait

dranatique pour etr>c. Les pays de ITOPEP auront une infLuence

essentielle sur

la

prospérité

mondlale. Quant, aux Pays déveJ-oppés'

ils

devront

avoir

des polJ.tiques énergétiques cohérentes

et

vj-gou-reuses,

aider les

pays du

Tiers

Monde

à

expJ-oiter Leurs ressources

fossiles

et

énergies

nouvelles,

garantir à

tous

un approvisionnement en

pétrole,

parvenLr

à

une coopération

stable

avec ltOPEP.

pour

les

filLadui,t de baÂe

e:çortés

par

le

Tiers

Monde, on devra tendre

à stabiLiser les

prix

par

des stockages

régulateurs,

et

surtout

les

recettes

dre:çortation

dans

leur

ensemble,

afin

de

garantir

une

régu-Iarité

de revenus aux pays pauvres. Indexer

les

prix

des

produits

de

base

serait

provoquer des

pertes

et

gaspillages,

entraîner

une mauvaise

distrlbut,Lon

des ressources

i

une

libéralisàtion

du commerce mondial

en supprlmant,

les barrières

douanières

favoriserait

sans doute

certains

produits

mais

aurait

noins drinconvénients que des accords

restriqtifs

et

un

ordre pl-anlflé.

Lt agn Lcull.u/re deneurera

Ie

secteur

primordial

pour beaucoup de pays

du

Tiers

l4onde. Trop de pays en développement

ont

négligé

leur

agri-culture

de subslstance au

profit

des denrées exportables

et

sont

contraints

drimporter

des

biens alimentaires pour

Leur population

croissante

:

Ies

importations alimentaires

solvables passeront de

10

t

actuellement

à

25

z

et

même 50

t

pour

certains.

Les pays riches

(20)

17.

Ieur pétrole

et

de

leurs

matières premières

,

mais

les

pays sans

nonnaie dréchanqe du sud d,e

lrAsie

et

de

lrAfrique

nrauront, d,rautre

moyen que de

réduire

leurs pertes

de stockage

et

de

distribution.

Les pressions du

court

terîne,

les

facteurs

institutionnels

favorlsent

les

gros

e:çLoitants,

Ies

propriétaires,linitent la

productivité

des

petites

expJ-oitations, désartlcuLent

les

économie

locales

et

accroissent

ra

pauvreté

rurale. rl

est

vltal

de

consolider

ttagri-culture

de subsistance

et

draugmenter

la

production,

par

lrextension

des surfaces cul-tivées

et

irriguéesr par

lraugmentation des rendenents,

par

J.réLimlnation des

contraintes

provenant des

infrastructures,

des

institutions, etc...

une

rupture

entre

le

Nordet re

sud

aurait

des

effets

beaucoup

plus

graves

pour

lfalimentation

du Sud que du

Nord

;

par contre, Ie

maintien des emplois

et

revenus

agricoles

des

pays du Nord dépend de

reurs exportations vers

le

sud,

comme

rtenploi

et le

revenu de nombreux pays du Sud dépendent d.e

leurs

exportations

vers Ie

Nord.

Quant

a

.L'indu,altLLe,

le

grand redéproJ.ement mondiar des

actlvités

industrielLes

va se

poursuivre,

sounettant

les

sociétés

industrielles

avancées

à

une pression constante pour des adaptations

structurelles.

rl"

ne

faut

pas exagérer

lrinvasion

des pays de ItocDE

par

des

produits

manufacturés provenant du Tiers-Monde

:

de 1960

à

L976, ceÈte

crois-sance

a

été

de 15

I i

vers 2000,

le

Tiers

Monde

pourrait réaliser

25

I

de

la

vaLeur ajoutée

industrielle

rnondial.e, mais de manière

très

inégale

drrrre

région

à Lrautre.

pays développés

et

pays en

développement

nront

pas

è

se

partager

une demande gtobale donnée, mais

à construire

une

industrie à lréchelle

des demandes

de

12

nilliards

drhornmes. On

peut

surtout

craindre

que Le redéploienent,

industrieL

mondial,

conduit

par les multinationalesr

nraboutisse

à

un dorrble

gaspiLlage drune

part

du capitaL

par

un équipement

trop

lntensif

qui

serait

mieun

utilisé

dans

les

infrastructures, Ies

services pr:blics

et lragriculture,

drautre

part

du

traval-I

p.er

la

création

insuffisante

drernplois,

la restriction

de

la

demande

intérieure.

Les nuLtinationales

auront de pJ.us en

plus

leur

espace

propre,

gui

ne coincidera pas avec

les

territoires et

les

objectifs

nationaux.

Aussi

les

multinationaLes

devront,

respecter

les

règres de bonne conduite posées

pai les

gouver-nements,

intégrer

dans Leurs

choix

les

conséguences écononlques

et

sociares

de Leurs

actlons

sur

chaque

soclété

nationaLe

; les

gouver-nements devront, de

leur

côté

créer

un environnement

juridique

stable

permettant aux

entreprises

dravoir

des progranmes de développement

à

long

t,erme.

Cette

redistribution internationale variera

selon

les

branches

il y

aura drimportants changements dans

les

industries

de base

pour

1e

traitement, de

lrétain,

du

cuivrer

de lralumj.nium, de

lracier,

pour

les industries

de

transfo:mation

crassiques exlgeant

prus

de maln

droeuvre que de

capitat

et

de

technologie,

le

redéploiement va se

poursuivre

au

proflt,

de.

lrAsie

du Sud

Est ;

pour 3.a construction

navale

vers

le

,Japon

et

les

nouveau:. pays

industrialisés

(Corée,

Taiwan,

Philippines,

Bréstl)

au

détriment

de lrEurope

i

pour

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