• Aucun résultat trouvé

ARTheque - STEF - ENS Cachan | Témoignage de quelques réalisations arts et sciences

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ARTheque - STEF - ENS Cachan | Témoignage de quelques réalisations arts et sciences"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

TÉMOIGNAGE DE QUELQUES RÉALISATIONS

ARTS ET SCIENCES

Jean LILENSTEN

Laboratoire de Planétologie de Grenoble, Bâtiment D de physique

MOTS-CLÉS : SCIENCE – ART

RÉSUMÉ : Cet article passe en revue plusieurs expériences où des artistes de divers arts ont utilisé

mes ressources en astronomie pour leurs productions. Les situations rencontrées ont été multiples. Aux extrêmes, je peux servir de simple expert ou participer à l’activité de création, avec tous les intermédiaires possibles. Enfin, je montre un exemple d’art sans artiste.

ABSTRACT : This paper reviews several experiences in which artists of various arts have used my

skills in astronomy for their productions. The situations encountered were numerous. At the extremes, I can simply be used as an expert, or be proposed to participate in the activity of creation, with all potential means. Finally, I show an example of art without artist.

(2)

1. INTRODUCTION

Je suis astronome. Mon travail se focalise sur les phénomènes conduisant, entre autre, aux aurores polaires. Le mécanisme peut être décrit en quelques lignes.

Le Soleil est une étoile, c'est-à-dire un astre qui produit son énergie grâce à la fusion nucléaire. Il expulse du rayonnement électromagnétique – dont la lumière visible est la partie la plus familière – et des particules électriques : les électrons de notre courant électrique, et une autre forme d’électricité, les ions, dont les plus abondants sont les protons. Cette expulsion a été nommée « vent solaire » par Parker, en 1959. Il est permanent.

Par ailleurs, de façon sporadique, avec des périodicités diverses allant de la dizaine d’année à l’heure, le Soleil est le siège de phénomènes éruptifs divers. Ces éruptions peuvent prendre naissance près de sa surface mouvante ou dans sa haute atmosphère, sa « couronne ». Dans ce dernier cas, on parle d’éjection de masse coronale.

La matière ainsi libérée voyage dans l’espace interplanétaire, et rencontre éventuellement une planète. Si la planète possède une atmosphère, de nombreuses interactions ont alors lieu : du chauffage, des transformations physiques ou chimiques, le plus souvent à haute altitude (au dessus de 900 km sur Titan, de 90 km sur Terre, de 100 km sur Vénus etc.). Si, de surcroît, la planète possède un champ magnétique, des phénomènes supplémentaires apparaissent ; l’électricité, sensible à ce champ, est conduite au gré d’un parcours compliqué, à se déposer sur deux couronnes centrées autour des pôles magnétiques nord et sud. C’est le cas de la Terre ; en Europe, cela se produit en Laponie. Comme pour de la pluie ou de la neige, on parle de précipitations. Les particules précipitées, rapides, heurtent la haute atmosphère. Celle-ci vibre, s’excite de diverses manière, s’ionise, puis rend l’énergie reçue par collisions sous forme de lumière : ce sont les aurores polaires, boréales au nord et australes au sud.

Les aurores ne sont que la partie visible de l’iceberg – du processus d’interaction avec la matière venue du Soleil. Bien d’autres phénomènes existent, qui perturbent les champs électriques et magnétiques terrestres. Cela a lieu depuis des milliards d’années. Mais depuis un siècle, nous utilisons aussi – comme le Soleil- du transport électrique dans notre monde technologique. Il n’est pas étonnant que nous devenions donc sensibles à l’activité solaire. Celle-ci peut corroder les pipe-lines, perturber les télécommunications, faire fondre des transformateurs dans des centrales électriques, attaquer des satellites, l’ADN des spationautes ou des personnels navigants … Pour prévoir l’activité solaire et quantifier ses impacts, nous avons créé une nouvelle discipline, à l’interface entre science et application, la « météorologie de l’espace ». J’ai eu la chance de tracer le cadre de la météorologie de l’espace en Europe, en dirigeant le plus gros programme sur le sujet (27

(3)

Les aurores polaires sont des phénomènes merveilleux, un chatoiement de couleurs dans un ballet le plus souvent très dynamique. Elles sont si ténues qu’il faut, pour les voir, un noir intense : pas de lune, pas d’éclairage urbain… Il ne faut pas non plus de nuage. C’est dire qu’on ne les voit que par les froides nuits lapones.

Les aurores ont, de tous temps, frappé les imaginations. Autrefois, elles généraient la peur. Aujourd’hui, des artistes s’en emparent. Pour cela, ils viennent parfois me demander de l’aide. Voyons sous quelle forme.

2. LE SCIENTIFIQUE SOLLICITÉ EN TANT QU’EXPERT

J’ai été contacté l’an passé par un scénariste de TF1. Il avait un scénario formidable en tête : une éruption solaire géante créerait tellement de perturbations qu’il s’en suivrait une catastrophe planétaire ; plein de drames, des morts, et tout ça. Il me demandait de l’aider à valider l’histoire. Je lui ai répondu que non, que ça ne m’intéressait pas du tout, que j’aime l’astronomie parce que c’est beau et qu’on ne fait rien de bon sous l’aiguillon de la peur. Il m’a dit « rencontrons-nous ». Nous nous sommes vus quelques heures dans un café à Paris. Un homme charmant, cultivé, drôle, modeste, qui a compris mes réticences et a décidé d’en tenir compte. Je lui ai alors fourni toutes les informations dont il avait besoin, répondu à toutes ses questions. Puis il y a eu un silence de plusieurs mois, j’ai pensé que le projet était abandonné. Mais il y a quelques semaines, j’ai reçu un courriel disant que ça y est, le scénario est écrit, il passe en production mais « malheureusement », il n’avait pas pu suivre mes conseils de modération. Après plusieurs demandes, j’ai enfin eu accès au scénario, qui dépasse tout ce que j’ai pu imaginer en catastrophisme, sexe et effroi … J’ai donc demandé au scénariste de ne pas me citer, même dans des remerciements, car il s’agissait là d’une pure œuvre de fiction et en rien d’une œuvre scientifique.

Une expérience plus sérieuse et moins cocasse s’est faite avec la metteur en scène L. Grattaroly. Elle a lu des livres de Hubert Reeves et, en son honneur, a décidé de monter une pièce de théâtre pédagogique sur l’histoire de l’astronomie, qu’elle a appelée « Pluie d’étoiles ». Quelques professionnels jouaient avec une troupe amateur de dizaines d’acteurs. Costumes, musique … Sa demande était simple : je devais relire le scénario et en corriger les erreurs. La pièce a été jouée dix sept fois dans l’agglomération grenobloise, devant plus de trois mille cinq cent spectateurs. Mon rôle a été celui d’expert, remercié en étant cité dans la plaquette de la pièce. Cela me convient très bien et mes relations avec Mme Grattaroly sont restées encore aujourd’hui très cordiales.

(4)

3. LE SCIENTIFIQUE SOLLICITÉ EN TANT QUE PARTENAIRE

Le compositeur grenoblois Olivier Strauch est passionné d’astronomie. Nos relations sont vite devenues amicales, et au cours d’une discussion tard dans la nuit, il a eu l’idée suivante.

Je lui avais raconté que nous disposons, en Scandinavie, d’une chaîne d’instruments numériques qui mesurent les perturbations magnétiques dues aux aurores boréales. Il a pensé qu’on pourrait rapatrier ces données pour les interpréter en temps réel sous forme de musique. Son projet a été accepté comme création invitée par le plus grand festival de musique contemporaine en Rhône Alpes : le festival des 38èmes rugissants. Olivier s’est mis au travail dans plusieurs directions. Il a divisé les 8 magnétomètres en 4 groupes, représentant les alti, sopranes, ténors et basses. Il a ensuite créé des sons numériques ou des séquences musicales acoustiques, déclenchées aléatoirement, en fonction du signal reçu. Les contraintes étaient énormes, puisqu’il fallait que les sons soient harmonieux entre eux quelque soit leurs temps de départ. Il fallait aussi qu’il y ait de la musique, même si le Soleil était très calme.

Mais, défi supplémentaire, un chœur de chanteurs professionnels devait lui aussi chanter sa partition aléatoire, se fiant à des départs donnés par les sons numériques.

J’étais associé à toute la partie technique du spectacle (rapatriement et traitement scientifique des données).

Pendant le spectacle, il y avait trois modes. L’un où Olivier déroulait une partition totalement écrite, l’un où le numérique prenait le pas, l’un où voix et numériques jouaient aléatoirement. Un vidéaste avait préparé, à partir de mes documents et photos, un environnement visuel.

Le spectacle a tout d’abord été donné trois soirs en 2002 sans préparer les spectateurs. L’expérience a été douloureuse : la moitié de la salle fuyait dès les premières dix minutes. Les applaudissements étaient rares à la fin. L’un des soirs, un spectateur m’a demandé si j’avais aimé. Je lui ai dit qu’étant membre de la troupe, je ne pouvais pas décemment répondre. Il m’a tout de suite répondu « ah oui, de toutes façons, vous autres les scientifiques, vous n’avez aucune sensibilité ».

Nous avons pu heureusement donner deux représentations supplémentaires un an plus tard dans une autre salle. Cette fois, j’ai donné une conférence de vingt minutes avant le concert, dans laquelle j’expliquais que les spectateurs allaient être en connexion directe avec des particules parties du Soleil deux à trois jours auparavant. Une connexion physique que je décrivais, mais qui, dans la tête des gens, s’est transformée en autre chose que je n’analyse pas, quelque chose de puissant, de sensible, tant et si bien qu’à la fin des représentations, nous avons eu une « standing ovation ». Voici une autre expérience dans laquelle j’ai été partenaire d’un artiste. Le planétarium de Vaulx en

(5)

écrire, vous autres les scientifiques, tu travailleras avec un écrivain ». C’est ainsi que j’ai rencontré Claude-Henri Buffard, romancier et scénariste de notre grand chorégraphe grenoblois J.C. Gallotta. Claude-Henri a procédé de la façon suivante : nous déjeunons ensemble, il pose mille questions, vérifie ensuite sur internet, achète des journaux et des livres, déjeune de nouveau avec moi, repose mille questions jusqu’à ce qu’enfin, il possède la matière, il domine les phénomènes. Puis il commence l’écriture. Mais à chaque étape, il me fait lire, me demande un avis, avec une grande modestie. Il écrit bien, son texte est léger, drôle, correct, et il a la délicatesse de m’en laisser partenaire. Le spectacle existe aujourd’hui, il est donné tous les dimanches au planétarium.

Être partenaire me semble humainement plus enrichissant que simple expert.

4. LE SCIENTIFIQUE EN TANT QUE CO-CREATEUR

Voici un autre statut. La compagnie Ithéré (à Grenoble) crée des spectacles où une conteuse est accompagnée d’un guitariste et d’un vidéaste. La démarche s’inspire de Paul Auster, qui avait demandé qu’on lui envoie des histoires courtes et véridiques. Il en a tiré un livre puissant : Je pensais que mon père était Dieu.

Dans sa phase de recherches, la troupe Ithéré vit au milieu de groupes d’accueil, dans des cités, des MJC … Elle collecte des histoires, filmées. Chaque histoire est un petit bout de vie : une chute à vélo, un vol de pommes… Avec l’accord des raconteurs, le film est mis sur la toile. Avec leur accord, il est incorporé à un spectacle, ou plutôt à une série de spectacles sous le nom générique de Petits arrangements avec la vie .

Ces artistes ont un contrat pour monter un spectacle pour la fête de la science 2009, qui se place dans un cadre plus général de l’Année Mondiale de l’Astronomie. Ils m’ont rencontré. Je leur ai présenté trois collègues proches, un cosmologiste, un autre planétologue du système solaire, et un découvreur d’exoplanètes. La fascination exercée par l’astronomie en général a fonctionné sur les artistes, qui nous ont proposé de monter avec eux deux spectacles. Un premier, simple, déjà prévu pendant la fête de la science. Le second, en prenant le temps de la création (et de la programmation), pour 2011. Leur démarche est différente en ce sens qu’ils nous proposent de participer à l’ensemble de l’œuvre, sous tous ses aspects : écriture, création, répétitions, mais aussi recherche de financements et de programmation. Nous faisons intégralement partie d’une troupe, avec nos spécificités et nos peurs. Eux, en échangent, viennent avec nous en manip, passent des nuits d’observation près de télescopes.

(6)

5. L’ART SANS ARTISTE

En 1899, le physicien norvégien Kristian Birkeland mit au point une expérience appelée la Terrella, qui lui a permis de montrer le mécanisme de formation des aurores polaires. Il s’agissait de tirer des électrons sur une sphère magnétisée dans une enceinte à vide. Dans sa conception, le canon à électrons figurait le soleil, et la sphère magnétisée figurait naturellement la Terre. La configuration de son expérience lui a permis de voir également (sans les identifier) les anneaux de courant découverts ensuite par James van Allen (ce qui lui a valu le prix Crawford). Nous savons désormais que le système Soleil-Terre est plus complexe que ce que Birkeland imaginait. Cependant, cette expérience reste fascinante.

J’ai construit plusieurs Terrella, d’abord pour les olympiades de la physique (nous sommes arrivés 2ème en 1999), puis en TIPE (classes préparatoires). J’ai monté ensuite une expérience de Terrella lors d’une école de géophysique que j’ai créée avec l’UNESCO, à Trieste, en mai 2006. En utilisant un financement du service de communication du CNRS et beaucoup de « prêts » de labos grenoblois, j’ai pu enfin monter au laboratoire une nouvelle expérience. J’ai totalement repensé la manip de Birkeland, pour donner à l’ensemble la plus grande souplesse. La buse électrique peut être inclinée et est mobile. J’ai deux sphères magnétisées au lieu d’une, qui sont positionnables n’importe où dans l’enceinte. Cette configuration me permet à présent de simuler un très grand nombre de situations planétaires des interactions soleil – planètes : Uranus et Neptune avec leurs axes inclinés, l’interaction entre Ganymède et Jupiter, et même l’interaction entre une exoplanète magnétisée et une étoile proche. C’est pourquoi cette expérience s’appelle désormais la Planeterrella.

L’expérience est splendide. On voit au dessus de la sphère des cercles d’aurores boréales mauves, roses et bleues se former autour des pôles magnétiques. Des irisations plus rougeâtres permettent de littéralement voir les configurations du champ magnétique. On peut également mettre en évidence la présence d’un anneau de particules du fait du rayonnement qu’il produit ; Birkeland avait interprété de cette façon les anneaux de Saturne. L’expérience est très bien adaptée pour faire rêver le grand public tout en lui expliquant des phénomènes astrophysiques ( www.planeterrella.obs.ujf-grenoble.fr). Elle connaît un énorme succès, et seul le temps me limite dans les démonstrations. En moins de deux ans, elle a été exposée à Dijon, Lyon, dans plusieurs sites et collèges de tout le bassin grenoblois, et plus de 3000 personnes l’ont vu fonctionner. Une copie vient d’être achevée à Meudon, une à Toulouse. Le Palais de la découverte va en monter une. Des collègues de Berne en Suisse, à Bruxelles et en Allemagne sont intéressés.

(7)

commandée par le CERN . Ils avaient construit un tunnel de 2 m de hauteur et environ 10 m de long, qui donnait la sensation, grâce à un jeu de miroir, de se trouver devant un tunnel circulaire, comme si on était au centre de l’accélérateur de Genève. Des lasers simulaient des désintégrations nucléaires ; un texte très ennuyeux lu d’une voix d’hôtesse d’accueil gâchait le plaisir par une volonté pédagogique presque déplacée devant la beauté de l’ensemble.

Nous avons beaucoup discuté. C’était amusant de constater que des artistes professionnels proposaient un produit « scientifique » et qu’un chercheur en astronomie proposait une expérience avant tout picturale. Nous avons fini par conclure que nous sculptions la lumière, et qu’il s’agissait peut-être là d’une ouverture pour sortir la sculpture des impasses où elle se trouve, et qui la contraignent à reproduire encore et encore sans explorer des champs neufs. La Planeterrella, expérience de vulgarisation scientifique était surtout, à leurs yeux, une œuvre artistique sans artiste.

6. CONCLUSION

J’ai le sentiment que les artistes cherchent une caution de rigueur auprès de moi. Il est important pour eux que ce qui est dit soit « juste » ou, au moins, ait l’apparence d’être correct. Je ne sais pas si cela est lié à une fascination envers la science, un respect des spectateurs, ou à autre chose.

Les artistes produisent du questionnement humain, éventuellement émotionnel (mais pas nécessairement). Si le questionnement ne s’adresse qu’à la compréhension, c’est de la médiation scientifique. Le planétarium de Vaulx en Velin est à la frontière entre médiation scientifique et art. Comme tous les chercheurs, je produis de la connaissance. La représentation de la connaissance (jolies illustrations, photographies), ce n’est pas la connaissance. C’est comme la carte et le paysage.

Je crois que les artistes (que je connais) le savent. Ils sont intéressés (parfois fascinés) par le territoire, pas par la carte. C’est peut-être pour ça qu’ils veulent de la rigueur (ou un apparence de rigueur s’ils veulent faire croire qu’ils s’intéressent au territoire).

Je retire évidemment beaucoup de satisfaction de ces expériences (et d’autres non racontées ici). Je n’en fais aucune espèce d’analyse. Ma légitimité tient à mon activité. Les artistes, selon leur tempérament (mais pas selon leur support) piochent dans ce savoir disponible, se l’approprient, ou se l’associent. C’est pour moi, dans tous les cas, une chance et un honneur.

BIBLIOGRAPHIE

Références

Documents relatifs

Arrêté du 14 mai 2008 fixant le montant d’indemnisation des jours accumulés sur leur compte épargne-temps par les personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques

− Le directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère de la santé et de la protection sociale, le directeur général de l’action sociale au ministère

– une nuit, un dimanche ou un jour férié ... Indemnité forfaitaire pour toute période de temps de travail additionnel accompli de jour du lundi matin au samedi après-midi inclus,

formes : Abatacept ; Acétylisovaléryltylosine (tartrate d’) ; Acide 5-aminolévulinique ; Acide carglumique ; Adalimumab ; Adéfovir dipivoxil ; Agalsidase alfa ; Agalsidase bêta

Parmi les signalements qui n’ont pas été retenus, 22,7 % ne l’ont pas été parce que les parents ont pris les moyens nécessaires pour protéger leur enfant ou se sont

Cette liste a retenu les revues actives en juillet 2014 et non mentionnées comme revues potentiellement prédatrices par le site Scholarly Open Access http://scholarlyoa.com/..

Globalement, ces chiffres laissent supposer qu’en date du 31 mars 2009, deux CSSS, Les Eskers de l’Abitibi ainsi que Témiscaming et de Kipawa, ont appliqué la totalité (à plus de