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UNE EVALUATION DE QlfELQUES STRATEGIES DE LOCALISATION
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-pNE EVALUATION DE QUELQUES STRATEG!ES DE LOCALISATI0N
, '
DfUN SERVICE PUSL1C ,
.
- URBAIN~LES CE'NTRES LOCAUX DE SERVICES CO~mNAUTAIR'ES A MONTREAL
,
..
,.
Pierre Toupin.Thèse soumise à la "Facul ty of Graduate· ~Studies and Research"
,comme partie des exigences requis'es pour l'obtention de
,
.
'.
, ~a mattrise-ês-arts Dêpartement de Gêoqr~phie Universitê McGill ,.
'Montrêal-Mai 1916 l' • " " ,.
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' i ~" UNE 'EVALUATION DE QQELQUES STRATE(,UES DE LOCALISATION
, . D'ON SERVIC~ PUBLIC URBAIN:
LES CENTRES LOCAUX DE- SERVîcES COMHUNAUTAlRES A MON1REAL RESUME
Cette étude a pour ob1ectif d'examiner les rel~tions entre les strat~giee exacte, intuitive, alêatoire et la pire appliquées
à un problême,de locàlisat~on. "A cette fin, nous âvons élaporé
un m~dèle visan~'la minimisation'de la,distance pour localiser
,)
les centres locaux de services communautaires (CLSC) sur l'île
•
de Montréal. Chacune des' stratégies a été ,utilisée pour résoudre ce' problème en te~ant compte de deux types 'de contrainte. Le
,
premier suppose deux ~odes d'affectation de la p~pulation, l'un affectant un ,nombre égal de ~ersonnes à desservir pour chaque CLSC, l'autre affectant chaque personne,aù CLSC le Plus proche. Le deuxiême tient com~te d'un pombre différent de CLsè à implanter .
....
- De plus, nous avons examiné la solution réelle ainsi que les II • soluti9ns produi~es par les algorithmeS LAP et TORN.
, /
'1:>
Chac~ne de ce's soilutions a été évalùée à l''' aide de quatre indices
l'
d'efficacité sp~tiale. Enfin, le ~oblê~e de l'évaluation des stratégies est diséuté dans cette étude.
, , .
0'
Thêse de:mattrise~ês-arts, Département de géograohie~ Universit~
MaGill, mai 1976. Pie,rre T~!Jpin
" . f'" -. " } .
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1
1
AN EVALUATiON OF SELECTED STRATEGIES FOR
LOCA~ING AN URBAN PUBLIC FACILITY:
THE COMMUNITY HEALTH CENTRES IN MONTREAL .ABSTRACT
il.
e object of this 'study is to examine the relatiorts~i~s l:fetwee~
intuitive, -random and wors"t strategies to a location pr0- ,
A distance-mi~imizing model has been employed to locate
~mmunity Health Centres (CLSC's) in M0ntre~l. EaQh strategy
• . Jas
u.s~
t.o solve theprol::Îl~m
under two types of~straint.
First, two types of population allocation were considered, one assuminq that each cent+e sh0uld serve the sarne number of clients,
the 9ther assuming th~t each client should use the nearest centre.
~4
.
Second, the number of centres to be located was allowed to vary. ,
An eva~uation of the current pattern of centres is offered
to-gether with an appraisal of two algorithms, LAP ,and TORN . .
-, ,
(
ll~
j.,
To evaluate each soli_ion four indicer. of sIJa.tial efficiency
have been used.
T~
problem ofevalu~ting
thestrategie~
is.'
discuS$sed.
,
.
M.A. Thesl.s, ,Departmen!- of <;;eograJ?hy, McGill University, May ~976 ••
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.
'.
" ---" Pierre Touuin \ -.,.'
\
•
\ •fi ~ , ~ , : ,
t
" o \1\ 1:'\ \, REMERCIEMENTS t iii.Qu'ii me soit permis d'exprimer ici mes remerciements à toutes
les personnes
qu~
ontcontri~uê
à cetteth~se.
Plus particulièrement,
ma
qratitude va à Bryan H. Massam, ~mondirecteur de thèse . . Celui-ci m'a soutenu tout au long de la
préparation de cette thèse tant par ses cri tiques et s~s .c~
seils que par son encouragement constant. Je remercie également
le professeur, Gordon Ewing, pour ses èritiques judicieuses qui ont permis d'étayer plus solidement cette tpèse.
Ma reconnaissance va, aussi, à Aline Emond qui a dessiné l-es
cartes et à Monique Meunier, Joh~nne Ti~mblay et à ~achel Vachon
qui ont dactylographié le texte de cette thàBe.
Enfin, je tiens à re~~rcier Marie, ma femme, non seulement'pour
• ,~ J
son appui durant l'élaboration de cette thèse, ma1S aussi, pour
, .
son étroite collaboration'~ la ré~ision du texte.
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.
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iv.
TABLE DES MATIE~S
..
Page
1
R~ s um~. ~ • ~ • • • • • • • • • , " • • • , • • • • • • • • • • • • • • • • • /. • • • • • • • • • • • • • • • • • • i
R emerc 1emen s ... " .• • t If ,. • • • • t • • , . . . , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • iii
Lis te de s tableaux . . . , ... . Liste des figures." . . . r . . . : • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Chapitre premier : INTRODUCTION
.
- Objectif de 1 'étude .•.•.•.•... , . . . • . . . , .•.
- L'impl~ntatiQn des CLSe ...•...•...•...•.
- ~Enoncé du problème ...••. ' ... ~ . . . .
- Port~e de l'étude . . . " III • • • ~ •
vi vii 1 4 8 12 - Apèrçu de I l étude .•...••.. , . • . . . . • . . . • . . . . . . . 14 Chapitre Il QUELQUES APPROCHES APPLIQUEES AU PROBLEME~DE
"LOCAT:i: ON-ALLOCAT l ON·'
- Quelques caract~ristiques du problême de
"location-allocation", .' . . . ~ . . . f " 16 --Solutions exacte versus intuitive versus aléatoire... 18
Quelques mod~1~s d~ "location-allocation" appliqués
aux services publics ri . . . 41" .. • 28
- Rê sum~ ... _ .. .. • • • .. • .. • • .. .. .. • • .. .. .. • • .. .. .. .. .. .. • .. ... 33
:Chapitre III METHODE D'EVALUATION DE QUELQUES pTRATEGIES APPLIQUEES A UN MODELE DE LOCALISATION DES CLSC; A MONTREAL
- Un modêle' dé local i,sa t'i on, des. CLSC appli'qu~ à l,' ~l~ ~e
,~ , Montre§al ~ ~ ... , ... ~ ... 'II • • .. • .. • .. .. .. .. .. .. • • .. .. .. .. .. • • .. • .. .. 34
~ Modalités d'application des stratégies ~a pire, aléatoire,' intuitive et: exacte ... ' •••••• ". ••• • • • ••• • ••.• • • "44
Quatre indices d.'efficacit~ sp~~iale .•••• ,... 4'8
,~Efficacité des programmes LAP et T.ORN ••••••• ~... 52
.... R~sumé ... li • • " , .. .. • • .. • • • • • • • • • • • .. • .. • .. • • .. • 55 , , " l' .. 1- • - -~ ~ __ -.-...I.o.~. _ _ -"~ .-I-~'l J 1 1 " 1 f 1 • 1 ~
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, r, :f.' ~ Chapitre IV..
,DESClUP'r.ION bES SOLUTIONS PR('IDUITES PAR LES STRATEGIES EXACTE, INTUlTIVE, ALEATOIRE ET
LA PIRE
- Les solutions exactes ... ~ •••••••••••.. - Les solutions intuitives ...••..•• , ••• ~._ .•••.•••.••... - Le~ solutions alêa toir~s ... . - La solution la pire .•••••..••.•••••••..••••••••.••• : ••.. - Localisation ré~ile des CLSC sur l'île de Montrêal ... .
R.§:sumt1§: •..••.••••••• aV • • • • • ,. • • • • • • • • • • • • ,. . . . .
Chapitre V l:'EVÂLUA~IQN DES SOLUTIONS PRODUITES PAR LES STRATEGIES EXACTE, INTUITIVE, ALEATOIRB ET LA PIRE
•
Nature ~es différences entre les solutions, exacte,
intuitive, aléatoire et la pire .•...•.••..•...•... Variations de~ solutions produites par chkque stratêgie selon deux, types de ,contrainte .•..•...• ô • • • • " • • • • • • • • • ~
Rent~ilité des stratégies exacte, intuitive, et
aléa-toire . . . .
Variations entre les solutions réelle et exacte .-. \ ...• Chapitre VI RESUME ET PERSPECTIVES ..•..•..•••••.••...•... Appendice
v.
82 91-97 \.02 109 Efficacttê de 15 'solutions intuit~ves et de ~Osolutions al~atoires ayant trai~ à la 'loéalisa-tion de 9, 10, Il, 12; 13, 14 et 15 CLSC en rèspectant,soit unè àbsence de ~ontrainte de capacit~,.soit-une contrain~e-dè capacit~
êgale de ~ûlation ••...•• : ••••. ~ ~ _ .••..•• A • • • • • • • 1,18 ,/ ". 'b . . ' . ' - ,,.,... - " . B1 110graph1e" . . . • ' . . . .. '. "'C". ,
.
147 f-,'.
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,,:..: " ""l,
", •LISTE DES TABLEAUX
Page
Tableau 1 Popu~ation des zones sur l'tle de MQntr~ql,
1971. fil " , . . . ~111 • • • " . . . III • • 4 • • ~ • • • • " • ~ • :. • • • • • • • r 41
•
Tableau 2 Efficacite de quelques solutions produites par
les programmes LAP et TORN .•.... .- •.. " ... ~ • . . 54
Tableau 3 ImPlantat~on de 8 CLSC : population desservie
et distance moyenne en mille entrer la population
et son CL SC ••• il • • • • • • • • • • • • • . . . . • • • • ~ • • • • • • • '. ; • • • • ..
91
Tableau '4 Efficacité de 15 so"lutions inu,uitives avant "
J trait'à la localisation de 8 CLSC
sans'bontrain-te de capacit~ • . • . . . : . • . . . . • • . . . • . . ; •....
Tableau 5 Efficacité de 15 solutions Jntuit'ives ayant
trait à la +ocalis~ion de 8 CLSC respectant
une contrainte de-'oapaci té égale . . • . . , .•.. , ...••.
Tableau 6 Efficacité de 30 solutions aléatoires ayant
tri,ii
t
à la localisation de 8 CLSC sanscontrêtin-té .. de capacicontrêtin-té . . . ~ ... . '. \te • • • ; • . . .
Tableau 7 Efficacité de 30 solutions aléatoires ayant.
'trait à la locaL±Sation de 8,CLSC respectant
une contrail)t-e de éapacité égale . . . . P
-'/.---- . , " \
Table"au 8 Efficacitê· des sol:u.tions exacte, int~ïtive,
aléatoire et, la pire respecl;ant deux modes
d'affec'tati6n de la population et un nombr~
choisi dé CLSC . . . -. . . ~ . . . . . Tableau 9 (,t, 1'abléau 10: Tahleau Il: ,
,,\
..
" " D ,Pourcent~ge
ae
'Ja-
popul-ation desservie Pqr' leCL$C le plus près ,s,~lon des $euils maximaux de
, dist'ance
aé
'1,,2,3
et 4 milles pour quelquessolutions 'ayant trait â La localisation de, 8
CLSC san~ cont,rainte de
.
càpacit~ .•••...• · .":,' .• ' •. ~ •.Nombre de CLSC suppl~mentaire à localiser par
la stratégie irrtuitive. pour atteindre l'effica-,
cit~ de la s~ratégie exact'e •••••.••••..•• ~ ..•.••.
Effiéacit~ des solutiqns r~ell~ et exacte
respectant la localisation de 14'CLSC et deux
modes d'affectation de la~ PQPulat.ion .•••• ',' ••••••
, v • ~ ' - . # ,
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vii ...:-LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Comparaison de la distribution fréquence-coat
entre les solution& intuitives des ~tudiants et
les solutions al~atoires pour l, 2 et 3 desti-.
Page
nations . . . '~,I' • . . . ~ • • • • . . . " • • ' . ' . . . . ~ 21,
, ,
.
Figure 2 : Comparaison de la distributi'on fréquence-coût
entli'e lès solutions intuitives des ~tudiants et
les solutions aléatoites pour 4 et 5
destina-tio~s 4t • • • • • ~ • • • • • -' • • • • • • • • • • • 4 • • ~_'_~-• • • • • • • • • • • • • •
Figure 3 Comparaison .. des. si·tes· cnc:ifSi$--;U;atoirement avec,
.1e~· sites choisis intuitivement.~" ..••....•....••.. Distribution de la population sur l ' î l e de
Montréal, 1971: . . . .
Figure 5 Implant-ation de 8 "CLSC 'sur 11 i:l~ de Montréal
sans contrai.nte de capacitê de population :
solu-tion" exacte . . . , . . . .
Implantation de 8 CLSC sp.r l ' î l e de' Mont~éal en
tenant, 'compte "d 'une caf?aci,té égale de population :
soluti·on exacte .. ., . ' . . . el • • • • • • • • • • • • : • • • • • • • • • •
Figure 7 :.' Implantation de 8 CLSC SUt' l ' île de Montréal
Figure
Figure
Fig';lre
Figure
Figure
sans contrain·te de capacit~ de popul~tion :
solu-tion intui t i ve no. 12 . . . • . ' •.. ; ... ' ... .' ....•..
.
a
Implantati-on de 8· CLSC, sur l,' t.le de MontrË'Sa1en tenant- compte 'd'une, çapaéité égale dé popula- ,
.. tipn : solution intuit,j,.ve no. '5 . . . ' •••••••
• "" ,l~. ..
9 : Impiantation de' 8 CLSC $UJ:' l ' î l e de Montréal
sans contrainte ·de 'capacité de pODulation ':
solu-tions exacte. _et 1n.tu'iti v.e no.
i
2. ~ ... , ••.•• .' .••••10: Implantation. de 8 CLse ,sur l'île de Montréal en
t,~mant 'camp.the d 'un~ capacitê' égale de population
. solutiQns .éxaote et infuitive no. 5 •••.•• ;.· •••••••
• J • 010
I l : :rtnplant~tion éÎ~'
a
CI;Se' sur 1 t île de Montd!al.. ,sans contraï'nt,e. de ,.cap~cité de population :.
solu-r tions alêatoire no. 2 et la pire. ' .•••.. ; ... : •...••.
12:' Implantation' de
8
CL!3C
'sur 1"îl~
de Montré q l en , ..t~nant com~t:E!\ ~ '~~~ .qapac~té ~gale:: d'e' po~u·lation. :
solutions a'l~.toJ;re
no.
26 et 'la p~re •. ': •••••.•••., " J. ~. • ..
Figure 13: Localisation des CLSC,' déj~' e~ oti~ration
ou
envoie de 1 'êtlie ",stir' l'Il.e de' . t1'ontr~aÎ:,
,
1974 •• ~ .•••.22. 24 3~. 58 59 ~ 63
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Hist~9ramme
de ladi~tA~y~~~~
des sOlutiO:S"
intuitiv~s
etal~~~-;y;~t
tr.ait â l'alocali-sation cle ~ sans contrainte de cap'aoitiê . . . ..
Figure 15:
og~--ae:'J.a
distance~ntr'e
la populationet,
le-cLSC le plus prês selon quelques s'olutions ayant ,
'trait â la ioca1isation de 'S CL SC sans contrainte
de capacité .• ,. . . :~~ ... 4~"' •• ~'. ~ ••••• ,; ••••.• ~~'. Il • • '' . . . .
• \,,, . , l .1 . .
Figure 16: Distance ~yenne des solutions éxacf~, intuitive
et aléâtoire ~e1on un no~re'choisi de CL~C et
deux mO,dee d f affecta~ion- de 1:a' population •• 1 •• r' ....
.
.
Fiquee 17: Distance mQyénne de la solution exacte i distance '
mO}'lenne et écart":type de la distance ayant t.r'ait,',
à la moyenne de 15 'so1ution~ intuitives et d~ 30
solutions aléatoires selon la localisation de 8,
9, 10, Il,12, 13, 14 et 15 CLSC et 2 modes ',-"
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- - - -- - - -- r "-. CHAPITRE PREMIER.
INTRODUCTION Objectif de l'étudeLe choix de la locallsation, de la taille, du nombre et de l'aire de desserte d'un centre de services est souvent le pro-duit d'une prlse de décision plus bu m~ins éclalrée. Générale-ment, les prises de décislon découl~~t d' ajustem~nts aff.ectués par tâtonnements, pour répondre à des beSOlns lmméd1ats. Par exemple, les é~oles et les hôpltaux ne sont pas relocallsés cha-que fois qu' J-l advient une
tôt, des modiflcatlons o~caslonnelle!:it sont entreprises lorsque
\
1
, J 'i
,
3
~ ~ '. , la populat1on fa1t sufflsamment pression pour accroître la qua- lllté des serVlces. Ces chan~nts se présentent, habituelle-ment, sous la forme d'une augmentat10n de la capaclté d'un éta-blissement. Q~e~uef01sl des remaniements importants sont
appor-tés soit par l'attribution de nouvelles localisations~ soit par
la réforme des bassins de distribution. Cette démarche demeure réaliste et valable, mais son efficacité, en ce qui a trait au niveau d'amélioration du service, est limitée aux changements apportés au système actuel de distribution.
JI
existe aussi une démarche centrée sur la recherche du meilleur choix parmi toutes les options possibles. Celle-ci suppose que l'on ~eutmodifier à volonté à la
fO~la
localisation, la taille, le nombre et l'aire de desserte d'un centre de service. Même si... 1 -'j
i
, J..
, ,.
1,-,
"
cette démarche apparaît moins réaliste que la premi~re, elle
offre, par contre, une efficacité supérieure.
Afin d'opérationnaliser cette dernière dé~arche, il est
possi-ble d'utiliser trois stratégies, à savoir les stratégies axées
sur la recherche de solutions exacte, intuitive et aléatoire.
Examinons brièvement les caractéristiques propres à chacune de
ces stratégies.
Selon Revelle et al. (1970), la dernière décennie a connu un développement accéléré de nouvelles méthodes d'analyse, telles les technique d'optimisation et les méthodes mathématiques dans
2.
~e but de trouver une solution exacte. Cette stratégie fut
pri-vilégiée en vertu de sa précision et de sa capacité à évaluer
--rigoureusement l'efficacité des solutions, selon les variations
de divers paramètres. Ellé se caractérise par la formulation
d'objectifs ~t de contraintes et, se présente sous la forme d'un
modèle ma~~~matique, nécessitant généralement l'emploi d'un
or-dinateur.>- ,
1
11
La stratégie axée sur la solution intuitive représente l'habili- "
té humaine à détermirter une solution optimale. Elle proc~de de
l'observation et du jugement de l'homme ~ résoudre un probl~me.
La recherche d'une sorution int~itive demeure ~a stratégie la
plus couramment utilisée dans le monde d'aujourd'hui. Elle a
.
"-l'avantage d'être très flexible ainsi que rapide, et, en outre,
l'em-•
•
3.
ploi d'un expert ou d'une personne intelligente,
comparative-ment aux frais élevés de lç
stratégi~exacte,
découlant del'uti-lisation d'un personnel çomp~tent et d'une technologie avancée.
Par contre, elle a,le désavantage de ne pas garantir une
solu-tion op~e. En outre, lorsqu'il y a plusieurs solutions
intui-tives, il est difficile de déterminer laquelle de ces solutions
intuitives semble la mei11~ure.
Enfin, la stratégie axée sur une solution aléatoire est
carac-~
t~risée par une prise de décision, tirée au hasard, \impliquant
un délai et un coût minimes pour résoudre un probl~me au
détri-ment de la validité des r~sultats.
Ces trois stratégies peuvent aussi être, cOJTll)in~es ensemble' afin
de tirer le maximum d'avantages de chacune d'elles. pa'r exe,mple,
en intégrant les stratégies exacte et intuitive, il est possible
de réduire les coûts d'élaboration de modè~es mathématiques
com-plexes et d'utilisation de l'ordinateur sans pour autant dimin~er
l'efficaci~é'des solutions. Schneider et Syrnons (1971) ont mêmè noté que l'interaction de l'intuition humaine et d'une approche heuristiquels'est avérée plus efficace qu'uniquement l'utilisa-tion d'une appro?he heuris·tique.
Ces stratégies pour opérationnaliser une démarche centrée sur le meilleur choix parmi toutes les options possibles ont été
uti-•
r
:;
•
,
.."
lisées à la fois dans les secteurs privés et pUblics. Les gou-vernements aussi bien que les entreprises privées ont fait appel
,
à des conseillers en manag~ent, à des' spéciàlistes en recherche opérationnelle ou à des géographes (Godlund 1961, sussams 1968, Hogg 1968, Mercertet'al. 1970); pour loc~lis~r leurs actiVités. Cependant, Teitz (1968) et Revelle~et al. (1910) notaient que1
4.
cette démarche, pour résoud~e~les problêmes de la localisation des services privés et publics, se distingue par la formulation des
.
objectifs et le mode d'app~opriâtion. Le secteur privé recher-che la minimisation des coûts pour autant q~'un certain seuil deprofit soit garanti à leurs propriétairès, tandis que les
déci-.. e ... 1 1
sions du secteur public relèvent de l'état, l~quel minimise les coûts sans contrainte d'un seuil économique.
L'objectif de cette étudê consiste à identifier et à décrire les rela'tions entre les stratégies exacte, intui t i ve et aléatoire
1
pour localiser un service public, en l'occur~nce;· les centres lo-caux deS services communautaires (CLSC) •
L'implantation des CLSC
Depuis quelques années, on a observé une augmentation accélérée des coûts dans -les ser..H.ces de santé doublée d'une inadéquation de plus en plus grande du système de services de santé à répon-dre aux besoins de la population. Selon un rapport du Task Force
(1970), le coût des servicès de santé au Canada a atteint
récem-,
1
1 ,.
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j•
l'· 1,
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., <' ~- 1-5. "ment des taux annuels moyens de croissance 'au-dessus de l~%,
et, en particufièr', les dépenses au niveau des services hospi.ta-liers ont accusé un rythme de, croissance de 14%. Plus spécifi-quement, dans la prov<ince de Québec, la Commission d'enquête sur
1 r
la santé et le ~ien-être social 11970) rév~lait que les frais d'hospitalisation, pax; habitant,
dans toutes ~éS autres provinces
au~mentent PlU) ~u Québec qu~
canadiennes~rt outre, elle
notait qu'un individu moyen n'avait accès qu'à une fraction des services de santé imputable surtout à la complexité et à la con-fusion de la structure administrative devenue inefficace à répon-dre à ses multiples besoins. Devant cette situation, le minis-tère des Affaires sociales du Québec (1972), s'inspirant des re-commandations de la Commission d'enquête sur la santé et le
~ien-être social, amorça une réorganisation du système de services de santé en. intégrant le concept de centre local de services commu-nautaires (CLSC).
Le ministère des Affaires sociales du Québec (1972, p. 3) a défi-ni le CLSC de la façon suivante:
"Le CLSC est un établissement qui assure à la
communauté des services de pr~vention et d'ac-tion. sanitaires et sociales n~tammertt en rece~
vant ou visitaat les personnes qui requièrent pour elles ou leurs familles des soins ou des services sociaux, en leur prodiguant de tels services, en les conseillant ou, si nécessaire, en les di~igeaht vers les a~tres établissements les, plus aptes â les aider. Ils répondent ainsi, et sur une base externe, à la majorité des besoins courants de la population".
L'application de ce concept est apparu, ces dernières années,
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~comme un moyen important pour ralentir le taux de croissance dans les coûts des serviées de santé et, pour mieux refléter les aspirations de la société quant à l'image qu'elle se fait d'un futur système de services sanitaires et sociaux •
. L'impact économique de l'implantation d'un réseau de CLSC se tra-duit, d'une part, par une réduction des dépenses des hôpitaux im-putable à une diminution des taux d'hospitalisation (Hastings et al. 1970, K1arman 1970), et, d'autre part, par une augmentation de la productivité et de l'efficacité du personnel ~e la santé
c
attribuable, selon le rapport Hastings (1972), au fait qu'une équipe polyvalente permet à la fois de mieux résoudre un problème complexe, 'et, de substituer des professionnels haut.ement quali-fiés par un personnel moins spécialisé, pour effectuer certaines
tâch~s qui n'entraînent aucun danger pour l~ sécurité publique
ou la diminution de la qualité des services de santé.
~)
En plus de ces raisons d'ordre économique, le concept de CLSC pré-sente des avantages, sur lè plan social et sur le plan structurel, qui peuvent affedter autant le public que les membres du person-nel, voire même le gouvernement.
Selon le rapport de la Commission d'enquSte sur
la
santé et le bien-être social (1970), le CLSC peut devenir un instrument col-lectif d'une meilleure qualité de la vie en le concevant comme le lieu de relations dyn~iques entre les ress'ourees humaines etr physiques existantes dans la communauté, et les membres du
per-)
• j
" ,
7.
1
sonnel ,du dit service' public, à-fin de réso~dre les problèmes des individus de f~ç9n global~, a la lumière de leur milieu familial, professi9nnel et social. Dans le -cas de la population, cette con-ception implique une offre des services de base, facilement acces-sibles l , qui répondent aux besoins d'une communauté donnée ,et qui offrent l'assurance de la' continuité des services, en maintenant une communication constante avec les autres 'types d'~tabli$sementg du réseau de services de santé, tels que les centres hospitaliers, les centres de services sociaux et les autres centrés d'accueil. AJ niveau des membres du personnel, une conception polyvalente contribue a un~ utilisation davantage fléxible et innovatrice de la main-d'oeuvre, tout en permettant a·l'ensemble du personnel de participer également à l'offre des services de santé. Enfin,
,
la mise en place des CLSC correspond davan1ëa'ge à une politique cohérente où le gouvernement peut prétendre ~ une augmentation de la valeur du service offert pour chaque dollar investi, en
ré-f
duisant le morcellement et le duplicata des. services, sanitaires et sociaux par une meilleure c?ordination et une meilleur in~é
gration ,dés services (Hastings 1972, Saward 1973).
1: L'accessibilité' sous-tend, Â la fois, une implication spa-tia"le et bureaucratique. L'accessibilité spatiale est
fonction· de la distan'ce à parcourir entre un service public et ~es consommateurs. 'Tandis que l'accessibilité bureap-cratique est fonction du ~iveau de connaissance que possède 'le consommateur de l'appareil structurel propre au service
public. , , ,
,.
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1 1 1 1 1 1 , 1----~,
-o
8.
La réorganisation du système de services de santé sera efficace dans la mesure où l'état pourra résoudre'un ensemble de probl~mes
interreliéq , inhérent~ à l'implantation d'un réseau de CLSC.
Ces probl~mes sont de plusieurs ordres. Pour n'en énumérer que
"
quelques uns: celui de la détermination du nombre de CLSC, celui de la localisation des CLSC, celui de l'affectation de la popu~
lation à chaque CLSC, cel~i, à la fois~, de la déterminatiqn de la taille des CLSC, de la compositi~n du personnel, des
mécanis-mes de gestion du CLSC.
Dans le cadre de cette étude, nous discuteron~ uniquement du problème de la localisation des CLSC. Tout en reconnaissant que
,
l'utilisation d'un CLSC ou d'un centre similaire, tels une clini-que de santé ou un hôpital, est fonction·de plusieurs facteurs,
.
tels que le groupe ethnique, le statut socia-économique, la lan-gué d'usage (Earickson, 1971), nous nous limiterons, ici, à l'étu-de l'étu-de l'accessibilité, en terme l'étu-de distance ~ un CLSC. Il serait sQrement tr~s utile, ultérieurement, de faire l'examen des mé~
thodes susceptibles d'améliorer l'organisation et les procédùres bqreaucratiques affectant directement le sèrvice
à
la clientèle.Enoncé du problême ..
\
Lorsqu~
tus avons entrepris cette étude, c'est-à-dire, à la fin de llann e,l972, i l n'existait presqu'aucune information relative<" ...
0
.
au processus de prise de décision ayant trait à la localisâtion
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9.des CLSC.
ce
manq'ue d'information nous a empêché de tenircompte des acteurs l susceptibles d'affecter la prise de décision
.
'ayant trait à,la localisation des CLSC, leurs liens entre eux
,
ainsi que leur niveau d'influence. En outre, la méconnaissance des modalités ~ financement des CLSC ne nous permett?it pas
d'êvaluer leur taille, leur nombre et leur aire de desserte en ce qui a trait à leur nivea~
de
rentabilité.Ce manque d'information ~ous a contraint à utiliser un modèle simplifié de localisation des CLSC. Celui-ci suppose que le mouvement des consommateurs vers un centre de serviqes est
assu-jetti à une norme déterminée d'affectation. Pour rendre opéra~ tionnelle cette norme, nous affectons les consommateurs "au
centre le plus près, soit en fixant une capacité égale â chaque CLSC, soit en supposant aucune contrainte de capacité pour les CLSC. Il est évident qu'une analyse complète du système de
\
distribution d'un service public doit ~especter les normes qui
r~gissent le comportement sp~ial des cofisommateurs, et, ainsi,
déterminent les patterns dl utilisation";
te
modèle de localisation est utilisé pou~ appliquer les straté~ Jgies exacte, intuitive et aléatoire. Dans cet~~ttlde, la
,stra--'V' \-~.
\
Noqs entendons par acteurs, les
différents.pa\i~rs
de gou-verQement, les autorités du monde de la santé les comités de cit;oyens, les,planificateurs et autres. ;\
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10.
t~gie e.xacte1 est opérationnalis~e par l'algorithme heuristi-que du programme LAP pour' l'ensemble des problèmes de
localisa-tion à résoudre et du programme TORN pour quelques cas. Pour
l'application de la stratégie, intuitive, nous avons fait appeL
à 30 planificateurs du secteur public qui sont directenlent ou in-directement impligués,par leur fonction,a résoudre ce type de pro-blème. Cependant, seulement quinze planificateurs ont répondu à
notre demande. En ce gui a trait
a
la.stratégie al'atoire, nous avons généré aléatoirement 30 solutions distinctes.Ajouto,ns, ici, que la solution la p~e sera' u,tilisée dans le but de sérvir de point de référence pour comparer les solutions produites par les stratégies exacte, intuitive et aléatoire. Diverses interprétations pourraient ~tre fournies pour la pire solution. Elle pourrait signifi~r, par exemple, la localisation d'aucun CLSC. Dans cétte étude, cependant, nous défi'nissons par la pire sol uti·on 1 la localisation d'un ou de plusieurs Cl;..SC sur
"'
)
1
1
\
le site qui dessert l~ population de la faço~ la moin'S .efficace, \' en terme de distance moyenne à parcourir, tout en étant situé ~
l' intér;ieur de l'aire d' ana~yse'.
Afin de déterminer les relations entre ~es stratégies, nous
évaluerons et comparerons ~urs solutions respectives'seldn, à la fois,leur coût pour les produire et leur efficacité.
\.
• b
-1: Dans oettè étude, la solution produite par llalgarithme heu-ristique est appelée solution exacte. Cette appellation ne signifie p'as nécessairement que la solution' trouvée est la' solution optimalé.
\
.. _~~~-~-... -~-~-~ .. .",. ... ~ • 1': ~
11.
..
Nous nous
attarder~
principalement~
l'examen desqUe.tio~S'
suivantes:
1- Quelle est la diffêrence d'efficacité, en terme de dis,tance
moyenne, entre les solutions produites par l'algorithme
heu-ristique des programmes LAP et TORN et ce, pour résoudre le
prob~~me de localisation des CLSC?
2- Quelle est la nature des diffêrences entre les solutions
exacte, intuitive, aléatoire et la pire?
3- Quelles sont les variations entre lés solutions produites par
chacune des stratégies ~i on tient compte de diverses con- O
train tes pour résoudre le problème de localisation des CLSC?
Deux types de contraintes sont fixées. ,Le premier suppose
q,
deux modes d' af'fectation de la population, l'un affectant un
-nombre égal de personnes à desservir pour
affectant chaque personne au
r-ch~e CLSC, l'autre
CLSC le" pl us proo~e, cette 'fois,
sans contrainte ,de capacité. Le deuxiême t~ent
'.
.
compte d'unno~rè ,diff~rent de CLSC â implanter. ('
4- Laquelle d~s ~tratégies e~acte, intuitive et aléatoire.s'a~~
• , 1
vêrè la plus rentablel pour
rés~udre
un problêmede-locaLisa-tion des CLSC?
,
\
5- Quell,e est l'efficacité, en terme de distance moyenne, de la
localisation des CLSC déjà en opération ou en voie de l'être
sur l ' î l e de Montréal et quelles sont les différences entre
1: Le concept de rentabilité est défini ~ la page 98. -,
L • '
t
r
12.
cette localisation r~el1e et celle obtenue selon le crit~re
de minimisation de la distance?
Portée de l'étude
La portée de'cett€ étude est de deux ordres. L'une étant d'or-dre théorique et l'autre d'ord'or-dre pratique pour le secteur public. Essayons d~ dégager la nature de la contribution apporté~ sur le plan th~o,rique. Tandis que la plupart des études, cherchant A
r~soudre des problèmes de localisation se sont limitées, en
géh~-choix. Plus encore, par l'~valuation des, stratégies, les une$
h
par rappprt aux autres, nous serons en mesure d'émettre tro~
J
types de relations, le premier ~tant liê à la natu~e. des diffé-rences entre les solutions produites par chacune des stratégies-,
le deuxi~me, exprimant les variations des solutions produites ;
, , , 1
par chaque stratégie, selon
diff~rents
types de.contraintek~
If
troisi~ine
, enfin" identif ian tlaqUel~e
des 'straté<9!~~
, s' a1!!re fa plus rentable pour résoudre un problème de localisat1on.Les considérations d'ordre théorique, d'ailleurs, nous permettent, dès lors, de déboucher sur des aspects qui relèvent d'une contri-bution d'ordre pratique. Op constate, en effet, que lé~~ouverne~
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,ment du Québec et, plus particulièremen~, le ministèfè..,è~~:::.",.,
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, _ _ . _ . . . r~ _ _ . . - . . " ' - " _ _ _ _ _ 13.Affaires sociales est confron~~ à pren~re une dêcision en ce qui
a trait à la localisation des CLSC à Montr~alt ains'i'que. pour le,'
, ; 1 . . '
reste du Québec. Cette: décision se doit d'être prise de la
j
façon la plus rationn·e~l.e possibl~. Ratio'nnelle, non seulement,
parce qu'elle implique des d€penses considérables'payées à même
, 1 •
les taxes des contribuables, mais également, parce qu'elle affeête
- ,
.--l'accessibilité de la population à des services essen'ti~s et
qu'elle peut avoir de graves répercussions
A Long
terme. Harvey(1972.~ p. 1-2) ajoutâit à. ce propos:
{ , "
'- "Many 9~ soclal assetq.~é have are, locked up
in the' form ··of fixec;t.-ând ,immavable assets which cannot be relocated' although they can be destroyed
and recreated if'necessary ••• There'is thus a
continuous __ ~ate of tension betJeen the spatial
organ~~atfo~ of society (which i8, made ,up of in- l '
. , 1 ~nts of 'assets each created iti its own aréa)
.--. --',: --- and the form',of spatfàl organization demanded by
1
'·1
, , th~ new. soc~aJ order emerging herè
anq
now. ~hese/ 'tensions exist in every society, but the greater
- the pressure for social chànge apd the more the
total quantity of fixed assets a'Ccumulate, the' greater these tensions will become •. This is in
fact ,the most serious problem-~acing ~e analyst
of spatial organization at the present should he, or
.' she venture to make policy suggestions. At th~
sarne time we are becomin,g· aIl too aware that the'·
spatial organization
we
are creating today _ •• arélikely to be the focus of serious problems tomor-row."
Cette prise
de
d$êision, ppur être la plus rationn~~E!, doit,~-
. "
-~-______ . __
----~~~~Deement,
impliquer:uneêva~uation~omparaisqn_~e
, ~ l '
l 'éfficacit~ de diverses formes dl rçanisation spatiale des CLSC~'
malis aussi-, être bast:;e suro la eilleure stratt:;gie, c'est-à-dire 1
ce,lJ.e qui s' avêre la pl rentable dan's la perspective' dl une
plani,fica~ioh respectant la politique êmise par le , ' 1 .. "
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" Aperçu de l ' ~tude_, , 1 " " .; .., ,,~, , ' , , , • • 'fI ,1,4 • 0' . . . . ~ ,.
Cette ~tude compre,nd cinq autres chapit~es, iesquels sont 'orga- ,
nis~s de la f~çon suivante: 'J
$. • "'1 ~.r
Dans le chap~ tre
Ii',
on dil3cute" tout 'd 1 abo'rd, de que:l9uescarac-, , " " ,
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).r. j : . ' ~ l ' ..t~ristiqu~s du problË!xne de "~ocati.onl'"'a,llocation ". " P'uis, on passe • a • t ~.
en revue la littérature qui.
â
traité- de la .cdl1lparaisondes
,
tég;j..es exacte, intuitivé et a!'~toire de
,
.
."location-;,all~ca t_iQn.!! ...
--$nfin
~ on, ~.xarni~e quelques ml'!thod,es qui-_
... ~...-;-.
ont déji1 été utilisées pour",résoùdre' la, localisation des centres
. . . , j
dé service public et de leur aixe· de dess~rte.
,
\ '
Dans 'lé cl?apitre III,' oil 1?ré~en1:le,
localisation' des CLSÇ su:r~'l'-î~ o~trê.a1,; deu-xiêmemen~., les ,)"
"~ m~dalit,~s
(l'ap~lic.atiort
des-f:!trat~g;es e)Ç·aç~e., .~nt~r,tiv;
;'t'
'~l~~-:'
-
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. . toire, troisiË!mement" quatre indices 'diefficaeitê
'permè~tant
, '• ~ J ~ ~J. ..~ ~ 1
d'évaluer les sol~tions Ptodüites pa~ chaque stratégie.et, enfin,
.
'gqatrièmement, un examen comparatif' des progra'mmef\ LAP et, T-ORN. .. "
... 1 • '.l 1(' \ • '\ ,
Le phapitre IV présènte--une descrip~ion des $oluti0.f:1~_. exaéte',
intuit:hve,
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et la pire au 'prob:bi!me delocal{~atiol): de.
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. ".CLSC en supposant, que la 'popul,ation est affe'ct~e a~ 'centre _ le·
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l'être sur l'!le d~ Montr~al.
Dans le chapitre V, .nous tentons de déterminer, premièrement, la nature des âifférences entre les solutions, deuxièmement,
15.
les variations entre les solutions selon des nombres différents de CLSC et deux modes d'affectatlon de la population, ,troisième-ment, la rentabilité des stratégies et, enfin, quatrième,troisième-ment, la nature des différences entre la solution exacte tenqnt compte uniquement de la minimisation de la distance et la solution réelle des CLSC.
.
Enfin, le chapitre VI conclut l'étude en dégageant les princi-paux résultats 'de l'analyse et en ouvrant quelques perspectives de recherche dans ce domaine.
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CHAPITRE II'
".
QUELQUES APPROCHES APPLIQUEES AU PROBLEME
DE "LOCATION-ALLOCATION"
Quelques caract~ristiques du probl~me de "location-allocation"
Depuis une décennie, le probl~me de "location-allocation" a
connu un essor considérable dG à son aspect utilitaire et ~ ses
multiples applications. Il a été défini, selon Abler et al. (1971, p. 531), par la question suivante: "How shall we a110-cate one set o~ facilitie& to serve a second set of people?"
Ce problème est couramment rencontré dans la réalité. A ce pro-pos, citons ici un extrait de Abler et al. (1971, pp. 531-532) .
... Hospital must be located in geographic ~pace
to serve the people with competent medical care, and we must build schools close to the children who have to learn. Fire stations must be located to give rapid access to potential conflagrations, and voting booths must be p1aced ,so that people can cast their ballots without expending unreason-able amounts of time, effort or money to reach the polling stations ••• "
Le choix du problème de "location-allocation" est justifié par les solutions qu'il recherche. Massam, (1972, pp. 9-10) signa-lait deux raisons pour résoudre un problème de
"location-alloca-tion" :
"The first is to determine the location of facili'ties in our evexyday worlQ such that tney operat~ a~
efficiently as possible and that the influence of space on efficiency 15 fully accounted for. This rnay r.eat: for example, for schools, that we want to
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.... -.,.
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locate schools so tha! the average distance
travelled by pupils
G.
as small as possible. In most practical cases we try to find-+ocations to minimize travèl time, cost or effort in moving to or from a set of facilities. If we can determineideal or normative locations then we are in a posi-tion to examine the differences between these
normative locations and actual locations, and thus we can evaluate costs which will be incurred in extra travelling effort to facilities which are not ideally located. This is the second reason for tackling the Allocation-Location problem, and it stems directly from the first ".
17.
Malgré sa formulation simple, le probl~me de "location-allocation" est extrêmement complexe. rDe fait, il implique la poursuite d '\.,ln
ou de plusieurs objectifs adaptés à un servic~ spécifique parmi les services publics, tels que les écoles, les bureaux de poste, les cliniques de santé, lesquels sont implantés selon les
carac-1
téristiques pro~res à chaque espace étudié comme les grandes
agglomérations urbaines ou les régions agricoles. Ces caractéris-tiques déterminent, de façon générale, de mul tiple,s facteurs in .... terreliés dont, par exemple, le système de- transport, la demande, les limites budgétaires, le nombre d'établissements A, localiser
~armi les sites disponibles. Le nombre et la complexité de ces
facteurs génèrent~souvent des combinaisons astronomiques de choix possibles, lesquelles même avec l'utilisation d'un ordinateur
. Il
moderne, ne peuvent être évaluées dans un délai raisonnable. Par exemple, Schneider (1971) a noté plus de 19 millions de combinai-sons possibles pour choisir 5 dépôts d'ambulance parmi 77 sites disponibles. / - - - - _ .. _ - - - L . _ _ _ .
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• ,. .. 1l(-... _ _ _ . . . . ~_ .... -. . - -18. 1"Confronté au probl~me complexe dè "location-allocation~, il devient donc necessaire de restreindre la taille du problème de façon ~ ce que nous puissions le résoudre avec les moyens dont on dispose. Ceci implique que l'on doit tenir compte, ~
la fois, des conséquences de la simplification du problème et de l'utilité des résultats, à la lumière des coOts qui sont im-pliqués pour résoudre ce probl~me.
Le problème de "location-allocation" peut É!tre résolu par les stratégies exacte, intuitive ou aléatoire. Laquelle de ces
stra-• ,
tégies s'avère la meilleure pour résoudre ce problème? Nous tenterons de répondre à cette question dans la prochaine section en examinant les résvltats des recherches qui ont analysé les avantages comparatifs de ces strat~gies.
Solutions exacte versus intuitive versus aléatoire
,
En raison surtout de son développement phénomenal depuis 1960, la stratégie exacte a ~té utilisée de plus en plus fréquemment comparativement aux stratégies intuitive et aléatoire. Depuis quelques années, '-quelques chercheurs se sont demandés si cet en-
..
gouement pour la stratégie exacte était justifiée. Est-ce que le gain en efficacité obten~ par la s~ratégie exacte est signi-ficatif et compense ses coOts d'opérationnalisationcomparative-,
ment! l'utilisation des stratêgies intuitive ou aléat~ire?
Examinons comment cette question a été abordée par ces chercheurs
"
et quelles conclusions ils dégagent de leur étude.
"
1
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y--
- ~- _. ,19.
Mentionnons tout d'abord une premi~re étude comparant les stra-tégies exacte et aléatoire. Scott (1971) a rapporté qu'en pro-cédant ~'l'aide d'un échantillonnage aléatoire, et ce, pour ré-soudre des probl~mes combinatoires d9nnés, on avait de fortes probabilités d'obtenir des résultets variant de 10% à 20% de la solution optimalel • Cette étude, cependant, ne nous indique en rien la signification de cet écart d'efficacité entre les sorutions optimale et aléatoire.
Une seconde étude réalisée par Eilon et al. (197~) a traité de la comparaison des stratégies intuitive et aléatoire. Elle con-sistait à affecter cinquante points d'origine, à savoir ici de consommateurs, à respectivement un, deux, trois, quatre et cinq destinations à savoir ici des dépôts. L'objeçtif est de minimiser la fonction
z
=
rr
m. d ..ij l 1.) (1)
telle que mi exprime le nombre de points dl origine i et dij exprime
ia distance 'entre un point d'origtne i et la destina~ion j la plus prês.
L'expérience se déroula de la façon suivante: pendant qu'un
groupe· d'étudiants. était. tenu de localiser intuitivement un,. deux, trois, quatre et cinq dé~6ts, on procéda parallèlement à une
loca-~
1: Nous supposons ici que la solution optimale' a été trouvée par la stratégie exacte.
CJ
20.
lisation aléatoire des mêmes dépôts. Ces résultats obtenus par l'application des stratégies intuitive et aléatoire ont servi de points de départ, à l'application de l'approche
..,
heuristique. Celle-ci a tenté, à partir de ces points de' départ, de déterminer la localisation exacte des dépôts en minimisant la fonction Z, -discutée précédemment.
1
a
Suite à l'application de l'approche heuristique, centrée sur là
recherch~ d'une solution exacte, on constate que le coût, en
terme de temps de traitement par ordinateur, s'av~re moins
élevé dans l'utilisation des résultats produits par l'intuition des étudiants que les résultats produits par la stratégie aléa-taire. De plus, les auteuts n'observent aucune différence nota-ble, dans la distribution de la fréquence des coûts, pour les
..
p~obl~mes que posent l'implantation d'un, de deux et de trois
dépôts (voir figure 1). Par contre, dans le cas de l'implan-tation de quatre et de cinq dépôts, il 'appert qu'on a plus de chance, en utilisant la solution intuitive, de réduire les coUts de temps de traitement par ordinateur, qu'en u~ilisant la solu-tion aléatoire. En se référant à la figure 2, pn constate que ,la courbe ,des coûts est plus étendue pour la solution aléatoire
comparativement à une courbe plus étroite pour 'la solution in-tuitive.
Les résultats de cette étude o~t . une portée tr~s limitée. ,
•
premiêrernent, ils ~e réduisent à l'examen de l'implantation de
l'
un ~ cinq dépôts. Deuxièmeme'nt, le crit~re d.'évaluation utilisé,
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!' ' FIGURE 1 , / /COMPARAISON DE LA DISTRlBUTION FREQUENCE-COUT ENTRE LES SOLUTIONS INTUITIVES DES ETUDIANTS ET LES SOLUT.IONS ALEATOIRES POUR l, 2 ET' 3 DESTINATIONS
*
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Fréquence
,Va1:eur de la ,fonction de co-ttt (Z)
(graphique non ft. 11~che11e)
Solutions al~atoires:
Solutions intuitives: ---~--- , ,
."
'Ce graphique. a êtê adapté
a
partir Ei10n èt al. (1971, p. ~4-65). l ' \ . " d~ histogranunes .. 'de\
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FIGURE 2COMPARAISON DÈ LA DISTR~UTION FREQUENCE-COUT ENTRE
LES, S0LUTIONS INTU~TI~ES DES ETUDIANTS ET LES
SOLUTrONS ALEA:OIRES)POUR 4 ET 5 DESTINATIONS
*
,. , 1 1
"
....,
'
1
1 \ \ \ \ Fréquence,
1 \,
, j ) J~ 1 1 1 \ • \ 1 \ \ , \ \ \,
·Va1eu!·de ia fonction de co nt (Z)<graphique non ~ l'échelle)
Solutions ~léatoirès~
SOlûtions intui~ives: .
--->
"~Ce graphique ~ été adapté
A
partir des histogrammes deBi10n et al. J1,971, p. 64f65). ,. i f .' r f r ,r ,
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i' i J 1 r J • 1.
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23.
c' est-ii-dire, le cont de temps de traitement par ordinateur, ny-:'--mesure pas v~ritablement le niveau d'efficacité des solutions
en ce q~i a trait au coOt de mouvement des consommateurs pour utiliser le centre de services le plus près. Troisièmement, cette étude ne nous indique pas
la
signification de l'écart d'effica-cité en terme de coût pour les consommateurs.Sch~eider (1971) a poursuivi un autre type d'exp6rience au cours
de laquelle' il s'est attaché à comparer la solution exacte avec les solutions intuitives de quelques étudiants. Dans ce cas précis, Oh cherçhait ~ résoudre un problème de localisation de cinq dépôts d'ambulance parmi soixante-dix-sept sites possibles dans une ville hypothétique, et ce, sous la contrainte d'un seuil
maxima~ de dix minutes pour atteindre le site d'un accident, en
supposant, une vitesse moyenne de vingt milles à l'heure pour le réseau routier résidéntiel et-de quarante milles à l'heure pour
,,,,
les grandes artères. En outre, pour résoudre ce problème,
on
devait tenit compte d'un découpage de la ville en quarante-neuf , , zones identiques, auxqu~lleson a
attribu~ une fréquenée plus ou moins élevée d'accidents selon que l'on se ~itùe dans une zone ou dans ,une autre..-De l'observation de la distribution fréquence-cont des solutions intuitives et aléatoires sur la figure 3, Schneider (1971) con~
c1ut que les solutions int,uitives sont dans leur ensemble" assez proches de la solution exacte. Ce~e conclus~on peut être m~se
en doute. En effet, en n'évaluant pas l'écart d'efficacit~ en
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24.terme de coût de temps de ~arcours entre la solution exacte, la moyenne des solutions intuitives et la moyenne des solutions aléatoires, il est impossible d'affirmer si les solutions intui-, tives ou aléatoires sont aussi valables que la solution exacte.
FIGURE 3
~
.COMPARAISON DES SITES CHOISIS ALEATOIREMENT AVEC LES SITES CHOISIS IN1UITIVEMENT*
/
Courbe des solutions aléatoires FréquenceCoût en terme de temps total de parcours
..
1: Zqne des solutions intuitives <graphique non A l'échelle)
*
Graphique adapté A partir de l'hi~togramrne présenté ,par Schneider (1971, p. 98)...
1 ---...:.-_--_._~'-,-,~~,~. ~ 0' - -~..._.r _ _ _ __.__.= .
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,. " 25. ,<Enfin, Larson et Stevenson'(197l) ont examiné, pour leur part~
un système de distribution dans un espace urbain oÙ'des véhicules doivent se déplacer à partir de centres fixes de services. Ils ont analysé les problèmes de localisation des centres de service ainsi que la délimitation de leur aire de distribution, dans le but de minimiser la distance moyenne de parcours entr-e, d'une part, le centre de service, et, d'autre part, le client desservi, en :en'ant co~te de la distribution de la demande.
En supposant un modèle respectant les conditions suivantes, A savoir: un espace uniforme, une demande distribuée de Iaçon homogène dans l'espace, la localisation d'un seul centre de service, une
dis-tance linéaire selon un parcours à angle droit, les auteurs ont montré que la distance moyenne de parcours, résultant d'un~ dis-tribution entièrement aléatoire d'un centre de services, a été ' réduite de seulement 25%, comparativement à celle résultant de la localisation optimale du même centre de service. Cette apparente insensibili té de la distance moyenne de parcours A un centre de
~servicesa ~té examinée d'une façon plus dêtaill€~ en €tudiant
~eux types de système comportani;.. chaéml une paire de centres de
serviçes. Dans le cas du premier syst~me, on proc~de à la'loca-lisation optimale d'un secohd centre de servicesen tenant compte
I:r"
de la localisation du premier centre de services,lorsq~'il n'exis-te pas de coopération entre eux. Par contre, dans' le ~'as du.
second système, on suppose une coop~ration entre ces dë~x centres de ·services. , 1
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, 26.A partir de ces simples mod~les, il est difficile de conclure à
une insensibilité des solutions produites par les stratégies exacte et alêatoire. Cette apparente insensibilit~ a ét~
déter-min~e en tenant compte de certaines conditions, tels la
localisa-tion d'un seul centre, une demande distribuée de façon homogène dans l'espace et un espace uniforme. Si l'on change ces condi-tions,' il est possible que le degré de sensibilitél varie radi-calement. Il est donc nêcessaire d'eptreprendre d'autres recher-ches pour déterminer le degré de sensibilité entre les stratêgi~s
exacte et aléatoire.
Une autre cri tique peut ~tre formulée ayant trait à l'écart
d'efficacité entre la stratégie aléatoire et la stratégie exacte. La r~duction de 25% de la distance moy-enne de parcours, résultant
-
• 1d'une distribution entièremen~ aléatoire d'un centre de serv~ces
comparativement à celle résultant de la localisation optimale, ne nous indique pas laquelle des stratégies exacte ou al~atoire
est la plus rentable. Il aurai t ~té intéressant de comparer
l'~cart d'efficacité de c~aque stratégie en rapport avec leur
co nt d'opérationn~lisation.
Ch~cune des stratégies ~xacte,
"pas le même niveau de facilité
i~tuitive ~t aléatoi~e\ne possède
d 'opérationnalisatiort> • ..: La
'St~-.... ~
----1: Nous voulons dire par degré de,sensibilit;~, le niveau,~de
modification du coat total que représente un changement de localisation des centres de services.
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J J;..:" -/ / ~ ~ 1 ~ 27.t€gie intuitive varie dans son application selon l'individu. Paf exemple, certains individus r€solvent le problême de
localisa-tion en déterminant premii!remeflt la localisalocalisa-tion des centr~s de
services-à partir du milieu de l'aire d'analyse vers les
extr~-mités ou vice-versa, et, deuxièmement, en délimitant des aires
de desserte. Dr autres proc~dent tout d' abord ~ la d~limi tation
.. ~è
des aire~ de desserte, pUi,s, à là localisation des centres de' services. A la limite, il Y a àutant de façon de procéder qu'il
y a d ' individus. Pour' opérer ~a 'stratégie aléatoire, il s'agit
simplement de gén~rer aléatoirement les coordonnées des sites
à l'aide de l',ordinateur.
Comparativ~ment
aux deuxstrat~ies précéd~ntes,
l'op€rationna-.
lisation de la stratégie exacte p~ut s'avérer tr~s complexe. De
f' (
multiples m€thodes, plus ou ~9ins sophistiquées, ont ét€
dévelop-•
p€es pour r€soudre le probl~me de nl~cation-allocationii.
Men-tionnons à cet égard, les méthodes numériques-analytiques, ana ...
/
logues, heuristiques, géométriques et de ·simulation. Il n'est
pas dans notre intention de ~es présenter ici. Premi~r:ement, ce
serait beaucoup trop long et, deuxi~mement, l~ur examen a déja
été fait par Eilon et al. (1971) 1 Scott (1971) et Massam (1975),.
Dans la~chaine partie de ce chapitre, nOU$ examinerons comment
--~
quelques problêmes de "location-allocation" appliqués à divers
services punlic's ont été résolus' à l'aide de la .stra,tégie exacte.
o <-) . \ \