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Effets de la durée du diabète de type 1 sur la pression artérielle pulsée : résultats d’une étude transversale comparative à un groupe contrôle non diabétique.

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Academic year: 2021

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Effets de la durée du diabète de type 1 sur la pression artérielle pulsée : résultats d’une étude

transversale comparative à un groupe contrôle non diabétique.

Le diabète sucré et la pression artérielle pulsée (PP) sont deux facteurs indépendants de risque cardio-vasculaire. Le but de ce travail est d’étudier l’influence de la durée du diabète sur l’évolution de PP chez des patients diabétiques de type 1 indemnes de pathologies cardio-vasculaires.

Cette étude transversale compare PP chez des patients diabétiques de type 1 âgés de 20 à 60 ans, répartis en 4 groupes en fonction de la durée du diabète : 1) G1 : < 10 ans (n = 39) ; G2 : 11-20 ans (n = 45) ; G3 : 21-30 ans (n =57) ; et G4 : > 30 ans (n = 18). Pour séparer les effets de l’âge des effets de la durée du diabète, les patients diabétiques ont été comparés à des sujets non diabétiques appariés pour l’âge et le sexe. PP est mesurée pendant 3 minutes (1 min debout – 1 min accroupi – 1 min debout), en continu, par méthode photopléthysmographique au bout du doigt à l’aide d’un Finapres®. PP est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, chez les patients diabétiques (58 ± 15 vs 50 ± 14 mm Hg; p = 0,001) comme chez les sujets non diabétiques (55 ± 14 vs 47 ± 12 mm Hg; p = 0,001). PP s’accroît progressivement avec la durée du diabète : 47 ± 16 vs 51 ± 13 vs 59 ± 14 vs 62 ± 12 mm Hg, de G1 à G4 respectivement, p < 0,0001. Semblable augmentation n’apparaît pas chez les sujets non diabétiques à âge comparable : 50 ± 11 vs 52 ± 12 vs 49 ± 14 vs 52 ± 18 mm Hg, de G1 à G4 respectivement, NS. PP est plus élevée en position accroupie qu’en position debout (p < 0,0001), surtout chez les patients diabétiques où la différence s’accentue avec la durée du diabète : 69 ± 14 mm Hg accroupi vs 50 ± 18 mm Hg debout chez G4 en comparaison à, respectivement, 50 ± 17 vs 44 ± 15 mm Hg chez G1. PP est comparable (NS) chez les patients avec une HbA1c < 8 % (54 ± 14 mm Hg) ou > 8 % (55 ± 16 mm Hg), avec (57 ± 17 mm Hg) ou sans (54 ± 14 mm Hg) microalbuminurie, traités (56 ± 14 mm Hg) ou non (54 ± 15 mm Hg) par inhibiteurs du système rénine-angiotensine. En conclusion, il existe une augmentation progressive de PP en fonction de la durée du diabète de type 1 et ce, indépendamment de l’âge. Le rôle de cet accroissement de PP dans l’augmentation du risque cardio-vasculaire associé au diabète sucré reste à préciser.

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