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Les jardins d'agrément en Nouvelle-France (aux XVIIe et XVIIIe siècles)

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Les jardins d'agrément en Nouvelle-France

(aux XVIIe et XVIIIe siècles)

par

Marie-José Fortier.

Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques F acuité des arts et des sciences

Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Philosophiae Doctor (Ph.D.)

en histoire de l'art

septembre 2007

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Université de Montréal Faculté des études supérieures

Cette thèse intitulée:

Les jardins d'agrément en Nouvelle-France (aux XVIIe et XVIIIe siècles)

présentée p~ : Marie-José Fortier

. a été évaluée par un jury composé des personnes' suivantes :

Élise Dubuc, président-rapporteur Johanne Lamoureux, directeur de recherche.

Marc Grignon, co-directeur Laurier Lacroix, membre du jury

André Charbonneau, examinateur externe Nicole Dubreuil, représentant du doyen de la FES

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Résumé

L'hypothèse formulée à l'origine de cette recherche porte sur l'existence de jardins d'agrément ou jardins de plaisir aménagés dès les débuts de la colonie française en Amérique septentrionale. Influencés· par les pratiques en cours dans la métropole, les premiers occupants ajoutent rapidement aux jardins nourriciers une dimension ornementale et de plaisir qui favorise la tenue, dans ces espaces, d'activités de détente, de recueillement et de socialisation. Dans notre contexte d'étude, la notion de jardin d'agrément en Nouvelle-France réfère à un aménagement qui comporte sciemment, dans des dimensions modestes ou élaborées, par sa composition et ses ornements, des éléments physiques, des arrangements, une intégration à son environnement qui lui confèrent des valeurs artistiques, esthétiques ou une signification au-delà de la fonction de subsistance.

Cette recherche repose en premier lieu sur l'identification, l'inventaire et l'analyse des jardins représentés dans la cartographie officielle. D'abord esquissés par les explorateurs, les plans deviennent dès 1630 un outil indispensable à l'administration française, qui en confie la réalisation à l'ingénieur du roi en poste dans la colonie. À partir· de cette riche collection de manuscrits, nous avons constitué un co~pus de 178 documents iconographiques comportant majoritairement des plans des villes canadiennes et des propriétés individuelles. Nous avons conjugùé à ces représentations, des sources primaires

1

écrites- récits de voyage, correspondance administrative et privée, documents lég~ux -qui 1 .

nous ont permis d'ajouter des précisions et des confirmations à notre premier niveau de connaissances. Tout au long de cette démarche, nous avons été guidée par une approche pragmatique inspirée de l'architecture de paysage.

La mise en place et le développement du jardin nord-américain d'influence française est soumis aux conditions du milieu physique, aux difficultés d'ad<.lptation de la jeune colonie et au contexte politique et social existant. En prenant en compte l'impact de ces influences de même que les développèments qui se produisent durant cet intervalle dans

(5)

le jardin français, nous avons adopté quatre périodes ,chronologiques. L'approche retenue démontre une progression dans la nature et l'envergure des jardins au fur et à mesure que la colonie se structure et que les institutions civiles et religieuses s'enracinent définitivement. Au cours de la période française, les jardins se pérennisent alors que certains caractères originaux se manifestent.

La période avant 1635 est caractérisée par les découvertes et la première occupation, au cours de laquelle on dénote des manifestations d'intérêt pour la végétation indigène et la culture de plantes ornementales. De manière constante, Champlain dessine dans ses plans un jardin relié à chacun des nouveaux établissements et en précise l'usage dans ses récits. L'intérêt des hommes de la Renaissance pour les sciences est aussi présente sur les bords du Saint-Laurent; elle se manifeste notamment dans la découverte et l'expérimentation des plantes locales.

Entre 1635 et 1675, on

assist~

à l'établissement graduel des installations permanentes. Les bâtiments institutionnels et civils vont structurer l'espace et créer les premiers paysages urbains. En 1670, on constate què plusieurs jardins aux compositions variées occupent la Haute-ville de Québec; leur existence est corroborée par des documents contemporains.

La troisième période, qui se déroule de 1675 à 1715, favorise la consolidation des acquis et l'expansion territoriale. Cette stabilité se reflète dans l'apparition de jardins ailleurs sur le territoire, à Montréal par exemple, mais aussi par l'aménagement d'espaces publics urbains-promenades, terrasses- qui jouent un rôle social complémentaire aux jardins privés et institutionnels.

C'est au cours de la dernière période, entre 1715 et 1760, un certain temps'marquée par la prospérité, que sont aménagés les jardins canadiens les plus spectaculaires dont le jardin de l'intendance et le jardin du marquis de Vaudreuil, de même que les jardins de Louisbourget de La Nouvelle-Orléans. Après 1760, les jardins urbains demeurent en place

(6)

malS disparaissent graduellement sous la preSSlOn du développement et sont alors remplacés par des jardins pittoresques à l'extérieur de la ville.

Nous pensons donc démontrer l'existence de jardins d'agrément dont les caractéristiques s'associent davantage aux jardins de la Renaissance et de la période classique, écartant de ce fait la référence unique au jardin médiéval qui prévalait jusqu'à présent.

Mots-clés: architecture, histoire des jardins, Nouvelle-France, cartographie historique, botanique

(7)

Abstract

This research originates from the hypothesis that pleasure gardens have existed J

since the beginning of the French Colony in North America. Influenced by practices in use in the capital, the first inhabitants add rapidly to the nutritious gardens, an omamental and enjoyable dimension which creates a convenient place suitable for relaxation, meditation and social activities. In our study context, the notion of pleasure garden in New-France refers to a setting which includes wittingly, either humble or refined, by its design and decoration, material components, arrangements, a relation to the environment that conf ers it artistic and aesthetic values or a significance beyond the basic function of sustenance.

This research relies flfst of all on the identification, inventory and analysis of the gardens featured in formaI cartography. At once drawn by the explorers, the plans became by 1630 a tool essential to the French state, which entrusts their realisation to royal engineers appointed in the colony. Driven from a rich collection of manuscripts, we have constituted a corpus of 178 iconographic documents mainly composed of plans of Canadian cities and of private properties. We have completed this research material with written primary sources- travel accounts, administrative and private correspondence, legal documents- which have permitted to add precisions and confirmations inferred from our main primary source. This work has been dictated and guided by a pragmatic approach derived from landscape architecture.

The setting and development of the North American garden of French influence is submitted to the physical conditions, to the obstacles related to the adjustment of the young colony and to its prevalent social and political context. Taking into consideration these influences and the developments occurring in the French garden during this interval, we have retained four chronological periods. The approach used indicates a progression in the nature and spread of the gardens which follows the settling of the colony and the permanent

(8)

rooting of civil and religious institutions. Over the French colony, the gardens appear to be a lasting phenomenon while they reveal specifie characteristics.

The period before 1635 corresponds to discoveries and first occupation in which we denote expressions of interest for indigenous vegetation and the culture of omamental plants. Repeatedly, Champlain represents gardens in his drawings related to new establishments, and in his accounts gives precisions about their uses. The interest for natural sciences among men of the Renaissance can also be depicted on the banks of the St-Lawrence River; it can be appreciated in the discovery and experimentation of local flora.

Between 1635 and 1675, we witness the graduai establishment of permanent facilities. At this time, the institutional and private buildings begin to structure the space and create the first urban landscapes. In 1670, we observe that many gardens, in varied settings, fill the upper city of Quebec; their existence is corroborated by contemporary documents. The third period, which takes place from 1675 to 1715, favours consolidation of the experience and territorial expansion. This stability is reflected in the occurrence of gardens in other parts of the territory, such as in Montreal, but also by the setting up of public urban spaces- terraces, walks- which all play a significant social role in addition to the private and institutional gardens.

During the last period, between 1715 and 1760, marked for a while by prosperity, the most spectacular gardens are realised, namely the Superintendent's garden. the Marquis de Vaudreuil's garden and Louisbourg and New Orleans' gardens. After 1760, urban gardens stay in place but will eventually disappear, due to the pressure of development in the cities. In that context, they will be replaced, but in areas out of towns, by the then prevalent model of the English Garden layout.

Keywords: Architecture, Garden History, New France, Historie Cartography, Botany

(9)

Table des matières

Résumé III

Abstract VI

Liste des tableaux XIV

Liste des figures xxv

Dédicace XXVI

Remerciements XXVll

Note au lecteur XXIX

Introduction

Le cadre de la recherche 1

La notion de jardin d'agrément 12

La démarche méthodologique 20

Chapitre

l-Avant 1635 : Période de découvertes et première occupation

26

« Je passay le temps à faire accomoder des iardins [ ... ] ce que ie fis y prenant un singulier plaisir»

(S~muel de Champlain)

I-1 Jacques Cartier: « [ ... ] et roses rouges, et aultres herbes [ ... ] » 32 I-2 Samuel de Champlain: «Je passay le temps àfaire

accomoder des iardins [ ... ] » 39

I-2.1 Les jardins de l'île Sainte-Croix 41

I-2.1.1 Le vocabulaire désignant les parties du jardin 47

I-2.2 Les jardins de Port-Royal 50

I-2.3 Les jardins de Québec 57

I-3 L'installation des Récollets à Québec: «Notrejardin et verger [ ... ] » 71 I-4 Les Jésuites à Québec :.« On a vu icy autrefois des belles pommes [ ... ] »76 I-5 Les jardins de Québec dans les plans de Jehan Bourdon à partir de 1634 79

I-6 Plantes du Nouveau Monde: l'intérêt botanique et ornemental 84

I-7 Curieux de part et d'autre de l'Atlantique· 96

l -8 Les huguenots et les jardins 106

I-9 Jardins de la Renaissance et jardins canadiens 115

I-10 Conclusion sur les jardins avant 1635 130

(10)

Chapitre

11-1635-1675 : Établissement graduel des installations permanentes:

le paysage urbain se précise

137

« Kébec [ ... ] n'est plus ce petit coin caché au bout du monde»

(Relations des Jésuites, 1636)

II-l Contexte de la période 1635'-:1675 :

émergence de l'organisation territoriale et sociale 143 II-2 La représentation des jardins dans la cartographie de la ville naissante 151

II-2.1 Les auteurs et concepteurs des plans de la ville:

ingénieurs et cartographes 158

'II-2.2 La représentation des jardins dans la cartographie métropolitaine

et coloniale: 162

11-2.2.1 ·Les plans de Paris de la seconde moitié du XVIIe siècle 162 II-2.2.2 Les jardins représentés dans les plans d'autres villes

et sites français ·166

11-3 Les premiers jardins de la ville de Québec 170

11-3.1 Le jardin du gouverneur 170

11-3.2 L'évolution du jardin du gouverneur dans les plans de 1663,

1664 et 1670 177

11-3.3 Le jardin de l'intendant 181

II-3A Le jardin de l'église et du Séminaire 189

11-4 Les jardins des communautés religieuses 191

II-4.l Les Ursuline.s 191

II-4.2 Le collège des Jésuites 19~

II-4.3 Les Augustines et l'hôpital de l'Hôtel-Dieu 199

II-4A Les Récollets 204

II-5 Les jardins des particuliers 207

II-5.1 Louis Rouer de Villeray 207

11-5.2 Louis d'Ailleboust 209

II-5.3 Jean Madry 210

II-5A Charles Aubert de La Chesnaye 212

II-5.5 René Robineau de Bécancour 213

II-6 Les débuts de Montréal: les jardins dans les plans et les textes 215

11-6.1 L'établissement des SUlpiCiens 216

II-6.2 Ailleurs à Montréal 219

II-7 L'état de l'horticulture et de l'art des jardins 223 II -7.1 Récit et commentaires de Pierre Boucher 223 11-7.i Les créateurs de jardins dans la première moitié du XVIIe siècle 230

II-7.3 Protestants en Nouvelle-France 236

(11)

Chapitre

llI-1675-1715 :

Période de consolidation et d'expansion: l'enracinement des

institutions et l'ouverture sur le continent

.

244

« [ ... ] car lefaste et le luxe règnent autant dans la Nouvelle France que dans l'ancienne. » (Bamn de Lahontan)

III-i La représentation de la ville et des jardins III-I.l Plans, vues et plans-reliefs

III-l.2 La représentation du territoire: fiction ou réalité III-l.3 Québec dans les vues et les plans

III-lA Les jardins dans les vues

1II-2 L'arrivée des « ingénieurs du roy »: les jardins dans les plans 1II-2.l Robert de Villeneuve

III -2.1.1 Les jardins dans les plans de Québec de 1685 à 1692 1II-2.2 Josué Dubois Berthelot de Beaucours

II-2.2.l Les jardins dans les plans de Québec de 1693 et 1713 III-2.3 Jacques Levasseur de Neré

III -2.3.1 Les jardins dans le plan de Québec de 1709 lII-2A Les jardins dans les plans de Montréal

lII-2.5 Les jardins dans les plans de Trois-Rivières 111-2.6 Les jardins dans les plans de Port Royal en Acadie

et de Plaisance à Terre-Neuve 320

IIl-3 Les beaux dehors: formes et usages des aménagements extérieurs III-3.1 L'espace d'agrément: forme, conception, réalisation 111-3.2 L'espace scientifique: lieux d'expérimentation 1II-3.3 L'espace de loisir: promenades et terrasses IIl-4 Les jardins des représentants du roi

1II-4.1 L'archéologie des jardins en soutien à la recherche historique 1II-4.1.1 Le jardin du gouverneur

III-4.1.2 Les jardins du palais de l'intendant

III-4.2 Les jardins du pr:emier et second palais de l'intendant: reflet des goûts et de la culture de l'occupant

III-5 Le goût des jardins dans les communautés d'hommes à Québec et à Montréal

111-5.1 Les Récollets

111-5.1.1 Le mona~tère de la Hautè-ville de Québec 1II-5.1.2 Les Récollets à Montréal et Trois-Rivières III-5.2 Les Jésuites

1II-5.2.1 Le collège des Jésuites à Québec

253 253 257 262 265 271 278 280 294 .295 298 299 . 306 318 325 325 330 340 348 348 348 352 358 368 368 368 374 376 376

(12)

III-5.2.2. Les Jésuites dans la région de Montréal III-53 Le Séminaire et le Palais épiscopal à Québec 1II-5.4 Les réalisations des Sulpiciens

III-6 Conclusion au sujet de la p~riode 1675-1715

Chapitre

IV-1715-1760 : Période canadienne: prospérité, autonomie, déclin

378 380 383 389

1760-1815 : Fin du Régime français

393

« [ ... ] on politique sur le passé, on conjecture sur l'avenir; les sciences et les beaux-arts ont leur tour et la conversation ne tombe point: » (F.X. de Charlevoix)

IV-1 Analyse deîa cartographie des différentes parties de la Nouvelle-France 397

IV-LI Les plans de la période 1715-1760 . 397

IV -1.2 Les ingénieurs 398

IV-1.3 Les plans de Québec 401

IV -1.4 Les plans de Montréal ' 404

IV -1.5 Le plan de Turgot 410

IV-2 Développements au jardin à Québec 412

IV-2.1 Le jardin du troisième palais de l'intendant 414 IV-2.1.1 L'intervention de l'intendant Dupuy 415 IV -2.1.2 Les états successifs du jardin de 1730 à 1752 420 IV -2.2 Les modifications dans le jardin du gouverneur 428 IV-2.2.1 Analyse du jardin dans les plans de 1716 à 1740 432 IV-3 Développements au jardin à Montréal: « [ ... ] en cour et jardin [ ... ] » 437 IV -3.1 La présence des jardins à Montréal au XVIIIe siècle 437 IV-3.2 Les jardins de l'hôtel du marquis de Vaudreuil 445

IV -33 Le jardin de la maison de Ramezay 447

IV -4 Les jardins dans. les communautés de femmes au Canada:

deux exemples 452

IV-4.1 Les Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec· 452 IV -4.2 Les Hospitalières de Saint-Joseph à Montréal 457 IV -5 La présence des jardins ailleurs en Nouvelle-France et le rôle

des ingénieurs militaires 464

IV -5.1 Les jardins de Louisbourg 466

IV -5.2 Les jardins dans les plans de Louisbourg de 1726, 1734

et 1741 472

IV ~5.3 Les jardins de La Nouvelle-Orléans 475 IV -5.4 Les jardins dans les plans de La Nouvelle-Orléans de 1724

(13)

IV -6 Les sciences naturelles convoquées au jardin IV -6.1 Les protagonistes

IV -6.1.1 Les découvertes de Pehr Kalm

IV -6.1.2 Le comte de La Galissonière et son entourage IV -6.2 Les jardins 4u roi et les jardins des retours

IV -7 L'art des jardins en France au cours du XVlœ ~iècle vu au travers de deux publications et de pratiques provinciales IV -7.1 Les traités de jardinage

IV -7.2 Manifestations dans les provinces françaises: quelques exemples

IV -8 1760-1815: Fin de régime et survivance des jardins en Nouvelle-France

IV-8.1 Persistance du jardin d'agrément à Québec et Montréal après la Conquête

IV -8.2 Quelques situations dans d'autres villes de la Nouvelle-France IV -9 Conclusion sur la quatrième période des jardins de la .

Nouvelle-France, et la survivance des premiers jardins canadiens

. Conclusion

Bibliographie

,.-481 481 484 487 490 494 494 499 504 504 511 514

521

529

(14)

Annexes

1- Tableau des plans constituant le corpus d'étude de la thèse sur les jardins d'agrément en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles

IA- Plans du corpus sur les jardins d'agrément en Nouvelle-France regroupés selon la périodisation retenue

II-Mémoire de Robert de Villeneuve sur les fortifications adressé à Pontchartrain, 1691, p. 1-2,6-7 (CAOM, II/Mémoires/8/355)

111- Contrat de vente de terrain au domaine royal pour agrandir le jardin du fort, texte (CAOM, Dossier René Robineau de Bécancour, E354)

IV- Mémoires (2) de l'intendant Dupuy au sujet de la propriété de Madame de Ramezay, 1727 (CAOM, Dossier Claude de Ramezay, E344bis)

(15)

Liste des tableaux

(Préparés par l' auteure)

Tableau A Tableau B Tableau C Tableau D Tableau E Tableau F Tableau G Tableau H Tableau 1 Tableau J Tableau K Tableau L Tableau M

Phases de développement de l'Habitation et des jardins 1608-1626 62

Scientifiques français et botanique coloniale en Nouvelle-France

au XVIe siècle et durant la première moitié du XVIIe siècle 87

Liste des plantes dessinées ou énumérées dans différents ouvrages du

XVIe et du début XVIIe siècles 99

Liste des plantes dessinées ou énumérées dans différents ouvrages du XVIe

et du début XVIIe siècles 133

Ingénieurs et cartographes en Nouvelle-France 152

Données comparatives sur les ingénieurs en fonction en Nouvelle-France

durant la période 1675-1715 277

Espèces végétales à valeur ornementale présentes dans le matériel prélevé

sur les sites de fouilles à Québec entre 1980 et 2002 355

Aperçu des domaines et des collections des administrateurs de la

NouvetIe-France et des personnages qui leur sont reliés 362

Plans de Québec et Montréal retenus dans l'analyse de la période 1715-1760 405

Jardin du Gouverneur: comparatif des aménagements de 1670 à 1740 429

Jardin du palais de l'intendant: comparatif des aménagements

de 1692 à 1752 423

Local isation des jardins à l'intérieur de l'enceinte de Montréal en 1731 440

Répartition des jardiniers et maîtres-jardiniers à Québec et Montréal

(16)

Liste des figures

l-Ia) lb) Ic) Id) 2-2a) 2b) 2c) 3-o 3a) 3b) 4- 5-5a) 5b) , 5c) 5d)

6-Île Sainte-Croix (Champlain, 1604) :

plan du site (H.P. Biggar /(éd.), The Works of Samuel de Champlain, Toronto, The Champlain Society, 1922-1936, vol. l, p. 274)

plan de l'île habitée et du grand jardin (détail du plan de l'Île de Sainte-Croix tiré de Litalien et Vaugeois (dir.), Champlain: La naissance de l'Amérique française,

Sillery, Québec, Septentrion, 2002, p. 147)

croquis du grand jardin (infographie: F. Gaudreault)

habitation et jardins intérieurs (H.P. Biggar (éd.), The Works of Samuel de Champlain, Toronto, The Champlain Society, 1922-1936, vol. l, p. 278)

Port-Royal (Champlain, 1605) : .

plan du site (H.P. Biggar (éd.), The Works of Samuel de Champlain, Toronto, The Champlain SOCiety, 1922-1936, vol. l, p. 259)

habitation (Litalien et Vaugeois (dir.), Champlain: La naissance de l'Amérique française, Sillery, Québec, Septentrion, 2002, p. 125)

vue cavalière (Litalien et Vaugeois (dir.), Champlain: La naissance de l 'Amérique française, Sillery, Québec, Septentrion, 2002, p. 194)

Habitation de Québec (Champlain, 1608) :

la première habitation (H.P. Biggar (éd.), The Works of Samuel de ChamjJIain,

Toronto, The Champlain Society, 1922-1936, vol. II, p. 39) jardin dans l'espace social (infographie: F. Gaudreault)

Comparaison des graphismes utilisés pour représenter chacun des trois jardins (croquis de l'auteure, infographie: F. Gaudreault)

Habitation de Québec (Bourdon, 1634-1635)

jardins (détail du « Plan de labitation faicte par le Sr Bourdon », Fac-similé, collections spéciales et livres rares, Bibliothèque des' Lettres et Sciences humaines, Université de Montréal, mai 2007)

jardins de l'habitation (infographie: F. Gaudreault)

vue cavalière de l'habitation et des jardins (page couverture de M. Moussette F. Niellon, L 'Habitation de Champlain, Collections Patrimoines: Dossiers, Québec, Publications du Québec, 1995",531 p.)

représentation des jardins dans un autre plan de 1635 (détail de la « Description de la platefonne et magasin de Québec », Bourdon, photo du fac-similé, collections spéciales et livres rares, Bibliothèque des Lettres et Sciences humaines, Université de Montréal)

Partie de la végétation et accès à la falaise dans « Description du fort de guebec 1635 », Bourdon (Fac-similé, collections spéciales et livres rares, Bibliothèque des Lettres et Sciences humaines, Université de Montréal)

(17)

7- Château et jardin à Amboise, vue à vol d'oiseau (J. Androuet du Cerceau Les plus excellents bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et

1579), vol. 2)

8- Château et jardin de Gaillon, plan (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents

bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576-1579), vol. 1)

8a) Gaillon, détail des jardins (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents bastiments

de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 1)

9- Gaillon, gravure de Melchior Tavernier, première moitié du XVIIe siècle (La main

du jardinier l 'œil du graveur: Le Nôtre et les jardins disparus de son temps,

Sceaux, Musée de l'Île-de-France, 2000, p. 87)

9a) graphisme utilisé dans les parterres de Gaillon (J. Androuet du Cerceau, Les plus

excellents bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 1) .

. 10- Château de Berny, début XVIIe siècle (La main du jardinier l 'œil du graveur: Le/

Nôtre et les jardins disparus de son temps, Sceaux, Musée de l'Île-de-France, 2000, fig. 56)

11- Château et jardins de Blois, plan (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents

bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576-1579), vol. 2)

lIa) Blois, vue des jardins (photo tirée de J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents

bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 2)

12- Saint-Gennain-en-Laye. vieux château et jardins.,plan (J. Androuet du Cerceau, Les

plus excellents bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 1)

13- Plan des Tuileries (1570) (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents bastiments de

France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 2)

14- Les Tuileries (1609), détail du plan de Paris de François Quesnel (K. Woodbridge,

Princely Gardens: The Origins and Development of the French Formai Style, New

York, Rizzoli, 1986, p. 80)

14a) Les Tuileries (1614-1615), détail du plan de Paris de Merian (K. Woodbridge,

Princely Gardens: The Origins and Development of the French Formai Style, New

York, Rizzoli, 1986, p.

r

16)

15- Château et jardin de Montargis, vue (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents

bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 1)

15a) Montargis, vue des jardins (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents bastiments

de FranCe, Paris, Lévy, 1868-1870 (selon édition 1576 et 1579), vol. 1)

16- Château et jardins à Chenonceaux (K. Woodbridge, Princ:ely Gardem': The Origins

and Development of the French Formai Style, New York, Rizzoli, 1986, p. 70)

17- « Plan du quartier du Luxembourg entre la porte Saint-Michel et le couvent des'

ChartreUx» François Quesnel, 1615 (K. Woodhridge, Princely Gardens: The

Origins and Development of the French Formai Style, New York, Rizzoli, 1986, p. 135; original aux Archives nationales de France, Paris, Département des cartes et plans, cote: S.869, dossier 4)

(18)

17a) « Faubourgs Saint-Germain-des-Prés, terres, clos, jardins, terres labOurables» 1636, Archives nationales de France, Paris, Département des cartes et plans, cote: S.3730,

dossier 3 (photo de J. R. Côté, juillet 2006)

18- Château et jardins de Bury, vue (J. Androuet du Cerceau, Les plus excellents

bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (édition 1576 et 1579), vol. 2)

19- Château et jardins de Dampierre, vue (photo tirée de J. Androuet du Cerceau, Les

plus excellents bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (édition 1576 et

1579), vol. 2)

20- . Château et jardins de Beauregard, vue (photos tirées de J. Androuet du Cerceau, Les

plus excellents bastiments de France, Paris, Lévy, 1868-1870 (édition 1576 et

1579), vol. 2) ,

20a) détail des carrés (Idem)

21- . Jardins du château de Saint-Rémi (partie), 1737 (Jacques-François Blondel, De la

distribution des maisons de plaisance et de la décoration en général, Paris,

Charles-Antoine Jombert, 1737, tome 1, planche 22, p. 118) .

22-· Plan de Paris, Belleforest, 1575 (P. Pinon, Les plans de Paris: Histoire d'une

capitale, Paris, Le Passage/ Bibliothèque nationale de France, 2004, 135 p.,

CD-Rom)

23- Plan de Paris, Quesnel, 1609 (Pinori, Les plans de Paris: Histoire d'une capitale,

Paris, Le Passage/ Bibliothèque nationale de France, 2004, 135 p., CD-Rom)

24- Plan de Paris, Merian, 1614 (p. Pinon, Les plans de Paris: Histoire d'une capitale,

Paris, Le Passage/ Bibliothèque nationale de France, 2004, 135 p., CD-Rom)

25- Plans et profils des villes de France, C. Tassin, 1634 (Bibliothèque nationale de

France, Paris, Département des cartes et plans, microfilm, Ge FF4476 bis)

25a) Blois

25b) Macon

25c) Richelieu

26- Plan de Paris, Gomboust, .1652 (p. Pinon, Les plans de Paris: Histoire d'une

capitale, Paris, Le Passage/ Bibliothèque nationale de France, 2004, 135 p.,

CD-Rom) .

27- Plan de Paris, Jouvin de Rochefort, 1672-1674 (p. Pinon, Les plans de Paris:

Histoire d'une capitale, Paris, Le Passage/ Bibliothèque nationale de France, 2004, 135 p., CD-Rom)

28- Les Tuileries,· détail du plan de Gomboust, 1652 (F. H. Hazlehurst, Jacques

Boyceauand.the French Formai Garden, Athens, University of Georgia Press,

1966, 137 p., annexe)

28a) Jardin du Luxembourg, détail du plan de Gomboust, 1652 (F. H. Hazlehurst,

Jacques Boyceau and the French Formai Garden, Athens, University of Georgia

Press, 1966, 137 p., annexe) .

29- Bosquets dans les jardins de Saint-Germain-èn-Laye, Claude Chastillon,

(19)

chasteaux, maisons de plaisance, ruines et vestiges d'antiquitez du royaume de France, Paris, 1648 (croquis de l'auteure, infographie: F. Gaudreault)

30- Charleville, 1656, vue (J. Reps, The making of Urban America: A History of City Planning in the United States, Princeton, NJ, Princeton University Press, 1965, fig.

3, p. 8)

31- Saint-Domingué, 1671, vue (J. Reps, The making of Urban America: A History of City Planning in the United States, Princeton, NJ, Princeton University Press, 1965,

fig. 14, p. 27)

32- New Amsterdam, 1660, plan (J. Reps, The making of Urban America: A History of City Planning in the United States, Princeton, NJ, Princeton University Press, 1965,

fig. 90, p. 151)

33- Rochefon, 1688 (Bibliothèque nationale de France, Paris, département des estampes et photographies, cote: VA 429 F.T. 6H 188745)

34- Terre et seigneurie de Vaugimrd, 1670 (Archives nationales de France, Paris, département des cartes, plans et photographies, cote: N IV Seine 29 (feuille 14-15 de l'Atlas no. 2207)

35- Plan Dubus, domaine de Versailles, vers 1652-1661 (H. Adams, Les jardins en . France 1500-1800: le rêve et le pouvoir, Paris, L'Équerre, 1980, p. 80)

36- Localisation des premières rues, du jardin du gouverneur et orientation du jardin, Québec (croquis partiellement réalisé à partir du « Plan de localisation du site (fig. 1) » dans Rouleau, L'archéologie du monastère des Récollets à Québec, Cahiers

d'archéologie du CÉLAT, 4. Québec, ville de Québec/ ministère de la Culture et des Communications, 1998, p. 134, infographie: F. Gaudreault)

37- Plan de Québec, att. Bourdon, 1663 (en 2 parties: 37/1 et· 37/2) (Noppen et Villeneuve, Le trésor du Grand Siècle: l'art et l'architecture du XVIIe siècle à Québec, Catalogue d'exposition, Québec, Musée du Québec, 1984, p. 135; original

conservé à la Bof, Paris, cartes et plans, pf. 127, div. 7, p. 3.)

37a) jardin du gouverneur (dessin de l'auteure, infographie: F. Gaudreault)

38- Plan de Québec, Bourdon, 1664 (A. Charbonneau, Y.Desloges et M. Lafrance,

Québec ville fortifiée du XVIIe au XIXe siècle, Québec, Éditions du Pélican, 1982, .

p. 113; original conservé au CAOM, Aix-en-Provence, 03DFC342B)

39- Treillis en berceau et décoration centrale, jardin restauré, domaine de Sceaux, France (photo de l'auteure, novembre 2005)

40- Plan de Québec, anonyme, 1670

40a) localisation des principaux jardins (dessin élaboré à partir d'une copie du plan, Cartothèque de l'Université Laval; infographie: F. Gaudreault)

40b) jardin du fort (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, cote: 03 DFC343A)

40c) parties du jardin du fort (croquis dé l'auteure, infographie: F. Gaudreault)

41- Jardin du logis de J. Talon, plan de Québec, anonyme, 1670 (photo du plan original ,au CAOM, Aix-en-Provence, 03 DFC343A)

(20)

42- Principales parties du jardin des Ursulines (croquis de l'auteure basé sur le plan de Québec de 1670, CAOM, Aix-en-Provence, 03 DFC343A; infographie: F. Gaudreault)

42a) « Localisation des différentes essences d'arbres du Vieux Monastère de Québec (1998) » (photocopie du plan réalisé par les Sœurs Larouche et Godin, ursulines, juillet 2004)

43- Abbaye de Mannoutier, XVIIe siècle (Dom Michel Germain, Le Monasticon gallicanum, Bruxelles, Culture et Civilisation, 1967, planche 162)

44- Jardin des Jésuites, plan de Québec, 1670 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03 DFC343A) .

45- Les terrains de l'Hôtel-Die!!, plan de Québec, 1670 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03 DFC343A)

45a) jardin des Augustines (Idem)

45b) parties du jardin des Augustines (Idem)

46- Prieuré Saint-Martin des-Champs, XVIIe siècle (Archives nationales de France, Paris, cote : NIl Seine 60, photocopie)

47- Abbaye de Montmajour, XVIIe siècle (Archives nationales de France, Paris, cote: NIII Bouches-du-Rhône l, 1-9, photocopie)

48- Jardin de Rouer de Villeray, La Cardonnière, plan de Québec, Villeneuve, 1690 (croquis de l'auteure selon l'original conservé à la Bof, cartes et plans,série Marine, Ge.D.8053; infographie: F. Gaudreault)

49- Jardin de Louis d'Ailleboust, plan de Québec, anonyme, 1670 (photo du plan original au CAOM, Aix-en-Provence, 03 DFC343A)

49a) parties du jardin de L. D'Ailleboust (infographie: F. Gaudreault)

50- Jardin de Aubert de La Chesnaye, La Maison Blanche, plan de Québec, Villeneuve, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03 DFC349B)

50a) Propriétés et jardin de La Chesnaye en Basse-ville, plan de Québec, Villeneuve 1690 (croquis de l' auteure selon l'original conservé à la Bof, cartes et plans, série Marine, Ge.D.8053; infographie: F. Gaudreault)

51- Jardins des Islets, 1670-1675 :

51a) vue couleur partielle (L. Noppen, C. Paulette et Michel Tremblay, Québec: Trois siècles d'architecture, Montréal, Libre Expression, 1979, p. 101; original conservé à la Bof, cartes et plans, SH, pf. 127, div. 6, p. Id)

51 b) vue noir et blanc partielle (Noppen et Villeneuve, Le trésor du Grand Siècle: l'art et l'architecture du XVIIe siècle à Québec, p. 147; original conservé à la Bof, cartes et plans, SH, pf. 127, div. 6, p. Id) .

51c) agrandissement du domaine des Is!ets (R. Chénier, Québec, ville coloniale française en Amérique: 1660-1690, Ottawa, Environnement Canada, Service des

parcs, 1991, fig. 4, p. 29)

51d) domaine des Islets- identification des parties (croquis de l'auteure, infographie: F. Gaudreault)

(21)

xx

51 e) maison de campagne (selon les préceptes de Estienne et Liébault) (K. Woodbridge, Princely Gardens: The Origins and Development of the French ~

Formol Style. New York, Rizzoli, 1986, p. 98) .

52- Jardins des Islets, carte et plan de Québec, Villeneuve, 1685-1686 et 1690 et jardin des Récollets, 1685 (croquis de l'auteure selon les originaux conservés à la BnF, cartes et plans, SH, pt. 127, div. 7, p.4 et Ge.D.8053; infographie: F. Gaudreault) 53- Rose trémière dans la cour avant du Musée national du Moyen Âge-thermes et hôtel

de Cluny, Paris (photo de l'auteure, novembre 2005)

54- Buste de Fabri de Peiresc, Place de l'Université, Aix-en-Provence (photo de l'auteure, novembre 2006)

55- Plan-relief de Perpignan, 1686 (A. De Roux, N. Faucherre et G. Monsaingeon, Les

plans en relief des places du roy, Paris, Adam Biro, 1989, p. 10-11)

56- Partie du plan-relief de Perpignan (A. De Roux, N. Faucherre et G. Monsaingeon,

Les plans en relief des places du roy, Paris, Adam Biro, 1989, p. 33)

57- Partie du plan-relief de Perpignan, mis à jour, 1755- route plantée 1722 (A. De Roux, N. Faucherre et G. Monsamgeon, Les plans en 'relief des places du roy, Paris,

Adam Biro, 1989, p. 89) .

58- Partie du plan-relief de Besançon, 1722 (A. De Roux, N. Faucherre et G. Monsaingeon, Les plans en relief des places du roy, Paris, Adam Biro, 1989, p. 37) 59- Jardin du gouverneur, carte des environs de Québec, Villeneuve, 1685-1686

(croquis de l'auteure selon l'original conservé à la BnF, cartes et plans, SH, pf. 127, div. 7, p.4; infographie: F. Gaudreault)

60- «Jardin de Mr Frontenac », plan de Québec, Villeneuve, 1690-1691 (croquis de l'auteure selon l'original conservé à la BnF, cartes et plans, série Marine, Ge.D.8053; infographie: F. Gaudreault)

61- Berceau dans le jardin du gouverneur, plan de Québec, Villeneuve, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03DFC349B)

62- Accès du jardin des Jésuites, plan de Québec; Villeneuve, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03DFC349B)

62a) la mare et le cabinet de verdure (Idem)

63- Jardin des Jésuites, la mare et le cabine!, plan de Québec, Villeneuve, 1692 (Photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 439/5pfA)

64- Jardin des Augustines- le petit pon!, plan de Québec, Villeneuve, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03DFC349B)

65- Distribution des espaces dans une propriété privée: cour avant, bâtiment, jardin, plan de Québec, Villeneuve, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence,03DFC349B)

65a) projet de bâtiment et espaces extérieurs, Port Toulouse, Verrier, 1731 (cartothèque de Louisbourg, Noûvelle-Écosse, copie du plan (BN, cartes et plans, 131/9/l1D))

(22)

66- 67-67a) 67b) 68-. 68a) 68b) 69- 70-70a) 70b) 70c) 71- 72-72a) 72b) 73- 74- 75-75a) 75b) 76-76a) 77- 78-

79-Jardins de Saint-Michel, Sillery (à l'évêché), carte de Québec, Villeneuve, 1688 (croquis de l' auteure selon le plan original conservé aux Archives nationales de France, Paris, cote: 6JJ61/pièce 32, Marine; infographie: F. Gaudreault)

Ouébec, Villeneuve, plan de 1690-1691 (partie) .

détail de la ville de Québec (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 354/4pfC)

Les Islets et les sapinières: graphisme hors cadre (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 354/4pfC)

Plan de Ouébec, Villeneuve, 1692

Fort Saint-Louis (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 439/5pfA) jardins du Palais de l'intendant (Idem)

Agrandissement· du domaine royal Gardin du gouverneur), contrat Genaple, fm XVIIe siècle (CAOM, Aix-en-Provence, dossier Robineau de Bécancour, E354) La présence de l'eau au jardin, plan de Québec, Villeneuve, 1692

le séminaire (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 439/5pfA) l'évêché (Idem) .

jardin privé (Idem)

La batterie Royale, plan de Québec, Villeneuve, 1692 (p~oto du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 439/5pfA)

Berceaux et glacières, plan de Québec, Villeneuve, 1692

jardin des Ursulines (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 439/5pfA) jardin privé (Idem)

Petit jardin aux graines; exemple dans un jardin privé, plan de Québec, Villeneuve, 1692 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 439/5pfA) . Plan de Montréal, anonyme, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 466/5pfC)

Plan de Montréal, Levasseur, 1704 :

jardins de l'Hôtel-Dieu (photo du plan original, CAOM, Aix-eo-Provence, 468/5pfA)

maison et jardins du gouverneur Vaudreuil (Idem)

Plan de Trois-Rivières (partie), anonyme, 1685 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 459/5pfC)

jardin du gouverneur, Trois-Rivières (Idem)

Jardins, plan de Trois-Rivières, Levasseur, 1704 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 46115pfB)

«Plan du Couvent des Trois Rivières» (Récollets),·anonyme, 1707 (R. Gauthier,

Trois-Rivières disparue ou presque, Montréal, Éditeur officiel du Québec/ Fides,

1978, p. 93; plan original aux Archives de Versailles, Fonds Récollets, cote: 57HI) Jardin du Gouverneur, Trois-Rivières, 1720 (R. Gauthier, Trois-Rivières disparue ou presque, Montréal, Éditeur officiel du Québec/ Fides, 1978, p. 74; plan original

(23)

80~ 80a) . 81-81a) 81b) 81c) 81d) 82-xxu

Plan de Port-Royal, Acadie, De Labat, 1706 (photo d'une reproduction du plan, cartothèque de Louisbourg, Nouvelle-Écosse; original: CAOM, 03DFC65A)

détail des aménagements

Plan de Plaisance (partie), Terre-Neuve, Mahler (att.), après 1714, maison et jardin (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 03DFC118C)

détail jardin

décoration centrale dans le jardin

exemple de cadran solaire du XVIIIe siècle (cadran solaire retrouvé au lieu historique national du Canada de la Forteresse-de-Louisbourg, Nouvelle-Écosse, photo de l'auteure)

pot à fleurs, XVIIIe siècle, lieu historique national du Canada de la

Forteresse-de-Louisbourg, Nouvelle-Écosse (photo de l'auteure)

Domaine de Sceaux, France (photos du site, novembre 2006)

82a) avant-cour

82b) terrasse et perspective 82c) cascade

82d) grand canal

83~ Parc et château de la Source, XVIIIe siècle (J.-C. Dubé, Les intendants de la

Nouvelle-France, Montréal, Fides, 1984, p. 180-181)

84- « Veue du château de Montfermeil du bout de la grande terrasse du costé des

jardins» (Y. Bézard, Fonctionnaires maritimes et coloniaux sous Louis XIV: Les

Bégon, Paris, Albin Michel, 1932, p. 241)

85- Plan de Québec, Beaucours, 1713 (photos du plan original, CAOM,

Aix-en-Provence, 03DFC387 A) 85a) jardin du gouverneur 85b) jardin des Récollets

86- Plans de Québec, Chaussegros de Léry, 1716, 1730, 1733, 1740, 1752

86a) jardin du gouverneur, 1716 (photo du plan' original, CAOM, Aix-en-Provence, 399/5pfB)

86b) , jardin du gouverneur, 1730 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 410/5pfB)

86c) jardin du gouverneur, 1733 (Photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 412/5pfA)

86d) jardin du gouverneur, 1740 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 416/5pfA) .

86e) jardin du Palais de l'intendant, 1730 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 410/5ptB )

86t) jardin du Palais de l'intendant, 1733 (photo du plan original, CAOM,

Aix-en-Provence, 412/5pfA )

86g1, g2, g3) jardin du Palais de l'intendant, 1739 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 415bis/5pfC)

(24)

86h) jardin du Palais de l'intendant, 1740 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 416/5pfA)

86i) jardin du palais de l'intendant, 1752 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 429/5pfA)

86j) jardin du Séminaire, 1716 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 399/5pffi)

86k) jardin du Séminaire, 1730 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 41O/5pffi)

861) jardin des Récollets, 1740 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 416/5pfA)

87- Québec vers la fin du Régime français, reconstitution Trudel- Couture (photocopie, Bibliothèque Université Laval, cartothèque)

88- Plans de Montréal, Chaussegros de Léry, 1717, 1725, 1731 et De Couagne, 1749 88a) jardin des Sulpiciens, 1717 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence,

473/5pffi)

88b) jardin des Sulpiciens, 1731 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 48 0/5 pffi)

88c) jardin des Sulpiciens, 1749 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 488/5pfA)

88d) jardin des Récollets, 1731 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 480/5pffi)

88e) jardins de particuliers dans la ville (Rarnezay), 1717 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 473/5pffi)

88t) jardins et vergers hors les murs, 1717 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 473/5pffi)

88g) jardins de Ramezay, Vaudreuil, Bécancour, 1725 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 475/5ptB)

88h) jardin de Vaudreuil, 1731 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 480/5pffi)

89-

«

Plan du Collège des Jésuites à Québec », attr. à Louis Franquet, vers 1752 (Archives du Séminaire de Québec, Z-132 (T-213, no. 22)

90- Partie des jardins des Jésuites au Fort Sault Saint-Louis, 1752 (croquis d'après le

« Plan du Fort du Sault Saint Louis avec le village des sauvages iroquois» de Franquet, Service historique de l'Armée de Terre, Château de Vincennes, bibliothèque, dossier: 21Oe; infographie: F. Gaudreault)

91- Jardin des Récollets, Montréal, 1752 (croquis d'après le «Plan de la ville de Montréal dans la Nouvelle France» de Franquet, Service historique de l'Armée de Terre, Château de Vincennes, bibliothèque, dossier: 21Oe; infographie: F . . Gaudreault)

92- « Plan de la Maison de Madame de Ramezay», retombe du rez-de-chaussée, Montréal, 1727, Dugué (plan numérisé, CAOM, Aix-en-Provence, coll. Moreau de Saint-Méry, Guyane, f/3/289/14)

(25)

92a) « Plan de la maison, jardin et verger de Madame de Ramezay», Montréal, 1727, Dugué (plan numérisé, CAOM, Aix-en-Provence, coll. Moreau de Saint-Méry, Guyane, f/3/289/15)

92b)

«

Plan général de Jardin dessiné sur le papier », A.-J. Dezallier d'Argenville, La

théorie et la pratique du jardinage, [ ... ], Paris, Chez Pierre-Jean Mariette, 1747 (4e édi.), planche 1, p. 260 (texte numérisé, p. 208)

93- Plan de Paris d'après Turgot, 1739, feuillets 2 et 4 (tiré de P. Pinon, Les plans de

Paris: Histoire d'une capitale, Paris, Le Passage/ Bibliothèque nationale de France, 2004, 135 p., CD-Rom)

94- Jardin des magasins et jardin du logement des ingénieurs, plan de Louisbourg,

Verrier, 1726 (photo du plan original, CAOM, Aix-en-Provence, 157/4pffi)

95- Plan de Louisbourg (partie), Verrier, 1734 (photos du plan original, CAOM,

Aix-en-Provence, 180/4pfA) 95a) jardin des Récollets 95b) jardin privé avec bassin

95c) jardin du logement de l'ingénieur

96- Plan de Louisbourg, Verrier, 1734 (photos du plan original, CAOM,

Aix-en-96a) 96b) 96c)

Provence, 184/4pû\)

hôpital, magasins, jardin du roy

« jardin du roy »

vestiges du « jardin du Roy», lieu historique national du Canada de la Forteresse-.

de-Louisbourg, Nouvelle-Écosse (photo de l'auteure, juin 2007)

97- Plan de Louisbourg, Verrier, 1741 (photos du plan original, CAOM,

Aix-en-. Provence, 196/4pffi)

97a) hôpital, bastion du roi et jardin

97b) propriétés avec jardins à l'extérieur de l'enceinte

98- Plan de La Nouvelle-Orléans, Pauger, 1724 (photos du plan original, CAOM,

Aix-en-Provence, Louisiane, 69/6pffi) 98a) jardins urbains

98b) jardin près de l'église et de la Place d'Armes

99- Plan de La Nouvelle-Orléans, Gonichon, 1731 (photos du plan original, CAOM,

Aix-en-Provence, Louisiane, 89/6pffi)

99a, b, c) jardins

100- Plan du Fort d'Orléans, Missouri, Dumont de Montigny, vers 1730 (photos du plan

original, CAOM, Aix-en-Provence, Louisiane, 63/6pffi) 100a) partie du plan

1 OOb) jardins de « mr de Bourgmont »

101- Plan de la propriété de l'Hôtel-Dieu de Québec, att. Sœur Duplessis, vers 1740

(photos du plan original conservé au Monastère des Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec)

101a) jardin de la communauté et verger

(26)

102- Jardin des Augustines et de l'hôpital de iiHôtel-Dieu de Québec, Levasseur, 1748 (photos du plan original conservé au Monastère des Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec)

103-- Parterre à compartiments, (photo

o.

de Serres, Le théâtre d'agriculture et mesnage

des champs, Paris, Huzard, 1804, vol. 2, chap. XIII, planche 12)

104- Plan de Montréal, anonyme, 1761 (photos du plan original exposé au Monastère des

Sulpiciens, rue Notre-Dame, Montréal) 104a) cartouche du titre

104b) jardins des Sulpiciens, de l'Hôtel-Dieu, des Sœurs Grises et de Callière 104c) jardin de l'intendance

104d) « Près de ville »

1 05- Plan de Montréal, Guy, 1795 (photos du plan original exposé au Monastère des

Sulpiciens, rue Notre-Dame, Montréal) ,

105a) jardin des Récollets 1 05b) jardin des Sulpiciens

105c) terrain et jardin des Jésuites (0), du collège (P) (auparavant résidence de Vaudreuil

(27)

xxvi

À la grande famille à laquelle j'appartiens, à ceux qui sont venus au Canada et à ceux qui suivront.

(28)

Remerciements

Je souhaite adresser mes remerciements à tous ceux qui ont cru à la viabilité de mon projet de recherche et qui m'ont soutenue dans leur domaine respectif Au premier chef, madame Johanne Lamoureux, qui a accepté de me diriger et qui a su m'aider à préciser les contours et l'orientation de mon sujet. En second lieu, monsieur Marc Grignon qui, avec beaucoup de générosité, m'a apporté son support et m'a éclairé de ses connaissances, bien avant que son rôle ne devienne officieL J'ai pu mettre en place les bases de mon projet grâce à l'aide accordée par le Centre canadien d'architecture et à l'accès privilégié à la plus riche collection canadienne de livres sur les jardins qu'il détient. De la même manière, sans l'accueil reçu au Centre des Archives d'Outre-mer, et en particulier de madame Marie-Paule Blasini, il m'aurait été impossible de traiter adéquatement mes principales sources documentaires. Je voudrais également souligner l'aide apportée par le Musée du Château Ramezay, nommément son directeur, André Delisle. Au cours de mon travail, des chercheurs m'ont apporté leur appui et éclairé de leurs connaissances; je remercie Kenneth Donovan, historien au lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg, pour son chaleureux accueil et son accompagnement. À plusieurs reprises, j'ai puisé des renseignements auprès des professionnels de Parcs Canada (Québec), spécialement André Charbonneau. Je voudrais également souligner l'aide reçue de François Rousseau, archiviste au Monastère des Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec, de Sœur Nicole Bussières, archiviste des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal, de Marc Lacasse, archiviste au Monastère de Saint-Sulpice à Montréal et de Sœur Noëlla Gaudreault et des Ursulines de Québec. J'ai grandement apprécié l'intérêt manifesté par Ronald Franklin Williams, professeur à l'École d'architecture de paysage de l'Université de Montréal, en regard de mon sujet, sa disponibilité et son savoir. Je salue Jean-René Côté qui, par ses remarques appropriées et ses suggestions, m'a accompagné tout au long de ma recherche. J'exprime ma gratitude à mon conjoint, Florent Gaudreault, à qui je suis totalement redevable pour la réalisation de l'infographie des nombreuses illustrations de jardins et pour

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l'aide apportée dans de nombreuses autres tâches. En dernier lieu dans cette liste, mais en premier dans mon cœur, je formule mes remerciements à tous les membres de ma famille qui ont respecté mes choix et m'ont toujours encouragée: ma mère, ma sœur Angèla, mes fils Jean-Christophe, Dominique et Antoine.

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NOTE AU LECTEUR

. Ce texte comporte de nombreux renvois à des plans (pl.) et à des figures (fig.). Les numéros de plans réfèrent à l'Annexe 1 qui fournit des informations sur la forme, le contenu et le lieu de conservation du plan. Les numéros de figures renvoient à la liste des figures et au CD qui contient la totalité des illustrations. Dans le CD, les figures sont numérotées selon l'ordre établi dans la liste; elles occupent les positions 1 à 198. Certains plans de l'annexe 1 ont également été reproduits et ils se trouvent aux numéros 199 à 242. Enfm, certaines illustrations font à la fois partie de la liste des plans et de la liste des figures; dans ce cas, la vignette contient les deux références. C'est le cas par exemple de l'habitation de l'Ile Sainte-Croix, cotée fig. Id et pl. 2.

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Introduction

Le premier homme s'appelait Louis Hébert et la première femme, Marie Rollet. [ ... ] Ils ont dessiné le jardin d'après cette idée de jardin, ce souvenir de jardin, dans leur tête, et ça ressemblait à s'y méprendre à un jardin de France, jeté dans la forêt du Nouveau Monde. [ ... ] Peu à peu, à mesure que .les générations passaient, l'image mère s'est effacée dans les mémoires. Ils ont arrangé les jardins à leur idée et à l'idée du pays auquel ils ressemblaient

de plus en plus. - _

Le cadre de la recherche

Que ce soit par le biais de l'architecture, de l'histoire, de l'ethnologie, aucune recherche rigoureuse menée au Québec depuis les années 80 jusqu'à présent, n'a porté sur les jardins d'agrément en Nouvelle-France. D'emblée, l'existence de jardins d'.agrément au cours de la période française de la colonie nord:.-américaine a été écartée parce qu'aux yeux des chercheurs, cette composante n'avait pas existé. Pourtant, au moment des explorations de Jacques Cartier au milieu- du XVIe siècle, puis lors de la reprise des tentatives d'installation permanente au début du XVœ siècle, le jardin de plaisir existe en France sous diverses 'formes. Contrairement à la perception généralement véhiculée, la forme de ce jardin ne correspondait pas strictement aux grandes catégories habituellement reconnues ou aux principaux styles définis pour une période donnée: espace clos du Moyen-Âge, jardin italien de la Renaissance, jardin formel français, mais pouvait présenter des variations dans les différentes parties de l'aménagement tout en conservant certains- des attributs majeurs introduits par les modèles reconnus. Il en résultait des compositions offrant, dans des proportions variables, les caractères propres à chaque style. L'établissement d'un jardin, que l'on a tour à tour nommé jardin de plaisance, puis jardin de plaisir, par la suite jardin de propreté ou, tout simplement, les beaux dehors, constituait une manifestation culturelle bien établie et reconnue -dans la métropole. Pour notre part, nous avons retenu l'appellation

jardin d'agrément, pour désigner les espaces associés à des pratiques d'architecture de

paysage, répertoriés pour l'ensemble du territoire de la Nouvelle-France durant la période

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du Régime français. Comme Bénetière l'explique, ce «jardin dans lequel les végétaux ' sont cultivés dans un but esthétique et comportant des aménagements spécifiques pour la promenade ou le repos»2 n'exclut pas la .présence de plantes utilitaires mais son organisation et sa fonction dépassent la stricte destination alimentaire.'

L'existence dé jardins de première nécessité, compte tenu des impératifs de survie aux premiers temps de la colonie, allait de soi. Pour la plupart des chercheurs, il était difficile de concevoir l'existence de jardins au-delà de ce motif, des jardins qui n'aillaient pas eu comme seule finalité d'assurer la subsistance de leur propriétaire. Autrement dit, un jardin qui, à des degrés divers, pouvait remplir non seulement une fonction alimentaire, mais également tém<;>igner d'une recherche artistique ou scientifique, procurer par sa vue et par sa disposition une expérience esthétique, offrir un lieu de méditation ou de délassement. D'autres contrain'tes importantes 'faisaient obstacle à la Qotion de jardin d'agrément; des conditions physiques, économiques et politiques peu favorables. Un climat plus rigoureux que celui de la France, auquel s'ajoutait l'adaptation à un nouvel environnement, faisait partie des premières objections. Mais les Français, en commençant par Cartier, . s'empressèrent de se familiariser avec la flore locale; après quelques échecs douloureux, ils s'ajustèrent, dès la première moitié du

xvUC

siècle, au rythme des saisons et aux conditions de croissance si bien qu'après vingt-cinq ans d'occupation, comme le constatent les pères jésuites dans leur journal de 1642-1643 : « [ ... ] ils commencent à connaître le génie des lieux3 » alors que vingt ans plus tard ils mentionnent « le surabondant des blés qui se sont trouvés quelquefois en telle quantité, que les Laboureurs n'en pouvoient avoir le débit.4 }). Cet ajustement allait pouvoir se transférer aisément aux culturçs ornementales et autoriser plus de latitude dans la conception de jardins de plaisir.

La question des ressources économiques limitées doit être abordée de pair avec le contexte social car, en matière d'aménagement de jardIns d'agrément, il faut pouvoir compter non' seulement sur des moyens suffisants mais posséder un statut social qui permet d'accéder à

,

2 BÉNETIÈRE, Jardin: Vocabulaire typologique et technique, Paris, Éditions du Patrimoine, 2000, p. 29.

3 L. POULIOT, « Premières pages du Journal des Jésuites de Québec, 1632-1645 )} Rapport des Archives de

la province de Québec, Québec, ministère des Affaires culturelles, Roch Lefebvre, 1963, tome 43, p. 117 .

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3 ces préoccupations; connaissances techniques appropriées, recours à des publications spécialisées, curiosité (amateurs, collectionneurs, scientifiques), appréciation de dimensions esthétiques, intégration de considérations philosophiques et de valeurs humanistes. Le jardin d'agrément sera en conséquence avant tout un souci de la classe plus éduquée sinon de la classe dirigeante qui devra néanmoins pouvoir bénéficier de l'aide d'ouvriers spécialisés, en l'occurrence des jardiniers, mais aussi des menuisiers et des maçons5, auxquels s'ajouteront éventuellement d'autres métiers: arpenteurs, plombiers, fontainiers, tailleurs de pierre, terrassiers6• À ce sujet, le recensement de 1666 relève déjà la présence

de deux jardiniers dont l'un est engagé par l'Hôtel-Dieu de Québec7 et de plusieurs charpentiers et menuisiers; les maçons figurent dans le recensement de 16818• De plus, les

annales de l'hôpital de 1672 mentionnent la présence d'un fontainier, Lanchevin ou Langevin, qui aurait travaillé à l'aménagement des canaux sur la propriétë.

Demeurent enfm les limites imposées par le contexte politique qui s'articule en deux volets: la politique intérieure fortement dominée par les conflits incessants avec les Amérindiens et dans une moindre mesure, avec les colonies anglaises voisines; la politique métropolitaine avant tout intéressée par les richesses de ce territoire ressource. La guerre peut être un frein mais n'empêche pas l'édification de jardins au même titre qu'elle ne restreint pas la construction d'habitations. Le jardin accompagnait la résidence et s'inscrivait comme composante indissociable de l'espace habité dans le paysage français rural et urbain. Toutefois, cette pratique qui allait de pair avec la fonction de se loger n'apparaissait pas concevable au Canada. Comme en témoignent les plans français de la période considérée, le jardin est représenté de différentes façons et parfois même il envahit l'espace résidentiel au point de rendre le bâtiment imperceptible. À l'image de la métropole, les plans des villes canadiennes dès les tout débuts, si on pense aux gravures de

S K. WOODBRIDGE, Princely Gardens : The Origins and Development of the French Formol Style, New

York, Rizzoli, 1986, p. 42, à propos des jardins français de la Renaissance.

6 A. ROSTAING, « Jardins disparus» dans La main du jardinier l'œil du graveur. Le Nôtre et les jardins

disparus de son temps, Sceaux, Musée de l'Île-de-France, 2000, p. 9, concernant les jardins du XVIIe siècle.

7 A. LAFONT AINE, Recensement annoté de la Nouvelle-France 1666 et 1667, Sherbrooke, A. Lafontaine,

1985, p. 7 et 13.

8 A. LAFONTAINE, Recensement annoté de la Nouvelle-France 1681, Sherbrooke, A. Lafontaine, 1981, p.

28, 35-36; quatre maçons recensés en Haute et Basse ville de Québec, en plus des menuisiers et charpentiers.

9 F. ROUSSEAU, Archives du Monastère de l'Hôtel-Dieu de Québec (AMAHDQ), Fichier de recherche sur

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Champlain, suivies des plans de Jehan Bourdon, et de façon constante par la suite jusqu'à Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, vont tenir compte des jardins et les représenter dans le tissu urbain en développement. Lorsqu'il est question de l'architecture de la Nouvelle-France, les historiens conçoivent que des transferts se sont opérés et ils replacent l'évolution parallèle de ce domaine en fonction de l'épistémè français; par contre, le contexte culturel occidental et métropolitain n'est pas évoqué pour le jardin. C'est que, jusqu'à présent, les jardins de la Nouvelle-France n'ont pas été considérés comme une manifestation culturelle pouvant s'inscrire dans le même contexte que le développement d'une architecture canadienne, mais uniquement comme un usage qui ne pouvait trouver de sens que dans le cadre d'une étude ethnologique.

Notre étude a pour but de reconsidérer les jardins de la Nouvelle-France comme un phénomène culturel, en traitant la question dans son ensemble et en utilisant une approche basée sur les connaissances et sur les principes de l'architecture de paysage. À cet effet, nous posons la question: est-il possible que, dès les débuts de la colonie, il y ait eu des jardins aménagés qui prenaient en compte des préoccupations dépassant le simple fait de s'alimenter; que ces intérêts se soient maintenus tout au long du Régime français et aient donné lieu à des manifestations diversifiées, comme tendent à le proposer la cartographie urbaine, les récits de voyage, la correspondance administrative et privée et d'autres sources primaires? Enfin, se peut-il que la manifestation sociale et culturelle que constituait le jardin se soit retrouvée non seulement au Canada, mais aussi en Acadie et en Louisiane, c'est-à-dire dans l'ensemble du territoire occupé au maximum de l'expansion française en Amérique du Nord? Selon d'autres chercheurs, cet engouement pour les jardins s'est manifesté ailleurs en Amérique septentrionale, dans les colonies hollandaises et anglaises,

au cours de la même période 10. Nous ne traiterons pas spécifiquement de ces pratiques,

mais nous y ferons référence à quelques reprises lorsque nous explorerons la question des échanges botaniques sur le continent et également dans le contexte de notre approche comparative.

10 Notamment U. P. HEDRICK, A History of Horticulture in America to J 860, New York, Oxford University

Press, 1950, 551 p.; R. P. MACCUBIN, British and American Gardens in the Eighteenth Century,

Williamsburg, Colonial Williamsburg Foundation, 1984, 188 p.; M. LAIRD, Jardins à la française: l'art et la

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5

Bien que l'existence de jardins d'agrément au Canada n'ait jamais encore été posée en hypothèse de recherche, cette possibilité a fait surface graduellement au cours des récentes années, principalement par le biais de deux courants de recherche. Ainsi, dans un premier temps, le recours accru aux plans manuscrits dessinés par les ingénieurs du roi, dans le cadre d'études urbaines historiques, a amené certains constats généraux quant à la présence importante des jardins dans les villes de Québec et Montréalil. Si les mêmes recherches

avaient porté sur les plans de Trois-Rivières, néanmoins moins nombreux, des conclusions semblables auraient sans doute été tirées de leur analyse. Des résultats qui soulignent l'importance des jardins dans les fondations de villes acadiennes ont aussi été fournis par les historiens de Parcs Canada, notamment dans le cas de Louisbourg12• D'autre part, les fouilles archéologiques réalisées à ce jour, principalement à Québec, sur le site de l'habitation de Champlain, du palais de l'intendant, du jardin du gouverneur et du monastère des Récollets, comprenaient la cueillette et l'analyse de macrorestes végétaux, de pollens et de spores, afin de rendre compte de la présence éventuelle d'espaces extérieurs aménagés 13.

Des auteursl4 issus de ces champs disciplinaires ont manifesté une ouverture sur la question d'aménagements ornementaux au cours des récentes années; ils ont mentionné qu'il existait des doutes, des zones grises, et souligné le manque d'éléments permettant de formuler des jugements plus précis sur cette question. Cette situation représente un progrès par rapport aux recherches précédentes qui n'admettaient aucunement l'existence de jardins

Il Notamment, Luc NOPPEN, Claude PAULEITE et et Michel TREMBLAY, Québec: Trois siècles

d'architecture, Montréal, Libre Expression, 1979,440 p.; Yves LANDRY (dir.), Pour le Christ et le roi: La vie au temps des premiers Montréalais, Montréal, Libre Expression, 1992, 320 p.

12 John FORTIER, « The Fortress of Louisbourg and its Cartographie Evidence", Bulletin of the Association

for Preservation Technology, Ottawa, J. Dalibard, éditeur canadien, 1972, vol. IV, no. 1-2, p. 3-40 et plans;

Kenneth DONOVAN, « Imposing Discipline Upon Nature: Gardens, Agriculture and Animal Husbandry in

Ile Royale, 1713-1758 », Fortress of Louisbourg National Historie Site. Paper delivered at the French

Colonial Historical Society Conference, Toulouse, France, 14-18 mai 2003, 38 p. et « Gardens and Animal

Keepers in Ile RoyaleI713-1758», inédit, non daté, 22 p.

13 À ce sujet, Catherine FORTIN, Les macrorestes végétaux du site du premier palais de l'intendant à

Québec, Célat, hors série, no. 2, Québec, Université Laval, 1989,82 p.; Serge ROULEAU, L'archéologie du monastère des récollets à Québec, Célat, 4, Québec, Ville de Québec/ ministère de la Culture et des

Communications, 1998, 3lO p.

14 Sylvie DÉPA TlE, Serge ROULEAU, Pierre BEAUDET, Robert GAUVIN, Marcel MOUSSEITE, William

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