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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Les sculptures anatomiques de Gunther Van Hagens : provocation gratuite, création artistique et vulgarisation scientifique

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LES SCULPTURES ANATOMIQUES

DE GUNTHER VAN HAGENS : Provocation gratuite,

création artistique et vulgarisation scientifique

Serge CHAUMIER

CRCMD, Université de Bourgogne

MOTS-CLÉS : ARTS PLASTIQUES – BODY-ART – CORPS – DIDACTIQUE –

MISE EN SCÈNE – MORT – PLASTINISATION – REPRÉSENTATION

RESUMÉ : Il s’agit de présenter et analyser les propositions artistiques de Gunther Van Hagens, médecin anatomiste à l’origine, qui propose de plastiniser des cadavres dans un souci pédagogique, selon ses dires. La communication explore les dimensions anthropologiques convoquées et les raisons d’hostilité et de polémique qui accompagnent ces présentations.

ABSTRACT : It is a question of presenting and of analyzing the artistics proposals of Gunther Van Hagens, doctor anatomist at the origin, which proposes to immortalize corpses by plasticizing them, in a teaching concern. The communication explores anthropologicals dimensions convened in this work and reasons of hostility and polémic.

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1. INTRODUCTION

Aborder la problématique du corps, c’est dans son ultime radicalité poser la question des restes : Que faire du cadavre ? Les sociétés ont eu de tous les temps des réponses contrastées, parfois surprenantes. La solution retenue par Gunther Van Hagens est également radicale. Si le phénomène a relativement épargné la France, aucune institution n’ayant fait le choix d’exposer le travail de Gunther Van Hagens, beaucoup d’entre nous ont néanmoins entendu les polémiques déclenchées à l’étranger sur ces propositions. Rappelons le propos. Gunther Van Hagens, médecin anatomiste de son état, a utilisé des procédés qu’il a mis au point pour plastiniser, c’est-à-dire conserver, comme dans une résine plastique, des corps morts, les défunts ayant consenti de faire don de leur dépouille à cet effet. Van Hagens ne se contente pas de les conserver ainsi, comme on ferait par cryogénisation par exemple, mais il les met en scène et les expose dans de grandes expositions internationales. L’exposition a scandalisé les religieux, les écologistes, des critiques. Gunther Grass ou Paul Virilio se sont emportés contre le non-respect que l’on doit aux morts… Ce sont ces réactions qui semblent pertinentes à interroger ou observer avec, si possible, sérénité, tant les positions sont tranchées et très agressives. J’ai été très surpris des réactions violentes déclenchées dès lors que l’on aborde ce sujet. En fait, il y a plusieurs ordres d’arguments, que nous pouvons tenter d’évoquer car ils nous semblent résulter de paradigmes divergents, sous jacents à notre représentation du monde et qui rendent compte de structures anthropologiques.

2. DES CONCEPTIONS ANTAOGNISTES DU CORPS

Dans une compréhension historique, deux visions se sont toujours affrontées et Gunther Van Hagens ne fait que donner une version contemporaine à ce phénomène.

1. D’une part une vision qui sacralise le corps défunt, avec d’autant plus de virulence que dans un même temps ce corps est considéré comme “ un sac de fiente et de merde ”, si je reprends l’expression de St Jérôme. C’est la vision chrétienne du corps, qui le sacralise comme œuvre divine, et pour cette raison interdit tout interventionnisme sur lui. C’est à l’extrême les créationnistes qui refusent la chirurgie ou le sang d’autrui sous prétexte qu’il est anormal de toucher à l’ordre divin. Les témoins de Jéhovah en donnent une version actuelle. Mais sans cet excès, l’Église romaine n’était pas éloignée de cela quand elle interdisait à la Renaissance aux anatomistes de pratiquer des dissections. On sait que la chirurgie a dû

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s’élaborer à l’encontre du pouvoir religieux. Cette conception demeure, même si elle ne s’exerce plus contre la chirurgie, (parce qu’elle n’en a tout simplement plus le pouvoir), mais que l’on retrouve quand il s’agit de penser une intervention sur le corps, comme le prouve l’hostilité des religieux contre la procréation médicalement assistée, le transfert d’organes, l’IVG ou surtout les formes d’euthanasie. Loin de dire que Van Hagens est dans la même démarche que les médecins de la Renaissance, mais il semble provoquer les mêmes rejets. 2. De l’autre une conception matérialiste du corps qui est celle des cyniques de l’Antiquité, qui ne jette pas l’opprobre sur le corps, qui le respecte, mais qui ne le sacralise pas non plus. Cette pensée estime le corps sans lui donner une valeur transcendante. Par conséquent, elle entrevoit la possibilité de le conformer selon les impératifs de la modernité et les avancées techniques. Vision qui autorise le droit à l’humain d’intervenir sur lui-même, notamment avec le droit de disposer de son propre corps. C’est une conception qui affirme le principe de non-séparation du corps et de l’esprit.

3. La troisième voie est peut-être intermédiaire et se trouve particulièrement bien exprimée par un Descartes, qui pense le corps comme une machine, et qui le rabaisse comme dans la pensée chrétienne en le considérant comme un simple support, un véhicule, mais ne lui accorde aucune valeur. C’est sans doute une conception largement répandue dans les pays anglo-saxons, de peur et de rejet pudibond du corps, mais sans la sacralisation qui interdit de le toucher, partageant au contraire avec les matérialistes l’idée d’un possible interventionnisme, dans l’objectif de le dominer. Elle ne lui concède aucune valeur et pour cela peut être porteur de dérive d’instrumentalisation éventuelle.

Il faudrait évidemment prendre le temps de préciser ces trois positions, mais, selon celle dans laquelle on s’inscrit, il est fort à parier que l’on n’appréhende pas les propositions de Gunther Van Hagens de la même manière. Car il s’agit bien de s’intéresser aux modalités de réception et de ce qu’elles déclenchent comme formes discursives. La question du corps étant des plus sensibles dans notre culture occidentale, ce qui n’est pas nécessairement le cas dans d’autres cultures. Ainsi l’exposition connaît un triomphe en Asie, un succès dans les pays anglo-saxons et une sorte d’interdit d’exposer dans les pays latins… L’intégrité du corps fait partie des sujets intouchables, les propositions qui visent à l’atteindre déclenchent de violentes réactions, comme on le voit avec les mutilations corporelles pleinement inscrites dans certaines traditions, même si des résurgences peuvent s’exprimer ici. De plus la question de la mort est un des tabous contemporains, ayant remplacé celui du sexe, comme l’a bien montré Baudrillard, la question du cadavre, c’est-à-dire du corps mort étant le tabou suprême.

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Il y a eu depuis longtemps deux approches pour s’interroger sur le corps qui se sont souvent entremêlées, à savoir l’art et la science. Il est particulièrement intéressant de constater que Gunther Van Hagens entretient l’ambiguïté à ce sujet, déclarant faire œuvre d’anatomiste contemporain qui cherche à vulgariser des savoirs sur le corps auprès des populations, et effectivement ces propositions sont très pédagogiques.

3. DES MISES EN SCÈNES POLÉMIQUES

Très controversée lors de sa première installation à Londres en 2002, l’exposition au NTSEC de Tapeï est défendue par son concepteur comme une tentative de “ démocratisation de l’anatomie ”. C’est bien évidemment là l’angle repris pour l’introduire auprès du public taiwanais. Gunther Van Hagens ne se présente pas comme un artiste – mais en même temps il met en scène les corps plastinisés sur le modèle des sculptures classiques, faisant référence à l’histoire de l’art (à l’heure où plus guère d’artistes n’y font guère référence) et propose de grandes expositions internationales dans de grandes institutions, sur le modèle de l’art contemporain. Ces sculptures sont considérées comme des œuvres d’art et appréhendées ainsi par les publics. Il joue ainsi habilement sur les deux tableaux. Les expots renvoient souvent aux registres de la statuaire classique, ainsi cette pièce qui tient toute sa peau dans sa main est une référence au Saint Barthelemy peint par Michel ange sur le plafond de la chapelle Sixtine. Art anatomique : exercice esthétique ou leçon de dissection ? Les deux. Ainsi, on pense à Léonard de Vinci ou à Vésale… “ L’homme qui court ” fait songer au travail d’Etienne Jules Marey, ainsi que les figures sportives, l’escrimeur… Le cavalier sur un cheval cabré reprend la célèbre figure de l’écorché laissée par Honoré Fragonard à l’école vétérinaire. Le joueur d’échec qui met en avant les structures du système nerveux, fait écho au Penseur de Rodin… Il y a un retournement de l’art de représenter le corps au corps faisant référence à l’art.

L’aspect dérangeant pour beaucoup est de faire œuvre d’art d’un corps humain. Même si cela produit des réactions vives quand Orlan fait œuvre d’art de son corps, ceci s’inscrit dans la démarche du Body-art, dont les exemples sont nombreux. Et en même temps cela rejoint l’esthétisation des objets scientifiques, les cires anatomiques sont devenues des œuvres que l’on regarde comme tel. De même, les écorchés n’étaient pas présentées sans esthétisme.

- Pourquoi le corps humain ne pourrait-il pas être considérées comme une œuvre, à l’heure où le credo est de faire de sa vie une œuvre justement ?

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esthétique ?

- N’est-ce pas faire œuvre que d’en donner une interprétation savamment choisie avec des couleurs, des reliefs, des postures, des formes travaillées ?

Pourquoi un chien naturalisé met-il plus mal à l’aise qu’un loup ? Si ce n’est notre projection de l’humain réduit à cette objectivation ? C’est ce qu’interrogeait avec justesse l’exposition La Grande Illusion au muséum de Neuchâtel mettant justement en scène des chiens naturalisés et des propositions de Gunther Van Hagens. Exposition qui fit réagir violemment des visiteurs… Rappelons les propositions artistiques réalisées sur des animaux, par exemple, celles de Damien Hirst de cadavres d’animaux baignant dans le formol. Mais il y aussi des propositions sur des animaux vivants, que faut-il penser du premier petit lapin fluorescent, Alba, première œuvre transgénique au monde, crée par le brésilien Eduardo Kac en 2000, confrontation renouvelée des limites entre art et science.

4. VISION PACIFIÉE OU REGARD MORBIDE SUR LE MORT ?

Il est étonnant que le travail de Van Hagens fasse autant sursauter car il ne s’agit pas de mettre en scène un corps torturé ou mis à mal, meurtri, à l’heure ou les propositions sado-masochistes sont nombreuses… mais plutôt d’un corps esthétisé et réconcilié avec l’éternité. Cela doit interroger, n’est-ce pas là le problème ? La chrétienté s’accommode assez bien des corps meurtri, mais insupporte le corps sublime… Même si les propositions artistiques de corps soufrant ne sont pas en odeur de sainteté, elles relèvent de l’ambiguïté entretenue avec le corps souffrant du christ dont l’imagerie chrétienne nous a abreuvée, avec le risque pervers de satanisme, c’est-à-dire de se complaire dans une jouissance de la douleur… Rien de tout cela chez Gunther Van Hagens. Celui-ci ne scénographie pas les puanteurs, les ecchymoses du cadavre ou le travail de décompositions avec sa vermine et les transformations, au contraire il arrête avantageusement le corps dans un temps exalté. Aucun spectacle morbide d’un corps puant d’où s’échapperait des liquides dont on sait que les cadavres transpirent ! C’est même là ce que l’on peut reprocher à l’auteur, de nous faire croire à une mort propre, à un corps éternellement solide, sec, propre, beau et brillant. C’est le corps musculaire qui est valorisé, une sorte de corps pur s’opposant aux impuretés expurgées. Le travail de Gunther Van Hagens ne correspond t-il pas à une époque où le cadavre doit être tout sauf un cadavre, et si il doit être exposé, ce doit être à grand frais de thanatopraxie ? Rappelons les techniques funéraires pour éviter les verdissements, les bleuissements de la chair en décomposition, les

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sacs de plastiques placées dans les bières pour éviter les écoulements intempestifs… Est-ce le signe d’une époque qui se veut éternellement dans un corps jeune ? Une façon de radier et de défier la mort que de se transformer en un corps éternellement solidifié ? Une façon encore de nier le travail de la mort ? Volonté de présentation apaisée, rassurante, de calme et de sérénité, là où l’inquiétude devrait se révéler dans toute son ampleur ? Toutefois, le corps présenté par Van Hagens n’est pas paisible, car il a l’immobilité de la mort, mais dans une position vivante, ainsi ces sculptures de corps faisant du vélo ! Il y a donc un contraste violent qui peut déranger : mettre un mort dans une position de vivant… Comment penser en présence d’un défunt ? Gunther Van Hagens nous met en présence d’un mort en le banalisant comme on le ferait d’une sculpture exposée dans un parc public. Le corps n’est plus une charogne, il est pétrifié comme en sculpture de pierre. Ambivalence donc de la proposition, façon d’apprivoiser la mort et de se la représenter, comme le faisait les gravures du haut moyen-âge ou volonté de la détourner de son sens ? N’est-ce pas une chance de réintégrer le cimetière, de l’apprivoiser au quotidien, d’approcher la mort dans sa positivité, repos et sérénité qui ne soit pas une opposition à la vie, mais une relation à la mort vécue en pleine lumière ? Michel Onfray voit là une déchristianisation positive.

Un autre argument reproche aux expositions de Gunther Van Hagens d’être trop populaire pour être honnête. Body Worlds, les mondes du corps a attiré à Londres 840 000 visiteurs, et a été vue depuis 1997 par 13 millions de personnes (en janvier 2004). Curieux argument, mais qui soulève la peur d’une malsaine curiosité. Rappelons que les dissections sont parfois publiques au XVe siècle et qu’elles ne se cacheront que progressivement dans les hopitaux. Il faut aussi penser aux monstruosités présentées dans les foires, qui font recette, allusions auxquelles n’échappent pas toujours Gunther van Hagens. Il y aurait quelque chose de morbide, et donc de pervers, si ce n’est de diabolique, de venir regarder un être humain réduit ainsi à l’état de chose. Cela n’est pas faux dans l’absolu si il s’agissait de venir contempler du cadavre. Or cela est faire peu de cas de la transformation par le chirurgien artiste du corps, de son travail comme processus de médiation artistique ou scientifique qui fait que l’on ne se trouve pas en présence du vrai défunt mais de sa représentation, d’une interprétation, comme les cires mortuaires ou les sculptures sur les pierres tombales, ou même les photographies sur lit de mort. Autant de pratiques courantes au XIXe qui ont disparu, et c’est peut-être cela qui fait ici aussi discussion.

Rappelons que les sculptures sont anonymes, toutefois les nombreux postulants à la plastination espèrent sans doute devenir ainsi un peu éternels. Sorte de momies ouvertes, le corps est donné à voir dans en apparente objectivité, alors qu’en réalité, il est retravaillé par

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les techniques les plus artificielles, les liquides étant remplacés. De même que les momies supposaient une grande technicité de mise en œuvre, on peut penser que ce qui reste du corps plastinisé n’est guère plus réel qu’une cire. Mais la charge symbolique n’est pas la même. Il y a l’illusion de contempler de vrais morts alors que l’on se trouve à mi-chemin de la vraie résine… En fait le corps plastinisé fait sauter les catégories entre le vrai et le faux, l’authentique et la copie, comme l’avait pointé avec pertinence le muséum de Neuchâtel dans La Grande Illusion. Articulation de la nature et de la technique qui font sauter les antiques dualismes qu’a exploré l’exposition L’Homme transformé de la Cité des Sciences en 2002. Comme le fait Orlan d’un autre point de départ.

5. CONCLUSION

Autre point discutable, c’est la marchandisation autour de ce travail, Gunther Van Hagens étant devenu millionnaire avec ce travail, (à 8 dollars l’entrée, l’expo a déjà rapporté 100 millions de dollars) les expositions sont savamment orchestrées comme des événements et vendus ainsi comme toutes propositions commerciales. Les produits boutiques déclinés ajoutent aussi à la confusion et au malaise ressenti par certains. Ne s’agit-il que de faire de l’argent sur le dos des morts ? En fait Gunther Van Hagens suit le processus marchant à l’œuvre dans l’art contemporain et dans toute la société, on peut lui reprocher, mais il ne fait que suivre les grandes tendances que le Moma ou Orsay met également en œuvre pour ces grandes expositions… Enfin reste la question de l’origine des cadavres, certains accusant l’artiste de développer des filières suspectes, voire répréhensibles, toutefois si les procès peuvent menacer l’homme, cela ne peut guère être retenu à charge contre l’artiste. Léonard de Vinci n’a-t-il pas été confronté aux mêmes accusations ?

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