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L’Union européenne unie dans la diversité… démographique

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L’Union européenne unie dans la diversité…

démographique

Gérard-François Dumont

To cite this version:

Gérard-François Dumont. L’Union européenne unie dans la diversité… démographique. Population

et avenir, Association Population et Avenir 2009, pp.4-7, 20. �10.3917/popav.693.0004�.

�halshs-00770233�

(2)

P o p u l a t i o n & A v e n i r • n ° 6 9 3 • M a i - j u i n 2 0 0 9

Cinq processus communs

C

ertes, l’Union traverse, en ce début de XXIesiècle,

plusieurs processus semblables.

Un premier est celui que nous avons dénommé, dès la fin des années 1970, « l’hiver démographique », pour définir une période de fécondité nettement et durable-ment en dessous du seuil de remplacedurable-ment des généra-tions1.

Un deuxième,en partie lié au premier, est le

vieillisse-ment de sa population2, avec une proportion de

per-sonnes âgées de 65 ans ou plus qui pourrait augmenter

de 17,1 % en 2008 à 20,1 % en 2020 et 26,8 % en 20403.

Un troisièmeest une forte « gérontocroissance », pour

utiliser le néologisme que nous avons proposé4,

c’est-à-dire une augmentation du nombre de personnes âgées annoncée pour les prochaines décennies, puisque le nom-bre de personnes âgées de 65 ans ou plus pourrait s’accroître de 84,6 millions en 2008 à 103 millions en 2020 et 140 millions en 2040.

Un quatrièmetient à l’urbanisation5et, enfin,

Un cinquième résulte des nouvelles logiques migra-toires6.

Néanmoins, l’analyse du panorama de la situation démo-graphique dans les États de l’Union européenne met sur-tout en évidence d’importantes diversités. Cela conduit

donc à rejeter toute idée selon laquelle les caractéristiques des pays de l’Union convergeraient vers un modèle com-mun, d’autant que ces diversités se constatent aussi dans la déclinaison des processus généraux rappelés ci-dessus. Ces diversités démographiques européennes doivent d’abord être rappelées par la variété du peuplement selon les pays. Il importe ensuite d’examiner les principaux indi-cateurs d’évolution démographique, puis de considérer la composition par âge dont la connaissance est au cœur des politiques de solidarité entre les générations.

par Gérard-François DUMONT*

Le second mot du slogan de l’Union

européenne, « Unie dans la diversité »,

s’applique tout particulièrement

en matière démographique.

DO

SS

IER

L’Union européenne

“ Unie dans la diversité ”...

démographique

* Université de Paris-Sorbonne 1. Formulation ensuite utilisée par exemple dans : Dumont, Gérard-François et alii, La France ridée, Paris, Hachette, seconde édition, 1986. 2. Dumont, Gérard-François et alii, Les territoires face au vieil-lissement en France et en Europe, Paris, Ellipses, 2006. 3. Selon le scénario moyen d’Eurostat, Statistics in focus, 72/2008.

4. Par exemple dans : Wacker-mann, Gabriel (direction), Dic-tionnaire de Géographie, Paris, Ellipses, 2005. 5. Damon, Julien (direction), Vivre en ville. Observatoire mon-dial des modes de vie urbains 2008-2009, Paris, PUF, 2008. 6. Dumont, Gérard-François, Les migrations internationales, Les nouvelles logiques migratoires, Paris, Éditions Sedes, 1995.

0 20 000 40 000 60 000 80 000 27. Malte 26. Luxembourg25. Chypre 24. Estonie 23. Slovénie22. Lettonie 21. Lituanie20. Irlande 19. Finlande 18. Slovaquie 17. Danemark16. Bulgarie 15. Autriche14. Suède 13. Hongrie 12. Rép. Tchèque11. Portugal 10. Belgique9. Grèce 8. Pays-Bas 7. Roumanie6. Pologne 5. Espagne4. Italie 3. Royaume-Uni 2. France (avec Dom)1. Allemagne

1. La popul ation des pays de l’Union

européenne à 27

© Gérard-François Dumont - chiffres Eurostat. 82 062 64 105 61 612 60 090 45 853 38 130 21 497 16 481 11 262 10 741 10 632 10 475 10 030 9 259 8 357 7 602 5 476 5 411 5 325 4 517 3 350 2 261 2 053 1 340 801 492 413

Population au 1erjanvier 2009 en milliers d’habitants.

4

Parlement de Strasbourg © Geneviève Engel

(3)

L’Union européenne “unie dans la diversité”… démographique

DO

SS

IER

Un très large éventail

de peuplement

L’analyse des populations des 27 États de l’Union conduit à la mise en évidence de nombreuses catégories de peu-plement, allant de celle de l’unique pays comptant plus de 80 millions d’habitants, l’Allemagne, à trois pays comp-tant chacun moins de 1 million d’habicomp-tants, Chypre, le Luxembourg et Malte.

Entre ces deux extrêmes, les pays se répartissent dans des fourchettes variées :

trois payscomptant entre 60 et 65 millions d’habitants, la France (métropole et Dom), le Royaume-Uni et l’Italie,

deux payscomptant entre 38 et 46 millions d’habitants, l’Espagne et la Pologne,

deux payscomptant entre 16 et 22 millions d’habitants, la Roumanie et les Pays-Bas.

cinq paysentre 10 et 12 millions d’habitants, la Grèce, la Belgique, le Portugal, la République tchèque et la Hon-grie.

trois paysentre 7,5 et 10 millions d’habitants, la Suède, l’Autriche et la Bulgarie.

trois paysentre 5 et 6 millions d’habitants, le Dane-mark, la Slovaquie et la Finlande.

deux pays, la Lituanie et l’Irlande, entre 3 et 5 millions d’habitants.

trois pays, la Lettonie, la Slovénie et l’Estonie, entre 1 et 2,5 millions d’habitants.

Au total le peuplement des 27 pays conduit donc à

distin-guer dix niveaux différents7.

Ces différences de population forment d’ailleurs une par-tie des questions institutionnelles de l’Union européenne portant sur l’objectif d’une représentation juste de chaque pays au sein des instances de l’Union. Par souci de reconnaissance des pays les moins peuplés, le nombre de parlementaires dont dispose chaque pays est assez

éloigné d’un rapport mathématique avec la population8. Il

en est de même pour la répartition des voix attribuées à chaque pays au Conseil européen et cette question prend une importance accrue avec l’augmentation du nombre de décisions pouvant être prises à la majorité qualifiée. D’ailleurs, le traité de Lisbonne prévoit pour chaque pays un nombre de voix des pays au Conseil proportionnel à leur population résidente. Cette corrélation est elle-même d’ailleurs discutable, certains pouvant plaider pour une représentation proportionnelle à leur population rési-dente de citoyens européens.

Si le traité de Lisbonne finit par être appliqué, les évolu-tions démographiques seront de nature à adapter réguliè-rement, comme cela existe par exemple pour la représen-tation des États des États-Unis à la Chambre des

représentants9, les droits de vote des pays au Conseil en

fonction des modifications dans leur poids démogra-phique absolu et relatif. Or le seul examen des dernières données diffusées met en évidence combien se déroulent de telles modifications. -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 250 300 27. Allemagne26. Bulgarie 25. Roumanie24. Hongrie 23. Italie 22. Lituanie 21. Lettonie20. Estonie 19. Portugal18. Malte 17. Slovénie 16. Luxembourg15. Chypre 14. Autriche 13. Slovaquie12. Grèce 11. Finlande 10. Danemark 9. Rép. Tchèque8. Suède 7. Belgique6. Pologne 5. Pays-Bas4. Irlande 3. Espagne 2. Royaume-Uni1. France

2. Le solde naturel des pays

de l’Union européenne à 27

© Gérard-François Dumont - chiffres Eurostat. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 Moyenne UE2727. Slovaquie

26. Roumanie25. Malte 24. Portugal23. Pologne 22. Hongrie21. Italie 20. Lituanie 19. Slovénie 18. Autriche17. Grèce 16. Espagne 15. Allemagne14. Lettonie 13. Bulgarie 12. Rép. Tchèque11. Chypre 10. Luxembourg9. Estonie 8. Pays-Bas7. Belgique 6. Finlande 5. Danemark4. Suède 3. Royaume-Uni2. Irlande 1. France Seuil de remplacement

3. La fécondité des pays

de l’Union européenne à 27

Dumont

- chiffres

Eurostat.

7. Qui concourent égale-ment à des niveaux diffé-rents de densité. Cf. page 20 de ce numéro. 8. Méraud, Véronique, Duchesne, Alexandre, « Un enjeu pour l’Union euro-péenne : comment les ques-tions démographiques interfèrent-elles dans les débats européens ? », Population & Avenir, n° 689, septembre-octobre 2008. 9. Dumont, Gérard-François, Démographie politique. Les lois de la géopolitique des populations, Paris, Ellipses,

2,1 1,98 1,9 1,85 1,85 1,85 1,83 1,81 1,71 1,64 1,61 1,6 1,44 1,42 1,42 1,39 1,38 1,38 1,38 1,37 1,35 1,34 1,32 1,3 1,3 1,3 1,29 1,25 1,45 289,7 222,4 105,5 53,4 51,1 31,0 21,2 18,3 12,7 10,7 10,3 6,5 3,5 3,5 3,1 2,1 1,9 0,6 -0,5 -0,8 -7,2 -8,9 -13,3 -30,8 -33,1 -36,7 -160,3

Solde naturel (naissance moins décès) en 2008 (en milliers).

Nombre d’enfants par femme en 2007.

(4)

P o p u l a t i o n & A v e n i r • n ° 6 9 3 • M a i - j u i n 2 0 0 9

DO

SS

IER

6

Excédent des naissances

sur les décès, versus excédent

des décès sur les naissances

En considérant les dernières données d’Eurostat10, une

première distinction oppose :

18 paysà solde naturel positif, donc ayant un excédent des naissances sur les décès,

et neuf paysà solde naturel négatif, donc enregistrant plus de décès que de naissances.

Mais, au sein de chacun des deux groupes, les intensités sont fort variées. L’excédent le plus élevé des 27 pays, celui de la France, explique son deuxième rang pour le taux d’accroissement naturel, avec 4,5 pour mille habitants. L’excédent de l’Irlande est le quatrième des 27 pays en valeur absolue, mais, compte tenu du faible peuplement de ce pays, il traduit le plus fort taux d’accroissement natu-rel, avec 12,0 pour mille habitants. En revanche, d’autres pays ont un excédent extrêmement faible, comme l’Autriche, avec un taux d’accroissement naturel à peine positif, de seulement 0,4 pour mille habitants.

Parmi les neuf pays à solde naturel négatif, le contraste est aussi incontestable par exemple entre le Portugal et la Hongrie, deux pays dont la population est du même ordre de grandeur. Le Portugal compte un faible solde naturel négatif de 500 habitants seulement, mais celui de la Hon-grie est de 30 800 habitants.

L’une des raisons explicatives de ces différences de solde

naturel tient aux niveaux variés de fécondité11. Même si les

27 pays comptent tous une fécondité inférieure au seuil de remplacement, le pays à la plus faible fécondité, la Slova-quie, a un niveau inférieur de 37 % au pays ayant la fécon-dité la moins affaiblie, la France. Entre ces deux extrêmes, les pays s’étagent à des niveaux variés, ce qui aura, si de tels écarts perdurent, des conséquences importantes en raison de ce que j’appelle « l’effet tir à l’arc », c’est-à-dire le fait que des écarts aux conséquences limitées sur une courte période creusent à terme, en raison de la logique de longue durée en science de la population, des différences importantes.

Des soldes migratoires entre le

négatif et le fortement positif

Le caractère d’éventail du solde naturel selon les 27 États se retrouve pour le solde migratoire, avec :

23 paysà solde migratoire positif,

et 4 paysà solde migratoire négatif.

Pour l’année 2008, les deux pays comptant le solde migratoire le plus élevé, deux pays méditerranéens, l’Italie et l’Espagne, ne sont pas les pays les plus peuplés des 27, ce qui met bien en évidence des différences d’attirance migratoire.

En revanche, le solde migratoire du pays le plus peuplé, l’Allemagne, apparaît modeste, nettement inférieur à celui de pays huit ou plus de huit fois moins peuplés, comme l’Irlande ou la Belgique.

À l’opposé, les quatre pays à solde migratoire négatif sont trois pays du cinquième élargissement, la Pologne et deux pays baltes, et un pays du sixième élargissement, la Bul-garie. Notons que les Pays-Bas retrouvent un solde

migra-toire positif12.

10. First demographic esti-mates for 2008, Data in focus, 49/2008.

11. Notre figure donne les chif-fres 2007, car les données 2008 ne sont pas encore dis-ponibles.

12. Chalard, Laurent, « Un cas singulier : les Pays-Bas avec un solde migratoire devenu négatif », Population & Avenir, n° 685, novembre-décembre 2007.

13. Selon les classifications habituelles de l’ONU. 14. Sur cette question, signa-lons l’intérêt des suites du « livre vert » du 16 mars 2005 de la Commission européenne, titré : « Face aux changements démographiques, une nouvelle solidarité entre les généra-tions » et l’excellent avis du Comité économique et social européen sur « La famille et l’évolution démographique » du 14 mars 2007, avec comme rapporteur Stéphane Buffe-taut. -100 0 100 200 300 400 500 27. Pologne26. Lituanie 25. Lettonie 24. Bulgarie23. Estonie 22. Roumanie21. Malte 20. Allemagne 19. Luxembourg18. Slovaquie 17. Chypre 16. Finlande 15. Portugal14. Hongrie 13. Autriche 12. Pays-Bas11. Slovénie 10. Danemark9. Grèce 8. Belgique7. Suède 6. France 5. Irlande 4. Rép. Tchèque 3. Royaume-Uni2. Espagne 1. Italie

4. Le solde migratoire des pays

de l’Union européenne à 27

© Gérard-François Dumont - chiffres Eurostat. -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7

Moyenne UE2727. Irlande 26. Chypre 25. Luxembourg24. Slovaquie 23. Pays-Bas 22. Danemark21. Malte 22. Pologne 19. Royaume-Uni18. France 17. Finlande 16. Roumanie15. Belgique 14. Rép. Tchèque13. Lituanie 12. Suède 11. Hongrie 10. Espagne9. Autriche 8. Portugal7. Slovénie 6. Estonie 5. Lettonie 4. Bulgarie3. Grèce 2. Italie 1. Allemagne

5. Une mesure du vieillissement :

l a différence entre l a proportion

des 65 ans ou plus et celle des jeunes

de moins de 15 ans dans les pays

de l’Union européenne à 27

© Gérard-François Dumont - chiffres Eurostat. 484,5 464,3 203,9 80,8 63,1 62,3 57,8 53 42,2 32,7 25,6 24,7 21,3 15,2 14,7 14,3 9,3 6,6 5,8 4,8 1,7 1,2 0,2 -1,4 -2,5 -7,1 -16,4

(% 65 ans ou plus) - (% de moins de 15 ans), en points. Solde migratoire estimé en 2008 (en milliers).

6,3 6,1 4,4 3,9 3,6 2,4 2,2 2,1 1,9 1,7 1,2 0,7 0,5 0,4 0,2 -0,2 -0,3 -1,3 -1,5 -2,0 -2,5 -2,8 -3,2 -3,8 -4,0 -5,1 -7,9 1,5

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L’Union européenne “unie dans la diversité”… démographique

presque du simple au double entre la plus faible proportion, celle de l’Irlande, et les deux plus élevées, celles de l’Italie et l’Allemagne. Les 24 autres pays ont des pourcentages dans des fourchettes variées. Il résulte de ces données des taux de dépendance, c’est-à-dire des rapports des 65 ans ou plus sur la population active potentielle des 15-64 ans, fort différents, avec les trois mêmes pays aux extrêmes. En conséquence de l’examen de la proportion des moins de 15 ans et des 65 ans ou plus,

quinze payscomptent davantage de personnes âgées

de 65 ans ou plus que de jeunes de moins de 15 ans,

tandis que les douze autresont moins de personnes âgées que de jeunes.

Ce panorama de la situation démographique des pays de l’Union européenne montre l’importance que les instances européennes doivent attacher à la connaissance des réali-tés et des évolutions de la population. Ces instances pour-raient s’interroger davantage sur les réalités de l’hiver démographique ou sur les conséquences de la

géronto-croissance à venir14. En même temps, il est clair que les

réponses à apporter doivent s’inscrire dans une logique de subsidiarité, car la diversité des réalités démographiques appelle des politiques susceptibles de s’adapter à la situa-tion diversifiée des territoires européens.

Les diversités démographiques selon les pays se retrou-vent aussi dans la composition par âge des populations. Cette dernière peut être synthétisée par l’examen de la proportion des jeunes et des personnes âgées.

Des niveaux de vieillissement

allant du simple au double

La proportion des jeunes qui résulte de l’héritage démogra-phique, c’est-à-dire du mouvement naturel antérieur et de la composition par âge des flux migratoires des décennies pré-cédentes, est, selon les comparaisons internationales cou-rantes, mesurée par les moins de quinze ans. Un tel critère conduit à mettre en évidence un large écart, de près de 6 points, entre le pays à pourcentage le plus élevé de popula-tion jeune, l’Irlande, et le pourcentage le plus faible, la Bul-garie. Les données ne mettent guère en évidence de logique géographique dans les résultats, puisque l’on trouve parmi les derniers à la fois des pays d’Europe occidentale (Alle-magne), méridionale (Italie, Espagne), septentrionale

(Letto-nie, Estonie) et orientale13(Bulgarie, Hongrie).

Cette analyse, qui souligne la priorité à donner à l’examen des réalités nationales propres plus qu’à des logiques géo-graphiques, se retrouve pour la proportion des 65 ans ou plus. En effet, le pourcentage des 65 ans ou plus varie

(6)

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Population & Avenir

35, avenue Mac-Mahon • 75017 Paris

www.population-demographie.org

Cf. également pages 4 à 7.

Le taux brut

de natalité

naissances pour 1 000 habitants

B

© Gérard-François Dumont - Chiffres Eurostat.

L’Union européenne

La densité et la natalité selon les États

La densité moyenne de l’Union européenne est de 115 habitants

par km2.

Ce chiffre moyen résulte d’une divergence considérable puisque :

le pays le plus dense, Malte,

compte 1 128 habitants/km2,

le pays le moins dense, la

Finlande, 17 habitants/km2.

La géographie de la densité se

caractérise globalement par une dorsale de haute densité relative allant du Royaume-Uni à l’Italie et des densités souvent plus faibles aux périphéries septentrionales, est et sud-ouest de l’Union, à l’exception du Portugal.

Le taux moyen de natalité de l’Union européenne est de 10,8 naissances pour mille habitants en 2008, bien en dessous de la moyenne mondiale de 21 pour mille. Néanmoins, les écarts sont importants.

Le taux de natalité le plus élevé,

en Irlande, dépasse 18 pour mille.

Le plus faible, en Allemagne,

est de 8,3 pour mille.

La géographie des taux de natalité donne

l’avantage à des pays ayant des façades maritimes sur la mer du Nord, hormis l’Allemagne, et souligne les niveaux faibles en Europe centrale et méridionale.

Albanie Albanie Allemagne Allemagne Andorre Andorre Autriche Autriche Belgique Belgique Bielorussie Bielorussie Bosnie-Herzeg. Bosnie-Herzeg. Montenegro Montenegro BulgarieBulgarie Croatie Croatie Slovénie Slovénie Danemark Danemark Espagne Espagne Estonie Estonie Finlande Finlande France France Grèce Grèce Hongrie Hongrie Irlande Irlande Islande Italie Italie Lettonie Lettonie Liechtenstein Liechtenstein Lituanie Lituanie Luxembourg Luxembourg Macédoine Macédoine Malte Malte Moldavie Moldavie Monaco Monaco Norvège Norvège Pays-Bas

Pays-Bas PolognePologne

Portugal Portugal Rep.-Tchèque Rep.-Tchèque Roumanie Roumanie Royaume-Uni Royaume-Uni Saint-Marin Saint-Marin Slovaquie Slovaquie Suède Suède Suisse Suisse Ukraine Ukraine Turquie Turquie Chypre Chypre Serbie Serbie Serbie Serbie Albanie Albanie Allemagne Allemagne Andorre Andorre Autriche Autriche Belgique Belgique Bielorussie Bielorussie Bosnie-Herzeg. Bosnie-Herzeg. Bulgarie Bulgarie Croatie Croatie Danemark Danemark Espagne Espagne Estonie Estonie Finlande Finlande France France Grèce Grèce Hongrie Hongrie Irlande Irlande Islande Italie Italie Lettonie Lettonie Liechtenstein Liechtenstein Lituanie Lituanie Luxembourg Luxembourg Macedoine Macedoine Malte Malte Moldavie Moldavie Monaco Monaco Norvège Norvège Pays-Bas

Pays-Bas PolognePologne

Portugal Portugal Rep.-Tchèque Rep.-Tchèque Roumanie Roumanie Royaume-Uni Royaume-Uni Saint-Marin Saint-Marin Slovaquie Slovaquie Suède Suède Suisse Suisse Ukraine Ukraine Turquie Turquie Chypre Chypre Montenegro Montenegro Slovénie Slovénie 12,2 - 18,1 11,3 - 12,1 10,4 - 11,2 9,6 - 10,3 8,3 - 9,5 Albanie Allemagne Andorre Autriche Belgique Bielorussie Bosnie-Herzeg. Montenegro Bulgarie Croatie Slovénie Danemark Espagne Estonie France Grèce Hongrie Irlande Italie Lettonie Liechtenstein Lituanie Luxembourg Macédoine Malte Moldavie Monaco Pays-Bas Pologne Portugal Rep.-Tchèque Roumanie Royaume-Uni Saint-Marin Slovaquie Suisse Ukraine Turquie Chypre Serbie 199,8 - 1 287,8 110,1 - 199,7 87,3 - 110,0 54,3 - 87,2 3,0 - 54,2 Serbie Albanie Allemagne Andorre Autriche Belgique Bielorussie Bosnie-Herzeg. Bulgarie Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Irlande Islande Italie Lettonie Liechtenstein Lituanie Luxembourg Macedoine Malte Moldavie Monaco Norvège Pays-Bas Pologne Portugal Rep.-Tchèque Roumanie Royaume-Uni Saint-Marin Slovaquie Suède Suisse Ukraine Turquie Chypre Montenegro Slovénie 12,2 - 18,112,2 - 18,1 11,3 - 12,1 11,3 - 12,1 10,4 - 11,2 10,4 - 11,2 9,6 - 10,3 9,6 - 10,3 8,3 - 9,5 8,3 - 9,5

La densité

de la population

habitants par km

2

A

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Danemark, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Serbie, Turquie, République Tchèque, Royaume-Uni, Autriche, Pologne, Portugal, Slovénie, Italie, Grèce, Allemagne, Moldavie, Bulgarie,

Zone Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Gibraltar, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie,

Lettonie Hongrie Portugal Allemagne Roumanie Slovaquie Espagne Autriche Pologne Malte Italie République Slovénie Bulgarie Lituanie Chypre Grèce Union européenne Royaume-Uni

Fédération de Russie Lettonie Israël Grèce Pays non membres de l’OCDE Japon Hongrie Pologne Portugal Irlande République tchèque Danemark Italie France Espagne Etats-Unis

Bulgarie Grèce Portugal Estonie Royaume-Uni Pologne Lettonie Croatie Espagne Hongrie Danemark Union européenne (28 pays) Luxembourg Allemagne Belgique Zone euro France Slovénie