HAL Id: dumas-01598360
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Gestion de contenu et multimédia : quelles évolutions
pour la gestion documentaire en entreprise ?
Gautier Beauchard
To cite this version:
Gautier Beauchard. Gestion de contenu et multimédia : quelles évolutions pour la gestion documen-taire en entreprise ?. Sciences de l’information et de la communication. 2009. �dumas-01598360�
Gestion
de
contenu
et
Multimédia
Quelles évolutions
pour
la
gestion
documentaire
en
entreprise ?
Beauchard Gautier
Table des matières
Introduction 5
1. Présentation de l'organisation 6
1.1 Présentation générale de l'entreprise 6
1.2 Description des offres etproduits 8
1.2.1 Les produitsCK 8
1.2.2 Lesoffres 12
1.3 Description organisationnelle 13
1.3.1 Organigramme général 14
1.3.2 Organisation des départements 14
1.3.3 Organisation dudépartement « solutions » 15
1.4 Le système d'information 16
1.4.1 Lesoutils decollaboration avec les prestataires externes 16
1.4.2 Lacollaboration en interne 17
1.4.3 La plateforme d'assemblage (Learning Content Management System) 18
1.4.4 L'environnement client 19
1.4.5 Lecircuit de l'E-connaissance 19
2. Analyse dusystème d'information 21
2.1 Définition d'une typologie de documents 21
2.2 Analyse détaillée des types de documents 22
2.2.1 Les produitsfinis : 22
2.2.2 Les sourcesdes LO : 23
2.2.3 Les documents de travail : 24
2.2.4 Les documents support : 25
2.2.5 Les documents de communication : 25
2.3 Modélisation desprocess 25
2.4 Recueil des besoins 27
2.4.1 Echanger de grandes quantités de documents en interne et avec les prestataires
externes 27
2.4.2 Retrouverl'informationetles documents dans le système d'information 28
2.4.3 Mieux connaître lescontenus 28
2.4.4Gérer les versions 29
3. Enjeuxetproblématiques du multimédia 30
3.1 Multimédiaetgestion de contenu : définitions etenjeux 30
3.2 Les problématiques documentaires liées à la gestion des formats multimédia: vers
la «rematérialisation » del'information ? 31
3.2.1 Gestion decontenu et gestion documentaire ; quels principes ? 31
3.2.2 Les spécificités des contenus multimédia 32
3.3 Gestion de contenu : quelles solutions sont envisageables ? 36
3.3.1 L'humain : compétencesetresponsabilité 36
3.3.2 L'organisationnel : processus etcollaboration 37
3.2.3 Les outils 40
Conclusion 46
Bibliographie 47
Annexes 48
Organigramme général 49
Organisation des départements 50
Organisation du département«Solutions pédagogiques » 51
Le circuit de «l'E-connaissance » 52
Typologie des documents 53
Les produits finis 54
Les sources des LO's 55
Process depre-production de sessions 56
Process deproduction de sessions 57
Process delocalisation de sessions: pre-production 59
Process de localisation de sessions : production 60
Introduction
Depuis
documentationl'avènement de l'ère numérique, la gestion de
en entreprise a connue de multiplesl'information
bouleversementset
de la
;dématérialisation, démocratisation, développement du multimédia, du web2.0,
etc... Profitant de cette vague numérique, de nombreuses start-up ont vue le jour à la fin des
années 90, afin de proposer des offres de E-services. Ces entreprises ont toute la même particularité : elles se sont toute créées autour de logiques
numériques1
fortes, contrairementaux entreprises «traditionnelles » qui ont dû s'adapter au changement de support de
l'information. Cette particularité les pousse nécessairement à favoriser les logiques
numériques par rapport aux logiques papiers dans leur système d'information. Or, le
développement des logiques numériques dans un système d'information laisse entrevoir de
nouveaux problèmes liés à la gestion de l'information. Tout d'abord, pourquoi parle-t-on de
gestion de contenu au lieu de gestion documentaire ? Quels sont les enjeux dunumérique dans
le domaine de la gestion de l'information ? Quels sont les problèmes liés à la gestion d'archives numériques multimédia ? Quelles sont les contraintes et les limites des logiques
numériques ? Afin de répondreà ces questions, nous nous appuierons sur l'expérience acquise
lors d'un stage en tant que chef de projet chargé des ressources numériques dans une société
proposant des solutions de E-learning. C'est à travers le prisme de l'audit du système
d'information d'un département de cette entreprise, et des divers projets menés autour de la
gestion de contenu, que nous aborderons ces problématiques. Dans une première partie, nous
présenterons l'entreprise dans lequel ce stage s'est déroulé. Ensuite, nous analyserons plus
précisément l'environnement documentaire appréhendé durant ce stage. Ce sera l'occasion de
nous interroger sur le type de problèmes rencontrés par les utilisateurs d'un système
d'information fondé sur une logique numérique, de recueillir leur besoins et de modéliser les
flux d'information du département. Nous aborderons ensuite la thématique du multimédia,
principale matière documentaire manipulé par l'organisation. Nous essayerons de dégager les
principaux enjeux et problématiques liés aux formats multimédia, dans le cadre de la gestion de contenu, et proposeronsdes solutions aux problèmes rencontrés.
1
Par l'expression «logiques numériques», nous entendons l'ensemble des processus qui font appel au
traitement de données numériques. Nous réserverons le terme de «logiques papiers» aux processus qui
impliquentuntraitement des documentsauformat papier.
1. Présentation de
l'organisation
1.1 Présentation
générale
de
l'entreprise
La société CrossKnowledge - ou E-learning S.A. - a été fondée en 2000 par quatre associés : Mickael Ohana, Steve Fiehl, Hervé Goudchaux et Pascal El Grably. En moins de 10
ans, elle est parvenue à devenir le leader européen de la formation à distance par internet
auprès des plus grands comptes français, qui constituent la base de saclientèle,et compte plus
d'un million d'apprenants à travers le monde.
A l'origine de CrossKnowledge, on retrouve la volonté de tirer parti des nouvelles
technologies pour offrir aux entreprises les moyens de former leurs collaborateurs sur des
problématiques stratégiques. La généralisation de l'accès à internet, le développement de
technologies multimédia destinées à alimenter ce nouveau support, ainsi que l'adoption le 18 mai 2000 de la loi sur la formation professionnelle en France auguraient du potentiel de l'entreprise. Restaient à convaincre les futurs clients.
CrossKnowledge se positionnait comme une plateforme d'échange et de partage des best
practices entre acteurs des grandes entreprises, qui à la fois alimentaient et se nourrissaient
des ressources à disposition. Mais les hésitations des clients à s'engager les premiers en attendant que le portefeuille s'étoffe ont conduit les associés à revoir leur positionnement
initial, et àproduire eux-mêmes les produits de formation disponiblessur leur plateforme.
Ces « sessions de formation » d'une durée de 30 ou 45 minutes constituent aujourd'hui la base historique du catalogue CrossKnowledge, complétées au fil des ans par des fiches
récapitulatives, des fiches outils, des vidéos... pour atteindre un total de 10 000 Learning
objects (dénommé LO dans la suite de notre exposé) en 2009, soit le plus grand catalogue de
formation du marché.
Ainsi, au lieu de réunir les professionnels au sein d'un «club» où ces derniers se formeraient les uns les autres par l'échange, CrossKnowledge a décidé de créer ses propres
Cetteréorientation stratégique s'est déclinée à plusieurs niveaux :
• afin de satisfaire une clientèle exigeante,
pas toujours convaincue de l'efficacité des méthodes d'apprentissage en ligne, et de pouvoir s'affirmer face aux géants de la
formation, CrossKnowledge afait appel auxplus grands spécialistes internationaux en
management, issus des meilleures business schools, et les a réuni au sein d'une
Faculty exclusive, ce qui lui apermis de construiresaréputation ;
• afin de mettre en avant les
opportunités du E-learning par rapport à la formation en salle - ou formation en présentiel - il a fallu créer et déployer toute une structure
informatique permettant à chaque apprenant à travers le monde d'avoir accès aux
parcours de formation, gérées directement par CrossKnowledge à travers une
technologue
Saas2,
tout en établissant des reportings pour les entreprises sur cesconnections, quiserontcomptabilisés entemps de formation.
• afin de se différencier de ses concurrents, CrossKnowledge s'est
positionné non pas
comme un fournisseur de contenus mais comme un fournisseur de « solutions de
formation », c'est-à-dire que les objectifs stratégiques des clients sont analysés et
amènent à une déclinaison unique des Learning Objects en parcours de formation
100% e-learning ou blended learning
3
à travers un processus d'ingénieriepédagogique ;
• afin d'inciter les apprenants à
se connecter aux parcours auxquels ils sont inscrits et
les fidéliser,CrossKnowledge a fait le choix deproposer sesLearning Objects sous un format attractifet inédit au travers d'un lecteur unique, le CKPlayer. Les sessions de formation font appel à la technologie flash, intègrent questionnaires et vidéos et
reprennentles méthodes maïeutiques d'apprentissage.
Issu de la génération start-up, CrossKnowledge a su se développer pourdevenir en moins de 10 ans une PME à dimension internationale, directement présente dans plus de dix pays
d'Europe etd'Asie etforte d'une croissance de 51% en 2008.
Mais malgré ses succès et la force de son positionnement, neuf ans après sa création,
CrossKnowledge doit faireface à de nombreux challenges.
Principal acteur du e-learning sur le marché pendant les premières années, l'apparition de
nouveaux concurrents directs, dont les leaders de la formation (Cegos et Demos) disposant de
2
Softwareas a service ;qui metà la disposition des clients deslogiciels surdesserveurs dédies, sansque
ceux-cine sesoucient de leurinstallation/configuration/hébergement.
3
grosses capacités financières, ou de nouvelles entreprises très créatives sur les technologies
utilisées, a remis en cause sa prééminence. Son positionnement triple de fournisseur de
solutions de formation, de technologie et de consulting en ingénierie pédagogique multiplie lesconcurrents potentiels.
La très forte croissance des dernières années a été suivie par un développement parallèle
des ressources humaines, ce qui a entrainé une modification de la structure organisationnelle
de l'entreprise : le stade de la start-up est définitivement passé, l'entreprise compte maintenant plus de 100 salariés, ce qui, tout en permettant de développer de plus gros projets,
anettement altéré laflexibilité originelle ;
De même, la très bonne situation française a mené les associés à investir dans des filiales dans d'autres pays d'Europe au cours des deux dernières années. Mais ces dernières n'ont pas
encore fait leurs preuves - voire sont même déficitaires -et cela se répercute sur les finances
de l'entreprise.
Les technologies utilisées, notamment le CKPlayer, qui constituaient de vrais atouts sont
aujourd'hui remis en cause à cause de leur manque de flexibilité. La rapidité des évolutions
technologiques demandent des ajustements et une forte réactivité sur à lafois sur les contenus
-CrossKnowledge a lancé un grand programme de refonte pédagogique et technologique de
son catalogue -et surla création de nouvelles modalités de formation - lancement de Portails
thématiques et de stages individuels,réflexions surlemobile learning et les serionsgames.
Enfin, l'entreprise doit aujourd'hui amorcer le tournant de l'industrialisation de sa
production. Malgré une forte personnalisation des offres de solutions au niveau de l'ingénierie
pédagogique, il devient indispensable pour CrossKnowledge de mettre en place une structure
de production de ses Learning Objects à la fois plus rapide et efficace, et moins consommatrice de temps et de main d'œuvre. Cela représente un des plus grands défis de
l'entreprise.
1.2
Description des
offres
etproduits
1.2.1 Les produits CK
Les solutions CrossKnowledge s'appuient sur des solutions sur étagère de formation à distance etqui sont utilisables seules ou couplées avec de la formation en salle. Elles reposent
également sur une gamme de services qui accompagnent les directions des ressources
déploiement de la formation à distance par du conseil en amont afin d'aligner les dispositifs
de développement des compétences sur les besoins critiques de l'organisation, par de
l'ingénierie pédagogique de dispositifs, l'accompagnement au changement, le pilotage de
projet, et la gestion du back-office. Enfin ces solutions sont propulsées grâce à des technologies puissantes qui restent simples d'intégration dans l'environnement client. Leur
diffusion est basé sur un principe multimodal qui allie les formations distancielles et
présentielles : plateforme, outilsde tutorat, classesvirtuelles, assistant à la création de sites de
formation...
Lesprogrammesde CrossKnowledge :
Les programmes de formation CrossKnowledgesont développés avec unréseau d'auteurs,
consultants et professeurs reconnus en Lrance ou à l'international. Cinquante nouveaux
modules sont produits chaque année. Les sessions sont disponiblesen onze langues : français,
anglais, espagnol, polonais, chinois, japonais, allemand, italien, finlandais, néerlandais...
Les programmes de CrossKnowledge sont regroupés soustrois grands axes :
• Savoir Laire ou lesTechniques Managériales
Dans cette catégorie on retrouve les modules sur : Recrutement, Evaluation, Motivation
d'équipe, Gestion des conflits, Animation de réunion, Gestion de projet, Gestion du changement, Management transversal, Développement des compétences... Tous ces modules ont pour vocation d'aider les managers, chefs de projet, responsables à mieux
gérer leur vie quotidienne au travail de fait d'avoir une meilleure préparation aux situations qu'ils peuvent rencontrer.
• Savoir Etre oules Pratiques Comportementales
On y retrouve des modules sur : Leadership, Communication, Efficacité personnelle,
Intelligence émotionnelle, Gestion du stress, Ecoute active, Créativité, Empathie ... Ce
programme part du postulat que pour réussiren tant que manager, il n'est pas suffisant de
juste connaître les techniques, mais il faut également comprendre les comportements,
savoirse comporter etcommuniquer.
• Savoir ou les Fondamentaux Académiques du management d'entreprise
Marketing, Finance, Ressources Humaines, Supply Chain, Développement durable. Ce
sont des bases essentiellesqu'il est très important deconnaître pour être cadre-manageren
Les sessions:
Les sessions CK sont des séances de formation asynchrone de 30 à 45 minutes sur des
concepts-clés, des pratiques ou des comportements managériaux. Crossknowledge en propose
aujourd'hui près de 300 en 11 langues différentes, regroupées dansprès de 50 programmes de formation à distance.
Ces séances de formation ont été conçues avec des professeurs reconnus de grandes écoles
de commerce et des consultants, ayant pour la plupart publié dans leur domaine d'expertise. Visant à transférer des fondamentaux, elles s'appuient sur des concepts et des techniques de référence internationale, ce qui permet leur utilisation dans n'importe quelle entreprise etdans
n'importe quelle culture.
Ces sessions s'appuient sur un format pédagogique exclusif, éprouvé auprès de milliers
d'apprenants dans plus de 40pays :
• L'utilisation d'une ou plusieurs voix comme fil rouge, procurant une expérience
prochede l'écoute télévisuelle ouradiophonique
• L'utilisation de vidéos;
• L'interactivité fréquente permettant de rythmer l'apprentissage
et de garder un
utilisateur actif ;
• Des exercices systématiques d'application
permettant de vérifier l'acquisition du
savoir-faireetpasseulement le transfert d'un savoir.
Organisées de façon granulaire, les sessions permettentde:
• former à la demande, de façon individualisée
;
• former des populations isolées géographiquement ;
• donnerun corpus de formationcommun à l'ensembled'une population ;
• former de larges populations dans des
temps de cycle raccourcis, grâce à uncatalogue
préexistant ;
• d'optimiser les formations en salle par une meilleure préparation et une réduction du
temps passéen salle grâceautransfert en amont desconcepts et des techniques.
Les « Custom » :
Afin de s'adapter au mieux aux spécificités de chaque entreprise, CrossKnowledge
développement de sessions de formation sur-mesure et l'ajout de contenus spécifiques à
l'intérieur des sessions d'autoformation.
LesEssentials :
Les Essentials sont des supports écrits permettant d'appréhender en quelques minutes l'essentiel d'unetechnique ou d'unconceptde management.
Ils s'adressent en premier lieu àdes dirigeants et des managers expérimentés ayantbesoin,
à un niveau individuel, d'un renfort d'efficacité immédiat sans pour autant avoir besoin de
passer par une formation. Ils servent également de rappel à toute personne ayant suivi une formation Crossknowledge.
Ils se présentent sous la forme de fiches pratiques, consultables en ligne, imprimables, ou
consultables sur support nomade (PDA, Smartphone...), et sont accessibles depuis la plateforme de CrossKnowledge, viaune session, ou enfin viaun parcours ou un portail.
Les Actions Tips :
Les Action Tips sont des supports écrits destinés à accompagner les participants au plus
proche de l'action. Ils s'adressent aux opérationnels ayant suivi une ou plusieurs sessions de
formation. Comme les Essentials, ils se présentent sous la forme de supports papier consultables en ligne, et sont de véritables fiches outils au service de l'efficacité opérationnelle.
Les videocasts :
Les Videocasts associent des vidéos d'experts produites intégralement par
CrossKnowledge et des vidéos de dirigeants produites par son partenaire, 50Lessons. Ces Videocasts représentent 800 films de 3 à 6 minutes maximum, qui présentent les bonnes
pratiques et les récits personnels d'experts des meilleures business schools (Harvard, IMD,
Cambridge, Insead...) etd'une centaine de grands dirigeants du monde entier.
Ces vidéos ont pour principal objectif de coacher et d'aider les managers à tous les
niveaux de l'entreprise. Intégrés à des parcours de formation ou à un portail, ils donnent
l'inspiration nécessaire pour donner envie d'aller plus loin dans ses pratiques managériales ou
son comportementde leadership.
Ce produit de formation correspond aux nouvelles façons de se former aujourd'hui avec
évolutions technologiques avec le Mobile learning qui consiste à utiliser les périodes de
transportpour se former surdes terminaux mobiles.
Business Reviews :
Les Business Reviews sont des dossiers complets (Business Digest) et précis sur les méthodes efficaces et innovantes en matière de management. Ce sont des outils qui
permettent de mieux comprendre l'environnement de l'entreprise et ses évolutions, de prendre du recul par rapport au quotidien en élargissant son champ de réflexion et de s'ouvrir aux
nouvelles pratiques.
Les Self-Assessments :
Les Self-Assessments ou autodiagnostics se présentent sous la forme de questionnaires :
Ils permettent de mesurer les connaissances mais également les pratiques effectives, à travers
des questions portant sur les comportements observables. Les Self-Assessments permettent ainsi de mesurer le développement de la compétence opérationnelle et non la simple
acquisition de connaissances théoriques.
Les solutions d'évaluation de CrossKnowledge s'appuient sur des centaines de
questionnaires en ligne administrables via ces Self-assessments sur tous les thèmes du
management, du développement personnel et de lacommunication. Ces questionnaires ontété
conçus avec le réseau d'experts et de professeurs de CrossKnowledge et testés auprès de panels d'utilisateurs.
Les Self-Assessments ontpour vocation d'être utilisables defaçon extrêmement souple :
• ils sont contextualisables à la demande ;
• ils s'assemblent automatiquement lors
du choix du parcours ;
• ils génèrent
ou non un parcours individualiséen fonction de l'objectif poursuivi ;
• les reportings de résultats
sont consolidés dans le reporting global des parcours et ne
demandent aucune requête particulière.
1.2.2 Les offres
Lesstages individuels :
Ils reposent sur 5 principes clés :
• Le développementdes compétences
• La multiplicité des modes d'apprentissage
pour favoriser l'assimilation : e-learning, expérimentation, coaching
• La formalisation parécrit
pourfavoriser la capitalisation
• La validation en amont et en aval des connaissances et des pratiques pour mesurer le
gain de compétences
• Lacertification reconnaissant l'acquisition de lacompétence.
Le trainin g On Demand:
Le Training On Demand est une solution de formation flexible. A partir du catalogue de
contenus en ligne CrossKnowledge et des contenus déjà existants chez le client, elle permet d'ajouter une dimension individuelle aux formations en groupe et de réduire les coûts.
Cette offre intègre l'ensemble des contenus du catalogue de CrossKnowledge, à savoir
plus de 10 000 produits de formation (e-learning, vidéos, fiches...) en cumulant les onzes
langues disponibles, utilisés par plus d'un million d'apprenants dans 55 pays. Elle permet
également d'intégrer les contenus e-learning précédemment acquispar l'entreprise client. Elle
s'accompagne de services de conseil et d'accompagnement (formation à l'outil,
accompagnement dans la création et le pilotage des premiers parcours, suivi des utilisateurs
sur ladurée.)
Les Knowledge Communities :
Les Knowledge Communuties sont des portails personnalisés permettent de créer
simplement des communautés au sein de l'entreprise. Le but étant de professionnaliser ces communautés de pratiques en leur proposant des formations courtes adaptées à leur besoins
spécifiques. Basés sur les technologies Web 2.0, ils permettent de fournir les outils les plus simples etles plus sophistiqués en matière d'échanges et de capitalisation.
My Learning Place:
My learning Place est une solution d'alignement stratégique sur mesure à destinations des
entreprises dont l'organisation est complexe. Ellepermet de centraliseren un point l'ensemble des formations Crossknowledge disponibles à un apprenant lorsque l'entreprise cumule différentes offres Crossknowledge.
1.3
Description
organisationnelle
Afin d'offrir une vision claire de l'organisation des équipes de Crossknowledge, nous
Dans un premier temps, nous présenterons l'organigramme général de l'entreprise afin de
saisir sa structure générale. Ensuite, nous détaillerons les départements constitutifs de
Crossknowledge ainsi que leur articulation. Enfin, nous nous concentrerons sur le
département solutionset présenterons ses trois pôles.
1.3.1 Organigramme général
Afin de visualiser la structure générale de l'entreprise, nous nous reporterons à un
organigramme général (voir figure 1). La structure organisationnelle de Crossknowledge est
relativement classique. Les associés fondateurs de l'entreprise sont bien entendu au sommet de la hiérarchie ; chacun étant spécialisé dans un domaine précis (stratégie, international,
pédagogie, ventes). Ensuite, on retrouve les différents départements constitutifs de
Crossknowledge (solutions, CBD, BTS, sales& marketing et support) souvent dirigés par un
manager opérationnel. Seul les départements sales&marketinget support échappent à la règle. Pour ce qui est du département support, cela se comprend aisément car ce n'est pas un département en soi. Il s'agit juste d'un regroupement des activités support à des fins de
modélisation. Ces équipes sont en nombres réduits (un contrôleur financier, une directrice
juridique, une DRH et deux personnes à l'accueil chargés de l'administration) et n'ont pas de d'activités en commun les unes avec les autres. Quant au département sales&marketing, il est
directement divisé en deux business unit, correspondant àces deux activités principales, sans
manager opérationnel commun. Chacun des départements est constitué de plusieurs pôles/activités. Lorsqu'un pôle mobilise de nombreuses ressources humaines, où qu'il constitue un enjeu stratégique important, un business unit manager est nommé à la tête de
celui-ci afin de coordonner les équipes. On constate cependant que, suivant l'historique du
développement de l'entreprise, de l'expérience et de l'autonomie de certains pôles, certaines
activités importantes ne disposentpasde business unit manager.
1.3.2 Organisation des départements
11 convient à présent de comprendre la manière dont ces différentes pôles interagissent et travaillent ensembles afin répondre aux besoins des clients. Nous allons donc expliquer le rôle de chacun de ces départementsainsi que la manière dont ils interviennent dans le processus de
mise en place d'une solution E-learning chez un client. Pour cela, nous utiliserons la figure 2
présente dans les annexes.
Le processus de mise en place d'une solution E-learning chez un client se déroule de la
LO's qui seront inclus dans la solution E-learning. Pour produire ces LO's dans d'autres
langues que les langues référentes (FR-GB), il est nécessaire de passer par une phase de
localisation des LO's. Les LO's constituent la matière première de toute solution E-learning
proposée par Crossknowledge. Comme le schéma l'indique, la production des LO's est
externalisée contrairement à leur conception. Concernant les processus de localisation, seule la coordination des projets est interne à CK, l'ensemble des tâches opérationnelles étant externalisées vers différents prestataires. Une fois les LO's produits, le relais est passé au marketing qui fait la promotion des différents produits CK par différents canaux (événements RH, presse, site web, etc...). Cela permet aux commerciaux d'obtenir plus de contacts avec
des clients potentiels. Ils sont alors chargés de convaincre les clients de la nécessité de faire
appel à une solution E-learning afin de leur vendre une solution Crossknowledge. Le contrat
signé, le CBD et le BTS vont alors travailler en étroite collaboration afin de proposer un portail E-learning enaccord avec les besoins du client. Le BTS doit réaliser leportail selon les
souhaits du client tandis que ses chefs de projet CBD seront chargés de déployer la solution
chez le client, en tenant compte de ses besoins et de ses contraintes techniques
(environnement informatique, débit internet,...). Le BTS assure également la Hotline au cas
où les apprenants rencontreraient un problème quelconque. Ce service permet, en plus
d'ajouter de la valeur à la solution E-learning, de faire remonter de nombreux bugsprovenant
des LO's. En plus de ces fonctions orientées clients, le BTS outille l'ensemble des autres
départementsen matière de logiciel.
1.3.3 Organisation du département« solutions »
Arrêtons-nous maintenant quelques instants sur le département solutions dans le lequel
notre stage s'est déroulé. Ce département est composé de trois pôlesaux missions spécifiques
(voir figure 3).
Tout d'abord, le pôle conceptionconstitue le cœur du département solutions ; il estchargé
de concevoir et de faire produire les LO's dans les langues référentes. Etant donné leur connaissance des LO's et de leurs thématiques, les responsables de programme mettent
également leur savoir à la disposition des commerciaux lorsqu'ils élaborent de nouvelles
offres commerciales. Dans le passé, Crossknowledge disposait d'un studio qui lui permettait d'internaliser les processus de production des LO's. Ce studio n'existant plus, le pôle conception est essentiellement constitué de responsables de programme qui s'apparentent à
Second pôle du département solutions, le pôle localisation a pour mission principale de localiser les LO's dans les autres langues du catalogue CK. La localisation d'un LOconsiste à
adapter celui-ci dans une langue particulière. La localisation n'est pas une simple traduction
puisque le contenu du LO peut être modifié par rapport à la culture et aux représentations symboliques du pays concerné. Ainsi, certains partenaires peuvent demander que les scènes vidéo soient tournées avec des acteurs du pays concerné, afin de favoriser l'identification de
l'apprenant avec les personnages. Ce pôle est constitué de chefs de projets qui coordonnent
les projets de localisation entre les différents interlocuteurs et prestataires externes
(traducteurs, secrétaires de rédaction, studio d'enregistrement, intégrateurs, etc...).
Dernier pôle créé dans le département solutions, le pôle qualité&méthode est un service
support. Sa mission principale est d'assurer la qualité des LO's qui seront mis à la disposition
des clients. En ce sens, il doit veiller à la qualité des
sources4
et des LO's. Cela se concrétisenotamment parla gestion des bugs rencontré durant les phases de productionet de localisation,
ainsi que par la gestion des actifs numériques (archivage des sources). En ce sens, les profils
du pôle Q&M sont orientés nouvelles technologies (IT, multimédia, gestion de contenu). Le
pôle Q&M est également chargé de répondre aux requêtes internes concernant le catalogue
CK ; c'est-à-dire de connaître les LO's disponibles à une date donnée. En ce sens, le pôle
Q&M doit avoirune parfaiteconnaissance des contenusproduits parle département solutions.
1.4 Le
système d'information
L'objectif de cette partie est de montrer par quels moyens l'information «extraite » d'un expert, parvient jusqu'à un apprenant connecté depuis son poste informatique. Il convient de
préciser ici que la vision que nous offrons du système d'information est propre au
département solutions. En effet, il se peut que d'autres départements utilisent des outils de
collaboration ou de communication que ne sont pas mentionnés ici. On notera cependant que
les outils majeurs de Crossknowledge (les plateformesd'assemblage et client) apparaissent ici
etpermettent de restituer le circuit général que suit l'information depuis son extraction initiale
jusqu'à saconsommation finale.
1.4.1 Les outils de collaboration avec les prestatairesexternes
Comme nous l'avons déjà mentionné ultérieurement, l'équipe des solutions travaillent
avec de nombreux prestataires externes et partenaires qui sont, entre autre, chargés de
4
Les sourcesconstituent les archives relatives aux LO. Nous détaillerons leur constitution dans notre typologie des documents.
produire et de traduire les LO's CK. Pour collaborer à distance et échanger l'information, de
nombreux outils différents sont utilisés. Le choix des outils dépend de chef de projet
responsable de la coordination et de la localisation des équipes externes. Pour les échanges récurrents, quasi-quotidiens, les outils les plus fréquemment utilisés sont le téléphone et le
mail. Les outils de collaboration Google sont également abondamment utilisés, Gtalk pour la
messagerie instantanée et Google doc pour l'échange de document et le partage de plannings.
La plateforme SharePoint est aussi utilisée dans l'échange de documents. Pour les échanges
de fichiers plus lourds, comme les sources de certains types de LO's, les équipes utilisent un
serveur FTP. Son utilisation massive a d'ailleurs forcé le chef de projet multimédia à
remplacer ce serveur par un autre plus volumineux. Lors de phases cruciales, telles que le
lancement d'un nouveau projet, les équipes se rencontrent soit dans les locaux de CK, soit
dans les locaux des interlocuteurs concernés.
1.4.2 La collaboration en interne
La circulation de l'information en interne repose en premier lieu sur des éléments
classiques : le mail estsur-utilisé, puisque la plupart de l'informationcircule par ce moyen. Le
téléphone et le face-à-face sont également sollicités. La disposition de l'espace de travail en
open-space favorise deux types de comportements bien distincts. Premièrement, il est aisé d'interpeller un voisin, où d'aller directement aborder un des collaborateurs sur le plateau pour échanger l'information face-à-face. Par contre, dès qu'un minimum d'intimité est
souhaitée, il est nécessaire de réserver une salle de réunion. En conséquence, les salles de
réunions sont souvent occupées et l'isolation en petit groupe de travail représente un certain
luxe.
Afin de partager et de stocker l'information utilisée en interne, l'organisation dispose
également de serveurs disponible depuis le réseau local. Chaque serveur est régi avec des
droits d'accès spécifiques. Il y a tout d'abord le REZO 1 qui est un espace de travail et de
stockage de documents. Cet espace est réservé à l'ensemble des départements sauf solutions. Par souci de conservation d'une certaine cohérence de son arborescence, seul l'informaticien
dispose des droits de création de dossier à la racine de cet espace, création qu'il réalise sur
demande. Cette restriction des droits a permis de conserver une homogénéité de la
nomenclature des dossiers, qui sont numérotés. Les utilisateurs disposent cependant de droits
de création/modification/suppression à l'intérieur des dossiers racines. L'accès à certains dossiers importants est réservés à des groupes précis, comme par exemple le dossier
stockage des documents. Cet espace est réservé à l'activité du département solutions. Au départ, les droits de cet espace étaient gérés de la même manière que sur le REZO 1. A
mesure de l'utilisation de cet espace, les droits de création/modification à la racine du serveur
ont intégrés de plus en plus de personnes, jusqu'à concerner l'ensemble du département
solutions. Cela a eu deux conséquences directes ; premièrement, une plus grande souplesse
dans la gestion de l'information au quotidien, comme par exemple dans le lancement de
nouveau projets. Les utilisateurs ont une plus grande liberté d'action dans l'organisation des
documents. La seconde conséquence de cette modification des droits est la superposition de
multiples logiques personnelles de rangement dans un même espace. Après presque dix années d'activité, ce mode de fonctionnement aengendré un véritable chaos documentaire. Si l'on ajoute à cela le fort turn-over lié au mode de fonctionnement par projet, on obtient un espace de travail sans nomenclature précise et sur lequel l'utilité de certains dossiers est
inconnue des collaborateurs actuels. Enfin, un dernier serveur dénommé MININAS est strictement réservéa la création d'une base d'archivé des sources des LO's. Malheureusement,
cet espace à lui aussi été créé dans l'urgence et n'obéit pour le moment à aucune logique
globale d'organisation. Son accès est cependant restreint à quelques personnes qui accèdent
régulièrement aux sources. Son principal objectif n'est pas encore atteint puisque seule une
partie des sources yest stockée.
1.4.3 La plateforme d'assemblage (Learning Content Management
System5)
Laplateforme d'assemblage des LO's est un élément primordial du système d'information puisque c'est sur cette plateforme que les LO's sont assemblés, livrés et enrichis avec leur
métadonnées. Le LCMS de Crossknowledge permet ainsi de gérer les LO's (création/
modification/suppression/archivage/visualisation), d'organiser leur arborescence, ainsi que de
les publier vers la plateforme client. L'arborescence du LCMS est organisée en quatre
niveaux, chaque LO appartenant à troisprogrammes parents sousla forme suivante :
-Programme 1 (catégorie : savoir faire, savoir être,...)
-Programme 2 (centred'intérêt : management de personne,d'équipe,...)
-Programme 3 (programme de formation : bien recruter, mieux déléguer,...)
-LO 1(technique d'entretien de recrutement avec unjunior)
5
-LO 2 (conduire un entretien avec un cadre confirmé)
-LO 3 etc...
Grâce à la fonction d'archivage, le LCMS contient l'ensemble des contenus qui y ont un
jourété assemblés, cela comprenant : Les contenus «blacklistés », déployés unjour chez des clients mais qui ne font plus partie du catalogue actuel et les contenus « test » ou prototypes. Il convient de préciserque les fichiers assemblés surle LCMS etconstitutifs des LO's sont les fichiers fonctionnels et non les sources. Nous revendrons sur cette distinction lorsque nous aborderons latypologie des documents. Une fois correctement assemblés et enrichis, les LO's constituent desproduits véritablement finis. Ils sont alors publiés. Lapublication surle LCMS effectue une copie du LO vers un serveur de contenu, qui se synchronise àintervalle régulière avec laplateforme client (tous les jours à 12het 18h).
1.4.4 L'environnement client
Les éléments front-office du système d'information se divisent en deux parties distinctes.
Il y a tout d'abord le Learning management
system6
qui est la plateforme de gestion desformations. Les responsables de formation desentreprises clientes yont un accès personnalisé, afin de créer des parcours spécifiques pour leurs groupes d'utilisateurs. Ces parcours sont
composés de programmes, qui sont eux-mêmes composés de LO's. Le LMS permet
également de fournir des éléments de reporting aux responsables de formation. Ils peuvent
connaître le temps de formation généré par les utilisateurs ainsi que la liste des LO's suivis/terminés. Les responsables de formation peuvent ainsi piloter le développement des
compétences de leurs collaborateurs à partir du LMS. Quant aux apprenants, ils ontaccès à un
portail personnalisé intégré dans le système d'information de leur entreprise. Ce portail leur
permet d'accéder aux parcours créés par les responsables de formation. Les LO's s'utilisent via un lecteur intégré, développé par Crossknowledge : le CK player. Il permet, en plus de
lancer les LO's, d'accéder à une interface de lecture relativement classique (lecture, pause, unité suivante/précédente). Le lecteur permet également d'afficher un certain nombre d'information concernant le LO comme son titre ou encore son taux de progression.
1.4.5 Le circuit de l'E-connaissance
Afin de saisir de manière plus intuitive la manière dont ces éléments interagissent
ensemble, nous avons réalisé la figure 4. Elle présente le circuit que suit l'information en
6
Dénommé LMS dans la suite de notreexposé.
prenant pour point de départ l'expert dans le domaine de formation concerné, et en point
d'arrivée, l'apprenant qui suit une formation E-learning. Entre ces deux points, nous avons
représenté les relais de l'information qui existent entre les différents groupes/personnes, qui
rendent ce circuit possible. Ce schéma révèle un nombre important d'intermédiaires de
l'information qui interviennent tout au long du parcours de l'E-connaissance. Ces intermédiaires de l'information sont des humains ou des machines qui ont pour but de créer et/ou dediffuser des contenus pédagogiques numériques. Ence sens, ils appartiennenttous au
processus d'ingénierie pédagogique développépar Crossknowledge.
Cette première partie descriptive achevée, nous allons maintenant procéder à une analyse
plus précise de l'environnement documentaire de Crossknowledgeen proposantunetypologie des documents, la modélisation de certains process ainsi que la synthèse du recueil des besoins des membres dudépartement solutions.
2.
Analyse du
système d'information
2.1 Définition d'une
typologie
de documents
Si l'on veutobtenir une vision plus claire du paysage documentaire de Crossknowledge, il
convient de dresser des grandes catégories de documents en se fondant sur leurs usages. Une
des spécificités de Crossknowledge, en tant que société de E-learning, est que l'on retrouve dans l'environnement documentaire, les produits qui sont fabriqués et vendus aux clients. De
cette manière,onobtient la typologie illustrée dans la figure 5:
Lesproduits Crossknowledge :
Ce sont les fichiers obtenus en fin de chaînes des processus de création et de localisation.
Ils constituent lescontenus produitspar l'entreprise. On peutles diviseren deuxgroupes :
o d'une part les produits finis assemblés sur le LCMS destinés au LMS client. Ils sont
constitués uniquement des fichiers nécessaires à leur fonctionnement ainsi que de leurs métadonnées descriptives (abstracts).
o d'autre part, les sources des produits qui sont constituées de l'ensemble des fichiers
média qui ont servis à générer les fichiers fonctionnels (.wav,..) ainsi que de documents de travail ayant servis à leurconception/localisation. Pour les sessions, on
comptera également les fichiers du module fonctionnel (.xml, .mp3 etc...) dans les
sources. Ces sources ont une utilité triple ; premièrement, elles servent d'archives.
Ensuite, elles constituent la base de travail pourles projets de localisation. Enfin, elles
permettent d'intervenir sur les fichiers média des modules pour en corriger les bugs. Ces sources sont livrées par les prestataires en même temps ou après les LO's.
Les documents de travail :
Us aident les collaborateurs à réaliser leurs tâches en interne ou avec les prestataires externes durant les processus de conception/production et localisation. Ils sont également
utilisés pendant l'élaboration des nouvelles offres commerciales sur lesquels les responsables de programmes travaillent en collaboration avec le département marketing et les associés. Les documents de travail sont souvent utilisés de manière collaborative et subissent des modifications régulières.
Les documentssupport :
Ils prennent la forme de tutoriaux ou documents de spécifications, qui servent à cadrer et orienter le travail de chacun. Leur visée peut être explicative, descriptive et pédagogique. Ces documents peuvent, eux aussi, être à destination des prestataires externes. Ils servent de références pour uncertain nombre d'opérationsetde tâches.
Les documents de communication :
Ils ont pour but de présenter un projet où une idée en interne (à une équipe, un
collaborateur) ou en externe (un client, un prestataire). Ils existent le plus souvent sous le
format Powerpointou Word.
2.2
Analyse
détaillée
des
typesde documents
2.2.1 Les produits finis :
Ils sont constitués de six types de learning objects qui représentent les six principaux
produits pédagogiques proposéspar CK ; les sessions (dans lesquelles on distingue les VI, V2
et V2.1), les action tips, les essentials, les vidéocast, les business reviews et les autodiags. Si
les quatre derniers LOs cités existent sous une forme relativement similaire,ce n'est pas le cas des sessions, produit phare de CK, qui sont d'une nature plus complexe. Ils sont présents sur le LCMS accompagnés de leursabstracts . Après une phase de recette, ils seront mis en ligne
et seront disponible sur le LMS auquel les clients ont accès. La figure 6 est une carte mentale
représentant les LO's tels qu'ils existent surle LCMS :
Les sessions :
Les sessions constituent le produit historique de CK. Ce sont des modules en flash qui font appel àde nombreux média différents. Lors de la livraison, les prestataires assemblent les sessions directement sur le LCMS. Pourcela, ils importentles différents médias constituant la
session ; on y retrouve des .swf, des .mp3, des .jpg, des .flv (anciennement des .rm et .asf étaient utilisés pour les VI). Les média sont organisés parchapitre, suivant une nomenclature
précise, afin que le CKplayerpuisse les utilisercorrectement lors de la lecture de la session.
Lesautres LOs :
Les autres LOs sont packagés selon la norme Scorm. Dans ce package scorm, on retrouve le fichier média en question (Flashpaper pour les essentials et les action tips, .pdf
pour les business reviews et .flv pourles vidéocasts) accompagné de fichiers .html, javascript
7
et .xml qui fournissent un certain nombre de métadonnées descriptives et de configuration liées à la lecture du module dans le CKplayer (titre, sous-titres disponibles, menu, affichage,
etc...). Lorsque cela est nécessaire (vidéocast CK, 501essons), un player vidéo est présent
dans le package sousla forme d'un swf. Ils sontégalementaccompagnés de leurs abstracts.
2.2.2 Lessources des LO :
Les sources des modules sont livrées généralement après les produits finis. Ici encore, il
est nécessaire de bien distinguer les sources des sessions et celles des autres LOs. Les sources des sessions, qui sont bien plus lourdes, sont stockées surun serveurparticulier, le MININAS,
destiné à leur contrôle et stockage. Laplupart desautres sources sont disponibles surle REZO
2, espace de stockage réservé à l'activité du département solutions.
Comme nous l'avons expliqué auparavant, la particularité des sources est leur statut
d'archives vivante, puisqu'elles constituent à la fois des documents de travail et des archives.
En effet, elles sont à l'origine des projets de localisation et serventà la correction des bugs en
interne. Mais elles doivent également constituer une base d'archivé pérenne et homogène. Il
est clair que la juxtaposition de ces deux logiques sur un même groupe de documents pose de
nombreux problèmes aux équipes chargées de leur traitement. La figure 7 est une carte mentale représentant les sources par LO associé :
Les sourcesdes sessions:
La livraison des sources, matériel indispensable à l'optimisation de la qualité des produits
CK à été soumise à des règles précises, afinde développer unebase d'archivé homogène et de bonne qualité. Le principe est de livrer les sources selon un modèle établit, qui prend en
compte la diversité des fichiers mobilisés pour une session. Ce modèle se divise en quatre
parties principales ;
o 001_Sources : Ici sont rangés les fichiers médias sources (.avi, .wav) à partir
desquels sont élaborés les fichiers média présents dans les modules fonctionnels
(.mp3 et .flv). Concernant les vidéos, il arrive que celles-ci soient disponibles
indépendamment de leurs décors de fond. Dans ce cas, les décors de fond sont
stockés dansun sous-répertoire dénommé « component », sous divers formats,
o 002_Module_fonctionnel : Ce dossier regroupe l'ensemble des fichiers médias
fonctionnels présent dans les produits finis, ainsi que les fichiers de
configurations nécessaire au fonctionnement des produits (.xml & .as). On trouve
également ici les fichiers médiasources de type flash (.fia) qui servent à générer
les .swf.
o 003_Documents : Ce dossier sert notamment à ranger le Story-board (.ppt) qui
est le document de référence pour la production de la session, ainsi que les abstracts au format .xls.
o 004_Archive : Ce dossier sert à ranger divers documents en relation avec la
session.
Lessourcesdesautres LO 's:
Elles sont généralement composées du fichier média source accompagné des abstracts du
LO concerné. Pour les vidéos, il est également nécessaire de conserver les fichiers de sous-titres.
2.2.3 Les documents de travail :
Le modèle d'organisation de Crossknowledge étant basésur le mode projet, les documents de suivis de projet constituent une grande partie des documents de travail. Hormis ces
documents, on peutdiviser les documents de travail en trois grand groupes ;
Les documents de conception :
Comme leurnom l'indique, ils sont utilisés tout au long de laconception des LOs dans les
deux langues référentes (LR-GB). Ils sont toujours accompagnés d'une fiche abstract
comprenant les métadonnées descriptives du LO concerné qui servira lors de la livraison du
module sur le LCMS. Des documents de suivi de projet sont également nécessaires au bon
déroulement des phases de conception, étant donné qu'une grande partie de laproduction des
LO's est externalisé.
Les documents de localisation :
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Leur principale spécificité provient du fait qu'ils s'appuient surles sources référentes des
LO's concernés. Ladisponibilité des sources référentes est donc cruciale pourle lancement du
processus de localisation. Les abstracts sont traduits généralementen même temps que le LO. Certains chantiers de refonte des abstracts ont cependant obligés les chefs de projet
localisation à localiser les abstracts par lot, indépendamment des LOs concernés. Les phases de localisation s'appuient égalementsurdes documents de suivi de projet.
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