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Aspects méthodologiques du mode d'application des règles syntaxiques : du cycle

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Academic year: 2021

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(1)

1 1 1 •

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t

D'APPLICATION , " , - r r' DES REGLES

-•

' j ' ...

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' SYNTAX IQ UE S Jean-Yves Morin

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(2)

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< .'~,

ASPECTS METHODOLOGIQUES DU

MODE D'APPLICATION DES REGLES SYNTAXIQUES: DU"CYCLE

..

Jean-Yves Morin

..

.

"

.

..

"'-

-A disaertatiQn submitted to the Graduate ~aculty, McGill University, in partial

fulf111ment of the requirements fqr the degree of Ph.D. in Linguistice . f Dept. of Linguist1cs McGill University

VIII!MCMUXIV

-

, lW5 " ,

-1

<

(3)

ft.BSTRACT

~ ,

...

ASP~CTS

METHODOLOGIQUES Dll HODE D'APPLICATION DES REGLES SYNTAXIQUES:

••

DU CYCLE

J ean- Yves Horin .

)

This work"deals with the transformational Wele in syntaxe

1·1any of the arguments tradi tionally aciduced in favour of

• the hypothesis of the transformational cycle are diseussed within the framcVlork of a non-cyclic theory without extrinsic

ordering. It is demonstrated that even thou~h, in many cases,

the cycle ia sufficient to handle the facts, it has never been dcmonstratcd that it '.'las neeessary in order to accDunt

for the data. Furthermore, wc prove that in the case

j

of the interaction between clitie-rlacement rules and faire-attraction in F'rench the cyc ie prineiple makes

Vfrong predictions. Hovrever, sinee tro.nsforma tional the ory , as presen tly for,1Uula.ted, is overwholminc;ly porferful, the

cyclic principle is unfalsifiable. But if wc restrict the

theory so as not to allow global rules, pre- and post-cy.clic

rules, anywhere and anti-cyclic rules (aIl of these bein~

in one rlay or another blocking devices for the cycle )and

if we se~ rid of th~ cyclic principle altoGether, '.'10

can define a mueh more interestin~ theory of grammar

with a real empirical content. Such a. theory is aetually

proposed and argued for, mostly on methodological grounds, in the present work.

RESUHE

ASPECTS I1ETHODOLOGIQtrES lJU NODE D'APPLICATION DES REGLES SYNTAXIQUES: DU CYCLE

Jean-Yves Horin

Ce travail traite du cycle transformationnel en syntaxe. On y présente une thôorie non-cyclique, sans ordonnance

extrins~que, dans le cadre de laquelle sont discutés divers arguments traditionnellement considérés comme confirmant le

principe d'application cyclique des r~gles transformationnelles.

Apr~s un bref historique de l'histoire du cycle transformationnel

en syntaxe, on y procède à l'évaluation du principe cyclique '

sur une base essentiellement métho~ologique. On y démontre

que les divers types non-oycliques de modes d'ap~lication de

r~gles (i.e. précycle, .postcycle, global. omnipresent, dernier cycle, anticycle) ne sont qu'autant de mecaniames d'exception

destinés à protéger le principe cyclique de l'infirmation.

De plus, on prouve que m8me ai le principe cyclique suffit pour rendre compte de certains faits des langues naturelles,

il n'~ jamais été prouvé que c~ principe était nécessaire à

l'explication de tels faits. On en conclut qu'il est nécessaire

de contraindré au maximum la théorie transformationnelle

en rejetant â la fois la principe cyclique' et l'ensemble des modes

d'application non-cycl~ques, ce qui rend 1 la théorie son caract~re

empirique. ~, il •

)J

,

1 /

,

f

(4)

1

-.

/

" . \. . "

..

.

.

INTRODUCTION

)

,

(5)

.'

! 1 ;, , ! '\,

Il I I

+J

r! '

INTRODUCTION ·r

" "L'arme de la .çri tique

'. ne doit jama!S la critique des armes". re~lacer

K.Harx

C'est Sherlock Holmes, je crois, qui disait que

r

l'évtdence est le masque le plus trompeur de la fausseté.

Cet ouvraGe en est un de critique. Ce que, à

ù

mon sens, iJ apporte de nouveau se "résume en quelques

lic;nepe PrGlniarement, on y prés,ente l'embryon dt une

théorie transformationnelle de la syntaxe sans ordonnange,

~ sans cycle et, a posteriori, sans types cycliques.

,;

Deuxi~mement. on y analyse un ensemble d'arguments .. grammaticaux en essayant d'en dégager 'le plus !!rand

nombre possibles d'implications théoriques intéressante~.

Troisi~mement, bien que dans la plupart des cas j'aie,

par principe, adopté l'analyse des phénom~nes données

dans l'argument en discussion, il m'a fallu, dans certains cas, fournir des analyses nouvelles, entre autres en ce

qui concerne les clitiques en français. Il est nécessaire

d'insister sur le caract~re provisoire de ces an~lyseB

qui découle de l'orientation théorique et critique

et non descriptive de cette th~se.

Comme l'indique son titre, ce travail traite

de méthodologie (ce terme étant pria au sens ~a~~ de

...

' ..

.. , "critique de la science"). Plus spécifiquement, il

.

,

o porte sur le cycle transformationnel, en syntaxe ftans

(6)

\

I I I

le cadre d'une théorie sans ordonnance extrins~que •

Un certain nombre

~arguments ~

faveur ?u principe

cyclique y sont discutés, parfois de façon assez '

détaillée. L'essentiel demeure cependaht non pas

d'infirmer l'hypoth~se cyclique, nous verrons d'ailleurs

que cette hypoth~se n'est pas falsifiable dans le

cadre théorique actuel, 'mais bien plutet d'évaluer

au niveau' méthodologique le typeJde théorie qui eu

f~\ .usa~e.

En d'autres termés, il ,s'agit de savoir

si une telle hypoth~se enrichit de façon significatiye

la théorie transformationnelle. Bien que notre réponse·

à cette question soit négative, elle ne peut avoir

un caract~re définitif. , Trop de probl~mes fondamen. ~

taux demeurent encore sana solution.

Sur le plan de l'''histoire des idées" en syntaxe,

ce travail a une autre portée. Les arguments discutés j

ici constituent ~i mod~les d'argumentation grammaticale

dans les cadres "classique"

(1965),

"néo-classique"

(1968-1969)

et "moderne" (théorie standard étendue

ou théorie globale,

1910

et apr~s). Ces arguments

. ont en commun le défaut de ne c'onsidérer qu'un

sous-~ >

epsemble tràa restreint de la somme d~~. conséquences

\ ,,"

de l'adoption d'u~~écanisme ou dlune.~àgl~quelconque.

~ ,

.

Une telle façon de procéder est typique (traditionnelle

m3me) en syntaxe transformationnelle lo~squtil est

(7)

,

.~

1 ) /

question de 'l'interaction de divers processus.

Ce que nous avons tenté de faire ici, c'est de

poursuivre u~e tradition un peu différente représentée

par exemple par Emonds (1969), Hankamer (1971),

Kout-soudas (1972), ~rlmutter (1972) et Ruwet (1972) oll

il ne s'aGit pas tant d'imaginer une solution qui marche

pour un probl~me donné mais de trouver précisément la

solution (j~ste) qui permette de restreindre de f~çon

o

intéressante la théorie elle-même.

Le présent travail est divisé en deux parties~

,majeures. Dans la premiêre partie (Préliminaires),

apr~s un his'torique de la notion de cycle transforma-., tionnei ert syntaxe (1.1) et en sémantique (1.2) et des considérations prospectives sur l'a signification de ce principe (1.3), on présente, de façon schématique une thiorie non cyclique (2) sous forme d'un ensemble de définitions (2.1) illustrées par un exemple (2.2).

La seconde partie (Argumèntation grammaticale)

'"

~

-consiste en l~ discussion d'un vaste ensemble

d.rargu-ments apportés en faveur du principe cyclique. Dans

" une

premi~re section (~rguments de base), on examine

les arguments qui constituent la motivation directe du principe cyclique.

Nous les avons divisés en "classiques" (1-4)

et "modernestl

(5-6).

~r 1

(8)

Dans la deuxiême section ,(Arguments d"érivés) on discute de la nécessité de postuler un principe cy?lique

dans le

c~re

d'une théorie sans ordonnance extrinsêque

,

(i.e. les areuments de ~outsoudas'1973) (1) puis de la

v

signification empirique du principe cyclique (2). On y

1{

démontre (cf. aussi Morin 1974a) que le principe cyclique

... \

est invérifiable si l'on accepte une multiplicité de

.

\ '

types non cycliques de modes d"appliéation (e.~.

pré-cycle, postpré-cycle, etc.) ainsi que la possibilité àe

rêgles

stricte

Globales (2.1).

Finalement, on

~ine

la notion de clclicité

en tant qu'interprétation étroite de l'hypoth~se

\ d'indépendance des domaines exprimée par le cycle (3).

\

\ On ~émontre que cette hypoth~se n'est pas nécessaire

\

(3.1) et que, de pl~s, elle est. intenable sous sa forme

forte (la seule intéressante et la seule proposée

jusqu'à présent) (3.2)~

Enfin, on discute

des~vers

types

~e

modes

r'apPlication non cycliques proposés jusqu'à présent (4): le précycle. (4.1)

~

le postcycle (4.2)

le dernier cycle et/ou !troot" (4.3) l'anticycle (4.4)

La conclusion 'fait le point des résultats du

)tr vail. Ellek,est suivie d'un premier appendice sur

\

,

(9)

)

VI

l'hypoth~se de la préservation de la structure en syntaxe.

Un second appendice donne un index des r~~les formulées

dans le texte. Le troisi~me contient la définition de

certaines contraintes uni~erselles.

Il m'est, bien entendu, impossible d~ns un ouvraŒe

aussi limité que celui-ci de ne pas passer sous silence

plusieurs points souvent tr~s importants, en particulier, \J

j'ai (Hl éviter toute discussion du cycle transformation-

.

nel en phonologie. Dans le corps du travail, je devrai présupposer de la part du lecteur une connaissance au moins superficielle des tra-vaux ci t.és dans l' historique

de la premi~re partie. C'~st là un défaut majeur mais,

semble-t-il, inévitable lorsque l'on s'attaque à un

probl~me d'une telle envergure. Du moins, essaierai-~

de tracer partoùt en détail et avec ~idélité les

argu-mente que Be discuterai. j

Je ne saurais omettre de mentionner l'aide que

m'ont apporté~à divers titres, les personnes suivantes:

Thér~se Charpentier, Giovanna Fox, Maurice Gross, Lucie

Jobin, Jonathan Kaye, Richard K~yne, Luc Légaré, Marc

Picard, Glyne Piggot et David Lightfoot, mon directeur de th~se qui, plus d'une fois, m'a rep8ché hors d'une

.. ~ ( '" &

mer de "spleen de th~se" et m'a convaincu de ne pas

abandonner •

..

(10)

" 1

,

~},.t ,"jI" ., ,... "'" '4, , "

VII

o

La rédaction de ce travail a été rendue possible

\,

Jet agréable) grâce

â

une bourse du Conseil des Arts

o

(W73-3040)

(et aux produits de la

S.A.Q~,

549-F, 638-D,

etc.)

Je dédie ce travail A"Jos.

Godard,

hÔtelier et

anarchiste, A titre posthume et"

â

Mélanie Crevier"! titre

anthume.

Et maint enan t. o

.

'

"

'.

"""'l~

....

o

""

.\".

.

:\ ... : .,

.

à . t

.

" Il

(11)

'.

Q

, 0

.

" SOMMAIRE Introduction Préliminaires 1.- Un peu d'histoire

1.1.- Le cycle trans~ormationnel en syntaxe ,

a.2.-

Le cycle interprétif>en sémantique

1.3.-

Le principe cyclique au présent v

; (et au futur) cl l .2 24

33

~ VIII

1.4.- Deux aspects de l'hypoth~se du cycle ' 48

2. La théorie non-cyclique \: 2.1.- Définitions ] 2.2.- Illustration Argumenta~ion grammaticale t 1.- Arguments de base

"

4. "Classiques'" •

1.1.- Pronomina1ization

&

Egui 'f

1.2.- ~leJd.vization & Raising

e'1 .

Reflex1vization & Eg1li "

& Raisins

ù .. 1

1.3~- There inse

1.4.-

Passive, .;;..;.o.;.I~~ et Egui NP de1et1.on

2.- "Modernes" ~ 2.1.- Egui l 1 2.2.- En àv~t II.- Arguments'dérivés

..

~",

.

1.- Cycle

vs

ordo~ance extrins4que

;t

1.1.- P~ssive

&

Relative~ïau.e

Formatiop

\

1.2.- WH-front1ns

&

Sluicinl_

, 0 50

60

67 67 ~ '68

69

92

97

, 104 115 115 123 . 146 " r · ~4?

..

148

.154

1 '1 U

J

• 1 ,1 1 1

...

(12)

..

:'

2.- Signification empirique du principe cyclique

159

2.1.-- L'invérifiabilité ~ .... ...r Ô du principe cyclique

3.

Cyclicité stricte

3.1.-

To-contract.i~n_~

3.2.- Mantéa de l'objet, cliticisation et cyclici tÉl' stricte " ....

4.

Les modes dfapplication, hon-cycliques

4.1.,.. Le préèyclê, 4.2.).. Le postcY,;cle ~.3.- Dernier cycle

4.4.-

L'anticycle Conclusion Notes Appendices Bibliographie

Table analytique des mati~res

o

J

'

Il> .'

159

163

163

170

17;

179

185

223 \ 226 243 246 251 z?C,

295

rX

, ' ,,. <)

(13)

/ 1 , /',

.

J 1

~

.•

5 t, e " i

----

... • 'J PRELIMINAIRES . ,. ,

.

-.

\

...

\,

" ,j.jI

(14)

2 1.- Un peu.d'histoire 11

1.1.- Le cycle transformationnel en syntaxe

L'histoire de l'hypoth~se du cyc~e ,

transfor-{J

mationnel en syntaxe n'est pas facile à tracer, cette

hypoth~se n'ayant été définie explicitement'qu'une fois acceptée de façon générale. On a affairé, avec

le principe du cycle, à une ~e ces hypoth~8es

"souterraines" et, implici

tI':

qui, telle par exemple

celle de l'ordonnance extrinsàque, ont été adoptées

avant m~me d'avoir été soumises à un test empirique

consistent et s~ns qU'on en mesure toutes les

consé-, ~

quences theoriques. La question ne s'est jamais

~

.

pos~e (jusqu'à tout récemment encore) dans ces deux cas de savoir quel était le contenu empirique "de ces postulats, i.e. quel type d'évidence pourrait les

infirmer (1). Bien au contraire, d~s que se

présen-tait une telle évidence négative, sous forme, par éxemple d'une ràgle ne pouvant pas fonctionner cycli-" quement, on inventait, le plus facilement du monde,

un mécanisme d'exception (2) P9uvant aocommoder les

données de fait, sans que se soit posée la question fOndamentale de la valeur empirique du principe

lui-même (3).

1

Remarquons que dans le mod~le

génératif-trans-formationne1 primitif, le cycle nt~ pas de place,

(15)

./

'.

3

1

conjointes ou subordonnées l'une à l'autre sont

pro-..

duites par l'app~ication de_ transformations généralisées

opérant sur des

~tructures

simples. La seule

r~gle

pouvant s'appliquer à des structures complexes semble

être celle de réd~ction de conjonctions et encore il

"'

n'est pas clair si cette r~gle ne doit pas être

consi-~ dérée elle-m3me comme une r~gle de coordination (et

donc une transformation généralisée ayant d,omme input un ensemble de structures simples). Les possibilités

de l'appLication d'autres r~gles (par exemple l'accord)

à l'output de réduction de conjonctions n'ont pas, à

ma connaissance été examinées de tr~s pr~s.

Lees (1960), dans une discussion portant sur le mod~le à adopter pour les r~gles de circulation "('traffic rules') gouvernant le mode d'application et

l'ordonnance des T-r~gles pose la question, de façon

assez superficielle, comme il l'admet lui-m3me. Vu

l'importance historique de cê texte, nous ~e citons

in extenso

C4) •

••• sorne reduction in complexity of the

indivi-dual transformation rules may be achieved by

observing sorne ordering among them. For

ex-ample, in specifying the type of sentence which may undergo the passive transformation

(T2) (p.34), it is not neceesary to make

special reference te intervening nom1nali-zat1ens which produce new, derived nominals as subjects of argument sentences, provided only that the "traffic rules" of the grammar permit the application of these nom1nalizations beiore the application of the passive in the

(16)

1

1

derivation of any ~entence. The first major

difficulty arises when we note that these

nomi~alization transformations themselves

must be permitted to apply to sentences which have already undergone the passive transformation! ( ••• ) Another alternative ia to suppose that our general metatheory of grammars supplies, in addition to a specification of the form of grammatical rules, also sorne complex scheme for "traf-fic laws" within a grammar, and each gram-mar has then a "control uni tU which directs

the order of application of rules, permit-ting both simple redbrsions, or

reapplica-tions of a rule before moving on, ~s weIl

as loops in which the path of derivation through the rules curves back on itself to pass through the rules which have

4

@Jready been"applied in the generation of

certain sentence types.(C'est nous qui soulignons

JYM)

A third a+ternative would be to construct aIl rules in-such a manner that no particu-lar or.der of application need be assumed, as in the usual version of Turing's forma-lism for computable functions; each specifi-cation of an internaI computation (applica-tion of a rule) is assumed to apply if and when it can, and only one specification can apply at any one place. But tnere can then be no optional rules in the grammar,'if the

l~tter ia to be unambiguous,

0t

determinis-tiç, and no doubt it would also be necessary before constructihg such a device to have complete knowledge of the external inptits (usqally assumed, in the case lof a Turing maenine, ta bel the set of non-negative

in-tegers). ( ••• ) There is just one more

suggestion which has been entertained that~

deserves mention. It 1s possible that one" could retain aIl the advantages of strict . ordering of rules in various places in the

grammar but still have relatively simpl~

traffle laws merely by having the latter

permit derivations to ru~ through aIl the

rules conaecutively to produee a set of (lst order) 'sentences and th en back through aIl or sOllle of the rules"again with which. ever strings are still capa blé of further transformation ta lesa central derived

(17)

, .

.'

" (

(2nd order) sentence types. This is then 0

a kind of special case of our second sugges-tion, in which the flow-chart given by the traffic rules is particularly simple:

start at

#3#,

apply consecutively aIl rules

which apply obligatorily and any number of optional rules, at a certain point (or

points) return to the beginning ~nd repeat,

and give as output any string ,of terminal symbols which occurs. ( ••• )

Another question which might be of some

concern 1s the following: aside from the

ordering among the rules which might be

imposed by considerations already mentio~.d,

there are various reasons for grouping

-certain rules together into "families" of

transformations. These ressons might,

howevp.r, be in conflict some~imes. For

exarnple, we might be led to group together into a single farnily aIl those rules which

serve to produce new constituents from \~­

transforms, namely', Question-W-ord Clauses, Relative Clauses, and interrogative

senten-ces w1~h WH. It m1ght however be more

revealing to group together those rules which produce transforma of similar exter-nal phrase-structure. Then, we might consider Question-Word Clauses to go with other nominal-producing rules, but Relative Clauses to go along with the adjectival-producing rules.

(Lees 1960:

54-57)

5

Plu~ieurs points sont à noter dans ce texte.

Premi~rementJ l'ordonnance extrinR~que y est

présentée comme un moyen de simplifier (arbitrairement)

certaines r~gles qui n'est pas sans poser de probl~mes

.

(la nominalisation et le passif), probl~mes

qu'un

mécanisme de blocage ad hoc (éventuellement le cycle, dans ce cas) devra solutionner.

"

Deuxi~mement, la théorie à "sch~me complexelt permet

d'adopter pour chacune des r~gle8 dans chaque langue

(18)

.

,

6

particuli~re un type d'ordonn de mode d' apiüi-p

u cation

enti~re~ent

arbi

t'rairel~!

ÉIl' est do'tlc peu

inté~essante d'un point de vue théori~ue (C4~st

.

d'ailleurs cette théorie de "sch~me comple~e" qui

est à la base du modàle

informatlq~

de

Syn~hàse

transformationnelle de Friedman et al. (1971), ce

mod~le devant être apte à représenter

11'

i.mporte quelle théorie).

Troisi~mement, la théorie sans ordonnance

que Lees présa.te et qui constitue la troisi~me

f\; .

possibilité de l'alternative est basée sur une conception simpliste étroitement turingienne du

mode d'application des r~gl~~. En effet, ce mod~le

• "J", J

présuppose que, pour chaque état (ou "datelt ) de

l'histoire opérationnelle de l'automat9 abstrait, on ne peut accomplir qU'une seule ·opération., Cette

\

conception peu sophistiquée peut être abandonnée

sans probl~me. I.e. ?~/ permettra que dans un état

1

donné l'ensemble des opérations dont les conditions sont satisfaites soient accomplies.

Quatri~mement, l'hypoth~se de ré1tér~t1on

d'un sous-ensemble des r~gles équivaut A celle que

Fillmore présentera de façon plus détaillée dans'

"

F.ir~ore

(1963)

et qui est l'anc3tre du principe cyclique.

(19)

'\

/' "

, , ; '1 l , ',)

Cinqui~memen t, l' hypoth~se de "familles de

ràgles" a récemment été remise à l'ordre du jour •

4.Emonds (1969, 197~) cherche à définir des cri tà:r-€~

formels d'appartenance à trois familles de r~gles:

"root", "structure-preserving" et "minor movement

rules". Kimb~ll (1973) utilise ces distinctions

7

et certaine! autres afin d'éliminer le principe cyclique au profit de grammaires strictement liné.

aires. Smith (1973) utilise également des familles

de r~gle afin d'éli~iner la nécessité de l'ordonnan-ce extrins~que et du principe cyclique.

- C'est, en définitive, Fillmore (1963) qui le

premier a proposé un mécanisme dt application des

r~gles qui s'apparente de tr~s pr~s au principe

cyclique. Rappelons que le cadre théorique de

Fill-more est le m~me que celui de Lees (1960) i.e. la ~

récursivi té y est obtenue non par l'opération de la ,J

,

composante de base mais par celle des transformati0tllif'

généralisées (ou à base double, "doubly based rules").

Dans "The position of embedding

transforma-tions ino a grammar", Fillmore examine le probl~me de

la recanalisation de l'output. des transformations généralisées vers l'input d'un sous-ensemble des transformations simples et y propose' une solut:1.on,

L'organigramme de la composante transformationnelle

qu'il présente (p.209) est le suivant,

v

(20)

8 f'. 1. Consti tuent c' structure Rules

~

Terminal strings

o'

• 0 0

t

Embedd1.ng .Transformations Preliminary Simple Transforma tions . -

-

- ,. ... .. ~ - .. - .. -Pre-Sentences Conjoining - 0 -

or'

- .- .. ..! Transformations Fînal Simple Transforma tions and Morphophonemi s

.'

J

Dans ce schéma, l en pointillés

corres-.'

-pondent à des

alors que les cases en traits pleins représentent

des ensembles de r~gl~s. On remarque que 1 l'out~t

des t~sformations d'enchâssement (Te) est ~édiate­

ment sujet aux transformations simples préliminaires, ,

.

ce qu:t n'est pas le cas pour les

transformatio~de

conjonction dont l ' o':\tput est dir\8ctement un ense.b.le

de quasi-phrases

<1>.

Les

transfo~at1on8 ~s1mples

' ,

\

'.

.e

(21)

9

préliminaires agissent donc comme filtre obligatoire

apr~s les transformations d'enchâssement et avant les

transformations d~ conjonction

4:

optiorrel apr~s les

transforma tions de conj oncti?n (i. e. si aucune r~gle

d'enchâssement ne s'applique) et avant les transfor-mations dt enchâssement.

Les transformations simples préliminaires

(TSP) incluent des r~gles telles que Passive, Question

formation, Dative movement(s), Imperative et certaines

.

autres ellipses, contractions et changements d'ordre

'--dans les mots. Il est donc possible, '--dans un tel

mod~le d'appliquer une m~me

-

TSP (e.g. Passive)

à

la

fois avant et apr~s une transformation d'enchâssement.

Ce "recyclage" permet, comme le démontre Fillmore de

rendre co~pte de phrases telles que (~) oa l'on doit

avoir deux occurence~de Passive séparées par une'

...

autre r~gle (q~ei~e qU'elle puisse ~tre, F n'est

(

pas explicite sur la forme et la fonction exacte

de cet anc3tre de Raising) l

2. The detective ~ believed

to have been murdered by the butl ar.

La nécesai té de placer l'ensemble des TSP

, l

apr~s l~

transformations d'enchâssement vient de

ce que (certaines au moins de} ces r~$les doivent,

(22)

'1.

.

et à la matrice et à la phrase enchAssée. Ainsi en est-il, par exemple, de That-Deletion qui ne

s'appl~que qU'à l'intérieur de la complétive d'une classe restreinte de verbes.

Comme il n' y a pas pour F de raison de

10

distinguer plusieurs groupes différents de TSP, v

il les place toutes immédiatement apr~s les Te. On peut cependant avoir des raisons empiri-ques de distinguer entre transformations simples préliminaires

(TSP)

et transformations simples finales (TSF), ce que fait Fillmore. Les TSF seront celles qui n'ont jamais à précéder une transformation généralisée, quelle qU'elle 6oit. Fillmore ne décrit pas ni même ne mentionne de

TSF,

aussi peut-on se demander s'il s'agit plus que d'une porte de sortie ou d'une "poubelle" à transforma tians "stylistiques". On peut cepenqant déduire de sa discussion du probl~me que les r~gles

mbrphophonémiques (et autres r~gles d'ajustement de surface) s'appliqueraient à,ce niverue

!

Ce qui est in téressan t, au premier che f , dans ce texte de Fillmore c'est qu'il présente, bien que de façon touffue et inexplicite, ce que l'on pourrait appeler l'hypoth~se proto-cycligue. Or la postulation de cette hypoth&ae de recyclage A

/

/

1"..",

-,

(23)

e-.. 1 I l

chaque enchâssement est enti~rement basée sur le fait

-' que les r~gles (TSP dans ce cas) sont linéairement

ordonnées de façon stricte dans leur composante.

Si donc il existe des cas o~ une r~gle quelconque

doive s'appliquer à deux points différents d'une

dérivation (ou m~me de différentes dérivations,

l'ordre étant total, le probl~me est le même) et

qu'une deuxi~me r~gie doive s'appliquer tantôt

avant, tant~t après ladite r~gle (e.g. la séquence

Passive-Raising-Passive), c'est qu'il existe une

.

boucle, une cycle, qui permet de revenir, de

repas-ser à travers une composante quelconque m~me apr~s

qu'on en est sorti. De plus, ce texte contient en

germe l'idée des r~gles poatcycligues que dev~ent

reprendre plus tard Lakoff (1966a,b) et, de façyn encore plus intéressante, Kayne (1969), ainsi que d'un

niveau de structure "peu profonde" ('shallow struc-ture').

De mAme que le cycle peut rendre compte

de certaines exceptions- flagrantes au p~incipe de

l'ordonnance extrins~que, ainsi, les TSF et plus

tard les r~gles postcycliquea pourront accomoder

les contrexemples au principe du cycle. On est lA

en présence d'un embottement de mécanismes d'excep-tion se bloquant en chaine ce qui est pour le moins

~.

(24)

'.

-)

1

1 •

( '0 r~

\

"'I~ ,

Nous reviendrons~Bur ce point plus loin. Notons

"'

-simplement que 'da.ns une theorie de la grammaire ,

o~ les r~gles ne sont pas linéairement ordonnées et sont librement réapplicables, ceà mécanismes

d'exception sont tous inutiles et l'argument de

Fillmore nul.

...

Chomsky (1965) discuta, au chapl. t:te trois,

~es' probl~mes soulevés par 1.a nécessité, si l'on

"). ....

'-'12

admet des transformations-~énéra~1~ées, de djsposer

~

,

de l'histoire transformationnel~e dt~ne structure

!)

c

pour pO'flvoir y appliquer

ce~tàines transformation;.:.,.,.;0~.

'"

\ (, l _.-1 ~l.

o j

Il faudrait alors disposer dfindicateur~

transfor-•

• •

mationnele qui tout comme les lndicateurs

syntagma-tiques ou arbres de structure prof~nde représentent

l'histoire dérivationnelle d'une phrase à

la. base, représenteraient,

,

formationnelle dt,une structure donnée.

qu'il donne ~st l'indicàteur (l) qpi retracerait

l'histoire ~~la dérivation de la phrase

grammati-cale (!1) •

0

.

'1

(25)

a

", 1

.

"

- 1

4.

The man who persuaded John to be ~xamined

by a specialist was fired.

Remarquons que de tels indicateurs transfor-mationnels différeraient des indicateurs syntagmati-ques en ceci que chacun de leurs noeuds peut contenir

plusieurs étiquettes de tfansformations. Il n'est

pas sans noter, tout comme Fillmore, que cette théorie

de~ indicateurs transformatio~nels a une puissance

descriptive -énorme qui n'est "jantais utilisée en

"

fai t dans les descriptions". Il est facile de

cons-" tater que cette puissantecons-" est équivalent'e

~

. e de

r~gles ~lobales ârb~traires (cf. plus ~as). La

,~héorie des indicateurs t~~ormationnels perm~t,

entre autres choses, dlordo~ner les transformations

d'enchâsseme~p~r rapport à l'autre et prédit

que certaines

tran~rmations

simples peuvent Si applt-__

quer à des structures matrices avant que certaines

transformations généra~i~ées s'y soient appliquées,

" -ce qui, selon Chomsky, est t;out à fa.i t, inutile

(no'tons ,qu'un tel mécanisme aurait le

même'>

effet

q,ue des ràgles pré-c1cl~ques). En ci' autres t'ètmes,

cetteothéorie ne peut expliquer pourquoi les branches

, supérieures da.ns <.~) ne peuvent ~tre que vides.

. ,

Chomsky tire de ces obser~a.tions, deux cOhcl1J,sions

qu'il consid~re comme u~ unique conclusion mais

-,

(26)

1 T'

.

"

,

,

.

• .. f •

qui sont en fait tout à fait indépendantes:'

1°) ~ue la récursivité doit ~tre une _

"

propriété de la composante ùe base et non de la composante

(interprétive)~transformation-

.

,

neJle, et

2°) que les rAgles (linéairement

-ordonnées) de la composante transformationnelle doiv~nt s'appliquer cycliquement de 3 bas en haut' et de S en S ,

(i.e.

a

partir des domaines les

moins complexes en allant vers les ~omaines les plus complexes)

14,

t-Ces observations, s-ugg~rent une simplification

de la théorie de la~grammaire transfbrmationnel!e.

Supposons que nous éliminions tout à fait ,les

notions de transforma~ion généralisée et,

d'Indicateurs de transformations •

Dans les r~~lea de réécriture de la base

(en fait, dans son.oomposant catëgor~el),

la séquence #P# est introduite aux positions

o~, dans notre exempl~, nous avions introduit

le s~bole P'. En d'autre termes, partout

0.11 un Indicabeur syntagmatique de base eont1:el'lt une positi~n o~ doit ~tre introduite une

transformée de phras~t nous faisons occuper

cette position

A

la séquence #P# qui commence

les d~rivations. Nous autorisons

A

présent les r~gle~ de la base ! s'ap~liquer

cycli~ue-, ment suivant leur ordre lineaire.

Ainé!~_~r' exe~plé, apr~s

avoir

engend~é

(1)

avec ~~ l la place deP'. elles s'app~~quent

l

nouveau

1

la nouvelle occurenoe de #P# dans

la ligne terminale de la dérivation représentée

\ ~ •

.,

1 1 1 1 1

(27)

. .

,

. Cl , '

..

...

.

~.

par (1). A partir de c'ette occurence de

-#P#, les r~gles de ~a base peuvent engendrer

la dérivation représe~tée par (2) avec

#P# A la place de pl en (2). A partir

ce cette dernt~rè occurence de #P#, les

~m3mes r~gles de la base peuvent s'a~p11quer

Eour former la .. dérivation représentee_ par

(3). De cette manière, les règl~s dè la 'base vont engendrer l'Indicateur

syntagma-tique généralisé formé à partir de (1),

(2), (3) en remplacant P' en (1) par (2) et pl en (2) par (3).

Nous avons ainsi revisé la théorie de

la base en autorisant #P# à apparaftre à

la droite de certaines t~gles de

branche-ment, là o~ précédemment apparaissait le

symbole fictif P', et en autorisant les règles à s'appliquer de façon réitérée

(tout en conservant leur ordre) aux

occurenc~s de #P# que nous venons d'in-troduire. Un Indicateur généralisé formé de cette façon contient tous les

Indica-t~urs syntagmatiques de la base qui cons-tituent le substrat d'une phrase, mais il contient plus d'informations qu'un substrat "au sem; usuel, puisqu'en plus il indique

explicitement la façon dont ces Indicateurs

de base sont enchâssés l'~n dans l'autre.

En'd'autres termes, l'Indicateur syntag-matique généralisé contient toute l'infor-mation contenue dans le substrat, et en plus l'information fournie par les

trans-formations d'enchâssement généralisées.

.

....

En plus des r~gles de la base, ainsi

modifiéesl la grammaire contient une

suite lineaire da transformations singu-laires. Celles-ci s'appliquent cyclique-'

ment A des Indicateurs syntagmatiques . ~ .~

généralisées: p~emiarement la suite des

_~ragles transformationnelles s-, applique

à ItIl)dicateur d~,'base enchâssé au niveau

le plus profond {par exemple, elle

s'appli-que à (3) dans l'Indicateur généralisé '

formé en enchâssant (3) en (?,) et le ré sul

-tat en (1), comme noua l'avons décrit).

Apr~s s'être appliquée l tous les Indicateu~s

de ce type, la suite des ragles se

réappli-que

a

une configuration dOminée,par P, ,o~

ces Indicateurs de base aont enohA.séa (2)

15

, .t. ,

.

.. L' '"

.

J

(28)

\

1

dans le même exemple), et ainsi de suite

jus-qu'à ce qu'enfin la suite des r~gles

s'appli-que à la configuration dominée par le symbole

initial P de l'Indicateur généralisé tout

entier (1) dans notre exem~le). Il faut

r~marquer que dans le cas e (1) - (3),

l'effet de cette conventio est précisément

ce qui est décrit dans 1'1 dicateur de

transformations (5). -En~ d'autres termes,

des transformations singu aires sont

appli-quées aux phras.~s. constit f.:l.nt~s avant qu'elles

soient enchâssées

l;et

aux hraè'es matrices

apr!'S que l'enchâssement :il. eu lieu.

-L'enchâs-sement lui-m3me est à pria' ent effectué par les

r~gles de branchement de a base et non par des transformations géné alisées. Nous avons

en faLt converti les pro~~étés spécifiques

de l'Indicateur de transformations (5) en

propriétés générales de toute aérivation transformationnelle possible.

(Chomsky 1965: 183-185)

16

Dans ce travail, nous acceptons la premi~re des

conclusions de Chomsky (la récursivité dans la base) mais critiquons la seconde comme vide de tout contenu

empirique. Rappelons en passant que l'acce~tation

...

de l'hypot~~se de la récursivité dans la base a d'impor~

tances conséquences th&oriques. En effet, l'enchâss~ment

se faisant maintenant par des r~gles de réécriture

indépendantes du contexte sera en quelque sorte

"aveugle". Il faudra donc, pour remplir la tâche

des conditions sur'les r~gle8 d'encttâssement que l'on

dispose de mécanismes de "filtrag~n qui puissent

r

rej&ter des ench'ssements mal formés (e.g. une relative

sans t3te anaphorique). Ces m~caRismes pourront atre

ou bien transformationnels ou d'un autre type (tels les "

(29)

, '

contraintes de structure profonde ou de structure superficielle de Perlmutter).

17

Bien que Aspects contienne la premi~re

for-mulation un tantinet explicite du principe cyclique en syntaxe, il ne contient aucune indicatibn en ce qui concerne la possibilité ou la nécessité d'avoir des r~gles pré ou postcycliqU9S (celle-ci étant, on le sait, équiv?lentes aux TSF de Fillmore 1963).

Rosenbaum( 1967 , probablement terminé en

1965 )

ne contient aucune discussion théorique

n~ justification du principe cyclique. I l assume

cependant un ensemble de r~gles cycliques et un

autre de r~gles postcycl1ques.

CI est Ross ( 1967a, terminé en 1966 ) dans

itOn the cyclic nature of English pronominalization"

.}>

qui propose le premier argument empirigue en faveur du principe cyclique en syntaxe. Nous examinerons

cet aroument plus loin.

.

.

-Lakoff (1966a) constitue à ma connaissance

le premier argument un peu explicite en faveur de ragles proprement postcycliguea.

Dans Lakoff (1966b), l'auteur·.reprend les arguments de Lakoff (1966a) 'et les approfondit. I l '

propose trois types de r~g1es cycliques, précycligues,

.)

(30)

, 18

en plein coeur de la discussion sur la nécessité de

postuler une (au moins?) r~gle précyclique. Dans

Lakoff (1968 ), il réanalyse les phénom~nes de

~

pronominalisation et démontre que l'argument de Ross ne tient pas.

Dans Lakoff (1966b), il avait également

repris et tenté de justifier Une suggestion de

Chomsky (cours de syntaxe au M.I.~., printemps

1966) concernant la possibilité d'avoir des r~gles

de dernier cycle qui puissent être mêlées aux

r~gles cycliques •

Emonda

(1969)

reprend également cette idée

de r~gles cycliques mais ne pouvant s'appliquer

~u'au dernie' cycle (6). Il cherche à démontrer

que ces r~gles ont des propriétés formelles, i.e.

elles alt~rent radicalement les structures, les

distinguant des r~gles cycliques proprement dites

qui, elles, sont "préservatrices de structures" (1).

Chomsky

(1973)

enfin semble proposer une

théorie Qolycycligue (en fait bicycligue). En effet,

pour que sa proposition concernant les r~gles de

Wh-Movement fonctionne, i l faut, nous semble-t-il,

que 11 an ait deux cycles de sui te le premiér sur les

noeuds S et le second sur les noeuds Sr (=COMP + S) •

(31)

....

---~x;~---~-~

de ces deux cycles ni sur les cycles de NP et AP qu'il ne fai~ que mentionner comme d'ailleurs dans Chomsky (1970)

The category ", like S, ia

k

recursive element _of the base, Correspondingly, it wou1d be natura1 to suppose that in the cyc1ic application of transfor-mations the phrases of the form

R

play the sarne role as the phrases of the forrn S in speciiying the domain of transformations (8).

(Chomsky 1970: 211) There is one other a1ternativ~ that immediately cornes to mind in the case of (188) and (18ge), namely, that the rule of Wh-Movement be extracted entirely from the cycle of transformationa1 rules and app1ied op1y after aIl of the cyclic rules have app1ied. Under this aesumption, it will follow at once that (188) cannot be derived from'~187) or (18ge) from

(189a) by virtue of the Specified .Subject Condition, caSe (160a), which

will block each-Movement. Thus the assumption would be that there are two independent and ordered cycles,

~

-~

"<.-~.-the first containing aIl cyc11c rules

,:i

apart from Wh-Movement and the second

ri

containing Wh-Movement;O We must stilf suppose Wh-Movement to be cycli~~"

~articular because of such e~mplea as (180), which will otherwise violate the Specified Subject Condition, case (160a).

---1 .;}../

,

-.

,

\

~

Although the possibility just suggested 1s attractive in sorne respects, l will not pursue it further here and will assume in the following discussion that the

rule of Wh-Movement leaves behind a ~ace

in the sense discussed.

$G The latter cycle might also contain the

root transformation of Topicalization and perhaps various rules of prepoeing of

adverbiale and other structures. See note

32.

/ ,

(32)

20

Bresnan (1971) suggests that the rules of stress assignment (hence, presumaqly, aIl the rules of the phonological component) belong to the transformational cycle, and she discus-ses the implications of this view with respect to the ordering of Wh-Movement.- The question also bears on the description of Pronominaliza-tion, as has been frequently pointed out.

(See particu1ar1y Postal (1971).) Ta my

know1edge, the considerations just discussed provide the only reason for-supposing that

Wh-Movement mal not be part of the regular

cycle of trans/formational rules, assurning

that the genera1 f~am~work discussed here

can be sustained.

-<Chomsky 1973: 270)

En ce qui concerne la syntaxe du français,

l'ouvrage majeur reste sans conteste la th~se de

Kayne (1969) Itrrhe transformational cycle in French

syntax". Kayne y démontre que le placement des

enclitiques non réfléchis provenant de positions ) ,.

postverbales doit s'o~érer seulement apr~s le

cycle (et non pendant le dernier cycle) alors que

le placement des enc~tiques réfléchis peut ~tre

<, ,

cyclique (et doit It~tre, s'il existe un cycle).

1 1

Il conclut, de façon assez paradoxa1e,_que le fait

."" ... ~ , ,

qu'il existe de telles exceptions au principe du cycle est un argument en faveur de ce principe.

-Ruwet (1969), discute le princi~e cyclique

dans un~cadre théorique d'ordonnance extrina~que

et (dans 1972a) apporte une solution élégante au

probl~me du placement du pro-PP en utilisant le-

-principe du cycle (9).

(33)

,1 •

L'histoire récente de l'hypoth~se du cycle

transformationnel en syntaxe est indissociablement

liée à l'analyse de certains phénom~nes globaux.

Lakoff {1970~ 1972} et Andrews (1971, 1973) ont

21

démontré q~e divers phénom~nes d'accord ne pouvaient

~tre décrits au moyen de r~gles trdnsformationnelles

classiques (i.e. cyclique~ pré ou postcycliques et

.'

linéairement ordonnées). Les r~gles d'accord en

question doivent pouvoir s'appliquer en tou!e

fin de dérivation (i.e. postcycliquement, en termes traditionnels). Or, il est nécessaire, pour qu'elles

produisent l'output désiré qu'elles aient acc~s à

des conditions structurales qui ne sont plus

satis-faites à ce niveau mais l'ont été à un point

quelcon-que de l~ dérivation, ce point étant défini comme

la fin du cycle Si' Si étant le noeud S dominant le plua immédiatement

le

focus (10) de la r~gle

d'accord. Une r~gle globale est donc une r~gle

aont une partie des conditions structurales op~re

.

cycliquement et dont l'autre partie op~re

post-cycliquement. Si l'on pouvait démontrer que

la 'nécessité de disposer de mécanismes d'une telle puissance n'est qU'un artifice de la théorie qui '. fait usagé du principe du cycle, on aurait là un argument trôs fort contre ladite théorie.

(34)

22

De fait, les r~~les globales, ou du moins

ce type particulier de r~eles globales, constituent

un puissant mécanisme d'exception au ,principe du

cycle. En effet, pour réfuter l'hypoth~se du cycle,

il suffit de trouver une r~gle qui ne peut atre ni

cyclique ni pré ou postcyclique. (Puisque l'on

dispose déjà d'e r~gles pré ou postcycliques, il

ne suffit pas de prouver qu'une r~gle ne peut

3tre cyclique). Or si l'on permet de telles r~gles

globales, il devient possible de séparer une r~gle

en deux (ou en trois) parties dont l'une soit cycli-que et l'autre pré ou post cyclicycli-que et d'éviter ainsi

toute falsification du principe du cycle. Donc,

si l'on admet une classe non restreinte de r~'e;les

globales, la théorie du mode d'application cyclique des ~gles transformationnelles perd toute valeur

empirique (elle devient non falsifiable) • . ,

De toute manIère, et ce, pour plusieurs

raisons indépendantes, il est nécessaire de contraindre

\

au m~imum (sinon d'éliminer totalement) la classe des rNgles globales possibles.

Bru~ar et Brame, dans la premi~re section

de leur réponse à Lakof! (1970b) proposent un mécanisme

(transformationnel) d'indexation. Or, comme le notent

Lakof! (1972) et Cole ~1973), cette théorie d'indexation

(35)

23

est encore pire que la théorie des r~gles globales

en ce sens qu'elle est tellement floue et arbitraire

qu'on ne voit pas tr~s bien comment on pourrait la

contraindre de quelque façon que ce soit,

Fauconnier (197L, 1973) propose qn mécanisme d'indexation qui "attire" des constituants non

réré-1

rentiels, tels adjectifs, verbes et participes dans

un réseau de coréférence. Il peut ainsi rendre

compte des phénomènes d'accord notés par Lakoff et Andrews, ainsi que de certains autres (en français) de façon apparemment moins arbitraire,

Morin (en préparation ) propose une théorie

générale de l'Anaphore et démontre que les phénomènes

r

d'accord n'ont rien à voir avec la corérérence en

tant que telle.,

-Notons, pour clore ce bref historique de l'hypothèse du cycle transformationnel en syntaxe

que Ross, dans sa th~se (11), discute un exemple

de règle anticyclique: Relative Clause Indefinite

Incorporation. Dans Ross (1973), 11 propose une utilisation analogue du Itprincipe anticyclique"

pour rendre compte de la concordance des temps eJ~

1

anglais (12). Noll-(1973) essaie de ramener la multitude

des types cycliques possibles à une seule variété:

. r

,

le principe cyclique classique (sans ordonnance extrinsèque).

(36)

, /

P~rlmutter (1973a,b) démontre que si les r~gles

s'appliquent de façon séquentielle au hasard, on doit disposer d'un cycle et d'un postcycle.

M~in (1973a) propose une théorie d'application simultanée et de réapplication libre qui permet d'éliminer le principe cyclique.

1.2.- Le cycle interprétif en sémantique

-

,

"

24

D~s les premi~res investigations concernant la théorie sémantique faites dans le cadre de la théorie générative-transformationnelle (13), les

r~gles de projection (de type 1) de la composante

sémantique ont été définies comme s'appliquant à

la mani~re des r~gles phonologiques, de bas en haut, en un "microcycle".

The general way in which the projection rule c'omponent works Is by proceeding from the bottom to the top of a consti-tuent structure tree ( ••• ) until the highest marker Sentence is reached and associated with a Bet of readings.

(Fodor-Katz (1963): 506)

D~s lors que l'on déplace la récursivité dans

la composante de base et que l'on rejette l~

transfor-mations qui changent le sens, on est justifié d'éliminer

de la composante sémantique les r~gles de projection de

type 2 et de postuler que toutes les composantes interprétatives de la grammaire (i.e. phonologie,

(37)

.-_ ... ~..l

25

sémantique et transformationnelle) fonctionnent selon le principe cyclique.

It is evident that the full semantic inter-pretat10n of a aentoid can be obtained by the operation of Plon generalized P-markers

exclus~vely. Hence, if the syntact1c compo-ne nt i8 formulated in accord with thia al-ternative conception, the semant1c component requires no P2. The reason that the present

~ conception of linguistic descriptions does

require a PZ in semantic components is that the method which the present conception specified for combining P-::markers, namely generalized transformatiorts, does not combine only underlying P-markers; rather, genera-lized transformations produce P-markers whose structure is highly distorted, from the viewpoint of underlying P-markers and semantic interpretation.

(Katz-Postal (1964): 67)

Une fois adoptée une telle position, la question se pose de savoir s'il existe un (ou plusieurs) cycle(s) sémantique(s) indépendants du cycle syntaxique

i.e. qui cparent avant o~ apr~s celui-ci.

Bien que Dougherty (1969) n'en fasse pas

mention explicitement, il semble proposer une r~gle

d'interprétation coréférentielle des pronoms

posté-rièur~ au cy~le syntaxique. ~on schéma est le suivant.

..

1. "

-..:.:..

(38)

-.

(1)

Base Component

·- "'-Semélntic éomponent

PM J.o.! _ _ _ _ _ _ _ _ " Katz-Fodor eRules

x for analyticity, contradiction, etc. Transformational Component

1

PM ____ ~.--- Reference Determining y Mechanisms. Condi-Phonological ': f.,

coml~~_~en

t " :;,rt z

tions de fined on'; •

n

Il mentionne cependant le fait que cette rêgle ~interprétive ne peut probablement par sfappli~uer

seulement aux structures de surface 'm~B devra,

...

dans certains cas du moins, précéder certaines

t • J

ragles syntaxiques, entre autres la r3&le trans.

~

formationnelle de conjonction ('Transformatlonal

o

Conjunctlon Ru~e') et la rasle d'impératif.

~

26

\

... \ 1.,

(39)

..

27

.'

;..

0,

Mais son argume~t ne tient ni dans un cas ni dans l'au tz;r.

En

ce qui concerne la phrase ~ présumément dérivée d'une

2. Pray-and you will be saved.

structure te~le que ~, du fait m3me que wou est tine

constante

3.

b b

IMP you pray~ and

à

you will be

Df(j

T

'.

.

~

saved~

~

ilo.résulte que ce n'est pas la r~gle d'anaEhore qui

établira un lien entre le "you" sujet de "pray" et

;'T l '1..

le "yout

" sujet de "will be saved". Le fait que le

premiet' de ces "you", est absent en surface n'influence

donc pas l'opération de la r~gle d'anaphore qui est de

toute mani~re inapplicable ici. Quant au probl~me

soulevé par la r~gle de co~jonction,,~ n'existe pas

~

dans la mesure

0"

l'on pemet aux r~gl~'s sémantiques 1

d'opérer sur l'oùtput d'àutres r~gle$ sémantiques, ce ~~

'\

qui de toute façon est inévitable. Ainsi l'interpréFa-, '

tion anaphorique

tiendra-t-ell~

compte de la

lectur~

. "distributive ou ensembliste de la phrase dè,ns ~,

2,;

'et

z.

_4. Curval a~d Durcet each deflowered a

girl and l knew them bcAh.

- 1

5.

Curval and Durcet each deflowered a

"

"girl and l knew her •

.

6. Curval, ~rcet,- alJd Adonis each

deflowe-rad a girl, and l knew them all.

..

,

f

(40)

.'

(

l ,

,. '1

28

7.

,~urval, Durcet, and Adonis each deflowered

c

r a girl, and l knew her.

Il est donc possible, pour Dougherty ,çie maintenir une

position forte de syntaxe autonome, la ~eule vraiment

intéressante. Si l'erisemble des r~gles sémantiques

d'anaphore sfapplique apr~s l'ensemble des r~gles

syntaxiques,

G..t

est donc q,ue les deux composantes

"

sont clair~ment séparables. On aura des r~gles

:..--.

interprétives s'appliquant ,à la st~~ture , profonde

".

l~ structure de surface'et,par consé~

aucun mélange des r~gles sémantiques avec

les r~gles syntaxiques.

J~ckendoff (1972) cependant abandonne u

cette hypoth~se. forte pour une autre, beaucoup plus.

faible (et donc, à priori, moins intéressante)

d'autonomie partielle. Dans sa théorie, les r~~les

qui assignent,la coréférence aux éléments

(possible-ment) anaphoriques a'appliquent à la fin de chaque '

cycle transformationnel., Dans une dérivation donnée,

s

ces r~gleB interprétives seront donc précédées des,

r~gles syntaxiques s'appliquant au m'me cycle (et, évidémment aux eycles antérieurs) mais suivi6s des

r~gles syntaxiques s'appliquant lors des cycles

postérieurs et de toutes les r~gles post-cycligues

(s'il en existe, ce que Jackendoff ne_ discute pas).

""---

.

"-,

'.

f:,l k>

.

.

~ ~-

.

_~~

____

~_.~

_____ 4_

(41)

" W' • ,.

29

De

ce fait, les r~gles' syntaxiques et sémantiques seront

m31ées et non plus séparables comme chez Dougherty.

])0 .fait, la postulation de r~gles

d'interpré-tation cycliques affaiblit grandeMent"le concept de

syntaxe autono~e, puisque lek1 r~gles sémantiques

.s'appliqueront non-seulement aux structures profondes,

peu profondeset su~erficiellea,mais également â un

.

ensemble (possiblement infini) de nrveaux intermédiaires,

à la fin de chaque cycle transformationnel. De plus,

-les r~gles sémantiques ne "pourront toutes 3tre cyc11- .

,

ques comme les r~gles syntaxiques, il faudra leé

pourvoir' de filtres (ce que Jackendoff appelle des conditions ou conventions). ',Même alors, ils s'app11-'

queront â des niveaux o~ les filtres syntaxiques devront

1 également ~tre applic,ables (e.g. le filtre CLITIQlJE,

purement syntaxique s'applique nécessairement aux

structures de surface, t~ut comme les conditions

sémantiques de transitivité ou de non-coréférence). Il n'existe pas de caractérisation formelle du concept

de "fiLtre"; de fait, ceux-ci ~e semblent constituer

,

-qu'un appareillage' (ad hoc) deJ'~locage' qui constitue

un des-domaines les plus mouvants de la théorie. L'élimination du mécanisme du oycle

contri-buerait donc l rendre la théorie interprétive plus

"homog~ne".

\

,1

1

(42)

r "

30 !,

Ce que Jackendoff conserve de l'hypoth~se de

l'autonomie de la syntaxe c'est que

aucune r~gle

syntaxique n'est crucialement ordonnée apr~s lee

rAgles de coréférence sémantiques i.e. les r~gles

syntaxiques qui suivent ces r~gles interprétives

dans une dérivation donnée ne sont ainsi ordonnées que par accident et rien ne serait changé ei cet

ordre était renversé et ~o une r~gle syntaxique

ne peut pas utiliser l'output d'une r~gle

inter-prétive dans ses condition~_ d'application ~14),

i.e. aucune r~gle syn~axique ne peut avoir de

conditions séman~ques •

Or, nous avons démontré dans Morin

(1973d,

,

en préparation) que

-

10 est faux puisqu'en français

la r~gle syntaxigue de De-effacement doit cruciale-ment suivre (ou s'appliquer simultanécruciale-ment avec) la

r~gle sémantigue qui interpr~te le pronom ~.

Lightfoot

(15)

a également apporté des

contrexem-ples

!

1

0• D'autre part Greenbarg

(1973)

et Morin

(1973d, en prépar~tion )' ont clairement démantré

qu'il était n\cessaire de formuler

Egui,

Réfléchi et

Anaphore, comme des ragles syntaxiques qui font appel

à la corérérence assignée par une ragle interprétive

de façon cruciale dans leurs conditions d'applicat1on •

Quant

!

la moîivation pour une ragle

~nter-< c; _

prétive cycligue de coréférence, .ll~ est double selon

Jackendorr.

(43)

...

.

••

1° Egui et Reflexive en tant que r~gles

transformationnelles doivent ~tre cycliques

(si cycle il y a), on peut présumer que leur contre-partie interprétive doit l'Atre aussi.

20 Ross (1967) a apporté un argument (d'ailleurs

refuté par Lakoff (1968» que la r~gle

trans-formationnelle de pronominalisation était

cyclique, la r~gle interprétive doit donc

l'3tre aussi.

A ces hypoth~s~s on doit objecter que

.. ·f "

a) Vu les

propn~ëtés tr~6

.

différenteJ des

/

processus interprétifs et des processus transformationnels, les conclusions de

12et de

22

sur la cyclicité des ;~gles

-

-interprétives sont simplement des "non

sequi tur". ·r

-b) Qui plus. est, il semble bien que m3me 4'

J.e~ prémisses de ces arguments soient

fausses (cf. Greenberg (1973) et Morin

(1973c, en préparation b) pour

1,

Lakotf (1968) et Morin (1973a) pour 2 ) •

..,

-,

c) Pire èncore. m3me ai l'argument de Ross

.... '

, était valide dans tous les cas, il est

baaé sur le faLt que ~ est une r&gle

~

. -cyclique qui effacecOD!platement un NP,

(44)

7'

1

32

et que ce ijEA'e§t donc plus disponible apr~s

le cycle. Mais dans la théorie de Jacken-dOff ce NP n'est pas éliminé mais conservé sous forme de 6.pendant toute la dérivation et demeure disponible pour subir (comme

antécédent) la r~gle interprétive de

pro-nominalisation. De plus la théorie

lexi-<'" caliste de Jackendoff qui engendre les

pronoms dans la base et non par réduction

transformationnelle enl~ve toute pertinence

à.Egui •

En ce qui concerne les r~gles interprétives

autres qu~celle(s) de coréférence, leur statut n'est

pas clair. Il semble bien cependant que les r~gles

de la structure fonctionnelle, de 'la structure modale et de focus-présupposition soient non cycliques (les

premi~res sont précycliqueâ, les secondes A la fois

précycliques et postcycliques, les troisi~mes,

ex-clusivement postcycl~ques) (16).

A more interesting claim we could make ia

that the organization of the semantlc

compo-nent ls unlversa1. That 18, the functlonal

structure ls derlved from deep, phrase-markers,

focus and presupposition trom Burface struc-tures, and modal structure from bath deep and

surface structures. 0

(Jackendoff 1972:

380)

Figure

Table  analytique  des  mati~res

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