• Aucun résultat trouvé

Les établissements d'hébergement pour adultes et familles en difficulté sociale. Activité, personnel et clientèle au 15 décembre 2008

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Les établissements d'hébergement pour adultes et familles en difficulté sociale. Activité, personnel et clientèle au 15 décembre 2008"

Copied!
408
0
0

Texte intégral

(1)

Direction de la recherche, des études,

de l’évaluation et des statistiques

DREES

S

ÉRIE

S

TATISTIQUES

DOCUMENT

DE

TRAVAIL

Les établissements d’hébergement

pour adultes et familles

en difficulté sociale

Activité, personnel et clientèle au 15 décembre 2008

Thierry MAINAUD

n° 166 – février 2012

M

,

(2)
(3)

Sommaire

PRÉSENTATION DE L’ENQUÊTE « ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES » ... 7

H

ISTORIQUE DES ENQUÊTES

ES... 8

L’

ENQUÊTE

ES 2008

D

IFFICULTÉ SOCIALE

... 8

Champ de l’enquête... 8

Comparabilité avec les enquêtes précédentes ... 9

G

LOSSAIRE

... 10

B

IBLIOGRAPHIE

... 12

Publications issues des enquêtes ES... 12

Autres publications... 13

LES ÉTABLISSEMENTS HÉBERGEANT DES ADULTES ET DES FAMILLES EN DIFFICULTÉ

SOCIALE EN 2008 ... 17

L’

ACTIVITÉ ET LE PERSONNEL DES ÉTABLISSEMENTS

... 19

70 000

PERSONNES ACCUEILLIES EN ÉTABLISSEMENTS HORS URGENCE

... 30

L’

HÉBERGEMENT D

URGENCE EN

CHRS... 41

LES CENTRES D’HÉBERGEMENT ET DE RÉINSERTION SOCIALE ... 49

L

ES CENTRES D

HÉBERGEMENT ET DE RÉINSERTION SOCIALE

... 50

Définition... 50

Financement ... 50

Historique... 50

Textes de référence ... 50

L

ES

CHRS

EN BREF

... 51

L’

ACTIVITÉ DES

CHRS ... 55

L

E PERSONNEL DES

CHRS ... 68

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES EN

CHRS

(

HORS URGENCE

)... 80

AU

15

DÉCEMBRE

2008... 80

L

ES PERSONNES SORTIES DE

CHRS

(

HORS URGENCE

)

AU COURS DE L

ANNÉE

2008... 97

L’

HÉBERGEMENT D

URGENCE EN

CHRS... 112

LES CENTRES D’ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS... 123

L

ES CENTRES D

ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS

... 124

Définition... 124

Financement ... 124

Historique... 124

L

ES CENTRES D

ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS EN BREF

... 125

L’

ACTIVITÉ DES CENTRES D

ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS

... 128

L

E PERSONNEL DES CENTRES D

ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS

... 138

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES EN CENTRES D

ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS

(

HORS URGENCE

)

AU

15

DÉCEMBRE

2008... 150

L

ES PERSONNES SORTIES DE CENTRES D

ACCUEIL NON CONVENTIONNÉS

(

HORS URGENCE

)

AU COURS DE L

ANNÉE

2008 ... 166

LES MAISONS RELAIS... 181

L

ES MAISONS RELAIS

... 182

Définition... 182

(4)

Textes de référence ... 182

L

ES MAISONS RELAIS EN BREF

... 183

L’

ACTIVITÉ DES MAISONS RELAIS

... 186

L

E PERSONNEL DES MAISONS RELAIS

... 196

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES EN MAISONS RELAIS AU

15

DÉCEMBRE

2008 ... 208

L

ES PERSONNES SORTIES DE MAISONS RELAIS AU COURS DE L

ANNÉE

2008... 223

LES CENTRES MATERNELS OU ÉTABLISSEMENTS D’ACCUEIL MÈRE-ENFANT... 237

L

ES CENTRES MATERNELS

... 238

Définition... 238

Financement ... 238

Historique... 238

Textes de référence ... 238

L

ES CENTRES MATERNELS EN BREF

... 239

L’

ACTIVITÉ DES CENTRES MATERNELS

... 242

L

E PERSONNEL DES CENTRES MATERNELS

... 252

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES EN CENTRES MATERNELS AU

15

DÉCEMBRE

2008... 264

L

ES PERSONNES SORTIES DE CENTRES MATERNELS AU COURS DE L

ANNÉE

2008... 279

LES CENTRES D’ACCUEIL DE DEMANDEURS D’ASILE... 293

L

ES CENTRES D

ACCUEIL DE DEMANDEURS D

ASILE

... 294

Définition... 294

Financement ... 294

Historique... 294

Textes de référence ... 294

L

ES

CADA

EN BREF

... 295

L’

ACTIVITÉ DES

CADA ... 298

L

E PERSONNEL DES

CADA ... 308

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES EN

CADA

AU

15

DÉCEMBRE

2008 ... 320

L

ES PERSONNES SORTIES DE

CADA

AU COURS DE L

ANNÉE

2008 ... 333

LES CENTRES PROVISOIRES D’HÉBERGEMENT ... 345

L

ES CENTRES PROVISOIRES D

HÉBERGEMENT

... 346

Définition... 346

Financement ... 346

Historique... 346

Textes de référence ... 346

L

ES

CPH

EN BREF

... 347

L’

ACTIVITÉ DES

CPH ... 350

L

E PERSONNEL DES

CPH ... 358

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES EN

CPH

AU

15

DÉCEMBRE

2008 ... 370

L

ES PERSONNES SORTIES DE

CPH

AU COURS DE L

ANNÉE

2008 ... 383

L’AIDE AU LOGEMENT TEMPORAIRE ... 395

L’

AIDE AU LOGEMENT TEMPORAIRE

... 396

Définition... 396

Financement ... 396

Historique... 396

Textes de référence ... 396

Avertissements concernant les données sur l’aide au logement temporaire dans l’enquête ES 2008... 397

(5)

L

ES PERSONNES HÉBERGÉES OU LOGÉES DANS LES LOGEMENTS CONVENTIONNÉS

ALT ... 399

L

ES PERSONNES SORTIES DE LOGEMENTS CONVENTIONNÉS

ALT... 400

LES RÉSIDENCES SOCIALES ... 401

L

ES RÉSIDENCES SOCIALES

... 402

Définition... 402

Financement ... 402

Historique... 402

Textes de référence ... 402

Avertissements concernant les données sur les résidences sociales dans l’enquête ES 2008 ... 403

L’

ACTIVITÉ DES RÉSIDENCES SOCIALES

... 404

L

E PERSONNEL DES RÉSIDENCES SOCIALES

... 406

L

ES PERSONNES LOGÉES EN RÉSIDENCES SOCIALES AU

15

DÉCEMBRE

2008... 406

(6)
(7)

Présentation de l’enquête

« Établissements et services »

(8)

Historique des enquêtes ES

Deux enquêtes « Établissements et services » sont réalisées par la DREES. Elles visent à

fournir une description exhaustive de l’activité, du personnel et de la clientèle des

établissements et services sociaux et médico-sociaux hébergeant des adultes et des enfants

handicapés d’une part, en difficulté sociale d’autre part.

Les deux volets de l’enquête ES (handicap et difficulté sociale) ont été lancés pour la

première fois conjointement en 1982. Renouvelée en 1983, l’enquête a été ensuite bisannuelle

jusqu’en 1997. Les informations portant sur l’activité et le personnel étaient collectées tous

les deux ans, les informations portant sur la clientèle l’étaient alternativement sur le champ

handicap ou difficulté sociale, soit tous les quatre ans pour un volet donné. La dernière

enquête conjointe, en 1997, concernait le champ difficulté sociale.

Les deux volets ont été ensuite dissociés. Une première enquête ES Handicap a été conduite

en 2001, suivie d’une enquête ES Difficulté sociale en 2004. Depuis, les deux enquêtes ES

sont menées alternativement sur un rythme quadriennal pour chacune. Les données présentées

dans ce document de travail sont issues de l’enquête ES Difficulté sociale 2008, collectées en

2009.

L’enquête ES 2008 – Difficulté sociale

Champ de l’enquête

L’enquête ES 2008 porte sur les établissements et services hébergeant des enfants et des

adultes en difficulté sociale. Elle couvre la France entière, y compris les départements

d’outre-mer (DOM).

Ce document de travail porte sur la partie adultes et familles.

Concernant les établissements pour adultes et familles en difficulté sociale, l'enquête ES 2008

fournit :

 un inventaire des établissements et services sociaux au 15 décembre 2008 et de leur

capacité d'accueil,

 une présentation des principales caractéristiques du personnel en place dans ces

établissements et services au 31 décembre 2008 (sexe, âge, statut, fonction…),

 une description des personnes présentes au 15 décembre 2008, hors hébergement

d’urgence (sexe, âge, situation familiale, nationalité, modalités d'hébergement,

motif d’admission, régime assurance maladie, activité et qualification, nature des

ressources…)

 une description des personnes sorties au cours de l'année 2008, hors hébergement

d’urgence (sexe, âge, situation familiale, nationalité, modalités d'hébergement,

motif d’admission, régime assurance maladie, activité et qualification, nature des

ressources, durée du séjour...),

(9)

 une description des personnes hébergées en urgence dans les CHRS la nuit du 3 au

4 février 2009 (sexe, âge, situation familiale, nationalité, orientation, résidence

habituelle, motif d’admission…).

Les établissements enquêtés sont les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS),

les centres d’accueil non conventionnés au titre de l’aide sociale, les maisons relais et

résidences accueil, les centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA), les centres

provisoires d’hébergement (CPH) et les centres maternels.

Par ailleurs, l’enquête ES 2008 couvre les résidences sociales (hors maisons relais) et les

organismes conventionnés au titre de l’aide au logement temporaire (ALT). Les données

collectées auprès de ces structures sont cependant plus restreintes. Notamment, les données

portant sur le personnel et la clientèle ne sont pas renseignées au niveau individuel.

La liste des établissements et services enquêtés est issue principalement du fichier national

des établissements sanitaires et sociaux (répertoire FINESS). Elle a été complétée pour les

maisons relais, les centres d’accueil non conventionnés et les organismes ALT sur la base

d’éléments fournis par les directions départementales des affaires sanitaires et sociales

(DDASS) et le ministère en charge du Logement.

La majorité des résultats présentés dans ce document sont nationaux. Les services statistiques

régionaux des directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale

(DRJSCS) ou de la direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du

logement d’Île-de-France (DRIHL) publient des résultats régionaux ou départementaux.

Comparabilité avec les enquêtes précédentes

Les différentes éditions de l’enquête ES sont comparables sur une partie du champ.

Cependant, les évolutions de l’enquête et du champ étudié imposent quelques précautions

dans la comparaison des résultats.

L’enquête ES 2004 couvrait insuffisamment les centres d’accueil non conventionnés au titre

de l’aide sociale, qui ne sont que partiellement enregistrés dans le répertoire FINESS. C’est la

raison pour laquelle aucun résultat n’avait été publié concernant ces établissements dans le

document de travail présentant les résultats de 2004. En 2008, l’expertise des DDASS a

permis d’améliorer l’exhaustivité de l’enquête. Les évolutions des capacités d’hébergement

sont donc à étudier avec prudence, d’autant plus qu’il arrive que des centres non

conventionnés acquièrent le statut de CHRS entre deux enquêtes.

Concernant la clientèle au sein des établissements, l’enquête ES 2004 portait sur les personnes

hébergées sur les places permanentes sans financement de l’ALT. En revanche, l’enquête

ES 2008 porte sur l’ensemble des personnes, n’excluant pas les personnes hébergées avec un

financement ALT au sein des établissements.

Par ailleurs, l’hébergement de stabilisation ayant été créé en 2006, l’enquête ES 2004 ne

distinguait qu’un « hébergement d’urgence » et un « hébergement en dehors de l’hébergement

d’urgence ». En 2008, l’enquête ES distingue « hébergement d’insertion », « hébergement de

(10)

Glossaire

115

Ligne téléphonique à appels gratuits d’accueil et d’aide aux personnes sans-abri dont les

missions principales sont l’accueil et l’information, l’évaluation et l’orientation, la

connaissance du dispositif, la réponse à la demande d’hébergement et la contribution à

l’observation sociale.

Accueil de jour

Accueil sans hébergement dans la structure. C’est la possibilité pour une personne de se

rendre dans l’établissement afin de disposer d’un vestiaire, de prendre une douche, d’avoir

un contact avec un travailleur social, etc.

Activité d’adaptation à la vie active (AVA)

Activité professionnelle en atelier ayant pour but d’apprendre ou réapprendre les règles

nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle. Elle s’adresse à des personnes qui

ne sont pas en mesure d’effectuer un travail régulier en raison d’un cumul de difficultés,

notamment sociales, professionnelles ou liées à leur état de santé.

Activité d’insertion par l’activité économique (IAE)

Action ayant pour objet de permettre à des personnes sans emploi rencontrant des

difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrat de travail en

vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. Elle est réalisée au sein de

structures d’insertion par l’activité économique (associations intermédiaires, entreprises

d’insertion, entreprises de travail temporaire d’insertion, chantiers ou d’ateliers

d’insertion).

Aide au logement temporaire (ALT)

Dispositif d’aide alimenté à égalité par l’État et la Caisse nationale d’allocations familiales

(CNAF) et versé aux associations ou aux centres communaux d’action sociale (CCAS)

pour mobiliser des places d’hébergement dans un parc très diversifié (parc privé, parc

social, hôtels, centres d’hébergement…).

Aide à l a gestion locative sociale (AGLS)

Aide financière octroyée aux gestionnaires de résidences sociales pour les aider à mener à

bien leur fonction de gestion locative sociale. Délivrée sur la base du projet social

apportant des réponses aux besoins des résidents, elle complète les aides existantes sans s’y

substituer.

Aide à la parentalité

Service d’écoute et d’accompagnement des familles dans leur rôle éducatif. Il peut prendre

la forme de groupes de paroles, d’entretiens avec des professionnels ou encore de

programmes de formation.

Domiciliation

Service rendu aux personnes en difficulté leur permettant de disposer d’une adresse

postale, afin d’y recevoir leur courrier et de disposer ainsi d’une adresse.

(11)

Droit au logement opposable (DALO)

Droit à un logement décent et indépendant garanti par l’État à toute personne qui, résidant

sur le territoire français de façon régulière et permanente, n'est pas en mesure d'y accéder

par ses propres moyens ou de s'y maintenir. Il s’exerce par un recours amiable auprès de la

commission de médiation départementale, qui désigne les demandeurs prioritaires, puis, en

l’absence de proposition du préfet dans les délais impartis, par un recours contentieux

devant le tribunal administratif.

Équipe mobile

Maraude ou équipe de rue chargée d’entrer en contact ou de renouer des liens avec les

personnes qui ne formulent pas de demande explicite ou n’utilisent pas les dispositifs

susceptibles de les aider alors qu’elles sont à la rue.

Hébergement de stabilisation

Hébergement sans limitation de durée mais à vocation transitoire en faveur des personnes

fortement désocialisées, intermédiaire entre les hébergements d’urgence et d’insertion.

Hébergement d’insertion

Hébergement dans la durée de personnes confrontées à des difficultés sociales ; il est

associé à des actions permettant aux personnes prises en charge de retrouver leur

autonomie.

Hébergement diffus (ou éclaté)

Hébergement hors de l’établissement, dans des logements disséminés en ville.

Hébergement d’urgence

Hébergement à prise en charge immédiate pour une durée de une à quelques nuits.

Hébergement regroupé

Hébergement de type foyer au sein même de l’établissement, y compris en logement

indépendant situé dans l’établissement.

Lit halte soin santé (LHSS)

Hébergement temporaire de personnes sans domicile dont l’état de santé ne justifie pas une

hospitalisation mais nécessite des soins et une prise en charge sociale adaptée.

Nuitée d’hôtel

Place d’hôtel mobilisée par une association, sur financement de l’État, à défaut de places

disponibles dans les centres d’hébergement d’urgence.

Service d’accueil orientation (SAO)

Service d’accueil auquel toute personne en détresse peut s’adresser et qui assure le premier

entretien avec la personne. Le SAO assure une fonction d’écoute et analyse les possibilités

d’actions qui peuvent être offertes en premier recours pour remédier aux situations qui

doivent recevoir une réponse immédiate.

Service de suite (ou accompagnement social ambulatoire)

(12)

Bibliographie

Publications issues des enquêtes ES

ES 2008

Mainaud T., 2011, « L’hébergement d’urgence dans les CHRS. Résultats de l’enquête

ES 2008 », Études et Résultats, DREES, n° 777, octobre.

Mainaud

T., 2011, «

L’hébergement social (hors urgence)

: 70

000 personnes sans

logement accueillies en établissements. Résultats de l’enquête ES 2008 », Études et Résultats,

DREES, n° 766, juin.

Mainaud T., 2010, « Les établissements accueillant des adultes et des familles en difficulté

sociale. Premiers résultats de l’enquête ES 2008 », Études et Résultats, DREES, n° 738,

septembre.

ES 2004

Mainguené A., 2008, « L’hébergement d’urgence dans les CHRS. Résultats de l’enquête

ES 2004 », Études et Résultats, DREES, n° 620, janvier.

Vanovermeir S., Mainguené A. et Bertrand D., 2007, « Les établissements pour adultes et

familles en difficulté sociale : activité et personnel au mois de décembre 2004 », Documents

de travail, série statistiques, DREES, n° 119, novembre.

Vanovermeir S., 2006, « Les établissements accueillant des adultes et des familles en

difficulté sociale. Premiers résultats de l’enquête ES 2004 », Études et Résultats, DREES,

n° 507, juillet.

ES 1997

Monteil C. et Bertrand D, 2003, « Les établissements d’hébergement pour adultes et

familles en difficulté sociale : activité, personnel et clientèle au 1

er

janvier 1998 », Document

de travail, série statistiques, DREES, n° 49, février.

Woitrain E., 2000, « Les travailleurs sociaux en 1998 : environ 800 000 professionnels

reconnus », Études et Résultats, DREES, n° 79, septembre.

Woitrain E., 1999, « Les personnes hébergées par les CHRS : des hommes et des femmes

en grande difficulté sociale », Études et Résultats, DREES, n° 29, août.

Woitrain E., 1999, « Hébergement social : environ 35 000 adultes et enfants sans logement

sont hébergés en établissement », Études et Résultats, DREES, n° 10, mars.

(13)

Autres publications

Amossé T., Doussin A., Firdion J.-M. et al., 2001, « Vie et santé des jeunes sans domicile

ou en situation précaire : enquête Ined, Paris et petite couronne, 1998 », Questions

d’économie de la santé, CREDES, n° 40, septembre.

Avenel M. et Damon J., 2003, « Les contacts avec les intervenants sociaux des

sans-domicile usagers des services d’hébergement et de distribution de repas chauds », Études et

Résultats, DREES, n° 277, décembre.

Avenel M., Damon J. et Kesteman N., 2003, « Un sans-domicile sur deux est allocataire

d’une CAF », l’e-ssentiel, CNAF, n° 20, décembre.

Ballain R., 2004, « Pauvreté, exclusion et logement, bilan des études et recherches », Les

Travaux de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale 2003-2004,

ONPES, Paris, La documentation française, pp. 209-254.

Briant P. et Donzeau N., 2011, « Être sans domicile, avoir des conditions de logement

difficiles : la situation dans les années 2000 », Insee Première, INSEE, n° 1330, janvier.

Brousse C., Marpsat M. et al., 2006, « Sans-domicile », Économie et Statistique, INSEE,

n° 391-392.

Brousse C., Rochère (de la) B. et Massé E., 2002, « Les sans-domicile usagers des services

d’hébergement ou de distribution de repas chauds », Les Travaux de l’Observatoire national

de la pauvreté et de l’exclusion sociale 2001-2002, ONPES, Paris, La documentation

française, pp. 395-431.

Brousse C., Massé E., 2002, « Hébergement et distribution de repas chauds : Qui sont les

sans-domicile usagers de ces services », Insee Première, INSEE, n° 824, janvier.

Brousse C., Massé E., 2002, « Hébergement et distribution de repas chauds : Le cas des

sans-domicile », Insee Première, INSEE, n° 823, janvier.

Chambaud L., 2007, La coordination de l’observation statistique des personnes sans abri,

Rapport définitif, IGAS, n° RM 2007-076P, octobre.

CNIS (Conseil national de l’information statistique), 1996, «

Pour une meilleure

connaissance des sans-abri et de l’exclusion du logement », Rapport final du groupe de travail

sur les sans-abri, n° 29.

Collinet P., Salesses C. et Tomasini M., 2008, « Les aides au logement : Principales

évolutiones des aides personnelles depuis 2002 et caractéristiques de l’allocation de logement

temporaire », Recherches et Prévisions, CNAF, n° 94, décembre, pp. 82-95.

Damon J., 1995, « Les Journaux de rue : usage social d’un handicap économique, ou usage

économique d’un handicap social ? », Revue Française des Affaires Sociales, DREES, n° 2-3,

(14)

DGAS-DGALN (Direction générale des affaires sociales et Direction générale de

l'aménagement, du logement et de la nature), 2008, Guide des dispositifs d’hébergement et de

logement adapté, septembre.

Dourlens C., 2006, « L’accueil des demandeurs d’asile dans les structures d’urgence », Les

Travaux de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale 2005-2006,

ONPES, Paris, La documentation française, pp. 687-715.

Firdion J.-M, Marpsat M. et Bozon M., 1995, « Est-il légitime de mener des enquêtes

statistiques auprès des sans-domicile

? Une question éthique et scientifique

», Revue

Française des Affaires Sociales, DREES, n° 2-3, avril-septembre, pp. 29-51.

Desrumeaux G., Benjamin I., Goubin A et al., 2009, « L’aide à la gestion locative dans les

résidences sociales

», Recherches sociales, FORS-Recherche sociale, n°

192,

octobre-décembre.

Giuliani F. et Vidal-Naquet P., 2002, « Les personnes sans-domicile fixe. Modes de vie et

trajectoire », Les Travaux de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale

2001-2002, ONPES, Paris, La documentation française, pp. 359-393.

IGAS (Inspection générale des affaires sociales), 2010, « L’hébergement et l’accès au

logement », Rapport annuel 2009, Paris, La documentation française, pp. 15-91.

Korsac (de) B. et Léger A.-M., 2006, L'hébergement et le relogement des femmes victimes

de violence, Rapport IGAS, n° 2006 003, janvier.

Lanzaro M., 2010, « L’hébergement institutionnel au regard d’un public inattendu : les

travailleurs », Dossier d’études, CNAF, n° 124, janvier.

Laporte A., Le Méner E. et Chauvin P., 2010, « La santé mentale et les addictions des

personnes sans domicile en Île-de-France », La lettre de l’ONPES, n° 5, septembre.

Marpsat M. (dir.), 2009, « Les situations marginales par rapport au logement : méthodes et

sources statistiques publiques. Rapport du groupe SML », Documents de travail, INSEE,

n° F2009/03, mai.

Marpsat M. et Peretti (de) G., 2009, « Une personne sur vingt s’est retrouvée sans

logement personnel au cours de sa vie », Insee Première, INSEE, n° 1 225, février.

Marpsat M., Quaglia M. et Razafindratsima N., 2004, « Les sans-domicile et les services

itinérants », Les Travaux de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale

2003-2004, ONPES, Paris, La documentation française, pp. 255-290.

Marpsat M., 2002, « Les plus de 50 ans utilisateurs des lieux de distribution de repas

chauds ou des centres d’hébergement pour sans-domicile », Gérontologie et Société, FNG,

n° 102.

(15)

Marpsat M. et Firdion J.-M, 2001, « Les ressources des jeunes sans domicile et en situation

précaire », Recherches et prévisions, CNAF, n° 65, pp. 91-112.

Marpsat M., Firdion J.-M. et al., 2000, La rue et le foyer, une recherche sur les

sans-domicile et les mal-logés dans les années 1990, Paris, INED-PUF, Travaux et Documents,

cahier n° 144, 413 p.

Marpsat M., 1999, « Un avantage sous contrainte : le risque moindre pour les femmes de

se trouver sans abri », Population, INED, n° 6, pp. 885-932, novembre-décembre.

Montrose M., 2004, « Les contacts familiaux et amicaux des personnes sans domicile »,

Études et Résultats, DREES, n° 311, mai.

Peretti (de) G., 2008, « Les « sans-domicile » : des stéréotypes à nuancer », Recherches et

Prévision, CNAF, n° 94, décembre

Peretti (de) G., 2006, « Sans-domicile : une cible mouvant. Une typologie de l’histoire

résidentielle des individus », Recherches et Prévisions, CNAF, n° 85, septembre.

Rochère (de la) B., 2003, « Les sans-domicile ne sont pas coupés de l’emploi », Insee

Première, INSEE, n° 925, octobre.

Rochère (de la) B., 2003, « La santé des sans domicile usagers des services d’aide », Insee

Première, INSEE, n° 893, avril.

(16)
(17)

Les établissements hébergeant

des adultes et des familles

en difficulté sociale

(18)
(19)

L’étude qui suit est une reprise actualisée des trois Études et Résultats publiés précédemment à partir des

résultats de l’enquête ES 2008 (cf. bibliographie). Les données reçues des établissements ont fait l’objet d’un

retraitement, permettant de corriger la non réponse totale ou partielle, ainsi qu’un certain nombre d’erreurs de

remplissage ou de saisie. Certains traitements étant intervenus postérieurement aux premières publications,

plusieurs données peuvent différer légèrement. Les données publiées dans ce document sont définitives.

L’activité et le personnel des établissements

Fin 2008, 88 500 places sont proposées par les 2 021 établissements accueillant des adultes et

familles en difficulté sociale. Il s’agit des places disponibles dans les centres d’hébergement

et de réinsertion sociale (CHRS), les centres d’accueil non conventionnés au titre de l’aide

sociale, les maisons relais, les centres maternels, les centres d’accueil de demandeurs d’asile

(CADA), et les centres provisoires d’hébergement (CPH). Parmi ces places, 85 400 sont

consacrées à l’hébergement

1

et sont occupées par 79 500 personnes au 15 décembre 2008, soit

un taux d’occupation de 93 %.

Les places d’hébergement incluent 8 300 places mobilisées dans les établissements au titre de

l’aide au logement temporaire (ALT). En revanche, l’ensemble des 23 700 logements

permanents financés par l’ALT, totalisant 50 500 places

2

, n’apparaissent pas ici, car les places

mobilisées en dehors des structures d’hébergement ne sont pas prises en compte. Il en est de

même des nuitées d’hôtel mobilisées par les associations, qui représentent 10 640 places en

2008

3

. Au total, l’hébergement proposé aux adultes et familles en difficulté sociale

représenterait de l’ordre de 140 000 places, dont les deux tiers environ sont gérées par des

établissements d’accueil et décrites dans cette étude.

Entre 2004 et 2008, le nombre de places d’hébergement a fortement progressé en CHRS

(+21 %) et en CADA (+40 %) sous l’effet des mesures publiques successives (tableau I.1,

encadré 1), et le nombre de places en maisons relais, dispositif récent qui met l’accent sur

l’accueil qualitatif des personnes en difficulté, a triplé. En revanche, le nombre de places dans

les centres non conventionnés, qui sont pour beaucoup des centres d’hébergement d’urgence,

a baissé, les nouvelles places en CHRS et CADA provenant pour partie de la transformation

de places d’urgence.

L’ampleur précise de cette baisse est toutefois difficile à apprécier, car les places dans les

centres non conventionnés étaient moins bien repérées en 2004 que dans l’enquête 2008. Pour

cette raison il n’est pas non plus possible de fournir une estimation fiable de l’augmentation

globale des places d’hébergement dans les établissements entre 2004 et 2008.

1

Les autres places, qui ne sont pas de l’hébergement, rendent compte d’autres activités comme l’insertion par

l’activité économique, la veille sociale, etc.

2

Source : CNAF.

3

On compte environ 12 places en hôtel pour 100 places d'hébergement en établissement. Le recours aux nuitées

d'hôtel est essentiellement francilien : avec 78 % des nuitées, l'Île-de-France compte plus de 37 places en hôtel

(20)

Tableau I.1 - Évolution de la capacité d'hébergement entre 2004 et 2008

En milliers

2004 2008 Évolution

Centres d'hébergement et de réinsertion sociale

(CHRS) 34,0 41,2 +21 %

Centres d'accueil non conventionnés 20,4 (*) 12,0 -

Maisons relais 1,5 4,6 +207 %

Centres maternels 4,5 5,1 +13 %

Centres d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) 15,1 21,1 +40 %

Centres provisoires d'hébergement (CPH) 1,3 1,4 +8 %

Ensemble - 85,4 -

(*) Ce chiffre correspond à l’estimation provisoire publiée en 2004. Il n’est pas directement comparable à celui de 2008 du fait d’une moins bonne couverture du champ en 2004. Cependant, même avec ce biais, on constate une forte baisse du nombre de places en centres d’accueil non conventionnés, qui traduit le fait que l’accroissement des capacités des CHRS et CADA, ainsi que le développement des places de stabilisation, ont été réalisés pour une part importante par transformation de places d’urgence.

Champ • France entière. Situation au 15 décembre 2008. Sources • DREES, Enquête ES 2008.

Encadre 1

Les grandes étapes de la politique publique de l’hébergement entre 2004 et 2008

Le plan de cohésion sociale (PCS)

Proposé en juin 2004 par le ministre chargé de la Cohésion sociale, le Plan de cohésion sociale a notamment fixé plusieurs objectifs concernant l’hébergement dans son programme 14 intitulé « Résoudre la crise du logement par le renforcement de l’accueil et de l’hébergement d’urgence ». Il prévoyait :

 la création de 4 000 places en maisons relais pour atteindre 6 000 places en 2007 ;

 la création de 7 000 places en CADA, dont 3 000 dès 2004 et 2 000 par transformation de places d’urgence ;  la création de 1 300 places de CHRS et la transformation de 500 places d’urgence en places de CHRS.

Les objectifs du PCS ont été retranscrits dans la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale.

Le plan d’action renforcé en faveur des personnes sans-abri (PARSA) et la loi DALO

Élaboré en concertation avec des associations, le plan d’action renforcé pour les sans-abri a été proposé en janvier 2007 à la suite de la mobilisation du collectif Les enfants de Don Quichotte. Concernant l’hébergement, il prévoyait en particulier :  la création de 9 000 places en maison relais, pour atteindre 12 000 places ;

 la création, en 2007, de 4 500 places de CHRS, notamment par reconversion de places d’urgence ;

 l’ouverture, en 2007, par transformation de places d’urgence, de 5 000 places de stabilisation en plus des 1 100 déjà installées en Île-de-France, étendant ainsi à l’ensemble des régions ce mode d’hébergement.

Le PARSA a été intégré dans la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, appelée aussi loi DALO.

En complément, cette loi a institué un droit à un logement décent et indépendant pour toute personne résidant de façon permanente et régulière sur le territoire français et n'étant pas en mesure d'y accéder par ses propres moyens ou de s'y maintenir. Elle a instauré le principe de continuité, ou de « non remise à la rue », permettant à toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence d’y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.

L’Île-de-France concentre un quart des places d’accueil

La moitié des places d’accueil (hébergement ou autre) pour adultes et familles en difficulté

sociale sont concentrées dans les quatre régions les plus peuplées : Île-de-France,

Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais. À elle seule, l’Île-de-France offre

26 % des places, alors qu’elle ne concentre que 18 % de la population française. Pour autant,

la polarisation des établissements d’accueil au sein des grandes agglomérations n’empêche

pas une certaine dissémination sur le territoire. Les places de CHRS sont, par rapport aux

autres régions, nombreuses en Île-de-France, dans le nord, le grand-est et la vallée du Rhône.

Les CADA et CPH sont plus dispersés sur le territoire métropolitain, avec trois pôles en

Île-de-France, autour de Lyon et dans le grand-est. Globalement, le dispositif d’accueil propose

1,4 place pour 1 000 habitants, avec de fortes disparités régionales. L’Île-de-France et la

(21)

Lorraine sont les régions où le nombre de places par habitant est le plus élevé, avec 2,0 places

pour 1 000 habitants, suivies par la Bourgogne (1,9 place pour 1 000), puis par la

Haute-Normandie et l’Alsace (1,8 place pour 1 000). Les régions métropolitaines les moins équipées

sont la Corse et l’Auvergne, avec 0,7 place pour 1 000 habitants. Les départements

d’outre-mer ne disposent que de 0,4 place pour 1 000 habitants et sont dépourvus de CADA.

Le secteur privé à but non lucratif gère 86 % des établissements. Il s’agit surtout

d’associations (84 %) – dont une sur cinq est reconnue d’utilité publique –, mais aussi de

quelques fondations, congrégations, sociétés mutualistes, etc. La part de ce secteur varie selon

les catégories d’établissements : il gère 93 % des CHRS, 77 % des centres d’accueil non

conventionnés, 91 % des maisons relais, 62 % des centres maternels, 79 % des CADA et

97 % des CPH. Les autres structures d’hébergement sont publiques ou semi-publiques. Les

principaux acteurs publics sont les centres communaux d’action sociale (CCAS), qui

administrent 5 % des CHRS, 13 % des centres d’accueil non conventionnés, 2 % des maisons

relais, 2 % des centres maternels, 4 % des CPH. Les conseils généraux s’impliquent dans les

centres maternels, qu’ils financent via l’aide sociale à l’enfance et dont un tiers relève de leur

gestion (24 % directement et 12 % sous forme d’établissements publics départementaux).

Enfin, 20 % des CADA sont administrés par la société d’économie mixte ADOMA

(ex-Sonacotra), dont l’État détient 86 % du capital directement ou par l’intermédiaire de la Caisse

des dépôts.

Sur 85 000 places d’hébergement, 41 000 sont en CHRS et 21 000 dans les CADA

Les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) offrent l’accueil le plus important

avec 41

150 places d’hébergement (tableau

I.2). Entre 2004 et 2008, leur capacité

d’hébergement a augmenté de 21 %.

Tableau I.2 - Activité des établissements au 15 décembre 2008

Capacité installée pour l'hébergement Effectifs présents en hébergement Nombre d'établis-sements Capacité installée

totale Total des places permanentes dont places financées par l'ALT Total hébergé dont enfants et adoles-cents Taux d'occupation des places d'héberge- ment

Centres d'hébergement et de réinsertion sociale 924 43 757 41 151 2 840 38 418 10 851 93 % Centres d'accueil non conventionnés 391 12 449 12 015 4 612 10 703 1 515 89 %

Maisons relais 258 4 615 4 615 110 4 014 157 87 %

Centres maternels 143 5 184 5 112 160 4 487 2 580 88 %

Centres d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) 276 21 075 21 075 406 20 559 7 764 98 % Centres provisoires d'hébergement (CPH) 29 1 385 1 385 172 1 305 573 94 % Ensemble 2 021 88 465 85 353 8 300 79 486 23 440 93 % Champ • France entière. Situation au 15 décembre 2008.

Sources • DREES, Enquête ES 2008.

Durant cette période, le ministère en charge de la cohésion sociale a soutenu leur

développement à deux reprises : en 2004 avec le Plan de cohésion sociale, puis en 2007 avec

le Plan d’action renforcé pour les sans-abri (PARSA) [encadré 1]. Fin 2008, les objectifs

étaient atteints, tant par l’augmentation de la capacité moyenne des établissements que par la

création de nouveaux CHRS. Cela dit, l’augmentation du nombre de places en CHRS est à

(22)

de centres d’hébergement préexistants. Le Plan de cohésion sociale et plus encore le PARSA

ont notamment misé par ces conversions sur une amélioration qualitative des places de

l’urgence vers la stabilisation ou l’insertion.

Au 15 décembre 2008, les CHRS accueillaient 38 400 personnes, soit un taux d’occupation

des places de 93 % proche de celui de 2004. 28 % de ces personnes avaient moins de 18 ans.

Les centres d’accueil non conventionnés proposent, quant à eux, 12

000 places

d’hébergement, dont 38 % sont financées par l’ALT. 89 % de leurs places étaient occupées au

15 décembre 2008, dont 14 % par des enfants ou adolescents de moins de 18 ans.

Proposant 4 600 places, les maisons relais, dont les résidences accueil, sont les dispositifs les

plus récents. Au cœur des objectifs du PCS et du PARSA, leur capacité d’accueil a triplé entre

2004 et 2008. Lors de leur création en 2002, l’objectif était de 5 000 places. Celui-ci a été

relevé à 6 000 places en 2007 par le PCS, puis devait doubler selon le PARSA pour atteindre

12 000 places. En fin d’année 2008, bien que le mouvement d’extension du dispositif ait

réellement été enclenché, l’objectif prévu pour 2007 n’est pas encore atteint. L’ouverture de

nouvelles places se fait essentiellement par des créations d’établissements. En effet, les

maisons relais devant offrir un cadre plus personnalisé afin de recréer du lien social, leur taille

peut difficilement être augmentée. Au 15 décembre 2008, 87 % des places étaient occupées.

Les maisons relais ne logent que très peu de mineurs, qui représentent 4 % des occupants.

Les centres maternels offrent 5 100 places d’hébergement. Par rapport à 2004, leur capacité a

augmenté (+13 %) principalement à la suite de l’ouverture d’établissements supplémentaires

(+9 %). L’effectif accueilli est resté stable, mais les nouvelles places ont permis de ramener le

taux d’occupation de 102 % en 2004 à 88 % en 2008. Sans surprise, 57 % des personnes

hébergées dans ces établissements sont des enfants ou adolescents de moins de 18 ans

Les centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) constituent la deuxième grande

catégorie d’établissements, avec 21 100 places d’hébergement. Leur capacité a connu une

forte progression depuis 2004 (+40 %). L’objectif de 4 000 nouvelles places fixé par le Plan

de cohésion sociale a été dépassé : 6 000 places ont été ouvertes entre 2004 et 2008 avec un

tiers de centres supplémentaires. Malgré les nombreuses créations de places, l’occupation des

CADA reste la plus forte avec 98 % des places occupées au 15 décembre 2008. Cette

optimisation est facilitée par la moindre rotation des personnes hébergées, le nombre de

sorties en 2008 représentant à peine 60 % des places disponibles (contre 268 % dans les

CHRS). La population hébergée par les CADA est constituée à 38 % par des enfants ou

adolescents de moins de 18 ans.

Les 29 centres provisoires d’hébergement (CPH) proposent 1 380 places fin 2008 contre

1 300 fin 2004 (+8 %). Étant donné leur faible capacité, ils accueillent en priorité des réfugiés

en situation de grande vulnérabilité. Les places étaient occupées à 94 % au 15 décembre 2008,

un peu moins qu’en 2004 (99 %). Les CPH accueillent 44 % d’enfants ou adolescents de

moins de 18 ans.

(23)

8 % des places sont consacrées à un hébergement de stabilisation

Introduites dans le dispositif d’accueil, hébergement, insertion (AHI) à partir de 2006, les

places de stabilisation visent à permettre à des personnes fortement désocialisées de reprendre

pied en vue d’un parcours d’insertion. Fin 2008, 6 400 de ces places avaient été créées, ex

nihilo ou par conversion de places d’urgence, pour moitié dans les CHRS et pour l’autre

moitié dans les centres non conventionnés (tableau I.3). Un quart de ces places sont financées

par l’ALT. Plus de la moitié des places de stabilisation se trouvent dans des établissements

dédiés uniquement à ce type d’hébergement. Ainsi, 106 centres d’hébergement de

stabilisation (CHRS ou non conventionnés) ne proposent que de la stabilisation et disposent

de 3 900 places.

De son côté, l’hébergement d’urgence compte 10 300 places, soit 12 % du total. Un tiers est

financé par l’ALT. Il se situe principalement en CHRS (47 %) et dans les centres non

conventionnés (49 %). Les transformations de places d’urgence en places d’insertion ou de

stabilisation par le PCS et le PARSA ont réduit la part de l’urgence dans les places hors ALT :

9 % en 2008 contre 14 % en 2004

4

. Cependant, en 2008, l’hébergement d’urgence représente

40 % des places financées par l’ALT dans les établissements.

Les 32 600 places d’insertion des CHRS et centres d’accueil non conventionnés restent, en

volume, la première mission du dispositif, elles constituent 38 % du parc d’hébergement. À

ces places s’ajoutent les autres hébergements dans la durée : 4 600 places en maisons relais,

qui relèvent plus de la resocialisation que de l’insertion, 4 900 places en centres maternels,

destinées à l’accueil mère-enfant, 20 900 places en CADA, pour l’accueil de demandeurs

d’asile et 1 400 places en CPH, dédiées à l’insertion des réfugiés. Au total, l’hébergement

dans la durée représente 75 % des places d’hébergement.

Les CHRS et les centres d’accueil non conventionnés proposent également un peu plus de 300

lits halte soins santé. Il ne s’agit pas de l’ensemble des places de ce type, car les

établissements dédiés exclusivement à cette activité ne sont pas dans le champ de l’enquête

ES 2008.

Tableau I.3 - Capacités des établissements par type de places au 15 décembre 2008

CHRS Centres non conventionnés

Maisons relais

Centres

maternels CADA CPH Ensemble

Insertion ou longue durée 31 415 1 218 4 591 4 911 20 888 1 385 64 408

Stabilisation 3 280 3 132 6 412

Urgence 4 787 5 070 24 201 187 10 269

Lit halte soin santé 129 195 324

Autre hébergement 1 540 2 400 3 940

Hors hébergement

(AVA…) 2 606 434 72 3 112

Ensemble 41 151 12 015 4 615 5 112 21 075 1 385 85 353

Champ • France entière. Situation au 15 décembre 2008. Sources • DREES, Enquête ES 2008.

(24)

Plus de la moitié des places sont en appartement

Les personnes accueillies bénéficient souvent d’un espace pour elles seules ou leur famille.

14 % des places sont proposées en chambre individuelle et 9 % dans une chambre aménagée

pour couples ou familles (tableau I.4). Une majorité de 57 % des places est en appartement ou

maison, avec 33 % dans des logements de trois pièces ou plus. En fait, ces logements peuvent

accueillir des personnes seules ou des familles, mais aussi être partagés.

Les dortoirs et les chambres partagées représentent 12 % des places. Ces modalités

d’hébergement sont proposées surtout dans les centres d’accueil non conventionnés et les

CHRS, dont elles représentent respectivement 38 % et 18 % des capacités.

Les places peuvent être proposées au sein même des établissements, mais la moitié d’entre

elles sont dans des logements indépendants disséminés en ville. Ce sont principalement les

appartements qui se situent en dehors des établissements : les trois quart des appartements

sont dans le diffus, contre une petite minorité de chambres ou dortoirs.

Tableau I.4 - Répartition des places selon la modalité d'hébergement au 15 décembre 2008

En %

Modalité d'hébergement CHRS Centres non conventionnés

Maisons relais

Centres

maternels CADA CPH Ensemble

Hébergement regroupé dans la structure 56 75 88 71 53 42 46

Chambre individuelle (hors chambre d'hôtel) 16 17 15 22 18 19 13

Chambre aménagée pour couples et familles 8 8 1 11 19 10 8

Chambre partagée entre plusieurs adultes 15 20 2 1 5 <1 9

dont : Chambre partagée à deux lits 9 11 1 1 4 <1 5

Chambre partagée à trois lits 3 5 <1 <1 1 0 2

Chambre partagée à quatre lits 3 4 1 <1 <1 0 2

Dortoir (salle commune contenant au moins cinq lits) 3 18 0 <1 <1 0 3

Appartement ou maison 14 11 70 37 11 13 13

dont : Appartement ou maison de type T1 6 6 53 20 4 5 7

Appartement ou maison de type T2 4 2 10 8 2 2 3

Appartement ou maison de type T3 2 1 4 6 3 2 2

Appartement ou maison de type T4 ou plus 2 2 3 3 2 4 1

Chambre d'hôtel <1 1 0 0 <1 0 <1

Hébergement diffus 44 24 10 25 46 58 50

Chambre individuelle (hors chambre d'hôtel) 1 3 1 <1 1 1 1

Chambre aménagée pour couples et familles 1 1 0 1 1 0 1

Chambre partagée entre plusieurs adultes <1 <1 <1 0 <1 0 <1

dont : Chambre partagée à deux lits <1 <1 <1 0 <1 0 <1

Chambre partagée à trois lits <1 0 0 0 <1 0 <1

Chambre partagée à quatre lits 0 0 0 0 0 0 0

Dortoir (salle commune contenant au moins cinq lits) <1 0 0 0 0 0 <1

Appartement ou maison 39 16 9 22 43 52 44

dont : Appartement ou maison de type T1 8 4 4 4 2 2 7

Appartement ou maison de type T2 7 2 1 7 5 2 7

Appartement ou maison de type T3 13 4 1 8 17 18 15

Appartement ou maison de type T4 ou plus 11 6 3 3 19 30 15

Chambre d'hôtel 3 4 0 2 1 5 4

Inconnue <1 1 2 4 1 0 4

Ensemble 100 100 100 100 100 100 100

Champ • France entière. Situation au 15 décembre 2008. Sources • DREES, Enquête ES 2008.

(25)

La majorité des établissements ciblent des publics prioritaires

Les établissements priorisent souvent les publics qu’ils accueillent. Pour certains, la priorité

donnée à des publics particuliers relève de leur fonction même. Ainsi, tous les centres

maternels accueillent en premier lieu des femmes enceintes ou des mères isolées

accompagnées d’un enfant de moins de 3 ans. Mais 44 % d’entre eux accordent aussi une

priorité aux femmes victimes de violence, 42 % aux jeunes mères (moins de 25 ans) ou

encore 27 % aux personnes relevant de mesures judiciaires. Pour les CADA, le public est

constitué des demandeurs d’asile, mais 46 % d’entre eux déclarent aussi donner une priorité

aux réfugiés. Malgré leur mission d’hébergement et d’insertion des réfugiés, les CPH ne sont

que 80 % à déclarer une priorité aux réfugiés et 21 % aux demandeurs d’asile.

Les CHRS ont un statut plus généraliste. Néanmoins, 58 % déclarent un ou plusieurs publics

prioritaires. Les quatre publics les plus cités sont les femmes victimes de violence (33 % des

CHRS), les jeunes de moins de 25 ans (30 %), les personnes confrontées à l’alcoolisme, aux

toxicomanies ou à d’autres dépendances (29 %) et les sortants de prison (26 %). Les centres

d’accueil non conventionnés sont moins nombreux à définir des publics prioritaires (39 %).

Lorsque c’est le cas, les personnes confrontées à l’alcoolisme, aux toxicomanies ou à d’autres

dépendances et les jeunes sont les plus évoqués.

Deux tiers des maisons relais s’adressent à des publics prioritaires. Leur activité se focalise

sur des personnes dont les risques d’isolement et les difficultés de socialisation sont très

importants

: personnes sortant d’établissement psychiatrique ou souffrant de troubles

psychiques (52 % des établissements, en particulier les résidences accueil), personnes

confrontées à l’alcoolisme, aux toxicomanies ou à d’autres dépendances (45 %), personnes

souffrant de troubles du comportement (38 %) ou de pathologies lourdes et invalidantes

(26 %).

Seulement 18 % de l’ensemble des établissements acceptent des personnes accompagnées

d’animaux. Cette proportion atteint 30 % pour les maisons relais mais n’est que de 2 % pour

les CADA et 3 % pour les centres maternels.

L’aide aux démarches est le premier service rendu par les établissements

L’activité d’hébergement ne se limite pas à fournir un lit pour la nuit. La plupart des

établissements proposent un ensemble de prestations d’accompagnement, d’orientation,

d’insertion ou d’aides diverses (tableau I.5). 81 % proposent une aide aux démarches

administratives et juridiques. Il s’agit d’une des raisons d’être des CADA, qui sont 94 % à

proposer cette aide. La domiciliation, qui permet aux personnes sans domicile de disposer

d’une adresse postale pour y recevoir leur courrier, est pratiquée par 53 % des établissements.

Les parents peuvent bénéficier d’une aide à la parentalité dans 40 % des établissements,

notamment dans les centres maternels, dont 89

% proposent cette aide. Enfin, un

accompagnement social ambulatoire, qui consiste à soutenir les personnes après leur sortie de

l’établissement, est assuré par 23 % des établissements.

En termes d’équipement, 39 % des établissements disposent d’une restauration collective et

6 % d’une crèche, d’un jardin d’enfants ou d’une garderie. Les établissements les mieux

(26)

équipés sont les centres maternels, dont 53 % proposent une restauration collective et 51 %

une garde d’enfants.

Des activités de journée sont organisées par certains établissements, afin d’améliorer

l’insertion des personnes accueillies. 11 % des établissements proposent des activités

professionnelles en atelier à 5 100 personnes présentes au 15 décembre 2008. 8 % assurent

une insertion par l’activité économique à 3 400 personnes à cette date. De plus, 15 % des

établissements disposent d’un service d’accueil orientation qui assure une fonction d’écoute et

propose des réponses aux difficultés des occupants qui nécessitent une résolution rapide.

Par ailleurs, 13 % des établissements ouvrent un accueil de jour et ont accueilli 33 500

personnes dans la journée du 15 décembre 2008, en plus de celles occupant des places

d’hébergement. Enfin, 5 % des établissements gèrent des équipes mobiles et 9 % hébergent

une plate-forme du 115. Il s’agit surtout de CHRS et centres non conventionnés.

Tableau I.5 - Services et prestations proposés par les établissements au 15 décembre 2008

En %

Part des établissements déclarant disposer des services ou prestations Services et prestations CHRS Centres non conventionné s Maisons relais Centres

maternels CADA CPH Ensemble

Aide aux démarches administratives et juridiques 88 64 67 86 94 84 81

Domiciliation 61 39 32 53 65 61 53

Aide à la parentalité 50 18 8 89 39 64 40

Service de suite - Accompagnement social

ambulatoire 30 18 23 24 8 24 23

Restauration collective 49 47 25 53 6 12 39

Crèche, jardin d'enfants ou garderie 5 2 0 51 1 8 6

Accueil de jour 16 17 7 9 5 4 13

Activités professionnelles en atelier (y compris AVA) 17 9 4 8 2 11 11

Activités d'insertion par l'activité économique 11 8 4 5 2 8 8

Plate-forme 115 14 12 1 2 1 0 9

Équipes mobiles 7 5 2 0 1 0 5

Service d'accueil et d'orientation (*) 20 19 4 10 7 4 15

Conseil de la vie sociale ou équivalent 75 40 68 68 78 72 67

(*) Au vu des réponses, la dénomination "service d'accueil et d'orientation" a été comprise par les établissements dans un sens plus large que celle définie et financée comme telle par le ministère en charge des Solidarités.

Champ • France entière. Situation au 15 décembre 2008. Sources • DREES, Enquête ES 2008.

3 400 dossiers DALO ont été déposés en 2008

Avec le principe de continuité, la loi DALO a rendu obligatoire l’accompagnement des

personnes hébergées, notamment en urgence. Sauf si elles le souhaitent, les personnes

accueillies ne peuvent être remises à la rue sans un entretien d’évaluation-orientation au cours

duquel elles doivent se voir proposer une solution d’hébergement ou de logement adaptée.

De plus, les établissements peuvent proposer leur assistance pour les recours relatifs au droit

au logement opposable. En 2008, ils ont ainsi aidé 3 390 personnes à déposer un dossier de

recours amiable, dit « dossier DALO », auprès de la commission de médiation départementale

(27)

pour l’obtention en urgence d’un logement ou d’une place dans une structure d’hébergement

5

.

Fin 2008, le caractère prioritaire a été reconnu à 1 210 de ces personnes et refusé à 180 autres.

2 000 dossiers restaient en cours de traitement.

Éducateurs spécialisés et surveillants de nuit, les premiers métiers de l’hébergement

Le taux d’encadrement – effectifs employés en équivalent temps plein (ETP) pour 100 places

– est en moyenne de 22 % dans les établissements (tableau I.6). Il varie de 10 % pour les

CADA à 52 % pour les centres maternels.

Les deux tiers (62 %) du personnel sont des femmes. La moyenne d’âge est de 42 ans. La

moitié du personnel a moins de trois ans d’ancienneté dans l’établissement, mais un quart y

est présent depuis plus de huit ans. Plus de deux personnes sur cinq (43 %) exercent leur

activité à temps partiel dans la structure, ce qui n’exclut pas une activité complémentaire par

ailleurs. Les personnels de direction et des services généraux sont les moins présents : 55 %

d’entre eux travaillent à temps partiel dans l’établissement, 22 % effectuant moins d’un

mi-temps. De même, le personnel médical ne consacre en moyenne qu’un peu plus d’une journée

par semaine à un établissement.

5

La commission de médiation désigne les demandeurs qu’elle reconnaît prioritaires et auxquels un logement ou

une place d’accueil dans une structure d’hébergement doit être attribué en urgence. Le préfet dispose alors de 6

semaines pour proposer une place dans un dispositif d’hébergement ou de 3 mois pour un logement (délai porté à

(28)

Tableau I.6 - Répartition du personnel en équivalent temps plein (ETP) par fonction principale exercée au 15 décembre 2008

En %

CHRS non conv. Centres Maisons relais maternels Centres CADA CPH Ensemble

Personnel de direction 15 16 10 10 23 25 15

Personnel des services généraux 29 32 35 23 12 16 27

Personnel d'encadrement sanitaire et social 7 7 9 6 6 11 7

Personnel éducatif, pédagogique et social 46 37 43 41 58 46 45

Éducateur spécialisé y compris éducateur de la PJJ 17 7 7 19 10 8 15

Moniteur éducateur 7 3 6 4 2 0 5

Éducateur de jeunes enfants ou moniteur de jardin d'enfants 1 0 0 6 0 1 1

Aide-médico-psychologique 0 0 5 0 0 0 <1

Assistant de service social 4 3 2 2 7 9 4

Moniteur d'enseignement ménager <1 0 0 0 0 0 <1

Conseiller en économie sociale familiale 5 3 7 3 9 11 5

Assistant familial ou maternel <1 0 0 1 0 0 <1

Technicien de l'intervention sociale et familiale 1 1 2 1 2 1 1

Animateur social 5 7 7 1 10 9 5

Médiateur social 0 0 0 0 0 0 0

Autres 6 13 7 4 18 7 9

Personnel médical, paramédical et psychologues 2 6 2 20 1 2 5

Candidat-élève sélectionné aux emplois éducatifs 1 1 1 0 0 0 1

Inconnue 0 1 0 0 0 0 <1

Ensemble 100 100 100 100 100 100 100

Nombre de personnels en ETP 10 907 2 321 607 2 671 2 092 184 18 782

Taux d'encadrement (pour 100 places d'hébergement) 27 % 19 % 13 % 52 % 10 % 13 % 22 %

Champ • France entière. Situation au 15 décembre 2008. Sources • DREES, Enquête ES 2008.

Les salariés sont majoritairement en contrat stable : 75 % sont en CDI et 15 % sont

fonctionnaires ou sur un emploi permanent de la fonction publique. 6 % du personnel est en

contrat à durée limitée (CDD, vacation…), 4 % bénéficient d’un contrat aidé ou en alternance.

Par ailleurs, 948 intérimaires sont intervenus dans les établissements en décembre 2008, 12 %

des établissements ayant fait appel à l’intérim en 2008.

La plus grande partie du personnel (45 % des ETP) exerce des fonctions éducatives,

pédagogiques et sociales. Les éducateurs spécialisés constituent la première profession de

l’hébergement. Ils représentent 15 % du personnel et sont particulièrement présents dans les

centres maternels (19 %) et les CHRS (17 %). Les moniteurs-éducateurs composent 5 % du

personnel, ainsi que les animateurs sociaux et les conseillers en économie sociale familiale.

Ces deux dernières professions sont particulièrement présentes dans les CADA (10 % et 9 %)

et CPH (9 % et 11 %).

Le personnel de direction et des services généraux forme 42 % des emplois. À eux seuls, les

surveillants de nuit représentent 9 % du personnel (11 % en CHRS, 14 % dans les centres

d’accueil non conventionnés) et forment ainsi la deuxième profession de l’hébergement. Par

ailleurs, les maîtres de maison constituent 20 % du personnel en maisons relais, structures

conçues autour d’un hôte ou un couple d’hôtes.

(29)

Le personnel médical, paramédical et les psychologues prennent une place particulière dans

les centres maternels avec 20 % du personnel. Il s’agit alors essentiellement d’auxiliaires de

puériculture (13 %) et de psychologues (3 %).

Par ailleurs, de nombreux bénévoles apportent ponctuellement leur concours dans les

structures d’accueil, notamment dans les centres non conventionnés (encadré 2).

Encadre 2

Des bénévoles dans un tiers des établissements

En 2008, 4 980 bénévoles ont ponctuellement apporté leur aide aux établissements d’accueil pour adultes et familles en difficulté sociale, en complément de la présence régulière des 24 000 salariés (18 800 ETP).

C’est dans les centres non conventionnés que la présence de bénévoles est la plus fréquente : 42 % y ont recours et les bénévoles représentent 44 % des intervenants (bénévoles ou salariés) de ces établissements – et même plus de la moitié pour un quart d’entre eux. Cependant, les bénévoles n’interviennent pas pour la même durée que les salariés, par exemple certains ne sont présents qu’un soir par semaine. Au total, 48 % des bénévoles œuvrent dans les centres d’accueil non conventionnés. Un quart des CHRS a recours à des bénévoles, ces derniers représentent 10 % des intervenants des CHRS et 29 % des bénévoles actifs sur l’ensemble des établissements. 46 % des CADA recourent aussi au bénévolat, qui fournit 19 % de leurs intervenants. Les bénévoles opèrent aussi dans 33 % des CPH et 32 % des maisons relais, où ils représentent respectivement 13 % et 28 % des personnes intervenantes. Leur présence est marginale dans les centres maternels.

Les établissements font appel aux bénévoles pour différentes tâches : soutien scolaire, alphabétisation, lutte contre l’illettrisme, etc. (12 % des établissements), animation (11 %), tâches administratives (9 %), accueil des personnes (8 %), aide aux repas ou distribution alimentaire (7 %), accompagnement ou suivi social (6 %), activités relatives à l’hébergement (5 %), aide à l’accès au droit ou service juridique (1 %), tâches diverses (6 %).

Figure

Tableau I.3 - Capacités des établissements par type de places au 15 décembre 2008
Tableau I.4 - Répartition des places selon la modalité d'hébergement au 15 décembre 2008
Tableau I.8 - Motif d'admission et hébergement antérieur des adultes hébergés  en établissements (hors urgence) au 15 décembre 2008
Graphique I.1 - Place de l'urgence dans les CHRS ayant une section d'urgence au 15 décembre 2008
+7

Références

Documents relatifs

Le présent avenant fait l’objet d’une lecture commune réalisée lors de la visite de pré-accueil, avec le représentant de l’établissement et le cas échéant,

1 exonuclease 1 FA CL Fanconi anemia, complementation group L FA TNF receptor superfamily member 6 FC Fold change / differentiel d’expression FDR false discovery rate FGF

b) Dans une seconde évaluation, l'autoconsommation est évaluée aux prix à la production, les autres boissons consommées à domicile (ventes à emporter), aux prix de détail, et

b) La valeur des denrées et boissons servies à la population des ménages hors du domicile n’est pas comprise ici dans les consommations alimen­ taires. Elle se trouve incluse

5.G00 A. PROFESSIONS LIBERALES ET CADRES SUP.. L’élasticité élevée chez les inactifs concorde avec celle que l’on observe dans les communes rurales. Dans la suite on remarquera

Calculer la moyenne générale de l’élève sachant que l’écrit compte 4 fois plus que l’oral.. Calculer le poids moyen d’un

Les Relais Assistants Maternels (RAM) sont des services libres et gratuits mis en place par Alès Agglomération pour les parents, futurs parents, assistants maternels et candidats