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Inventaire de la biodiversité végétale sur le site de la station expérimentale Irstea de Saint-Seurin sur l'Isle (Gironde)

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Inventaire de la biodiversité végétale sur le site de la

station expérimentale Irstea de Saint-Seurin sur l’Isle

(Gironde)

S. Loriot

To cite this version:

S. Loriot. Inventaire de la biodiversité végétale sur le site de la station expérimentale Irstea de

Saint-Seurin sur l’Isle (Gironde). irstea. 2013, pp.10. �hal-02598823�

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Inventaire de la biodiversité végétale sur le site

de la station expérimentale Irstea de Saint-Seurin sur l’Isle (Gironde)

Sandrine LORIOT (sandrine.loriot@irstea.fr)

Unité de Recherche REBX (Réseaux, Epuration et Qualité des Eaux) Equipe CARMA (Contaminants Anthropiques et Réponses des Milieux Aquatiques)

Irstea Bordeaux

Contexte

La station d'expérimentation Irstea de Saint-Seurin sur l’Isle est une structure d’appui pour les recherches sur le fonctionnement et la restauration des populations de poissons migrateurs amphihalins. Elle est située à 60 km au nord-ouest de Bordeaux dans la vallée de l’Isle.

En réponse à un « Appel en faveur de la Biodiversité », un inventaire de la biodiversité végétale a été réalisé. Un premier repérage du site a été effectué le 25 mars 2013 à l’occasion d’une visite des infrastructures scientifiques par l’équipe CARMA. En effet, s’agissant de réaliser un inventaire floristique en prairie humide, il convient d’effectuer une recherche des taxons vernaux caractéristiques de cet habitat et potentiellement patrimoniaux. Seuls les alentours des bâtiments ont pu être prospectés à cette date dans le temps disponible. Aucune espèce patrimoniale vernale n’a été observée.

Un inventaire floristique exhaustif a été conduit le 31 mai 2013. Deux secteurs ont été distingués (Fig.1) :

- la prairie humide attenante aux installations d’Irstea et mise à disposition de propriétaires de chevaux de traits ;

- les abords des bâtiments abritant les activités scientifiques d’Irstea exceptions faites du jardin attenant au domicile du gardien présentant des espèces potagères et horticoles ainsi que du contenu des bassins d’élevage.

Fig. 1 : périmètres des secteurs inventoriés : en vert, la prairie humide ; en jaune, les abords des bâtiments (d’après www.geoportail.fr).

La méthode utilisée est celle d’un inventaire exhaustif avec prélèvement des échantillons dont l’identification taxonomique est douteuse sur site pour examen complémentaire en laboratoire de détermination (loupe binoculaire, microscope).

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Inventaire floristique de la prairie humide

La prairie est composée d’une mosaïque de 3 micro-habitats (Fig.2):

- un secteur en eau lors du relevé résultant du creusement d’un petit canal censé drainer les eaux de pluie vers la rivière mais montrant des signes d’inefficacité étant donnée l’eau stagnante observée;

- un secteur hygrophile au sud ; - un secteur mésophile au nord.

Secteur hygrophile (sud) Secteur mésophile (nord)

Secteur en eau (canal de drainage) Secteur en eau (eau stagnante) Fig. 2 : prairie humide : secteur sud hygrophile et secteur nord mésophile, le canal aménagé pour

l’évacuation de l’eau et le secteur en eau.

La liste des taxons recensés dans la prairie (tous secteurs confondus) est dressée dans le tableau 1 :

Taxon Famille

Acer negundo L. Aceraceae

Achillea millefolium L. Asteraceae Agrostis stolonifera L. Poaceae Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm. Apiaceae Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl Poaceae Avena sativa subsp. fatua (L.) Thell. Poaceae Bellis perennis L. Asteraceae Bromus arvensis L. Poaceae

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Bromus hordeaceus L. Poaceae Bryonia cretica subsp. dioica (Jacq.) Tutin Cucurbitaceae Carex curta Gooden. Cyperaceae Centaurea jacea subsp. debeauxii (Godr. & Gren.) Douin Asteraceae Cerastium brachypetalum Desp. Caryophyllaceae Cirsium arvense (L.) Scop. Asteraceae Cirsium vulgare (Savi.) Ten. Asteraceae Cladium mariscus (L.) Pohl. Cyperaceae Convolvulus arvensis L. Convolvulaceae Corylus avellana L. Betulaceae Crataegus monogyna Jacq. Rosaceae Dactylis glomerata L. Poaceae

Daucus carota L. Apiaceae

Eleocharis palustris (L.) Roem. & Schult. Cyperaceae Eryngium campestre L. Apiaceae Fontinalis antipyretica Hedw. Fontinalaceae Fraxinus excelsior L. Oleaceae Galium aparine L. Rubiaceae Geranium dissectum L. Geraniaceae Geranium molle L. Geraniaceae Glechoma hederacea L. Lamiaceae

Hedera helix L. Araliaceae

Holcus lanatus L. Poaceae

Juncus bufonius L. Juncaceae Juncus inflexus L. Juncaceae Leersia oryzoides (L.) Sw. Poaceae Lepidium campestre (L.) R. Br. Brassicaceae Leucanthemum vulgare Lamk. Asteraceae

Lolium perenne L. Poaceae

Lotus corniculatus L. Fabaceae Lycopus europaeus L. Lamiaceae Lysimachia nummularia L. Primulaceae Medicago arabica (L.) Huds. Fabaceae Mentha aquatica L. Lamiaceae Mentha suaveolens Ehrh. Lamiaceae Muscari comosum (L.) Mill. Asparagaceae Myosotis discolor Pers. Boraginaceae Myosotis scorpioides L. Boraginaceae Oenanthe fistulosa L. Apiaceae Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre Polygonaceae Plantago lanceolata L. Plantaginaceae Plantago major L. Plantaginaceae

Poa annua L. Poaceae

Poa trivialis L. Poaceae

Potentilla reptans L. Rosaceae Prunella vulgaris L. Lamiaceae

Quercus robur L. Fagaceae

Ranunculus acris L. Ranunculaceae Ranunculus flammula L. Ranunculaceae Ranunculus lingua L. Ranunculaceae Ranunculus repens L. Ranunculaceae Ranunculus sardous Crantz Ranunculaceae Ranunculus sceleratus L. Ranunculaceae

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Robinia pseudoacacia L. Fabaceae Rorippa pyrenaica (All.) Rchb. Brassicaceae

Rubus sp. L. Rosaceae

Rumex acetosa L. Polygonaceae Rumex conglomeratus Murray Polygonaceae Rumex crispus L. Polygonaceae Salvia pratensis L. Lamiaceae Sanguisorba minor Scop. Rosaceae

Sedum sp. L. Crassulaceae

Serapias lingua L. Orchidaceae Silene flos-cuculi (L.) Clairv. subsp. flos-cuculi Caryophyllaceae Taraxacum sp. Weber ex F.H.Wigg. Asteraceae Trifolium dubium Sibth. Fabaceae Trifolium incarnatum L. Fabaceae Trifolium pratense L. Fabaceae Trifolium repens L. Fabaceae Trifolium subterraneum L. Fabaceae Urtica dioica L. Urticaceae Verbascum sp. L. Scrophulariaceae Veronica beccabunga L. Plantaginaceae Vicia hirsuta (L.) Gray Fabaceae

Vicia sativa L. Fabaceae

Zantedeschia aethiopica (L.) Spreng. Araceae

Tab. 1 : taxons recensés dans la prairie humide

La richesse spécifique est élevée avec 84 taxons recensés. La végétation se compose des taxons caractéristiques des prairies maigres de fauche de basse-altitude1 : une dominance des hémicryptophytes graminéennes (Poaceae) accompagnées de Centaurea jacea subsp. debauxii,

Daucus carota, Leucanthemum vulgare, Silene flos-cuculi subsp. flos-cuculi, Trifolium pratense, Trifolium dubium.

La déclinaison des conditions hydriques depuis les secteurs en eau vers des secteurs méso-hygrophiles à mésophiles conduit à cette diversité taxonomique importante avec :

- des taxons caractéristiques des milieux hygrophiles voire hydrophiles: Ranunculus lingua,

Ranunculus sardous, Ranunuculus sceleratus (Fig. 3), Carex curta, Juncus bufonius, Juncus inflexus, Lycopus europaeus, Mentha aquatica, Oenanthe fistulosa, Veronica beccabunga;

Fig. 3 : secteur en eau présentant une grande diversité en Renoncules hygrophiles

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- des taxons caractéristiques de conditions mésophiles : Eryngium campestre, Muscari

comosum, Salvia pratensis, Sanguisorba minor (Fig. 4)

Muscari comosum Salvia pratensis

Fig. 4 : secteur mésophile de la prairie

Un pied d’Acer Negundo a été recensé. Ce ligneux fait partie de la liste des taxons exotiques envahissants du territoire français ; liste établie par la Fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux.

Un pied de Serapia lingua (Orchidaceae) se développe dans la prairie au niveau de la clôture bordant la route dans le secteur nord (Fig.5). Il s’agit d’un taxon remarquable non soumis à réglementation sur le territoire de la commune de Saint-Seurin sur l’Isle mais qui bénéficie de statut de protection départementaux (Loire) et régionaux (Centre, Bretagne).

Serapia lingua localisation du pied de Serapia lingua

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Inventaire floristique des abords des bâtiments

Aux abords des bâtiments, deux sous-secteurs sont observés : un sous-secteur fortement anthropisé aux abords immédiats des bâtiments et un autre, de type prairial, situé au nord des installations et apparaissant comme moins sous influence des activités humaines (Fig. 6).

secteur fortement anthropisé secteur de prairie au nord des installations

Fig. 6 : sous-secteurs des « abords des bâtiments »

Le tableau 2 présente la liste des taxons recensés aux « abords des bâtiments »

Taxon Famille

Acer campestre L. Aceraceae Acer negundo L. Aceraceae Achillea millefolium L. Asteraceae Agrostis stolonifera L. Poaceae Anagallis arvensis L. Primulaceae Atriplex prostrata Boucher ex DC. Amaranthaceae Avena sativa subsp. fatua (L.) Thell. Poaceae Bellis perennis L. Asteraceae Brassica nigra (L.) W.D.J.Koch Brassicaceae Buddleja davidii Franch. Buddlejaceae Cerastium arvense L. Caryophyllaceae Convolvulus arvensis L. Convolvulaceae Cynosurus cristatus L. Poaceae Dactylis glomerata L. Poaceae Daucus carota L. Apiaceae Eryngium campestre L. Apiaceae Festuca arundinacea Schreb. Poaceae Fraxinus excelsior L. Oleaceae Galium aparine L. Rubiaceae Geranium dissectum L. Geraniaceae Geranium molle L. Geraniaceae Holcus lanatus L. Poaceae Jacobaea vulgaris Gaertn. Asteraceae Juncus bufonius L. Juncaceae Leucanthemum vulgare Lamk. Asteraceae Lolium perenne L. Poaceae

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Lotus corniculatus L. Fabaceae Lycopus europaeus L. Lamiaceae Malva sylvestris L. Malvaceae Medicago arabica (L.) Huds. Fabaceae Mentha suaveolens Ehrh. Lamiaceae Mibora minima (L.) Desv. Poaceae Myosotis discolor Pers. Boraginaceae Oenanthe fistulosa L. Apiaceae Ophrys apifera Huds. Orchidaceae Orobanche sp. L. Orobanchaceae Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre Polygonaceae Philadelphus coronarius L. Hydrangeaceae Phyllostachys sp. Siebold & Zucc. Poaceae Pittosporum tobira Banks ex Gaertn. Pittosporaceae Plantago lanceolata L. Plantaginaceae

Poa annua L. Poaceae

Potentilla reptans L. Rosaceae Prunella vulgaris L. Lamiaceae Ranunculus acris L. Ranunculaceae Ranunculus repens L. Ranunculaceae

Rosa sp. L. Rosaceae

Rubus sp. L. Rosaceae

Rumex acetosa L. Polygonaceae Rumex conglomeratus Murray Polygonaceae Rumex crispus L. Polygonaceae Salix atrocinerea Brot. Salicaceae Salvia pratensis L. Lamiaceae Sambucus ebulus L. Adoxaceae Silene flos-cuculi (L.) Clairv. subsp. flos-cuculi Caryophyllaceae Taraxacum sp. Weber ex F.H.Wigg. Asteraceae Trifolium dubium Sibth. Fabaceae Trifolium incarnatum L. Fabaceae Trifolium pratense L. Fabaceae Trifolium repens L. Fabaceae Verbascum sp. L. Scrophulariaceae Viburnum sp. L. Caprifoliaceae Vicia hirsuta (L.) Gray Fabaceae Vicia sativa L. Fabaceae Vulpia myuros subsp. sciuroides (Roth) Rouy Poaceae

Tab. 2 : liste des taxons recensés aux abords des bâtiments

64 taxons ont été recensés soit une diversité taxonomique relativement importante mais moindre que dans le secteur de prairie humide (84 taxons). 43 taxons sont communs à la prairie humide et aux abords des bâtiments. Il s’agit tout d’abord des taxons spontanés et rudéraux : Bellis perennis,

Convolvulus arvensis, Potentilla reptans, Ranunculus repens, Rubus sp., Rumex sp., etc.

Il s’agit également des taxons caractéristiques des prairies mésophiles, le secteur nord des bâtiments se trouvant dans la continuité physique et écologique de la prairie précédemment décrite. Parmi ces taxons, les Poaceae dominent en diversité taxonomique et en biomasse. On note également la prépondérance de Trifolium incarnatum, Medicago arabica, Salvia pratensis puis d’Eryngium

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La végétation aux abords des bâtiments comprend une plus grande diversité en ligneux, arbres et arbustes. Des taxons caractéristiques de la ripisylve du bras de l’Isle situé à proximité ont été observés : Acer campestre, Fraxinus excelsior, Salix atrocinerea puis des taxons plus ubiquistes voire horticoles : Viburnum sp., Philadelphus coronarius, Pittosporum tobira, Rosa sp. Deux ligneux inscrits sur la liste des espèces exotiques envahissantes établie par la Fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux ont été observés aux abords des bâtiments : Acer negundo et Buddleja davidii. Les taxons recensés uniquement aux abords des bâtiments sont des taxons caractéristiques des zones rudérales : Anagallis arvensis, Atriplex prostrata, Brassica nigra, Malva sylvestris, Mibora

minima, Sambucus ebulus. A noter également la présence de Phyllostachys sp. (Bambous), taxon

présentant un risque élevé de prolifération et formant dès à présent une haie dense montrant un développement de type traçant.

Dix pieds d’Orobanche sp. (Fig. 7), espèce végétale parasite dépourvue de chlorophylle dépendant entièrement de plantes-hôtes pour se procurer des éléments nutritifs, ont été observés aux abords des bassins d’élevage au niveau d’une zone visiblement remaniée par des dépôts de terre.

Fig. 7 : Orobanche sp.

De même que dans la prairie humide, les abords des bâtiments sont également le lieu de développement d’une Orchidaceae non soumise à réglementation en Aquitaine mais bénéficiant de statut de protection dans plusieurs autres régions (Auvergne, Bretagne, Franche-Comté, Nord Pas-de-Calais, Picardie) : Ophrys apifera (Fig.8). Douze pieds ont été observés aux abords immédiats des bâtiments (Fig.9).

Fig. 8 : Ophrys apifera

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Fig. 9 : localisation de quelques uns des pieds d’Ophrys apifera

La figure 10 montre la localisation des zones à Orobanche et Ophrys apifera.

Ophrys apifera Orobanche sp.

Fig.10 : localisation d’Orobanche sp. et d’Ophrys apifera

Eléments de discussion et de conclusion

L’inventaire floristique réalisé fin mai 2013 sur le site de la station expérimentale Irstea de Saint-Seurin sur l’Isle a permis de dresser un état des lieux de la biodiversité végétale. Etant donné la superficie à couvrir, estimée à 4 hectares, et le court temps imparti d’une journée, un inventaire complémentaire conduirait probablement à compléter la liste des taxons. Ceci s’applique tout particulièrement à la période vernale durant laquelle la prairie n’a pas pu être visitée. Des taxons d’intérêt patrimonial inféodés aux prairies humides tels que Fritillaria meleagris subsp. meleagris et

Leucojum aestivum subsp. aestivum sont susceptibles d’être présents et seraient à rechercher.

La diversité taxonomique est importante notamment dans le secteur de la prairie humide de part la structuration en micro-habitats mésophiles, méso-hygrophiles à hygrophiles. Les graminées sont très diversifiées et génèrent une forte biomasse végétale. Les autres taxons caractéristiques des prairies méso-eutrophes méso-hygrophiles à mésophiles sont bien représentés également.

Davantage soumis aux pressions anthropiques, le secteur des bâtiments présente une diversité taxonomique plus faible. Les taxons prairiaux sont retrouvés dans le nord de ce secteur tandis que la végétation aux abords immédiats des bâtiments est davantage composée de taxons herbacés rudéraux classiquement retrouvés en contexte perturbé dont trois taxons exotiques présentant des risques élevés de prolifération.

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Deux orchidées ont été observées sur le site. Bien que non soumises à réglementation en Aquitaine, ce sont deux espèces remarquables dont il serait intéressant d’assurer le maintien. Dans cet objectif, les taxons et leurs lieux de développement ont été présentés au responsable du site.

Dans le secteur de Saint-Seurin sur l’Isle, la vallée de l’Isle fait l’objet d’un classement en Zones Nationales d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (Fig. 11) de type « prairies humides et mégaphorbiaies » :

-

« 720012842 – Vallée de l’Isle de Menesplet à Saint-Seurin sur l’Isle » ;

-

« 720012880 – Vallée de l’Isle de Saint-Seurin sur l’Isle à Coutras ».

De plus, de part le recensement de l’Habitat Remarquable « 6510 - Pelouses maigres de fauche de basse altitude », la Vallée de l’Isle fait également l’objet d’un classement en site Natura 2000 : « FR7200661 - Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne » dont le périmètre est sensiblement le même que celui couvert par les ZNIEFF (Fig.11).

ZNIEFF Site Natura 2000 Saint-Seurin sur l’Isle

Fig 11 : localisation de Saint-Seurin sur l’Isle, des ZNIEFF et du site Natura 2000 (d’après http://inpn.mnhn.fr/carto/metropole/).

Il conviendra de confirmer que le site expérimental Irstea de Saint-Seurin sur l’Isle est intégré dans ces zones classées faisant l’objet de recensement national de la biodiversité (ZNIEFF et Natura 2000) et la définition de modes de gestion compatibles avec la conservation de cette biodiversité (Natura 2000). La réunion du 1er comité de pilotage du site Natura 2000 « Vallée de l’Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne » s’est tenu le 29 juin 2012 à Mussidan. C’est EPIDOR, Etablissement Public Territorial du Bassin de la Dordogne, qui a été retenu pour porter la réalisation du Document d’Objectifs Natura 2000. Ce document vise à définir les mesures de gestion à mettre en place pour garantir le maintien de la biodiversité au sein des sites Natura 2000. Des informations sur les modes de gestion à mettre en place pour le maintien de la biodiversité au sein de la prairie humide décrite sur le site Irstea de Saint-Seurin sur l’Isle pourraient y être préconisées.

Dans cette attente, le maintien de la mosaïque d’habitat dans la prairie est à préserver pour garantir un niveau élevé de biodiversité. Une faible pression de pâturage telle qu’actuellement observée semble également à privilégier.

Sandrine LORIOT Irstea

Figure

Fig. 1 : périmètres des secteurs inventoriés : en vert, la prairie humide ; en jaune, les abords des  bâtiments (d’après www.geoportail.fr)
Fig. 3 : secteur en eau présentant une grande diversité en Renoncules hygrophiles
Fig. 4 : secteur mésophile de la prairie
Tab. 2 : liste des taxons recensés aux abords des bâtiments
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