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Caractérisation et valorisation des déchets ménagers solides dans la région d’El oued

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Academic year: 2021

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(1)

يلاعلا ميلعتلا ةرازو

يملعلا ثحبلاو

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

يداولا رضخل همح ديهشلا ةعماج

Université Echahid Hamma Lakhdar -El OUED

ةايحلاو ةعيبطلا مولع ةيلك

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

ايجولويبلا مسق

Département de biologie

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

En vue de l'obtention du diplôme de Master Académique en Sciences

Biologiques

Spécialité : Biodiversité et Environnement

THEME

Présentés Par :

Mr. Daha Bilel

Mr. Sadallah Abdelbari

Devant le jury composé de :

Président :

M

elle

. MERABET.S.

M.A.A.

Université d’El Oued.

Examinateurs :

Mr. Djoudi A.

M.A.A.

Université d’El Oued.

Promoteur :

M

me

. Boukhtache N.

M.A.A. Université d’El Oued.

Année universitaire 2017/2018

-Caractérisation et valorisation des déchets ménagers

solides dans la région d’El oued

(2)

L’objectif de la présente étude est de caractériser les déchets solides ménagers et assimilés (DMA) de la région d’El Oued pour arriver à leur valorisation.

Cette étude se scinde en deux axes, la caractérisation des DMA qui a été réalisée au niveau du centre d’enfouissement technique (CET) de la wilaya d’El Oued, pour les stations d’El Oued, Kouinine, Bayadha et Oued Alenda, et un essai de compostage des déchets ménagers qui a été réalisé avec réussite dans un foyer personnel.

La méthode d’étude utilisée est le mode de caractérisation des déchets ménagers (MODECOM), qui permet de classer les déchets en 13 catégories et en 3 tailles (granulométrie). La caractérisation des DMA des quatre stations d’étude montre qu’ils sont composés de 10 catégories. Le pourcentage de chaque catégorie est voisin dans toutes les stations d’étude. Les déchets sont composés globalement de matières putrescibles (43,16%), plastique (11,44%), papier-carton (12,25%), textile (10,45%), métaux (3,75%) et verre (4,47%). La composition granulométrique montre que la majorité des D.M.A de la région d’El oud sont de taille moyenne avec 58.23% suivis par la fraction grosse avec 38.43%. La fraction fine occupe un pourcentage faible avec 3.34%. L’analyse granulométrique des DMA indique que les putrescibles représentent le taux le plus élevé dépassant 70% dans les fractions moyennes <100-20mm >.

D’après ces résultats, le mode de gestion qui apparait le plus approprié à la région d’El Oued est le tri à la source en deux catégories : biodégradables et non biodégradables, au niveau des producteurs des déchets, puis le traitement des biodégradables (putrescibles) par compostage. Nous proposons la création d’une usine de compostage à base de techniques convenables à la région (système ouvert par andinage). La fraction non biodégradable qui reste sera facilement triée et recyclée.

Mots clés : Déchets solides ménagers (DMA), El Oued, caractérisation, valorisation,

(3)

Liste des tableaux Liste des figures Liste des abréviations Introduction générale

Chapitre I. Revue bibliographique sur les DMA

1. Définition des déchets……….1

1.1. Natures des déchets ménagers et assimilés………...1

2. Classification des déchets………...3

2.1. Classification selon l'origine……….3

2.1.1. Déchets urbaine……….3

A-Déchet résidentiel………...3

B-Déchet non résidentiel………3

2.1.2. Déchets industriels………4

2.1.3. Déchets nucléaires ………4

2.1.4. Déchets agricoles………...4

2.2. Classification selon leur nature ……….4

2.2.1. Déchets solide ………..4

2.2.2. Déchets liquides………4

2.2.3. Déchets gazeux……….4

2.3. Classification selon la législation algérienne………..5

2.3.1. Explosible………..5 2.3.2. Comburante ……….5 2.3.3. Extrêmement inflammable……….5 2.3.4. Facilement inflammable ………..5 2.3.5. Inflammable ……….6 2.3.6. Irritante ………6 2.3.7. Nocive ………6 2.3.8. Toxique……….6 2.3.9. Cancérogène ………...6 2.3.10. Corrosive ………6 2.3.11. Infectieuse ……….7

2.3.12. Toxique vis à vis de la reproduction……….7

2.3.13. Mutagène ………7

2.3.14. Dangereuse pour l’environnement………..7

3. Flux des déchets ménagers……….……7

3.1. Différents acteurs de la gestion des déchets………8

3.1.1.Acteurs de point de vu générale ………..8

a. Source ………..8

b.Collecteur ………8

(4)

b. Sur le niveau régional………..9

c. Sur le niveau local………9

3.1.3. Acteurs des secteurs privés………..9

a. Secteurs privées………..10

b. Secteurs informel………10

4. notion de collecte………11

4.1. Mode de collecte des DMA……….11

4.1.1. Pré collecte………11

4.1.2. Collecte……….12

5. Mode de transfert………13

6. Impact des déchets sur la nature et la santé ………13

6.1. Impacts sur la santé ……….13

6.1.1. Impact des gazes toxiques……….13

6.1.2. Maladies dus aux déchets ménagers ………14

a. Fièvre typhoïde………14

b. Choléra……….14

c.Poliomyélite………..14

6.2. Impacts sur la nature………15

6.2.1. Pollution de l’air………15

6.2.2. Pollution de l’eau………..15

6.2.3. Pollution de sol……….15

7. Traitement des déchets………..16

7.1. Définition de traitement des DMA……….16

7.2. Types de traitements des DMA………..16

7.2.1. Traitement par élimination ………16

a. Elimination par incinération ………..16

b. Elimination par enfouissement ………..17

7.2.2. Traitement par valorisation ……….17

a. La bio gaze………..17

b. Le compostage ………18

1. Les différentes technologies de compostage………...…….18

a.Lombri-compostage.. ……….19

b.Compostage de surface ……….……… 19

c. Les systèmes ouvert………..………..19

d.Les systèmes semi-ouverts (couloirs, tunnels)………... 21

e. Les systèmes en enceintes fermées……….22

Chapitre II. Présentation du cadre de l’étude

1. Situation et limites géographiques……….25

(5)

2.1.2. Relief ………...26 2.1.3. Facteurs climatique ………..26 2.1.3.1. Température………...27 2.1.3.2. Précipitations ………28 2.1.3.3. Humidité relative ……….29 2.1.3.4. Vents ……….30 2.1.3.5. Synthèse climatique ………..30

a. Diagramme Ombrothermique de GAUSSEN……….30

b. calcule de Q3et constatation de l’étage bioclimatique………….31

2.2. Facteurs biotiques………32

2.2.1. La flore ……….32

2.2.2. La faune ………33

3. Présentation du centre d’enfouissement technique d’El oued (CET)……..33

3.1. Présentation administrative du CET……….33

3.2. Flux des déchets qui entrent au CET………34

Chapitre III. Matériels et méthodes d’étude

1. Objectif du travail……….36

2. Echantillonnage des DMA………36

2.1. Prélèvement des échantillons au niveau du CET………..36

2.2. Essai d’un compostage des déchets ménagers………..36

3. Caractérisation physique des DMA………38

3.1. Caractérisation par taille ………38

3.2. Caractérisation par catégorie………..39

4. Caractérisation physico-chimique des échantillons ……….40

4.1. Humidité………40

4.2. PH et conductivité électrique ………..40

4.3. Teneur en matière organique ou solides volatiles………..41

Chapitre IV.Résultats et discussion

1.Résultats de la caractérisation physique des DMA de la région d’EL Oued……...42

1.1. Tri par catégorie………..42

1.1.1. Station 1 : EL OUED……….…42

1.1.2. Station 2 : KOUININE……….….43

1.1.3. Station 3 BAYADHA………43

(6)

1.2.2. Fraction moyenne (˂20-100 mm˃)……….….48

1.2.3. Fraction fine ………..48

1.3. Composition globale des DMA de la région d’El Oued…….….49

1.3.1. Composition globale par catégorie des DMA dans la région d’El Oued……….49

1.3.2. Composition granulométrique globale de D.M.A de la région d’El oued………..50

2. Caractérisation physico-chimique des DMA d’El oued……….51

2 .1 Le Ph………..51

2 .2 Conductivité électrique ……….51

2 .3 Teneur en humidité………51

2 .4.Teneur en matières solides volatiles ………52

3. potentialités de valorisation des DMA de la région d’El oued….53 3.1. Déchets compostables………54

3.2. Déchets recyclables………54

3.3 Déchets combustibles………55

3.4 Déchets stockables ………55

4. Résultats d’essai de compostage………..55

5. Proposition d’un plan de gestion………56

5.1. Les problèmes retrouvés à EL Oued ………56

5.2. Plan de gestion proposées et adaptés à la région d’El oued………57

5.2.1.La tri à la source………58

5.2.2. Encouragements des secteurs privés (collecte/transport)……….59

5.2.3. Traitement………59

5.2.4.Choix de procédé de compostage le mieux compatible …………60

Conclusion

(7)

Titre Page 01 différents types des déchets solides urbains provenant des

agglomérations.

02

02 effets des gazes toxiques sur la santé 14

03 Les avantages est les inconvénients des andains retournés 20

04 Les principaux avantages et inconvénients de système semi ouvert

22

05 Présente une comparaison entre les trois procédés de compostage 23

06 Températures maxima, minima et moyennes mensuelles de la région du Souf durant les années 2008- 2017.

27

07 Températures maxima, minima et moyennes mensuelles de la région de Souf durant l’année 2017.

28

08 Précipitations de la région du Souf durant lʼannée2008-2017 28

09 Précipitations de la région de Souf durant l’année 2017 29

10 Humidité relative moyenne mensuelle au Souf durant lʼannée2017

29

11 Vitesse (m/h) mensuelles moyennes du vent au vent au Souf en2017.

30

12 Quantités des déchets reçu par le CET entre les années 2014-2016

34

13 Présentation massique pour la fraction gros 45

14 Comparaison des résultats de la région d’étude avec d’autres

résultats en Algérie

46

15 Composition de la fraction grosse des DMA de la région d’El

oued

47

16 Composition de la fraction moyenne des DMA de la région d’El

oued

48

17 Composition globale par catégorie des DMA dans les différentes stations

49

18 Pourcentage d’humidité pour les quatre stations 52

17 Répartition des déchets par mode de gestion. 54

(8)

Titre Page

01 Principe de compostage 18

02 Situation géographique de la zone étudiée 25

03 Diagramme Ombrothermique de GAUSSEN de la région d’étude

2008-2017

31

04 Climagramme d’EMBERGER de la région d’étude 2008-2017 32 05 Compost jeune avent le retournement avec le casier (image

personnelle novembre 2017)

37 06 Compost en retournement (image personnelle décembre 2017) 38 07 Tamis moyenne (20 ˂) et réceptoir en superposition (image

personnelle 25/02/2018)

39

08 Préparation de l’echentillon pour le tri (image personnelle

,25/02/2018)

42

09 Répartition des DMA par catégorie dans la station d’El oued 43 10 Répartition des DMA par catégorie dans station de KOUININE 43 11 Répartition des DMA par catégorie dans station de Bayadha 44 12 Répartition des DMA par catégorie dans la station d’Oued alenda 44

13 Fraction des déchets gros sur la table de tri 47

14 Récupération de la fraction fine(image personnelle ,25/02/2018) 49 15 La présentation globale des déchets ménagers dans la région

d’El oued

50

16 Composition granulométrique globale des D.M.A de la région d’El oued

51

17 Les déchets recyclables de chaque station dans la région d’El oued 55

18 Compost mature(image personnelle ,15/05/2018) 56

19 Compostnon matur (image personnelle ,20/11/2017) 56

(9)

ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie. AFNOR : Association Française de la Normalisation

C/N : Rapport Carbone/Azote

CET : Centre d’Enfouissement Technique de déchets CNC : Combustibles non classés

DEW : Direction de l’Environnement de Wilaya DMA : Déchets Ménagers et Assimilés

INC: Incombustibles non classés Kg: Kilogrammes

Km: Kilométre

MATE: Ministre de l’Aménagement du Territoire et l’Environnement MODECOM: Méthode de Caractérisation des Ordures Ménagers OM: Ordures ménagéres

PED : Pays En Développement DNC : Déchets non classé

(10)

Introduction

Le développement rapide dans le mode de vie, l’évolution démographique observée dans tous les pays du monde et la prévalence de la culture de consommation non contrôlé ont conduit à une accumulation de quantités énormes des déchets. Parallèlement, le développement du service de collecte n’a pas suivi le rythme de l’urbanisation et par conséquent, un volume important de déchets n’est pas collecté et traité de façon rationnelle.

Oued souf, région saharienne au Sud-est de l’Algérie, souffre également de ce problème. Les conditions climatiques de la région favorisent la fermentation des déchets ce qui fait compliqué la situation. Par conséquent, les eaux souterraines de la région sont en danger par les lixiviats des déchets qui pénètrent facilement dans le sol sableux de la région.

Cette mauvaise situation oblige les autorités responsables sur les déchets à chercher des solutions efficaces et rapides.

La recherche scientifique joue un rôle majeur pour résoudre ce genre de problèmes La solution doit être débuté par la caractérisation des déchets et connaître leur composition et leur quantité exactes pour arriver à leur valorisation et réutilisation. Plusieurs recherches scientifiques ont été réalisées jusqu’à ce jour sur les déchets. Chaque chercheur a traité ce thème de son point de vue : CHARNAY (2005) a étudié le compostage des déchets urbains ; KPLE (2015) a étudié les voies de valorisation des déchets ménagers au Benin ; MIEN (2009) a étudié les potentialités des déchets solides urbains en biogaz ; ALOUEIMINE (2006) a étudié la méthodologie de caractérisation des déchets ménagers ; KHELIL (2011) a étudié les centres d’enfouissements à Alger; GUERMOUD (2014) a étudié les déchets de la ville de Mostaganem. Presque tous les auteurs se regroupent en deux points, premièrement : les déchets posent un grand problème s’ils ne sont pas bien traités, le deuxième est que la valorisation est la meilleure solution.

La présente étude contribue à résoudre la problématique des déchets à El oued par la caractérisation des déchets de la région (taille et catégorie) et la proposition d’un plan de gestion basé sur les résultats de cette caractérisation des DMA.

(11)

Notre étude se subdivise en quatre chapitres, le premier chapitre est réservé à une revue bibliographique sur les DMA, les deuxième et troisième chapitres sont consacrés pour la présentation du cadre de l’étude et le matériel et les méthodes utilisés pour la caractérisation des déchets. Le quatrième chapitre détaille les résultats obtenus suivis par des discussions pour arriver enfin à une conclusion.

(12)

1

Chapitre I.

Revue bibliographique sur les DMA

1. Définition des déchets

Il y a des définitions très varié des déchets selon le point de vu de chaque acteur dans l'itinéraire des déchets (collecteur, entrepreneur, citoyen…etc.) et selon le discipline envisagé (environnement, écologie, économie…etc.).

Les déchets sont les Matériaux rejetés comme n'ayant pas une valeur immédiate ou laissés comme résidus d'un processus ou d'une opération, Ou tout ce qui tombe d’une matière qu’on travaille (LAROUSSE, 2015). Les déchets sont synonyme d’ordure, débris, reste, immondice, chute, crasse …etc. (Bourogaa et Ouareth, 2016).

Selon La loi N° 01-19 du 12/12/2001 article 3 du journal officiel de la république algérienne N° 77de 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets, les déchets sont tout résidus d’un processus de production, de transformation ou

d’utilisation, et plus généralement toute substance ou produit et tout bien meuble dont le propriétaire ou le détenteur se défait, projette de se défaire, ou dont il a obligation de se défaire ou de l’éliminer.

1.1. Natures des déchets ménagers et assimilés

Les DMA sont générés de façon continue en quantité croissante avec le

développement des modes de vie des sociétés. Ils sont hétérogènes et leur composition quantitative varie beaucoup en fonction de l’espace (d’une société à l’autre, d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre, etc.) et du temps (jours de la semaine, jours atypiques (fêtes et autres), saisons (humide et sèche, etc.) (Buenrostro et Bocco, 2003). En effet, les facteurs géographique, climatique, économique, racial, culturel social et démographique sont déterminants dans la quantité et la composition des déchets générés par une

communauté donnée (Warith et al., 2005 ; Dong et al., 2003 ; Buenrostro et Bocco, 2003 ; Wikker, 2000 ; Abu-Qudais et Abu-Qdais, 2000 ; Reinhart et McCauley-Bell, 1996 ; Daskalopoulos et al. 1998 ; Thogersen,1999 et Soclo et al., 1999). Ces variations rendent la définition de la nature des déchets aussi difficile qu’essentielle dans leur gestion. (Ould ALOUEIMINE, 2006)

(13)

2

Tableau 01 : différents types des déchets solides urbains provenant des

agglomérations. (BELKHOUL, 2012)

Type Description Exemple

Ordures ménagères Déchets solides de toute nature, produit par les occupations des habitations et déposés dans des poubelles individuelles ou collectives

Déchets de cuisine, restes alimentaires, emballages, papier, carton, plastique, textiles, cuir, bois, cendre.

Déchets de commerce assimilables aux déchets ménagers

Déchets provenant des établissements commerciaux, industriels, hôtel, écoles et pouvant être éliminés avec les ordures ménagères.

Emballages, papier, carton, plastique, cendre, déchets de nettoyage.

Déchets de marchés Déchets organiques pour compostage, déchets assimilables aux déchets ménagers.

Déchets végétaux, emballages, déchets de nettoyage.

Déchets verts de jardins et parcs

Déchets de désherbage et taille d’arbres

Herbe, feuillage, branches.

Déchets de nettoyage des rues

Balayures des rues, contenu des poubelles à papier.

Sable, feuillage, papier

Déchets encombrants Déchets ménagers dont la taille ne permet pas leur dépôt dans des poubelles et nécessite une manipulation séparée

Meubles divers bois, pneus électroménagers.

Boues de traitement d’eau

Boues de sable, boues de décantation et d’épuration

Sable, boues déshydratées.

Déchets dangereux Déchets ménagers contenant des substances nuisibles

Batteries, restes de pentures de désinfectants.

Déchets de construction Déchets de travaux de construction et de démolition.

Matériaux des excavations et de démolition, gravats.

(14)

3 2. Classification des déchets

A cause de variation des définitions de déchets on a des classifications ramifient et divers.

La classification des déchets n’est pas une chose universelle et facile. Ils peuvent être classés de différentes manières selon les objectifs et selon l’intérêt des informations qui peuvent en être tirées. (CHENITI ,2014)

2.1. Classification selon l'origine

Cette classification est basé sur la source des déchets (industrielle, urbain…etc.)

2.1.1. Déchets urbaine

Se décompose en deux groupes : résidentiel (logements), et non résidentiel (commercial, institutionnel/services, construction /démolition, et spécial) ;

A-Déchet résidentiel

Les déchets produits en logements, maisons ou appartements.

B-Déchet non résidentiel

 -Déchet commercial : les déchets produits dans les équipements commerciaux, magasins, supermarchés, restaurants, marchés et marchés ambulatoires.  Déchets institutionnels et de service : les déchets produits aux bureaux

gouvernementaux et privés, aux centres d'éducation, aux musées, aux

bibliothèques, aux zones archéologiques et aux centres de récréation, tels que des salles de cinéma et des stades.

 Déchets de construction et de démolition : les déchets produits dans la

construction et les chantiers de démolition. Le groupe déchet industriel concerne les activités économiques, les services, les produits commercialisés, qui peuvent présenter un danger pour la santé de la population ou à l'environnement.

 Déchet spécial : le déchet qui a besoin de techniques spéciales pour le

traitement, du fait qu’il est relativement dangereux, ou en raison de son état, ou par ce que son contrôle est imposé par les règlements environnementaux.

(15)

4

Ce déchet est produit dans les secteurs tels que les pharmacies de recherches

scientifiques, de santé, industriels et d'automobile, d'entretien de magasins, d'humain et de vétérinaire, aéroports et bornes terrestres de transport. (Buenrostro et al (2001) in CHENITI, 2014)

2.1.2. Déchets industriels

Le déchet produit dans tout processus d'extraction, de transformation et de production de marchandises.

2.1.3. Déchets nucléaires

Tous déchets issus de processus des centres nucléaires (production de l’énergie par exemple)

2.1.4. Déchets agricoles

Déchets qui viennent de domaine agronomique comme l’élevage des animaux, l’agriculture, la production des aliments…etc.

2.2. Classification selon leur nature

Cette classification dépend à grouper les déchets en 03 classes selon l’état de matière (gazeux, liquide et solide) qu’il convient.

2.2.1. Déchets solide

Ce sont des déchets à l’état solide

2.2.2. Déchets liquides

Ce sont des déchets à l’état liquide

2.2.3. Déchets gazeux

(16)

5

2.3. Classification selon la législation algérienne

La loi algérienne a classé les déchets en se basent sur le degré de dangerosité en donnent des code pour chaque classe prendre en compte aussi les type des déchets qui existe en Algérie et les propriétés physico-chimique des matières qui compose les déchets, tout ça pour justifier l’action nécessaire pour mieux bénéficier et au même temps mieux protégé le citoyen.

2.3.1. Explosible

Est explosible une substance ou un déchet solide, liquide, pâteux ou gélatineux qui, même sans la présence de l’oxygène atmosphérique, peut présenter une réaction exothermique avec développement rapide de gaz et, qui dans des conditions d’essai déterminés, détone, déflagre rapidement ou, sous l’effet de la chaleur, explose en cas de confinement partiel.

2.3.2. Comburante

Est comburante une substance ou un déchet qui, au contact d’autres substances,

notamment des substances inflammables, présente une réaction fortement exothermique.

2.3.3. Extrêmement inflammable

Est extrêmement inflammable une substance ou un déchet dont le point d’éclair est extrêmement bas et le point d’ébullition bas, ainsi qu’une substance ou une préparation gazeuse qui, à température et pression ambiantes, est inflammable à l’air.

2.3.4. Facilement inflammable

Est facilement inflammable une substance ou un déchet pouvant s’échauffer au point de s’enflammer à l’air à température ambiante sans apport d’énergie ou à l’état solide qui peut s’enflammer facilement par une brève action, d’une source

(17)

6

source; ou à l’état liquide, dont le point d’éclair est très bas, ou qui, au contact de l’eau ou de l’air humide, produit des gaz extrêmement inflammables en

quantités dangereuses.

2.3.5. Inflammable

Est inflammable une substance ou un déchet liquide dont le point d’éclair est bas.

2.3.6. Irritante

Est irritante une substance ou un déchet non corrosive qui, par contact immédiat, prolongé ou répété avec la peau ou les muqueuses, peut provoquer une réaction inflammatoire.

2.3.7. Nocive

Est nocive une substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peut entraîner la mort ou des risques aigus ou chroniques.

2.3.8. Toxique

Est toxique une substance ou un déchet qui par inhalation, ingestion ou

pénétration cutanée, en petites quantités, peut entraîner la mort ou des risques aigus ou chroniques.

2.3.9. Cancérogène

Est cancérogène une substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peut produire le cancer ou en augmenter la fréquence.

2.3.10. Corrosive

Est corrosive une substance ou un déchet qui, en contact avec les tissus vivants, peut exercer une action destructrice avec ces derniers.

(18)

7 2.3.11. Infectieuse

Est infectieuse une matière ou un déchet contenant des micro-organismes viables ou leur toxines, susceptibles de causer la maladie chez l’homme ou chez d’autres organismes vivants.

2.3.12. Toxique vis à vis de la reproduction

Est toxique vis-à-vis de la reproduction une substance ou un déchet qui, par

inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peut produire ou augmenter la fréquence d’effets indésirables non héréditaires dans la progéniture ou porter atteinte aux

fonctions ou capacités reproductives.

2.3.13. Mutagène

Est mutagène une substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou

pénétration cutanée, peut produire des défauts génétiques héréditaires ou en augmenter la fréquence.

2.3.14. Dangereuse pour l’environnement

Est dangereuse pour l’environnement une substance ou un déchet qui,

présente ou peut présenter des risques immédiats ou différés pour une ou plusieurs composantes de l’environnement, susceptible de modifier la composition de la nature, de l’eau, du sol, ou de l’air, du climat, de la faune, de la flore ou des micro-organismes.

3. Flux des déchets ménagers

Les déchets rentrent dans le temps à des différents chemins de transformation et déplacement pour arriver finalement à ce transforme (en énergie, recyclage…etc.) ou stocké dans différent dépôts.

La responsabilité de ces déchets se subdivise en plusieurs niveaux (national, régional…etc.)

(19)

8 3.1.Différents acteurs de la gestion des déchets

De nombreux acteurs interviennent dans la gestion des déchets urbains à différents niveaux (CHARNAY.2005).

On peut résume les acteurs qui interviennent dans la voie des déchets en deux par foie trois car une de c’est acteurs put joue le rôle de l’autre à certains cas ou en permanent :

3.1.1Acteurs de point de vu générale a. Source

C’est tout producteur des déchets c.à.d. tous les consommateurs ; la population, les secteurs publique…etc.

b. Collecteur

C’est l’association ou l’individu responsable de la collecte et transport des déchets de la source vers le point d’arrivé final.

C. récepteur

C’est le lieu où les déchets sont à leur stade finale pour traiter (valorise ou éliminé).

3.1.1.Acteurs de service public a.Sur le niveau national

Le ministère de l’environnement et des énergies renouvelables (avec des dénominations variable dans le temps) créé aux années 1980 nommé ministère de l’aménagement du territoire et de tourisme, il prendre avant 2007 le nom du ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement.

Ce ministère est responsable de la stratégie nationale de gestion des déchets solides, élabore les schémas communaux, conçoit les programmes de formation et de sensibilisation, et réalise les centres d’enfouissement techniques.

(20)

9 b. Sur le niveau régional

Au niveau régional, le service responsable de la gestion des déchets est les inspections régionales de l’environnement. Créé le 5 novembre 1988par le décret nº 88-227.

Par suit les directions de l’environnement de wilaya (DEW) sont venues succéder aux inspections de l’environnement de wilaya. Créé par le décret exécutif nº 96-60 du 27/01/1996, complété par le décret exécutif nº 03-494 du 17/12/2003.

Les directions de l’environnement de wilaya (DEW) a comme mission :

- Coordination entre les organes de wilaya et de la commune, pour établir un programme de protection de l’environnement sur l’ensemble du territoire de la wilaya. - Le contrôle de permis et des autorisations dans le secteur d’environnement.

c. Sur le niveau local

A ce niveau la réglementation en vigueur donnent la responsabilité au communes ou les groupements des communes au des déchets produisent sur leur territoire.

L’article 123 du code communal 2012 rend la préservation de l’hygiène et la salubrité publique et notamment en matière de collecte, de transport et de traitement des déchets solides urbains la responsabilité des communes.

Les communes pour assurer cette responsabilité doivent satisfaire les besoins des habitants en matière de collecte de transport et de traitement des déchets par organisation sur leur territoire un service publique efficace.

Dans le cas où une commune ne peut pour des raisons financières ou organisationnelles prendre en charge ce service, une possibilité est donnée par la loi à des communes de constituer en groupement afin de conjuguer leurs moyens en vue de gérer la totalité des déchets ménagers de groupement communal, article 3 décret 84-378 (CHENITI, 2014)

(21)

11 a. Secteurs privées

Ce secteur est présenté par les entreprises de collecte, de recyclage et de traitement de déchets.

En Algérie, ce secteur ne prend pas une grand part dans la gestion de déchets solides, pour améliorer cette situation la loi de 2001 permettre l’ouverture de service public de gestion des déchets urbain à l’investissement et à la concession.

Étant donné l’insuffisance de leur moyens en matière d’équipements appropriés, quelques communes ont été amenées déléguer la collecte des déchets de certains quartiers, des autres communes ont procédé à la concession d’une partie de la collecte des déchets ménagers et assimilés à des opérateurs privés (DJEMACI, 2012)

b. Secteurs informel

Ce secteur est présenté par des individus ou des groupes intervenant dans la récupération des déchets hors de secteur privé et public, il constitue une activité économique très importante.

Il est structuré en deux partis :

- la première est la récupération dans les poubelles et décharges jusqu’à l’industrie de recyclage.

- La deuxième basée sur des filières par type de déchets récupérés (plastique, métaux,…etc), ce secteur permettre de :

- Assurer la matière première pour certaine industrie (entreprises). - La réduction de nombre des personnes en chômages.

- Minimiser le coût de collecte et de transport pour les autorités publiques. - Valorisation d’un nombre important des déchets.

(22)

11 4. notion de collecte

Opération consistant en l'enlèvement des déchets de points de regroupement pour les acheminer vers un lieu de tri, de regroupement, de valorisation, de traitement ou de stockage.

Il existe en Algérie deux méthodes de collecte :

 Le porte à porte : c’est un passage régulier de service de la collecte pour l’évacuation des DMA

 L’apport volontaire : dans lequel le générateur assurre le transfert de DMA vers un point de regroupement afin qu’ils soient transporter par le service chargé de l’opération vers un lieu d’élimination ou de traitement.

Ce mode d’apport est très adapté à l’opération de tri sélectif (MATE, 2003).

4.1. Mode de collecte des DMA

L’évacuation c’est l'ensemble des opérations ayant pour objet L’enlèvement des déchets, se subdivise en 2 modes :

Le pré collecte.

La collecte et le transport.

4.1.1. Pré collecte

Le pré collecte des déchets est la phase qui consiste à amener les déchets de leur lieu de production au lieu de prise en charge par le service public.

Elle est généralement réalisée par l’éboueur ou parfois par l’habitant. Elle est très répandue dans les villes des PED. C’est pourquoi elle est considérée par certains comme une défaillance du service public local dans la collecte des déchets du moment qu’il ne pratique pas la collecte de porte-à-porte. C’est l’étape supplémentaire dans le processus de gestion des déchets. Elle existe sous la forme d’un apport volontaire des habitants de leur déchet et son dépôt en un endroit où le service de collecte pourra l’enlever. Les containers utilisés à cet effet sont déchargés, soit dans un site de transit, puis acheminés à la décharge par moyens lourds, soit directement transportés à la décharge.

(23)

12 4.1.2. Collecte

C’est une opération consistant en l'enlèvement des déchets de points de regroupement pour les acheminer vers un lieu de tri, de regroupement, de valorisation, de traitement ou de stockage.

C’est l’évacuation des déchets vers une destination appropriée (décharge, centre de tri, station de transfert, etc.). Une bonne collecte des déchets a pour objet de libérer le plus vite possible l’homme de ses déchets (CHENITI, 2014).

Ces derniers s’ils séjournent trop longtemps en milieu urbain, ils peuvent causer des nuisances olfactives en raison de leur décomposition rapide, des dangers pour l’hygiène et la santé de la population ; (milieu favorable pour le développement des vecteurs de maladies transmissible comme les rats et les mouches).

C’est pourquoi la collecte doit être régulière et dans des récipients fermés. La mise en place d’un système de collecte des ordures ménagères est fonction des besoins à satisfaire et des divers impératifs à observer, les données de base sont :

La population à desservir et la quantité des déchets produites. Le caractère urbain, rural ou semi-rural de la localité à desservir.

La concentration de la population qui conditionne la densité linéaire des déchets à ramasser le long des rues.

Les voies à desservir.

Elle doit tenir compte de certains impératifs, tels que :

Les conditions de la circulation générale et du stationnement. Les sens uniques de certaines rues.

La présence de commerces d’alimentation. Les édifices publics, écoles.

 Le caractère de chaque quartier (centre d’affaires, périphérie, résidence).

Le choix du système de collecte et d'enlèvement des déchets dépend de la catégorie des déchets à ramasser, de l'utilisation ultérieure qu'on veut en faire et de différents points de vue (économique, hygiénique, propres aux exploitations,). Elle existe sous deux formes :

 La collecte en apport volontaire : acte volontaire d'aller dans un lieu particulier pour y déposer ses déchets.

(24)

13

Ce geste volontaire reflète le niveau d’implication de l'habitant, et permet principalement de minimiser la gêne dans le lieu de vie, de protéger l'environnement urbain et de recycler ce qui peut être récupéré ce qui réduit le coût de l'élimination.

 La collecte en porte-à-porte : c'est la municipalité qui organise la collecte des déchets déposés par les producteurs sur la voie publique.

5. Mode de transfert

Après la collecte, pour acheminer les déchets (DMA, recyclable,….etc.) des lieux de production (habitants, commerces, industries) vers les sites de traitement (incinérateurs, CET...etc.), il y a deux possibilités :

 Les camions de déchets se rendent directement sur le site de traitement parce qu’il est relativement proche (20km).

C’est généralement le cas des villes qui possèdent un site de traitement : les convois s’y rendent directement avec les véhicules de collecte.

 Les camions se rendent vers un quai ou plateforme de transfert qui sert à une localité ou zone géographique étendu (Turlan 2013).

6. Impact des déchets sur la nature et la santé

L’utilisation intensive et abusive des ressources et le rejet des déchets dans l’environnement contribuent à détériorer notre milieu. Ce changement a un impact sur la santé humaine et l’environnement Chaque jour la pollution de notre environnement augmente, la santé humaine et la nature est de plus en plus mise en danger

6.1. Impacts sur la santé

6.1.1. Impact des gazes toxiques

Les gazes toxiques qui se produisent lors de l’incinération des déchets ménagers a des effets néfastes sur la santé humain le tableau suivent montre les principaux gazes toxiques et leurs effets sur la santé

(25)

14

Tableau 02 : effets des gazes toxiques sur la santé (GHANEM, 2009).

Les gazes L’effet sur la santé

Monoxyde de carbone Toxique pour le cœur et le système

respiratoire parfois létal

Les oxydes d’azote Problèmes de système respiratoire et Crise

de l'asthme

Les oxydes de soufre Problèmes de système respiratoire,

cardio-vasculaire et Crise de l'asthme

M.O Aldéhydes Problèmes respiratoire sérieux

Le cancer essence

6.1.2. Maladies dus aux déchets ménagers

Les maladies qui ont une relation directe ou in direct par les déchets sont très nombreuses mais on peut mentionner les un les plus fréquents

a. Fièvre typhoïde

Est une infection provoquée par la bactérie Salmonella typhi. Les symptômes peuvent être bénins ou graves et comprennent une fièvre prolongée pouvant être aussi élevée que 39°-40° C, des malaises, une anorexie, des céphalées, une constipation ou une diarrhée, des taches rosées sur la poitrine ainsi qu'une splénomégalie et une hépatomégalie.

b. Choléra

Est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae, est une maladie extrêmement virulente qui peut provoquer une diarrhée aqueuse aiguë sévère.

c. Poliomyélite

(26)

15

nerveux et peut entraîner une paralysie totale en quelques heures. Le virus se propage d’une personne à une autre principalement par la voie fécale-orale ou moins fréquemment par le biais d’un véhicule commun (eau ou aliments contaminés, par exemple)

6.2. Impacts sur la nature

Les impacts sur la nature Apparaître clairement sous la forme de pollution des compartiments de ce dernier

6.2.1. Pollution de l’air

L’incinération des déchets a comme conséquence l’émission des gazes et des métaux lourds tels que le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone, le dioxyde d’azote, le monoxyde d’azote, dioxyde de soufre, les métalloïdes et les métaux lourds comme le plomb et le mercure.

6.2.2. Pollution de l’eau

La plus part des décharges se trouvent à l’air libre, les déchets sont exposé aux pluies,

les déchets biodégradables se mélangent avec ces eaux par suit ces eaux pollué va vers les nappes phréatiques en dessous passent par le sol ce qui pollue ces derniers. En conséquence les nappes phréatiques sont contaminées avec des polluants divers comme les métaux lourds… etc.

6.2.3. Pollution de sol

La contamination des sols par les déchets ce faits par le ruissellement de l’eau chargé par des polluants dus aux déchets en suit les polluants en solution avec l’eau se pénètre dans le sol, les sols joue un rôle intermédiaire avec les deux compartiments de la nature (eau, air) donc la pollution de sol implique la pollution de l’eau (nappes phréatiques, mers, raviers…etc.)

(27)

16 7. Traitement des déchets

7.1. Définition de traitement des DMA

Le traitement des déchets débute après les opérations de collecte, de transport et de prétraitement. Il est réalisé par des opérateurs privés ou publics, dans le cadre du service public ou dans un cadre privé.

La loi algérienne 01-19 du 12 décembre 2001, définie le traitement écologiquement rationnelle des déchets comme toute mesure pratique permettant d’assurer que les déchets sont valorisés, stockés et éliminés d’une manier garantissant la protection de la santé publique et/ou de l’environnement contre les effets nuisibles que peuvent avoir ces déchets

7.2. Types de traitements des DMA

Plusieurs types de traitement existent, ils sont très variables, souvent adaptés à un type de déchets.

7.2.1. Traitement par élimination

La loi algérienne montre que l’élimination des déchets c’est tous les opérations thermique, physicochimiques et biologiques, de mis en décharge, d’enfouissements, d’immersion et de stockage des déchets, ainsi que toutes autre opérations ne débouchant pas sur une possibilité de valorisation ou autre utilisation des déchets.

En va citer les techniques les plus fréquents en Algérie

a. Elimination par incinération

Est une technique de transformation par l’action du feu. Incinérer signifie « réduire en cendres » ou, dit autrement, qu’on brûle complètement les matières à incinérer. C’est une des techniques de gestion des déchets qui peut servir à produire de l'électricité et/ou de la chaleur (chauffage urbain par exemple), mais qui peut être source de pollution de l'air et/ou de production de cendres toxiques.

(28)

17 b. Elimination par enfouissement

Selon Turlan (2013), Le principe de stockage consiste à enfouir les déchets dans des casiers isolés hydrauliquement les uns des autres, dans lesquels une combinaison de réaction physiques, chimiques et biologiques s’opère au cours de la dégradation pour aboutir principalement à la formation de liquides pollués (lixiviat) et de gaz

Le fond de casiers équipé d’un réseau de drainage de lixiviat qui sont envoyés vers des bassins de stockage en vue de traitement ultérieurement.

Il existe plusieurs types de centre d’enfouissement technique Faurie et al, (2006) distingue 3 classes :

Le CET de classe 1 ou centre de stockage pour résidus ultimes sont capable d’accueillir

les déchets les plus toxiques tel que mâchefers, poussières d’épuration des usines d’incération, déchets industriels spéciaux.

Le CET de classe 2, un peu moins étanche que les précédents, sont habilités à recevoir

les ordures ménagers et assimilés.

Le CET de classe 3 ne peuvent accueillir que les déchets, gravats, mâchefers non

toxiques.

7.2.2. Traitement par valorisation

Selon la loi Algérienne 01-19 la valorisation des déchets est toutes les opérations de réutilisation, de recyclage ou de compostage des déchets.

En peut classer les types suivants de valorisations

a. La bio gaze

II provient de la fermentation anaérobie de la matière organique. II est composé principalement de méthane et de gaz carbonique, généralement saturé en vapeur d'eau. II contient également, à de faibles concentrations d'autres gaz issus de la fermentation,

(29)

18

tels que de l’hydrogène sulfuré [H2S], de l'ammoniaque [NH4], de l'hydrogène [H2], des mercaptans (composés organiques soufrés... etc.).(MIEN, 2009

)

b. Le compostage

C’est un mode de traitement biologique aérobie des déchets. Son principe peut-être présentée d’une manier simple sur la Figure 1.

Le compostage est la transformation de M.O (contenu dans les déchets) par les micro-organismes dans des conditions aérobies.

O2 O2

Déchets composte

M.O M.O humifèe

CO2 H2O Chaleur

Figure 01 : principe de compostage (source : CHARNAY, 2005. Compostage des déchets urbains dans les Pays en Développement).

1. Les différentes technologies de compostages

Le terme compostage désigne le procédé de transformation biologique contrôlée des matières organiques d'origine animale ou végétale en un produit stabilisé, hygiénisé et riche en composés humiques (humus) que l'on appelle compost.

Il existe plusieurs technologies de compostage ils sont classifiés selon les procédés de base existant en compostage, SAUVESTY et TABI (1995) divisent les principaux procédés de compostage en cinq catégories :

a. les systèmes ouverts (à l'air libre) ;

b. les systèmes semi-ouverts (silos-couloirs, tunnels) ; Conditions

Biologiques : microorganismes Physico chimiques : T, C/N, PH, H%

(30)

19

c. les systèmes fermés en enceinte close ; d. le lombri-compostage ;

e. le compostage de surface.

a. Lombri-compostage :

Procédé utilisant des vers de la famille du lombric pour l'ingestion et la transformation de matières organiques, ce système présente cependant des caractéristiques désavantageuses dans son application pour le centre de compostage. Pour être opérationnel à une échelle industrielle, ce procédé comporte un niveau technologique complexe (notamment pour les contraintes d'ordre biologique tels que la population des vers, les taux de remplacement, la toxicité, etc.) ainsi que des investissements très importants en infrastructures et équipements. Il nécessite de plus une qualité de matières premières et un contrôle rigoureux des contaminants potentiels. Ce procédé qui n'est pas exclusivement du compostage à proprement dit vise d'abord à produire une matière organique de haute valeur en horticulture, non pas à traiter et valoriser un large ensemble de matières résiduelles organiques.

b. Compostage de surface

Qui consiste au dépôt en surface ou à l'incorporation dans les premiers centimètres du sol des matières organiques ce thechnique ne peut être retenu pour un usine de compostage parce que il y a un partie de compost va rester au sol.

c. Les systèmes ouverts

Ces systèmes ne sont généralement pas protégés des conditions climatiques par des bâtiments. Il n'y a pas de système de ventilation et de filtration d'air. Ces systèmes de compostage intègrent en fait deux technologies de base, soit les piles et les andains retournés. Ces deux technologies sont elles-mêmes subdivisées en niveaux hiérarchiques de complexité qui se distinguent par leur système d'aération. Le premier système, soit le procédé en piles consiste simplement en l'accumulation ou l'empilement de couches successives de matières organiques en tas de masse importante qui peuvent compter jusqu'à 4-5 m3 de matières au m2 Les piles de matières ne sont pas retournées

(31)

21

durant toute la durée du processus de compostage. Les piles peuvent être de largeur allant jusqu'à 7 m et de longueurs indéfinies.

Le deuxième procédé en système ouvert est le système par andainage. Celui-ci consiste en la disposition des matières en andains de taille permettant des retournements mécaniques faits périodiquement. Ce système est lui aussi divisé en trois niveaux qui réfèrent aux fréquences de retournements (SAUVESTY et TABI, 1995).

Ces catégories sont respectivement le niveau minimal, le bas niveau et le niveau

intermédiaire. Les fréquences de retournements sont respectivement d'une fois par année pour le niveau minimal, à chaque trois à quatre semaines pour le bas niveau et deux fois ou plus par semaine pour le niveau intermédiaire.

Les deux premiers niveaux sont lents ou même très lents et présentent du moins pour le système de base, Chacun des niveaux du procédé par andainage présente des avantages et inconvénients. Afin de mieux déterminer la pertinence ou non du procédé, il est nécessaire de mieux connaître les caractéristiques des trois niveaux : le tableau suivant présente les avantages et inconvénients des andains retournés, selon SAUVESTY et TABI (1995).

-Tableau 03. Les avantages est les inconvénients des andains retournés

Niveaux Avantages inconvénients

minimal - Très peu machinerie - Prend peu d’espace - Bruit faible

- Compostage lent - mauvaise aération

- non protégé des variations climatiques

- Mauvaises odeurs

- Contamination par les nitrates - Présence possible rongeurs et

vermines

Bas - peu machinerie

- simplification du retournement grâce à l’andaineuse

- duré de compostage

- composte de qualité moyenne - demande de l’espace

- compostage lent

- non protégé des variations climatiques

(32)

21 d. Les systèmes semi-ouverts (couloirs, tunnels)

Ce procédé de compostage se subdivise en deux selon systèmes de base :

Les systèmes en couloirs et les systèmes en andains. Dans les deux cas, des andains sont formés à l'intérieur de tunnels ou de couloirs horizontaux. Ces tunnels ou couloirs sont le plus souvent en ciment. Ils sont généralement pourvus de sondes électroniques disposées régulièrement et reliées à un système informatisé pour la lecture ou même le contrôle automatique de l'aération et des retournements. Pour les couloirs, un retourneur d'andains adapté passe au-dessus des andains et retourne périodiquement les matières. Afin de pouvoir être opérés à l'année et d'éviter une importante lixiviation, les couloirs doivent être à 1' abri des variations climatiques.

Dans le cas du système en tunnel, un système d'aération permanent, constitué de tuyaux perforés est situé à la base des andains. Il peut aussi y avoir un ou des retournements mécaniques, mais les fréquences sont nettement moins importantes. Le tunnel est le plus souvent installé dans une structure, afin d'être lui aussi à l'abri des variations climatiques.

Dans les deux systèmes, un système de ventilation et des biofiltres pour le captage d'une partie des odeurs sont nécessaires. Le tableau suivant présent les principaux avantages et inconvénients de système semi ouvert :

diminué - bruit fable

- bonne hygiénisation

- Mauvaises odeurs

- Contamination par les nitrates - Présence possible rongeurs et

vermines Intermédiaire - composte de qualité

supérieure - retournement

simplifiée grâce à l’andaineuse

- Non protégé des variations climatiques

- Quelques odeurs au début - Intensité de bruit élevé

(33)

22

Tableau 04. Les principaux avantages et inconvénients de système semi ouvert

e. Les systèmes en enceintes fermées

Les systèmes en enceintes fermées sont des systèmes très automatisés, requérant des équipements lourds et d'importantes infrastructures. Les matières à composter sont introduites dans des chambres ou cellules fermées (les bioréacteurs) pour leur traitement. Les températures et l'humidité sont contrôlées et ajustées par un système électronique. L'oxygénation est le plus souvent forcée afin d'accélérer le développement bactérien.

Ces systèmes nécessitent eux aussi d'importants équipements de ventilation et de filtration. Le compost produit à partir de ces réacteurs doit aussi passer par une phase de maturation qui se déroule la plupart du temps à l'extérieur.

Les systèmes fermés en enceinte ont comme avantage de nécessiter peu d'espace. Ils ont un avantage comparatif là où l'espace est limité et coûteux. Les équipements de ventilation et de filtration opérant en circuit fermé, les risques d'émanations d'odeurs sont réduits.

Le tableau suivant présente une comparaison entre les trois procédés précédents :

Avantages inconvénients

-Bonnes conditions d'oxygénation - Compost de qualité

-Durée de la phase de fermentation : environ 15 jours (compost jeune)

-Durée de la phase maturation : quelques mois

-A l'abri des variations climatiques. -Peu de contamination

-Peu d'odeurs

-L'approvisionnement doit être régulier -Risque de mauvais fonctionnement des ventilateurs et du retourneur

(34)

23

Tableau05. Présente une comparaison entre les trois procédés de compostage

(TRÉPANIER 1998)

Caractéristiques Procédés ouvert (adainage)

Semi fermés Procédé fermés

Compléxité technologique pour le compostage De très simple à complexe selon le niveau

Complexe Complexe mais

automatisé

Compléxité

technologiques pour les équipements

Simple Assez complexe Complexe et

sophistiqué

Flexibilité versus les contraintes climatiques et approvisionnement Le plus souvent saisonnière Saisonnière ou à l'année A l'année Rapidité de la production (cycle complet) De 6-10 mois à 3 ans, selon le niveau De 8 à 12 mois De 3 à 6 mois Qualité de production (assumant un bon approvisionnement de matières premières) De faible à supérieure Moyenne à supérieure Moyen à supérieure mais avec risque de contamination

Investissement requis De très faible à modéré

Modéré à élevé Elevé

Recommandation pour niveau d'application Municipal, agricole, résidentiel et industriel Municipal, agricole et industriel Municipal et industriel

(35)

52

Chapitre II. Présentation du cadre de l’étude

Dans ce chapitre, nous présenterons la situation géographique de la région d’étude ainsi que les différents facteurs écologiques qui la caractérisent ; et aussi le centre d’enfouissement technique d’El Oued

1. Situation et limites géographiques

El Oued, est un territoire saharien situé au Sud-Est algérien et au Nord du grand Erg oriental (6˚37’à 7˚10’ de longitude, 33˚04’ à 33˚38’ de latitude). Le chef-lieu de la wilaya d’El Oued se localise à environ 560 Km au Sud-Est d'Alger (NADJAH, 1971). Limite par :

- La zone de chott Melghir au Nord. - L'extension de I'Erg oriental au Sud. - La vallée de l'oued Rhir à l'Ouost. - la frontière tunisienne à l’est. Voir figure 02

(36)

52 2. Facteurs écologique

Nous appelons facteur écologique tout élément du milieu susceptible d’agir directement sur les êtres vivants au moins durant une phase de leur cycle de développement. Il est classique de distinguer en écologie des facteurs biotiques et abiotiques (DAJOZ, 1970 in DAOUDI et al, 2012).

2.1. Facteurs abiotiques

Ce sont les facteurs physiques (sol et relief) et les facteurs climatiques (température, humidité…).

2.1.1. Type du sol

Le sol de la région du souf est une typique de régions sahariennes. Il est pauvre en matière organique, à texture sableuse et à structure caractérisée par une perméabilité à l'eau très importante (HLISSE, 2007).Au nord de la région, on rencontre le gypse sous forme des blocs rocheux profonds et tellement solides. A lʼOuest, la pierre gypseuse s'allonge vers la région de Hoba.

2.1.2. Relief

Le Souf est une région sablonneuse. Certaines dunes peuvent atteindre les 100 mètres de hauteur. Les dunes sont souvent sous forme dʼErg. Entourées par des formations dunaires (NADJAH, 1971).

2.1.3. Facteurs climatique

Le climat a une effet importent sur les microorganismes qui joue un rôle fondamental dans la transformation de matière organique (FAURIE et al., 1980). Ceci incite à présenter les facteurs climatiques les plus marquants tels que températures, précipitation, humidité relative et vents. Une classification du climat, régnant dans la région d'étude, est établie.

(37)

52 2.1.3.1. Températures

La température est de tous les facteurs climatiques le plus important, Du fait de sa position continentale et de sa proximité de lʼéquateur, la Souf présente de forts maxima de températures, et de grands écarts thermiques. Situé dans les dernières dunes du grand erg oriental, le Souf a des étés brulants qui sont aussi durs que ceux qui sʼobservent dans le Sahara centrale (VOISIN, 2004 et ZERIG, 2008)

Les données sur les températures moyennes, maximales et minimales obtenues à Souf de lʼannée 2008 jusqu'a 2017 sont mentionnées dans le Tableau 01.

Tableau 06. Températures maxima, minima et moyennes mensuelles de la région du

Souf durant les années 2008- 2017.

Paramètres Mois

I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

MoyT°max 2008-2017 18,1 19,9 23,9 29,0 33,6 38,3 42,0 41,0 36,0 30,5 23,4 18,5 MoyT°min 2008-2017 5,3 6,5 10,3 14,8 19,1 23,5 26,9 26,7 23,1 17,4 10,6 6,0 (M+m)/2 2008-2017 11,7 13,2 17,1 21,9 26,3 30,9 34,4 33,9 29,6 23,9 17,0 12,2

Station météorologique de Guemar (2018) M : Moyennes mensuelles des températures maximales exprimées en °C ;

m : Moyennes mensuelles des températures minimales exprimées en °C ; (M+m)/2 : Moyennes mensuelles des températures exprimées en °C.

Les températures moyennes du mois le plus chaud des années 2008-2017 sont enregistrées en juillet avec (42,0°C°). (Tableau 01). Celles du mois le plus froid de la même année sont notées pour janvier (5,3°C).

(38)

52

Tableau 07. Températures maxima, minima et moyennes mensuelles de la région de

Souf durant l’année 2017.

Paramètres Mois

I II III IV V VI VII VII IX X XI XII

M en °C 16,2 21,5 24,8 27,4 35,1 38,7 41,2 41,2 34.6 28,6 21,6 17,2 m en °C 3,5 8,5 11,1 14,9 21,2 24,6 27 26,3 21,2 15,9 9,8 5,7 (M +m)/2 9,8 15 18 21,2 28,1 31,6 34,1 33,8 27,9 22,3 15,7 11,4

Station météorologique de Guemar (2018)

2.1.3.2. Précipitations

Elle varie dʼun région à une autre constituant un facteur écologique dʼimportance fondamentale. (FAURIER et al., 1980). Cependant, Les précipitations saisonnières au Souf sont extrêmement variables. Elles arrivent à leur maximum principalement en automne autre la période pluviale en hiver (VOISIN, 2004). OZENDA(1977), confirme que la pluie tombe souvent pendant les mois dʼhiver, laissant une longue période estivale complètement sèche. Le Tableau 03 regroupe les données concernant les précipitations mensuelles exprimées en (mm) pour lʼannée 1980-2011.

Tableau 08.Précipitations de la région du Souf durant lʼannée 2008-2017

Station météorologique de Guemar (2018) P : Précipitations mensuelle en (mm)

La pluviométrie atteint sa valeur la plus importante pendant le mois de janvier (13,4 mm) (Tableau 03). Une sécheresse presque totale règne durant mois juillet 0,2

Moi I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

P(mm)

(39)

52

mm. Cependant, des quantités remarquables de pluies sont mentionnées en avril et septembre.

Tableau 09. Précipitations de la région de Souf durant l’année 2017

Mois I II III IV V VI VII VII IX X XI XII Total

P

(mm) 0,0 0,0 10,8 38,7 0,0 0,0 0,0 0,0 27,4 7,1 32,4 trace 116,4

Station météorologique de Guemar (2018)

2.1.3.3. Humidité relative

La vapeur dʼeau maintien dans lʼatmosphère une certaine humidité relative (DAJOZ, 1982). Par ailleurs, FAURIE et al., (1980), not que cette dernière dépend de plusieurs facteurs notamment les quantités dʼeau tombées, le nombre de jour de pluies et leur type (orage ou pluie fine), la température et la nature des vents soufflant dans la région. OZENDA (1983), rapporte que le rapport entre la vapeur dʼeau qui peut s’évaporer et la pluviosité moyenne annuelle peut atteindre 63 fois à El Oued. Les valeurs d’humidité relative exprimées en pourcentage de lʼannée 2017enregistrées dans région d’étude sont représentées dans le Tableau 05.

Tableau 10. Humidité relative moyenne mensuelle au Souf durant lʼannée2017

Station météorologique de Guemar (2018) HR % : Humidité relative en pourcentage.

Dans la région d’étude l'humidité diminue jusqu' à 35 % en juillet qui est le mois marquent le plus faible pourcentage d'humidité qui commence à diminuer au mois de mai. En revanche, en décembre le taux d'humidité s’élève jusqu’à 62%, c’est le mois le plus humide durant l'année.

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

(40)

03 2.1.3.4. Vents

Le vent est un élément très importent au point de vu climatique, les données statistiques montre que la moyenne annuelle de la vitesse de vent atteint 9,7m/h. en remarque que la valeur la plus importante de la vitesse du vent est celle de mois du mai (12,3m/h) (Tableau 06).

Tableau 11.Vitesse (m/h) mensuelles moyennes du vent au vent au Souf en 2017.

Mois I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

Vent (m/h)

8,4 10,4 10,2 11,7 12,3 10,3 9,1 9,8 9,7 7,9 6,9 7,2

Station météorologique de Guemar (2018) V (m/h) : la vitesse de vent en mètre par seconde.

2.1.3.5. Synthèse climatique

La classification écologique des climats est faite en utilisant plusieurs facteurs climatiques, et essentiellement les deux facteurs les plus importants et les mieux connus ; la température et la pluviosité (DAJOZ, 1971).Dans cette partie, un courbe est utilisées. Il est diagramme Ombrothermique de GAUSSEN, le climagramme

pluviothermique dʼEMBERGER est remplacé par le calcule de Q3.

a. Diagramme Ombrothermique de GAUSSEN

Il est à remarquer que la période sèche est très prononcée durant la période 2008-2017. Les températures étant élevées d’une part et les précipitations sont faibles d'autre part ; cela laisse apparaitre ainsi un déficit hydrique permanent qui s’exprime par une période sèche qui occupe toute l’année caractérisant la région d’étude.

(41)

03

Figure 03. Diagramme Ombrothermique de GAUSSEN de la région d’étude 2008-2017

b. calcule de Q3 et constatation de l’étage bioclimatique Calculé en utilisant l’équation d’EMBERGER (1932).

Q2 = (2000 x P) / (M² - m²). Qui a été simplifié par STEWART (1969) et devenant : Q3 = (3,43 x P) / (M - m). Et qu’on a appliqué.

P : la précipitation moyenne des années en (mm).

M : la moyenne des maxima du mois le plus chaud en (°C.). m : la moyenne des minima du mois le plus froid en (°C.). Q3 : le quotient pluviothermique.

La moyenne des précipitations annuelles mesurées atteint 58.1 mm. La moyenne des maxima des températures du mois le plus chaud est de 42°C. La moyenne des minima des températures du mois le plus froid est de 5,3°C. Par application numérique :

0 10 20 30 40 50 60 70 80 0 5 10 15 20 25 30 35 40 T (C°) P( mm) période séche

(42)

05

Q3 = (3.43 x 58.1) / (42 – 5.3) =7.31

Par projection sur le climagramme d’EMBERGER la région d’étude est dans l'étage bioclimatique saharien à hiver doux

Figure 04. Climagramme d’EMBERGER de la région d’étude 2008-2017 2.2. Facteurs biotiques

2.2.1. La flore

HLISSE (2007), signale que la flore d'Oued Souf est représentée par des arbustes et des touffes d'herbes espacées croîtront au pied des dunes. Les plantes spontanées sont caractérisées par un certain nombre de traits qui sont déterminés par la rapidité d'évolution, l'adaptation au sol et au climat. Ces plantes sont représentées par des

Figure

Tableau 01 : différents types des déchets solides urbains provenant des  agglomérations
Tableau 02 : effets des gazes toxiques sur la santé (GHANEM, 2009).
Figure 01 : principe de compostage (source : CHARNAY, 2005. Compostage des  déchets urbains dans les Pays en Développement)
Tableau 04. Les principaux avantages et inconvénients de système semi ouvert
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