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Étude numérique d'un écoulement diphasique critique dans un convergent-divergent

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Academic year: 2021

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(1)

UNIVERSITÉ DE

SHERBROOKE

ÉTUDE NUMÉRIQUE D’UN ÉCOULEMENT

DIPHASIQUE CRITIQUE DANS UN

CONVERGENT-DIVERGENT

Thèse de doctorat (Ph.D.) Spécialité : génie mécanique

Sylvain MARTEL

Jury : Luc FRÉCHETTE (directeur)

Yves MERCADEER (co-directeur) Michel DOSTIE

Nicolas GALANIS

Mikhail Sorin (Rapporteur) Faculté de génie

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1+1

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À Nadia et mes trois enfants, Benjamin, Antoine et Florence.

M erci de votre patience et de votre appui.

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RESUME

Cette thèse a pour but de présenter les travaux liés à l’étude numérique des écoulements critiques diphasiques dans la tuyère primaire d’un éjecteur utilisé pour améliorer le rendement d’un cycle de réfrigération.

En premier lieu, les bases d ’un modèle d ’écoulement multiphasique ainsi que les termes de source associés sont présentés. Les développements entourant les points singuliers ainsi que les conditions critiques sont également présentés. Deux schémas numériques unidimensionnels sont proposés pour l’étude d’un écoulement critique diphasique particulaire. Les comparaisons des flux massiques critiques ainsi que des profils de pression numériques et expérimentaux montrent que le modèle représente bien l’évolution de l’écoulement diphasique. L’existence d’un point critique situé à un endroit différent du col géométrique a été vérifiée. L ’étude numérique présente également une validation des conditions critiques utilisées ainsi que les effets des déséquilibres sur la position du point critique et sur l’écoulement. Des travaux supplémentaires sont cependant requis pour mieux comprendre le phénomène entourant les chocs en écoulements diphasiques et pour accroitre la plage de taux de vide couverte par les schémas numériques.

Mots-clés : Écoulements critiques diphasiques, modélisation numérique, conditions critiques, étude numérique.

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REMERCIEMENTS

J ’aimerais remercier mon co-directeur, le Professeur Yves Mercadier, pour sa supervision exceptionnelle ainsi que pour son support durant mes travaux. Son aide a fait en sorte que ces dernières années à Sherbrooke soient une très bonne expérience d ’apprentissage.

Je voudrais également exprimer ma gratitude au Dr. Michel Dostie de l’Institut de Recherche d ’Hydro-Québec. Ses commentaires constructifs et ses suggestions ont été d ’un aide incalculable tout au long de mes travaux.

Un merci spécial au Professeur Luc Fréchette pour avoir pris le flambeau de ma direction pour la fin de mon doctorat et les judicieux commentaires lors des dernières étapes de mes travaux. Merci également aux autres membres du jury, Professeur Mikhail Sorin et Professeur Nicolas Galanis pour leurs commentaires précieux et leur soutien.

Pour leur support financier, j ’aimerais remercier le Conseil de Recherche en Science Naturel et en Génie du Canada (CRSNG), le Fond Québécois de la Recherche sur la Nature et les Technologies (FQRNT) ainsi que la Chaire du CRSNG en Efficacité Énergétique Industrielle de l’Université de Sherbrooke gérée par le Professeur Nicolas Galanis.

Un merci spécial aux membres du département de génie mécanique et des études graduées pour toute l’aide concernant les détails administratifs.

Finalement, je voudrais remercier ma conjointe pour son amour, sa patience et sa compréhension durant cette aventure. Je n’aurais pas fais tout ce chemin sans toi.

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TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ... I REMERCIEMENTS... III TABLE DES MATIÈRES... V LISTE DES FIGURES... IX LISTE DES TABLEAUX...XI

LISTE DES SYMBOLES... XIII

1 INTRODUCTION... 1 1.1 Ré f r ig é r a t io na s s is t é e p a ré j e c t e u r... 3 1.2 Ob je c t if sd up r o je t d er e c h e r c h e... 5 1.3 Pl a n d el at h è s ee tc o n t r ib u t io n s o r i g i n a l e s... 6 2 CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE... 9 2.1 Mo d é l is a t io nd e s é je c t e u r s... :... 9 2.2 Dé f in it io nd’u né c o u l e m e n tc r it iq u em u l t i p h a s i q u e... 13 2.3 Mo d é l is a t io n sd’é c o u l e m e n t s c r it iq u e sm u l t ip h a s iq u e s...17 2 .4 Co n c l u s i o n...21

3 MODÉLISATION D’UN ÉCOULEMENT MULTIPHASIQUE... 23

3.1 ÉQUATIONS DE CONSERVATION GÉNÉRALES MULTIPHASIQUES...23

3.2 ÉQUATIONS MOYENNÉES...26

3.2.1 Moyenne volumique...26

3.2.2 Moyenne surfacique...27

3.2.3 Moyenne temporelle sim ple...29

3.2.4 Moyenne composée...29 3.2.5 Coefficients de corrélation...30 3.3 Mo d è l em u l t ip h a s iq u eu n i d im e n s io n n e l... 30 3.3.1 Équations de conservation...31 3.3.2 Équations de mélange...33 3.4 Te r m e sd es o u r c ea u xp a r o i s...34

3.4.1 Terme de source de m asse...34

3.4.2 Terme de source de quantité de mouvement...34

3.4.3 Terme de source d'énergie...35

3.5 Te r m e sd es o u r c e in t e r p h a s iq u e s... 36

3.5.1 Terme de source de m asse...36

3.5.2 Terme de source de quantité de mouvement...39

3.5.3 Terme de source d ’énergie...41

3.6 Te r m e sd es o u r c e r e l ié sa u xf o r c e sd ev o l u m e... 43

3.7 Fr a c t io n n e m e n t... 43

3.8 So m m a ir e de l am o d é l is a t io nd’uné c o u l e m e n tm u l t ip h a s iq u e p a r t ic u l a ir e... 44

(9)

4.1 Sy s t è m ed’é q u a t io n s 1D e nr é g im e p e r m a n e n t...45

4 .2 DlAGONALISATION DE LA MATRICE JACOBIENNE JF...46

4 .3 Co n d it io nc r it iq u e... 47

4 .4 Fa m il l ed ep o in t ss in g u l ie r s... 48

4.4.1 Définition des ra tio s...49

4.4.2 Points singuliers...50

4 .5 Po s it io ndup o in tc r i t i q u e... 52

4.5.1 Cas d ’un écoulement diphasique en déséquilibre m écanique...53

4.5.2 Cas d'un écoulement diphasique en déséquilibre thermique...54

4.5.3 Cas d ’un écoulement diphasique avec changement de phase...55

5 M É T H O D E S N U M É R IQ U E S D E S O L U T IO N D ’U N É C O U L E M E N T C R I T I Q U E D IP H A S I Q U E E N R É G I M E P E R M A N E N T ... 57

5.1 Sc h é m a S IM P L E c o m p r e s s ib l ed ip h a s iq u e... 57

5. 1. 1 Valeurs initiales...58

5.1.2 Résolution de l ’équation de quantité de m ouvem ent...59

5.1.3 Résolution de l ’équation de correction de pression....61

5.1.4 Correction des pressions et des vitesses...64

5.1.5 Résolution de l'équation de conservation de l ’énergie...65

5.1.6 Changement de p hase...65

5.1.7 Déséquilibre mécanique...66

5.1.8 Déséquilibre therm ique...67

5.1.9 Critère de convergence...69

5.2 Sc h é m ad er é s o l u t io nd e sf l u xd em é l a n g e... 69

5.2.1 Système décentré avant utilisant les équations de mélange...69

5.2.2 Mise à jo u r des variables prim itives...70

5.2.3 Gestion du débit d ’entrée en fonction des conditions de so rtie...72

5.2.4 Déséquilibres entre les phases...73

5.2.5 Convergence des résultats...74

5.2.6 Algorithme du schéma num érique...74

5.3 Co n d it io n sa u xl im it e s...76

6 R É S U L T A T S E T D IS C U S S IO N S ... 77

6.1 Va l id a t io nd us c h é m a S IM P L E c o m p r e s s ib l e...77

6.1.1 Étude de la convergence du schéma SIM PLE compressible...77

6.1.2 Écoulements monophasiques...80

6.1.3 Écoulements diphasiques sans changement de phase....81

6.1.4 Écoulements diphasiques avec changement de p h a se...90

6 .2 Va l id a t io nd us c h é m a F L U X -M ...91

6.2.1 Étude de la convergence du schém a...91

6.2.2 Comparaison avec le schéma SIMPLE compressible...94

6.2.3 Précision...95

6.3 Va l id a t io nd e sc o n d it io n sc r i t iq u e s...97

6.3.1 Point singulier...97

6.3.2 Discussion sur la position du point critique...100

6.3.3 Validation de la position du point critique...102

6.3.4 Valeurs propres...104

(10)

6.4.3 Effet du rapport de débit sur la position du point critique...110

6.4.4 Effet du déséquilibre mécanique...I l l 6.4.5 Effet de la masse virtuelle...114

6.4.6 Effet du déséquilibre thermique...116

6.4.7 Effet du changement de p h a se... 118

6.4.8 EJfet du fractionnement des gouttes...120

6.4.9 Evolutions d ’un cas à l ’équilibre et d ’un cas en déséquilibré sans changement de phase 123 6.4.10 Distinction entre le régime du mélange et le régime de la phase compressible...126

6.5 D is c u s s io n s u r l ’é t u d e e t l e s s c h é m a s n u m é r i q u e s ...128

7 CONCLUSION...131

ANNEXE A : ÉQUATIONS DE CONSERVATION UNIDIMENSIONNELLE... 135

A . 1 CONSERVATION DE LA MASSE... 135

A .2 CONSERVATION DE LA QUANTITÉ DE MOUVEMENT... 136

A .3 Co n s e r v a t io nd el’é n e r g ie...139

ANNEXE B : ARTICLE DOSTIE ET AL. (2009)...145

d F hU ,l] ANNEXE C : TERMES — -... 179

dYJ, LISTE DES RÉFÉRENCES ...185

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LISTE DES FIGURES

Fig u r e l . l : Pr in c ip ed ef o n c t io n n e m e n td’u né je c t e u r... 2 Fig u r e l .2 : Cy c l ed er é f r ig é r a t io n àé je c t e u rd e De n s o/To y o t ae ts o nd ia g r a m m e P -h... 4 Fig u r e 2. l : Pe r f o r m a n c ed’e n t r a în e m e n te nf l u xin d u it [Ma r y n o w s k i, 2 0 0 7 ]... 1 1 Fig u r e 2 .2 : Pr o f ild ep r e s s io n d a n sl’é je c t e u r [Ma r y n o w s k i, 2 0 0 7 ]...11 Fig u r e 2.3 : Pr o f ild ep r e s s io nd a n slat u y è r ep o u r u né c o u l e m e n ta ir-e a ue nd é s é q u il ib r et h e r m iq u e ET MÉCANIQUE (RAPPORT DE DÉBIT ENTRE 1.5 ET 2 .5 ) [LEMONNŒR ET SELMER-OLSEN, 19 9 2 ]...18

F i g u r e 3 .1 : é c o u l e m e n t à n p h a s e s ... 25

Fig u r e 3.2 : Re p r é s e n t a t io nv o l u m iq u ed’u nt u b e às e c t io nv a r ia b l e... 2 6 Fig u r e 3.3 : Tu b eàs e c t io n v a r ia b l e... 28

FIGURE 5.1 : VOLUME DE CONTRÔLE POUR L’ÉQUATION DE CONSERVATION DE LA QUANTITÉ DE MOUVEMENT 59 FIGURE 5.2 : VOLUME DE CONTRÔLE POUR L’ÉQUATION DE CONTINUITÉ... 62

Fig u r e 5.3 : Al g o r it h m ed us c h é m a F L U X -M ... 75 Fig u r e 6.1 : Gé o m é t r ied elat u y è r e u t il is é ep a r El l io t te t We in b e r g ( 1968)... 82 Fig u r e 6 .2 : Co m p a r a is o na v e cl ep r o f ild ep r e s s io nd’El l io t te t We in b e r g (1 9 6 8 )...83 Fig u r e 6.3 : Gé o m é t r ie d el at u y è r eu t il is é ep a r Ca r o f a n oe t McMa n u s (1 9 6 9 )... 84 Fig u r e 6 .4 : Co m p a r a is o na v e clep r o f ild ep r e s s io nd e Ca r o f a n oet McMa n u s (1 9 6 9 )... 85 Fig u r e 6.5 : Gé o m é t r ied el at u y è r eu t il is é ep a r Le m o n n œ re t Se l m e r-Olsen (1 9 9 2 ) (d im e n s io n se n m m) ... 86 Fig u r e 6 .6 : Co m p a r a is o na v e cl e sp r o f il s dep r e s s io nd e Le m o n n ie re t Se l m e r-Ol s e n ( 1992) o b t e n u s AVEC UN FAIBLE RAPPORT DE DÉBIT ( 1.5 À 2 .5 )... 88

Fig u r e 6.7 : Co m p a r a is o na v e cl e sp r o f il sd ep r e s s io n d e Le m o n n ie r e t Se l m e r-Ol s e n (1 9 9 2 ) o b t e n u s AVEC UN HAUT RAPPORT DE DÉBIT (27 À 5 0 )... 88

Fig u r e 6.8 : Gé o m é t r ied ela t u y è r eu t il is é ep a r St à d t k ee ta l. (2 0 0 5 )...89 Fig u r e 6 .9 : Co m p a r a is o n a v e cl esp r o f il sd ep r e s s io n e td ev it e s s e d e St à d t k e (2 0 0 6 )... 90 Fig u r e 6 .1 0 : Gé o m é t r ied el at u y è r eu t il is é ep a r St a r k m a ne ta l. ( 1 9 6 4 )...90 Fig u r e 6.11 : Co m p a r a is o na v e clep r o f il d ep r e s s io nd e St a r k m a ne ta l. (1 9 6 4 )... 91 Fig u r e 6.12 : Im p e r f e c t io na up o in tc r it iq u eo b t e n u ea v e cles c h é m a S IM P L E c o m p r e s s ib l e...96 Fig u r e 6.13 : Im p e r f e c t io n d a n slar é g io nd uc h o cd r o ito b t e n u ea v e cl es c h é m a S IM P L E c o m p r e s s ib l e...97 Fig u r e 6.14 : Va r ia t io nd e sf l u xd em é l a n g e, e x p r im é se nf o n c t io n d’u n es eu le v a r ia b l ep r im it iv e. .. 98 Fig u r e 6 .1 5 : Pr o f il sd ep r e s s io n etd et e m p é r a t u r e... 99 Fig u r e 6.16 : Pr o f il sd e sv it e s s e se td ur a p p o r td eg l is s e m e n t...99 Fig u r e 6.17 : Te r m e sd eq u a n t it éd em o u v e m e n tp o u rl ap h a s ec o m p r e s s ib l e...101 Fig u r e 6 .1 8 : Va r ia t io n s r e l a t iv e sd e sv a r ia b l e sp r im it iv e s... 102

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Fig u r e 6 .1 9 : Le st r o isv a l e u r sp r o p r e sd’u ns y s t è m ed ip h a s iq u ee nf o n c t io nd el av it e s s ed el ap h a s e DE RÉFÉRENCE... 106 Fig u r e 6 .2 0 : Pr o f il sd ep r e s s io np o u rd if f é r e n t sr a p p o r t s d ed é b it...107 Fig u r e 6.21 : Pr o f il sd eg l is s e m e n tp o u rd if f é r e n t sr a p p o r t sd ed é b it...108 Fig u r e 6.22 : Dé b itm a s s iq u ed em é l a n g ee nf o n c t io nd e l ap r e s s io nd e s o r t iep o u rd if f é r e n t s RAPPORTS DE DÉBIT... 109 Fig u r e 6.23 : Dé b itd em é l a n g ee nf o n c t io nd el ap r e s s io nd e s o r t iep o u rl at u y è r e d e Le m o n n ie re t Se l m e r-Ol s e n (1 9 9 2 )... 1 10 Fig u r e 6.24 : Po s it io n d up o in tc r it iq u ee nf o n c t io nd el ap r e s s io nd es o r t iep o u rd if f é r e n t sr a p p o r t s DE DÉBIT...111 Fig u r e 6.25 : Co m p a r a is o nd e sp r o f il sd ep r e s s io n e né q u il ib r ee tend é s é q u il ib r em é c a n iq u e... 112 Fig u r e 6 .2 6 : Co m p a r a is o nd e sp o s it io n sd up o in tc r it iq u e e nf o n c t io nd e lap r e s s io n d es o r t ie p o u ru n CAS EN ÉQUILIBRE ET UN CAS EN DÉSÉQUILIBRE MÉCANIQUE... 113

Fig u r e 6 .2 7 : Co m p a r a is o nd e sp r o f il sd ed é b itm a s s iq u ed um é l a n g ee nf o n c t io nd el ap r e s s io nd e SORTIE POUR UN CAS EN ÉQUILIBRE ET UN CAS EN DÉSÉQUILIBRE MÉCANIQUE... 114

Fig u r e 6.28 : Pr o f il sd ur a p p o r td eg l is s e m e n ta v e ce ts a n sl’e f f e td em a s s ev ir t u e l l e...115 Fig u r e 6 .2 9 : Pr o f il sd un o m b r ec r it iq u ea v e ce ts a n sl’e f f e td el am a s s ev ir t u e l l e..-... 116 Fig u r e 6 .3 0 : Pr o f il sd ep r e s s io na v e ce ts a n sé q u il ib r et h e r m iq u e... 117 Fig u r e 6.31 : Pr o f il sd e sr a p p o r t sd ed é b it s d a n slat u y è r ea v e ce ts a n sc h a n g e m e n td ep h a s e... 118 Fig u r e 6.32 : Pr o f il sd e st a u xd ev id ed a n sl at u y è r ea v e c e ts a n sc h a n g e m e n td ep h a s e...119 Fig u r e 6.33 : Pr o f il sd ep r e s s io nd a n sl at u y è r ea v e ce ts a n sc h a n g e m e n td ep h a s e...119 Fig u r e 6.34 : Pr o f il sd e sr a p p o r t sd eg l is s e m e n td a n sl at u y è r ea v e ce tsa n sf r a c t io n n e m e n t...121 Fig u r e 6.35 : Pr o f il sd ev it e s s ed a n sl at u y è r ea v e ce ts a n sf r a c t io n n e m e n t...122 Fig u r e 6 .3 6 : Pr o f il sd ep r e s s io nd a n sl at u y è r ea v e ce ts a n sf r a c t io n n e m e n t... 122 Fig u r e 6.37 : Ra p p o r td et e m p é r a t u r ed a n sl at u y è r ea v e ce ts a n sf r a c t io n n e m e n t...123 Fig u r e 6.38 : Pr o f il sd ep r e s s io nd a n sl at u y è r eàl’é q u il ib r ee te nd é s é q u il ib r e...124 Fig u r e 6 .39 : Pr o f il sd e sv it e s s e sd a n sl at u y è r eàl’é q u il ib r e e tend é s é q u il ib r e... 124 Fig u r e 6.40 : Pr o f il sd e st e m p é r a t u r e sd a n sl at u y è r eà l’é q u il ib r ee te nd é s é q u il ib r e... 125 Fig u r e 6.41 : Pr o f il sd em a s s ev o l u m iq u ed a n s l at u y è r eàl’é q u il ib r e e tend é s é q u il ib r e... 125 Fig u r e 6.42 : Pr o f il sd ut a u xd ev id ed a n sl at u y è r eàl’é q u il ib r ee te nd é s é q u il ib r e...126 Fig u r e 6.43 : Pr o f il sd ep r e s s io nd a n sl at u y è r ep o u rt r o isr a p p o r t sd ed é b itd if f é r e n t sa v e c DÉSÉQUILIBRE MÉCANIQUE... 127 Fig u r e 6.44 : Ré g im ed’é c o u l e m e n td um é l a n g ee nf o n c t io nd u r é g im ed’é c o u l e m e n td el ap h a s e COMPRESSIBLE... ■'... 128 Fig u r e 7.1 : Tu b eàs e c t io nv a r ia b l e... 138

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LISTE DES TABLEAUX

Ta b l e a u 3 .1 : Te r m e sd es u b s t it u t io np o u rl e sé q u a t io n sd ec o n s e r v a t io n... 2 4 T a b l e a u 6. l : V a l e u r d u d é b i t e n f o n c t i o n d u n o m b r e d e m a i l l e ( a i r , p^ = 1 M P a , Tm = 4 0 0 K , Pour = 0.5 M P a , Mth = 3 .9 7 1 5 KG/S, Fu = 0 .3, F , = 0.8, C = 1 O'6) ...78 T a b l e a u 6 .2 : V a l e u r d u d é b i t e n f o n c t i o n d u n o m b r e d e m a i l l e s ( a i r - e a u , fM2 = 2 0 , p m = 1 M P a , Tm = 400 K , Pom = 0.5 M PA, Fh = 0.3 , F, = 0.8, C = 10 '6) ... 78 T a b l e a u 6.3 : V a l e u r d u d é b i t e n f o n c t i o n d u n o m b r e d e m a i l l e s ( a i r - e a u , fM2 = 4 0 , p w = 1 M P a , 7 ^ = 400 K , Pou, = 0.5 M P a , Fu = 0.3, FP = 0.8, C = 10‘6) ... 78 T a b l e a u 6.4 : E r r e u r n u m é r i q u e s u r l e d é b i t e n f o n c t i o n d u c r i t è r e d e c o n v e r g e n c e p o u r 4 0 0 0 VOLUMES DE CONTRÔLE (AIR, Pm = 1 M PA, 7 ^ = 4 0 0 K , POUT = 0.5 MPA, À/m = 3.9715 KG/S, Fc = 0.3 , F,, = 0 .8 ,)... 79

Ta b l e a u 6.5 : Va l e u rd ud é b ite nf o n c t io nd e sf a c t e u r sd er e l a x a t io np o u r 4 0 0 0 v o l u m e sd e CONTRÔLE (AIR, P IN = 1 MPA, Tm = 4 0 0 K , Pour = 0.5 MPA, M m = 3 .9715 KG/S, C = 10"6) ... 80

Ta b l e a u 6.6 : Co m p a r a is o na v e cl e sd o n n é e st h é o r iq u e sp o u ru n ep r e s s io n d’e n t r é ed e 1 M Pa e tu n e TEMPÉRATURE DE 4 0 0 K AVEC LA GÉOMÉTRIE A S T A R [STÀDTKE ET AL. 2 0 0 5 ]...81

Ta b l e a u 6.7 : Co m p a r a is o na v e cle sd o n n é e sd’El l io t te t We in b e r g ( 1 9 6 8 )...84

Ta b l e a u 6.8 : Co m p a r a is o nd e sd é b it sp o u rl e sf a ib l e sr a p p o r t sd ed é b it...86

Ta b l e a u 6.9 : Co m p a r a is o nd e sd é b it sp o u rl e sh a u t sr a p p o r t sd ed é b it... 87

T a b l e a u 6 .1 0 : V a l e u r d u d é b i t e n f o n c t i o n d u n o m b r e d e v o l u m e d e c o n t r ô l e ( a i r , p,n = 1 M P a , Tm = 4 0 0 K , Pom = 0.5 M PA, M m = 3 .9715 KG/S, Fv = 0.3, FP = 0.8, C = 1 O'6) ... 92

Ta b l e a u 6 .1 1 : Va l e u rd ud é b ite nf o n c t io nd un o m b r ed em a il l ep o u r u nr a p p o r td ed é b itd e 2 0 (a ir -e a u , Pm = 1 M P a , Tm = 4 0 0 K, Pour = 0 .5 M P a , f v = 0.3, FP = 0 .8 , C = 10-6) ...92

Ta b l e a u 6.12 : Va l e u rd ud é b ite nf o n c t io nd un o m b r ed em a il l ep o u r u nr a p p o r td ed é b itd e 4 0 (a ir -e a u , Pm = 1 M P a , r m = 4 0 0 K , Pom = 0 .5 M P a , f v = 0.3, FP = 0.8 , C = 10 -6) ...93

T a b l e a u 6.13 : E r r e u r n u m é r i q u e s u r l e d é b i t e n f o n c t i o n d u c r i t è r e d e c o n v e r g e n c e p o u r 4 0 0 0 VOLUMES DE CONTRÔLE (AIR, Pw = 1 MPA, Tm = 4 0 0 K , PouT = 0.5 M PA, Mw = 3 .9715 KG/S, Fc = 0 .3 , FP = 0 .8 ,)...93

Ta b l e a u 6.14 Va l e u rd ud é b ite nf o n c t io nd e sf a c t e u r sd er e l a x a t io n p o u r 4 0 0 0 v o l u m e s de CONTRÔLE (AIR, Pm = 1 MPA, Tw = 4 0 0 K , Pour = 0.5 MPA, Mw = 3 .9715 KG/S, C = 1 O'6) ...94

T a b l e a u 6 .1 5 : É c o u l e m e n t m o n o p h a s iq u e i s e n t r o p i q u e : a i r , r „ = 4 0 0 K , p ls = 1 M P a ... 95 Ta b l e a u 6 .1 6 : Co m p a r a is o nd e ss o l u t io n sn u m é r iq u e sa u p o in tc r i t iq u e...95 T a b l e a u 6 .1 7 : C o m p a r a i s o n d e l a s e c t i o n c r i t i q u e a v a n t e t a p r è s c o r r e c t i o n ( a i r - e a u , p w = 1 M P a , Tm = 4 0 0 K, Pour = 0.5 M P a ) ... 103 Ta b l e a u 6 .1 8 : Éc a r te n t r eled é b its e u ile tled é b itl im it e... 109 Ta b l e a u 6 .1 9 : Ef f e td el am a s s ev ir t u e l l e s u rl ed é b ite ts u rl ap o s it io n d up o in tc r it iq u e 116

(15)

Ta b l e a u 6 .2 0 : Co m p a r a is o nd e sd é b it se td el ap o s it io nd up o in tc r it iq u ea v e ce ts a n sd é s é q u il ib r e

THERMIQUE (* INDIQUE LE DÉBIT SEUIL)... 118 Ta b l e a u 6.21 : Ef f e td uc h a n g e m e n td ep h a s es u rl ed é b ite ts u rl ap o s it io nd up o in tc r it iq u e 120 Ta b l e a u 6.22 : Ef f e td uf r a c t io n n e m e n ts u rl ed é b ite ts u rl ap o s it io nd up o in tc r it iq u e... 120 Ta b l e a u 6.23 : Ef f e td e s d é s é q u il ib r e ss u rl ed é b ite ts u rl ap o s it io nd up o in tc r it iq u e...124

(16)

LISTE DES SYMBOLES

A Section totale m2

Ad Surface de l’interface entre deux phases m2

Ai Section de la tuyère au volume de contrôle i m

Ajc Section occupée par la phase k m2

Ad

Ak Aire projetée d ’une particule m~,2

Akf Surface de la frontière du volume de contrôle m2

Akw Surface du volume de contrôle de la phase k en contact avec la paroi m2

Apk Surface d ’une particule m2

c Ligne d ’interface entre deux phases

-C Valeur cible pour la convergence

-cD

Coefficient de trainée

-Ck Ligne de contact de la phase k avec la paroi

-CPk Chaleur massique à pression constante de la phase k J/kg-K

çVM

Coefficient de masse virtuelle

-d Diamètre de la conduite m

D Coefficient de diffusion m2/s

DIS Nombre critique

-E Flux d ’énergie du mélange W

ek Énergie interne de la phase k m2/s2

F Matrice des flux spatiaux

Flux de mélange b • N/m

Flux de mélange exprimé selon la variable Yj N/m

FexI Vecteur des forces externes par unité de masse N/kg

fhk Rapport des enthalpies

-Fi Flux /

F h) Flux fonction de la variable primitive Yj et des autres flux

f i

Quantité fk

Fk Flux spatial F de la phase k

F z

r k Flux de mélange k

Fk° Terme de source lié à la trainée entre les phases N/m

F,7 Terme de source visqueux à la paroi N/m

f* Coefficient de friction

-fxik Rapport de débit massique

-fn

Rapport des températures

-hck Coefficient de transfert de chaleur W/m2-K

hk Enthalpie de la phase k J/kg

h km, Enthalpie moyen de la phase k dans le volume de contrôle J/kg

(17)

hm Coefficient de transfert massique m/s

h y k Enthalpie de changement de phase J/kg

I Matrice identité

J Flux d ’impulsion du mélange N

Jf Matrice Jacobienne

4 A> Matrice Jacobienne diagonale

h Variable représentant les différents tenseurs des équations

conservation

de

-Ju Matrice Jacobienne des flux temporels

k Coefficient de conductivité thermique W/m-K

L Longueur de la tuyère m

Le Nombre de Lewis

-M Débit massique du mélange kg/s

M c Débit massique critique du mélange kg/s

M co/ Nombre de Mach au col géométrique

-M corr Débit massique du mélange corrigé kg/s

M k Débit massique de la phase k kg/s

M bni Débit massique moyen de la phase k dans le volume de contrôle kg/s

mk Flux massique de la phase k kg/m2-s

Débit de mélange limite kg/s

n Nombre de phase

-»k Vecteur normal à l’interface entre deux phases

-nv Vecteur normal à la surface du volume de contrôle

-K Normale à la ligne d’interface de la phase k dans le plan z

-Nk Débit de particules Particules/s

"z Vecteur unitaire de la direction axiale

P in Pression à l’entrée de la tuyère Pa

P c Pression de sortie donnant un débit seuil Pa

P c o l Pression au col géométrique Pa

P k Pression de la phase k Pa

P k Pression moyenne à l’interface Pa

P u Pression de la phase k au volume de contrôle i Pa

P kin Pression de la phase k à l’entrée Pa

P kout Pression de la phase A: à la sortie Pa

Pl Pression de sortie donnant un débit limite Pa

Pr Nombre de Prandtl

-Po Pression de référence Pa

P sa t Pression de saturation Pa

4 k Flux de chaleur de la phase k W/m2

(18)

-Rk Constante spécifique des gaz parfait pour la phase k J/kg-K

rk Rapport des pressions

-r P Rayon d ’une particule m

S Matrice des termes de source

s Entropie J/kg-K

s f Sommation des termes de source associés aux flux b

Sc Nombre de Schmidt

Sh Nombre de Sherwood

-Si Terme de source du flux F,

5 jA} Regroupement des termes de source

Sk Rapport de glissement

-sk

Terme de source du flux Fk

t Temps s

tk Sous-intervalle durant lequel la phase k est présente s

Tm Température à l’entrée de la tuyère K

Tk Température de la phase k K

T lm Température de la phase 1 à l’entrée K

Tki Température de la phase k au volume de contrôle i K

rj-t 0

l k Température de référence de la phase k K

To Température de référence K

U Matrice des flux temporels

ÜAki Vitesse de l’interface Ai m/s

ü a12 Vitesse de l’interface A2 m/s

ûD Vitesse de l’interface entre deux phases m/s

uk

Flux temporel U de la phase k

Vitesse de la phase k m/s

s v Vitesse de la frontière du volume de contrôle m/s

UkW Vitesse de la phase k à la paroi m/s

V Volume total m3

Vk Volume de la phase k m3

vp

Volume de la particule m3

We Nombre de Weber

-w] Valeur de la correction de vitesse au volume de contrôle i m/s

wk Composante axiale de la vitesse de la phase k m/s

W lc Vitesse critique de la phase de référence m/s

W km, Vitesse moyenne de la phase k dans le volume de contrôle i m/s

Wk, Composante axiale de la vitesse de la phase k au volume de contrôle i m/s

Wkin Composante axiale de la vitesse de la phase k à l’entrée m/s

w™ean Vitesse moyenne de la phase transformée à l’interface m/s

WD Composante axiale de la vitesse de l’interface entre deux phases m/s

xc

Position du point critique m

(19)

Yj Variable primitive j

Yh Variable primitive j de la phase 1

Y Variable primitive / associée à la phase p et à la variable y

X Coordonnée du système cartésien m

y

Coordonnée du système cartésien m

z Axe de l’écoulement m

Z ck Facteur de compressibilité de la phase k

-^c h o c Position du choc m

Z début Position du début du choc m

Z fm Position de la fin du choc m

Zi Position du volume de contrôle ï m

Lettres grecques

a k Fraction volumique de la phase k

a ki Fraction volumique de la phase k au volume de contrôle i

a km Fraction volumique de la phase k à l ’entrée

Y Rapport des chaleurs massiques

p Masse volumique de la phase k kg/m3

T

p Masse volumique de la phase k au volume de contrôle i kg/m

T

p . Masse volumique de la phased à l’entrée kg/m

p^k Masse volumique partielle de la phase & à Tétat gazeux kg/m3

p k Masse volumique gazeuse de la phase k à l’état saturé kg/m

y/k Quantité relative à la phase k

(pD Terme de source d ’entropie à l’interface entre deux phases

<pk Terme de source relié à la variable y/k

(j)k Force de surface ' N/m

■y

x , k Tenseur des contraintes N/m

A Déterminant de la matrice Jacobienne Jp

A Déterminant de la matrice Jacobienne J f dans laquelle la colonne j est

remplacée par S

A k Source d ’entropie interne par unité de masse J/s-K-kg

Ad Source d ’entropie par unité de surface J/s-K-m2

Xk Valeurs propres du système

H Viscosité dynamique du gaz loin de la particule kg/m-s

p Viscosité dynamique du gaz à la température de la particule kg/m-s

p m Viscosité dynamique du mélange kg/m-s

p s Viscosité dynamique à la température de l’interface kg/m-s

(20)

° k Terme de source de masse interphasique kg/s-m * J V

a k Terme de source de quantité de mouvement à l’intérieur du volume de

contrôle

(N/m)

<

Terme de source de quantité de mouvement à la paroi (N/m)

0i

Terme de source de quantité de mouvement interphasique (N/m)

0?

Terme de source de quantité de mouvement associé aux effets visqueux

entre les phases

(N/m) __J m

° k Terme de source de quantité de mouvement associé au phénomène de

transport entre les phases

(N/m) __J v m Terme de source de quantité de mouvement associé à la masse virtuelle (N/m) „ J m W

° . k Terme de source de quantité de mouvement associé au transport au

travers de la paroi

(N/m)

o r Terme de source de quantité de mouvement associé à la variation de

section de l’écoulement

(N/m)

o r Terme de source de quantité de mouvement associé à l’effet visqueux à

la paroi

(N/m)

^ r E V

G k Terme de source d’énergie à l’intérieur du volume de contrôle (W/m)

r w

Terme de source d ’énergie à la paroi (W/m)

r

Terme de source d ’énergie interphasique (W/m)

*?

Terme de source d ’énergie lié aux transferts thermiques entre les phases (W/m)

Terme de source d ’énergie lié à la dissipation visqueuse entre les phases (W/m)

Terme de source d ’énergie lié au transport d’enthalpie entre les phases (W/m)

0

?

Terme de source d ’énergie lié au transport de l ’énergie cinétique entre

les phases

(W/m)

o r Terme de source d ’énergie lié aux transferts thermiques à la paroi (W/m)

o r Terme de source d’énergie lié à la dissipation visqueuse à la paroi (W/m)

„ E h W

° k Terme de source d’énergie lié au transport d ’enthalpie au travers de la

paroi

(W/m)

_ E u W

° k Terme de source d ’énergie lié au transport de l’énergie cinétique au

travers de la paroi

(W/m)

T Paramètre arbitraire définissant le système autonome

Xw Perte de charge N/m2

(21)

-CHAPITRE 1

INTRODUCTION

La complexité entourant les écoulements multiphasiques comporte un grand défi pour sa modélisation. En fait, plusieurs phénomènes se produisent dans ces écoulements et ceux-ci ne sont pas facilement mesurables. Malgré ce fait, de nombreux processus intègrent des machines qui font appel à des écoulements compressibles multiphasiques. Ces écoulements, bien que connus, étudiés et utilisés depuis de nombreuse années, ne sont pas totalement prévisibles et maîtrisés. Cela est d ’autant plus vrai dans le cas particulier des écoulements au sein d ’éjecteurs multiphasiques.

Tout d’abord, il est important de mentionner qu’un éjecteur est un dispositif versatile qui peut être utilisé dans plusieurs types d’équipements. En fait, il est capable de comprimer, d ’aspirer, de mélanger et, dans des conditions de masses volumiques différentes, de séparer des fluides. Son fonctionnement est basé sur l’effet venturi qui permet l’aspiration et l’entraînement d ’un fluide secondaire d’un niveau d ’énergie moindre à partir d ’un fluide moteur de haut niveau d ’énergie mécanique. Les éjecteurs sont utilisés depuis les années 1850 aussi bien comme système de compression que comme pompe à vide. Cette caractéristique leur permet donc de répondre à des besoins variés dans les domaines de la pharmacologie, de la pétrochimie, de la chimie, de l’aéronautique et de l’énergie [Bonnington et King, 1972 ; Sim et Eames, 1995].

Par exemple, dans le cadre de la lutte contre la pollution, l’éjecteur est mis à contribution dans le processus de dissociation et de distribution de particules de graisse dans des fluides alimentaires [Adamopoulos et al., 1999]. De plus, parmi les industries faisant appel aux éjecteurs, l’industrie chimique l’utilise pour mélanger des fluides réactifs [Hu et al., 2002]. Les capacités de mélange des éjecteurs sont également utilisées pour le mélange air-carburant dans les chambres de combustion des réacteurs en aéronautique [De Chant et al., 2001], Les éjecteurs peuvent

(22)

également être rencontrés dans le domaine de la production de froid de certains véhicules Toyota [Motor Magazine 2009].

La Figure 1.1 montre une configuration classique d ’un éjecteur constitué de deux tuyères coaxiales liées par un collecteur d’aspiration. Cette figure donne également une représentation schématique unidimensionnelle de l’évolution du profil des vitesses le long de l’éjecteur. Quatre zones distinctes décrivant la plupart des types d ’éjecteur peuvent être définies. Premièrement, la tuyère primaire est composée d ’un convergent-divergent permettant d’accélérer rapidement l’écoulement primaire. À la sortie de cette tuyère, la basse pression et la quantité de mouvement de l’écoulement primaire induisent un mouvement du fluide secondaire. Cette zone correspond à l’initialisation des interactions dans le tube de mélange où les écoulements primaire et secondaire se fondent en un seul écoulement. D ’ailleurs, l’interaction entre les deux écoulements peut engendrer de forts effets de cisaillement qui s ’apparentent à un phénomène de couche limite à la jonction des deux écoulements. Selon son utilisation, un diffuseur peut convertir l’excédent de

l’énergie cinétique, introduit par l’écoulement primaire, en augmentation de pression.

Écoulement primaire

Tuyère

primaire Chambre de mélange Diffuseur

Écoulement secondaire

Zone de transition

Figure 1.1 : Principe de fonctionnement d ’un éjecteur.

Bien que son efficacité soit inférieure aux turbopompes et aux turbo ventilateurs [Alhussan et al., 2006], les éjecteurs offrent plusieurs avantages spécifiques. Premièrement, l’absence de pièce mécanique mobile assure une fiabilité et une grande longévité. De plus, son faible coût de fabrication le rend très attrayant. En plus d’accepter des fluides de toutes natures, il est également

(23)

disponible dans une large gamme de caractéristiques et de dimensions allant du millimètre à celle d’un immeuble.

1.1 Réfrigération assistée par éjecteur

Pour des applications comme la production de froid, l’éjecteur permet d ’assurer, en tout ou en partie, la compression du fluide frigorigène [Menegay, 1997 ; Chunnanond et al., 2004 ; Bergander, 2006]. Le cycle de réfrigération à compression de vapeur standard emploie une valve de détente afin de diminuer la pression du réfrigérant vers l ’évaporateur. L ’utilisation d ’un éjecteur pour remplacer la valve de détente permet d’effectuer une partie de la compression de la vapeur et d’améliorer le rendement du cycle de réfrigération. Cependant, il y a plusieurs autres configurations possibles de cycles utilisant l’éjecteur dans le but d’améliorer son rendement. L’éjecteur peut ainsi agir, entre autres, comme condenseur, comme pompe, comme compresseur et pour procurer différentes zones de refroidissement. Des analyses théoriques ont d ’ailleurs démontrées que l’utilisation d’un éjecteur dans les systèmes de réfrigération permettraient de diminuer jusqu’à 22% la consommation électrique [Komhauser, 1990 ; Nehdi et al, 2007]. De plus, une étude de Ressources Naturelles Canada [Ressource Naturelles Canada, 2009] indique qu’environ 15% de la consommation totale de l ’énergie au Canada sert à la production de froid, incluant la climatisation. Cela peut représenter jusqu’à 280 PJ/an d ’économie d ’énergie et une réduction importante des effets nocifs pour l’environnement.

D’ailleurs, dans le but d ’améliorer la consommation d’essence dans le secteur de l’automobile, Denso a développé un système de refroidissement de l’air assisté par éjecteur qui a été implanté dans la Toyota Prius 2010. Dans ce cycle, présenté à la Figure 1.2, le liquide saturé provenant du condenseur entre dans la tuyère motrice et entraîne le fluide secondaire provenant de l’évaporateur qui, lui, est alimenté par une partie du liquide provenant également du condenseur. Les écoulements primaire et secondaire se combinent dans la section de mélange et entrent dans le diffuseur où une augmentation de pression s’en suit. Une partie de la compression nécessaire dans le cycle de réfrigération est alors réalisée ce qui a pour conséquence de diminuer l’énergie consommée par le compresseur comme le montre le diagramme P-h de la Figure 1.2. Sur ce

(24)

sortie n ’est pas bien documenté d ’où les traits en pointillés qui représentent une estimation du comportement. En fait, les interactions entre les phases, les écoulements primaire et secondaire ainsi que l’effet du développement d’une couche limite entre les écoulements, comme représentés à la Figure 1.1, ne sont pas encore bien expliqués pour des éjecteurs diphasiques.

Compresseur Éjecteur Valve de détente Condenseur Évaporateur 2 Évaporateur 1

Figure 1.2 : Cycle de réfrigération à éjecteur de Denso/Toyota et son diagramme P-h.

Pour obtenir un rapport de compression permettant d ’améliorer lé rendement du cycle de réfrigération, l’écoulement dans la tuyère primaire de l’éjecteur doit être critique. Pour un écoulement monophasique, les conditions critiques se produisent lorsque la pression de sortie est suffisamment faible, occasionnant un débit maximal au col géométrique de la tuyère primaire. Ce point se nomme également le point sonique et est lié à la vitesse de propagation dans le fluide. Pour un écoulement diphasique, cela implique également un écoulement avec débit, maximal, ou critique, pour maximiser le rapport de compression.

À l’intérieur de la tuyère motrice d’un tel éjecteur, le fluide subit des changements de pression importants ce qui donne lieu à des phénomènes d ’évaporation et à des variations considérables des propriétés de l’écoulement tels la pression, la température, le taux de vide et la vitesse de chaque phase. Bien que la condensation/évaporation dans les jets soit étudiée depuis plusieurs années, beaucoup d’incertitudes sur les écoulements de faible titre de vapeur persistent,

(25)

notamment concernant les interactions entre les phases, les conditions critiques et l’endroit où celles-ci se produisent dans la tuyère.

1.2 Objectifs du projet de recherche

Dans le cas où l’entrée de la tuyère motrice est un fluide avec un faible taux de vide, il existe peu d ’outils numériques permettant de bien prédire le comportement de l’écoulement critique et peu de données expérimentales disponibles pour comparer ces résultats. En fait, les modèles homogènes présentent des erreurs importantes en comparaison avec les données expérimentales et les modèles issus de la recherche sur la sécurité des réacteurs nucléaires sont trop spécifiques et sont difficilement transposables à d’autres conditions d’opération que celles pour lesquelles ils ont été testés [Menegay, 1996]. En réalité, beaucoup de modèles diphasiques, comme celui présenté par Stàdtke et al. (2005), demeurent associés à des écoulements critiques à haut taux de vide ce qui correspond à des écoulements à gouttes. De plus, lorsque des solutions d ’écoulements critiques sont présentées, ceux-ci ne peuvent être expliqués à partir des définitions de blocage utilisées. D ’ailleurs, Stàdtke (2006) rapporte un phénomène de « pseudo-choking » puisqu’il obtient un débit massique maximal sans pour autant avoir de point sonique dans son écoulement diphasique. Avant de se lancer dans la recherche d’une solution d’un écoulement dans un éjecteur, il est nécessaire de bien comprendre le comportement et les interactions interphasiques dans la tuyère primaire puisque les changements y sont prépondérants. D ’ailleurs, Menegay (1996), cherchant à modéliser un éjecteur entier, n ’a pas réussi à calculer l’écoulement dans la tuyère motrice à cause des difficultés liées aux phénomènes de choc et aux interactions entre les phases.

L’objectif principal de ce travail sera donc d’améliorer la compréhension des écoulements critiques diphasiques dans une tuyère en analysant l’influence du déséquilibre mécanique, du déséquilibre thermique, du changement de phase et du rapport de débit sur les conditions critiques de l’écoulement.

(26)

Des outils numériques ont d’ailleurs été développés pour résoudre les écoulements critiques diphasiques dans la tuyère primaire d ’un éjecteur afin de valider le rôle de certaines familles de points critiques présentées par Dostie et al. (2009).

1.3 Plan de la thèse et contributions originales

Suite au présent chapitre qui introduit le but et l’objectif général des travaux de recherche, le second chapitre permet de bien comprendre la problématique et les besoins entourant les écoulements diphasiques critiques en tuyère. Ce chapitre expose les principaux travaux sur la modélisation des éjecteurs et des écoulements critiques diphasiques en tuyère et fait ressortir les éléments de recherche à approfondir.

Pour sa part, le troisième chapitre expose le système d ’équations pour les écoulements diphasiques et ramène cet ensemble d ’équations à un système unidimensionnel. Il présente également les relations utilisées pour la définition des différents termes de source, incluant les déséquilibres thermique et mécanique et le changement de phase.

Quant à lui, le quatrième chapitre présente une définition des écoulements critiques multiphasiques et présente la principale famille de points singuliers utilisé pour déterminer le régime d’écoulement (sous-critique, critique et sur-critique). Il expose également la relation décrivant la variation de section au point critique, qui n ’est pas nécessairement au col géométrique et dépend des interactions entre les phases. Finalement, le lien entre les valeurs propres et les points singuliers est brièvement examiné.

Le chapitre 5 présente les méthodes numériques de solution d’un écoulement critique diphasique en régime permanent utilisées dans cette étude. La première méthode est basée sur le schéma SIMPLE compressible et la seconde est basée sur un nouveau schéma strictement conservatif basé sur l’utilisation des flux de mélange.

De son côté, le sixième chapitre présente les résultats et leur discussion. Une comparaison des solutions obtenues numériquement est faite avec des données expérimentales issues de la

(27)

littérature. Ce chapitre démontre également l’effet des interactions entre les phases sur l’écoulement critique. De plus, les conditions critiques y sont validées par comparaison à un schéma numérique n ’ayant aucun lien avec ce critère et un autre basé sur l ’utilisation des flux de mélange où le critère est mis de l’avant pour déterminer l’état de l’écoulement.

Finalement, le dernier chapitre présente les conclusions et les recommandations pour les travaux futurs.

Les principales contributions de cette thèse sont regroupées au niveau des points suivants :

• Validation des conditions critiques par comparaison des solutions numériques avec des données expérimentales.

• Étude du positionnement du point critique.

• Étude de l’influence des interactions entre les phases dans la région du point critique. • Solution d ’écoulements diphasiques critiques sur une plage de rapport de débit allant de 0

à 125 (taux de vide de 1 à 0.65) avec déséquilibres et changement de phase.

(28)
(29)

CHAPITRE 2

CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE

Le but de ce chapitre est d’expliciter le sujet central de cette thèse et de dresser une revue de la modélisation des écoulements dans un éjecteur et plus particulièrement des écoulements multiphasiques dans une tuyère. Ainsi, la modélisation des éjecteurs, la définition d ’un écoulement critique et la modélisation des écoulements compressibles multiphasiques seront abordées.

2.1 Modélisation des éjecteurs

Contrairement aux éjecteurs monophasiques, le comportement interne des éjecteurs diphasiques demeure peu documenté puisque les recherches sur ce sujet adoptent plutôt une approche globale qui s’intéresse principalement à la caractérisation des paramètres d’entrée et de sortie de l’éjecteur (pressions, débits) et à l’analyse de leur performance sans se soucier des propriétés locales (pression, vitesse, masse volumique, taux de vide). De ce fait, les interactions entre les phases et entre les écoulements primaire et secondaire ne sont pas bien connues et modélisées.

Un des premiers modèles d ’éjecteur air-air fut présenté par Keenan et Newman (1942). Ce modèle est basé sur la dynamique des gaz et la loi des gaz parfaits. Un autre modèle d ’éjecteur air-air fut mis de l’avant par Fabri et Siestrunck (1958). Ce modèle tient compte de quatre régimes d ’écoulement distinct. Le régime supersonique se produit lorsque le rapport de pression entre l’entrée du primaire et la sortie de l ’éjecteur est assez grand pour produire un écoulement supersonique dans la tuyère primaire et également dans la chambre de mélange. Pour un rapport de pression encore plus grand, l’écoulement induit du secondaire devient alors maximal produisant un régime supersonique saturé. Un régime mixte se produit lorsque le rapport de pression diminue et qu’un choc apparaît dans la tuyère primaire conduisant à un écoulement subsonique dans la chambre de mélange. Finalement, pour une pression à l’entrée du

(30)

primaire et donne un régime mixte avec séparation. Ce modèle 1D calcule les performances globales de l’éjecteur, soit le ratio d’entraînement et le rapport de compression du secondaire. Les auteurs valident leurs résultats en les comparant à des tests expérimentaux. En posant un facteur de perte de charge fixe pour l’ensemble de la chambre de mélange, un bon accord est obtenu avec les données expérimentales. D ’ailleurs, une erreur de ±10 % est obtenue sur le ratio d’entraînement. Cette erreur est maximale lorsque les conditions d ’opération génèrent un régime mixte avec séparation puisque cette évolution est basée sur des observations expérimentales d’écoulements dans les turboréacteurs. Une modélisation 2D et une approche locale pourraient donc permettre d ’améliorer la compréhension autour de ces régimes.

Plusieurs études 1D portant sur ces éjecteurs monophasiques ont été entreprises depuis, mais les comparaisons du ratio d’entraînement avec les données expérimentales présentent encore un écart d’environ ±10 % comme les résultats présentés par Huang et al. (1999). La solution de l’écoulement est basée sur la détermination d’un col hypothétique généré par l’écoulement et les forces de cisaillement entre les flux primaire et secondaire dans la zone d ’initiation de mélange, située entre la sortie de la tuyère primaire et la chambre de mélange de l’éjecteur. Pour les écoulements diphasiques, cet aspect sera probablement amplifié puisque l ’influence d ’une phase sur une autre complexifiera le problème. Un modèle 2D est alors nécessaire afin de valider cette hypothèse et pour bien comprendre le rôle des interactions entre les écoulements primaire et secondaire.

Pour sa part, Marynowski (2007) a modélisé des écoulements compressibles monophasiques et faiblement diphasiques dans les éjecteurs en régime transitoire en utilisant l’algorithme SIMPLE pour traiter le couplage vitesse/pression. L’auteur compare initialement des profils de pression et les performances d ’entraînement en flux induit (débit secondaire) obtenus avec des écoulements

d’air sec. La Figure 2.1 montre l’évolution des débits massiques secondaires en fonction du

rapport de pression P,i/Pa où Pu correspond à la pression à l’entrée de la tuyère primaire et Pa à la pression à l’entrée du secondaire. D ’un point de vue global, une bonne corrélation entre les solutions numériques et expérimentales est observée.

(31)

90 80 70 60 g 40 30 20 10 0 5 Pu/P.

Figure 2.1 : Performance d’entraînement en flux induit [Marynowski, 2007].

Cependant, la Figure 2.2 montre que les simulations numériques obtenues par FLUENT surestiment la détente en sortie de la tuyère primaire. Les pressions calculées sont donc inférieures aux relevés expérimentaux. Les calculs surestiment également l’amplitude des chocs successifs dans la chambre de mélange.

110 100 90 _ 80 çl 70

%

60 i 50 £ 40 “■ 30 20 10 0 -50 -25 0 25 50 75 100 125 1 50 175 200 225 250 Position (mm)

Figure 2.2 : Profil de pression dans Féjecteur [Marynowski, 2007],

Il incorpore par la suite le phénomène d ’évapo-condensation de l’humidité de l’air à son modèle

.1 ;— coi de ta tuyère

- • <2}Sortie de la tuyère .3> - 1 Entrer tube d e mélange

K oméga sst ReaKzable KE RNG ? Experiments Std k-epsilon AST k-nmana Ph/P»

(32)

expérimentales d ’un éjecteur à air humide obtenus d ’un banc d’essais à l’Université de Franche- Comté. Il obtient les mêmes écarts qu’avec un écoulement monophasique. Par contre, les conditions d’opération (P,„ = 3.75 Bar, Tm = 300 K) et le faible titre massique de vapeur (entre 2 et 6 g d ’eau par kg d ’air) donne un haut taux de vide dans la tuyère (* 1) qui correspond à la

fraction volumique occupée par la phase gazeuse. Cet écoulement diphasique garde alors le même comportement qu’un écoulement monophasique bien que des équations de mélange soient utilisées. Déjà, cette étude paramétrique sur le fonctionnement des éjecteurs a mis en évidence des instabilités numériques à l’intérieur du tube de mélange lorsque le jet primaire devient supersonique. En fait, même si les interactions entre les phases ne sont pas importantes, Fauteur a rencontré des difficultés pour des écoulements monophasiques et diphasiques. L’augmentation de l’importance de la phase incompressible, caractérisée par un taux de vide qui se différentie de

1.0, devrait amplifier les interactions entre les phases occasionnant ainsi des difficultés

supplémentaires. Ces instabilités rencontrées par Marynowski (2007) nécessitent donc des efforts pour mieux comprendre les interactions entre les phases et leur effet sur l’écoulement.

Zhu et Li (2009) présentent également un modèle 2D axisymétrique pour évaluer la performance des éjecteurs utilisant de la vapeur sèche (RI 41b) et de la vapeur humide ( R ll). Ce modèle ne comporte qu’une seule équation d ’énergie pour la chambre de mélange et le diffuseur. De plus, ils assument une fonction linéaire pour le profil de vitesse radiale à l ’intérieur de l’éjecteur. Le modèle est développé uniquement pour évaluer la performance des éjecteurs (ratio d’entraînement) donc les propriétés locales ne sont pas évaluées en détail. En moyenne, ils obtiennent une erreur de ±9 % comparativement aux ratios d’entraînement et aux débits obtenus expérimentalement. Il semble alors impératif de regarder plus en détail le comportement local des écoulements dans l’éjecteur pour mieux comprendre et modéliser les performances globales.

De plus, une étude récente sur les éjecteurs gaz-gaz effectuée par Yan et al. (2012) compare également des données expérimentales et des solutions numériques en utilisant, cette fois-ci, du RI 34a à l’état vapeur surchauffée pour étudier l ’effet de la géométrie sur le ratio d ’entraînement. Un modèle numérique compressible 2D axisymétrique est utilisé pour comparer le ratio d’entraînement d ’une géométrie de référence à d ’autres géométries dont certains paramètres, comme le ratio des sections du primaire et du secondaire, l’angle du divergent, la longueur du

(33)

diffuseur et la longueur de la chambre de mélange, sont modifiés. Bien que l’auteur démontre des améliorations sur le ratio d’entraînement à rapport de compression donné, les comparaisons avec

les données expérimentales sont à ± 1 0 % des valeurs réelles.

Parmi les études récentes, aucune ne porte sur les écoulements compressibles diphasiques et même les études sur les écoulements monophasiques comportent des différences de l’ordre de ±10 % sur le ratio d ’entraînement. De plus, mis à part les études de Marynowski (2007), de Zhu et Li (2009) et de Yan et al. (2012) qui solutionnent l’écoulement localement avec un modèle 2D, les études adoptent majoritairement une approche globale. Toutes ces études permettent de mettre en évidence l’importance de s’attarder sur les phénomènes d ’échanges entre les phases ainsi que sur les propriétés de l’écoulement dans la tuyère primaire à l’intérieur de laquelle l’écoulement subit de grands changements sur une courte distance. De plus, pour bien modéliser le comportement de l’écoulement et l’interaction entre les flux primaire et secondaire, la chambre de mélange doit être modélisée par un modèle 2D. Donc, la modélisation d ’éjecteur ne peut progresser tant et aussi longtemps que le comportement interne de l’écoulement n ’est pas mieux compris, surtout en écoulements diphasiques comme ceux rencontrés dans les applications en lien avec les cycles de réfrigération assistés par éjecteur diphasique.

2.2 Définition d’un écoulement critique multiphasique

Dans beaucoup d’applications utilisant les éjecteurs, les écoulements doivent être supersoniques afin d’obtenir un rapport de compression suffisamment élevé pour améliorer le rendement du cycle de réfrigération. Dans les applications liées à la réfrigération assistée par éjecteur, les écoulements, en plus d ’être critiques, sont diphasiques. La compréhension des écoulements critiques multiphasiques ainsi que l’influence des interactions entre les phases doit donc être approfondie.

L’existence d ’un débit massique maximal pour des conditions amont fixées et une géométrie donnée lorsque les propriétés de l’écoulement en amont du point critique ne dépendent plus des variations de conditions en aval est un phénomène que l’on nomme « blocage » ou « écoulement

(34)

est bien documenté pour un écoulement monophasique. Dans ce cas particulier, des définitions équivalentes de l’écoulement critique peuvent être énoncées tant d’un point de vue de débit critique que d’un point de vue des propagations de perturbation de pression puisque les valeurs propres du système sont directement liées à la vitesse du son dans l’écoulement. Selon les données expérimentales en écoulements critiques monophasiques, la courbe du débit massique en fonction de la pression de sortie de la tuyère représente bien ce phénomène. Les données expérimentales en écoulements critiques diphasiques présentent également le même profil d’évolution du débit en fonction de la pression de sortie pour des conditions d ’entrée fixes. Cependant, un lien entre les vitesses de propagation et les conditions critiques n ’a toujours pas été établi. Tout comme pour un écoulement transsonique, la zone à proximité immédiate de la section critique devrait être le lieu d’une transition entre un régime sous-critique et sur-critique.

L’explication théorique de ce phénomène en écoulement multiphasique demeure toujours incomplète après plus de 60 ans d’efforts tant au niveau de la position du point critique que de l’utilisation d ’un critère de blocage universel.

D’ailleurs, Dostie et al. (2009) présentent une analyse des écoulements critiques multiphasiques et présentent des familles de points singuliers liées aux conditions critiques pour des conditions

qui se différentient d’un écoulement monophasique (taux de vide différent de 1 .0 et déséquilibres

entre les phases). Cette analyse est présentée à l ’Annexe B.

Avant ces travaux, de nombreux modèles d ’écoulements compressibles multiphasiques utilisant différents critères de blocage ou des liens avec le phénomène de propagation ont été formulés. L’introduction d ’une plus grande rigueur dans la définition des conditions critiques a été marquée par les travaux de Bourré et al. (1976). Pour un écoulement, le système d ’équations de conservation 1D suivant peut être défini :

dU dF 0

- r t = s < 2 1 )

où t est le temps et z décrit l’espace. S représente la matrice des termes de source alors que U et F sont les flux temporels et spatiaux fonctions des variables primitives Y. Cette équation peut être réécrite sous la forme primitive suivante :

(35)

u dt F dz (2.2) où J u et J f sont les Jacobiens qui relient les variations des flux aux variations des variables primitives : J c = f d F x dFl \ dYx sr„ dFn SFn (2.3) dYn ” y f d U \ dU x ' dYi àK dÙ n (2.4) dY" ,

L’étude du régime permanent conduit à un système linéaire où les dérivées des variables dépendantes sont les inconnues :

F dz (2.5)

En utilisant la règle de Cramer, la solution suivante est obtenue dYJ A , ( j F )

(2.6)

dz A (j f )

où A est le déterminant, A,- le déterminant dans lequel la colonne j de la matrice J/r est remplacée par S.

Bourré et al. (1976) utilisent l’indétermination du terme de la dérivée spatiale des variables primitives pour déterminer les conditions de blocage. Ce blocage se produit lorsque les déterminants sont nuls :

s^ = a l(j£ ) _ o

dz A (Jf ) 0 ( }

La position où les déterminants sont nuls définit la section critique et ce critère porte le nom de critère des déterminants.

(36)

Us présentent également le critère de propagation de perturbations de pression pour les solutions en régime transitoire par analogie avec les écoulements monophasiques. Cette approche utilisée pour la prédiction du blocage de l’écoulement repose sur les vitesses de propagation d ’une perturbation dans le fluide. Selon la théorie des caractéristiques, cette dernière vitesse est obtenue par les valeurs propres du système :

a (a aI - J - ' J f ) = 0 (2.8)

où I est la matrice identité et Ak les valeurs propres. Au point critique, au moins une valeur propre est nulle indiquant une vitesse de propagation nulle de la perturbation. De plus, cette approche pose à priori une équivalence entre le phénomène de blocage et la propagation de perturbation de pression. Ce lien n ’a cependant pas encore été formellement démontré de manière générale pour un écoulement multiphasique.

De son côté, Bilicki et al. (1987) présentent une analyse du système en régime permanent défini à l’équation (2.5) pour un système dynamique différentiel. Us définissent alors le système autonome en introduisant le paramètre r :

f p 4 » F) (2.9)

ÔY

— î- = A , ( J F ) 7 = 1 , » (2.10)

O T

Donc, les conditions critiques sont liées aux points singuliers du système autonome lorsque tous les membres des équations (2.9) et (2.10) sont nuls :

A( J f ) = 0 (2.11)

A , ( J F) = 0 7 = 1,» (2.12)

Cette analyse de Bilicki et al. (1987) fournie une première définition formelle du point critique en termes de point singulier d’un système dynamique différentiel pour des écoulements diphasiques homogènes. Cependant, cette analyse ne contribue pas à expliquer la nature du phénomène d’écoulement critique pour la modélisation d ’écoulements multiphasiques.

(37)

2.3 Modélisations d’écoulements critiques multiphasiques

Afin de modéliser les écoulements critiques multiphasiques, des approches en régime permanent ou en régime transitoire peuvent être adoptées. Par contre, celles-ci doivent tenir compte des déséquilibres entre les phases pour bien capter leur effet sur les conditions critiques. Le modèle doit être en mesure de bien représenter aussi bien les propriétés globales que les propriétés locales autant pour un écoulement à bulle qu’un écoulement à goutte.

De son côté, Dostie (1988) propose une approche unidimensionnelle en régime permanent peu coûteuse en temps de calcul pour déterminer l’évolution de l’écoulement dans une tuyère. Cette méthode itérative de type « marche avant » permet d ’obtenir l’évolution de l ’écoulement vers l’état critique en utilisant deux conditions critiques pour chaque phase : un critère d ’impulsion et un critère d’énergie. Donc, avec les conditions à l’entrée et en calculant les propriétés de chaque volume de contrôle jusqu’au col, cela permet de déterminer si l’écoulement est critique ou non et d’adapter les conditions initiales et la pression de sortie de sorte à obtenir un débit critique au col. L’auteur considère le phénomène de débit critique comme une propriété intrinsèque du mélange multiphasique. Il utilise les équations de conservation de mélange pour remplacer les équations de conservation de la phase compressible. De plus, l’auteur utilise l’hypothèse voulant que la position de la section critique se situe au col bien qu’il démontre numériquement qu’une zone critique post-col existe. Cependant, l’existence de cette zone n ’est toujours pas démontrée expérimentalement et des difficultés de convergence sont observées près du col géométrique. L’auteur doit alors imposer une valeur de glissement entre les phases pour pouvoir continuer le calcul de la solution dans le divergent.

Lemonnier et Selmer-Olsen (1992) utilisent également une approche 1D pour résoudre un modèle numérique avec glissement entre les phases et avec pertes de charge aux parois. Cependant, contrairement à Dostie (1988) qui solutionne directement pour les flux de mélange, ils solutionnent pour les variables primitives et ils utilisent le critère de blocage (2.7). Sans avoir une explication complète et une vue d ’ensemble des écoulements critiques, ces travaux vont dans la même direction que le présent travail. Ils présentent également des profils de pression et des

Figure

Figure  1.2  : Cycle de réfrigération à éjecteur de Denso/Toyota et son diagramme P-h.
Figure 5.1  :  Volume de contrôle pour l’équation de conservation de la quantité de mouvement.
Figure 6.1  :  Géométrie de la tuyère utilisée par Elliott et Weinberg (1968).
Figure 6.2  :  Comparaison avec le profil de pression d’Elliott et Weinberg (1968).
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