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Fongu, Ogubiyi, guzangbé, gufifon : Taxinomie et interprétation de dérivés lexicaux de -gu; analyse d'un corpus de formes construites avec l'élément -gu.

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Texte intégral

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THÈMEGÉNÉRAL DUCOLLOQUE :

GU / OGOU, FIGURE GUERRIÈRE DE LA CONSTELLATION DES VODOUNS : ÉPISTÉMOLOGIE D'UN VODOUN PIONNIER DU DÉVELOPPEMENT.

Communication :

Fongu, Ogubiyi, guzangbé, gufifon : taxinomie et interprétation de dérivés lexicaux de Gu. Analyse psycholinguistique d'un corpus de formes construites avec l'élément -gu, dans trois classes grammaticales.

Par Jean-Baptiste Adjibi

professeur certifié de lettres modernes de l'Académie de Créteil

Doctorant à l'Université Paris-Est, Créteil Direction de thèse : Pr Papa Samba Diop LIS – lettres, Idées, Savoirs - EA 4395 Campus Centre - Bâtiment i3 - Bureau 202 61, avenue du Général de Gaulle

94000 Créteil.

---Mots clés : gungbe – fongbe – vodou Gu - langue sacrée – langue profane- syntaxe- taxinomie - morphologie - composition – dérivation – lexicalisation – noms propres – noms communs – étymons sacrés – sécularisation – mythologie – symbolique des noms propres.

---Introduction

Ma contribution va porter sur les mots, sur la langue, sur le langage, sur la linguistique. Je tente un travail de modélisation des données existantes : la cosmogonie, le panthéon, le système Ifa. A travers une étude des mots, j'analyse la fonction des dieux du panthéon africain dans le système Ifa, un système qui relève à la fois du religieux et du rationnel.

Mon objectif est de modéliser. Ma base de travail est un corpus de mots de la langue gungbe tous dérivés de -gu. J'inscris ce travail dans le champ disciplinaire de la lexicologie. La modélisation est pour moi, un objectif en soi. C'est un regard analytique que je porte sur le signe, en vue de l'nterpréter. Je vais tenter de répondre à la question suivante :

Comment vodou Gou fait-il vivre le sacré dans le quotidien de la société ? Plan :

1. Le savoir linguistique dans l'épistémè vodouiste 2. Vodou Gou et ses dérivés : noms, verbes, substantifs 3. Une taxinomie dominée par la classe du nom

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1. L'épistémè vodouiste et le savoir linguistique

L'épistémè vodouiste

L'épistémè, étymologiquement, c'est la connaissance, le savoir. Le mot a été popularisé par le philosophe français Michel Foucault dans les années 1970 pour désigner l'état des savoirs et des connaissances, les conditions de possibilité de ces savoirs, les règles de scientificité de ces savoirs.

L'épistémè, c'est donc le monde des savants, en lien avec le rapport que ceux-ci ont avec les savoirs. Mais avec l'approche archéologique développée après par Foucault, la définition de l'épistémè se resserre autour de notions telles que le discours, la langue, le langage.

De ce point de vue, le vodouisme est une archive fondatrice de la pensée africaine : dans la mesure où le vodouisme peut être considéré à la fois comme un processus initiatique et un objet archéologique, il y a, d ans la pensée vodouiste, cette sagesse que revendique aujourd'hui les « Sciences humaines » modernes !. Il y a donc, dès le départ, cette capacité d'étude positive, rationnelle de soi :

« L'homme est amené, lors de son étude positive, à se transformer en objet, et donc à se dédoubler entre sujet transcendantal et objet empirique »1.

M. Foucault, Les Mots et les Choses, 1966.

En cela, une archéologie du savoir vodou est la condition de perception et d'établissement de l'épistémè vodouiste. En observant le vodouisme, le sujet africain constate donc qu'il sait déjà s'analyser lui-même. Il comprend qu'il sait se poser en objet d'analyse. La métaphorisation qu'on observe dans les mythes, dans la mythologie vodou est un indice de l'épistémologisation potentielle du savoir vodouiste.

Le savoir linguistique

Au plan strict du langage, on observe dans le mythe du dieu Sango par exemple, que l'énoncé Oba ko so

( « le roi ne s'est pas pendu ») est à la forme négative. Cette négation est si insolite qu'elle semble fonctionner

comme un code dans un message codé : le sens négatif du récit semble avoir été transféré à la grammaire pour sauver l'héroïsme (et la divinisation) du roi.

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2. Vodou Gou et ses dérivés

Les items de mon corpus sont dérivés de l'élément -gu. A l'étape actuelle du corpus, ces dérivés sont des verbes, des noms et des substantifs.

Cette classification n'est pas orthodoxe, car un substantif reste un nom ; elle m'a été suggérée par le corpus. Les verbes

Les verbes ont la structure verbe + nom. Ils se forment à partir d'autres verbes appliqués au nom. Exemple : Fongu (fon + gu)

Les verbes obtenus par dérivation de -gu ont la structure verbe + gou (exemples : xwle gu, dagu, dugu, etc...) ; la dérivation est sans affixe (sans préfixe, ni suffixe) ; c'est une dérivation par composition et non par construction.

En somme, ce n'est pas une dérivation lemmatique, lexicalisante.; le verbe obtenu n'est pas un mot construit (avec des affixes) mais un mot composé. Les verbes composés à partir de -gu sont des additions d'items lexicaux autonomes avec l'élément -gu. La dérivation verbale a la structure composée.

Verbe + Nom Verbe+Gu Exemples :

==> Fongu (Fon + gu) ==> Dugu (Du + gu) ==>Dagu (Da + gu)

Fongu : Verbe. Littéralement « réveiller Gu ». Du fait de la transparence sémantique des éléments de

composition (fon : lever, réveiller et Gu), ce verbe signifie « se révolter », « faire la révolution ». La graphie en un mot n'est peut-être pas la plus pertinente. Les emplois attestés de fongu, au plan de l'histoire immédiate, sont ceux de la Révolution de 1972-1975. Durant cette période, de nombreux concepts marxistes ou contemporains ont fait l'objet de déclinaisons en langues nationales ; certains concepts qui existaient déjà dans ces langues nationales avaient été mis en avant, « réveillés », valorisés ; c'est certainement le cas de

fongu ou de gufifon.

A partir des verbes dérivés de -gu, on peut observer la dynamique de la formation des verbes dans une langue comme gungbe (composition et non construction).

Les noms

Je les ai répartis en t héonymes et anthroponymes,2. Les théonymes réfèrent aux dieux et les anthroponymes se rapportent à des événements ou à des lieux.

Les théonymes :

Ce sont les noms de dieux. Ce sont tous des NPdv, c'est-à dire des noms propres prototype, type divinité) Gu est un théonyme. Les différentes formes de prononciation ou de scription de ce nom [Gu, Gou, Ogou, Ogoun], qu'on rencontre dans les différents territoires, peuvent être considérées comme une dérivation, que 2 GNANGUENON, Cossi, Analyse syntaxique et sémantique de la langue "f n" au Bénin...ɔ Approche onomastique, Université Cergy Ponthoise,

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j'appellerais « dérivation interne », parce qu'un nom dans une première langue devient un nom modifié dans une deuxième langue, mais les deux noms renvoient au même signifié. Le mode dérivationnel serait alors le suivant :

N1 de L1 > N2 de L2 / N1 = N2.

Parmi ces théonymes, je distingue deux groupes, les théonymes panthéoniques et les théonymes systémiques :

– les noms panthéoniques : Gu, Dan, Sakpata, Sango, Eshu, etc...

les noms systémiques : ce sont les 16 Dou (signe mère) qu'on rencontre dans le système Ifa : exemplle, Guda Meji, l'un des 16 Dou du système Ifa, est un théonyme systémique

Il en est de même pour les autres Dou : je nomme macrosignes ou hypersignes les 16 Dou. Ce sont :

1. Gbe ; 2. Yèku Meji; 3. Woli Meji; 4. Di ; 5. Loso Meji ; 6. Wlin Meji; 7. Abla Meji; 8. Aklan Meji; 9.

Guda Meji; 10. Sa Meji ; 11. Trukpin Meji ; 12. Tula Meji ; 13. Lètè Meji ; 14. Tchè Meji ; 15. Ka Meji;

16. Fu Meji

Les théonymes panthéoniques sont des NPdv (nom propre prototype, type divinité) : ainsi de vodou Gu.

Guda Meji n'est pas un dérivé. Au plan du système Ifa, c'est un NPdv (nom propre prototype, nom propre de

divinité). Son répondant dans le panthéon, c'est Gu, NPdv (nom propre de divinité, nom prototype)

En tant que signe mère (macrosigne ou hypersigne), le Dou Guda Meji engendre à l'intérieur du système Ifa, plusieurs théonymes composés, dérivés de lui. Il en est de même de chacun des 15 autres macrosignes. Mais ici, c'est Gu qui nous intéresse.

Les anthroponymes

Ce sont les nominaux non théonymes. J'ai regroupé dans cette catégorie, tous les noms qui ne sont pas théonymes ; ils sont toponymes (par exemple : Goukomey / Gukomey) ; ils sont également noms propres patronymes (par exemple Ogoubiyi, Gougbe, Goussanou, Gouton, etc...) ou noms communs (gugan), etc...

Goukomey. Nom propre, type humanité (Nphm). Littéralement quartier de Gou. Goukomey est le nom d'un

quartier historiquement dédié aux forgerons depuis l'époque précoloniale dans le royaume de Porto-Novo. Les artisans étaient alors au service quasi exclusif du Roi. Gou réfère ici davantage au fer, au métal. Le terme Gou est à distinguer du mot -gan (fer, métal). Gou est une expression élaborée, sophistiquée de gan. -gan est un terme banal mais gou / gu, même dans des énoncés courants porte une charge abstraite, élevée voire sacrée. Goukomey est le quartier des forgerons et en même temps (c'est-à dire par conséquent) le quartier où dieu Gou est célébré dans le quotidien ordinaire à travers l'activité professionnelle de ces forgerons organiques qui continuent encore de nos jours à forger le métal. Goukomey est donc un anthroponyme toponymique.

Nota Bene

Avant de terminer mon propos sur les noms, je reviens sur le statut de gugan

Gugan (synonyme gankeke) : Nphm : nom propre type humanité, ou Nc : nom commun. Occurrence attestée :

la chanson Ajoto fin gugan, de Yédénou Adjaxwi. Le statut lexical de gugan me paraît indécidable c'est-à dire que j'hésite entre le considérer comme nom commun, et lui donner un statut de nom propre et ce, pour deux

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raisons :

1) : gugan est dérivé de -gu ; cet étymon peut laisser penser que gugan appartient à une classe, au sens de Levi-Strauss (« le nom ne nomme jamais, il classe » ; et cette classe serait celle des dérivés sacrés, qu'on ne saurait ranger parmi les noms communs).

2) : gugan a un synonyme populaire, gankeke, onomatopée lexicalisée et clairement nom commun. Il y a donc une raison de le classer nom propre (ou nom sacré) et une autre raison de le considérer comme nom commun. La réflexion se poursuit. Une enquête de terrain plus poussée auprès des anciens fournira peut-être de nouvelles données d'appréciation.

Les substantifs

L'analyse des substantifs montre qu'ils sont des dérivés construits, des dérivés affixaux. Dans gufifon, l'élément fon se modifie et le dérivé gufifon partage cette dérivation, même si l'élément -gu n'est pas directement impacté.

La morphologie des substantifs en gungbe ou en fongbe repose sur ce principe : le verbe étant composé d'un nom et d'un autre verbe, pour réaliser le substantif, ce deuxième verbe se transforme par une sorte de redoublement phonétique (fon > fifon) qui s'additionne au nom :

Gu > Fongu > Gufifon [Np > Verbe > Substantif] Nu > Dunu > Nududu

Nukun > Hun nunkun > Nukun hunhun

Nom Verbe Substantif

Gu Fongu Gufifon

Nu Dunu Nududu

Nukun Hun nukun Nukun hunhun

Gufifon : Substantif. Le fait de fongu. Révolution. Les emplois attestés sont essentiellement ceux de l'espace public (médias, meetings, etc...) dans le contexte de la mobilisation populaire durant les années 70 et 80.

Gufifon se concevait donc avec un G majuscule ; mais cette majuscule n'est pas celle de Gu NPdv (nom

propre prototype, type divinité) ; c'est la majuscule de la lexicalisation. Gufifon, dérivé de -gu, est affecté de la majuscule qu'on retrouve dans Révolution.

3. Une taxinomie dominée par la catégorie nominale

-gu / -hun

Au départ, j'avais envisagé de comparer les dérivés de -gu avec les dérivés de l'élément -hun. J'avais deux hypothèses : 1) : l'élément -gu engendre moins de dérivés que l'élément -hun ; 2) : -hun est type humain et -gu type divin. Je reviendrai sans doute sur ces pistes plus tard, dans un autre cadre.

- verbe / nom

La dérivation verbale avec -gu est compositionnelle ; la dérivation nominale est construtiviste.

L'intérêt que j'ai eu à observer la dérivation verbale est à situer au plan sémantique et psychologique : j'ai pu constater la différence entre le rapport à vodou Gou et le rapport à Mawou (ou Olorun Olodoumare, son

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épigone yoruba).

D'un côté un rapport de bienveillance (rapport à Mawou / Olorun Olodumare) et de l'autre un rapport de quasi terreur (rapport à Gu) ; le rapport à Gu est dans tous les cas marqué par la crainte. Gu est craint autant qu'il inspire confiance ; c'est un dieu punisseur, redoutable et impitoyable, alors que Mawou, littéralement partage

de corps [ma signifie diviser, partager : awou, c'est le corps : Mawou, c'est donc, selon un de mes

informateurs Porto-Noviens, « Celui qui a partagé son corps », sous-entendu avec les Humains (sous-entendu «malgré leurs tares »).

4. La nécessité de la modélisation et de la théorisation

Ce qu'il me paraît important de souligner, c'est la nécessité de la modélisation. Il y a un grand besoin de linguistique formelle. Il me paraît nécessaire de décrire, de formaliser, de théoriser ; bien sûr, concernant les langues nationales, mais aussi concernant l'expérience des langues héritées de la colonisation européenne. Pouvoir s'appuyer sur un corpus stable comme celui que fournit l'épistémè vodouiste me paraît une chance. Il s'agit d'en avoir conscience et d'en tirer parti.

5. L'épistémè vodouiste dans le monde contemporain

Parmi les épistémè rencontrés par l'Occident dans son mouvement exogène, il y a bien sûr l'épistémè vodouiste. Or dans ce qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler les Sciences Humaines, c'est-à dire l'épistémè du monde occidental contemporain, ni la discipline Linguistique, ni la discipline Philosophie n'évoque la mise en concurrence des épistémè qui a découlé de cette « rencontre ».

Les épistémè rencontrés par l'Occident ne sont pas nommés en tant que tels et ne sont pas pris en compte dans ce que Foucault appelle l'épistémè moderne.

Et pourtant, l'épistémè occidental moderne est largement impacté par cette rencontre. Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre au musée du Louvre où est exposée encore aujourd'hui une gigantesque statue de vodou Gu, subtilisée lors des guerres coloniales qui ont abouti à la marginalisation de l'épistémè vodouiste.

Mais le colloque qui nous réunit ici est la preuve que cette cette marginalisation ne signifie pas disparition.

Pour conclure,

Comment vodou Gou fait-il vivre le sacré dans le quotidien de la société ?

- Réponse : A travers les mots. Des mots dans diverses classes grammaticales, particulièrement la classe du nom.

- Gou, d'abord vodou c'est-à dire dieu délégué de Mawou / Olorun Olodoumare, s'est mué en mots de la langue, à travers notamment les noms propres, les noms communs, les noms anthroponymiques ou théonymiques.

- Ces noms, sous divers statuts sociaux et langagiers, se croisent et même se mélangent dans la vie quotidienne et la rendent à la fois empirique et transcendante, à la fois profane et sacrée.

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Annexe

Index (partiel) du métalangage utilisé Macrosigne (ou

hypersigne) « Signe mère » du système Ifa ; chacun des 16 Dou est un macrosigne. Je les appelle parfois aussi hypersigne Hyposigne : Chacun des 256 signes (16 x 16) provenant de la combinaison des 16 hypersignes est

un hyposigne.

Np : Nom propre ; les Np dont il est question ici sont tantôt des anthroponymes, tantôt des théonymes

NPdv Nom propre de dieu (ou de divinité ; nom propre prototype ; dans le panthéon des dieux africains, donc dans la cosmogonie vodou, les noms des dieux sont des noms propres mais ce sont surtout des prototypes (avant toute dérivation). OLODOUMARE ou MAWU est un nom propre prototype. Le cas de MAWOU / OLODUMARE est un cas à part (c'est un hyperdieu, c'est l'Absolu, l'Impeccable ; c'est en fait Dieu); sa relation à Gou ou à un autre dieu du panthéon n'est pas de l'ordre de la dérivation mais de l'ordre de la délégation ; MAWOU et GOU seront donc classés comme NP (nom propre de dieu ; nom propre prototype) ; leurs dérivés respectifs sont par exemples : Mawouvi, Mawougnon, Goussanou, Gougbe, etc..

Npdv / Nphm Nom propre de type divinité : un Npdv est un nom propre qui désigne un référent qui peut être considéré comme étant régi par le monde des dieux ; le Npdv se distingue du nom propre de type humanité (désignant un référent régi par le monde des humains)

Npl Nom propre de lieu ; dans l'anthroponymie générale de mon étude, les Npl sont tantôt profanes (Goukomey,) tantôt sacrés (Honnu, Honme)

Nc Nom commun : Alixo > alio / Aliyo (chemin, route) ;

Ncs Nom commun désignant un référent d'usage sacré : exemple goumaga (synonyme : plè, ou aplè)

Ncp Nom commun désignant un référent d'usage profane

Dérivation hiérarchique

Passage d'un niveau de divinité à un niveau inférieur (exemple : Olodoumare / Mawou > Ogou

Dérivation lemmatique

(Ou dérivation lexicale) : l'effet linguistique qui modifie la forme (ou la classe) d'un item de la langue ; Gou > Da Gu, Xwle Gu ;

Anthroponyme Nom de personne ; nom ayant trait à la vie, au sort, à la destinée, à la mort, à la famille, à la fécondité, à la famille, à l'amour, à la réussite, etc...

Théonyme : Nom de dieu ou de divinité. Dans le système Ifa, les 16 Dou, les signes majeurs, signes fondamentaux (les macrosignes) sont tous des théonymes.

Dérivation par composition

Les mots composés sont des lemmes (unités lexicales) obtenus à partir de l'association de plusieurs mots qui ne changent pas leur forme initiale et qui créent un nouveau signifiant : chemin de fer ;

Dérivation par

construction C'est une dérivation où il y affixation. Pour les verbes, il y a suffixation (mange+er > manger ; table > attabler Cette forme de dérivation s'observe pour les noms goungbe mais pas pour les verbes ; les dérivations en verbe s'obtiennent par composition.

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Bibliographie (brève, non ordonnée)

GALISSON, Robert et Coste, Daniel, éds, Dictionnaire de didactique des langues, Paris, Hachette, 1976, 612 pages.

MATHIEU-COLAS, Michel, Dictionnaire des noms de divinités. 2017. ffhalshs-00794125 MALHERBE, Michel, Les langages de l'humanité, Paris, Seghers, 1983

MARTINET, André, Mémoires d’un linguiste, Paris, Quai Voltaire, 1993

HOUIS, Maurice, BONVINI, Emilio, La systématique grammaticale des langues négro-africaines, annuaire de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, Université Paris IV, 1982.

CRESSEILS, Denis ; Stéphane ROBERT, Morphologie verbale et organisation discursive de

l'énoncé : le cas du tswana et du wolof - « Faits de langue », année 1998, pp 161-178, Coll. « Les

langues d'Afrique subsaharienne »

BOUQUIAUX, Luc, Fonctionnalisme et langues africaines, in « La Linguistique » 2009/1 (Vol. 45), pages 83 à 112

AKOHA, Bienvenu, Syntaxe et lexicologie du fongbe, Paris, L'Harmattan, 2010. 368 pages. GNANGUENON, Cossi, Dictionnaire étymologique des noms propres fongbe

TIDJANI-SERPOS, Nouréini, Archéologie du savoir négro-africain, création esthétique et littéraire, Afridic, 2004

MITTERAND, Henri, L'analyse du lexique littéraire, Perspectives et problèmes, in Annales de Bretagne, n°4, tome 72, 1965

CORBIN, Danielle, Morphologie dérivationnelle et structuration du lexique, Presses universitaires du Septentrion, 1987, 2012 ; De Gruyter, linguistische arbeiten, 2013

CORBIN, Danielle, « Pour une théorie de la catégorisation affixale, in Faits de langue n°14, année 1999, pp 65-77

FRANDIN, Bernard, Nouvelles approches en morphologie, Presses universitaires de France, 2003 ADJOU MOUMOUNI, Basile, Le code de vie du primitif, vol 1 à 4, éditions Ruisseaux d'Afrique, 2005 AHOUANMENOU, Gratien, Quelques clés d'Ifa, sagesse existentielle du golfe du Bénin, éditions Dagan, 2019

FOUCAULT, Michel, Les mots et les Choses, Paris, Gallimard, 1966

VEDRINE, Laurent, "Dieu Gou, statue emblématique du débat sur la restitution des œuvres d’art africaines pillées par les colons : https://la-fabrique-culturelle.sacem.fr/blog/international-

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Annexe 1. Gou / Ogou / Gu

Npdv [nom propre, type divinité, à distinguer des Nphm (nom propre type humanité) ; désigne le dieu de la guerre dans le panthéon des divinités Vodou ; Nom propre du dieu Gou. Le phonème /o/ est facultatif, ou relatif (au contexte d'emploi ou au locuteur) : o est un démarreur phonétique (il en existe pour plusieurs mots en gungbe, fongbé et dans les langues parentes). Exemple : Fa/OFa ; Fan/ Afan, (Fatondji ; Fantodji). Ogou, nom propre, désigne systématiquement et exclusivement la divinité référée.

Gou : Nc (Nom commun) : Héritage. Comme d'autres mots ou expressions dérivés de Gou Npdv, gou Nchm réfère à des humains. L'héritage référé peut être un objet +concret [Pottier : Sémantique générale, PUF, 1992 ; voir les oppositions + concret/-concret ; +humain/-humain], exemple : une maison, une parcelle de terre, un bijou, un vêtement, une caractéristique physiologique, etc.. ; l'héritage peut être également – concret (« moins concret »), exemple : une qualité, un défaut, une aptitude, etc...

Ogoun

Nchm ; Il s'agit probablement du même mot. La nasale qu'on observe dans Ogoun est du même type que celle qui caractérise vodou et vodoun. Ogoun est la prononciation yoruba surtout du côté du Nigéria. Le dérivé verbal she ogoun exprime l'idée d'un recours à la divinité Ogoun pour obtenir une faveur ; c'est en quelque sorte rechercher une intervention surnaturelle, celle de dieu Ogoun. Il faut recgercher la comparaison entre she Ogoun et wa Obo ou wa bo. Le Bo, [cf Topanou : 2013, « l'Etat de bô »]. Au football, lorsqu'une équipe perd, elle peut accuser le vainqueur de devoir sa victoire à Ogoun ou à Bô.

1.3 Egoùn / Gùnnu : Nphm ; nom de l'ethnie majoritaire à Porto-Novo. Egoun se dit dans la langue yorouba ; gunnu se dit en gungbe.

1.4 : Ogoun State, Nphm ; nom d'un Etat dans la République fédérale du Nigéria, symbole minéralogique OG.

Sens à explorer (pas certain) :

1. 5 : Egoun ou Egoungoun. Npdv variante fongbe :: kuyito ; Npdv ; ceux qui sont allés au pays des morts (et qui en reviennent pour rendre visite aux vivants.)

2. Dù gou : littéralement manger héritage ; traduction acceptable : hériter, recevoir un héritage. 3. Ogoubiyi :

Np. Type hm [nom propre ; type humanité]. Littéralement né d'Ogou. L'élément -bi signifie mettre au monde (faire naître). -yi peut être une troncation de éyi (celui-ci) ; dès lors, Ogoubiyi < Ogou bi éyi : celui-ci est né d'Ogou.

4. Fongu : Verbe. Littéralement « réveiller Gu ». Du fait de la transparence sémantique des éléments de composition (fon : lever, réveiller et Gu), ce verbe signifie « se révolter », « faire la révolution ». La graphie en un mot n'est peut-être pas la plus pertinente. Les emplois attestés de fongu, au plan historique (histoire immédiate), sont ceux de la Révolution de 1972-1975. Durant cette période, de nombreux concepts marxistes ou contemporains ont fait l'objet de déclinaisons en langues nationales ; certains concepts qui existaient déjà dans ces langues nationales avaient été mis en avant, « réveillés », valorisés ; c'est certainement le cas de

fongu ou de gufifon.

5. Gufifon : Substantif. Le fait de fongu. Révolution. Les emplois attestés sont essentiellement des emplois dans l'espace public (médias, meetings, etc...) dans le contexte de la mobilisation populaire durant les années 70 et 80. Gufifon se concevait donc avec un G majuscule ; mais cette majuscule n'est pas celle de Gu Npdv (nom propre type divivité) ; c'est la majuscule de la lexicalisation ; le lexème gufifon, dérivé de Gu est affecté

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d'une majuscule qu'on retrouve dans Révolution.

6. Guzangbe : Nom commun : guzangbe correspond au mardi (étymologie latine marti dies, le jour de mars) ; 6.1 guzangbe : Adverbe de temps. La différence nom-adverbe est perceptible en français grâce à l'emploi ou non d'un déterminant. Or dans les langues béninoises, l'article est délicat ; les mardis ou mardi (prochain) se dira simplement guzangbe. On note la similitude connue entre le sens des éléments de composition de guzangbé et l'étymologie latine (marti dies) ainsi que le rapprochement entre le dieu grec mars et Gu.

Dùgu : Verbe. Littéralement, « manger Gu », « recevoir Gu », « gagner Gu ». Du fait de la transparence sémantique des éléments de composition (dù : manger, recevoir, gagner, et Gu), ce verbe signifie « hériter », La graphie en un mot n'est peut-être pas la plus pertinente. Les emplois de

dùgu sont sociaux, communs : Gu we e do du (« il l'a reçu en héritage »). Cet exemple est l'une des

rares formes où l'élément -gu apparaît dans un énoncé avec la morphologie Npdv (/gu/) tout en étant un Nc. Cet emploi du Gu réfère à une des caractéristiques de Gu dans les différentes versions de son mythe : la volonté, la volonté, la psyché commune (N. Tidjani-Serpos, pp 83-86 : « La volonté, c'est cela l'unique essentialité d'Ogoun dans la métaphysique yoruba : il représente la volonté sociale commune »)

Dàgu : Verbe. Littéralement, « faire juger par Gu ». Dà est l'élément verbal qui correspond à l'idée de jugement et de justice ; dà hwe, c'est juger une affaire ; D0gu c'est demander à Gu de juger, de trancher, c'est-à dire de punir : ce verbe se rapporte à la fonction rétributrice attachée à Gu dans le panthéon Vodou. Tidjani-Serpos (op. cit) rapporte l'interprétation de Wole Soyinka concernant Ogoun (Gou dans la tradition yoruba) : « c'est le protecteur des orphelins, le toît des sans abri ; il représente la justice transcendante.. ». La graphie en un mot : elle me paraît préférable : la lexicalisation est avant tout une construction, et les mots construits ont l'avantage de posséder une autonomie lexicale propre face aux éléments de composition ; au plan sémantique, les éléments de composition conservent leur sens étymologiques : dans Dùgu, -gu réfère à aspect commun, social de Gu, tandis que dans Dàgu, c'est son caractère divin qui est convoqué : la justice dans le système Ifa et donc das la vie des hommes est d'abord immanente, transcendante, divine. Et lorsque l'élément -gu est associé à la notion de justice, pour construire un verbe, ce dernier est nécessairement un verbe de type divinité (Vdv).

Xwelegu : Verbe. Jurer Gu. A l'impératif, c'est le critère majeur de vérification d'une assertion, une aune sûre pour mesurer le degré de sincérité d'une déclaration. Tous les enfants et tous les adultes de Porto-Novo et de toute l'aire socio-culturelle Adja-Tado savent qu'invoquer Gu à l'appui d'une déclaration ne peut se faire à la légère. Xwle Mawu est perçu (à tort ou à raison) comme étant sans conséquence grave ; Mawu, dieu pourtant hiérarchiquement au dessus de Gu, est une figure perçue comme étant plus « tolérante » que Gu, justicier intransigeant. Dans ce verbe, l'élément -gu réfère directement à Gu en dépit de la lexicalisation et de la catégorie verbe.On pourrait donc envisager le verbe en deux mots : Xwele Gu et aussi Xwele Mahou.

Gugan : Nom commun. Instrument en fer forgé ; sert à alerter sur l'imminence d'une annonce (royale, notamment. Cette lexie est d'un registre élaboré, voire sacré. Son synonyme est gan'keke, une onomatopée lexicalisée. Dans gan'keke, /gan/ signifie fer. Gu est le dieu du fer ; on note que dans un cas on a -gu et dans l'autre -gan. La synonymie de -gu avec -gan est attestée mais -gan construit des lexies de référence profane, quotidienne, commune, courante, tandis que -gu refère à un univers de savoir ou d'élection. Une chanson de Yedenou Adjahwi (Ajoto fin gugan... : le voleur qui a volé l'instrument d'alerte...(« je me demande comment il va s'en servir ; serait-ce caché dans sa chambre ? » (sous-entendu, « même là ça s'entendrait »). Ce mot a donc une mythologie, ce qui le rapproche des lexies de type divinité ; c'est donc un Ncdv.

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11. Gounongbe : la prononciation courante semble aberrante. Selon un phénomène postcolonial, la prononciation des noms béninois (je ne dirais pas africain car dans d'autres pays ce phénomène n'est pas perceptible. Il s'agit d'une prononciation qui s'éloigne de celle où le nom fait sens : gounongbe à ma connaissance n'est pas prononcé de sorte à signifier « que Gou reste vivant, en vie » (gou ni non gbè) mais « gou non gbé » qui ne fait pas sens, à moins qu'il s'agisse d'une troncation d'une forme plus longue (Gou nou non gbé.... ) même là, c'est incertain. Mes informateurs m'ont servi des sens différents. Je penche personnellement pour Gou non gbè dont la forme la plus complète serait « Mè é sen Gou nan non gbè » (celui qui est sous la protection de Gou et qui vénère (ou adore) Gou reste vivant, reste en vie.

Goussanou : Nphm ; nom propre type humanité. L'élément -sa réfère aux cuisses (assa) ; -nou signifie au bout de ou près de. Littéralement ceux qui sont dans / entre les cuisses de Gou. Ceux qui sont les protégés de Gou / Ogou.

Gougbé : Nphm : la voix de Gou. Interptété comme Gougbéji : sur la parole de Gou. Littéralement ceux Ceux qui restent sur la parole de Gou, ceux qui restent fidèles à Gou (sous-entendu seront récompensés.). Dans une célèbre pièce du comédien Dehoumon Adjagnon, le personnage d'Ogougbé est aussi farceur et aussi irrévérencieux que son oncle (dans l'intrigue). Le choix de ce nom pour le personnage n'est peut-être pas anodin. Ogou ici est alors ambigu : Ogougbé Nphm réfère alors tantôt à -gou / héritage (tel oncle tel neveu) qu'au dieu Gou (protégé par Gou).

Goukomey. Nphm. Littéralement quartier de Gou. Goukomey est le nom d'un quartier historiquement dédié aux forgerons depuis l'époque précoloniale dans le royaume de Porto-Novo. Les artisans étaient alors au service quasi exclusif du Roi. Gou réfère ici davantage au fer, au métal. Le terme Gou est à distinguer du mot -Gan (fer, métal). Gou est une expression élaborée, sophistiquée de Gan. -gan est un terme banal mais Gou, même dans des énoncés courants porte une charge abstraite, élévée. Goukomey est le quartier des forgerons et en même temps (c'est-à dire par conséquent) le quartier où dieu Gou est célébré dans le quotidien ordinaire à travers l'activité professionnelle de ces forgerons organiques qui continuent encore de nos jours à forger le métal. Ogounlabi (autre nom de Sango). Npdv. Notre enfant est Ogoun (c'est Ogoun que nous avons mis au monde). Peut avoir des dérivés Nphm. La version Npdv est attestée dans l'interprétation littéraire de la cosmogonie Yoruba par Wole Soyinka (cf Tidjani-Serpos, 2004).

Gouton. Nphm ; qui appartient à Gou ; l'élément -ton marque la possession. La prononciation courante est ici également marquée par une aberration tonale. La prononciation courante actuelle de -ton ne correspond pas à celle qui laisse transparaître le sens du nom Gouton (qui appartient à Gou). Dans nyenton (le mien, qui est à moi), on a la bonne prononciation de -ton qu'on devrait appliquer au Np Gouton.

Goulodji. Nphm ; sur la main de Gou ; littéralement [qui reste] sur la main de Gou : qui se met à la disposition de Gou ; ou qui se comporte selon les règles de Gou.

Ogoundele : Nphm ; Ogoun est arrivé / est rentré à la maison (ou chez lui). Ce nom se donne à un enfant en signe de gratitude envers dieu Gou, pour signifier que l'enfant qui est venu est considéré comme un don de Ogoun, en son aspect de dieu-Providence. Ogoun est aussi le dieu de la fertilité, de l'abondance de progéniture. Un autre nom qui a la même forme construite avec -délé (rentrer, venir à la maison est le nom Irédélé (parfois en deux mots) : iré = le bonheur, le bien, la bonne santé ; de venir, rentrer, ile : la maison. Gouchola : Nphm : Forme complète Ogou she Ola ; littéralement Ogou accorde la faveur. Nom donné sans doute pour exprimer sa gratitude à dieu Gou. Comme d'autres Nphm, Gouchola peut être un prénom ou un patronyme, selon les canons romains.

Goutchili. Nphm. L'occurrence attestée est celle de l'entourage du Roi Béhanzin lors de la guerre contre les troupes françaises, à la fin du XIXème siècle, le ministre de la Défense était Gaou Goutchili, frère cadet du Roi.

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Goutchili était un surnom ou un titre lié à sa fonction officielle. Son nom en tant que prince était Holo Djevivi. Il portera également le nom de Roi Agoli-Agbo après son installation par les Français sur le trône d'Abomey. Le titre Gaou peut être interpété compris comme qui repose sur le piège (-ga c'est le piège, la chausse-trappe, pour prendre un gibier : gaou peut signifier l'homme dont la force repose sur sa capacité à prendre (ses ennemis) dans un piège. Un autre nom portant l'élément -ou est Meou (sur une personne : qui repose sur les gens : celui qui s'appuie sur les gens). Ce nom Nphm goutchili peut être compris dans deux sens quasiment opposés : Gou tchi ali dji : Gou reste sur le chemin (ou Gou balise le chemin) ; à l'opposé Gou tchi sin ali : le chemin par lequel s'éteint Gou / celui qui éteint le feu ennemi : en tant que ministre des armées, ministre de la Défense, cette hypothèse n'est pas saugrenue.

Les noms sacrés :

Tous les noms sacrés sont de type Npdv. Ce sont des noms propres de divinité, noms d'entité, noms d'essences. La dérivation qui concerne ces noms est une dérivation de type N1 de L1 > N2 de L2 / N1 = N2. Ce sont des mots formés par dérivation d'une langue vers une autre. Par exemple, les noms sacrés goungbe qu'on rencontre dans la rationalité divinatoire Ifa, sont des noms dérivés de la langue yoruba (nago, en fait). Docteur Adjou-Moumouni a initié dans sa tétralogie (son livre en quatre volumes) ce chantier de la recherche des étymons nagos des mots de la langue sacrée utilisée en pays fon ou goun.

NB :

Le travail sur les tons est la principale faille de cette étude. Un des aspects visibles de cette faille est l'absence d'accents écrits dans les mots du corpus. Un enjeu important est donc la formalisation au plan scriptural du corpus. Cela nécessite des compétences phonétiques, phonologiques, graphiques et orthographiques que je dois acquérir pour stabiliser le corpus et faciliter la cohérence de sa manipulation.

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