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Réserve naturelle nationale de l'étang de Cousseau (Gironde) : suivi 2008-2009 de la qualité des eaux et comparaison avec les données antérieures

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https://hal.inrae.fr/hal-02593296

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Réserve naturelle nationale de l’étang de Cousseau

(Gironde) : suivi 2008-2009 de la qualité des eaux et

comparaison avec les données antérieures

Alain Dutartre, Sylvia Moreira

To cite this version:

Alain Dutartre, Sylvia Moreira. Réserve naturelle nationale de l’étang de Cousseau (Gironde) : suivi 2008-2009 de la qualité des eaux et comparaison avec les données antérieures. [Rapport de recherche] irstea. 2009, pp.30. �hal-02593296�

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Alain Dutartre, Sylvia Moreira

Cemagref, REBX

50, avenue de Verdun

F-33612 Cestas cedex

Réserve Naturelle Nationale

de l'Etang de Cousseau

(Gironde)

Suivi 2008 - 2009 de la qualité des

eaux et comparaison avec les

données antérieures

Décembre 2009

CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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CONTRAT VEOLIAEau PROGRAMME DE RECHERCHE DATE Février 2008 DIFFUSION : 5 Tout public Cemagref, REBX 50, avenue de Verdun 33612 CESTAS CEDEX Tel : 05.57.89.08.00 – Fax : 05.57.89.08.01

DUTARTRE A., MOREIRA S., 2009. Réserve Naturelle Nationale de l'Etang de Cousseau (Gironde). Suivi 2008 - 2009 de la qualité des eaux et comparaison avec les données antérieures. Cemagref, REBX, rapport, 30 p.

Résumé :

Un suivi de la qualité des eaux sur quatre stations de la Réserve Naturelle de l'Etang de Cousseau a été réalisé entre juillet 2008 et mai 2009. Il permet de dresser un bilan de cette qualité et d'évaluer les modifications induites par l'alimentation de l'étang depuis le canal des étangs depuis un peu plus d'une décennie.

Une des quatre stations se situe dans la zone humide située entre l'étang et le canal des étangs : la qualité de ses eaux est relativement médiocre avec un pH relativement faible, de fortes conductivités, teneurs en matières en suspension, indice permanganate, azote ammoniacal et pigments chlorophylliens.

En revanche, les trois autres stations (eaux d'alimentation, étang et eaux évacuées) montrent des qualités tout à fait normales pour ce type de milieu aquatique.

La comparaison avec le précédent suivi antérieur à la réalimentation du site montre une relative stabilité des teneurs en nutriments (azote et phosphates) et des évolutions notables du pH, de la conductivité, des matières organiques, du phosphore total et de la production phytoplanctonique.

En particulier, les valeurs de pH ont augmenté de manière significative depuis la réalimentation en eau passant d'environ 5,5 avant réalimentation à plus de 7 en période estivale, ce qui est bénéfique pour le plan d'eau.

Les matières en suspension des eaux de l'étang sont passées d'environ 10 mg/l en moyenne avant 1999 à près de 17 mg/l en moyenne, ce qui représente une augmentation notable. L'indice permanganate montre également une augmentation moyenne d'environ 5 mg/l de O2 dans les eaux d'alimentation et dans l'étang. Enfin, les teneurs moyennes en pigments chlorophylliens montrent une légère augmentation depuis le suivi de 1998 puisqu'elles sont passées dans le plan d'eau d'environ 13 mg/m3 à environ 16 mg/m3. Ces indices d'une légère élévation du

niveau trophique global du plan d'eau ne sont pas préoccupants à court ou moyen terme et ne devraient pas poser de difficultés de gestion du site sous réserve que la qualité des eaux d'alimentation en provenance du lac de Carcans-Hourtin ne se dégrade pas.

Mots clefs : Réserve Naturelle, Aquitaine, Gironde, zone humide, qualité de l'eau.

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SOMMAIRE

1. Introduction ... 1

2. Résultats ... 2

2.1 Transparence mesurée au disque de Secchi ... 2

2.2 Température ... 3

2.3 Oxygène dissous... 4

2.4 pH ... 5

2.5 Conductivité ... 7

2.6 Matières totales en suspension ... 8

2.7 Matières volatiles en suspension ... 10

2.8 Indice permanganate ... 11 2.9 Nitrates ... 13 2.10 Nitrites... 15 2.11 Ammonium... 15 2.12 Azote Kjeldahl... 16 2.13 Orthophosphates... 18 2.14 Phosphore total... 19 2.15 Chlorophylle a ... 20 2.16 Phéopigments ... 22 3. Remarques finales ... 24 3.1. Présent suivi ... 24

3.2. Comparaison avec les données antérieures ... 26

Bibliographie... 28 Annexe ... 29 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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1. Introduction

Un suivi de la qualité des eaux de différentes stations de la Réserve Naturelle de l'Etang de Cousseau a été réalisé entre juillet 2008 et mai 2009 au cours de 9 campagnes successives de terrain.

Les stations retenues pour ce suivi étaient les mêmes que celles du suivi réalisé en 1999 (Mérigon et al., 1999), c'est-à-dire une station sur la prise d'eau alimentant le site, une station dans le marais, une au centre du plan d'eau et la dernière dans le canal d'évacuation des eaux vers l'aval :

- la station sur la prise d'eau permet d'évaluer la qualité des eaux arrivant dans le site en provenance du lac de Carcans-Hourtin et transitant par le canal des étangs,

- la station "marais" a pour objectif d'estimer la qualité des eaux dans les fossés et mares situés dans les zones humides entre le canal des étangs et l'étang de Cousseau, eaux baignant des sols tourbeux et acides,

- la station sur l'étang où des prélèvements de surface et de fond ont été réalisés pour des analyses spécifiques de certains paramètres, permet d'évaluer la qualité des eaux du plan d'eau,

- enfin, la station sur le canal d'évacuation des eaux permet de mesurer les modifications de la qualité des eaux entre l'entrée et la sortie du site.

Les prélèvements et les mesures physicochimiques de terrain ont été réalisés par le personnel de la Réserve et les prélèvements envoyés pour analyses au laboratoire IPL à Bordeaux.

Les interprétations qui suivent doivent être utilisées avec prudence car, même si les campagnes de mesures et de prélèvements ont été réalisées les mêmes jours dans toutes les stations, les modalités de transfert des masses d'eau dans les différentes parties de ce système complexe sont insuffisamment connues pour permettre des conclusions précises et incontestables.

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2. Résultats

2.1 Transparence mesurée au disque de Secchi

Cette mesure utilisée depuis la fin du XIXième siècle par les limnologues à l'aide de ce simple disque présente une grande importance car la transmission de la lumière dans les eaux y conditionne le développement des producteurs primaires. La zone dite "euphotique", c'est-à-dire celle qui permet ce développement des végétaux (algues et macrophytes) est équivalente à 2,5 fois la mesure réalisée à l'aide du disque de Secchi. La figure 1 présente les mesures réalisées au cours du suivi.

0 20 40 60 80 100 120 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 28/05/2009 S ecch i ( cm)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 1 : Transparence mesurée au disque de Secchi

Ces valeurs sont très variables selon les stations et la saison. Les valeurs mesurées dans la station "marais" sont extrêmement faibles durant l'été 2008 (entre 5 et 15 cm) et les deux mesures de novembre 2008 et mai 2009 correspondent en fait à la profondeur car dans les deux cas, le fond était visible : en périodes hivernale et printanière, les eaux dans le marais sont donc relativement transparentes.

Les valeurs dans les autres stations varient entre 35 et 110 cm, ce qui correspond à des transparences assez faibles.

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Les valeurs obtenues à la prise d'eau sont systématiquement les plus élevées et la valeur moyenne est nettement plus élevée, avec un peu plus de 90 cm, que dans l'étang ou le chenal d'évacuation, environ 60 cm (Tableau 1). Ces deux dernières stations présentent d'ailleurs des moyennes et des variabilités assez similaires.

Tableau 1 : Transparence, valeurs moyennes (cm) et écarts-types

Prise d'eau étang/marais

Marais Etang Evacuation étang moyenne 93 23 61 58 écart-type 20 24 10 13

2.2 Température

0 5 10 15 20 25 30 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 28/05/2009 T ( °C )

Etang (centre - surface) Etang (centre-fond) Evacuation étang Marais

Prise d'eau étang/marais

Figure 2 : Températures

Les maximas de températures mesurées dans les stations en juillet 2008 sont de l'ordre de 24 °C et les minimas en novembre proches de 6 °C. Les variations de température entre la surface et le fond de l'étang restent faibles et ne dépassent pas 0,4 °C. Notons enfin les températures plus élevées des eaux d'alimentation du site

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lors des campagnes d'août, septembre et octobre, illustration de l'inertie thermique notable des eaux provenant du lac de Carcans – Hourtin.

2.3 Oxygène

dissous

La solubilité physique de l'oxygène dans les eaux est fonction inverse de la température, c'est-à-dire que, en l'absence de tout processus de production ou de consommation d'oxygène dans les eaux, pour 6 °C la concentration maximale en oxygène est de l'ordre de 12,4 mg/l et seulement de 8,4 pour une température de 24 °C. C'est pourquoi, plutôt que d'examiner ces valeurs de concentrations, il est préférable de prendre les pourcentages de saturation comme références pour l'interprétation : ils sont la résultante de cette solubilité et des processus biologiques susceptibles de consommer ou de produire de l'oxygène dans les eaux.

La consommation d'oxygène est liée à la dégradation bactérienne des matières organiques contenues dans le système "eau" et "sédiment" et à la respiration des organismes vivants (flore et faune) ; à l'inverse, la production photosynthétique d'oxygène est assurée, en présence de lumière, par les producteurs primaires que sont les algues et les macrophytes.

0 20 40 60 80 100 120 140 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 28/05/2009 O x yg èn e ( % )

Etang (centre - surface) Etang (centre-fond) Evacuation étang Marais

Prise d'eau étang/marais

Figure 3 : Saturation en oxygène dissous

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Seules deux valeurs de la station "marais" sont supérieures à 100 % de saturation (Figure 3), indices d'une production d'oxygène par les algues ou des macrophytes. La plupart des autres valeurs se situent entre 65 et 95 %, même dans les eaux de surface de l'étang.

Les valeurs moyennes calculés sont très proches les unes des autres (Tableau 2), entre 93 % dans les eaux de la prise d'eau et 86 % dans les eaux évacuées ; ce très léger gradient "amont – aval" et la très légère diminution de saturation observable entre la surface et le fond de l'étang restent très faibles.

Tableau 2 : Saturation en oxygène dissous : valeurs moyennes (%)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais

Marais Etang (surface)

Etang (fond) Evacuation étang

moyenne 93 88 92 89 86

écart-type 3 23 2 3 10

La station "marais" se distingue également des autres stations par une assez grande variabilité des valeurs mesurées qui se retrouve aussi, mais de manière moins forte, dans la station "évacuation".

2.4 pH

La connaissance des valeurs de pH est importante car ce paramètre conditionne un grand nombre d'équilibres physicochimiques et de potentialités écologiques. La figure 4 présente l'ensemble des données obtenues au cours du suivi.

Les valeurs mesurées s'étendent de 6,0, station "marais" lors de la campagne de novembre 2008, à 7,4, station "prise d'eau" à la campagne de mai 2009 (ou station "étang – fond" en novembre) ce qui, compte-tenu de la diversité des stations étudiées indique une relative stabilité de ce paramètre sur le site.

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0 1 2 3 4 5 6 7 8 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 28/05/2009 Date pH

Etang (centre - surface) Etang (centre-fond) Evacuation étang Marais

Prise d'eau étang/marais

Figure 4 : pH

Le tableau 1 présente les valeurs moyennes par station et les écart-types correspondants, donnant une indication sur la variabilité intra-stationnelle de ce paramètre.

Tableau 3 : pH, valeurs moyennes et écart-types

Prise d'eau étang/marais

Marais Etang (surface)

Etang (fond) Evacuation étang

moyenne 7,0 6,4 7,2 7,2 6,9

écart-type 0,33 0,29 0,12 0,09 0,27

Sauf pour la station "marais" où elle est nettement inférieure, les valeurs moyennes de pH sont proches de 7. Dans cette station, les valeurs extrêmes de pH sont 6,0 et 6,8.

Selon les informations disponibles, les mesures ont été réalisées entre 9 H 35 et 14 H 25, ce qui pourrait expliquer certaines évolutions du pH puisque dans certains cas de très fortes productions photosynthétiques et en fonction de l'ensoleillement,

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ce paramètre peut augmenter de près de deux degrés au cours de la journée. Toutefois, un examen rapide des valeurs de pH et des heures précises des mesures ne montre aucune corrélation évidente et, par exemple, le pH des eaux du canal d'évacuation était de 7,1 à 9 H 35 lors de la campagne de mai 2009.

Une légère augmentation est notée entre les eaux arrivant au plan d'eau et l'étang lui-même, ce qui pourrait correspondre à l'activité photosynthétique du phytoplancton (voir plus loin les analyses de pigments chlorophylliens). La faible diminution du pH dans le canal d'évacuation, soit 0,1 degré pH pourrait être la conséquence d'apports du marais, plus acides, mais cette différence reste peu significative.

Les valeurs de pH dans les eaux de l'étang (surface et fond) apparaissent comme relativement stables, restant dans la même gamme de valeur en été, entre 7,0 et 7,3 et avec des écarts-types proches de 0,1, alors que dans les trois autres stations, ils sont de l'ordre de 0,3, avec un maximum pour les eaux amenées à l'étang.

2.5 Conductivité

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 28/05/2009 Co n d u ct iv it é ( µ s/ cm)

Etang (centre - surface) Etang (centre-fond) Evacuation étang Marais

Prise d'eau étang/marais

Figure 5 : Conductivité

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Mesure des sels dissous dans les eaux et en relation directe avec la nature géologique du bassin versant, ce paramètre peut également renseigner sur la présence d'apports polluants dans les eaux ou l'apparition de dysfonctionnements écologiques.

La station "marais" se distingue des autres stations par des conductivités élevées durant l'été 2008 (Figure 4), avec un maxima en août qui dépasse 1 200 µs/cm, soit plus de trois fois la plupart des autres valeurs mesurées. Après un minima en novembre 2008, elle atteint près de 600 µs/cm en mai 2009, semblant ainsi reproduire le cycle de 2008. La valeur moyenne de conductivité des eaux de cette station est plus de deux fois supérieure aux moyennes des autres stations (Tableau 4) et la variabilité des mesures est également très importante.

Tableau 4 : Conductivité, valeurs moyennes (µs/cm) et écarts-types

Prise d'eau étang/marais

Marais Etang (surface)

Etang (fond) Evacuation étang

moyenne 343 863 333 339 323

écart-type 13 390 26 22 27

Les données de ce tableau permettent d'observer un très léger gradient de diminution des valeurs moyennes mesurées entre les eaux d'alimentation et les eaux évacuées et, corrélativement, une très légère augmentation de la variabilité de ces valeurs.

2.6 Matières totales en suspension

Il s'agit ici d'une mesure des matières en suspension minérales et organiques, dans lesquelles sont également intégrées les algues planctoniques.

La station "marais" montre une fois de plus sa particularité avec des teneurs dépassant 200 mg/l de juillet à septembre 2008, un maxima de 600 mg/l, ce qui est extrêmement important (Figure 6) et une valeur moyenne et un écart-type importants (Tableau 5). Les teneurs de ces eaux en matières en suspension diminuent ensuite pour rester du même ordre que dans les autres stations, soit généralement inférieures à 25 mg/l, ce qui, pour ce paramètre, correspond à une bonne qualité.

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0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 Date MES (m g /l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 6 : Matières en suspension

Les eaux provenant du canal des étangs sont en moyenne un peu plus chargées que celles des eaux de l'étang ou des eaux évacuées (Tableau 5) et les données de cette station sont également un peu plus variables.

Tableau 5 : Matières en suspension, valeurs moyennes (mg/l) et

écart-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 22 160 17 17 écart-type 15 230 7 8 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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2.7 Matières volatiles en suspension

Cette fraction organique des matières totales en suspension peut être composée de matière morte ou d'organismes vivants, comme le phytoplancton. La proportion de cette fraction dans les matières en suspension renseigne souvent et de manière globale sur la présence d'algues.

Selon les valeurs estivales de ce paramètre, la station "marais" est de nouveau très différente des autres durant l'été 2008 avec un maxima en juillet dépassant 350 mg/l et une diminution jusqu'à la fin 2008 pour rester ensuite dans le même ordre de grandeur que les valeurs des autres stations (Figure 7).

0 50 100 150 200 250 300 350 400 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 M V S ( m g/l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 7 : Matières volatiles en suspension

Les teneurs moyennes en matières volatiles en suspension sont du même ordre de grandeur pour les trois autres stations étudiées (Tableau 6), c'est-à-dire proche de 15 mg/l avec un minima pour les eaux de l'étang où la variabilité des valeurs est également la plus faible.

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Tableau 6 : Matières volatiles en suspension : valeurs moyennes (mg/l)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 15,3 105,0 13,6 14,8 écart-type 10,4 144,6 4,9 7,4

La proportion de matières volatiles dans les matières en suspension est très variable (Tableau 7) : le minima varie de 11 % (station "prise d'eau") à 70 % (station "évacuation"), en revanche le maxima est de 95 à 100 % et ces valeurs maximales ont été analysées lors des campagnes d'avril et mai 2009.

Tableau 7 : Matières volatiles en suspension : gamme des pourcentages,

dates des maxima, % des MES, écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang Min. max. 11 - 100 57 - 100 57 - 100 70 - 100 Date max 04/09 05/09 04/09 04/09 % MVS / MES 71 73 82 86 Ecart-type 30 14 18 10

Les valeurs moyennes de cette proportion dans les différentes stations sont assez proches les unes des autres, avec un gradient légèrement croissant depuis les eaux d'alimentation jusqu'aux eaux évacuées et un gradient inverse de la variabilité de ce paramètre.

2.8 Indice

permanganate

Issues de différents processus écologiques comme le lessivage des sols ou le métabolisme des organismes aquatiques, les matières organiques contenues dans les eaux sont progressivement dégradées et l'indice permanganate ou oxydabilité donne une estimation des teneurs en matières organiques facilement dégradables, exprimée en mg/l d'oxygène nécessaire à leur dégradation.

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Les données obtenues au cours du suivi sont rassemblées dans la figure 8. 0 50 100 150 200 250 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 Date IP e n O2 ( m g/ l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 8 : Indice permanganate

Hormis dans la station "marais" en juillet et août 2008 où elles dépassent 200 mg/l, les valeurs de cet indice sont toutes inférieures à 50 mg/l

Le tableau 8 présente les valeurs moyennes par station et les écarts-types correspondants.

Tableau 8 : Indice permanganate, valeurs moyennes (mg/l)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 13,5 70,7 20,2 23,4 écart-type 5,1 85,5 8,9 6,4 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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L'examen de ce tableau permet les remarques suivantes :

- la station "prise d'eau" est celle qui présente la moyenne la plus faible et la moindre variabilité de ce paramètre,

- les moyennes des indices permanganate augmentent dans l'étang puis dans le canal d'évacuation, dépassant 20 mg/l, ce qui correspond à des teneurs notables en matières organiques dissoutes. Les valeurs d'indice dans les eaux de l'étang sont supérieures à celles de la prise d'eau, sauf lors d'une campagne, en juillet 2008 ; celle des eaux évacuées sont supérieures ou égales à celles de l'étang dans la même proportion. Cette augmentation peut être due aux apports provenant des zones humides environnantes ou à la production phytoplanctonique de l'étang. Notons enfin que, bien qu'un peu plus élevées dans le canal d'évacuation que dans l'étang, les valeurs de l'indice présentent moins de variabilité dans les eaux évacuées.

- la station "marais" présente des valeurs extrêmes très élevées durant l'été, illustration du caractère particulier de cette station au sein de la zone humide ; toutefois en retirant du calcul les deux valeurs les plus élevées, la moyenne de cet indice est de 27,8 mg/l, ce qui la rapproche de celle des eaux évacuées du site.

2.9 Nitrates

Forme de l'azote directement assimilable par les plantes, les nitrates sont présents naturellement dans les eaux à des teneurs ne dépassant pas quelques mg/l. Ces teneurs sont fortement augmentées dans les eaux recevant des eaux issues de zones d'agriculture intensive ou de stations d'épuration et peuvent alors devenir des risques pour la santé humaine.

La teneur maximale analysée dans les eaux des différentes stations est de 1,21 mg/l (station "prise d'eau" en février 2009) et, parmi les autres données, de 2 à 4 par stations sur les 9 séries d'analyses sont inférieures à la limite de détection qui est dans le présent suivi de 0,006 mg/l (Figure 9).

Afin de présenter l'ensemble des données obtenues (Figure 9), celles qui étaient notées comme inférieures au seuil de détection ont été ramenées à cette valeur ; une seule donnée correspond effectivement à 0,006 mg/l, lors de la campagne de septembre 2008 à la station "évacuation".

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0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 N O 3 ( m g /l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 9 : Nitrates (mg/l)

On peut donc noter les très faibles concentrations en nitrates durant la saison estivale et des valeurs un peu plus élevées dans la station "marais". Après des valeurs plus élevées en février 2009 (mais restant de l'ordre de 1 mg/l), les concentrations diminuent fortement au cours du printemps.

Si l'on fait abstraction de la station "marais" qui présente les valeurs les plus élevées (quoique très relatives), les moyennes et les écarts-types du tableau 9 montrent un léger gradient décroissant de la prise d'eau vers l'évacuation du site, indication des processus de consommation des nitrates mais le faible nombre de données ne permet pas de conclure absolument sur ce point. Quoi qu'il en soit, ces très faibles teneurs en nitrates correspondent à une très bonne situation.

Tableau 9 : Nitrates, valeurs moyennes (mg/l) et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 0,50 0,53 0,33 0,27 écart-type 0,43 0,53 0,24 0,23 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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2.10 Nitrites

Composés de l'azote intermédiaire entre azote ammoniacal et nitrates, les nitrites sont rarement détectables dans les eaux naturelles non polluées.

Dans le présent suivi, les concentrations mesurées sont très rarement supérieures au seuil de détection (0,003 mg/l), c'est-à-dire deux valeurs de 0,015 mg/l en mars et mai 2009 dans la prise d'eau, une valeur de 0,049 mg/l dans la station "marais" en octobre 2008 (c'est d'ailleurs la valeur maximale mesurée) et des valeurs de 0,018 mg/l dans les stations "étang" et "évacuation" en mars 2009.

Si l'on considère ce paramètre, ces faibles valeurs en nombre très restreint correspondent à une bonne situation.

2.11 Ammonium

Le cycle de l'azote passe par la minéralisation de l'azote organique sous une forme ammoniacale relativement instable.

Sauf dans la station "marais" où les concentrations mesurées sont respectivement de 2,9 et 6,65 mg/l en septembre et en octobre 2008, toutes les valeurs de ce paramètre sont inférieures à 0,5 mg/l (Figure 10).

0 1 2 3 4 5 6 7 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 Date A m m o ni um e n N H 4 ( m g /l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 10 : Ammonium

CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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Quatre d'entre elles sont même en dessous du seuil de détection (0,04 mg/l), une dans la station "prise d'eau" en mai 2009, une dans l'étang lors de la même campagne et deux dans les eaux évacuées pour les campagnes de juillet 2008 et mai 2009.

Les deux valeurs élevées d'ammonium de la station "marais" donnent une valeur moyenne très élevée par rapport à celles des autres stations (Tableau 10) et la variabilité de ce paramètre dans cette station est également très importante.

Les teneurs en ammonium des eaux d'alimentation ne sont pas négligeables, leur variabilité est toutefois la plus faible des quatre stations étudiées. La moyenne des valeurs des eaux de l'étang est égale à celle des eaux d'alimentation mais la variabilité des valeurs y est un peu plus élevée.

Tableau 10 : Ammonium, valeurs moyennes (mg/l) et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 0,09 1,22 0,09 0,16 écart-type 0,07 2,22 0,10 0,13

Enfin, les eaux évacuées par le canal présentent une valeur moyenne nettement supérieure à celle des eaux de l'étang et une variabilité un peu plus élevée, tendance différente de ce qui a été observé pour l'indice permanganate.

2.12 Azote Kjeldahl

Cette analyse permet de quantifier les formes non oxydées de l'azote, c'est-à-dire l'azote organique et l'azote ammoniacal. Les valeurs de ce paramètre mesurées lors du suivi sont présentées dans la figure 11.

CemOA

: archive

ouverte

d'Irstea

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0 5 10 15 20 25 30 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 Date Az o te Kj e ld h al en N ( m g /l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 11 : Azote Kjeldahl

Pour ce paramètre, la station "marais" se distingue de nouveau très nettement avec des valeurs dépassant 25 mg/l en juillet et août 2008, qui diminuent progressivement en septembre et octobre pour rester ensuite à des valeurs proches de celles des autres stations ; cette évolution est assez similaire à celle observée pour l'indice permanganate. La moyenne des valeurs mesurées à cette station est évidemment la plus élevée des quatre stations et leur variabilité y est très importante (Tableau 11).

Tableau 11 : Azote Kjeldahl, valeurs moyennes (mg/l)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 1,6 2,2 1,6 1,4 écart-type 1,9 9,3 2,3 2,0 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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Les valeurs moyennes dans les stations "prise d'eau" et "étang" sont du même ordre mais la variabilité des valeurs est un peu plus élevée dans les eaux de l'étang.

La station "évacuation" présente des moyennes et écarts-types légèrement inférieurs à ces deux précédentes stations.

Pour ces trois stations, les concentrations peuvent être considérées comme normales pour ce type de milieu.

2.13 Orthophosphates

Le phosphore est considéré comme le facteur d'eutrophisation des milieux aquatiques d'eau douce. Présent naturellement en faibles quantités dans les eaux, il peut être produit par de nombreuses activités humaines. Les orthophosphates sont des composés solubles du phosphore directement assimilables par les plantes. Les concentrations mesurées lors du suivi sont restées relativement faibles (Figure 12), ne dépassant que dans un seul cas 0,25 mg/l (station "prise d'eau", campagne de novembre 2008). Elles étaient inférieures au seuil de détection dans 2 campagnes de la station "prise d'eau", 3 dans la station marais et 1 dans les deux autres stations. 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 P O 4 ( m g/l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 12 : Orthophosphates

CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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Les valeurs moyennes sont très faibles (Tableau 12) et présentent un gradient décroissant de la prise d'eau vers l'évacuation ; il en est de même avec des variabilités, nettement plus faibles dans les eaux évacuées.

Tableau 12 : Orthophosphates, valeurs moyennes (mg/l)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 0,073 0,073 0,031 0,015 écart-type 0,090 0,067 0,026 0,008

Comme pour les nitrates, selon ce paramètre la situation peut être considérée comme bonne.

2.14 Phosphore total

Les teneurs en phosphore total sont également très faibles (Figure 13).

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 P t o ta l ( m g/l)

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 13 : Phosphore total

CemOA

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d'Irstea

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Elles sont inférieures au seuil de détection dans 5 analyses sur 9 dans les stations "prise d''eau", "étang" et "évacuation" et dans 3 à la station "marais". Cette dernière station se distingue également des autres par des teneurs un peu plus élevées durant l'été 2008, dont une valeur maximale assez important en août 2008 qui dépasse légèrement 2,5 mg/l.

Mis à part cette station, les valeurs moyennes et les écarts-types (Tableau 13) sont donc faibles et selon ce paramètre, la situation peut être considérée comme bonne.

Tableau 13 : Phosphore total, valeurs moyennes (mg/l)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 0,025 0,538 0,033 0,025 écart-type 0,006 0,991 0,005 0,010

2.15 Chlorophylle a

Les teneurs en chlorophylle a, correspondant à une évaluation quantitative des algues phytoplanctoniques sont utilisées à ce titre depuis plusieurs décennies comme un indicateur de niveau trophique des plans d'eau. La figure 14 présente les données obtenues lors du suivi.

Une fois de plus, les données de la station dans le marais se distinguent très fortement avec des valeurs estivales dépassant 250 mg/m3 et un maxima de 424 mg/m3 en juillet, ce qui correspond à des proliférations très importantes d'algues planctoniques.

Ces teneurs diminuent à partir de septembre et restent ensuite dans la gamme des valeurs des autres stations étudiées, c'est-à-dire de l'ordre de 15 à 30 mg/m3. Après de concentrations assez faibles en février, elles augmentent légèrement en avril et mai 2009. CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 Date C hlor ophy lle a ( m g/m 3 )

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 14 : Chlorophylle a

Le tableau 14 présente les valeurs moyennes et les écart-types des 9 données obtenues durant ce suivi.

Tableau 14 : Chlorophylle a, valeurs moyennes (mg/m

3

)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 11,8 98,7 15,7 14,2 écart-type 4,4 152,3 8,5 4,9

La moyenne des teneurs mesurées à la station "marais", proche de 100 mg/m3 est

une valeur très élevée et la variabilité de ces données est également extrêmement importante. Les autres stations présentent des valeurs moyennes nettement plus faibles. CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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Si l'on calcule une moyenne des trois valeurs estivales (juillet, août et septembre 2008) que l'on peut considérer comme plus représentative des conditions favorables au développement du phytoplancton, ces valeurs deviennent respectivement 10,5 mg/m3 pour la prise d'eau, 13,1 pour l'étang et 15,8 pour les eaux évacuées, illustrant une légère production phytoplanctonique de l'étang, ce qui correspond à une bonne situation selon ce paramètre ; la moyenne estivale pour la station "marais" est alors légèrement supérieure à 265 mg/m3.

2.16 Phéopigments

Produits lors de la dégradation des pigments chlorophylliens, les phéopigments sont donc des indicateurs de l'état physiologique des algues planctoniques.

La teneur maximale mesurée a été rencontrée lors de la campagne d'août 2008 dans la station "marais" : elle était de l'ordre de 106 mg/m3 (Figure 15).

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 30/07/2008 13/08/2008 25/09/2008 23/10/2008 26/11/2008 26/02/2009 30/03/2009 27/04/2009 28/05/2009 Date P h é opigm e n t ( m g/m 3 )

Etang (centre - surface) Evacuation étang Marais Prise d'eau étang/marais

Figure 15 : Phéopigments

Dans cette station, les concentrations ont ensuite rapidement diminuées en septembre et octobre pour rester ensuite du même ordre que dans les trois autres stations, souvent inférieures à 10 mg/m3. Notons que certaines des analyses

CemOA

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donnaient des résultats inférieurs au seuil de détection de la méthode, dans deux campagnes aux stations "prise d'eau" et "évacuation" et dans un cas à la station "marais".

Le tableau 15 présente les valeurs moyennes et la variabilité des données obtenues au cours de l'ensemble des campagnes.

Tableau 15 : Phéopigments, valeurs moyennes (mg/m

3

)

et écarts-types

Prise d'eau étang/marais Marais Etang (surface) Evacuation étang moyenne 0,9 25,1 2,1 2,4 écart-type 0,5 40,1 1,5 2,6

Si l'on utilise uniquement les données estivales, comme précédemment pour les teneurs en chlorophylle a, les moyennes calculées deviennent respectivement 1,3 mg/m3 pour la prise d'eau, 2,6 pour l'étang et 4,3 pour l'évacuation, ce qui correspond à un léger gradient croissant entre les eaux d'alimentation et celles évacuées.

La proportion de phéopigments par rapport à la chlorophylle a peut être considéré comme un indicateur d'état des communautés de phytoplancton : pour l'étang, cette proportion varie d'environ 5 à 26 % durant le suivi, avec toutefois une valeur de 150 % en août 2008 correspondant en fait à de faibles teneurs en pigments (3 mg/m3pour la chlorophylle a et 4,5 pour les phéopigments).

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d'Irstea

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3. Remarques finales

3.1. Présent

suivi

Comme nous l'avons indiqué en introduction, les interprétations qui suivent ne peuvent être considérées comme des conclusions incontestables : le nombre de données disponibles est relativement restreint puisque 9 analyses par paramètre mesuré ou analysé, étalées sur une dizaine de mois sont au mieux disponibles.

De même les évolutions de la qualité des eaux au sein des différentes parties du site sont difficiles à préciser. En effet, les mesures et prélèvements sont ponctuels et réalisés le même jour alors que les eaux transitant dans le site peuvent présenter des variations de qualité liées à des événements climatiques de courte durée. Pour arriver à une évaluation plus précise, l'intégration des données hydrologiques et hydrauliques disponibles serait nécessaire.

Dans ce rapport, les données disponibles ont été présentées dans leur ensemble sous forme graphique puis sous forme de tableau comportant les moyennes et les écarts-types calculés. Les graphiques permettent d'identifier très facilement la station " marais" considérée comme représentative de la qualité des eaux de la zone située entre l'étang de Cousseau et le canal des Etangs.

Les calculs facilitent les comparaisons des données entre stations mais leur utilisation nécessite de conserver également une certaine prudence. Les conditions écologiques sont très différentes entre hiver et été et, par exemple, les développements estivaux de phytoplancton ont des incidences importantes sur les concentrations en certains éléments chimiques, comme les nutriments, incidences qui peuvent être masquées par le calcul de la moyenne.

Enfin, rappelons que le résumé inclut dans le compte-rendu d'activité de la Réserve de 2008 a été rédigé en décembre 2008 et s'appuyait sur les campagnes de la même année, ce qui explique les différences éventuelles entre ce résumé et le présent rapport. CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

(30)

La station "marais se distingue très facilement des trois autres stations par :

- de très importants développements phytoplanctoniques détectés par les analyses de pigments chlorophylliens,

- des mesures physicochimiques très différentes, avec une transparence moyenne très faible, un pH moyen inférieur à 6,5, une conductivité plus de deux fois supérieure et des teneurs en matières en suspension extrêmement plus élevées,

- des teneurs moyennes en azote ammoniacal et en phosphore total plus de huit à dix fois supérieures,

- une teneur en azote Kjeldahl un peu plus élevée.

Les eaux des fossés et mares de la zone humide située entre l'étang de Cousseau et le canal des étangs sont donc d'une qualité très médiocre en ce qui concerne les teneurs en nutriments, en matières organiques et en production phytoplanctonique.

Des gradients "amont – aval" sont perceptibles entre les trois autres stations, "prise d'eau", "étang" et "évacuation", ils doivent être considérés comme des tendances. On peut par exemple noter de légères diminutions sur les paramètres moyens suivants :

- transparence,

- saturation en oxygène, - conductivité,

- matières en suspension,

- nitrates (mais plusieurs des données sont inférieures au seuil de détection), - orthophosphates.

A l'inverse, on peut noter de légères augmentations des paramètres suivants : - indice permanganate,

- azote ammoniacal,

Ces évolutions sont les conséquences des activités biologiques des communautés bactériennes et algales présentes dans les eaux : dégradation des matières organiques et consommation d'oxygène par les bactéries, par exemple, consommation des nutriments (nitrates et phosphates) par les algues…

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d'Irstea

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Plus globalement, en faisant abstraction de la station "marais", la plupart des valeurs des paramètres de ce suivi montrent une situation tout à fait correcte pour ce type de milieu aquatique. Les teneurs en nutriments restent généralement faibles à très faibles, hormis l'azote Kjeldahl qui présente quelques valeurs élevées. La transparence faible des eaux, l'indice permanganate élevé et les teneurs en pigments chlorophylliens sont les trois paramètres qui pourraient amener à relativiser cette situation mais, compte tenu de la nature du site, les valeurs mesurées n'ont rien de surprenant ni d'alarmant et n'en modifient donc pas l'évaluation.

3.2. Comparaison avec les données antérieures

Le précédent rapport sur la qualité des eaux de la Réserve avait été rédigé en s'appuyant sur les données antérieures à la connexion de l'étang avec le canal des étangs, connexion mise en service en avril 1999 (Mérigon et al., 1999).

Les données obtenues lors du présent suivi montrent une relative stabilité de certains des paramètres analysés et, en revanche, des évolutions notables de certains autres depuis cette réalimentation.

La "relative stabilité" concerne principalement les teneurs en nutriments (azote et phosphore). Les formes forme de l'azote (nitrates, nitrites, ammonium, azote Kjeldahl) présentent généralement de très faibles valeurs, des teneurs en nitrates et nitrites inférieures aux seuils de détection lors de plusieurs campagnes.

Les teneurs en nitrates ont baissé depuis la réalimentation

L'azote Kjeldahl, rassemblant azote ammoniacal et azote organique, présente une valeur estivale assez élevée dans l'étang (7,75 mg/l en juillet 2008) mais une valeur moyenne plus faible que les donnés antérieures. L'azote ammoniacal est en moyenne un peu plus élevé qu'avant la réalimentation mais reste à des teneurs très faibles ne dégradant pas la situation du plan d'eau.

Enfin, les teneurs en phosphates sont restées faibles et du même ordre.

Les paramètres qui présentent des évolutions notables concernent pH, conductivité, matières organiques, phosphore total et production phytoplanctonique.

Les valeurs de pH et de conductivité ont augmenté de manière significative depuis la réalimentation en eau avec des valeurs de pH toujours légèrement supérieures à 7

CemOA

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en période estivale, alors qu'elles ne dépassaient pas 5,5 auparavant, et des conductivités de l'ordre de 300 à 350 µS/cm en 2008 alors que les valeurs moyennes antérieures restaient de l'ordre de 210 µS/cm.

Les matières en suspension (MES) mesurées dans les eaux de l'étang, d'environ 10 mg/l en moyenne avant 1999 sont de l'ordre de 18 mg/l durant la période estivale en 2008 et de 17 mg/l en moyenne, ce qui représente une augmentation notable. Les matières organiques dans ces MES sont en revanche dans les mêmes proportions. L'indice permanganate montre également une augmentation moyenne d'environ 5 mg/l de O2 dans les eaux d'alimentation et dans l'étang. En revanche elles diminuent en moyenne de 4 mg/ldans les eaux évacuées.

Enfin, les teneurs moyennes en pigments chlorophylliens montrent une légère augmentation depuis le suivi de 1998 puisqu'elles sont passées dans le plan d'eau d'environ 13 mg/m3 à environ 16 mg/m3.

Les évolutions de qualité des eaux du plan d'eau depuis sa réalimentation concernent principalement deux paramètres physicochimiques, le pH et la conductivité, avec des augmentations notables directement imputables aux eaux d'alimentation, et une augmentation des teneurs en matières en suspension, en matières organiques dissoutes (indice permanganate) et en pigments chlorophylliens, indices d'une légère élévation du niveau trophique global du plan d'eau. Mais cette évolution reste lente et ne semble pas devoir poser de difficultés de gestion du site à court ou à moyen terme sous réserve que la qualité des eaux d'alimentation en provenance du lac de Carcans-Hourtin ne se dégrade pas.

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Bibliographie

AMBLARD et al, 1999 - Etude microbiologique du réseau hydrographique de la Réserve Naturelle de l'Etang de Cousseau. Etude 1998 - CNRS Université Biaise Pascal Clermont II. 34 p.

BEUFFE H., JEOFFRE E., PERRIERE C, 1991 - Diagnostic de l'état d'eutrophisation des plans d'eau du littoral aquitain. Années 90-91 - CEMAGREF, Groupement de Bordeaux, Division Qualité des Eaux, Etude n°49,21 p. + Annexes.

BREMONT R., VUICHARD R., 1973 - Les paramètres de la qualité de l'eau - Ministère de l'Environnement - 174 p.

COLLECTIF, 1980 - Etude écologique de l'Etang du Cousseau. Années 1979 et 1980 -GEREA (Université de Bordeaux I), Laboratoire de Microbiologie (Université de Bordeaux I), CTGREF (Section Qualité des Eaux- Groupement de Bordeaux). 91 p. + Annexes.

COLLECTIF, 1987 - Qualité des plans d'eau de la Côte Aquitaine. Période d'observation 1980-1984 - CEMAGREF de Bordeaux, Agence de l'eau Adour-Garonne, Etablissement Public Régional Aquitaine. 39 p. +Annexes.

GABIGNON Y., 1978 - Réserve Naturelle de l'Etang de Cousseau (Gironde). Premier inventaire hydrobiologique de l'Etang (été 1978). Paramètres physico-chimiques et biologiques - Rapport SEPANSO. 21p.

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SARGOS F., 1999 - Des vaches, du feu, un tracteur et maintenant de l'eau - Sud-Ouest Nature.104, lS-22.

MERIGON, M., DUTARTRE, A., SARGOS, F. - 1999. Réserve naturelle de l'étang de Cousseau (Gironde) : synthèse sur la qualité des eaux avant réalimentation. Cemagref, Unité de Recherches Qualité des Eaux, rapport, 31 p. + annexes

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Annexe

Données physicochimiques

Sations Date heure pH T°C mg/l O2 O2 % Conduc µS/cm Secchi cm Prof cm IP O2 mg/l NO3 mg/l NO2 mg/l NH4 mg/l mg/l PO4 mg/l P Kjeldahl Azote N mg/l MES mg/l MVS mg/l Chloro a mg/m3 Pheos mg/m3 Etang (surface) 30/07/2008 11H45 7,2 24,2 7,9 94 342 60 140 12,7 < 0,06 <0,003 0,04 0,03 < 0,1 7,75 11 9 19,5 0,9 Etang (fond) 30/07/2008 11H50 7,3 23,5 7,6 89 341 140 Prise d'eau étang/marais 30/07/2008 10H30 6,42 23,7 7,5 89 350 65 200 16,65 < 0,06 <0,00 3 0,05 0,03 < 0,1 5,75 7 5 14,6 0,5 Marais 30/07/2008 12H50 6,4 23,5 8,8 104 986 8 15 217 < 0,06 <0,003 0,2 < 0,003 0,3 27,3 600 358 424 83 Evacuation étang 30/07/2008 11H20 7,1 24,2 7,6 91 346 55 80 30,9 < 0,06 <0,003 < 0,04 0,02 < 0,1 3,85 20 19 17 < 0,5 Etang (surface) 13/08/2008 11H20 7,1 21,7 8 90 349 55 150 30 < 0,06 <0,003 0,04 < 0,003 < 0,1 2,25 24 14 3 4,5 Etang (fond) 13/08/2008 11H25 7,13 21,7 7,9 90 349 150 Prise d'eau étang/marais 13/08/2008 12H50 6,9 23,8 8,1 96,2 345 105 200 18 < 0,06 <0,003 0,05 < 0,003 < 0,1 1,35 54 21 7 1,4 Marais 13/08/2008 12H30 6,6 22,9 10,3 120 1217 6 25 224 0,41 <0,003 0,07 0,18 2,55 26,1 498 338 284 106 Evacuation étang 13/08/2008 11H00 6,98 20,8 7,75 87 356 35 90 30 < 0,06 <0,003 0,04 < 0,003 < 0,1 3,6 31 24 10,3 8,3 Etang (surface) 25/09/2008 11H45 7,3 16,9 9,1 93 354 60 120 38,8 < 0,06 <0,003 0,04 0,008 0,04 2,4 18 16 17 2,6 Etang (fond) 25/09/2008 11H40 7,2 16,9 9 92 354 120 Prise d'eau étang/marais 25/09/2008 9H55 7 16,8 8,9 91 355 100 180 23,1 < 0,06 <0,00 3 0,04 0,01 0,02 1,65 9 1 10,1 2 Marais 25/09/2008 10H50 6,6 15 6,6 65 1190 15 30 45,4 < 0,06 <0,003 2,9 < 0,003 0,2 13,5 202 144 93,3 11,9 Evacuation étang 25/09/2008 11H20 7 16,5 8,2 83 335 65 75 28,1 0,06 <0,003 0,3 0,009 0,03 2,35 10 7 20,1 4,2 Etang (surface) 23/10/2008 11H05 7 14 9,3 90 352 50 120 22 < 0,06 <0,003 0,02 0,07 0,03 1,95 31 19 30,3 4,3 Etang (fond) 23/10/2008 11H05 7,2 13,6 9 86 352 120 Prise d'eau étang/marais 23/10/2008 13H45 7 15,3 9,2 91 350 110 175 9,6 < 0,06 <0,003 0,04 0,02 0,02 2,10 12 7 9,6 0,5 Marais 23/10/2008 12H00 6,3 11,4 7,9 71 988 16 16 32 0,98 0,049 6,65 < 0,01 0,09 8,7 77 51 62,6 16,6 Evacuation étang 23/10/2008 10H30 6,4 11,7 7,82 71 305 60 80 26,00 < 0,06 <0,003 0,37 0,01 0,01 1,50 5,00 4,00 14,10 1,90 Etang (surface) 26/11/2008 14H20 7,26 7,9 11,3 93 292 80 160 19 0,09 <0,003 0,04 0,02 < 0,1 1,1 11 11 19,5 2,4 Etang (fond) 26/11/2008 14H25 7,36 7,8 10,54 88,3 301 160 Prise d'eau étang/marais 26/11/2008 15H30 7,22 7,9 11,62 96,3 341 105 200 11,9 0,08 <0,003 0,05 0,26 < 0,1 1,00 18 17 11,1 0,8 Marais 26/11/2008 15H15 5,95 7,8 11,5 95,5 216 70 70 15,9 0,8 <0,003 0,5 0,01 < 0,1 1,35 6 4 3,5 1,8 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

(35)

Sations Date heure pH T°C mg/l O2 O2 % Conduc µS/cm Secchi cm Prof cm IP O2 mg/l NO3 mg/l NO2 mg/l NH4 mg/l PO4 mg/l mg/l P Azote Kjeldahl N mg/l MES mg/l MVS mg/l Chloro a mg/m3 Pheos mg/m3 Etang (surface) 26/02/2009 15,2 0,7 <0,003 0,2 0,03 < 0,1 1,3 7 4 4,95 1,3 Etang (fond) 26/02/2009 Prise d'eau étang/marais 26/02/2009 6,4 1,21 <0,003 0,15 0,03 < 0,1 0,7 13 10 4,55 0,55 Marais 26/02/2009 16 0,8 <0,003 0,07 0,01 < 0,1 0,7 7 4 3,65 1 Evacuation étang 26/02/2009 27,2 0,67 <0,003 0,17 0,01 < 0,1 1,5 11 9 5,2 0,9 Etang (surface) 30/03/2009 12,9 0,41 0,018 0,3 0,01 < 0,1 1,9 17 16 9,2 0,65 Etang (fond) 30/03/2009 Prise d'eau étang/marais 30/03/2009 9,7 0,56 0,015 0,17 < 0,01 < 0,1 1,95 38 34 16,1 < 0,8 Marais 30/03/2009 20,2 0,38 <0,003 0,2 0,01 < 0,1 1,35 13 12 3,9 < 0,4 Evacuation étang 30/03/2009 16,2 0,38 0,018 0,27 0,02 < 0,1 2,05 17 16 9,1 < 0,4 Etang (surface) 27/04/2009 13,7 0,29 <0,003 0,1 0,01 0,03 0,85 19 19 18,7 1,15 Etang (fond) 27/04/2009 Prise d'eau étang/marais 27/04/2009 11,3 0,37 <0,003 0,21 0,04 0,03 1,4 22 22 16,8 0,8 Marais 27/04/2009 29,9 0,2 <0,003 0,2 0,02 0,04 2,25 16 13 3,8 2,2 Evacuation étang 27/04/2009 13,7 0,28 <0,003 0,15 0,03 0,03 1,05 23 23 16,1 1,2 Etang (surface) 28/05/2009 10h15 7,31 19,6 8,8 94,5 310 60 160 17,8 0,15 <0,003 0,04 0,07 0,03 1,55 15 14 19,1 0,83 Etang (fond) 28/05/2009 Prise d'eau étang/marais 28/05/2009 10h40 7,38 19 8,58 91,6 319 70 80 14,5 0,3 0,015 0,04 0,12 0,03 1,6 22 21 16,6 < 0,4 Marais 28/05/2009 11h45 6,75 18 6,84 72,3 580 20 20 35,5 0,13 <0,003 0,22 0,03 0,05 2,2 22 21 9,7 3,35 Evacuation étang 28/05/2009 9h35 7,11 19,1 8,58 90,4 308 60 125 19,4 0,12 <0,003 0,04 0,01 0,03 1,4 23 21 18,8 0,81

N. B. : en rouge les valeurs inférieures au seuil de détection.

CemOA

: archive

ouverte

d'Irstea

Figure

Figure 1 : Transparence mesurée au disque de Secchi
Tableau 1 : Transparence, valeurs moyennes (cm) et écarts-types
Figure 3 : Saturation en oxygène dissous
Tableau 2 : Saturation en oxygène dissous : valeurs moyennes (%)  et écarts-types
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