JEUDI 22 NOVEMBRE 1973 N° 43
Le numéro l,50 F Abonnement annuel 35 F
bulletin
officiel
de l'éducation
nationale
Sonunaïre
1
Lois
Règlements
Instructions
DISP OS ITI ONS D'ORDR E GENERAL
Universités : Biblio th èqu es univer sitai r es C. 15·11·1973 3417 En q uêt es et Statistiques : Enquête da n s les gran des écoles , les
établissem en ts d'enseigne me n t su périeu r et techn ique su pé -rieu r relevant du minis tère de l'Educa t ion nationale
.... ... ... .. ... . . . ... . .. .. . .... . . ... . C. 12·11·1973 3417 Exa m en s et concours : Applicatio n du décret n- 73·279 du
9 mars 1973 fixant à titr e except ionn el des moda lités pa r t i-cu lières d'a ccès au corps des adjointsadmin istratifs de J 'ad-min is tra tio n centrale ... . . .. . . C. 16-11·1973 3418
STATUTS, REMUNERATIONS ET AVANTAGES SOCIAUX Traitements et indemnités : Indemnité de gest ion des agen ts
com p tables d'univer sité A. 17·10-1973 3420 Attrib u ti on d'une inde m ni té de panier en faveu r de certains p
er-sonnels des admin istrations de l'E ta t D. 22·10-1973 3420 Ta ux de l'indemnité de pa n ier allo ué e à certains person ne ls
des administr a t ion s de l'Etat ... .. .. ... A. 22·10·1973 3421 Attribution d'une indemni té jou rnalière spéciale aux instit
u-teu rs titulai r es chargés des rem p laceme n ts des maîtres en
stage de recyclag e D. 22·10-1973 3421
Rémunération universi taire de cer t ai n s personnels enseignan t s des unités d'enseignement et de recherche odontologistes .. ... ... ... ... .... . . ... .... ... . ... ... C. 26-10-1973 3422 Rémunération unive r sitair e de cer tains personnel s temporaires
descentres hosp it aliers et universitaires C. 26-10-1973 3423 Attribution d'indemn it és pour tra vaux su-pplémentaires à
cer-tains agents contractuels releva n t de la direction chargée desBibliothèques et de la Lecture publique A.30-10-1973 3424
OFRATEME : Progr ammedes ém is sion s du dép a rtementdes Act ions éducat ives pour la sem a ine du 3 au 9 déc
em-bre 1973 Encart
Circulaire nO 73-471 du 14 novembre 1973
(Enseignements élémentaire et secon daire, sous-direction de j'Ori en-tation et de la Péd ag o gie : bureau DGE S CO6)
aux Rect eu rs
Objet Epreuves écrites du baccalauréat de l'enseignement du second degré à partir de 1974. Choix des sujets.
Réf . Circu laire n- 72-455 du 23 novembre 1972 (B.D. n° 45 du 30 novem bre 1972, pa ge 3890, rect ifica t if au B.D. n° 48 du 21 décembre 1972, pa ge 4162).
J'ai l'honneur de vous faire con naîtr e que les in struction s données par ma circu lai re n-72-455 du 23 novembre 1972, concernant les épreuves écrites du baccal auréat de l'en sei gn ement du secon d degré, restent valables jusqu'à nouvel ordre sous réserve des modifica tionsci-dessous concernant :
- le chapit re V : Ma thématiques - Toutes séries;
- le ch ap itre VI : Scien ce s physiques - Séries C, D, D' et E ; - le ch a p it re XI : Ep r eu ve de technique pratique de la série E - Mat hém atiques et tech nique ;
- les allé ge me n ts de pro gr ammes.
Ces instructi ons devr ont être comm u niq uées
- à chacu n des au te u rs de su jets que vous aurez soll ici tés; - au xcorrecte u rs,en jo ign ant un exe m pla ire de ce document aux copies qui leu r seron t remises .
A.- Epreuve de mathématiques - toutes séries
Les in s truct io n s ci-dessous do iven t être su bstituées à celles qui figu ra ien t dans la circu la ire susvisée du 23 novembre 1972
V. - Mathématiques - toutes séries Exercices et problèmes
Les épreuves consistent en exercices et en pr oblèmes, dont la distinction se fonde sur le critère moyen suivant :
Un exercice est une application dir ect e du cours, il se réfère à des conna issances qui s'inscrivent ordinairemen t dan s le cadre d'un seul chap it re du programme que la lectur e de l'én on cé doit perme ttre d'identifier fa cilemen t et immédiatement.
Selon les séries, l'exerc ice peu t dép asser plus ou moins la r gement la sim ple applica t ion d'u ne fo r m ule; il peut comporter, da ns cet esp rit encore, une ques tion ou plusieurs brèves questions liées ; en tout cas,le sujet doit être nettement délimité, et le développement à donner à la solu tio n doit être précisé avec soin.
Le problème doit normalement fa ire appel à diver s chapitres du programme, soit dans une même rub r iq ue, soit de préférence dans des rubriques variées; il dem ande une init ia t ive dansla reconna issance de ces chap it res , dans l'enchaînem ent des démarch es et dans le choix des méthodes .
L'én on cé en sera com posé et or d on né avec soin, il sera assez exp licite pour le ve r tout doute sur le sens de cer ta ins mots techniques, et pour guider , à chaque éta pe et surtout au début, vers une solution ra ison na ble.
Structure des.épreuves
Dans toutes les séri es, les auteurs des su j et s n'oublieront pa s que les ({ nouveaux programmes ». qui ét a ien t applicables dans leur tot alité à la session de 1973, on t subi pour l'année sco la ir e 1973-1974 et par conséquent pour la session du baccalauréat de 1974 les all ége-ments liés à l' ({ opération 10% »et fixés par l'arrêté du 13 juillet 1973. Le détail de ces allégements est rappelé ci-dessous , sér ie par série. Les au te urs de sujets des séries A, B, C, D et E devront avoir à leur disposition, non seulement le texte des programmes
- arrêt é du 3-7-1969 pour la classe de secon de; - arrêté du 19-3-1970 pour la classe de première; - arrêt é du 14-5-1971 pour la classe terminale,
mais aussi le texte des commentaires sur ces programmes - ins tr uc t io n s du 6-2-1970 pour la classe de seconde; - instructions du 14-1-1971 pour la classe de première; - circulaire du 26-7-1971 pour la classe terminale.
Cette circulaire, en particulier, précise avec grand soin ce qui peut, ou non, être exigé au baccalauréat.
Pour chacune des séries, le barême, fixé par les membres de la commission académique, indiquera le nombre de points attribués à cha q ue exercice et au problème en fonction de l'importance relative des diverses questions.Ce barême figurera sur le texte d'épreuve remis au candidat.
Série A - Option A3 Durée 3 heures; Coefficient 3.
Le sujet portera sur la partie obligatoire du programme de la classe terminale A. La partie complémentaire (calcul des probabilités) fait l'objet d'un enseignement facultatif, elle est en dehors du programme du baccalauréat. Bien que le programme de première A comporte une rubrique ({ Statistique et probabilités ». cette rubrique - qui n'est pas reprise dans le programme obligatoire de termi-nale A - ne peut faire l'objet d'une question quelconque, tant à l'écrit qu'à l'oral du baccalauréat.
On observera que la partie obligatoire ne comporte plus :
a) les généralités sur les applications et sur les lois de composition internes (groupe,anneau, corps , corps des complexesj;
b) le raisonnement par récurrence;
c) les fonctions primitives et leur application au calcul des aires : aucun exercice ne peut porter sur ces questions
On remarquera que les locutions ({ groupe commutatif ». « espace vectoriel » et les adjectifs « injectif, surjectif, bijecti f » on~ été introduits en seco n d e A et pr emière A res pe c tive me n t; les énon cés pourront em p loye r incid emment ces locutions et ces ad je ct ifs sa ns ~ue ces notion s puissent cons titue r le ressort principal d'un exercice.
On rappelle aussi que la résoluti on de l'éq uation complète du second degré (ax"
+
bx+
c=
0, ab c # 0) ne figure da ns auc u ne des classes de la série A.Pou r cette série, l'arrêt é du 13 juill et 1973sup prime le paragraphe su iFan t :
aX
« II. 7. Etude des fon c tions x
1
---;.
pour n ( N, a>
1. On an_énoncera le résu lt at conce r nan t la limite de ces fonctions pour x tenda n t vers
+
00 (toute dém on stra tion est en deh or s du progra mme ). Appl ica tion aux fonc tio ns loga rithm es».En outre, « le thé orè me concernant la dérivée d'une fonction
comp osée sera admis ». .
L'ép r euve comporte trois exer cices indép enda nts, tous obligatoir es , l'un d'eux au mo ins doit proposer une ap p lic a t ion numérique.
L'épreuve rev êt un ca ractè re pratique, elle contrôl e l'acquisition des connai ssances indispen sables pour l'étude des scie nces humaines.
Série B Dur ée 3 heu r es ; Coefficient3.
Le programme de la classe terminale B ne comporte plus les ru briq ues co ns ac rées à l'ari th mé tiq ue et aux mathém atiques appliquées (annu ités, amo r tissements ). Ma is l'usage des tables numér iques et de la règle à calc u l figu re aux progr a m m es de première et terminal e B et le com me n ta ire du 26 juillet 1971 insiste sur l'importance des techniques dans la science mathématique , même dans la secti o n B; il fau t en conclur e que les can d ida ts à la sér ie B devront être in vité s à faire un calcul numérique lors d'un exe rc ice ou au cour s d'un problèm e.
L'étude de l'équation numérique du secon d degré figure' au pro gr amme complémenta ir e de seco n de A, progr a mme in di spe nsab le pour su ivre utilement les classes de premièr e B et terminale B (cf. co mmentaire particulier du progr amme de seconde A, instruction du 6-2-1970). La résolution d'une·telle éq uat ion pourra être proposée incidemment aux cand ida ts à la série B.
En ce qui concerne les pr obabilités, le fait que le titre IV du programme de termin al e B co m po r te « Révi sion du programm e de premièr e B » entr aîne que le titre III (réduit au III 2° selon l'allége-men t précisé ci-dessous) du pr og r amm e de première B est exigib le à la sér ie B du baccalaur éat. On obser vera que, bien que ce programme comporte « distribution binômial e ». la fo r m u le du binôme a été su p primé e du programme de la sér ie B.
L'arrê té du 13'juillet 1973sup p rime pour cette série les questions su iva ntes:
« II. 1. Défin ition des sommes de Riemann d'une fonction numé-riq ue f d'une vari able réell e sur un in te r va lle fermé borné [a , b]. On ad mettra que si f est continue, ou monotone par morceaux, il
~
~ bexis te un unique nombre réel f(t)dt que les so m mes de Riemann • a
ap p ro ch en t arb it r ai r eme n t lorsque la largeur du plus grand intervalle de su b d ivis ion est suffisa m m en t petite.
III. 4. Dérivées et pr imit ives de
x
1
_
cos (ax+
b) et x1
_
sin (ax+
b)Description st a tisti q ue d'une populati on ou d'un éch an t illon. Documents sta t is t iq u es, représentations graphiques. Effectifs, fré-quences (r év ision du programme de première B). »
D'autre part, « le théo r ème concernant la dérivée d'une fonction
composée sera admis ", et le titre II, Calcul intégral, reçoi t , pour son début, la nouvelle rédaction suivan te : « Notion d'intégral e d'une fonction continue ou monotone par morceaux, sur un inter valle fer mé borné. Propriétés de linéarité de l'intégral e . Moyenne. Lien avec la dérivation si la fonction est continue. Suit e du II. 2. »
L'ép r eu ve comporte un ou deux exercice s indépendants et un problème, tous obligatoires . Le problème doit rester simple et court; il com p orter a un br ef calcul numérique.
Séries scientifiques C,D, D' et E Durée 4 heures.
Coefficient :
5 pour les séries C et E; 4 pour la série D ; 3 pour la série D'.
Pour les séries C, D, D'et E, l'épreuve comporte deux exercices indépendants et un problème, tous obligatoires, et a une durée de 4 heures.On veillera à maintenir dans une ampleur modérée les sujets proposés; il n'y a pas d'inconvénient à ce qu'un bon élève puisse traiter l'épreuve en trois heures; l'essentiel est qu'un élève moyen, rédi gea n t posément après avoir réfléchi posément, puisse l'achever en quatre heures.
Les exercices consistent en des applications immédiates du cours (sans réduction à la simple application d'une formule) et sont choisis dans des domaines différents; l'on n'y demande que des justifications à partir des théorèmes dont la connaissance est exigée par le programme,et non des démonstrations de ces théorèmes.
Le problème comportera plusieurs questions très graduées , la première devant être facile et la seconde sans difficultés particulières ; on évi tera les problèmes im p liq uan t un cha ngem en t brutal d 'orien-tation de pen sée au milieu de l'épreu ve ainsi que ceux dont le sujet se sit ue aux fr on t ières du programme.
Dans toute la mesure du possib le, l'énoncé du problème devra être tel que le candid at puisse con trôler au fur et à mesure de son tra va il l'exactitude de ses résultats, en particulier de ceux dont dépendent éven tuelle me n t les questions sui vantes .
Les gén éralités sur les ap p lica t ion s et les lois de composition qui figuraient en tête des ancien s programmes des séries scien tifiques n'ont pas été reprises par les nouveaux prog r ammes parce qu'ell es ont été ren contr ées dans les classes de secon de et de première : c'est dire que lesnotion s corresp on da n tes ne pourront servir de ressort principal à un exercice ou à un pr oblème, ma is elles po u r r ont inter ven ir éve n-tue llement au cours de l'étude d'une ques tion.
1
Séri e C
La rédaction des pa ragraphes VI et VII ne met pas obstacle à la
const r uc tion de figures par les candidats(cf.introductionà la géométrie
dans le commentaire du programme de première, à laquelle renvoie le
com me n ta ire pour le programme de terminale C).
En ce qui concerne le paragraphe VIII (probabilités sur un
ensem b le fini) , qui figure au programme du baccalauréat C - sous
réserve de l'allég eme nt pr évu par l'arrêté du 13 juille t 1973 - les
exe m ples étu d iés à ce sujet dans le programme de première C peuvent
êt r e utilisés dans une ép re uve de baccalauréat.
Rappel on s que l'arrêt é du 13 juillet 1973su p p rim e du programme
de la sect ion C les question s su ivan tes:
« II. 2. Valeurs décimales approchées à 10-· près , par défaut ou
par excè s , d'un nombre réel.'
Représentation d'un nombre réel par une sui te décimale illimitée (l'étude de la périodicité n'est pas au programme).
Valeurs approchées d'une so m me , d'une différence, d'un produit,
d'un quotient de nombres réels dont on connaîtles valeursapprochées.
De nombreux exe r cices de calcul numérique seront faits à l'occasion
de l'étude des fonctions usu elles et à l'occasion de problèmes, pour
mettre en ap p lica ti on les notions de valeurs approchées, d'encadrement, d'o rdre de grandeur d'un résultat, d'in certitude (cf.V 8).
III. 5.Etude des mouve m ents héli coïdaux uniformes .
VIII. 1. Couple de va riables aléatoires réelles, loi du couple. Lois
marginal es . Couple indép endant. Système de n variables aléatoires
indép endantes. »
En outr e, par cet arrêt é, est su bs t itué au IV1 la rédaction su ivant e :
« Défin ition des som me s de Riemann d'une fon ct io n numérique f
d'une va r ia b le réell e sur un intervalle ferm é borné [a, b]. On
admettra que si f est continue, ou monotone par morceaux, il exis te
(' b
un uniquenombr e réel , f (t) dt que les sommes de Riemann
appro-• a
chent arbitraireme nt lor sque la largeur du plus grand intervalle de su b d ivisi on est suffisa mmen t petite.
Propriétés de linéarit é de l'intégrale d'une fonction continue, ou
monotone par morceaux, su r un intervalle fermé borné. Moyenne
d'une telle fonction.Lien avec la dérivation si la fonction est continue.
Primitives; en se m b le des primitives égalité
~
: f (t)dt=
F (b) - F (a), f étan t cont inue sur [a, b] et admettant F pour
primi-tive.Calcul de primitives .Intégration parparties.»
En f in , au VI4, la ligne « Produit vectoriel dans l'espace vectoriel
eucl id ien orienté de dimen sion trois». sera munie d'un asté risque.
Signalons auss i pour mémoire que les paragraphes IV 3 et V 9
on t été , par l'a rrêté du 13 juillet 1973, .su p p r imés du programme de
mathé ma t iq ues pour faire l'o bj et d'a ct ivités interdisciplin a ir es . Cette
disposition ne modifie pas le programme du baccalauréat, puisque ces deux paragraphes éta ien t déj à munis d'un astérisque.
L'ensemble de l'épreuve de la série C recouvrira aussi largement
que possible l'ensemble du programme, en particulier le problème lui-même ne se laissera pas cantonner dans une spécialisation étroite.
Série D
Les exemples d'espaces probabilisés finis signalés en prermere D (VII 2) pourront servir au cours d'exercices proposés au baccalauréatD. Les allégements que l'arrêté du 13 juillet 1973 a fixés pour cette série sont les suivants :
« Sont su pp rim és :
1. 2.(même rédaction que terminale C,E, II. 2.). II. 5. Etude des mouvements hélicoïdaux uniformes.
VI. 1. Couple de variables aléatoires réelles, loi du couple. lois marginales. Couple indépendant. Système de n variables aléatoires indépendantes.
III. 3. (même rédaction que terminale C, E, IV. 3.). IV.9. (même rédaction que terminale C,E,V.9.).
VI. 4. Description statistique d'une population ou d'un échantillon (révision du programme de statistique de première D, titre VII. 1.); exer cice s pratiques sur ce programme : calcul de coefficients de corrélation observés.
On su bs titu era au III 1 la nouvelle rédaction IV 1 de terminale
C, E »,
(Les paragraphes 1113, IV 9 et VI4 doivent faire l'objet d'activités interdisciplinaires;les deux premiers étaient déjà précédemment munis d'un astérisque).
Les sujets de la série D sero n t distincts des sujets des séries C et E ; ils exprimeront le caractèrede la section D où les mathématiques associent à leur va leu r culturelle le souci d'un em p lo i dans des domaines variés : mathématiques ap p liq u ées, physique ,chimie, science s naturelles et biologiques.
Sér ieD'
Les sujets proposés aux can did a ts de la sene D' seront distincts des sujets proposés aux can d idats des autres séries. Ils évoque r o n t
le caractère de la sect ion D', où les mathématiques ne sont pas
étu d iée s pour elles-m êm es , mais à titre d'outil in d isp en sab le pour l'étude des science s expé r im en t a les (physique , chimie, biologie, etc.).
Les commentaires rela tifs aux programmes de la secti on D sont
applicables à la sec t ion D' en ce qui concerne celles des questions
prévu es pour D et qui su bsiste n t pour D'. Les nouveaux progr amme s
en sont à leur deuxièm e an née d'application, aussi bien en 1'· D', qu'en
terminale D'. Il n'y a donc pas lieu de reconduire en 1974 les
instructions particuli ères de 1973, qui tenaient compte de la nouveauté
des programmes . Le progr amme de terminal e D' est donc désorma is
exigib le en totalité au baccal auréat D', en ten an t compte des préci sions qui su iven t
Le programme de terminal e D' com porte une révision du titr e IV de la cla sse de 1'" D', mais aucu ne ques tion de cours ne pou r r a être
posée sur cette partie du programme . La révision pr évue a pou r objet
de vérifier que lesrésulta ts en sontcon nuset peuvent être utilisés dan s
d'autres parties du cou rs, mais un pr oblème d'examen ne pourra avoir
pour ressort princip al l'une des quest ion s ains i révisées. Cet t e révis io n
comprend , bien en te n d u, les alinéas 4, 5, 6 du titre IV de 1'" D',
excl us au x ses sions de 1973.
Le programme de probab ilités, contenu dans le titre IV, aliné as 1,
2, 3 est exig ib le cette année, sans rest ricti on, au baccal aur éat D'.
Il pourra être évo q ué , aussi bien dans les exercices que dans le
problème.
Le tit r e VI, aliné a 4, fa it mention d'une révision du programme
stat is ti qu e de 1'" D'. Des exercices évoquant ce programme pourront
êt r e posés au baccalauréat D'.
Il est rappel é que les pa ragraphes marqués d'un astérisque ne
peuvent fair e l'objet de quest io ns de cours, écri te s ou orales, ni être
utilisés à l'occasion d'un pr oblème ou d'un exercice d'application à
l'écrit ou à l'oral du baccalauré at.
Série E
Les allégements de programme fixés par l'arrêté du 13 juillet 1973 son t les mêmes que pour lasérie C. Comme pour cette série C,en ce
qui concerne le paragraphe VIn (probabilités sur un ensemble fini),
qui figure au programme du baccalauréat E - sous réserve de l'
allége-ment prévu par l'arrêté du 13 juillet 1973 - les exe m p les étudiés à ce
sujet dans le programme de première E peuvent êt r e utilisés dans
une épreuve de baccalauréat.
Le commentaire du programme de première, dans son « Introdu
c-tion à la géométrie ». insiste su r le caractère in d isp en sab le dans la
série E des dessins exécutés à l'aide"des instruments usuels pour
l'étude d'objets usuels. Il demande même que schémas et figures
utiles, quand il s'ag it d'êtres mathématiques qui ne représentent pas
l'espace physique, soient dessinés ,quand il s'agit de la section E,avec
les méthodes de la géométrie descriptive dans un espace affine de
dimension 3 : c'est dire qu'une question de géo mét r ie dans la sér ie E
ne peut se concevoir sans la construction ou l'utilisation d'une figure.
Les auteurs des énoncés de la série E ne perdront pas de vue
la spécificité du bac calauréat E, destiné à form er des in géni eu r s, des
physiciens,des"t ech n iciens ,des mécaniciens.Les exer cice s et problèmes
donnés dans la série E ne doivent pas avoir le même caractère
théorique ou abstrait que peuvent prés enter certains sujets de la
série C. Il en résulte que les sujets de la série E ne seront jamais
identiques à ceux de la séri e C. Les su j e ts de la série E doivent
recouvrir aussi largement que possible l'en semble du programme; ils
pourront avoir une partie commune avec les sujets de la sér ie C,
mais il importe qu'il s respe cte n t ceux des ca r actè r es de la série E
qui la dist inguent de la série C, c'est-à-dire le rôl e de la géomét r ie
descriptive - comme il vient d'êtr e rappelé ci-dessus - et
l'impor-tan ce du calcul numérique (commentaire du 26-7-1971).
En outre, les auteurs des énoncés de la séri e E n'oublieront pas
qu 'en ra ison des enseignements technologiques propr es à la sér ie E,
les élèves de cet te série on t,par semaine ,une heure de mathémat iq ues de moins que leu rs camarades de la série C. Référen ce s de s text es cité s : A.du 3 juillet 1969.B.a.n° 30 du 24-7-1969,p.2560. A.du 19 mars 1970.B.a.n° 17 du 23-4-1970, p. 1401 ; rect. au B.a.n" 48 du 17-12-1970, p.3310; reet. au B.a. du 14-1-1971,p. 115.
A.du 14 mai 1971.B.a. n- 25 du 24-6-1971, p. 1586; rect oau B.a. n" 38
du 14-10-1971,p.2432.
Commentaires:
Ins tructions du 6février 1970.B.a. n- 8 du 19-2-1970,p.710.
Inst ruction s du 14 janvie r 1971. B.a. n" 4 du 28-1-1971,p.258. Circ u laire du 26 juillet 1971. B.a . n° 30 du 29-7-1 971, p. 1878.
A. du 13 juillet 1973 (allég ements des program mes ). B.a. n- 29 du 19-7-1973, p. 2219.
B. - Epreuve de sciences physiques des séries C, D, D'et E
Les in struct ions données à ce su jet par la cir cu lair e n- 72-455 du
23novem b re 1972son t rem p la cées par les instructi ons ci-dessous: VI. - Sciences physiques - Séries C, D,D' et E
Séries C, Det E
Durée de l'épreuve : 3heu res. Co efficien ts :
5 pour la série C,
4 pour les.sér ies D et E.
L'épr eu ve con sis te en deux ques tion s de cours et un pro bl èm e ;
celu i-ci porte ra uniquemen t sur la physiq ue, une des qu es ti on s de
cours au moins portant sur la chimie.
Les prog rammes et les ho r ai res dans les sectio ns C et E étant
le s mêmes, le s su jets des séries C et E pou rro nt êt re co mmu ns. Les auteu rs de sujets au r o n t intérêt à dispos er pour acco m p li r
leur tâ che de la brochure éd itée par l'I.N .R .D.P. n" 63 Pg qui contien t
à la fois les progra m mes fixés par l'a r rêté du 13 juin 1966 et les
instruc ti ons n- IV-67-169du 31mars 1967 relatives aux dits pro g ramm es. Les prog rammes de science s physi ques ont été allégé s par un
ar rêté du 13 ju illet 1973 (B .a. n° 29 du 19 ju i llet 1973, p. 2219). La
circ u laire du 9 octobre 1968 est devenue sa ns ob jet, les allégemen ts
prévus par cet te circula ire aya nt été repris et éte ndus dans le nouveau
texte susvisé .
Le s parties du pr ogra m me figuran t en annexe de l'a rrêté du 13 ju illet 1973 ne peuvent faire l'ob jet d'une épreu ve écrite ou orale
au baccalaur éat. En outre, l'at tenti on des professeur s et des au teurs
de sujets est attirée sur la modi ficatio n de rédact io n de la rubrique
du pro gram me de secon de, rel ative aux incer ti t u des, qui figure dans
l'arrêté ci-dess us. En conséquen ce , la ques ti on se limit an t à ce niveau,
et pa r su ite dans to ut le secon d cycle, à la noti o n expéri men tale
d'incertitude , les « calc u ls d'incertitude »ne peu vent faire l'obj etd'un e ;,r.;:>lica tion écrite ou orale au baccal auréa t.
Les parag r aphes du progra mm e marqués d'un astéri sque mais ne
figurant pas dans les allégemen ts ci-dessus ne doivent pas fa ir e l'objet
de questions de cours mais ils peu vent êt r e util isés pour le pro b lè me. Aucune ques t io n ne peutêtre poséesur le progra m me d'astronomi e des cla s se s C et E fixé pa r l'a r rêté du 28 mars 1962.
Série D'
Durée de l'épreuve 3 heu r e s . Coeffici ent : 2.
L'épreu ve co nsis te en une quest ion de cou rs et un problème; ia ::.ues tio n de cou rs porte sur la chi m ie, le problème porte uniqu e-ment su r la physique :
1° la question de cou rs de ch im ie comporte une ap p lic a t io n; 2° le pr oblème de phys ique con t ie nt plusi eurs question s de diffi -cu lté croi s sa n te.
Séries C, D, D' el E
La résolution et la réd action du problème devront co r res p o n d re,
au total, à deux heures de travail au maximum , pour le ca n d ida t
moyen ,sur les trois heures attrib uées à l'ensem bl e de l'épreu ve.
On indique ra su r le texte remi s au can d ida t le s coefficien ts
att r ib ués à chaque questi on de co u r s et à l'en semble du problèm e .
C. - Epreuve de technique pratique de la série E - Mathématiques
et technique
Les in s t ruct io ns données à ce suj et par la circu laire n° 72-455 du 23 no vembre 1972 sont re mpla cées pa r les instruc tions ci-dessous.
XI. - Epreuve de technique pratique - Série E - Mathématiques
et technique
Dur ée total e de l'épreuve : 4 heures ; coefficient: 3. L'épreuve comporte deu x parties :
1. Une ana lyse de fab ricatio n d'une durée ap p r o ximative de
30 minutes et com mune à tous les can didats .
2.Une man ipula tio n sur machine outi l à l'atelier ou d'automatique.
l. L'analyse de fabrication
Cet te analyse peu t être limitée à une phase, parfaitemen t défini e dans le pro ce s sus de fabricati on. Elle est co n duite à parti r d'un des si n de défin ition com p let d'une pièce simp le de méc an iq ue. La pièce doit po uv oi r êt re us inée au moyen de mach ines cou ra ntes.
Le candidat do it sa voir mettre en place le systè me de repé ra ge
de la pièce sur le mon tag e ou la ma chine et, dan s des cas sim p les ,
le dispositif d'immo bil isa t ion. Il do it savoir choisir le s ou tils et
indiquer les cotes réalisées (cotes ma chines , cotes outil, etc .). Il doit
pouvoir effe c t uer un calcul simp le de tran s fert de cote.
2.Manipulation à l'atelier -Automatique
Les manipulati on s sur machi nes ou ti ls portent sur tou tes les
activités pratiq ues pré vues au program me de la classe ter min al e E (ar rê té du 25 aou t 1966, B.O. n- 34 du 15 septe m b re 1966, pag e 2036).
Les ma nipulation s d'automatique portent su r les dispo siti fs défin is par l'arrêté du 16 mai 1972 (B.a. n- 22 du 1" juin 1972,
page 1525).
Chaque cen tr e d'examen or ga nise des postes de tra vail en fonc t io n de ses moyen s. Les postes (t ou r, fraiseuse, machine spé ciale, auto
-matique...) sont at t r ib ués au x candidats pa r tir a ge au sor t.
Chaque can d idat doit pouvoir présenter aux membres du jur y
la liste préci se de s machin es spéci a les (type, ma rque, éq u ipem en ts) utilisée s en cours d'année sco la ir e.
Le candidat qui ne disp osepa s le jour de l'examen d'une ma ch in e
id entique à celle utilisée en cou rs de sco larité reçoit les information s
utiles à la prise en main du poste, en deh o r s du temps alloué pour
l'épreuve.
Au cou rs de la manipul at io n, le ca n d ida t sera jugé sur la méthode
de trav ail et pourra être ap pe lé à répondre au x question s des membre s
du jury. Ce s que stions porteront sur les parti es du progra m me de
tech n ologie de s fa bri cation s correspondant au travail demandé au candidat.
Si, en raiso n de leu r no m bre, les candidat s ne subis sent pas tous
j'épreuve dans la même demi-j ournée, les su je t s prévus pour les
différent s postes de tr av ail ne devront pas êt re les mêmes d'une
demi-journ ée à l'aut re, éta nt en ten d u que de toute façon l'anal yse de fabrica t ion sera su b ie sim u ltané men t par tou s les can d ida ts .
D.- Allégements des programmes
De nouveaux 'l!îcgem en ts de pr ogrammes ont été mis en vigueu r par un arrê té du 13 juillet 1973 (B.a.n- 29du 19juillet 1973,pag e 2219). Les parties des programmes figurant en an ne xe de cet arrêt é ne pourront faire l'objet d'une ép re u ve éc r ite ou orale lors des pr ochaines sess io ns de l'examen.
Le s allégemen ts appo r tés an té r ie u re me n t aux programm es de
scien ce s physiques , sciences naturell es et scie nces éco n o m iq u es on t été rep ri s et augm enté s, les circ u la ires rela tives à ces allé ge men ts son t donc devenue s cad u q ues.
En ce qui concerne la philoso phie, les allégements pr évu s par
l'a r rêté du 13 juillet 1973 s'ajo u ten t à ceux qu iéta ien t déjà pr évu s par la circ u laire n" IV-68-395 du 9 octo bre 1968 (B.a. n" 36 du 17 oc to-br e 1968,page 2733 ) qui re st e en vig ue ur.
En outre, des allégemen ts en tiè r e me n t nouveaux concernent le français, le la tin et le grec, les lan gues vivan tes et les mathém atiq ues, ces derniers seuls aya n t une incidence directe sur le choix des su jets
des ép re u ves éc rites.
Il est précisé qu'aucu n desallég em entsprévu s cet te an néeen clas se de première ou de seco nde ne peut avo ir d'incid en ce su r le choix de s
sujets destiné s à la prochaine sess io n, à l'except ion de ceux de sc iences physiques dans les con d itioris préc isées ci-d essus dans les nouvelles
inst ruct io ns données et à l'excepti on éve ntue lle men t des su je ts de
français de première.
Pour le ministre et pa r dé légation Le direct eur des Enseignem ents
élémen ta ire et secon da ire ,
C P.GUIL LEBEAU