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c
C
-•
... 1 o ,LA PROPAGATION VERTICALE DES
) ONDES PLANETAIRES
par,
,@
DanielBeau~laamp
•
.
,...
...
, 1'rhèse soumise a la "Facuity of Graduate Studies and"
Research" comme partie des exig~nces reqùises pour
A
l'obtent~on de la Maitrise en Sciences
"
Départ.ment de Météorologie ".,-'
,..
Universite McGUl.r
Montréal Ç"..
•
.1..
-
...
f • ,.r-l ' Mai 1988•
o
•
> ;;'.'::"'.)1RESUME
., Avec un modèle numérique sur un plan b;ta on simule la propnglltion verticale d'une impulsion contenue dans les conditions )titiales d'un modlle
atmosPhériqUe. Différentes méthodes sont essayées
pcS~r
trouver une façonefficace de suivre la propagation verticale de l'impulsion. Divers profils du vent zonal sont utilisés dans un modèle linéaire.
<>
Une coupe de l'énergie cinétique en altitude et le temps montre un
maximum d'énergie qui se propage du bas au sommet de l'atmosphère
à
la'vitesse théorique du mode vertical le plus rapide. Une coupe de l' tntens 1 te
y
ondulatoire en altitude et le temps se comporte comme celle de l'énergie totale. Dans le cas où le vent zonal a un profil en forme de Jet, llflC:> bllls~C'"
de la vitesse de propagation verticale du maximUfll d'énergié est ob~E'rv(>f'
Dans le cas où le canal est élargi 1 une hausse de la vi tesse de
~prOP~B,~t
loltverticale du maximum
d'~nergie
est observée. \,
t
(
(
(
ABSIRACT
1:"
'~e
verticalpr~pagation
of a pulse of energy ls simulated by means of a IDa 'plane numerical atmospheric modeV Different ways are tried to find an efficient way of followlng the vertical propagation of the pulse. Different zonal wind profiles are used with a linear model.A time-altitude cross section of klnetic energy shows a bottom to top vertical propagatiop of an energy maximum at the fastest vertical mode
.peed. The wave action is found to behave similarly to the total energy. When a jet zonal wind ls used, a decrease in the vertical component of the propagation speed ls observed. In the case where the channel width ls
Increased, an increase ln the bottom to top speed is observed.
-
.
1
,
.
,
•
•
•
R~ERÇIEMENTS
J' aimerais remercier grandement mon direc teur de mémoire. Q Dr. J aeque.
Dero~e. pour l'aide scientifique tout au long de l'accompli~8e~nt de cette
étude. J'aimerais, le remercier également de sa patience et de 80n
i •
encouragement. Les explications mathematiques de Sylvie Gravel ainsi que les
,
.
explications de Pierre Dionne et du Dr. Hersch Mitchell concernant le modele
numérique ont ete grandement appréciées: Egalement, je remercie Alan
....
Schwartz de m'avoir dépanné dans divers problèmes d'informatique. #
Finalement. je désire remercier le Département de Météorologie de
l'Université McGill pour son aide financière au cours de ma maltrise.
>,
'"
.
..
c
c
c'
aé.umé
Ab.tract Remerciements \Table des matières Liste des figures
TABLE DES NATIERES
\
Liste des tableaux
CHAPITRE 1
INTRODUCTION
CHAPITRE
2THEORIE DE
LAeROPAGATION VERTICALE
2.1
• Introduction
2.2
Notion de vitesse de groupe u2.3
Vitesse de groupe appliquée à l'atmosphère2.4
Flux
d'Eliassen-Palm2.5
Solution pour une at&osphère finie2.6
Instabilité baroclineCHAPITRE
3LE
MODELENUMERIQUE
3.1
Introduction3.2
Le modèle,
CHAPITRE 4
EXPERIENCES NpMERIQUES LINEAIRES4.1
Introduction4.2
Caractéristiques du modèle linéaire4.3
Modèle à haute résolution4.4~ Modèle à basse résolu71on
iv , '1\ \ ,
\\
Page , > l,
,
l i Ui iv vi lx 1 10 10 13 16 20 25 3131
( 39 .f' 39 41 470
CHAPITRE 55.1
5.2
5.3 ~ 1'" .> CHAPITRE 6 APPENCICE A APPENDICE 8 APPENDICE C REFERENCESo
o
..
(
CISAILLEMENT DANS LE VENT ZONAL Introduction
Cisaillement vertical:
ü -
f(z)Cisaillement horizontal: ü - f(y)
SOMMAIRE ET CONCLUSIONS
LISTE DES SYMBOLES UTILISES
f
,
61 61 f 66 76 79CALCUL DE LA VITESSE DE GROUPE VERTICALE DANS LE 81
CAS D'UN CISAILLEMENT MERIDIONAL DU VENT ZONAL
~,
DEFINITION DES TERMÉS MODE
DE
TRANSMISSIONNUMERO l ET 2
,
,
83 841
c
(
c
Liste des figures
Figure
l.la) Erreur moyenne, de la hauteur géopotentielle d'un
ensemble de previsions moyennees selon la formule de
l'écart-type
à
56oN, en fonctidh de la pression et dutemps. Les harmoniques zonales m - 1
à
20 ont étéin-cluses. L'intervalle entre les contours est 5 m. b) La
dérivée par rapp'ort au temps de a) en prenant des
dif-férences finies
à
l2-heures d'intervalle. Les unitéssont m/(12h) et l'intervalle entre les contours est 2
unités. (de Derome, 1981)
1.2
Diagramme montrant la séparation des ondes forcées quise propagent et celles qui sont bloquées pour le -. cas d'un forcage stationnaire avec un vent zonal constant
dan! l' espa~e et le t~~s. La courbe est le graphique
de u -
P/(K
+ f02/ 4H N ). (de Derome,197~)
1.3
Pour l'explication' complète du graphique il faut se{éférer
à
l~article de Shukla (198!). Le temps t i -peutetre observe en prenant le temps ou les courbes
"pers-istance error" et "error" se croisent. La figure' du
haut est pour les ondes planétaires et les calculs pour
les ondes synoptiques sont représ~ntés
â
la f,igure dubas.
1.4 Décomposition en longueur d'onde et fréquence de la
variance des ondes transitoires du champ des hauteurs
géopotentielles ~ 500 mb le long de SaoN pour( 14
hivers. (de Shukla, 1981)
\.
2.1
Vitesse de groupe verticale en km/jour en fonction du\1 nombre d'onde vertical m (ou de la longueur d'onde)
selon l'équation (2.13) pour l'onde 1 en x et y.
2.2.
Contours (x10. 2
km/jour) de la vitesse de groupe ver-ticale maximale en fonction des longueurs d'onde zonale et méridionale selon l'équation (2.14). Les entiers iet j (abscisse et ordonnée) satisfont aux relations k
-2d/L et 1 - lfj/D où L et D sont les dimensions du
"canal. 1 page 6 7 ~'8 9~ 28 29
2.3
•
4.1 , 4.2 4.3 4.5 . 4.6.,
4.74.8
.'0
Diagramme de l'instabilité baroc1ine. Les contours
(jours) représentent le temps pour que l'amplitude
'd'une onde barocline de longueur d'onde L (abscisse) dans un cisaillement quelconque (en ordonnée) double. Les contours A,S et C indiquent un temps infini. Les lignes .pointil1ées indiquent les ondes et les cisaille-4 • ments les plus instables. (de Hirota, 1968).
f
Contours (x 1016 joules) de l'énergie cinétique de
per-turbat±on~yennée sur la surface du canal pour le cas
linéaire avec un vent lia de 8 mis. L'amplitude de la 'montagne est HO ~ 500 m.
Qpntours (x 1017 joules) de l'énergie cinétique de per-turbâtion moyennée sur la surface du canal pour le cas linéaire avec un vent lia de 8 mis. L'amplitude de la
mont~gne est ~0~2~0 m. ~'ouvertu:e du canal est de 30.
degres au lieu de 60 degres comme a la Figure
4.1.
Contours (mis) du vent de la perturbation moyenné sur
la surface du canal pour le cas. HO 500m et ua - 8
mis.
Contours (oK) de la température de la perturbation
moyennée sur
la
surface du canal pour le cas HO - 500 met
ua -
8 mis.Contours (x 10 2 mis)
moyennee sur y pour HO
de l'intensité ondulatoire
500 m et liO - 8 mis.
.
.
~Diagrammes representant une coupe meridionale des flux d'E1iassen-Palm pour les jours 4.5, 9, 13.5 et 18 pour le cas d~ la Figure 4.1. Les valeurs maxima1e~ po~r 1.
composaote en
z
sont O. 73x10· l , 0.39, 0.'39xlO AtO.18xl02 m~/s2 respectivement. L'ordre des jours est de gauche a droite et de haut en bas.
t
Diagrammes representant une coupe méridionale de la
divergence des flux d'Eliassen·Palm pour les jours 4.5,
9, 13.5 et 18 pour le c~s de la Figur~ 4.1. Les vale~fs
des co~tours doivent etre mulfipliefs par O.lxIO
O.lxlO· , 0.lxlO·3 et O.lxlO· mis respectivement.
L'ordre des jours ~st de gauche
à
droite et de haut en bas.Contours (x 0.1 kg/m2s) de l'intensité ondulatoire
multipliée par la densité moyennée sur ,y pour HO - 500
vU . 30 50 51
..
52 53 54 55 • 56•
57(
4.9
4,.10 4.115.1
~.25.3
(
5.4
5.5
5.6
5.7
c
fi ..Comme a la Figure
4.1
sauf quel'~ntervalle 6~
entre 1 •• niveaux verticaux du modèle numérique est de~ km.-~
.
.
58
59
Comme a la Figure 4:1 S8\if que Az - 8 km.
Comme
à
la Figure 4:1 sauf que Az - 12-km.Profil ,vertical du vent zonal satisfaisant l'équ~ti~~
(5
1
2) ouua -
8 rn/s, ul - 67 rn/s, 01 - 0.65847.5 'x 10)60
~- 69 m- • et %0 - 60 km. (de Mitchell; 1962) 1Conto~rs (x
1017
joules) de l'énergie cinétique de per-turbation moyennée sur la surface du canal pou~le cas, linéaire avec un ventua
de15
rn/s. L'amplitu dela
montagne est HO - 500 m.
\.l
Contours (x 1019 ,Joules)
d~' l'énerg:\.~
cinétique de per-turbation moyennee sur la surface du canal pour le ca~linéaire avec un vent
ua
de 45 rn/s., L'amplitude de la montagne est HO - 500 m.Contours
(x 1017
joules)~e
l'énergie cinétique de per-turbation pour le cas 1ineaire avec un vent comme a la ./ Figure5.1.
L'amplitude de la montagne estHO - 500 m .
•
Contours (x
0.1
kg/m2s) de l'intensité ondulatoiremultipliée par la densité moyennée sur y pour HO - 500
m et un vent comme
à
la Figure 5.1. /Contours (x
1016
joules) de l'énergie cinétique de per-turba~ion moyennée sur la slirface du canal avec un vent u - 12.6 sin(Jry/D). L'interaction entre le vent zonal et les ondes n'est pas permise. Il y a 1 mode en, x et 5 modes en y de permis. L'amplitude de la montagne est "0 - 500 m.Diagrammes représentant une coupe méridionale des
flux
d'Eliassen-Palm pour les jours 4.5, 9, 13.5 et 18 pour le cas d~ la Figure 5.6. Les valeurs ma~imales pOUf la cOlllposaste en y sont O. 28xlOl, O.lsxlO , 0, 20xlO et 0.76xlO 1112/52 respectivement. Les valeur}
Jj1aximale~
pour La corpo/a~te en z sont 0.14, O.13xlO , 0.12xl0
et 0.38xlO m /s
respectlveme~t. L'ordre des jours est de gaucheà
droite et de haut en bas.~ 70 71 72 73 74 ,.~
."",
--75-•
,0
Q,
o
Tableàu 4.1 ~ , " " ' • c.
" ListN~lea\mVite •• e de
grOU~rtieal.
pour différente. re.01ut10n.•
..
\
/lx
..
Page 49(
c
•
Cbapitre 1 Introduction ~Dan. une étude parue en 1981, Derome examine les erreurs moyennes d'un en.emble de prévisions de 10 jours faites au Centre européen pour les previ-.ion. météorologiques
à
moyen termé par Hollingsworth et al. (1980) a l'aide d'un modèle- globa1. rl présente l'évolution temporelle des champs d"erreur et en part;.iculier une figure suscite/) notre attention. Celle-ci
a ete reprodui te
à
la Figure 1.1. Derome mentionne l' intér;t qu'on peut porter a ce genre de diagramme qui peut donner de l'information sur le taux alaquelle l'erreur d'une préviSion peut se propager verticalement. On voit a
"
la Figure l.lb une crete qui s' etend de p 250 mb
à
t - 13/ 4 j oursà
1000 mbà
t - 3 jours. suggérant la propagation de l'erreur vers le bas a uI)e vitesse moyenne d'environ 8 km/jour. Simi1airement on distingue une large1\
erreur dont le maximum apparait au niveau du sommet
à
7 jours; celle-ci .emble ~pager rapidement vers le bas.L'observation de la Figure l.lb nous amene a conclure que les ~rreurs
peuvent se propager verticalement. ~eux causes possibles d'erreur .Yltématique nous concernent principalement, soit: i) la présence d'un sommet rigide dans un modèle numérique et ii) une erreur de paramétrisation qans les éléments de surface (montagnes, sources de chaleUr).)
Des études (par exemple. Derome. 1979) montrent que la presence d' u~ .olllllet rigide introduit des réflections d'énergie. Une source d'erreur exilt. donc dans les prévisions numériques
à
cause de ces réflections et cellea-ci peuvent se propager comme il a ete observéà
la Figure l.lb.,.
L'avantage de conna1tre l'évolution dans le temps de l" erreur est la con-naia . . nce de la fiabilité des préVisions numériques
à
chaque altitude. Par ex.ap1e. l'erreur prendra un c'ertain temps (te) pour se ~ropager du sommet<
•
/
•
o
•
au sol. On peut calculer ce temps analytiquement pour ulmOdèle lIn.alre sur
un plan (3 avec un vent zonal constant dans le temps et l'espace (voir Chapitre 2 pour la démonstration),
l'étude de Derome (198)), celui-ci
Pour le modè le globa l ment ionne
..
a une altitude d'environ 2'5 km etdans
t ~
e
7.6 jours. Quand le modèle est non-linéaire te n'est pas calculable analytiquement et des expériences nWl\ériques sont necessai res pour conna i t re ce dernier. y.2,.
Les erreurs décrites par Derome sont 'celles d'un modele global et la vue d'un tel diagramme nous rend curieux d' obse rver la propagation vtJrt ica le
d'une erreur dans un modèle plus simple" Dans un modele de la sorte on pourrait perturber un état initialement
à
l'équilibre et regarder cette per-tUTbation évoluer J~alement
dans le temps. Cette perturbation pourra i tA
etre générée soit au salau soit au sommet déJ'llndant du type d'erreur que
.
l'on veut simuler. Clarke (1972) a résolu' numériquement, et assymptot iquemant le problème d'une perLurbation
à
la base d'une atmosphere simulee par un .podèle sur un -pun f3 La perturbation quasi-géostrophique etait declencheE! par une source de mouvement verticalà
la base. nulle avant t - 0 et une valeur finie constante dans le temps apres t - O. Trois differents profils de vent zonal ont été utilisés dont l'un d'e~tait un ventü
indépendant de l'espace et du temps.Plusieurs auteurs se sont intéressés a la propagation ~ertica1e des ondes planétaires. L'interet
.
. " a ",ymrunence , quand on a tente d'expliquer la circulation stratosphérique hivernale de 1 'hémisphère nord.Pendant l'hiver, dans la stratosphère, des analyses' (Boville 1961) on-t
c _
montre que des ondes planétaires d'amplitudes significatives sont
A .
persistantes et etaient importantes pour la circulation stratospherique. I:Iirota ~968) a observé que la phase de ces ondes penchait vers l'ouest en
c
'.
'c
t()
c
p,
altitude. Ceci suggérait qu'il y avait d~ la propagation d'énergie vers le haut (Eliassen and Palm 1961) et impliquait que l'énergie contenue dans ces ondes proviendrait de la troposphire. Egalement en 1968, Deland et Johnson ont trouvé que des ondes de cette échelle se propagen
r
verticalement toute l'année en dessous de 30 km d'altitude. Muench ~ (1968) et'Hirota (1968).
ont trouvé que pour l'hiver lem~me
phénomène exisJt:it pour une altitude de plus de 30 km.
'-Egalement l'étude de Hirota (1968) révélait .. que le vent zonal' principalement de l'ouest oscillait en amplitude avec une période de deux semaines et que parfois le vent zonal devenait de l'est. Une deuxi!ème observation importante corrélée avec l'oscillation du vent zonal était la baisse d'amplitude de ces ondes planétaires quand le vent zonal venait de l'est.
Charney et'brazin (1961) se sont Intéressés au phénomène de propagation verticale et ont démontré avec un modèle theorique simple que des ondes ,~ pouvaient se propager verticalement mais seulemen~ sl le vent zonal était de l'ouest et en dessous d'une valeur critique (Fig 1.2). Cette valeur critique dépend de la long,ueur d'onde et la Figure 1. 2 poùs montre que les ondes les plus longues vont se propager verticalement.
Avec le modèle simple de Charney et Drazin, Hirota et Sato (1969) ont donné une explication a
.
la corrélation entre la baisse soudâine de l'ampli-tude des ondes dans la" stratosphère quand le vent zonal venait de l'eat, De plus, ils présentent une figure montrant la prop~gation verticale de l'onde numéro 1 pOUD des analyses des hivers 1963à
1967 entre 300 et 10 mb. Une estimation rapide de la vitesse de propagation est de 5 km/j our. Avant Hirota et Sato, l'évidence de la propagation verticale avai t déjà été aoullgnée par Muench (1965) pour l'hiver~958.
Muench calculau~
vitesse de3
a
•
•
propagation de 6 km/jour. Finalement Clarke (1972) voulut examiner plus en détails comment la propagation verticale était affectée sous différentes conditions de vents zonaux:
Avant de conclure ce' chapitre i l est important de' considérer la
précision à laquelle les modèles numériques opérationnels présents dl\tlS le
monde peuvent prédire un état future de l'atmosphère étant donné lIne
-certaine erreur dans l'état initial.
Si deux états physiques initiaux de l'atmosphère sont tres st'lIlblab lt>s, ceux-ci, dans une simulatiun numérique, vont être très différent:; npres Ulll' certaine période de temps t
i . La caractéristique dE" t l est qu'unp prpvlsloll météorologique quand t > Ci n'est pas meill~re qUl' cellf' obtl'!lue en utilisant la persistance. Si te > t i , la connaissa.nce' de la propagallon
ver-ticale de l'erreur due au sommet rigide n'est pas d'une grande valeur.
Tiré d'un article de Shukla (1981) la Figure 1.3 montre que t
,.
i varieselo~ la longueur d'onde en question. Les ondes planétaires donnent un t
l plus grand que celui des ondes synoptiques. Ceci suggere que des modèles
.
numériques faisant des prévisions à moyen\ et a long terme pour des moyennes spatiales et temporelles, qui sont déterminées par les mouvemçnts des ondes planétaires (on peut le voir sur le périodogramme montré il la Figure 1.4), vont ~tre meilleures que la persistance sur une plus longue période que .les ondes synoptiques.
, , '
.1 \
Dans ce.tt~ mese nous étudierons l'évolution d'une 1mpulsion generee a
, ,.1
la base d'un modèle simple sur un plan {J. Des montagnes serviront de source comme impulsion. Dans un modèle hydrostat1que Bur un plan ~, toute perturba-tion se décompose en série de Fourier dont. les composantes sont les amplitudes des ondes de Rossby. Les ondes planétaires en particulier nous
...
concernent car celles-ci risquent plus de se propager verticalement (Charney 4
-fonction du vent zonal et de la li:>ngueur d'onde. La courbe separe les ondes qui se propagent et celles qui sont bloquées par "ln vent approprié. Si le
modèle est linéaire on connut la théorie reliée
à
la propagation verticale et on la développe au Chapitre 2. Au Chapitre 4. le modèle sera linéaire. On con.ervera seulement l'onde numéro 1 et le vent zonal sera maintenu constant \dan, l'espace et le temps. Des expériences numériques au Chapitre 5 seront effectuées dans le cas où le vent zonal a un cisaillement dans l'horizontale où la verticale. On tentera de déterminer par ces expériences numeriques l'influence de ces conditions plus réalistes sur la propagation verticale .
•
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S 4 5 • 1 t T ... , CDAYIlFIGURE 1.1 a) Erreur,moyenne de la hauteur géopotel1tiellp d'un .. nsemble
de prévisions moyennees selon la formule de l' éCllrt· type
a
56oN.. en fonction de la pression et du temps. Les harmoniques zonnles m - là
20 ontété
incluses. L'intervalle entre les contours est 5 1ft b) La dérivé.par rapport au temps de a) en prenant des diff~rences flnl~s
à
12·heur •• d'intervalle. Les unit~. sorlt 1'11/( 12h) et l'intervalle entre les contours(
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bloqué.. pour le cas d'un foreagesta-tlol\Mlre .vec un vent _zonal c~natan~ da!r. 21' espace et le temps. La
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(1981).
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~;·~wr-n~~~·__
~~t~t~~'~'--.1
1 1 1---f
1 1 1 1 1 1 1 1 ____ -J \nouu
1.4
Déco.position en lonaueur d'onde et f}équence de la
varianc. d •• ond •• transitoire. du champ de. hauteurs geopotentlelles a
500
ab1. lona de SOoN pour 14 hiver.. (de Shukla, 1981)
o
Chapitre 2
Théorie de la propaiation verticale
2.
1 IntroductionLe phénomène qui n~us intéresse dans cette étude est la propagation ver· tieale des ondes de Rossby. Dans les chapt tres 4 et 5 des expériences numériques seront effectuées· pour étudier la propagation verticale dans diverses conditions. Une impulsion d'énergie sera introdui te dans ,le bas
d'une atmosphère initialement sans perturbations avec différents types de
"
vent zonal. Forcement, avec ces conditions initiales on assistera a une propagation de l'énergie vers le haut.
Quand l'énergie des perturbations est petite devant l'énergie du vent zonal, l'atmosphère peut ;tre traitée de façon linéaire et des solutions
~ " A
analytiques peuvent etre derlvees. De meme, la vitesse
à
laquelle l'énergie"
se propage vers le haut peut etre calculée. "
Sous certaines conditions i l peut etre démontré que l'énergie voyage a
la vitesse de groupe. La prochaine section illustre cette idée. En premier
..
lieu, on définira la vitesse de groupe telle que connue dans la théor ie r ondulatoire. On imagine ensuite un système physique
à
une dimension dont la dynamique est décrite par une équation différentielle linéaire. De la, le-
.
principe lineaire de superposition est appliqué pour déduire le déplacement de l'énergie
à
la vitesse de groupe.,
2.2
Notion de vitesse deIroupe
, ~,
(
(
cos(le z - 0 t) n n (2.1)
"
)
,et On est donne par la relation de dispersion
° -
f(le). Chaque composante se;-1 t
déplace à la vitesse de phase Pn/kn . La theorle ondulatoire nous dit que si
l'on considère un paquet d'onde qui s'étale de le1 à k2 centré en kO'
ce1ui-ci ae déplace
à
la vitesse de groupe définie par:,
(2.2)
r
L'étalement de leI et k2 doit satisfaire: k1 - k2
«
ka .
Dans (2.~ kO estarbitraire et ainsi vg est une fonction dé k, Si vg ne dépend pas de k alors
le aystème est non-dispersif et la vitesse de groupe égale la vitesse de
phase.,
Il s'agit maintenarlt: d'illustrer que l'énergie se déplace a la vitesse
1
de groupe (2.2). Supposons un système physique dont sa dynamique est décrite
par
~ne
équation différentielle linéaire. Le principe de superposition.' applique , c'est-à-dire,. que si deux harmoniques sont solutions de
l'équa-tion, ,alors toutes combinalso~s lln~~ ~e11es-ci sont aussi sOlutio~S
de l'equation. Si on a une infinite d' harmoniques alors la somme indiquee par (2.1.,) est solution de l'équation et (2.2) s'applique pour notre système phyaique. Trouvons maintenant l'énergie de la somme de deux harmoniques.
Soit deux harmoqiques avec 01' O2 , kl • k2 leurs fréquencelf et nombres
d'onde lati.faisant une relation de dispersion
° -
O(k).0
.)
o
,.
Si·on addl~ionne les deux harmoniques:
.
"
l
,harmonique (l)+parmonlque (2) Auaod(z,t) ,o.(Omt - 1).%) (2.3)
\
.
ouo -
m (?l + °2)/2 iT1<na-
(kl + k2)/2 r (,
l"Aœ~d(z. t) - 2A cos(Omodt ~ ~odz) t,
°mod - (0 1 - °2)/2
\
kutod - (kl - .lk2 ) /2
"
"
L" équation (2.3) décrit une onde de fréquence (ùm de nombre
~
avec uneamplitude ~od qui varie dans l'espace et dans le temps. L'énergie d'une
onde est contenue dans son amplitude. L'amplitude modulée ~od se déplace a
la vitesse:
(2.4)
La vi tesse calculée en (2.4) es t la définition de la vi telle de group.. 5 i
nous développons 01' 02 autour de
ka
en .érie de Taylor:j
.~ 4'
c
O(k 1) - O(km) + (kl~ km)f:~J~+
~k2) - O(km) + (k2~ km) ak ~+\
..
En soustrayant 'Ine équation de l'autre et négligeant les termes d'ordre supérieur on obtient:
(2.5)
,..
\;.
(BO/ak) est la définition de la vitesse de groupa. On voit en examinant
-(2.4) et ,(2.5) qUA l'amplitude modulée et l'énergie de la somme de deux harmoniques se déplacent
à
la vitesse de groupe.)
2.3 Vitesse de iroupe appliquée
à
l'atmosphère(
Dans cette section la relation de dispersion w - w(k) pour uneatmosphère linéarisée dans un canal plan b~ta'" est dérivée et la vitesse de groupe v~rticale est calculée.
Soit les deux équations quasi- géostrophiques linéarisées du tourbillon
,
et de la thermodynamique dans un canal plan b~ta:iL
V2""-
L
V 2 ."" +~
, foa
(pow' ) (2.6) + u 8y v- Po
az
Bt
8x B(~')
+ 8(~'J
-- 2-
v'
au
+ ~ 'II' - 0 (2 ~7)Bt
u 8xaz
fo
Une liste des symboles, leurs significations et leurs valeurs numériques
(.'il Y a lieu) utilisés dans ce chapitre se trouvent
à
l'Appendice ~.Si)ans (2.6) et (2.7) li est indépendant de y et z et si on élimine w'
c
d. (2.6) et (2.7) on obtient l'équation du tourbillon potentiel avec li 13•
.
....
o
1•
constant:+
~!Y!' _
0 8x (2.8)Pour une atmosphère isotherme (N2.constant).
à
partir de cette équation onpeut calculer la vitesse de group~ d'une onde qui se propage dans l'espace
en supposant une solution de la forme:
.p' •
~(z) e z/2H i(kx+ly-6t) e ./ (2.9)Si on remplace (2.9) dans (2.8) on obtient ~
l~
-
0 (2.10)st
le facteur entre accolades est positif et inde pendant de z. on peuttrouver une relation de dispersion pour 0 et ainsi la vitesse d. groupe
verticale. Soit, 0 imz e (" (2.11)
."
.'.
une onde qui se propage en z. En substituant dans (2.10) on trouve:
•
Ok
(2.12)
o - ük
L'équation (2.12) donne la relation de dispersion pour 1.. trois nOflbrel
(
donné.
par(2.13)
A la Figure 2.1 on trouve un graghique de an/am en fonc tion du nombre d' onde
~ertlca1 m pour l'onde numéro 1 en x et y avec les valeurs des paramètres
à
l'Appendice A. En observant la figure . . trouve une valeur de m te l que la vite.le de groupe verticale est maximale. Cette valeur de m correspond a unelongueur d'onde d'enviro~ 70 km.
Il est important pour les expériences numériques qui suivront dans les
prochains chapitres de calculer le maximum de an/am par rapport
à
m. Alors,..
\f 2
1/
0.6495-lL
2 tJk N2 (k2+12)f2
3/
--L
2 + 4H2N2 (2.14)A la ~lgure 2.2 nous presentons un graphique de (80/am)max en fonction des
.
nombrea d'onde k et 1. On observe un maximum pour les longueurs d'onde les
plu. lo~gues. On s'aperçoit qu~ (80/am)max est très sensible
à
la variation
~-de la longueur d'on~-de en
y
pour i.t<
4 tel que k- 2xi/L et l-nj/D.Y.leurs nwpériQue,
A
On auppo~e un canal beta d'une largeur de soixante degrés de latitude a
•
o
o
., 1 onde # 1 en'x(:~)max
3.3-A
onde # 1 en y jour onde ..# 1 en x (::Jmax -km onde # 2 en y 0.98 jour " négatifLe facteur entre acco14deS dans (2.10) peut etre En ces
circonstances, les ondes ne se propagent pas. Pour une valeur donnée de k et
l, en posant Q - 0 (onde stationnaire) le facteur entre accolades en (2.10) devient nu~ pour une certaine valeur de
ü.
Cette valeur Üc qui délimite les•
ondes qui se propagent des ondes bloquées a une valeur .de 21.7 mIs pour l'onde numéro 1 en x et
y.
On appellera Üc le vent zonal critique.2.4 Fkux d'Eliassen-Palm
Pour pouvoir étudier la propagation verticale des ondes de Rossby i l
faut introduire les variables qui s~ront, n~cessaires pour suivre une
impulsion.
L~
utilisées seront l'énergie•
Si on multiplie les équations (2.6) et
et "wave activity" .
(2 7) par
'Po""
et(f02pO/N2)a~'/az
respectivement, additionne et intègre sur le domaine entreZl et
%2
et en tenant compte que v' est nul aux limites nord et ~ud du canal on obtient l'équation d'énergie:d
I11t-
l f2(a')
2]...--
-
Vt/I'P+ -
0!!l!
p dvdt 2 2
2
&z 0V
N
v
J
.;. (2.15)
où A est la surface du canal. L'énergie totale de la perturbation varie dan. le temps selon une conversion d'énergie potentielle disponible du vent zonal (premier terme du membre de droite de (2.15» plus la convergence du flux
(
(
(
d'énergie dAns le vo lUlDe. Dans l'express ion (2.15) fOw'.,p'
Po
représente le flux vertical d'énergie.Le deuxième terme du membre de droite de (2.15 ) indique la propagation
.x-verticale d'énergie. Si le premier terme de (2.15) est nul àlors l'énergie variera dans le temps selon la propagation verticale d'énergie et elle nous permettra de suivre la propagation d'une impulsion. Ceci sera le cas quand
8ü/8z - 0, un vent zonal constant par rapport à z.
Pour aü/8z ~ 0, l'énergie totale n'est pas une variable utile pour notre problème de propagation car il y a des sources d'énergie à cause du premier terme de (2.15).
Bien que l'énergie ne soit pas la variable idéale à observer pour la propagation verticale d'onde de Rossby quand aü/8z ~ O. i l Y a une àutre quantité qui pourrait être intéressante pour suivre une impulsion dans les cas linéaires:
Pour introduire cette quantité. intensité ondulatoire (de l'anglais "wave activity") , 11 nous faut d'abord introduire les flux d' Eliassen-Palm. Dans ce qui sui t un résumé décrira ces flux. ,
Le flux d'Ellassen-Palm est une quantité diagnostique très, utile dans
"
les
~des
de propagation verticale et d'interaction vent zonal-perturba-tions. Une théorie en détails avec exemples se trouve dans l'article Edmon et al. (1980). Cet article nous communique que tracer sur graphique les flux d'E1iassen-Palm par des flèches et la divergence des flux par des contours (sections E.P.) fait ressortir les principales ondes transitoires de flux de chaleur, de quantité de mouvement et de tourbillon potentiel sur un diagramme. En outre, les sections E.P montrent la propagation verticale et méridionale des ondes planétaires et leurs effets sur le vent zonal.EUassen et Palm (1961) ont présenté un théorème pour un ü quelconque.
o
•
Le théorème s'exprime par une quantité vectorielle .,. dont l u composantes sont dans le plan méridional:
ou F - - v'u' (y) f
o
v'" /
80
-8p
\
} flux nordiques de quantitê de mouvement et de chaleur.ou en coordonnées logarithmique de pression:
~'~'
8x 8z
Le théorème ci te que la divergence de
F:
ou 8F(y)
V.F -
8y ++~
8p 1a
Po
8z (2.16) (2.18) (2.19) (2.20)est nulle pour des perturbations inviscldes et adlabatiques et qui
ma~ntiennent leur amplitude constante.
F
peut ~tre vu égalemènt comme une mesure du taux net de transfert d'intensité ondulatoire d'une coordonnée (y,z)à
une autre. Cette idée est justifiée carf
a l ' apparence d'un flux dans une relati,\n de conservation pour des cas linéaires, conservatifs avec un vent zona;! constant dans le temps. La "relation de conservation est:(
(
c
BA :t + V.I'"-OBt
où A .'appelle l'intensité ondulatoire. Mathématiquement:
(2.21)
(2.22)
On peut démontrer (2.21) en prenant l'équation linéarisée du tourbillon
•
potentiel avec ü non constant:
aa'
-
Ba'~
+
u ~ + v'Bt Bx - 0 .
Multipliant par q' et en prenant la moyenne zonale on t~ouve:
l aq,2
~ Bt + v'q'
!9.
By
- 0mais comme U est fac"Ue de montrer que
..
V.F
v'q'(2.23)
(2.24)
on a (2.21). Dans les cas
Où
Bü/ 8z ,. 0, A,f
et V.F seront des quantitésqui nous informeront sur la propagation verticale de l'onde. Dans le cas où
ü .at une constante la composante verticale de
f
est proportionnelle au fluxvertical d'énergie. Selon (2.15) le flux d'énergie vertical est:
F· energie - POfO w'
t/J'
z (2.25)
51 on multiplie (2.7) par
t/J',
en utilisantB/Bt -
-cB/8x et en prenant lamoyenne zonal~ on obtient une expression pour w'~' moyenné zonalement. Pour
19
•
J
•
1
une onde stationnaire (c-O) en remplaçant cette expression dans (2.25) on trouve:
ü
P.i..:
~8x 8z (2.26)
Pour une.onde stationnaire (c - 0) le facteur entre le flux d'Eliassen-Palm et le flux d'énergie est le vent ~onal Ü.
1
2.5 Solution pour une atmosphère finie
Au Chapitre 4, la première expérience numérique sera linéaire et
effectuée avec un vent zonA constant dans l'espace et dans le temps. Le modèle numérique a un sommet rigide à une certaine hauteur (lit). Il est possible de calculer analytiquement la solution de ce problème et elle sera
très utile afin de comprendre les résultats numériques qui viendront
ultérieurement.
Soit une atmosphère décrite par les équations linéaires (2.6) et (2.7) avec les conditions frontières suivantes:
w (z - Ht ) 0 (2.27)
w (z - 0 )
Wo
sin kx sin ly (2.28)où Ht est le sommet de l'atmosphère,et en tout temps:
,-N
2 constanti'....
Ü constante
Avant t - 0, ~'(x,y,z) - 0 et seulement le vent zonal réside. A t - 0 et en tout temps ultérieur on force le bas de ~atmosphère
,
selon (2.28).Si on élimine la variable w' des équations (2. 6) et (2.7) on obtient
l'équation (2.8). En se servant. de l'équation (2.7) les conditions
frontières deviennent:
(
c
-l' ~' - 0 àz -
Ht 3z (2.29)[1..
3t + • ua~ (~')
a
az
N wOsin kx 2 sin ly àz -
0La .olution du problème sera de la forme:
1/1' - !/J' libre + 1/1' forcé (2.30) 1/1' libre est la solution homogène du problème décrit par (2.8) et la partie homogène de (2.29), i.e, sans le second de membre de (2.29). ""forcé est la solution de (2.8) et (2.29) avec le second membre (forçage) inclu Le forçage ne dépend pas du temps alors !/J'forcé sera indépendant du temps.
Avant de résoudre (2.8) et (2.29), changeons de variable en fàisant la
transformation:
\
alors, (2.8) devient: (2.31) a Z - H t (2.32).
-
-
-.a z - 0 Solut~on deW'
libreSoit tlibre - (assin yz + accos yz) sin
Iy
ei(kx-Ot) (2.33)..
S1 on substitue
(2.33)
dans(2.31)
on obtient la relation:1
j
•
o -
Ük - 2k
2
+ 1 2+
:~
[l
+4~21
frontières nous devons
.atis~r.
Pour les conditions
a~ 1 ~
- 0 z - 0 et Ht
a;-
+ 2H + a ~(2.34)
En substituant (2.33) dans (2.34) on obtient:
1 ,
z - 0
a s - - 2yH ac a
(2.35)
et ( 4y2 H2 + 1 ) tan yHt ... 0 :..-<2.36)
ce qui donne comme solution: ' ,
2 _l_ i
(2.37)
Y..
Y -
±
2H
4H2)
ou bien yHt - mn ;m 0,1,2, ...(2.38)
(
'"•
Apres quelques manipulations mathématiques la soluti9n correspondant a
".ç. (2.37) est:
- z/2H i
1
i(kx - Dt)
+libre - b e s ny
e (2.39) avecet celle correspondant a (2.38) est:
(
(
c
t l1bre - as [ sin
(mg
H)
.-
2H mJf cos ( ~JJ
sin. ly e i(kx - 0 t) mt \t H Ht (2.40) 0
-
ük
~kf2
III [ 2 2 1 ]k
2+ 12
+ 0 m H1C2 + 4H2N
2
t avecet la 8olution l~:_~énéraie est la somme de (2.39) et (2.40):
00
[
m-l
~
_ {b -z/2H i(kx-Ort)+Ylibre e e am [sin~ mJfZ - 2m~ cos~ H
m'ltz]
e i(kX-Omt.)}• t t t avec
...
eto
r sin Iy0m donr
é
par (2.40), b, am etant des amplitudes complexes.Solution forcée
/
La solution forcée sera indépend"nte du temps puisque la· source qui
donne de l'énergie au systeme l'est également. On suppose une solution de la forme:
tr-
(a sin 6z + b cos 6z) cos kx sin ly (2.41)En substituant (2.41) dans (2.32) on obtient les valeurs pour a et b. et en remp1acant (2.41) dans (2.31) on trouve que:
(2.42)
•
o
•
e -z/2H 26H [( ) , 2 2 26h tan6H t - l sin 6z fo
ük6 tan(6Ht) (46 H + 1) (2.43)J
+ (tan6H
t +
26H)COS 6:]
cos kx sin ly"-La solution générale est la somme,de (2.43), (2.39) et (2.40). A l'aide de
la condition initiale
I/J' -
0 i l est possible de trouver les valeurs desr
constantes b et am dans (2.39) et (2.40) et la solution générale est:
avec:
et:
t(x,y,z,t) -
~O[(26H
tan6H
t -1)sin 6z
+(tan 6H
t +
26H)COS 6Z]
.cos kx sin 1y + A GO(z)cos(kx - 0rt) sin 1y +
•
L
m-l
B .
G. (z) cos (kx - 0rnt)sin
1ym m
o -
rùk
(2.44)iJk
0m - ük - k 2 2 1/
m 1r + -H2 '4H2 tc
(
c
~O[(268
tan 68t -1) J;t. 1n 6z GO(z) dz + (tan 68t ,268)f:~os
6ZGO(Z)dz]J:t
Go
2(Z) dz et le. coefficients Bn sont donnés parB -
n~O[(268
tan 68t -1) J:t.1n 6z Gn(z) dz + (tan 68t +268)r:~os
6ZGn (Z)dz]f
itt G 2(z) dzo
nA
Il est intéressant de .. connaitre le comportement de la solution quand t -+ O.
Quand t .... 0 :
cos(kct) ~ 1 - 0.5 (kct)2 (2.45)
sin(kct) ~ kct
En gardant les termes d'ordre l et kct, et en se souvenant que. - 0 a t - 0
on obtient que: CIO
\"-BG
(z)L ....
mm
m-l
sin ly sin kx 0 t m (2.46)Donc, quand t .st petit, • est proportionn~l in kx et son amplitude
augmente linéairement avec le temps
à
tous les ni eaux.2.6 Instabilité barocline
La
solution (2.44) contient des ondes libres. qui voyagent aux vitessesde
phase cr et cm données par 0r/k et 0m/k respectivement. Dans le caspar-ticulier où le vent zonal est indépendant de z, cr et cm sont réels~ Quand
la baroclinicité est introduite dans le modèle (
au /
8z ~ 0 ). cr et cmpeuvent avoir une partie imaginaire et réelle dépendant du profil du vent ü.
•
...;,
•
On peut écrire eik(x-cmt) comme eCi t eik(x-créel t ) avec c
m
- c . ree l + lc i' 51-/
ci est positif l'onde voyageant
à
la vitesse de phase créel .'accroltra enamplitude dans le temps dépendant de la grandeur de ci' nans ce cas, on dit que l'onde barocline est instable.
Une onde barocline peut donc ~tre instable sous certaina profils de vent
et si l'instabilité devient grande. l'effet de propagation verticale des ondes de Rossby peut être masqué. Dans le prochain paragraphe. les résultats
d'une analY,se numérique pour l'instabilité barocline (Hirota, 1968) sera
présentée. t
...
" ~ l'
Soit -les équatiohs (2.6) et (2.7) en coordonnées de pre.sion. Si on prend o-constante et si on suppose une solution de la forme:
~' ~(p) eik(x - ct)
(2.47)
w' _ W(P\ eik(x - ct)
En substituant dans la version de (2.6) et !2.7) en coordonnées de presaicn et en él'minant W(p) de' deux équations on obtient:
d2• [1 d2
û
c-ù+({J/k2) ok21
t - 0 (2.48) + -f 2 2 - 2 dp c-u dp c-u 0ou en changeant de coordonnée p* - p/po· alors (2.48) devient:
c-ù+~P/k2)
c-u2 2
Ok~]
. 2 • - 0fo
(2.49)En rempla~nt la condition frontière W(p) - 0 •
P. -
0 et l dana l'équation (2.7) en coordonnées p*. on obtient:c
c·
(,.
"
\
(2.50)Hirota (1968) a solutionné (2.49) et (2.50) numériquement pour du/dp* -conatante
<
0 et a trouvé la partie complexe de c pour identifierà
que~A
taux une onde (le, c) va croltre dans le temps. Les résultats sont montrés
à
la Figure 2.3. On remarque qu'il n'y fIL pas de combinaisonscisaillement-longueur d'onde pour lequel une' onde serait stable. Par contre les lignes pleines indiquent des ondes neutres. Egalement, l'accroissement d'une onde .st beaucoup plus rapide pour ,des valeurs de longueur d'onde en bas de 7xl0 3
laD.
( ,-)
1 ,},.
,-27
,
.•
,0
o
,
•Vitesse
de
groupe
en fonction' du nombre d'onde vertical
3
l
2.8 2.6 -2.4 'L:' :J .2.2,S!.
"
2~
1.a·
--
&
1.6 :::1 ae
1 . ...-- " CIl II) 1.2"
II)j
o.a
>
0.6 0.4 ... 'Y -"'--0.2 -,
0 0 0.0001 0.0002 00U03Nombre d'onde vertlcol (m-1 )
62.8
31.420.9
Longueur d' onde (km)
FIGURE 2.1 Vites.e de groupe verticale en lem/jour en fonc.tion du
1\OIIQre d'onde vertical a (ou de la longueur d' onde) .elon l'equation
-(
o o,.:
a Q.
cg a a.
lnl
20 •• 00 238,00 ',-. .-",- 272. 00 301.00 2.00 3.00 5 E4 .' 102. Da J!B.OO C.OO,
5.00 6.00 7.00 8.00 "FIGURE 2.2 Contours (x
10.
2 km/jour) de la' vitesse de groupe verticale. . . t.al. en fonction
de.
longueurs d'onde zonales et méridionales selonl'équation
(2.14).
Les·.ntlers 1 etJ
(abscisse et ordonnée) satisfontaux relation. k - 2wrl/L et l - 1Ij/D où L et D s . les dimensions du
canal.
-.
o
\•
0
510
L15
\20
1L
(lo'km,
î
"
•
FIGURE 2.3 Diagramme de l'instabilité barocl1ne. Les contours (jours) représentent le temps pour que Pampl1tude d'une onde barocUne "'de longueur d'onde L (abscisse) dans un ébaillelllent de vent (en ordonnée) double. Les contours A,B et C indiquent un temps infinf. Les ligne. pointillées indiquent les ondes et l u cisaillements les plus ln.tables.
(de Hlrota, 1968).
c
(
c
Chapitre ~ Le modèle numérique 3. 1 lntroductionTous les calculs théoriques présentés au chapitre 2 st appliquent pour
de. cas où le modèle est linéaire avec un vent zonal indépendant de y et z. Evidemment, l'atmosphère ne se comporte pas d'une manière aussi simple et de. expériences numériques sont nécessaires pour ajouter plus de réalisme
à
notre modèle atmosphérique.Pour poursuivre notre étude de la propagation verticale des ondes de Rossby, le modèle numérique de Mitchell (1982) sera utilisé. Mitchell (M82)
décrit en détail son modèle et un résumé sera donné dans les paragraphes qui luivent.
3.2 Le mod;lo
Dans le modèle, on suppose que l',atmosphère est confinée dans un canal "
lur un plan beta avec deux murs rigides aux frontières nord et sud du canal. "
Le modèle est assez simple pour ne pas etre tro.p couteux en temps de calcul. ,.
Le modèle beta est souvent utilisé au-delà des approximations qui le rend
nrictement valide (e.g Garcia and Geisler, 1974; Geisler and Dickinson, 1975; Klrkwood and Derome,1977) parce que malgré sa simplicité les résultats
lont généralement bons qualitativ~ment. Donc, le modèle nous .permettra
d'observer la propagation verticale dans des conditions atmosphériques
,uffisamment réalistes.
Le modèle, résout l'équation quasi-géostrophique du tourbillon "-et celle de
1.
thermodynamique (tiré de K82; . equattons 3.18 et 03.19):o
. :t
V21/1 + J (1/1, V21/t+f) - fOC) : : (3.1):t(~)
+ J(~,~)
- h[!!l!' -
ôq(~')
ôq*]
, (3.2) /~ ~
H1n(ps/p)tl
~
- dp pJ(A,B), -
:~
aB
ôyaB
ÔX ôA ôyLes variables utilisées sont: q
z
:la coordonnée logarithmique de pression0 stabilité
.
fO le parametre d~ Coriolis
..
1/1 la fonction de courant
La lettre "q" est généralement utilisée pour le tourbillon potentiel mais sn signification sera claire selon le contexte.
L'astérisque qu'on voit sur le membre de droite des deux équations
indique une fonction spécifiée extérieurement. Dans (3.1) le m~mbre de
droite repJ::ésente la manière dont le courant zonal est forcé. Ce terme sera
omis dans cette thèse. Le membre de droite en (3 2) est un terme de
refroidissement Newtonien qui fait tendre la perturbation de tempe rature
*
vers la valeur T .
La condition
w -
0 est imposée au ~t du modèle co~e dans la plupartdes modèles numériques, celle-ci donnant lieu a des réflections d'énergie.
L" auteur de H82 ut!1iu la méthode spectrale pour résoudre l.s é q u a t i o n s ) (3.1) et (3.2). Cette methode consiste en la separation des variables
c
(
c
..
série de fonctions de' base Fn<x,y) avec leurs amplitudes spectrales corre.pondantes. Mathématiquement,
•
1/ftx,
y, t) -L
An<
t) n-l F (x,y) n (3.3)Lei fonctions de base sont choisies selon la géométrie et les conditions frontières du problème étudié. Dans notre modèle numérique:
sin(2~)sin(~)
3, ... }
(2
nrnx) . (!!!Y)
, 2 cos --L- Sln D
m , n - l, 2,
ou L, D sont les d!mensions du canal en x et y respectivement. ~
Le modèle divise l'atmosphère en un nombre de niveaux
vertica_u~~,jr
la dépendance en z de (3.1) et....(3.2), i.e, ')
•
",k(x,y,t) -
L
A~(t)
Fn(x,y)n-1
i .
L'information de '" est contenue dans-- les amplitudes spectrales (3.4)
Ak (t) n
.
"
.
et
comme
(3.1) et (3.2) determinent l'evolution dans le temps de ~, alors (3.1 et (3.2) d:éterminent l'évolution des Ak (t).n
Les fonctions Fn(x,y) satisfont ces propriétés:
1
,
••
r
..
o
•
i) (Dy-O,D - - xy . { l si i - j li). Fi Fj - 6 ij - 0 si i ,.. j ( Hi)où -(--) xy est l'opérateur qui fait une moyenne
horizontale, i.e, ) xy _
L
JD JL ( )
dx dy LD 0 0 2 ,,1" -i , 2 .ou ai est
le
carre du nombre d'onde horizontal.(3.7)
En rempla~nt
l/J
dans (3.1) et (3.2) par (3.4). utilisant les propriétés....
(3.5)
à
(3.7), on applique une méthode de Galerkin. Pour un modltleà
3niveaux, il résulte pour un r arbitraire:
A • F - G ou \ 2
f
~ (1) (2)o
0 Q - a -r0(2)(Aq)2
2 . a -ro
- a •2
r "o
f0°
2 (3) (4) Q 0(4) (âq)2 f00 2 (4) (5) a 0(4) (âq) 2c
(
OU" "-ü-,
""-3",(1) _ r _ at 3",(3) F - _r_ at et G -3",(5) L -at,
G (3)_ r [ (3) (3) 2 "'1 "'j • a j Crij - (3 i,j fo
2 a (3) (4) 0L
,/. (5) '" (3) ""i j crij a(4) (4q)2 i, jb
ri -G (1) r G (3) r G' (5) rL '"
1 (3)b . rl i fo
2 IX (3) (2) a o(2)(4q)2 (3.9) +\"' ,[(3),1.<
1)L""i
"'j crij i,j(3.10)
Gr(l)
etGr(S)
n'ont~as
été spécifiés mais peuvent ;tre trouves dans M82., Des deux définitions de bri et Crij et des conditions frontières ducanal b;ta, les relations suivantes de symmétrie peuvent
~tre
démontrées:b _ . b
ir ri
Soyrcts tt puits d'intraie
)
la friction (pompage d' Eckman,
--~-o
refroidissement Newtonien) n'est pas incluse. alors il devrait
..
y avoir"
conservation de l'énergie du système vent zonal-ondes puisque le role de la topographie est seulement de trénsformer l'énergie du vent zonal en energie ondulatoire ou vice-versa.
On remarque que (3.4) est une somme infinie et ceci ne se réalise pas
# ... A ,
numeriquement. Le systeme devra donc etre tronque:
N
k
I/J (x~y, t) -
[
(3.11)
n-l
M;me si le système est tronqué l'énergie totale est conservee a condition
de ne pas inclure les termes de friction. Pour voir ceci. examinons les
différents termes de l'équation (3.10). La troncature risque seulement
•
d'affecter les échanges
é:~ges
d'énergie sontcoeff! ients d'interaction Crij' d'énergie
\
dus aux
entre les différentes
termes non-linéaires
échelles Ces
contenant les
ur comprendre le processus d'échange d'énergie entre échelles
diffe-re et pour plus de simplicité r~tre modele
barotrope. L'~quation (3.9) devient·
G r
L
i,j {JL
1/Ji.i
(3. 12)Pour un modèle barotrope l'énergie du systeme est de type C ijtique
c
.C
c
/
comme: 1---"2
xy E - , l iIA",I
-cin L. 12
(3.13)L'énergie de chaque mode est donc a / l/Ir 2 . En multipliant (3.12) par I/Jr on
trouve l'évolution de l'énergie de chaque mode r:
'"
d E d
(a
2r
".2r )dt
r - dt '1'(3.14)
Le terme non-linéaire contenant Crij nous informe que deux modes ij vont
interagir ensemble pour modifier le mode r. Dans une interaction, 3 modes
sont impliqués: le trio rij. Plusieurs ~rios rij sont contenus dans (3.14), mais si nous portons attention sur la contribution d'un seul trio:
t
Symmétriquement, des relations similaires peuvent etre écri tes pour les modes i et j:
donc,
o
(3.15)L'équation (3.15) npus dit que le transfert d'énergie entre chaque trio est l
•
•
conserve. Ceci implique que les systèmes tronqués conservent l'énergie, Ceci se voit en notant que si l'on choisit un trio dont un des membres se trouve
~
en dehors de la série tronquée, alors l'amplitude de celui-ci est nulle.
Puisque les termes dans (3.15) sont proportionnels aux trol~ amplitudes du
trio, ceux-ci vont s'annuler. L'énergie est donc conservée pour ces trios aussi.
Linéarité du modèle
Notre première expérience numérique sera de reproduire ce qui a été
calculé analytiquement dans la dernière partie du chapitre 2 comme référence
,
pour les expériences numériques plus réalistes. Pour ce faire, on tronque le modèle de fayon
à
conserver seulement une onde en x et une onde en y:
v--( 27rx
~ - - uoy + A sin L + B cos L 27rx ) sin
0
1fV (3.16)En tronquant la sé'rie qui représente ~ ainsi, le modèle devient linéaire. Il est a noter que le premier terme
à
droite de l'équation n'a pasété
considéré dans la description du modèle mais si on consulte la thèse de Mitchell (1982)
à
l'appendice F, on voit comment incorporer ce terme .c
c
Chapitre 4
Expériences numérigues linéaires
4.1 Introduction
Le
but des expériences numériques dans ce chapitre est de vérifier si lemodèle n~érique vérifie bien la théorie développée au chapitre 2 Elles
nous serviront ensuite comme référence au Chapitre 5 quand d'autres effets
seront ajoutés au modèle pour observer les cha~gements sur la propagation
De plus, on se familiarisera avec les manières de représenter les quantites (énergie, intensité ondulatoire, flux d'Eliassen et Palm) de facon a pouvoir observer le plus possible la propagation verticale d'une impulsion.
Le chapitre sera divisé en 4 sections. l'introduction, les
caractér-istiques du modèle linéaire, le modèle
à
haute résolution età
basserésolu-tion. Nous avons choisi notre modèle numérique afin qu'il contienne 36
niveaux verticaux
à
intervalles de 2km.
Ceci constituera le modèleà
hauterésolution verticale. Dans la section modèle
à
basse résolution, tout engardant le sommet du modèle
à
72 km, on diminuera le ffombre de niveauxver-ticaux pour voir l'effet de la résolution verticale sur la propagation.
4.2 CaractéristiQues du modèle linéaire
Les caractéristiques du modèle s'accorderont
,
avec les calculsanalytiques au Chapitre 2.
Le canal est centré sur 600N et a 60 degrés de largeur. On rend le
modèle linéaire en tronquant la série (3.4) pour garder l'onde l en x ~t y
de fa con que ~ satisfasse l'égalité (3.16):
• - • üoY
+ + B cos 21rX•
o
o
1
•
uo est le vent zonal et on choisit la valeur 8 mIs. On gardera le vent zonal constant dans ,le temps et dans l'espace. Par consequent on ne permet
-pas a l'onde d'influencer le vent zonal. Vu que le vent zonal est constant dans le temps et que l'énergie de' l'onde 1 augmente, l'énergie totale du
systeme vent zonal-ondes n'est pas conservée. ~n veut observer la
propaga-,
tion, donc on veut l'isoler le plus possible et on élimine les facteurs qui peuvent la masquer. De plus, comme Üo demeure constant dans le temps les
re-.
lations developpées au Chapitre 2 s'appliquent car elles exigent cette con-dition du vent zonal.
Le modèle est hydrostatique, donc
pg (4.2)
La constance de ua en z implique, par la relation du vent thermique, que la
température de l'état de base ne dépend pas de y. On a choisi que TOb'ase ne
•
varie pas en z de façon
à
satisfaire les calculs faits~ la dernierepartie du Chapitre 2. De cet état de base découle une relation simple entre la stabilité statique et la fréquence de Brunt-Vaissala:
•
o •
1
'\...
(4.3)
Le sommet du modèle est rigide et la condition Ci) - 0 est imposée. PO'.lr
satisfaire la!,relation (2.28) du Chapitre 2, le modèle de Mitchell nou.'1 fournit un terme qui permet d'introduire des montagnes. Les montagnes aurollt la forme:
21rX