HAL Id: hal-02403481
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L’industrie bretonne de transformation des légumes et
ses conditions d’approvisionnement dans une perspective
européenne
Philippe Ruffio, Eric Vouland
To cite this version:
Philippe Ruffio, Eric Vouland. L’industrie bretonne de transformation des légumes et ses condi-tions d’approvisionnement dans une perspective européenne. [Rapport de recherche] Observatoire Economique des Industries Agricoles et Alimentaires. 1989, 132 p. �hal-02403481�
l6tvt
At
t9s9 ir;tii LE t t!" I t'Cette
étude
a
êtê, réaliséeâ la
demandedu
Comité
drOrientation delrObservatoire Economique des Industries Agro-Alimentaires
de
Bretagne,par
leDépartement
des
Sciences Economiqueset
Sociales
de
ItEcole
Naiionale Supérieure Agonomique de Rennes.Ont participé
à
cetravail
:Ph. RLJFFIO, enseignant
et
chercheur associéà
ltI.N.R.A. qui ena
assuréla
direction.E.
VOLJLANDet E.
FAVRE, ingénieurs agronomes de I'E.N.s.A.R.S. BOUSQUET, chargé drétudes au départément drEconomie de IiE.N.S.A.R.
Lfétude
a
bénéficiê des observations drun groupe detravail
composé de Messieurs :P.
RF.L1.Eç, Chambre dtAgriculture-
euimperP.
BONIS, Syndicat.des Fabricants de Conserves de BretagneJ.
P.
BRANGOLJLO,cEcAB
-
union Fermière Morbihanaisecl.
BRoussoLI.F', observaroire Economique deIAA,
INRA-
station dfEconomie RennesJ.C. CAROFF, Comité Economique Régionale Agricole des Fruits et Légumes de Bretagne
G.
CONANEC-,- union des groupements de producteurs de légumes à destination industrielle Région BrttagneD.
COUVREUR, S.I.A.L.E.J.F.
DRILLEAU, I.N.R.A. Rennesi i I I I t
Y.
HERVE, Ecole Nationale supérieure Agronomlque de RennesG. I-AUDREN, chambre Régionale drAgriculture de Bretagne
B.
LE DELLIOU, U.N.I.L.E.C. euimperléM'
LESAINT, Comité Economique Régional Agricole des Fruitset
Légumes de BretagneP.
MONGET, SAUPIQUETH.
MUSELLEC.Juliol
des groupemenrs de prodtrcteurs de légumes à destination industrielle Région Bràtagnec.
E.
oNNo,-JJnion des groupements de producteurs de régumes à
destination industrielle Région Bretagne
P.
ROLJLON, Conseil Régional de Bretagne G. SECHAUD, Banque de France-
RennesLes
auteursde
lrétuderemercient toutes ces
personnes,ainsi que
les nombreux responsables d'organismes oud'entrefriies
rrançai;;;;àg"ls
et
belgesINTRODUCTION
DEMARCTIE ET CI{AMP DE LIETUDE
PREMIERE PARTIE :
LA
TRANSFORMATION DES LEGUMES EN BRETAGNE, EN BELGIQUE ETEN ESPAGNE.
chaoitre
I
:
Lrindustrie bretonne de transformation des légumesstructures
et
performances.SOMMAIRE
l-
Les structures industriellesn
secteurtrès
concentrén
secteur coopératif importantn
niveau de spécialisation élevé2-
Lrévolution du secteur des légumes transformés en Bretagne2.1 La Bretagne dans lractivité nationale
2.2 La diversité de
la
production de légumes transformés 2.3 Une situation contrastée selon les produits3-
Les performances industrielles du secteurl-
une industrie belge exportatrice 1.1 La production1.2 Les structures industrielles
1.2.1 Un secteur en cours de restructuration
L.2.2
un
accroissement dela
concentration du secteur 1.3 La capacité drexportation2-
Une industrie espagnole en développement2.1 La production Pages 1 5 13 I 2 3 1 1 1 U U U 13 2L 31 4T
1.1
!]"
secteur dynamiqueà
raux de valeur ajoutée élevé3.2 une progression importante des investissements industriels 3.3 Une productivité du travail stable
3.4 Une prêsence européenne faible
chaoitre
2
:
La
transformation des légumes en Belgiqueet
en Espagne 41
(--I
DEU)flEME PARTIE :
COMPARAISON DES MODALITES D'APPROVISIONNEMENT EN MATIERES PREMIERES
Chaoitre
I :
Lforganisation de I'approvisionnement59
?.1.1
P*
légumes apperrisés différenrs des produirs bretons2.1.2 Une production de surgelés en plein essor
2.2 Le-s structures industrielles
2.2.1 Une industrie de I'appertisation atomisée
2.2.2 Des investissements importants en légumes surgelés 2.3 LfEspagne, un nouveau concument
Conchrsion
l-
Lforigine géographique de Irapprovisionnement2-
La
structuration des relations producteurs-transformateurs 2.1 Organisation générale2.2 Les contrats
3-
Les modalités dtapprovisionnement des industriers4-
Lravenir^de lrorganisation interprofessionnelle française dans laperspective
de
lgg21- Méthodologie de calcul du
cott
entrée_usinel.l
Cas du pois1.2 Cas du haricot mange-tout 1.3 Cas du chou-fleur
2-
Comparaison ducott
entrée-usine 2.1Cott
entrée-usine du pois2.2 Coût entrée-usine du haricot mange_tout 2.3
Cott
entrée-usine du chou-fleurConclusion CONCLU$ON GENERALE BIBLIOGRAPHIE 55 59 61 77 Q? 65 68
chaoitre
2
:
comparaison du coût entrée-usine de quelques légumesANNE)(ES
-1-Dans
le
cadre des
réflexionsqutil
mène
actuellementsur
lravenir
desindustries
.
agro-alimentaires
bretonnes
dans la
perspective
europeennL,l'observatoire
Economiquedes
IndustriesAgro-Aliménnîræ
de
Bretâgne
;
s-ouhaité entreprendre une étude
sur
la
situatioirde
lrindustriede
transformation d.es légumes. Ce documentest
la
synthèse depremiers
travaux réalisés pendantlrannée 1988.
INTRODUCTION
* *
*
Lrévolution
récente
du
secteurdes
fruits
et
légumes transformés en France est marquéepar
un affaiblissement dela
position fiançaise par rapport à ses partenaires europêensen
particulier dansle
àomaine des -légumes appàrtises(DUMOND, 1988).
La
demandè inffacommunautairesatisfaite
pa'rla
France est passée de 23,9 Vo.en_1980à
17,4 o/o en 1g86. En légumes su.gefés,elle
est restée presque stable
(
de 7,6à
7,1 Vo d,e 1gg0à
19g6).Par
ailleurs,
les
échanges commerciauxsont
déficitaires
en
fruiæ
et légumes transformés(-2,7 milliards
de
francs
en
tggz)
(tableauno
l).
La situationest
enfait
contrastée:
les légumesqui
ne participaienten
1gg6et
g7qutà 28,5 % du
déficit
du commerce exiérieur desrruits
etiegu-es
transformés, sont excédentaires en produiæ appertiséset
déficitaires en surfelés (annexen"tj.'
Tableau
n"l :
Le
solde français du bommerce extérieur enfruit et
légumes transformés(en millions de francs) 1986 1987
Légumes Fruits Jus
et
Concentrés TOTAL dont surgelés dont appertisésAutres légumes appertisés Champignons, tomates, olives,
mais doux, palmitos
-
272-
405 315 351-36
-
t445-
647-
2364-
668-
508 4 233-
229-
1349-
693-
27t0 Source:
dfaprès CFCE)_
L'objectif
dece travail
est de situer
la
région Brer'agnepar
rapportà
ceconstat
et
detenter
dtidentifier les forceset
faiblesses.de son industrie.En
effet,
touchéepar les
crises
concernantles
grands-produits
(lait,po."...),
It
fili'ère
agricolà
et
agro-alimentaire régionaleest à la
recherche d'opportunités de développement.L,industrie
bretonne
de
transformation
des
légumes
fait,
preuve
dedynamisme
et
offre
des possibilitésde
débouchés:
la
Bretagneest
la
deuxième région française productricede
légumes appertisés,et la
premièreen
légumes surgelês.Enf
in,
c'est
un
secteur généralement négligé,aux
performances souvent mal connues.* *
*
'
Dans une premièrepartie,
nous analyseronsles
principales caractéristiquesde
ce
secteur industrielen
le
resituantpar
rapport aux autres industriesagro-alimentaires
de
la
rêgionet
à
ses concrr"t"næ françaiset
européens (Belgique etEspagne).
Après
ce
premier
diagnosticà
caractère général, nous comparerons lesconditions d'approïisionnemeni des industriels en matière première agricole.
La
comparaison des modalités dtapprovisionnementa
êtê, choisie comme unthème
prioriiaire
par le
groupe
de
travail
de
lrObservatoire.Les
coûtsd'approvisionnement peuue"t
alteindre
40à
50 7o du coût de productionet
20 à30
'%
du
cott
de ievienr. De
plus,
la
qualité
de
la
matière
première influedirectement
sur
le
produit
fini.
Les
industriels cherchentà
améliorer cette qualité,par
la
maîtri-sede leur
amontet
la
Francea
largement développé une politique contractuelle, dans un contexte interprofessionnel.Dans
la
perspective européenne, lrapprovisionnemeRtest
une préoccupation des industriels -bret-ons(voir
enquêtede
I'Observatoiresur "les
IAA
Bretonnes etlggzt'Xt)
qui
estiment avoir une position moinsfavorable
que leurs concurrents.LrEspagne
et
la
Belgique sont deux paystrès
dynamiquessur
lesquels les professionn'elJport"nt
une -attention particulière estimant. qufilssont
parmi leursprincipaux
concurrents
actuels
ou,
potentiels
et
qutils
disposent
dratoutsiructïrets
(voir
groupede travail
rrlégumesrret
les
résultats
de
ltenquête de lrObservatoire).1- résultats rlrenquêtes
à
paraître en mars 1989. Observatoire de Bretagneet
COCEB.-3-,,_-^,-
13
Belgiqueproduit
lresque
les
mêmes légumesque
la
Bretagne etl'actlvltè
erl
légumes surgelésest
importante.Elle
concutrenceles
piroduiæ{1ançais
à
lrexportation mais égalementsur
notre propre marchê intérieur:
elledétient'
dansnotre
pays,entr;
70
et
80
%
du marèhé des collectivitéset
laFrance
est
son principal
client (gg
%
des
exportations belgesde
légumestransformés).
LrEspagne possède
un
énorme
potentiel
de
production
en
légumes ur-éditerraléens, mais aussien
produitsdà
zones tempérées, grâceà ltirrË;li;;
qui
-se
développedans
certaines régions.Lfentrée
dans'ti
Cgp
a
eu
pour conséquence une augmentationde
la
productionde
légumes. Ltinàustrie pourrait se déveloPperà
la
faveur decette
augmentation de pr-oduction. Actuellerrrent, on assis'e dfailleurs,à
lressorde
ltindustie
de
ru.gét"fion-r-insp"in"
"rt,
dans cedomaine au moins, susceptible de devenir un sériàux concurrent dans les années à venir.
-5-DEMARCFIE ET CHAMP DE L'ETUDE
Cette
étude
concerneles
industriesde
la
transformationdes
légumes,appertisation
et
surgélation. Les secteurs dela
déshydratation, desplats
cuisines9u
de
la
quatrième gammeont été
exclusdu
champ d'analyseeu
égardà
leurfaible
poids économiqueen
Bretagne (déshydratation),à
Ituiilisation réduite
delégumes dans
'les
préparations(plats
cuisinés)ou
au
caractère spécifique
delractivité
et
des entreprises concelnées (4e gamme).Ce
travail
a
êté
réaliséà partir
dtenquêteset
différents contâcts êtablis auprès drorganisations professionnelleset
dtentreprises françaiseset
étrangères :12 entreprises
ont été
enquêrées en BRETAGNE4
entreprises dansla
régionLocRoNo
en Espagne (vallée de I'Ebre)4
entreprises dans les FLANDRES en Belgique.Les organismes professionnels contactés
ont été
les suivants :(l) FRANCE :AFIDEM Paris,
Paris, FNCC
Paris, Amiens._ANIFELT
Paris,
CERAFEL Bretagne, CSCINRA
Rennes, ONIFLHOR paris, - UNILECParis,
CTIFL Quimperlé etBELGIOUE :
Commissions des Communautés Européennes
Groupement des fabricants de conserves de légumes, Bruxelles.
OEITFL Bruxelles
Union des Fabricants de Légumes Transformés
et
Surgelés, Roeselare. ESPAGNE :Association ASARIA (groupement de producteurs) Association de conserveurs CONSEBRO (San Adrian) Chambre drAgriculture de Logrofio.
-7
-[.es sources statistiques utilisêes sont diverses :
-
statistiques officielles du SCELS, du CFCE, deI'IEA (lnstitut
Economique4sricole
de. Belgique),de
I'INS(Institut
Narional Statistiquede
Bétgiqu"t, OÀ- rÀ9^!q1tr"-
diAgriculture
de
LOGRONO...et
des
organiiations
pràfessionnelles(ANIFELT, UNILEC, CERAFEL, FICUR,...),
-
éléments recueillis au cours des enquêtes dfentreprises.Les
productionsbretonn
légumes surgelésont
ête
en
particulier estiméesà
partir. des quantités annueffes"Je légu-;esfrais
(sources:
UNILEC ou enquêtes) en appliquant les
coetiicient.
tu-tniqiJ"'irru"r,
(voir
l
-9-DRES BRUXELLE I FLABELGIOUE
TSPAGNE
-.-.-,-''l-I\(
t
MADR I D ,2 \11,.''..-\
\
t'e l,
0N0 1 1éeÊ
q
)"..
-11-I
La
France.est
le
principal pays transformateur
de
fruits
et
légumes en Europe'Elle
est
largemenl eniete
en matière delégumo
"ppurtisà
et
devancela
Grande-Bretagneer la
Belgique en légumes,ure"iË
(I"ùr."ïî-ji.-Tableau n"2
:
L'industrie desfruits
et
régumes transformés dans les pays dela
CEE (estimations lgg6).LEGUMES
SURCELES
Sourc-e Commissariar Général du plan (l9BB) (Données ANIFELT)
t
1987Lfobjectif
de
cette partie
est de
situer
la
positionde
la
Bretagne et dtanalyser les principales caractêristiques de ce secteur dractivité.Après
une
étude
des structureset
performancesde
lrindustrie bretonneresituée dans I'espace français, lfanalyse
portera
dansun
deuxième chapitre surlféconomie de
ce
secteur en Belgiqueet
en Espagne.En Millions de Francs
de Chiffre drAffaires CONSERVES
Conserves de Légumes Légumes Champignons Tomates Fruits au
Sirop Confitures Belgique Allemagne Danemark Espagne France * Grande-Bretagne Grèce Italie Irlande Néderland Portugal I 000 500 160 l 500 3700 l'500 1000 r50 1600 r200 80 I 000 800 480 880 4080 450 1800 1300 I 200 r 200 r 500 1400 420 230 1000 340 250 r 300 n15 615 3s0
f'J
Tableau n"3
:
Les entreprises ayant des établissements de transformation de légumes en Bretagne(*)
:
entreprises dontle
siège social ne se trouve pas en Bretagne.ETABLISSEMENTS
BRETONS
DE LEGUMES DE TRANSFORMATION
Localisation
Saint-Martin des Champs
Rosporden (x2), Carhaix-Plouguer
Locminé, Lanvenegen, Pont-Aven
Plouênan, Saint-Pol-de-Lêon Guipavas Plouénan Landerneau, Loudéac Maei-Carhaix Locoal-Mendon Bannalec Concarneau Saint-Avé Rosporden, Hennebont Gourin,Loudéac nbre I 3 3 2 I I 2
I
I
1I
I
2 2ENTREPRISES
Forme S.A. SICA SICA SICA S.A. S.A. . SICA S.A. S.A. S.A. S.A. S.A. S.A. SICANOM
ARTIMOR BOUTET-NICOLASCECAB (Centrale Coop.
Agric.
Bretonne)COMPAGNIE BRETONNE DE LIARTICHAUT (CBA) COMPAGNIE BRETONNE DU SURGELE
FONDARMOR GELAGRI KERSUGEL (*)
LoRCY
J.M. PENY (*) RAVALLEC sAuPrQuET (*)SOCIETE DES PROPRIETAIRES REUNIS
-13-La
Bretagneest
une régionoù
ltindustrie agro-alimentaireest
fortement implantée. Lrindustriede
la
viandeest de loin,
lJ
secteurle
plus développéi elle .ass_ure presque
la
moitié de
lremploi dans fesIAA
et
dégafe-plus de 'AO W duchiffre
draffaireset
dela
valeur ajoutée agro-alimentaire (âàpnfque n"rl.Le
secteurde
la
conserve (code37 de
la
NAp
(l))
qui
regroupe lesconserres
de
lêgumes (appertiséset
surgelés) (3702), les conserver Oe p=oiss'ons etlgs plats
cuisinés,est la
quatrièmeictivité
apies
t'industrie oe
'la
viande, lrindustrielaitière
et
le
travail
du grain.Le
secteurdes
légumes transformésqui
a
réalisé,
en
1986,un
chiffre dfaffaires de près de deux milliardsde
francs, ne représente que3
% du chiffre draffaires. agro-alimentaire breton.- Néanmoins,'la
u"ierr
aJoutèa dégageepar
ce secteur srélèveà
526 millions de francs,soit
7,4%
dutoùl
des inàus'triesagro-alimentaires bretonnes
en
1986. Les lêgumes tiansformés sont donc une activité génératrice deforte
valeur ajoutée (graphique n.2).CHAPITRE
I :
L'INDUSTRIE BRETONNE DE TRANSFORMATION DES LEGUMES:
STRUCTI.,RES ET PERFORMANCESI-
I.ES STRUCTI.JRES INDUSTRIELLES :1.1 Un secteur très concentré :
.
Quatorze
ent'reprisesont
des
implantationsen
Bretagne.
Le
nombre dfétablissements bretonsde
ces enrepriies
srélèveà zz
(taËteaun"3).
Nèuidrentre
elles
fabriquent.des
légumes appertisés,et huit
des
surgelés. Trois entreprises produisentà la
fois
les deux types de produits..
Sur-ces^ quatorze entreprises,- trois ,n'ont pas
leur
siège social en Bretagne.Il. sragit
de
Saupiquet,de
Kersugelet
de
Peny.Cette
dernièreest
une filiale dtun groupe industrielbritannique.-Neuf
entreprisessont
des sociétés anonymes,et
cinq
des SICA. Celles-ciont
toutes
des_capitaux
fPPartenant m-ajorit.airementà
des
coopératives iCECAB' COOPAGRI (Gelagri), UNICOPA (SIÂLE), Coopérative-àL
Si
vvi
(Bouteti Nicolas)er
SICA deSt
poi
de Léon (C.B.A.).-t4-3,631
3,lgt
GRAPH I OUE N.1 ENZ
DU cH I FFREn'Rrrt
t Res2'llX
II,5?:
31 ,161 rruZ oe
L'ENpLoiIMPORTANCE RELATIVE DES
I.A,A,
EN ,]RETAGNE (19E6)rH
% OT LA VALEUR AJOUTEE s to7/ 4A,38t 7$8t
I I,251 7 t26t I I,931 LEGENDE industrie de Ia viande industrie laitière 42,482 légumes et surgelees )5,10
S I3,94 eos,43 t
6,44 t
46 t79 % conserves de (appertiseesN
conserves de poissons et plats cuisi nés 'S aravai I du grain autres 1-lSOURCE n,
IPRÈS
SCEES-1)
-_
En
légumes appertisés,les trois
premières entreprises implantées enBretagne
ont
réalisé,en
198?, 83 o/o des tonnages (ntontétè pris en
compte que les tonnages réalisés dans les établissemenæ brétons de ces eàtreprises).ft
s'agit dela
CECAB, de Boutet-Nicolaset
de peny (Tableau n.4).Tableau n"4
:
Stnrcture des entreprises drappertisation bretonnes,en
lgBZ(en tonnes demi-brut par an)-
-Source
:
enquêtesAu
niveau national,la
France comptait,en
1986, 90 entreprises. Les cinqpremières (Bonduelle, Boutet-Nicolas, CECAB-ôGC, Societé des piopriétaires Ré-unis
et
Saupiquet) assuraient 65 o/o dela
production,et
lesdix
pre*iè."s,
93%.
Sur les cinq premières entreprises nationales,
trois ont
leur siège social en Bretagne,et
Saupiquet est implanté dansla
région.légumes surgelés,
les
deux
premières entreprises (GELAGRIet
laSIALE)
ont
assuré 7L % dela
production, en 1988,et
les quatre premières, g0 %(Tableau n"5).
Tableau n"5
:
Stmc*ure des entreprises de surgélation bretonnes (estimations pour l9B8)(en tonnes nettes par an)
Classes de Production Nombre Tonnage
Moyen
Part
de Production<à10000
4l1
5005
o/ode
l0
000à
50 000 2 31 000t2
o/o 50 000et
plus 3 206 000 83 o/o TOTALI
248 000 100 %Classes de Production Nombre Tonnage
Moyen
Part
de Production<à5000
4I
500 L0 o/o de5
000à
30 000 2 19 000 L0 o/o 30 000et
plus 2 70 000 71 o/o TOTAL 8 98 500 100 0Â Source:
enquêtes.
-16-ttT
i lUi I Is:{
CU4l
3Z2l
GRAPH
IauE
N"2 ÈART DU SECTEUR DELA
TRANSFORMATIONDES LEGUMES DANS
LES
IAA
BRETONNES1
979
1 g8A I981
1982
1983
1984
1985
1 986 SOURCE: SCEES s.N ls\Nm
CHIFFRE D I AFFAIRES VALEUR AJOUTEEal
-17-La
transformation des légumesest
un secteurindustriel
très
concentré où subsistent cependant depetites'unite"
o"
proàu"iiàn._r-",inoustrùs
pensenr que
la
restructuration ou secleur -àevraitr"
pô*r-uiuiË.cette
d;ûlj;;
dépendra dela
capacité
despetites
unités.à
,"
-"intànir-
sr.
des
segmenbde
marchéperrnettant
dfexoloiter
leurs
facultÀ
à;à'à"piîtiàn
et ra
soupressede
leurfonctionnemenr.
L"r
"nt.di.*'j;
ptusgrani;;--;"
sonr pasà
l,abri de
certetendance
car
la
concurrenceest
vive. surî;r-;;r;hés
de produitsbanalisés, elle porte essentiellement sur les prix.
Les
unités
les
plus
importantes du entreprisesà
capitaux
en
malioritC a'trigine caractéristique industrielle de cé secteur.1.2
,secteur
sont,coopérative. Ctesten Bretagne,
une
secondedesDtune manière
générale,..f
industrie
-agro-arimentaire
bretonne
estcaracrérisée par, un secteùr coopé.atif t.e,
-àeu"fùie.
Dans
le
secteur des légumes,la part
duchiffre
draffaires réalisée pour lescoopératives se sirue, selon
io
"nncur,'ËnirJ-g6'Ë,
ao %
en Bretagne (33 70 enËt"k,.,îïi&,.'o
%'pour
r'"nrÀur"
a;
lù*;'i;
agro-ariment"i.u, rrançaisesLes
quatres-grandes
entreprises. c^oopérativesdu
secteur
(.ECAB, UNICoPA' cooPAGRI-et
l;-
co;;érâtive
desai'nt-i"i)
représenranr environ 70 o/odes tonnages produits en fesuÀô'appertisés
Jsu.gefes
(source:
enquêtes).1.3
La
spécialisationde
ltindustrie bretonneest.très
érevée quer que
soit
recritère
(activité
régume/autro-activités,.
àpp".tir.u9ion/surgélaiion,
types
de Iégumes)et
le
niveal
o'ouservation (entrepriru--o.u-Ët"blissemlnï-.!t"ànur.La
spécialisation des entreprisesdu
secteur,implantées
en
Bretagne, est*ès
forte
(tabreaun'6).
En;ïi;;,. parmi
les
14;;irés'p.esànie*'i"n.
la
région,six
nfont
qu'uneseule
actiuita-irï;;J6-ï
surgerés,
Lrois
en
légumes appertisés)'sept
entreprises réaiisententre 75
et
92%
deleur
activité
avec leslegunes ffansformés,
I'autre
activité
étani
ro
Ëo"ru*es. de poissons
et
les ptats cuisinés'une
seule'unt."pti."--n"
réalise
qù
-aË' g6de
son
activité
dans res
-
18-GRAPdIAUE No3
PART
RELATIVE DES COOPERATIVES DANS LEcHI FFRE D,AFFAIRES INDUSTRIEL
r o?o 1
g8B
1981
1982
1983
1984
1985
1 986 J 587AZ-
68X-4AZ 3AZ 2BZ 1Ar DT Ota I I i I I l CECTEUF 3782 BRETAGNE % SECTEUR 37A2 FRANCEF
ENsEMBLE IAA BRETAGNE E3 ENSEMBLE IAA FHANCETeèiceg-!:€:
Las activités das entreprises implantées en Bretagne, en % du CA. ( r 987) ..\ I I IreS Ac t iv irés 3 Source:
enquêtesLa
spécialisationest
plusforte au
niveau des22
établissements bretons :(tableau
n'7).
Toutes
les
usinesdu
secteur réalisentau
moins?5
%
de
leurs tonnagesen
légumes transformés. Seize sont spécialisées dansla
fabrication soit de légumes surgelés,soit
de légumes appertises. Enfin, seulementtrois
usines ont uneautre
activité
quecelle
des légumes transformés; il
sragit,
dansles
trois cas, dtune fabrication de plats cuisinés.Tableau n"?
produits)
:
Activités
des uslnes bretonnesen
lgtT
(encÉ des tonnages
Source
:
enquêtesll
ntexiste pas dtusine monoproduit. Néanmoins,les
entreprises bretonnes réalisenten
généralentre 30
et
35
%
de leur
tonnage avecun
seul
produit.C'est
le
plus
souventle
haricot
mange-tout.Les petites
entreprisessont
plus spécialisées que les grandeset
se positionnent sur des créneaux particuliers. Ellespeuvent réaliser plus
de
50 % de leur production avec un seul produit (chou-fleur ou endivepar
exemple).Nombre
d'entreprise AppertiséLegume LégumeSurgelé
100 06 0 0 3 0 100 % 0 7
75 à
92%
8à25%
I45%
0 55% Nombre d'Usines Légume Appertisé Légume Surgelé AutresI
100 % 0 0 8 0 100 % 0 I92%
8%
0 225%
75%
0 I75%
ll
%t4%
275%
025%
20-GRAPFIIOUE NOq REPARTITION REGIONALE DE
LA
PRODUCTIONDE LEGUMES APPERTI SES
(1986)
1,lfl,
t0,llll
21,191 9, l4r 13,56[ 31,4lISOURcE:
D,APRESC.F,(,,
J
mETASEN!
PrcAmtEI
Hom)m
æilTREEl
AqJtTArl€El
ArrTREs REEIOi6-2r-Toutes
les
entreprises bretonnes réalisentplus
de
b0
%,de leur
activité avec deux produits. Dansle
cas des légumes"ppritire.,
it
s;agii Ju naricotet
dupois. Pour les surgelés,
il
s'agit
le
pluJrourr"nt-Ou -trariôot"iîu
l-'épinard.2-
LIEVOLUTION DU SECTEUR DES LEGUMES TRANSFOR.MES EN BR-ETAGNE :2.1
.
La
production bretonnede
légumes transformés serépartit
pour environ untiers
en produits surgelés,et
deux t-iers en appertisés.ll
Bretagneest
la
deuxièmerégion
française productricede
légumes appertisés'avec
environ
238 000
tonnJsen
l9ti6,
derrière
la-picardie.
Elle asstrre24
%de !a
production nationale (960 000 tonnesen
lg86).ies
régions duNord
et
de
la
Picardieréalisent,
I
e]les_ seulus,plus de
s0'%
des
tonnagesnationaux (graphique.
.no4).
I,a
pari
de
la
BretagnËà"ns
la
production nationaleest
relativement stable.surle.iong
qerme.(eraph'ique nos),;ê*;-;i-la
production progresse globalement, bien qurirrégulie.e (sraphique n.6).'A
l'échelle f-r.ançaise (graphique no7),la
Bretagne assure plusde
30%
de
la
production de céleris,oe
maèeoôine, d;épinaros,de
naricotsËi
pru, de
20 o/odes endives, petits pois, haricots en grain
ef
choux'deBruxelles.
'
.
-La
Bretagne occupela
premièreplace dans
lasurgelés, avec
un
tonnage estiméà
g0 tioo
tonnes enproduction nationale
(Z2S000
ronnesen
l9g6)
(li-prévoient 100 000 tonnes pour lggg (graphiquesn;g
et
g)La
région _estle
principal
producteurfrançais
de
flageolets,de
choux-fleurs
(plusde
T?T^ des- tonnàges narionaux
en
rsao)
asrdËi;;î;iot,-
h;;i;;,
et
épinards(ao
à
50
o/o). Toutéfois,cette
part
relative est
variable selon les années, comme en choux-fleurs où
elle
est
passéede
27
à
77%
entre lggb
et1986.
Dans un marché en , expansion,
la
production régionale de légumes surgelésaugmente'
en particulier
depuisle
débur des années -80, mais*àinr
rapidementqu'au
niveau national.
Ainii, la
part
bretonne dans.la
productionnationale, diminue sensiblement même
si
elre resre érevée,de
l'ordre-de-i0'%
kr;iliq;
n"8).1-
Les productions de légumes surgelés bretonneset
françaises correspondenr. auxproductions de surgelés destinées
à la
consommation direéteet
à
une seconde transf ormation industriel le.production
de
légumes 1986,soit 40
a/ode
la-22-GRAPHIOUE N.5 1ga 90 8A 7g 60 5g 4g 3A 28 10
EVOLUTION DE
LA
REPARTITION REGIONALE DELA
PRODUCTION DE LEGUMES APPERTISES73 74
7576 77 78 79 8A 81 82 83 84
8sSouRcr
:
D'APRESc,F,c,
=
AUTnES
REË T ONSffi
AQUITATNE
m
OENTREffi
NORDN
PTCARDTEffi
BRETAGNE a-23
GRAPH I AUE N"'b
BRETAGNE ( iooo
h
EVOLUTION REGIONALE DE
LA
PRODUCI'ION DELEGUMES APPERTISES EN FRANCE
(tonnes)
T I + I I 301
I
I 1 I 250 t50 1æ iæz I læz I j : 151 i iroz 5r æ I 50 I Iol-
pn71
ffiffit-S-0tsû-É-8T-F*
-*-ffi
!zsaoaa I I lzaaaaa I I NORD79 8A
8l82 83
84 tJ5 U5 PICARDI79 88
81a2 83
8485
86 rtlORD-PICARDIE 7-Qga
gl e a o 5 zI
aa 2A ag a a 5 a 2AA8A8 aaa 58 lgaaaa 4AAAOA 35ezAA 3AAAA8 2588Aâ 5A8AA 0 7AA8AA 6Ae88A 5AA8AB 4AAe,AO 3eoa88 2eaqÙA tSaaaa76 77
787E 77
7867778
SOURCE:
D,APRÈS CFC82 83
84 trJ 5b
z+-GRAPHIOUE N.7
PART
DELA
BRETAGNE DANSLA
PRODUCTIONFRANCAISE DE LEGUMES APPERTISES
a% 5% L0% r5% 20% 2b% 80% 35% 40% 45%
50% SOURC E D'APRES cFc haricots mangetout choux de Bruxelles carottes pois chiches haricots en grain endives celeris flageolets épinards macédoine pois et carottes petits pois TOTALI
N
!---=:?
-25-GRAPHIOUE N"8
Product i on bretonne de I e
s:,rgc lcs (est irre.i icns
EVOLUTION DE
LA
PRODUCTION BRETONNEDE
LEGUMES SURGELES rt a è Er:tê_cne j3rs !É Lrm€.s g ) JZ I 7C _i-_ _t --.' ;----'i -.---i 7a 7S 83 Bl 82 8_" 84 85 3E frartproduction dr !e3.rnrcs sJrEÊicn,
(est irnli icng )
7e 7S 8A 3i 82 Ë3 At :: ?.t'
PÊrt des surgeles dôns
legurres transfornes FFANCE GAr 508 48'1 30rl 20/. lAZ a:\ 6?A?A i,-1 I 76 ? I 1c:t 1.zi '? .l
des sLrr c lcsi dans
legunes trans ormes BFEIAGI'IE
(es'i inet ions )
_.-_i.___ts- _-|-_--+-_-r_._ i _t 7J SJ 31 8: 83 3.1 33 3€ I les les 2A% 15X at ÊJ :.â 7a 7: 72 7G 77 73 79 33 5i 8: a3 e4 3::n
GRAPHIOÙE N"9
:
EVOLUTION DELA
PRODUCTION FRANCAISEDE
LEGUMES SURGELESConsommation
directe
Èransformation
industrielle
æ
m
æ
æ
t@r
rrm r@ r6@ tæ tætm
@æ
@æ
SOURCE:
FICUR l.rlt ! trr.tm
glt ! torrt
-26-GRAPHIOUE
N"lU
PART DELA
BRETAGNE DANSLA
PRODUCTION DELEGUMES SURGELES
(1936)
en B de la production
-française
dp ro co o @ ro f.. o f.-ro (O o (o U) ro Lr) ro I re L+ rO CO ! -.1- o lro I rô N o N rO H o d ro o I I i Il.
-{ d {J o E{ o c) +, .tJ o h d u ul ._t o È I a {J .,{ +J c) Or u t{ 5 o F{ ltt I X a o .c u (t 0) r-l F{ o X a lr Êl ô rd x J o U o +) o r{ o o EN d Él lt-t2.2
La
diversité dela
oroduction de lézumes transformés :Trois
produits représentent environ 70% de
la
productionde
légumesap-pertisés
en
Bretagne.Il
sfagit des haricots mange-tout(le
tiers),
despetits
pois(un
cinquième)et
de
la
macédoineOa %)
(graphiquen'll).
Cefte
répartition correspond sensiblementà la
structurede
la
production nationale.La part
plusfaible de
mélangesde
poiset
carottesen
Bretagne(9
96en
Bretagne, 14%
à lréchelle nationale) est compenséepar
lrimportance dela
macédoine (14 0,6 contrell
%).Les productions dans
la
région Nord-Picardie sont plus diversifiées, mêmesi les
principaux
légumessont
identiques (petiæ-pois,haricots
mange-tout,mélanges de pois
et
carottes, macédoine):
les légumes divers représentent 15 0/6de
la
production.Comme
eh
légumes appertisés.le
haricotest
la
principale production ensurgelés avec 30 % des tonnages (prévision 1988),
suivi
par
les épinards (20 %),les
choux-fleurs(ta
%l
et
les pois \12
%l
(graphique n"12).Cette
répartitionvarie
selonles
années, en raisonde
lrirrégularité des productions dtépinards etsurtout
de
chou-fleur, légumes particulièrement sensiblesaux
conditions clima-tiques. Ces variationsde
productionse
traduisenten particulier
dansle
cas duchou-fleur
par
des écarts deprix à
lfachat pourle
transformateur.La
production de surgelésest
plus spécialiséeen
Bretagne comparéeà
la moyenne française (graphique nol2et
annexe no4).2.3 I Ina oit'rol.i^h
^^â#iôôr Âa colnn Iac nrnârrifc
En
appertisé,il
est
possiblede
regrouperles
légumesen
trois
catégories,compte
tenu
de
lfévolutionsur
le
long terme des tonnages produits en Bràtagne (annexen'5)
:-
les productions en baisse:
petits
pois, artichauts, chouxde
Bruxelles et haricots en grains,-
les
productions stablesou
en
faible
augmentation:
les
haricotsmange-tout, la
macédoine, les endiveset
les épinards,-
les
productionsen
croissance:
carottes, flageolets.pois
et
carottes, céleris
et Lrévolution dela
production bretonne ne coincide pas nécessairement avecles
tendances observées dansla
région Nord-Picardie (annexe n"6).En
effet,
lacroissance importante des productions
de
carotteset
mélanges pois-carottes enBretagne
n'a
pas
dféquivalent
en
Nord-Picardie.La
situatiôn
est
inverseconcernant
la
rnacédoineet
les haricots mange-tout.Tout
se
passe commesi, il
devait
y
avoir
un
rééquilibrage dans lesproductions, compte tenu
de
leur poids respectif dansltactivité
de chaque région (graphique n"ll).
-28-GRAPHIAUE ru.11;
tsR ETAGNE
4 ,a7x 5, 762
LES PRODUCTIONS DE LEGUMES APPERTISES EN
BRETAGNE, NORD_PICARDIE ET FRANCE EN 19Bb
FRANC E 5,292 1 9,89: 7 ,192 2,732 2, 68: 2 2Ct t3,a7z ?Ê aÊ.1 r a ,5sx I I .3A: : 1Jv ti , 3,231 35.71: I c€i its lJ cErc'iles p hor icots mÈngei0ut @ eeler is o H mocedoine m pois er c6rottes I epinords o ofl fl6geotets $ outrcs
en Picardie
\5,42y, 6,44i. ! | L L./^ 1 a10/ .Jrit,! 3.52y,o
:sà1sif is
PICARDIE oo : pois chiche l 6, B7i 28,64% 16 ,23X 8,4897rg
tg,str 2,gil 2,651æ,8
SOURCE ENOUEl ES FRANCE U,gn 1,24,l,sl
2,1[ 3rËil l9,a!PRODUCTION BRETONNE
ET
FRANCAISEDE
LEGUMES SURGELES 5,29[ 4, t3t 12.æ l4,l![ 2,ld IEE E orrEIT lt OÉ.m El 11Ë ID flElE5t![Ous
lllErrm
tri.s.8
lollnarI
r.3ng 5r6.lt 6,3A1 t3,&[I *rt
trm
8rtr
t5, tgt 9,S[ lJ sEtE uErr[
Orno
Ern
lrr
llaI rrr
UI! OE!I[t E[rE
rnur
SOURCE:
D,APRÈS FICUR
30-st
30r æ78t
15r rût 5tu
I
gBAPHIqUE-N:]5 1 979 I S80 1 981 1 982t383 1984 1985
1986SOURcE
:
D,APRES ScEESGRAPH I OUE I'I.1I.I
Evouurtoru
DU TAUX DE vALEURAJourEE
DU sEcrEURDE
LA
CONSERVE DE LEGUME EN FRANCEr
ffiETFF""*e
ffif;ffi'lfr81'-
sEcTB.R 3702 ZI FRANCE m EllSEteLE IAA-
BRETAGNE!EVOLUTION DU cHIFFRE D,AFFAIRES
ET
DELA
VALEUR AJOUTEE DU SECTEUR DELA
CONSERVE DE LEGUMESâoo 250 z)o 160 LOO 60 0 irco 2& 20a 150 1()0 60 CTIIFFRE D'AFFAIRES 7S t0 81 VALEUR AJOUTEE 7S 82 81 1979 - ùodice 1OO I sEcrEuR 3782 BFEIAGNC:
tl
secreur :'a: N01ll./Pl ChPtl i % saclr.:" 372? F9^\:! E clsevs:.g irr //. ''' / a' 86 ô6 83 E4 o t0SOURCE :D,APRES SCEES
82- 33 84 r6 a6
-31--
Les
petits .poissont
une productionen
régr:osston dansles
deux régions,tandis que
la
conjonctureest
favôrable aux frageoieæ.Les
productions,de. surgelés
pour
lesquelles nous dispoeons drinformations sont toutes en hausse lpois, flageolets, haricôts, choux-fleu"i)(ann"ie
n;z).si
on dlstingue les tonnages destinésà la
consommation directe et-ceu* -destinésà
une seconde transformation industrielle,. on constate quele
secànc-iypete
productionest
en stagnation, voire en diminution.3-
I.ES PERFORMANCES INDUSTRJELI.FS DU SECTEUR :3.1 Un sebteu. drrna*ioue
à
tau*
deu"l"u,
aioutée éleué ,Le
secteur des légumes transformésest
uneactivité
agro-alimentaire où letaux
de
valeur
aioutéeest
élevé (environ25
%l
(graphitue"nllC).-En Bretagne,crest
une
industrie perrnettant
une
bonne valorisationde Ia
production parrapport aux autres secteurs
:
le
taux de valeur ajoutée de ltindustrie des légur;es est deux fois plus élevé que ra moyenne de I'agro-alimentair" ù"Àion.-
Comparéaux
autr_esrégions
françaises,les
industriels
bretons, depuis quelques années,ont
amélioré léursperfoiman"o
,
le
niveaude
valorisation desproduits
déPaTPla
^moyenne nationale.
Cela
ot
oo -"ri=paiticulier
à
lamodernisation
de
ltoutil
industriel (voir p-lus_ loin)qui
était
enreïard par
rapport ,au niveau nationalà la
fin
des annéesi0.
par
ailleurs,ctesi
"usi-le
résultat dudéveloppement
de
la
surgélation:
eneffet,
on peut estime. que lrêcart de taux9g
valeur
-ajoutéeentre
les
entreprisesâ'"ppô.tiration
et à"
surgélation estdtenviron
l0
poinæ.
-rr--
--
Le
développementde
ltindustrie
bretonnese vérifie
à
ltobservation ,de lrévolutionde
la
valeur ajoutée du_secteurigr"ù,ique
nol4). Tandis qu,elle resterelativement
constantedepuis 1982
au
niîeaii
national
er en
.eÀiàn -N;;:
Picardie,elle
continue sa progression en Bretagne.Lractivité
dela
région Nord-Picardiea
décliné en valeurrelative
au débutdes années
80, en particulier
en
teffne de
valeurài"ùte" ig"";hiqu" n"lb).
parcontre'
en
maintenant sonchiffre
dtaffairesà
niveau constànt,la
Bretagne est passéede
II
à
1Z % dela
valeur ajoutée nationale.Lrindustrie
bretonnede
la
conservedes
légumesdynamique
qui
renforcesa
position
à
lréchelle frànçaise importanæ en matière de valorisation des produits.est
doncgrâce
àun
secteurdes
efforts_z) _
GRAPHI OUE N"15
151
I ôj I
Z-EVOLUTION DE
LA
PART RELATIVE DELA
BRETAGNE ET DELA
NoRD-P I cARD IE
DAnIS L , AcT I VI TE DELEGUMES TRANSFORMES EN FRANCE
BRETAGNE
8lr
I I 1ry1t.7 I I6lr
I .t. I aJî
I 1 I T I I la 1A/, 9: 8Z1979 l98B 1981 1982 1983 1984 t985
1s86t
35 NORD*
PICARDIE$.
cntrrne
D, AFFAt,qEE
VALETJR AJOUTEE l'endanc e du CA, Iendence de !a \/i1 J4 a ,) 3l 30 29 2B 27 LÔ 1eB0 198r 25 l9 79 SOURC E SCEES 1982 lvB3 -t98t+ 19u5 ivB6-31*
3.2 Une nrosression imoortante des investissements industriels :
Les progrès enregistrés résultent drun
efforc
considérable dansle
domainede
lfinvestissement depuisle
début des années80
(graphiquen"l6).
De
lg7g
à1986, les investissements
ont été
multipliéspar
S.Ils
portent
essentiellement surle
matérierde
production (routillage") (plus dela
moitié
des investissements) (tableau n"g).Tableau n"8
:
La
stnrcture des investissementsde lgzg
à
rgg4Sounce : SCEES Bretagne
La
faiblesse de.s investissementsen
logistique (matérielde
transport) estdue au fait que les
groupementsde
producteurs
prennent
en
chargelrapprovisionnement
des
usinès
en
Bretagne
et quiil- s-tâiit
rarement d rinvestissements spécif iques.TERRAINS BATIMENTS CONSTRUC INSTALLAT OUTILLAGE MATERIEL TRANSPORT TOTAL I 979 SECTEUR 3702 ENSEMBLE IAA r0%5% 23%12% 49%75% l3%3% 100 t00 %% l 980 SECTEUR 3702 ENSEMBLE IAA 7 3 % % 19% 29% 70%53% 15%4% 00 00 % % l98l SECTEUR 3702 ENSEMBLE IAA 76 % % 16% 32% 7447 % % 396 15% 100 % 100 % I 982 SECTEUR 3702 ENSEMBLE IAA 5%4% 23%32% 69%50% t4%3% r00 100 %% l 983 SECTEUR 3702 ENSEMBLE IAA 25 % % t8% 28% 7554 % % 5% t3% r00 100 %% I 984 SECTEUR 3702 ENSEMBLE IAA 2 5 % % 35% 2t olo 6l%64% 2% l0% 100 100 %9o
-34-GRAPHIOUE NO1o EVOLUT ON DES INVESTISSEMENTS DAITS LE
SECTEUIi DES LEGUMES TRANSFORMES EN FRANCE
(1!r79
i
rNDrcE
100) d'çrcs SCTES 500 450 400 T I + J ssoi
300 250 200 150 100 50 01979 1980 1981
1982SOURCE
i
U,APRÈS SCEES GRAP,{ISUE N"17 IDt't
I IG ta l{l tz IG G lltû
tE
1383
1884
1 985 1 986 P. ulEVOLUT I C N DU TAUX D, I NVEST I SS EMENT DAIIS LE
SECTEUR DES LEGUMES TRANSFORMES EN FRANCE
-gc
4 g u Itt
d'çrrr StE t9{ logt3
ts
rs
ts
p. r,I
sÉcrEn 37oz El $ûan 3702 KnoÆttâFllE lâ *ûan n@ FRAET El 66aaLE rM 8R$46}E BRfl^GI€ j ':j ièI
Ea
6l slEn tln ETÆ SENEN 'E m/?lcJEtE $SIEN ilP FilTT og.r llAtrTtr
SOURCE
:
D,APRES SCEES-35-Ailsi, le
taux
drinvestissementdu
secteur (investissementspar
rapport auchiffre
draffaires ouà la
valeur ajoutée)est
très élevé en Bretagne compàré aux autres régionset
industries"gro-âli*entaires
(graphiquÀntrzj."ii
est
passé en quelques annéesde
13à
23 oh dela
valeur ajoutée du secteur.3.3 Une orotluctivité du
travail
stable :Le
secteur emploieen
Bretagne environ2
700 personnes,soit
6,4 o/o desemplois des
IAA
bretonnes (graphiquen.l).
Etant
donnele
caractère saisonnierdgs productions'
la
main dfoeuvre occasionnelleest
importante(le
secteur occupe45
%
dela
main droeuvre saisonnière régionale).La
dynamiquede
croissance du secteur (observée plus haut) ne se traduit pasen
terme de productivité dutravail.
Depuisle
début des années 80, celle-cieÆt relativement
stable
(envaleur
ajoutéeou en
chiffre
draffairespar
salarié) (graphiquen"l8). Elle
diminue même èn francs constants (graphique n"ig).Lrutilisation
drunemain
droeuvre abondante, notamment temporaire est lrune des raisonspour
laquellele
chiffre
d'affairespar
salariéest
inférieur demoitié
par
rapport
aux
autres
industries
agro-alimentaires. Néanmoins, lesentreprises bretonnes ont une productivité supérieure comparée aux autres régions françaises.
Il
sembleque
les efforts de
modernisationet
dfinvestissements réalisésdans
le
secteuront
porté
avanttout
sur les
capacitésde
production des usineset la
valorisationdes
produits.La
'priorité
aôcordéeà
I'améliorationde
latransformation
a
freiné lfaccroissement dela
productivité du travail.3.4 Une imolantation européenne faible :
Dans
la
perspectivedu
Marché Uniquede
1992,il
est
important, pour les entreprises, dracquérir une dimension européenne.-
Certes,
les
légumes fansformés
sont des
produits
de
première transformation'qui
circulent déjà assez librement en Eurôpe.lgg2
n'intérviendra pas comme une rupture brutale, dansle
secteur des légumes transformés, mais Irabolition des frontières économiques constitueraplutôt
la
dernière étape d'uneévolution progressive dans
la
libre
circulation des marchandises.Dans
ce but,
les
entreprisespeuvent exporter
à partir du
territoire national ou développer des implantationsà
lrétranger.
-36-GRAPHIOUE
N"I8
:ls
EVOLUTIÛN DE
LA
PRODUCTIVTîÉ DU T.RAVAIL DANSLE
SECTEUR DES LEGUMÊ,$.TRRNSFORMES(rnnncs
counnxrs)
Chif
fre
d'af
fai
res/salarlei
rt
rs
rânle
mt
qt at 0'tt
r8t ro læ It æ 60 o æ 0SOURCE
:
D,APRÈS SCËE$'ennpxlouE
N"L9t$t
t*
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t384VaLeur aJout,éelsalarfb
rgllw
t9Ë
1S4
1985Valeur aJoutée/salarié
i..EYTLUT'ICIN DE
LA
PRODUCTIVTTE DU TRAVAIL DANS LË .SECTEUR DES LEGURES .TRA$ISFORHES(rnnmcs
coNsrANTS)Chif
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tg$t 1984
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a
SOURCE
:
D,APRE3 SCEÊS-37-3.4.1 Les exportations :
Les résultats du secteur breton
de
légumes transformés sont médiocres entermes drexportations.
En
effet,
la
part
duchiffre
dtaffaires exportéeest
à
peu près constante, de lrordre de5
%
et
se situetrès
en dessous du niveau françaisÏenviron
14 %iet
des autres secteurs (graphique no20). trlest
wai
quela
Brelagne ne bénéfécie pas dela
position géographique privilégiée du Nordet
dela
picardie. Ces régionsse
trouvent
en
effet
au
coeurdu
marché européenet
à
proximitédu
premier pays importateur de légumes transformés qufest ltAllemagne de ltouest.Par
ailleurs, les
statistiques disponiblesne
pennettent pasde
prendre encompte
les
flux
drexportationà
lfintérieur
drune même entrepiise transnationale.Le
taux
très
élevé dfexportationde
la
Nord-Picardieest sani
aucun doutelié
àla
présence de Bonduelleet
des cessions entre ses usines françaiseset
belges. ,,Enfin,
il
existe êgalement des stratégies industrielles (pour des entreprises installéesdans
plusieurs régions)visant
à
cibler
les
maichés (nationaux ouexports) en fonction de
la
loCalisation de leurs usines.Sur
lq
période récente, les entreprises non coopératives semblentfaire
desefforts
?
lrexportationplus
important!
(graphiquen"2l),
mais
cette
situation masque des disparités importantes.Certaines entreprises bretonnes exportent
plus
de
Z0%
(et
même60
%pour
celtains
produiæ)de leur chiffre
dtaffaires-et
storientent résolument vers Jes marchés extérieurs. Toutefois, une étudede
la
SOPEJ(Asur les
principales T.argu_esde
légumes présentesen
Europene
cite
qurune maryue bretonne :DIAUCY.
3,4.2
Læ
implantationsà
ltétranger :Si
on
écarte
le
casde
la" société Peny,qui est en
fait
unefiliale
dtunqlogpe industriel britannique
et
celui de
la
SnlÉ
(par lrintermédiairedu
groupeORTIZ MIKO)
aucunedes
entreprisesdu
secteù
des
légumes transformês présentesen
Bretagne
ne
possèdedrimplantation
industri,elleâ
lrétranger. Quelques-unes, comme Boutet-Nicolas,ta
C-nCen-CGC,les
Propriétaires Réu-nis,Saupiquet,
ont
une
dimension nâtionale,et
possedènt ées usines' en dehors de la' Bretagne.Les
entreprises bretonnes montrentpeu
de
réalisations dansce
domainecomparé au principal industriel du nord de
la
France:
Bonduelle.Bonduelle,
premier
groupe_ européendu
secteur des légumes transformés, possède deux usines en. Belgique {Marie-Thumasà
Malines,et
T:alpeà
Kortemark),une usine en Espagne (a Milagro), une autre en
ltalie
(â' Carpenàdoto1,et
a
créé des directions commerciales dans chacunde
ces pays, ainsi qu'aux pâys-Bas, en RFAet
en Grande-Bretagne.
-38-a
t
âT 20trs
ItB 5rGRAPHISUE
N"2l]
:
EVOLUTION DE LA PART DU CHIFFRE D'RTFAIRTSEXPORTEE DANS LES ENTREPRISES DE TRANSFORMATION
DE
LEGUMES EN FRANCEt
E
a
EI SETEN :}7TE ffiTâNE sEcIBn:rr@ lffit,/PlctfiilE SESIEN:ilE
FRNME sEgg."E tAA ffiTABC r!tr3SOURCE
:
D,APRES SCEES
39-La
stratégie de Bonduelle consisteà
racheter des entreprises étrangères endifficulté'
et
de
rayonner ensuiteà
partir
de
ces implantatiôns,en
dévéloppantsa production locale.
Les industriels bretons considèrent
en
fait
quela
lutte
au niveau nationalnrest
pas
encore terminée,et
qutil
est
important
de sortir
vainqueurde
laconcentration du secteur en France, avant de songer
à
stimplanterà
lrétranger.Par
ailleurs,
le
poidsdu
secteur coopératifen
Bretagne nfest sans doute pas étrangerà cette
situation (plus grandedifficulté à
mobiliser des capitaux erà définir
des stratêgies hors région).La
transformation des lêgumesen
Bretagneest
une
industrie dynamiquecaratérisée
par
une concentration industrielle êlevée, des entreprises spêcialisées,un
secteur coopératif
puissant.
La
région
est
leader
au
niveaunational
ensurgelé
et
deuxièmeproducteur
en
appertisé.Elle
assure
à
des
produits diversifiés une valorisation importante.Les
résultaæ
obtenusrésultent dtun
effort de
modernisation important réalisé depuisle
début des années 80 notamment en matière dtinvestissemànæ et dfélaboration des produiæ.* *
*
Toutefois,
la
part
de la
Bretagne ntaugmentepas
sur
le
marché
encroissance des surgelés
et
la
productivitédu
travail resie
stablevoire
diminue.L-e1 _entreprises