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Les technologies émergentes en contexte extrême : de l’adaptation à l’anticipation ? (Editorial)

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Academic year: 2021

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Les technologies émergentes en contexte extrême : de

l’adaptation à l’anticipation ? (Editorial)

Cécile Godé, François de Corbière, Jessie Pallud

To cite this version:

Cécile Godé, François de Corbière, Jessie Pallud. Les technologies émergentes en contexte extrême : de l’adaptation à l’anticipation ? (Editorial). Systèmes d’Information et Management, Eska, 2020, 25 (2), pp.3-6. �10.3917/sim.202.0003�. �hal-02912845�

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Éditorial

LES TECHNOLOGIES ÉMERGENTES EN CONTEXTE EXTRÊME : DE L’ADAPTATION À L’ANTICIPATION ?

Cécile Godé, François de Corbière, Jessie Pallud

ESKA | « Systèmes d'information & management »

2020/2 Volume 25 | pages 3 à 6 ISSN 1260-4984

ISBN 9782747230728

Article disponible en ligne à l'adresse :

---

https://www.cairn.info/revue-systemes-d-information-et-management-2020-2-page-3.htm

---Distribution électronique Cairn.info pour ESKA. © ESKA. Tous droits réservés pour tous pays.

La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

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N° 2 – VOL. 25 – 2020 3

Éditorial

Les technologies émergentes

en contexte extrême : de l’adaptation

à l’anticipation ?

Cécile Godé

1

, François de Corbière

2

& Jessie Pallud

3

1 Aix Marseille Univ, CRET-LOG, Aix-en-Provence, France 2 IMT Atlantique, LEMNA, Nantes, France

3 EM Strasbourg Business School, Université de Strasbourg, HuManiS, France

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la France entame sa septième semaine de confinement, tactique majeure dans sa stratégie de combat contre la pandémie de Covid-19 . Alors que le télétravail ne concernait jusqu’ici que 30% des salariés du secteur privé (Malakoff Humanis, 2020), il est ces dernières semaines devenu la norme pour la très large majorité des Français confinés . D’ici 2024, les réunions en pré-sentiel ne représenteront plus que 25% des réunions d’entreprise, contre 60% avant la crise du Covid-19 (Gartner, 2020) . Cette tendance pourrait d’ailleurs modifier l’effet millefeuille généralement observé au sein des entreprises où les outils de communi-cation ne se substituent pas aux réunions en face à face (Boukef Charki et Kalika, 2006) . Parallèlement, les salariés des sec-teurs « indispensables au fonctionnement du pays » (médical et paramédical, énergie, propreté, agriculture, transport, distribu-tion, etc .) sont appelés à se rendre physi-quement sur leur lieu de travail (allocution de Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie et des Finances, mercredi 18 mars 2020) .

Qu’il s’agisse de travail à distance ou en présentiel, la crise sanitaire du Covid-19 bou-leverse considérablement le fonctionnement des organisations et des personnels . Elle les plonge en contexte extrême (Hällgren et al., 2018 ; Godé, 2015), les confrontant à un haut niveau d’incertitude quant au futur proche, à des changements d’envergure dans leur quotidien et à des risques sanitaires et vitaux importants . Chacun fait face à cette situa-tion inédite et imprévue (Weick et Sutcliffe, 2007) en délaissant ou ajustant les modes et standards de travail habituels pour mettre en œuvre des processus opérationnels et de répartition des tâches adaptés aux défis à relever (Godé et al., 2016) . Ainsi, face à la pénurie soudaine de gel hydroalcoolique, le groupe LVMH a demandé à sa branche par-fums et cosmétiques (dont Guerlain, Dior et Givenchy parmi les plus fameux) de réorgani-ser en quelques jours sa chaîne de production pour être en mesure de produire plusieurs dizaines de milliers de litres hebdomadaires à destination des hôpitaux de Paris .

Dans ce contexte extrême, la question du rôle joué par les systèmes d’information et

POLITIQUE ÉDITORIALE

Systèmes d’information et management

Positionnement et enjeux

À travers les évolutions des technologies de l’infor-mation et de la communication (TIC), les conduites sociales et économiques des personnes, des entreprises et des organisations se transforment profondément dans tous les secteurs de l’industrie, du commerce, des ser-vices marchands et non-marchands. À l’aune des poten-tialités socio-techniques les schémas classiques du management, de la décision et de l’organisation sont alors amenés à être complètement repensés. Aider à comprendre les relations entre les technologies de l’in-formation et les pratiques du management des organi-sations constitue une contribution de la communauté académique aux débats sur les enjeux, les méthodes et les outils de la société de l’information. Dans ce contex-te et cetcontex-te perspective Systèmes d’Information et

Management (SIM) entend être la revue de référence de

la francophonie concernant les systèmes d’information destinés au management des entreprises.

Objectifs éditoriaux

De par son existence et son fonctionnement, la revue vise à :

• mettre en valeur des travaux de chercheurs et de praticiens et à participer ainsi à la promotion de la connaissance scientifique dans le champ retenu ; • partager avec le monde professionnel l’intérêt et les

possibilités d’application de recherches à caractère académique.

Objectifs scientifiques

SIM poursuit trois objectifs scientifiques :

• évaluer la performance et caractériser les systèmes d’information tant dans leur genèse qu’au plan des usages ;

• décrire et analyser les processus d’interprétation de l’information déployés par les acteurs dans leurs activités de veille, de communication, de création et d’enrichissement des connaissances ; • décrire et analyser la façon dont les acteurs

s’ap-proprient les technologies de l’information et dont celles-ci, à leur tour, modifient les dispositifs de coordination entre les acteurs et les normes socio-culturelles.

Dans cette perspective scientifique, la revue SIM est particulièrement concernée par :

• le caractère stratégique des systèmes et de l’in-formation ;

• la construction et la gestion des connaissances ; • le coût, le financement et la rentabilité des

tech-nologies ;

• l’évolution de la fonction systèmes d’information ; • l’évolution du travail et des processus d’affaires ; • la transformation des organisations ;

• le contrôle, le pouvoir et l’éthique.

Caractère scientifique

Tout travail original améliorant la connaissance des systèmes d’information peut y trouver sa place dès lors qu’il se situe dans une problématique intéressant les sciences de gestion. Des contributions d’auteurs fondées sur les corpus théoriques de nombreuses disciplines fon-damentales sont les bienvenues (philosophie, psycholo-gie, sociolopsycholo-gie, économie, anthropolopsycholo-gie, histoire, droit, linguistique et sciences cognitives, informatique, mathé-matiques). Les recherches théoriques dont le champ est clairement mis en perspective, y trouvent naturellement leur place, aussi bien que des recherches empiriques permettant de réviser certains concepts ou théories. Revue au caractère scientifique affirmé, SIM publie les travaux respectant les principes de rigueur en usage au niveau international. Ce caractère scientifique n’exclut pas la diversité des approches méthodologiques : quan-titatives, qualitatives, conceptuelles, recherches-actions, cliniques et expérimentales, simulations sur la base d’hy-pothèses tenant compte des problèmes concrets et perti-nents. Par conséquent, seront retenus en priorité des articles : 1) apportant une contribution significative à la connaissance dans le domaine retenu ; 2) lisibles par les enseignants chercheurs et les praticiens avertis.

Dans la rubrique « Articles de recherche » les articles devront être construits sur des bases méthodologiques solides (revue de la littérature, justification et description de la méthode…). La rubrique « Cas, expériences et pédagogie » vise la publication de cas pédagogiques, de retours d’expériences et de témoignages d’entreprises illustrant la conception, l’usage des outils et la gestion de la fonction systèmes d’information ; en l’occurrence, l’accent est essentiellement mis sur la pertinence et l’ori-ginalité des contributions sans exigences particulières de références à des travaux antérieurs.

Pratiques d’édition

Les articles sont publiés principalement en français et occasionnellement en anglais.

Les articles soumis sont originaux. Ils n’ont pas fait l’objet d’une acceptation pour publication dans une autre revue ou dans un ouvrage et ne sont pas en cours d’évaluation dans une autre revue à comité de lecture.

Les articles soumis sont revus anonymement par deux lecteurs spécialistes du domaine (cf. instructions aux auteurs en fin de numéro).

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les technologies qui les composent se pose plus que jamais . Comme l’affirmait Lebraty dès 2013 dans son éditorial, « les SI offrent les conditions permettant de faire face à ces situations [extrêmes] » (p . 7) . L’observe-t-on aujourd’hui ? La réponse est en demi-teinte .

Oui, les technologies viennent massivement et efficacement en support de nos capacités d’adaptation . C’est particulièrement le cas des technologies dites émergentes, ces « techno-logies nouvelles en forte croissance, caractéri-sées par un certain degré de cohérence et de persistance [dont] les impacts les plus signifi-catifs sont encore en émergence, demeurant incertains et ambigus » (Rotolo et al., 2015, p . 1831) . Durant la crise Covid-19, les systèmes basés sur l’intelligence artificielle (traitement des données massives, systèmes de tracking, robots intelligents, etc .), l’impression 3D et les outils d’apprentissage et de communication digitaux (réalité virtuelle, réalité augmentée, plateforme de visioconférence, etc .) occupent le devant de la scène . Par exemple, en Chine le robot domestique Little Peanut, associé au réseau social WeChat, remplace le personnel pour distribuer les repas dans des hôtels où sont confinées des personnes infectées par le virus . Lorsqu’en France, la téléconsultation via des plateformes en ligne est devenue la norme entre les médecins et les patients symptomatiques, certains médecins chinois utilisent depuis peu la réalité virtuelle couplée à la 5G pour « visiter » dans leur chambre d’hôpital les patients infectés . Des institutions de formation supérieure françaises (écoles de commerce et d’ingénieurs notamment) ont pris la décision de dématérialiser leurs journées portes ouvertes ; plus complexes, certaines dématérialisent également leurs concours d’entrée en utilisant des technolo-gies antifraudes, de la vidéo et un algorithme d’intelligence artificielle de surveillance censé traiter les données en temps réel .

Comme l’illustrent ces quelques exemples, les technologies émergentes offrent un large éventail de fonctionnalités venant en appui

des capacités d’adaptation des entreprises et des personnels, nécessaires durant cette crise sanitaire . Pour autant, est-ce suffisant ? S’adapter implique d’adopter a posteriori des pratiques et des process en accord avec des situations et des contraintes nouvelles, que celles-ci soient temporaires ou pérennes . L’adaptation est une réaction face à l’imprévu, permettant de garantir la continuité de l’acti-vité . Mais qu’en est-il des capacités d’anticipa-tion face au Covid-19 ? Les technologies émer-gentes sont-elles, là aussi, au rendez-vous ? L’intelligence artificielle est dans ce domaine pleine de promesses, mais force est de relativiser sa valeur prédictive sur cette pandémie . En effet, les systèmes de prédiction sont en cours de développement et se révèlent aujourd’hui insuffisamment matures pour, par exemple, anticiper une crise sanitaire telle que nous la traversons, fournir des modélisations robustes et fiables sur lesquelles les organisations pourraient s’appuyer pour préparer le futur ou encore prédire l’évolution du virus . La qualité et la fiabilité des données, qui viennent nourrir ces systèmes, sont également à questionner, lorsque la hauteur des enjeux et la pression temporelle sur les résultats jouent à plein . Pourtant, BlueDot, une start-up canadienne spécialisée dans la détection et le suivi de mala-dies infectieuses, alertait dès fin décembre sur les risques d’une épidémie . Grâce à un algorithme capable d’analyser, toutes les 15 minutes, des centaines de milliers d’articles, de rapports, de forums professionnels et de les croiser avec des données climatiques, sanitaires, de transport, etc ., l’intelligence artificielle peut reconnaître les signes d’une épidémie ou d’une pandémie et en informer ses clients (institutionnels et privés) . Mais, comme le précise le fondateur de BlueDot, Kamran Khan « les données faisaient écho à l’épidémie de SARS d’il y a 17 ans, nous ne savions pas à quel point ce virus serait conta-gieux » (AFP, le 26 mars 2020 à 06h45) . BlueDot a donc prédit une épidémie, comme il y en a

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Éditorial

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tant chaque année dans de nombreux pays ; la start-up était loin de modéliser la pandémie que nous connaissons aujourd’hui . Le MIT utilise également l’intelligence artificielle pour prédire la propagation du Covid-19 et mesurer notamment l’effet de la distanciation physique et des mesures de confinement sur son évolution . À partir d’une évaluation a pos-teriori, il apparaît que les résultats obtenus au 1er avril 2020 à partir d’une modélisation des données collectées en mars sont proches de la réalité . Pour autant, l’outil est encore trop « jeune » pour garantir la fiabilité des prédic-tions à venir . Une autre illustration renvoie à l’intelligence artificielle utilisée pour prédire les structures des protéines du Covid-19 . L’entreprise britannique DeepMind (Google) a, par exemple, développé un système d’in-telligence artificielle nommé AlphaFold pro-duisant des modélisations des structures protéinaires du virus et les partageant en libre accès . Bien qu’il puisse « contribuer à l’interrogation de la communauté scientifique sur le fonctionnement du virus, et servir de plateforme pour établir des pistes de futurs travaux expérimentaux visant à développer des traitements », AlphaFold reste à un stade de développement expérimental qui peut légi-timement conduire à interroger la robustesse de ses résultats . Enfin, on voit aussi émerger des applications mobiles qui tracent nos dépla-cements et nos contacts sociaux pour isoler les personnes contaminées et tester celles qui ont été à leur contact . Cette solution, prônée par la Commission Européenne, pose des questions juridiques – celle par exemple de son respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), sujet qui sera prochainement débattu à l’Assemblée Nationale – mais interroge également quant à son efficacité à venir face à une population qui ne l’adopte pas massivement (l’application permettra d’obtenir des résultats fiables si, et uniquement si, une majorité de la population l’utilise) .

Les systèmes d’information et les tech-nologies permettent donc de faire face aux

contextes extrêmes, ou tout du moins à celui que nous traversons actuellement . Ils sou-tiennent efficacement les capacités d’adap-tation des organisations et des hommes, et développent des capacités d’anticipation, certes encore au stade expérimental, mais prometteuses . En contexte extrême, la pres-sion du temps est intense, il faut trouver des solutions rapidement . Les systèmes prédictifs d’intelligence artificielle y gagnent sans aucun doute, bénéficiant d’un engouement et d’un investissement vertigineux qui laissent à pen-ser une amélioration rapide et significative de la qualité des modèles produits demain et de la fiabilité de leurs résultats . Reste centrale la problématique de la qualité de l’informa-tion, et ce à travers plusieurs dimensions (de Corbière, 2011) . Sous contrainte de temps et d’urgence d’adaptation, nos organisations souffrent de la qualité des données qui ali-mentent les systèmes d’information, ainsi que de la qualité de l’information produite . Pour la gestion quotidienne des affaires et des opérations, la multiplication des outils de partage, de stockage et de communication rend l’information volatile et non consolidée, dont l’unicité et la mise à jour sont très dif-ficiles à garantir .

Dans ce numéro, les trois articles, rédigés en langue anglaise, abordent des thématiques particulièrement pertinentes dans les circonstances actuelles .

Le premier, coécrit par Samuel Fosso-Wamba, Shahriar Akter et Cameron Guthrie, s’intéresse à la mobilisation du big data analytics (BDA) sur la performance des entreprises . Sur la base d’un modèle quantitatif et d’un questionnaire administré auprès de 202 entreprises, leurs résultats confirment que l’agilité organisationnelle contribue fortement à attirer des investissements dans le BDA en vue de créer une valeur commerciale stratégique et d’améliorer la performance des entreprises . La capacité d’agilité organisationnelle pour gérer les affaires et les opérations est au centre des préoccupations

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actuelles . L’analyse proposée par les auteurs est en cela particulièrement pertinente, ouvrant la voie à un approfondissement de leurs résultats en période de confinement, durant laquelle agilité a souvent été synonyme de survie pour de nombreuses organisations . Dans le second article, Isabelle Walsh étudie les relations entre la culture numérique des utilisateurs et les différentes facettes de leur usage des TI, ainsi que l’émergence et le développement de besoins numériques . À partir d’une recherche mixte exploitant des données quantitatives et qualitatives dans les perspectives variance et process, l’auteure révèle l’existence de boucles causales entre les construits et explique le processus d’« acculturation numérique » . Un processus d’acculturation numérique qui s’est certainement accéléré ces dernières semaines pour nombre d’entre nous, soudainement et durablement confronté au télétravail .

Enfin, Simon Bourdeau, Marie-Claude Petit et Sylvain Goyette proposent un article pédagogique sur le développement de compétences associées à la gestion de projet en technologies de l’information, et notamment à la réalisation d’estimations en termes de fonctionnalités et de calendrier . À partir d’observations et de données recueillies auprès de 123 étudiants ayant participé à un cours de gestion de projet TI, les auteurs présentent les avantages de la formation par simulation en utilisant des briques LEGO® afin de développer et tester une simulation en estimation de projets . La simulation, que ce soit en présentiel ou en environnement virtuel ou augmenté, est sans conteste une voie prometteuse pour développer les compétences d’adaptation dont les entreprises ont besoin pour accroître leur résilience face à l’imprévu . Ainsi, dans la période que nous vivons où la gestion de l’urgence est devenue la norme sans que nous n’y soyons jamais vraiment préparés, cet article qui valorise la simulation semble riche d’enseignements pratiques à

destination des organisations et des institutions supérieures de formation .

BIBLIOGRAPHIE

Boukef Charki N ., Kalika M . (2006), « La théorie du millefeuille, le rôle du contexte », Systèmes d’In-formation et Management, vol . 11, n°4, p . 29-54 . de Corbière F . (2011), « SIIO et amélioration

de la qualité des données : analyse de la syn-chronisation des données par catalogues électroniques », Systèmes d’Information et Management, vol . 16, n°3, p . 45-79 .

Hällgren M ., Rouleau L ., de Rond M . (2018), “A matter of life or death: How extreme context research matters for management and organi-zation studies”, The Academy of Management Annals, vol . 12, n°1, p . 111-153 .

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Godé C . (2015), La coordination des équipes en environnement extrême : pratiques de travail et usages technologiques en situation d’incer-titude, ISTE Edition, Paris, 9781784051143, 148p .

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Lebraty J-F . (2013), « Editorial . SI et situations extrêmes », Systèmes d’Information et Ma-nagement, vol . 18, n°1, p . 3-10 .

Malakoff Humanis (2020), Etude Télétravail 2020 : Regards croisés Salariés / Entreprises,

3e édition, mars, https://newsroom

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Rotolo D ., Hicks D ., Martin B .R . (2015), “What is an emerging technology?”, Research Policy, vol . 44, n°10, p . 1827-1843 .

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Références

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