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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association Amicale des Anciens Élèves de l'ENSET n° 161

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(1)

BULLETIN de L’ASSOCIATION AMICALE

des ANCIENS ELEVES de L’

E N S E T

#

t*

V.

f

N® 161 • 4* Trim estre 1987 A b o n n e m e n t (un a n ) 14 0 F Le n u m é r o ... 5 0 F

61, avenue du Président-W ilson 94230 C A C H A N

S O M M A I R E

• La Notion de Valeur

• Un nouveau

diplôme

• Renouvellement

du tiers sortant

du comité

• Annuaire

des Grandes

Écoles

• Bibliographie

(2)
(3)

ASSOCIATION AMICALE

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales et de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique

P résidents d 'h o n n e u r :

MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement Technique.

MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique. M. le D ireeteur de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Chef de Cabinet de l'ENS de Cachan. Mme la Sous-Directrice honoraire de l'ENSET. M. le Recteur P. PASTOUR.

Secrétaires g én éra u x et P résidents honoraires :

R. CANTAREL (B 56-59) Inspecteur général de l’Education nationale. P. PUECH (A, 44-46), Professeur honoraire.

J.M. R E F E U IL IE F 39-42), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48). Professeur honoraire.

A. THUIZAT (A| 42-44), Inspecteur Principal de l'Enseignement Technique honoraire.

COMITÉ

P résid en te :

Mlle M. M È G E IE F 46-48), 48 bis, rue Bobillot, 75013 PARIS.

V ice-P résidents :

G. PORCHER (B 53-56), 10, rue du Docteur Lancereaux, 75008 PARIS.

R. PRU NET (A. 57-61). 10, rue de la Croix des M ortiers, Les Loges en Josas, 78350 JOUY- EN-JOSAS.

S ecrétaire g énéra! :

B. BRAUN (A, 66-70). 20 allée Albert-Thomas. 91300 MASSY.

S ecrétaire a d jo in t :

R. CHASSINAT(A, 44-47), 2, rue des Fossés Saint-M arcel, 75005 PARIS.

T résorier :

M. RESSAYRE (D 56-59), 10, rue Auguste Renoir, 78860 SAINT-NOM -LA-BRETÈCHE.

T résorier A d jo in t :

M. JEANÉAU (A| 39-43), 20, rue T oum efort, 75005 PARIS.

AUTRES MEMBRES DU COMITÉ

M. BERM OND (B 55-58), MM mes BERNARD (EF 46-48), BLACHIER (C 68), M. BOISSIER (B 46-48), Mme BONTOUX (D 70), M. CHEFD EV ILLE (A, 52-55), Mlle DUPUY (EF 60-64), Mme JONON (D 49-51), M. LIEV REM ONT (A, 61-65), Mme REVEILLÈRE Anne-M arie (C 49-51), Mlle RICARD (A^ 44-46), M. SC H W A R lizlA , 48-50).

A D R E S S E ET C O M P T E C O U R A N T P O S T A L :

A S S O C IA TIO N A M IC A LE DES A N C IE N S ÉLÈVES E.N.S.E.T.

61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-M arne) C.C.P. Paris 5488-99 K

(4)
(5)

SOMMAIRE

1 - La N otion de Valeur... 4

a) Pour une approche culturelle de l’analyse de valeur dans l’enseignement par Marcel SELLIER et Gérard PO R ­ CHER (B, 53-56) IPR Rectorat de Paris b) La form ation des enseignants à l’analyse de la valeur par James R IC H A R D (B, 63-67), Professeur d ’Université à l’IUT de Cachan 2 - Un nouveau diplôm e... 16

a) La création d ’un diplôme Le magistère b) Les magistères 3 - Les élections... 24

a) Renouvellement du tiers sortant b) Bulletin de vote 4 - Vie régionale... 28

5 - Vie fam iliale... 30

6 - Annuaire des Grandes Écoles... 32

7 - A travers les revues... 36

8 - Ce que publient nos cam arades... 39

9 - Nous avons reçu ... 42

10 - T résorerie... 48

(6)

LA NOTION DE VALEUR

La valeur est un sujet devenu très im portant dans la technique actuelle, objet de nombreux séminaires et études.

Voici deux articles qui vous perm ettront d ’y voir plus clair et peut-être répondront à vos questions ou en feront naître d ’autres.

P O U R U N E A P P R O C H E C U L T U R E L L E

D E L A N A L Y S E D E L A VA LEUR

D A N S L’E N S E IG N E M E N T

L’objet du présent article est d ’am ener les enseignants et particulièrement les enseignants en Technologie, à s’interroger sur le potentiel pédagogique et culturel de la m éthode d ’Analyse de la Valeur puis, à partir de cette réflexion, à leur prouver que l’Analyse de la Valeur n’est pas seulement une m éthode rudim entaire de “ réduction des coûts’’, mais q u ’elle com porte en elle-même de remarquables possibilités de valorisation de la pensée.

L’ANALYSE DE LA VALEUR

Depuis des années chacun en parlait à son idée et tous y allaient de leur définition. Il y avait ceux qui avaient toujours fait de l’Analyse de la Valeur sans le savoir..., et ceux qui, ayant développé leur propre méthode, la consi­ déraient comme la meilleure.

Depuis mai 1985 l’Association Française de N orm alisation (A.F.N.O.R.) a publié trois normes fondamentales pour définir le vocabulaire, les caracté­ ristiques et les recom m andations pour la mise en œuvre de l’Analyse de la Valeur (1).

La définition normalisée est la suivante :

“ L’Analyse de la Valeur est une m éthode de compétitivité organisée et créa­ tive visant la satisfaction du besoin de l’utilisateur par une démarche spéci­ fique de conception à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire.”

La norm e précise, entre autres, que :

— “ l’identification, la validation et la prise en compte du besoin font partie intégrante de la démarche.”

— “ une des spécificités de la démarche réside dans la prise en compte simultanée des fonctions et des coûts

— “ la pluridisciplinarité se traduit par l’intervention simultanée de toutes les personnes ayant compétence et responsabilité dans la défi­ nition, la réalisation, la mise en œuvre et la maintenance du pro­ duit.”

(7)

ANALYSE DE LA VALEUR ET FORMATION

On peut se dem ander si l’Analyse de la Valeur peut s’appliquer à l’Éducation.

Dans une approche globale, on serait tenté de répondre par la négative compte tenu de la complexité des phénomènes et des démarches pédagogi­ ques mises en cause par suite du caractère “ hum aniste” de la form ation.

Mais, en y regardant de plus près, on s’aperçoit que la démarche de for­ m ation fait appel à des notions de finalisation (objectifs de form ation), de rentabilité (efficacité), d ’adaptation des prestations (pédagogie) et d ’analyse des effets (évaluation) que l’on retrouve pleinement aussi bien en Analyse de la Valeur que dans les pratiques pédagogiques.

Sans entrer dans un débat général un peu trop théorique et aride sur les relations entre l’Analyse de la Valeur et l’Éducation, nous pouvons axer notre réflexion sur les moyens et sur les applications que cette analyse apporte à la pédagogie de projet et plus particulièrement à celle du Projet Technique.

LE PR O JET TEC H N IQ U E

Lorsque dans une entreprise, un DÉCIDEUR (manager) utilise l’Analyse de la Valeur pour CO N D U IRE et GÉRER un projet il doit en préciser les objectifs, les contraintes et créer un groupe de réflexion à l’intérieur duquel il désigne un ANIM ATEUR. Il appartiendra à ce dernier de “ conduire” le groupe, de rassembler les inform ations multiples provenant de réseaux variés en vue d ’en réaliser la synthèse.

La dynam ique du projet reposera sur un ensemble de techniques mises en œuvre, telles que :

— l’analyse fonctionnelle, — les techniques de groupe, — les techniques économiques,

— les techniques de gestion de l’inform ation

Ainsi appliquée, l’Analyse de la Valeur apparaît dans ce cas particulier comme une m éthode de gestion (management) d ’un projet technique.

En formation initiale (ou continuée), l’objectif primordial du système édu­ catif est de développer chez les étudiants les valeurs culturelles de notre Société (actuelle et future) ; Société de progrès où les valeurs traditionnelles (litté­ raires, scientifiques, artistiques) doivent obligatoirement se com pléter à un mom ent donné de la form ation, par des valeurs technologiques à finalité professionnelles.

La synergie de cette culture traditionnelle et technologique conduit à défi­ nir une nouvelle identité culturelle de notre Société par la prise en compte d ’une m éthode de pensée globale perm ettant de gérer les flux d ’inform ation divers qui sont les com posants de la form ation. Ainsi l’enseignement de la Technologie, de la classe de 6 ' aux écoles d ’ingénieurs, prend un sens nouveau.

Il permet, grâce aux méthodes de l’Analyse de la Valeur et à l’intérieur d ’un groupe ou d ’une équipe rassemblée autour d ’un projet technique, de mieux structurer les acquis traditionnels et technologiques nécessaires à la conduite d ’un projet. Et c’est dans ce sens que la Technologie devient une discipline fondam entale à caratère culturel.

(8)

TECHNOLOGIE ET DIDACTIQUE

La Technologie telle q u ’elle doit être comprise et q u ’elle a été présentée dans le rapport de la COPRET, apparaît comme le noyau synergique résul­ tant d ’un réseau d ’inform ations et de méthodes.

Elle est l’aboutissement com m un de trois axes d ’inform ations : — l’axe des connaissances,

— l’axe des méthodes, — l’axe de la démarche.

TECHNOLOGIE

1. AXE DES CONNAISSANCES

Les connaissances qui contribuent à la culture technologique ont une dou­ ble origine :

a) une origine systémique (matérielle et immatérielle).

Origine matérielle résultant de l’étude des systèmes et faisant appel à des connaissances de mécanique, d ’autom atism e ou d ’électronique.

Origine immatérielle résultant de l’étude des m athém atiques, des scien­ ces, de l’économie et de la gestion.

b) une origine sociologique

Cette origine de la culture technologique a une grande im portance car elle englobe l’aspect social et hum ain à travers la connaissance des entreprises.

(9)

I ✓ni lUI LU 3= LO hH t—i O c c U J U J C 3 U J HH U J oC liJ I U J on

(10)

2. AXE M ÉTHOD OLOGIQUE

C ’est dans cette com posante que l’Analyse de la Valeur prend toute son im portance et sa signification.

Dans le cadre du projet technique, son application permet de mettre en oeuvre :

— des méthodes de pensée en vue d ’une approche globale du projet (systémique fonctionnelle),

— la gestion et la maîtrise de la qualité,

— des méthodes pédagogiques aboutissant à une autonomie de recher­ che et à une exploitation rationnelle de l’inform ation.

C ’est cet axe qui détermine la dynam ique du projet.

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HET.HODES

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r u r r r u T n i i c

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" F O N C T I D H H E L L E ” .

MAITRISE DE LA QUALITÉ

. fiUTGfiOMÏEDE RECHERCHE O ' I N P G R H f l T I C H

: E X P L G I T f l T Î O H DES IHFO.RtIflTIOHS EN GROUPE

(11)

3. A X E DÉM ARCHE

La démarche définit l’ordonnancem ent du projet technique. Elle est liée au temps et com porte des étapes bien définies qui, partant de l’avant-projet (idée), aboutissent au besoin (projet).

C ’est donc une démarche pédagogique concrète qui s’appuie sur le projet technique et constitue l’axe privilégié perm ettant l’adéquation du projet au besoin.

Les étapes schématisées ci-après constituent la didactique du projet et elles s’appuient sur les outils de l’Analyse de la Valeur.

(12)

i T ii M d C h O i p Ü 3 I »

-IL .T H M Ot H H Ul Tl—r H H D ^ .

TEMPS

X

STRUCTURANTE LIEE AU PROJET TECHNIQUE

U3 I DESTRUCTION UJ i\ M INSTALLATION C O C F

CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL

(13)

CONCLUSION

L’Analyse de la Valeur participe activement à la didactique de l’enseigne­ ment de la Technologie. Elle ne s’enseigne pas comme une discipline nou­ velle mais elle s’implique étroitement dans les méthodes d ’enseignement.

Elle apparaît également comme un moyen pour améliorer l’efficacité péda­ gogique et la qualité de la form ation.

C ’est un outil pédagogique d ’importance.

Marcel SELLIER et Gérard PORCHER (B1 53-56) I.P.R. Rectorat de Paris

(1) N orm es X 50-150, X 50-152, X 50-153 A ssociation Française de Norm alisation Tour Europe, Cedex 1, 92080 Paris La Tél. (1) 42.91.55.55

DOCUMENTS NORMATIFS A.F.N.O.R.

Norme expérimentale X 50 - 150

Analyse de la valeur - vocabulaire Norme X 50 - 151

Guide pour l’élaboration d ’un cahier des charges fonctionnel (Expression fonctionnelle du besoin)

Norme X 50 - 152

Analyse de la valeur - Caractéristiques fondamentales Norme X 50 - 153

Analyse de la valeur - Recom mandations pur sa mise en œuvre.

(14)

BIBLIOGRAPHIE

• L’analyse de la valeur

Lawrence D. MILES (DUNOD) • L’analyse de la valeur

Claude JOUINEAU (Entreprise moderne d ’édition)

• Comment appliquer l’analyse de la valeur pour réduire vos coûts et amé­ liorer la qualité des produits et des services.

Lawrence D. MILES ^ .

Louis CH A LLIER (Editions du savoir-faire) • La maîtrise des coûts

Robert TASSINARI (Les Éditions d ’organisation) • Macroscopic de l’entreprise - Systémique appliquée

Jacques BERNAD ,, ^ . j, . .

M arko PAKER ^ Editions d organisation) • L’analyse de la valeur

Maurice LITAUDON (Les Éditions d ’organisation) • L’analyse de la valeur

Jacques LACHNITT (Collection “ Que sais-je ? ’’

Presses Universitaires de FRANCE) • Valeur et productivité

Carlos FALLON (C.L.M . - Publi Union) • Pratique de l’analyse des valeurs

W.-L. GAGE (Hommes et Techniques)

• Éléments de design industriel

Danielle QUARANTE (Collection Université de COM PIÉGNE)

(Maloine) • La gestion des grands projets spaciaux

Centre N ational d ’Études /r>cDAn,iTcc é j-.-

Spaciales (CEPADUES - Editions)

• TEM CA - Techniques et Méthodes de Créativité Appliquée Jean-Pierre SOL (Éditions Universitaires) • La résolution de problèmes - M éthodologie de l’action

(15)

LA FORMATION des ENSEIGNANTS

à l ’ANALYSE DE LA VALEUR

par J. RICHARD* - Professeur d’Université à l’I.U.T. de CACHAN Responsable AFAV* des actions A.V. en direction de l’enseignement L’analyse de la valeur (AV) est une méthode, c’est-à-dire un ensemble orga­ nisé de modes de raisonnement et de pratiques opératoires, plus ou moins codifiés dont le but essentiel est de concevoir un meilleur choix possible de solution “ techniques” en réponse à un problème donné.

C ’est une m éthode de compétitivité organisée et créative visant la satis­ faction du besoin de l’utilisateur par une démarche spécifique de concep­ tion à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire.

Connaissant la nature spécifique de l’AV, peut-on l’envisager ? peut-on se former à la maîtrise de cette méthode ? ju sq u ’où peut-on aller dans le transfert de connaissances relatif à l’AV et ses outils ?

Les spécialistes de l’AV et les divers responsables de l’AFAV ont entrepris un effort considérable depuis quelques années pour clarifier cette question de la form ation à l’AV et proposer des solutions adaptées à divers types de demandes : de l’entreprise à l’éducation nationale.

Comment apprendre l’Analyse de la Valeur ?

H istoriquem ent, l’AV s’est développée essentiellement comme une prati­ que professionnelle. C ’est-à-dire que la form ation à l’AV s’apparente à un transfert de savoir-faire de même nature que l’apprentissage de la conduite d ’une voiture ou d ’une machine.

Nombreux ont été les défenseurs, et quelques-uns le demeurent, d ’une for­ mation “ sur le tas” , basée sur l’étude en vraie grandeur de cas concrets au sein même de l’entreprise. Certains poussaient le raisonnement à l’extrême et allaient ju sq u ’à rejeter toute idée de form ation à caractère didactique ou théorique. Mais, l’AV est une méthode, ce qui signifie précisément q u ’elle est autre chose q u ’une pure pratique. L’AV s’appuie sur des fondements et raisonnements spécifiques q u ’il faut bien maîtriser afin d ’éviter des mises en œuvre désastreuses.

Les formateurs à l’AV insistent sur la philosophie de la méthode, tout autant que sur les outils spécifiques ou sur les recettes du savoir-faire.

Ainsi le raisonnement “ fonctionnel ou fonctionaliste” base de l’AV est inhabituel, surprenant voire déroutant.

Comment apprendre à penser “ fonctions” et non en terme de solution. De même, la prise en compte des coûts et des “ valeurs” nécessite outre une connaissance théorique sur les notions de coûts et de valeur, la maîtrise de modèles de constitution de coûts et de choix des valeurs, surbordonnée à une parfaite compréhension des réalités en jeu.

» E N S E T B l 63-67.

* Association Française p o u r l ’A nalyse de la Valeur.

(16)

La force de l’Analyse de la Valeur réside dans cette mise en relation de notions apparemm ent simples, voire simplistes, de fonctions, de coûts et de valeurs. Cet ensemble très riche et complet est susceptible d ’engendrer des modélisations différentes d ’un même problème et voir une résolution créa­ tive du problème à résoudre.

Pour résumer, la formation à l’Analyse de la Valeur comprend nécessaire­ ment deux composantes :

— d ’une part, la connaissance plus ou moins théorique d ’un modèle de rai­ sonnement original et la perception des “ valeurs” ;

— d ’autre part, la maîtrise d ’un savoir-faire AV et la connaissance opéra­ toire de la méthode.

Demandes et objectifs de la formation

Les bases de la m éthodologie de l’Analyse de la Valeur remontent à la fin de la seconde guerre mondiale. (L.D. MILES 1947). En France, c’est essen­ tiellement depuis la création de l’AFAV 1978 que la m éthode s’étend vers les milieux industriels et plus récemment (1983) vers l’Éducation Nationale.

Dans les deux domaines (industriel et enseignement), les actions de for­ mation s’organisent selon trois niveaux de form ation à l’AV.

— sensibilisation à l’AV (découverte) — initiation à l’AV,

— perfectionnement ou entraînement à la pratique de l’AV.

Rappelons simplement que la form ation aux trois niveaux des dirigeants, des cadres et techniciens des entreprises est assurée :

— soit au sein même de l’entreprise par des spécialistes souvent animateurs de groupe AV, membres de l’entreprise,

— soit au cours des stages AFAV-AFNOR mis en place conjointem ent par l’AFAV et AFNOR*

En ce qui concerne les enseignants, la dem ande est grande au moins dans les deux premiers niveaux.

Comment est-elle assurée ? Sensibilisation : objectifs :

Faire connaître l’existence et les grandes lignes de la démarche AV. Elle est assurée depuis trois ans par la mise en place d ’une journée nationale annuelle qui se déroule à l’AFNOR, animée par des spécialistes AV, tous mem­ bres de l’AFAV. Vu les difficultés de faire financer cette opération par l’autorité de tutelle, vu la complexité de gérer des petites sommes, cette journée est gratuite, avec préinscription obligatoire. Nombre de places offertes : 150 - candidatures retenues dans l’ordre d ’arrivée.

La prochaine journée est programmée le mercredi 9 mars 1988.

Pour tout renseignement s’adresser à J. RICFIARD (ou secrétariat Mme HERBLOT) Université PARIS SUD - lU T CACHAN, 9, avenue de la Division Leclerc, 94230 CACHAN - Tél. 46.64.10.32

(17)

L’initiation : objectifs :

— initier les enseignants à la méthode, à son esprit, à ses principes, à ses outils, en particulier au cahier des charges fonctionnels (C.D.C.F.), — permettre la participation à un groupe AV, le transfert pédagogique de la démarche fonctionnelle et l’établissement de cahier des charges fonctionnel.

Depuis la première form ation assurée à ce niveau dans le cadre des Uni­ versités d ’été (U.E.) en 1985 à l’IUT de CACHAN, celle-ci est inaintenant prise en charge, toujours dans le cadre “ Université d ’été’’ par l’École Cen­ trale de LYON (R. C HANU T - Président du groupe AFAV de la Région Rhône-Alpes - tél. 16.78.33.81.27).

Des actions, un peu similaires aux U.E. se déroulent sous forme de stages de 3 à 4 jours, mis en place dans le cadre des MAFPEN* de quelques recto­ rats (AIX-EN-PROVENCE, LYON, PARIS...).

Perfectionnement : objectifs

— perfectionner les enseignants participants en leur donnant des complé­ ments de form ation sur les outils de base et leurs applications,

— former les enseignants à la manipulation de certains outils essentiels de l’AV et notam m ent du cahier des charges fonctionnel (C.D.C.F.),

— aider les enseignants à mettre en œuvre la m éthode et les outils de l’AV au service de leur enseignement, à concevoir des intégrations pédagogiques de la méthode.

Voici deux années que cette université d ’été fonctionne, elle em porte un vif succès auprès des auditeurs qui sont amenés à traiter un cas de façon plus approfondie.

Elle se déroule à l’IUT de CACHAN, fin juin, début juillet pour des ensei­ gnants ayant reçu préalablement 4 à 5 jours de formation. Pour tout rensei­ gnement s’adresser à J. R ICHARD ou Mme HERBLOT.

En conclusion, au sein du milieu enseignant, il existe de réelles possibili­ tés de se former à l’AV à différents niveaux. La form ation des techniciens et cadres d ’entreprises, la compétivité toujours croissante rendent indispen­ sable la connaissance de la m éthodologie AV par le milieu enseignant.

La formation à l’AV est une nécessité tant pour l’individu que pour l’entre­ prise ou “ le pays’’. Elle ne peut donc être que présente dans la form ation des étudiants d ’aujourd’hui.

J. RICHARD

AFAV : Association Française pour l’Analyse de la Valeur - Tour Europe, 92080 PARIS LA DÉFENSE CEDEX 07 - Tél. 42.91.59.56.

AFNOR : Association Française de Norm alisation - Tour Europe, 75000 PARIS LA DÉFENSE.

M AFPEN : Mission Académique des Form ations des Personnels de l’Édu­ cation Nationale.

(18)

Un nouveau diplôme

CREATION D ’UN DIPLÔME :

LE M A G IST È R E

Jean-Pierre Chevènement a apporté des précisions sur l’une des mesures nouvelles à laquelle il attachait une im portance particulière : la création du “ magistère”.

“Afin de mieux articuler l’université avec le marché du travail par les for­ mations q u ’elle assure, a-t-il dit, j ’ai pour am bition d ’encourager les meil­ leures filières des universités de façon spécifique, q u ’il s’agisse des form a­ tions dont le secteur productif s’arrache les diplômés ou que ce soient des formations d ’excellence dans des disciplines de base préparant de façon opti­ male aux études doctorales.

On reconnaît généralement aux universités dans tous les pays développés, un mérite spécifique et très im portant pour la valeur de l’enseignement supé­ rieur : celui de donner aux étudiants une form ation intellectuelle de haut niveait, ce que l’on appelle la formation à et par la recherche. Cette form a­ tion n’est pas destinée à préparer aux métiers de la recherche mais à l’ensem­ ble des professions car il s’agit avant tout d ’une formation de l’esprit, la meil­ leure de toutes. Cet avantage incontesté j ’ai décidé de le valoriser et de l’uti­ liser mieux encore.

Cest pourquoi j ’ai demandé à M. Payan et à son équipe de la direction générale d ’organiser dès la rentrée 1985 la mise en œuvre de filières de trois ans, commençant à Bac -l- 2. Elles porteront le nom de magistère. On pourra aussi bien recruter en q u ’en 3 ' année afin de permettre aux meilleurs élè­ ves des grandes écoles d ’ingénieurs des cycles universitaires ou des écoles nor­ males supérieures d ’y entrer.

Ces formations qui feront l’objet d ’une comptabilisation particulière dans le potentiel des établissements et d ’un encadrement pédagogique renforcé, conduiront à ce magistère qui sera un diplôme d ’université délivré par les établissements universitaires ayant reçu l’accréditation du ministère de l’Édu­ cation nationale. J ’envisage de faire bénéficier ultérieurement ce diplôme d ’une protection analogue à celle du titre d ’ingénieur” . Le choix de ces for­ mations pourrait être confié initialement à une équipe comprenant des pré­ sidents des groupes d ’études techniques, créés pour l’expertise des dem an­ des d ’habilitation à délivrer le diplôme d ’études approfondies et le diplôme d ’études supérieures spécialisées, des présidents d ’université désignés par la conférence des présidents d ’université et des représentants des milieux économiques.

(19)

Le ministre a précisé : “ les contenus pédagogiques de ces formations seront déterminés librement par les établissements qui répartiront les enseignements entre cours magistraux, travaux dirigés ou pratiques, séminaires de recher­ che et d ’enseignements professionnels, stages en entreprises ou en laboratoi­ res. Je voudrais que ce type de préparation soit suivi par un ou deux groupes d ’étudiants de 30 à 40 étudiants chacun pour chaque form ation. Je souhaite également que les enseignements de magistère soient confiés aux équipes pédagogiques responsables par ailleurs de secteurs de recherche où leur noto­ riété est affirm ée : ils s’associeront, bien sûr, avec les meilleurs profession­ nels qui seront les garants d ’une form ation hautem ent qualifiante. Enfin, une commission de perfectionnem ent suivra de près le cursus de form ation.

Dès sa prochaine réunion la conférence des présidents d ’université sera saisie du dossier. Je souhaite donc que les premières de ces formations soient mises en place lors de la rentrée universitaire 1985 et je compte bien que les universités rhônalpines, en liaison avec l’école norm ale supérieure de Lyon, seront parties prenantes à ce début d ’aménagement de l’espace universitaire français par la définition de pôles d ’excellence.’’

(Source : C A H IER S DE L’ÉDUCA TIO N N A T IO N A L E /N '' 33/M A R S 1985).

(20)

O.N.I.S.E.P. Documentation n° 228

septembre 1985

ENS 4616 25

Débats du Sénat du 20.06.85

Création d ’un nouveau diplôm e universitaire : « magistère »

22911. - 4 avril 1985. - M. Paul Séramy dem ande à M . le ministre de l’éducation nationaie de bien vouloir lui faire connaître les m otifs qui l’o nt conduit à envisager la création d ’un nou­ veau diplôme universitaire, intitulé « magistère », et de lui en décrire les caractéristiques originales.

Réponse. - La nécessité de mise en place de form ations universitaires de haut niveau desti­

nées à pourvoir des emplois d ’encadrem ent dans des secteurs encore mal servis par les filières universitaires traditionnelles fait fréquem ment l’objet des dem andes des milieux économiques, d ’organismes de recherche publics ou privés, d ’adm inistrations, voire d ’organismes internatio­ naux. La mise en œ uvre de semblables form ations suppose l’existence d ’un potentiel universi­ taire im portant accom pagné d ’un potentiel de recherche scientifique et d ’un tissu économ ique et social riche en personnalités exerçant des fonctions de responsabilité dans des entreprises, des adm inistrations ou d ’autres institutions. U n appel d ’offres a été adressé aux établissements, afin de recueillir les projets de ceux d ’entre eux qui estim eraient pouvoir m ettre en place des form ations de haut niveau répondant aux finalités rappelées ci-dessus. Par le moyen de diplô­ mes d ’université, organisés sous la responsabilité des établissements, il est possible de répondre de m anière rapide et bien adaptée aux problèm es de form ations spécifiques que les universités rencontrent. C ’est de cette constatation que s ’est inspiré le ministère de l’éducation nationale en dem andant aux universités de proposer à son accréditation des diplômes d ’université pré­ sentant les caractéristiques suivantes : 1" durée de form ation de trois années universitaires de forte densité, tant en cours m agistraux q u ’en travaux dirigés et stages ; 2 ' recrutem ent d ’étu ­ diants titulaires du D.E.U.G. ou d ’un D.U.T. ou d ’un diplôm e de même niveau, ou encore d ’élè­ ves d ’une grande école se signalant par leur m otivation p o u r une telle form ation ; 3 ' mise en place d ’équipes pédagogiques solidement constituées com prenant des enseignants-chercheurs, p ar ailleurs responsables de secteur de recherche au sein d ’équipes ou de laboratoires dont la notoriété est affirmée, des chercheurs, des professionnels hautem ent qualifiés ; 4 ' création d ’une commission de perfectionnem ent, présidée par une personnalité extérieure, et com prenant des représentants des enseignants dans la form ation ainsi que des étudiants. Cette com m ission a p o u r mission de veiller à la cohérence de la form ation fondam entale, pratique et profession­ nelle et de s’assurer du respect des objectifs de form ation ainsi que de la réalité des débouchés professionnels. Parallèlement à la form ation du magistère, les étudiants qui suivront celle-ci pourront, sous réserve de dispenses d ’études, de vérification éventuelle des connaissances ou de tout autre moyen réglementairement admis, postuler aux diplômes nationaux de licence, m aî­ trise, D.E.A. ou D.E.S.S. Tels sont les objectifs, les caractéristiques et les principales m odalités du magistère.

(21)

LES MAGISTERES

Éléments recueillis au cours d ’une réunion d ’inform ation au C.I.O. Enseignement Supérieur (17.3.86)

I - P R É SE N T A T IO N G É N É R A L E

Créés en 1985, les magistères sont des diplômes d ’université de haut niveau, à finalité professionnelle, sanctionnant trois années de form ation. Cette for­ m ation s’adresse à des étudiants après un premier cycle universitaire. Objectifs :

Ils ne se bornent pas à une professionnalisation, mais prévoient aussi : — une form ation à et et par la recherche,

— une pluridisciplinarité équilibrée.

Ces formations répondent à une dem ande des milieux économiques, des adm inistrations, des grands organismes de recherche, pour des secteurs non couverts par les form ations traditionnelles, ou pour lesquels les diplômes traditionnels sont trop “ pointus” .

Conditions d’admission :

• Titulaires d ’un DEUG, D.U.T. ou diplôme équivalent. • Élèves des Grandes écoles (admis sur concours).

• Anciens élèves des classes préparatoires aux grandes éeoles, à condition q u ’ils préparent également un diplôme national.

Une admission en cours d’études sera également possible (sur dossier) : • Titulaires d ’une licence, d ’une maîtrise ou d ’un diplôme équivalent. • Diplômés des Grandes écoles.

Organisation de la formation :

Elle implique un horaire relativement lourd : 2 OOP heures d ’enseignement réparties sur les trois années, ce qui correspond environ à 25 heures par semaine.

En première et deuxième année, les enseignements com prennent des cours magistraux, des T.D., et des T.P. si la spécialité le permet.

En troisième année, ils sont organisés sous forme de séminaires de recher­ che, auxquels s’ajoutent des enseignements professionnels de haut niveau. Des stages en entreprises ou en laboratoire sont prévus durant les trois années.. Les étudiants sont répartis en groupes de 30 à 40 au maximum, et le nom ­ bre d ’étudiants admis pour un magistère ne devra pas dépasser 80.

Les études devront être organisées de telle sorte que les étudiants puissent obtenir, parallèlement, les diplômes nationaux de deuxième et troisième cycles (licence, maîtrise, D.E.A.) — par complément de form ation ou par valida­ tion des acquis. Ce n ’est cependant pas une obligation pour l’étudiant.

Les magistères doivent obtenir du Ministère de l’Éducation Nationale, une accréditation, qui est accordée pour trois ans.

(22)

II - L A SIT U A T IO N A L A R E N T R É E 1986

Dix-huit magistères ont été accrédités et ont démarré à la rentrée 1986 : Droit et gestion des collectivités locales

Aix-Marseille III : Droit des affaires, fiscalité et comptabilité Paris II : Juriste d ’affaires.

Economie

Paris I : Économie

Toulouse I et III : Économiste statisticien Gestion

Paris IX : Sciences de gestion Grenoble II : Gestion des entreprises Sciences humaines et sociales

Paris I : Relations internationales et action à l’étranger Paris III : Interprétation simultanée

Aix-Marseille I : Sciences sociales appliquées aux mondes non occidentaux Paris V : Sciences sociales

Mathématiques et modélisation

Paris VI, VII, IX, X III et E.N.S. : M athém atiques fondamentales et appli­ quées et Inform atique de la région parisienne.

Rennes I : M odélisation m athém atique et méthodes inform atiques Informatique

Nice, École nationale des mines de Paris : Inform atique Physique

Grenoble I : Physique

Paris VI, VII, XI, X III, E.N.S. : Physique Chimie

Paris VI, VII, XI, X III, E.N.S. : Chimie Sciences de la vie

Nancy I : Microbiologie - Enzymologie

Paris VI, VII, XI, E.N.S. : Biologie - Biochimie

III - Q U E L Q U E S E X E M P L E S

D E M A G IST È R E S P A R ISIE N S, P R É S E N T É S

PA R LE S R E S P O N S A B L E S :

A PARIS I : Magistère

“ Relations internationales et action à l ’étranger” :

Responsable : M. GIRAULT

(23)

Les études :

La première année com prend les domaines suivants :

• Tronc commun fondamental, qui constitue une mise à niveau, pour des étudiants d ’origines très diverses :

— Histoire des relations internationales contemporaines — Géographie et géopolitique

— Institutions internationales et Sciences politiques — Économie (surtout internationale)

— Anglais

Initiation aux problèmes européens Initiation aux problèmes américains Initiation aux problèmes asiatiques Initiation aux problèmes africains

Deuxième langue vivante (au choix de l’étudiant) : Allemand, Espagnol, Russe, Japonais, Arabe.

• Initiation professionnelle : Initiation à la diplomatie

Initiation à la coopération (communication) Initiation à la coopération économique Initiation au tourisme

La deuxième et la troisième années sont consacrées à des spécialisations “ couplées”, portant à la fois sur une région du m onde et un secteur profes­ sionnel. (Par exemple : spécialisation vers l’Asie et les métiers bancaires — l’Am érique et les métiers du transport, etc.).

Des stages et des voyages d ’études sont également prévus. Le recrutement :

En 1985, 150 candidats se sont présentés pour 30 places. Après une sélec­ tion sur dossier (C.V. et lettre de motivation), 60 candidats ont été convo­ qués pour un entretien avec un jury, com prenant un test d ’anglais oral.

Tous les DEUG sont admis. Les étudiants entrés en 1985 ont des origines diverses : Lettres, Histoire, Géographie, Langues (y compris L.E.A .), Éco­ nomie, Droit et A.E.S..

L’inscription se fait en juin et la sélection en septembre.

A PARIS V : Magistère de Sciences sociales

Responsable : M. LAUTMAN, directeur de l’U.E.R. de Scienees sociales. Paris V est l’établissement pilote, qui travaille en collaboration avec l’École des hautes études en seiences sociales, l’École norm ale supérieure, Paris I, et l’INALCO.

(24)

La formation est axée sur trois direction :

les sciences socialesproprement dites (ethnologie, sociologie, démographie),

ia connaissance d ’une aire cuitureiie,

• ia connaissance de deux langues vivantesutilisées dans cette aire culturelle. Cette triple compétence correspond à un créneau professionnel certain (expertise) sur les sociétés contemporaines, équilibres et transform ations de ces sociétés) qui peut intéresser les grandes entreprises privées ou nationalisées.

Des stages ont ainsi été obtenus cette année dans de grandes banques, auprès d ’un assureur maritime, etc.

Les options offertes cette année, correspondant à différentes aires culturel­ les, sont :

— Europe du Nord, avec Anglais-Allemand — Les Amériques avec Anglais-Espagnol — Options orientales, avec Arabe ou Japonais.

Les connaissances linguistiques à acquérir dem andent un effort non négli­ geable et une bonne motivation. Pour les langues “ rares”, l’INALCO prend ces étudiants comme débutants, avec des cours spéciaux.

Le recrutement : En 1985, sur 62 candidats, 17 ont été retenus, 12 ont persé­ véré (les autres ayant été découragés par les langues)..

A la rentrée 1986, l’effectif des admis devrait atteindre 30.

Tous les DEUG sont acceptés. En 1985, plusieurs étudiants venaient de classes préparatoires littéraires (section S) — form ation correspondant très bien au profil demandé — d ’autres avaient des DEUG d ’Histoire - Géogra­ phie - Sciences sociales - Allemand.

Le dossier d ’admission comprend le relevé des notes dans la scolarité anté­ rieure, et une lettre de motivation. Les étudiants retenus sont convoqués pour un entretien avec test d ’Anglais (la lecture, à peu près courante, de textes con­ cernant les sciences sociales, est souhaitée).

Les candidatures sont reçues en fin juillet, à l’U.E.R. de sciences sociales.

PARIS VI : En collaboration avec d ’autres universités,

prépare à quatre magistères scientifiques

• M athém atiques fondamentales et appliquées et inform atique de la région parisienne : 50 étudiants

• Physique : 50 à 60 étudiants • Chimie : 30 étudiants

• Biologie - Biochimie : 30 étudiants.

Ces formations, très axées vers la recherche, sont très liées aux Écoles nor­ males supérieures.

(25)

Elles sont plus larges que ne le m ontre leur appellation (la pluridisciplina­ rité étant, rappelons-le, une des caractéristiques des magistères). Ainsi par exemple, le magistère de chimie com porte des sciences de la terre et de la biologie, le magistère de biologie contient de la chimie.

Sur ces quatre magistères, seuls les deux premiers ont été présentés au cours de cette réunion :

• Magistère “ M athém atiques fondamentales et appliquées et inform atique de la région parisienne” :

Il donnera une double compétence, en mathématiques et en informatique, et un niveau élevé dans ces deux disciplines. Il compte également d ’autres disciplines, par exemple de la physique en 1" année.

Les débouchés pourront se situer dans de grandes entreprises telles que l’E .D .E , MATRA, I.B.M., etc.

• Magistère de physique :

Il s’agit d ’études à la fois fondamentales et appliquées, qui form eront des chercheurs autonom es.

La troisième année com prendra une part de recherche en laboratoire, et l’équivalent d ’un cours annuel sur les différentes spécialités de la physique.

Ce magistère débouchera soit sur un doctorat, soit sur la vie active (Indus­ trie, adm inistration, concours de l’enseignement).

(26)

Renouvellement du tiers-sortant du Comité

Conform ém ent aux statuts de l’Association, nous devons procéder au renouvellement d ’un tiers des membres du Comité.

Le m andat des camarades dont les noms suivent est arrivé à expiration. Mme BERNARD Aline née GARÇON (E F 46 48), professeur hono­ raire lU T Caen

Mme BLACHIER Michèle née M OCH (C 68), professeur ENI Antony. Mlle DUPUY José (E 60 64), directrice EN N A Paris-Sud, Antony Mme JONO N Mireille née BILLET (D 49 51), professeur honoraire. Mlle M ÈGE Marcelle (E F 46 48), professeur ENNA honoraire. Les cinq camarades acceptant de se représenter, nous vous demandons donc de bien vouloir voter suivant les modalités ci-après.

MODALITES DU VOTE

Les votes doivent parvenir avant le 5 avril 1988 à Mlle M ÈGE, 48 bis, rue Bobillot, 75013 Paris pour 5 sièges.

Votre bulletin doit être envoyé sous double enveloppe, avec les noms de l’amicaliste et de l’établissement au dos de l’enveloppe extérieure ou son adresse pour les isolés.

Les délégués d ’établissement peuvent réunir les votes dans une même enveloppe.

NOTE IM PORTANTE

Nous souhaiterions que nos collègues jeunes comme nos collègues plus anciens nous fassent connaître leur désir de faire partie du comité dès m ain­ tenant. Leurs candidatures seront prises en compte pour le renouvellement du 1/3 sortant.

(27)

BULLETIN

DE

VOTE

Mme BERNARD Aline

Mme BLACHIER Michèle

Mlle DUPUY José

Mme JONON Mireille

Mlle MÈGE Marcelle

(28)

ENSET

CONGRÈS 1988

21-22 MAI 1988

PROGRAMME PROVISOIRE

SAMEDI 21 MAI

MATIN

Réception des congressistes.

Visite-conférence au M usée Ballainvilliers ;

Salle des ex-veto de la source des Roches

Prom enade guidée dans le vieux C lerm ont

Visite commentée de Notre-Dame du Port (l’art roman

auvergnat)

Réception à la M airie de C lerm ont

D éjeuner libre.

APRÈS-MIDI

14 h

Assemblée Générale

17 h

C onférence de M onsieur Eychart

“ L’oppidum des côtes de C lerm ont, la vraie Gergovie.

La polém ique...’’

19 h

Dîner

(29)

B O R D E R E A U D 'E N V O I

1987

1988

P O U R U N I S O L E O U U N R E T R A I T E A remplir par l'amlcallste

P O U R U N E T A B L I S S E M E N T A remplir par le correspondant E T A B L I S S E M E N T Dénomination abrégée exacte (ex. L.T.N.G.) N o m le cas échéant N® de téléphone Adresse

Code postal — Ville Académie N o m de l’isolé ou du correspondant Adresse personnelle M., Mme, Melle M . M m e Melle N O M (en capitales) et prénom usuel N O M de jeune fille Fonctions actuelles

Section Promo. Cotisation +

abon. tarif réd. 1 4 0 F 1 1 0 F Soli­ dari­ té c o t i s a t i o n s à 140 F c o t i s a t i o n s à 110 F T O T A U X T O T A L G E N E R A L , ou report

(1) Indiquer par ordre alphabétique intégral les amicallstes ou non en fonction dans l'Etablissement au 1er octobre 1986 ou au Service National.

(30)

M e n t i o n n e r c i- d e s s o u s t o u t e s i n f o r m a t i o n s , c r i t i q u e s e t s u g g e s t i o n s s u s c e p t i ­ b l e s d ' i n t é r e s s e r la vie d e l ' a m i c a l e : — M u t a t i o n s ( p r é c i s e r e n o b s e r v a t i o n s : a r riv é e o u d é p a r t e t, si p o s s ib l e , é t a b l i s s e m e n t a n c i e n o u é t a b l i s s e m e n t n o u v e a u ) . — R e t r a i t e ( i n d i q u e r si p o s s ib l e a d r e s s e d e r e t r a i t e ) . — C a s p a r t i c u l i e r s ( d é t a c h e m e n t , d i s p o n i b i l i t é , ...). — M ariag es, n a is sa n c e s, d é c è s . M erc i p o u r v o t r e p r é c i s i o n . M M m e M ell e N O M P r é n o m us u el S e c t io n P r o m o O b s e r v a t i o n R e n v o y e r le p r é s e n t b o r d e r e a u , d è s q u e p o s s ib l e à

M. RESSAYRE Maurice, 10 rue Auguste Renoir 78860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

I accom pagné | d 'u n ou des chèque(s) bancaire o u d 'u n ou des chèque(s) de virem ent postal établi à l'o rd re de

A S S O C I A T I O N A M I C A L E D E S A N C I E N S E L E V E S D E L ' E N S E T c c p : P a ris 5 4 8 8 - 9 9 K

d u m o n t a n t c o r r e s p o n d a n t a u t o t a l g é n é r a l c a l c u l é a u v e r s o s o i t ...F

le. Le c o r r e s p o n d a n t

(31)

Amicaliste n Non Amicaliste P

1987-1988

En Activité □ Isolé p

Retraité p Groupe d’Etab. p

NOM... PRENOM (usuel)... NOM de Jeune Fille... S ectio n... Promotion Nom et adresse de l’établissement d’exercice...

Fonction exercée.

Fiche à remplir avec soin recto-verso par tous Jes anciens élèves de i'ENSET.

Les cotisations sont recueillies :

— par le correspondant d’établissement qui les transmet au trésorier, - par le trésorier lui-méme pour les Isolés.

Pour la mise à jour du fichier et l’annuaire on considère qu’un établissement est le lieu dans lequel est donné un enseignement (Lycée, Collège, Département d’I.U.T., Université, Grande école,...) et où exercent au moins 2 anciens élèves de l’E.N.S.E.T.

La mise à jour de l’annuaire est effectué à partir du BORDEREAU D’EN­ VOI aussi bien pour un établissement, qu’un retraité ou un isolé.

La mise à jour du fichier d’expédition est effectué à partir de la FICHE CI-DESSUS (recto-verso).

Sont considérés comme isolés, les retraités, les personnels d’inspection, ou d’administration ministérielle, académique ou départementale, les profes­ seurs du iC .N .E.D .

L’envoi des bulletins et des annuaires sera désormais effectué chez l’amica- liste à son adresse personnelle (diminution de nos frais d’expédition par la tarification “envoi en nombre’’).

(32)

A dresse p e rso n n e lle :

M m e, M lle, M ...

C o d e p o s t a l ... Ville R e c tific a tio n s o u c h a n g e m e n t d ’adresse ;

C o llez ici l ’é tiq u e tte d ’e x p é d itio n co rrig ée

Fiche â remplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de TENSET.

M o n ta n t de la c o tis a tio n e t de l’a b o n n e m e n t au x b u lle tin s trim e strie ls :

— 140 F pour les amicalistes en activité. — 110 F pour les amicalistes retraités.

A dresse de notre T R E SO R IE R

M. Maurice RE S S A Y R E

10, rue Auguste Renoir

78860 SA IN T - N O M -L A - B R E T Ê C H E

M ode d e P aiem en t N O M ... S e c t i o n ...P ro m o ... C h èq u e : B ancaire P ostal M o n t a n t ... A l'o rd re de :

ASSOCIATION AMICALE des ANCIENS ELEVES de l’ENSET

ccp PARIS 5488-99 K

(33)

DIMANCHE 22 MAI

Randonnée en car dans la région : pays, cratères, cou­

lées volcaniques, art roman...

“Arrêt-buffet” pour le déjeuner, à une “ heure hono­

rable” (un amical conseil : prévoir pour la journée des

chaussures plates et confortables).

LUNDI 23 MAI (suite hors programme)

Roger JUFFIN (LL 45-47) propose l’organisation

d’une randonnée pédestre dans les environs de la ville

pour les participants au congrès qui seraient intéres­

sés. Les camarades des promotions 46-48, 45-47, 44-46

sont invités à venir nombreux à Clermont-Ferrand.

(34)

VIE REGIONALE

A .A .A .E .E .N .S .E .T .

Groupe de l’Académie de Montpellier

L ’assemblée annuelle du groupe de l’Académie de Montpellier des anciens élèves de l’ENSET s’est tenue à Alès le 14 juin 1987. Étaient présents : d ’Alès : M. et Mme Dayrolle, Isaffo, R apontet, Sié,

de M ontpellier : M. Berjoan, M. et Mme Capelle, C harreire, Decelle, Lacram pe, Oger, Ram bion,

de Nîmes : M. et Mme de la Fouchardière, Jans, N orbert, de-Perpignan : M. et Mme Atgé, Bruman.

Le rendez-vous était fixé à 9 h 30 à Rochebelle, faubourg d ’Alès, pour une visite de la mine-témoin des Houillères des Cévennes. Après ferm eture, en 1986, de la dernière mine en activité, les Houillères ont en effet décidé d ’aménager en musée une portion de mine qui avait servi de mine-école en 1945, afin de servir de tém oin, pour les générations futures, de ce que fut le travail du mineur. P our la com m odité de la visite, c’est une mine en gale­ rie débouchant à l’air libre, à flanc de coteau, qui a été aménagée. Pendant une heure, sous la conduite d ’une guide très docum entée, nous avons suivi l’évolution du travail du mineur à travers les âges : creusement et soutène­ ment des galeries, attaque des gîtes de charbon, transport de celui-ci dans les galeries puis rem ontée dans les puits, problèmes de pompage de l’eau, d ’aération, d ’éclairage, protection contre les dangers de la mine et moyens de secours, etc. Visite très intéressante et nouvelle pour la plupart d ’entre nous.

A midi, nous nous retrouvions au mas Cauvy pour prendre un excellent déjeuner préparé avec les produits de la ferme, dégusté sous une tonnelle, en plein air, en pleine campagne.

Enfin, la visite d ’un vieux village était prévue pour l’après-midi : il s’agit de Vézenobres, chef-lieu de canton de l ’arrondissem ent d ’Alès, qui dom i­ nait de ses tours et de ses remparts l’ancienne voie médiévale appelée “ La Regordane” . Sous la conduite d ’un guide, nous avons escaladé les rues et adm iré au passage les vieilles maisons Romanes ou Renaissance, les ancien­ nes fortifications, les ruines du château-fort, la to u r de l’Horloge, le châ­ teau du X IV ' siècle occupé actuellement par la mairie, enfin, pour term i­ ner, tout en haut de la colline, qui domine tous les environs, la table d ’orien­ tation, le tout sous un beau soleil qui nous a accompagnés toute la journée. Un grand merci à nos camarades d ’Alès, et à l’an prochain à Perpignan.

(35)
(36)

VIE FAMILIALE

N A IS S A N C E

Thibaud, fils d ’Olivier et Joëlle HENRY est né le 24 mars 1987 à Toulouse. De la part de son arrière grand-père André COURTOIS (D 27-29), de ses grands-parents Bernard HENRY (G 54-55) et Mireille née COURTOIS (Aj 54-57).

D E C E S

• Nous apprenons le décès de M onsieur CO C H A R D Jean (B 54-57), pro­ viseur du LTE Colbert de LORIENT (56), survenu le 22/11/1986 à la suite d ’une très longue maladie.

• Monsieur PERR IER Jean nous informe du décès de son épouse PER­ RIER, née LAVIER Geneviève (Aj 39 - 41) survenu le 30/04/1987. • Nous apprenons le décès de M onsieur Paul CLANET (A, 33-35) le

(37)

Nous apprenons le décès de M adame VERGNAUD née BOISSEAU Ray- m onde (D 33-35) survenu à SAINTES (17) le 23/07/1987. Les obsèques se sont déroulées à VARAIZE (17).

Nous apprenons le décès de M adame LABARTHE née LE BAUT Élise (EF 26-28) en octobre 1987.

Nous apprenons le décès de M. SAUVADET Claude (EF 46-48) survenu à VERSAILLES (78) le 21/10/1987. Les obsèques se sont déroulées à PRINGY (77) le 24/10/1987.

Nous apprenons le décès de Mlle JEA N Germaine (D 27-29), proviseur honoraire du Lycée d ’Enseignement paramédical et social CORVISART, survenu le 23/10/1987. Les obsèques ont eu lieu à Q U IM PER (29). M adame Suzanne GRATHW OHL née LAUDINAT (D 35-37), Inspec­ trice générale honoraire de l’Instruction publique, officier de la Légion d ’H onneur est décédée à St-Jean-de-Luz. Elle a été inhumée dans la plus stricte intim ité dans cette ville, le 9 septembre 1987

On nous signale le décès de M. Hervé CAILLAU (D 24-26), directeur honoraire de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, chevalier de la Légion d ’Honneur.

Sa femme Valérie M ALLET était une ancienne élève de l’ENSET (D 23-25).

Robert CHASSINAT (A 44^46), professeur à l’lU T d ’Orsay nous annonce le décès de sa mère Mme Éva CHASSINAT le 17 octobre 1987 dans sa 93' année.

Mme Aline PEYRÈGNE, Mlle Françoise Peyrègne ont la grande peine d ’annoncer le décès de M. Léonce PEYRÈGNE, Inspecteur général hono­ raire de l’Éducation nationale survenu à Pau le 25 novembre 1987. L’inhu­ m ation a eu lieu à Nanterre. M. PEYRÈGNE est de la prom otion EF 25-27

Mme PIC H O N , née Paulette M EUNIER (D 44-46) nous fait part du décès de son époux M onsieur Octave PIC H O N (D 44-46), Proviseur honoraire (pendant plus de vingt ans au L.T. de MELUN) survenu le 17 décembre 1987. Les obsèques ont eu lieu le 19 décembre 1987 en l’église de COMBRIT-SAINTE-MARINE (29).

N ous prions les familles de nos camarades disparus d ’accepter nos sincères et amicales condoléances.

(38)

ANNUAIRE

DES

GRANDES ÉCOLES

Vous allez pouvoir lire les pages relatives à l’ENS de Cachan publiées dans la nouvelle édition de l’Annuaire des Grandes Écoles. Elles nous ont été com­ muniquées par M. Bodineau (G 59-63), chef de Cabinet de Monsieur le Direc­ teur de l’ENS.

ENS

CACHAN

INFORMATIONS GENERALES

ÉCOLE NORM ALE SUPÉRIEURE DE CACHAN 61, avenue du Président-W ilson, 94230 CACHAN

Tél. (1) 47.40.20.00 - Télex : ENSET 250 948 F - Télécopie : 47.40.20.74. Création : 1912

Statut : Établissement Public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Diplômes : Préparation au concours d ’Agrégation (13 disciplines) ; Diplôme d ’Étude Approfondie (DEA) ; Préparation de thèses, aboutissem ent de tra­ vaux de recherches dans nos laboratoires et en liaison avec des Universités parisiennes.

Secteurs industriels : La Productique ; Le Génie Électrique ; Le Génie Civil ; Le Design Industriel.

Direction : Directeur : M. BON VALET.

ORGANISATION DE L’ENSEIGNEM ENT

Le cursus des formations s’organise sur quatre années d ’études dans treize départements, correspondant à treize filières d ’agrégation, étroitement liés à nos laboratoires, la form ation se faisant « à et par » la recherche. C oncours d ’entrée sélectif

1" année : obtention de la licence. 2 ' année : obtention de la maîtrise.

3® année : obtention de l’agrégation avec un stage obligatoire de 4 semaines en entreprise.

4 ' année : stage long en entreprise allant ju sq u ’à un an ou travaux de recher­ che conclus par un DEA.

5® et 6 ' année possibles exceptionnellement avec le statut d ’« Ancien N or­ malien Doctorant » perm ettant de poursuivre la recherche pour préparer une thèse (environ 80 élèves sont concernés chaque année).

(39)

Les iiueres : • M athém atiques Directeur : M. H IRSCH • Physique Directeur : M. FORTUNATO • Physique Appliquée Directeur : M. JOUBERT • Chimie Directeur : M. TO H IER • Biochimie, Génie Biologique Directeur : M. LIEVREM ONT • M écanique

Directeur : M. BORTOLUSSI • Génie Civil

Directeur : M. COLSON

• Génie Mécanique

Directeur : M. TIC H K IEW ITC H • Génie Électrique

Directeur : M. LOUIS • Arts, C réation Industrielle, Directeur : M. GRATALOUP • Organisation et Adm inistration des Entreprises et des Collectivités Directeur : M. DARBELET • Économ ie et gestion Directeur : M. DARBELET • Sciences Économiques et Sociales Directeur : M. BITARD

Les départem ents pluridisciplinaires :

• Sciences de l’Éducation • Langues Pratiques

Directeur : M. LAM OU RE Directeur : Mme JANITZA.

STAGES

Obligatoire et intégré dans les trois premières années d ’étude, durée : qua­ tre semaines avec rapport sur thème.

En option, post-agrégation, en quatrièm e année : sur projet de recherche- développement négocié avec l’entreprise pour un ou plusieurs élèves. Responsables : Directeurs des Départem ents et Laboratoires.

FORMATION DOCTORALE

L’École est habilitée à délivrer les DE A suivants :

Production automatisée (Établissement conjoint, Nancy I).

Électrotechnique (Établissements conjoiiits, Paris XI, Paris VI, Supélec-Gif). Autom atique et traitem ent du signal (Établissement conjoints, Paris VII, Supélec-Gif, Paris XI, Paris VI, CNAM Paris, Telecom Paris).

Mécanique et matériaux (Établissements conjoints, E.C. Paris, ENCP-Paris, ENSAM-Paris, ENSM-Paris, Paris X III, École Polytechnique).

M écanique appliquée à la construction (Établissements conjoints, Compiè- gne, ENSAM-Paris, Paris VI, INSTN-Gif, ENPC-Paris).

Par ailleurs, de nombreux professeurs font partie d ’un groupe doctoral pour les DE A délivrés par d ’autres établissements :

Toxicologie Générale et Appliquée - Paris VII ; Physiologie Humaine et Nutri­ tion - Paris VI.

RECHERCHE

La recherche scientifique rassemble actuellement 120 chercheurs et enseignants-chercheurs travaillant au sein de six laboratoires.

Le budget recherche 1986 (hors salaires) s’élève à 5,5 millions de francs, la part contractuelle dépassant les 50 % pour certains laboratoires. La res­ ponsabilité du secteur recherche est assurée par M. BONVALET.

(40)

1 - FORMATION DEPENDANT DU CNRS :

1.1. Le Laboratoire de Mécanique et Technologie (LMT) Directeur : M. PRED ELEANU

Le LMT participe à deux DEA.

1.2. Le Laboratoire d ’ÉIectricité, Signaux et de R obotique (LESIR) Directeur : M. SOL.

Le LESIR participe à deux DEA.

1.3. Le Laboratoire Interdisciplinaire d ’É tude des Surfaces par spectrosco- pie d ’Électrons (LIESSE)

Directeur : M. LANGERON

2 - FORMATION DE RECHERCHE SOUTENUE PAR LA DIRECTION DE LA RECHERCHE DU M EN :

2.1. Le Laboratoire Universitaire de Recherche en Production Autom atisée

(LURPA)

Directeur : M. BOURDET

2.2. Le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Biologie Appliquée

Directeur : M. LIEVREM ONT

2.3. Le Laboratoire de Bio-Électrochimie

Directeur : M. TROHIER

3 - CENTRES EN COURS DE CRÉATION : citons :

— Le laboratoire de recherche en Inform atique fondamentale et appliquée à la gestion et en M athém atiques appliquées.

— Le centre de recherche en Création Industrielle qui prendra en compte la dimension esthétique et le design dans le processus de production. — Le centre de recherche en Sciences de l’Éducation qui analysera, avec les différents départements de l’École, la didactique des disciplines, notam ment techniques.

La réelle pluridisciplinarité qui caractérise l’École favorise la création d ’une synergie fructueuse entre les Départements.

FORMATION CONTINUE

Programmes longs :

L’ENS de C achan a un rôle comme centre de Ressources N ational plus particulièrement en Productique, Génie Électrique, et d ’autres domaines tel le Génie Biologique...

— Accueil de stagiaires pour la préparation à l’agrégation dans les diverses filières, mais la dom inante reste le secteur industriel. L’origine des stagiaires est variée : entreprises, auditeurs libres et stagiaires ressortant de la coopération.

— Accueil d ’ingénieurs ou Techniciens de haut niveau pour des stages de un à plusieurs mois dans nos laboratoires (atelier flexible, électronique de puissance...).

— La création de structures de transfert technologique comme « INNO- TEC H SUD » et le « Club M achine Outil » a pour objectif d ’assurer une liaison systématique (recherche Développement) près des entreprises du sud de la région Ile-de-France. Actions dans le cadre régional, aux contenus

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poin-tus (ex. com m ande numérique, CFAO, Robotique...) pour des form ations de niveau II ou I.

Actions contractuelles avec de grandes entreprises.

Procédure de la convention-cadre assortie d ’avenants pour les actions ponc­ tuelles : ex. échanges entre techniciens et enseignants chercheurs.

Programmes courts :

M aintien des U N IV E R SIT É S D ’É T É sur des thèmes précis ; ex. : « Les Systèmes experts en gestion » (29 juin - 3 juillet 1987).

M odules de 40 à 120 heures en réponse à des demandes d ’instances con­ sulaires, d ’entreprises : ex. : form ation des techniciens en biochimie et tech­ niciens de laboratoires.

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES

L’Association a pour but d ’entretenir des liens d ’amitié entre les anciens élèves, de contribuer au développement de l’École et de l’Enseignement Tech­ nique public.

Elle édite un bulletin trimestriel et un annuaire. Présidente : Mme MÈGE.

ASSOCIATION DES ÉLÈVES

Adresse : Bureau des Élèves, CNET, Bât. G

61, av. du Président-W ilson, 94230 CACHAN - Tél. 47.40.20.00 Responsables :

Président : M. REILLER

Relations Extérieures : Mlle ADJEM IAN

ACTION INTERNATIONALE

L’action se développe dans deux grandes directions :

— Aide technique près des pays en voie de développement pour la form a­ tion de cadres qualifiés et pour la conception et la mise en place de centres de form ation. L’École accueille des étudiants poun préparer l’agrégation ou s’initier à la recherche.

— C oopération avec les Universités et les Centres de Recherches internatio­ naux (Europe, USA, Japon), nos laboratoires avec leurs chercheurs favori­ sant les échanges et les rencontres internationales à l’École.

Nous envoyons des élèves en stage dans le cadre de leur scolarité, nous établissons des relations bilatérales avec des établissements étrangers.

SERVICE PLACEMENT

Dans une École Norm ale Supérieure, les élèves-professeurs ont le statut de fonctionnaires-stagiaires. Le débouché traditionnel, demeure l’enseigne­ ment (lycées, lUT, Enseignement Supérieur) et la recherche, mais de plus en plus les stages longs de quatrièm e année en entreprise favorisent l’inser­ tion dans le monde professionnel soit dans le secteur de la production, soit dans la recherche-développement.

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A TRAVERS LES REVUES

I. Le Monde de la Technologie

N° 57 : Nos grands chantiers autoroutiers de M ontm arault à G annat : sur la future A71, 35 km de parcours accidenté

La résistance au roulement des pneum atiques N° 58 : Micro centrales hydro-électriques par A. Lemoine.

Colloque spécial emploi : Le génie électrique, reportage d ’A. Lemoine.

N° spécial : 100 ans de jeunesse, le centenaire des E.N.P. • C ’était au temps

• Un siècle d ’enseignements technologiques • Cent ans de jeunesse et de fidélité

N° 60 • Un produit méconnu de la sidérurgie : la grenaille d ’acier • La sidérurgie française et le “ zéro défaut”

• Les manifestations du Centenaire de l’Ex. EN P 15.16.17/5 1987 N° 61 « L a fabrication du verre plat en continu par le procédé “ Float Glass” à l’usine de Saint-Gobain à Chantereine Oise par A. LEM OINE

IL Amphi-Dunod

N° 15 : janvier 1987

• Le choc électronique

• A la recherche d ’un nouvel ordre monétaire par D. PILH O N N° 16 : mai 1987

• Au pays des “ psy”

• En attendant le marché unique européen par J.-D. GARDÈRE N° 17 : septembre 1987

• Savoir produire : un défi pour les cadres

• Keynes sera toujours présent par J.-P. FITOUSSI

III. Bulletin du CNEA

Paris I - Paris VIII : Les arts plastiques à l’Université • Pleins feux sur l’art du verre

• Autour de la facture instrum entale • Les délices de la notation

• La notation : une affaire de sentiment ? par M. BIGNON • La notation de l’esthétique fait-elle problème ? par M. BIGNON • La form ation musicale en région de Québec

• L’art et son interprétation par J. UZDIL

• L’aventure de la vitesse : de la monarchie de juillet à l’entre-deux guerres. N° 50 : N° 51 : N° 52 : N° 53 : N° 54 : N° 55 :

Références

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