• Aucun résultat trouvé

ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 213

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 213"

Copied!
32
0
0

Texte intégral

(1)

o

~

ri) .~ Q. ci Cl nl "0 «

o

(2)

Association des Anciens Elèves et des Elèves de

l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique

et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Présidents d'honneur:

MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement technique.

MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique. Mme la Directrice de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur de l'antenne de Bretagne de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. Mme la Directrice Adjointe de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Recteur P. PASTOUR.

Présidents· Vice-Présidents - Secrétaires Généraux· Trésoriers honoraires:

M. BLACHIER (C 68), Professeur.

R.CANTAREL (B 56), Inspecteur général honoraire.

A. GREUZAT (EF 38), Professeur honoraire. M. JEANEAU (A1 39), Professeur honoraire. N. de KANDYBA (B 46), Proviseur honoraire. P. PUECH (A1 44), Professeur honoraire. J.M. REFEUIL (EF 39), Professeur honoraire. M. RESSAYRE (D 56), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46), Professeur honoraire. y.STAPFER (D 43), Professeur honoraire.

COMITE NATIONAL

Président:

H. COUDANNE (A1 44), 112 avenue de la Dimancherie, 91440 BURES-SUR-YVETTE

Vice-Présidents:

J. BODINEAU (G 59), 26, rue de la Carterie, 44000 NANTES B. BRAUN (A1 66),20 allée Albert-Thomas, 91300 MASSY.

C. CREUZE (D 67),2 allée des Naïades, 62200 BOULOGNE-SUR-MER.

Secrétaire général:

MA PINDAT (A2 52),25 avenue St-Jean de Beauregard, 91400 ORSAY.

Secrétaires adjoints:

C. SUBAï (B4 91),13 allée du Bois, 01700 NEYRON E. DUC (B3 90), 31 avenue Reille, 75014 PARIS

C. PIERSON (A'2 66), 26 rue Auguste-Comte, 92170 VANVES

P. RYCKELYNCK (A1 83),10 rue Maupassant, 59210 COUDEKERQUE-BRANCHE.

Trésorier:

M.N. BONTOUX (D 70), 22 rue Marceau, 92170 VANVES

Trésorier adjoint:

1.ALLAZ (D2 91),10 rue Emile Zola, 93400 SAINT-OUEN

Autres membres du comité:

Mmes et MM. M. BERTHAUD (B 59), M. BLACHIER (C 68), A. CHASSOT (C 56), J. CHEFDEVILLE (A1 52), J.P. DUGARDIN (A"1 58), E. GILQUIN (A1 65), M. JEANEAU (A1 39), C. LECOINTRE (F 59), A.M. REVEILLÈRE (C 49), J.J. SANTIN (B1 77)

Le but recherchéparcette association est de contribuer activement au développement etàla défense de l'éco-le Normal'éco-le Supérieure de Cachan et, dans l'acception la plus large, de l'esprit technologique, dans toutes l'éco-les disciplines scientifiques et générales enseignées dans les établissements publics; défendre la qualité d'ancien élève; de maintenir les liens d'amitié que les élèves ont formés dès leur séjour dans cette écoleetse prêter un mutuel appui; promouvoir la Recherche et les Sciences pratiques.

La reconnaissance d'utilité publique de l'Association n'est pas contestéeparle Conseil d'Etat La procédure est poursuivie.

Abonnement au Bulletin de l'Association pour un an : 240 francs en 2001. Prix au numéro: 85 francs.

ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES ET DES ELEVES DEL'E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S. DE CACHAN

61, avenue du Président Wilson - 94230 Cachan (Val de Marne). Tél/Fax: 01.69.28.78.18. - Email: anciens@ens-cachan.fr

C.C.P. Paris 5488 99 K

(3)

MARS 2001

Somlnaire

DUcOTÉDES SCIENCES ET DES SCIENCES HUMAINES

L'intérêt que nous portons au bulletin "nouvelle formule" ne

sera manifeste que lorsque chacun de nous se sentira,

à

sa

lectu-re, directement impliqué.

LE MOT DU PRÉSIDENT

Certes le comité de rédaction a créé un cadre: articles

scien-tifiques, informations générales, vie des régionales retiennent

l'at-tention - même si dans ce dernier cas l'atl'at-tention est surtout

rete-nue par de regrettables lacunes ...

Mais je voudrais insister sur la "Tribune libre" où chacun de

nous peut librement s'exprimer, proposer - bien entendu en

res-tant dans le cadre de nos objectifs

à

caractère associatif et

conformément

à

nos statuts. C'est aussi

à

ce niveau que nous

porterons la marque d'une vitalité prometteuse, d'un dynamisme

de bon aloi - même si les risques connus et mesurés de la

formu-le ne sont pas

à

sous-estimer.

LAVIE DE L'ASSOCIAnON

Groupe de Recherche sur le Risque, l'Information et la Décision

LAVIE DE L'ÉCOLE

INFORMAnONS - TEXTES OFFICIELS

1161• •

La politique générale de

l'école

En passant par l'antenne de Bretagne

Les Travaux Personnels Encadrés (TPE)

en

lycée

Le Congrès 2000à Grenoble

IDO• •

Assemblées générales ordmaffesetertraordmaffes

110..

L:équipe de Direction de l'ENS de Cachan

en

cours de constitution Nominations

1Ilii1liiii__

Enseignement supérieur, lycées et personnels

TRIBUNE UBRE

Robert Azencott

Un carrefour de la connaissance

L'ENS de CA CHAN a très largement pris sei place dans le

concert national des Ecoles Normales Supérieures. Il m'arrive

parfois d'avoir le sentiment que les anciens élèves ont encore

quelques efforts

à

faire pour assurer un plus grand rayonnement

à

notre Association: je compte sur vous, sur nous tous!

mm••

L:E.N.S de Cachan

et son histoire

Hubert Coudanne

NOS CAMARADES PUBUENT

"MATLAB"

Maurice Rivoire

LES ANCIENSÉL~VES

Carnet

LESÉL~VES

Présentation de

l'Association des Elèves ...

(4)

DU CÔTÉ DES SCIENCES ET DES SCIENCES HUMAINES

Groupe de Recherche sur le Risque,

l'Information et la Décision

(G.R.I.D., UMR CNRS 8534)

L

e Groupe de recherche sur Le Risque, L'Information et La Décision (GR/D) est Le Laboratoire de recherche du

Département d'Economie et Gestion de L'EcoLe NormaLe Supérieure de Cachan, L'EcoLe NormaLe Supérieure

tournée vers la technologie et, de façon pLus générale, Les sciences de L'action,

à

5

km

de la Porte d'Orléans.

Le laboratoire, créé en 1989, a été reconnu à partir de 1990 comme Unité de Recherche Associée au CNRS. Depuis 1998, il est devenu Unité Mixte de Recherche CNRSIENS de Cachan (UMR 8534). Il est aujourd'hui installé sur environ 450 m2, au Sème étage du bâtiment Cournot du campus de Cachan, au sein même du Département d'Economie et Gestion de cette ENS, ce qui permet des échanges fructueux entre les Etudiants, Normaliens ou non-Normaliens, en Magistère d'éco-nomie et gestion ou en DEA, d'une part; et les enseignants-chercheurs et chercheurs du GRill d'autre part.

1. Objectifs scientifiques

~objectif principal du laboratoire est de fournir des bases théoriques et expérimentales de la modélisation des comportements en présence de risque et d'incertitude et selon les structures d'information dans les organisations et les sociétés humaines, et d'en déga-ger les conséquences économiques dans la société d'information telle qu'elle émerge au début du troisième millénaire.

Cet objectif principal comporte donc la recherche sur le management des risques technologiques, humains, financiers, environnementaux, dans l'entreprise et la société, en prenant en considération la globalité du pro-cessus de production et de relations de marchés et d'environnement indus-triel.

Il implique l'étude approfondie de la rationalité des individus et des organisations relativement à ses diverses dimensions cognitives, cette recherche nécessitant un fort investis-sement en expérimentation.

Il comporte bien entendu l'étude du rôle des technologies nouvelles de l'information et de la communication sur les comportements économiques des individus et des entreprises ainsi que les stratégies mises en œuvre pour l'utilisation économique de ces nouvelles technologies.

Il ouvre aussi sur les savoirs histo-riques et psychologiques liés aux ques-tions soulevées.

Ces objectifs qui peuvent aujour-d'hui sembler s'imposer étaient, au début des années quatre-vingt dix, bien peu partagés au sein de la com-munauté de la recherche scientifique. En ce sens, le GRill a été le premier sur quelques points essentiels.

2. Sciences Pratiques et

recherche

Recherche ne signifie pas simple application des disciplines scienti-fiques existantes, mais découverte, développement et mise en œuvre de méthodes nouvelles dans le domaine exploré ou généralisation et adapta-tion à des objectifs nouveaux de méthodes existantes. Prenons un exemple : les analyses de décision multicritère les plus précises ont été développées (aux Etats-Unis, dans les années 1970) pour prescrire à tel ou tel décideur un choix parmi un ensemble de possibilités. Mais peut-on en généraliser la portée, de maniè-re à pouvoir s'en servir légitimement pour décrire avec précision les com-portements vis-à-vis du risque dans l'entreprise et apporter une informa-tion à la direcinforma-tion qui puisse contri-buer à un management des risques efficient dans l'organisation ? Ceci requiert d'abord d'élargir les hypo-thèses de la théorie du risque sous les-quelles ces modèles ont été

dévelop-pés. II faut donc un travail théorique de démonstration mathématique (accompli par le laboratoire en 1998). Mais ce n'est bien entendu pas suffi-sant : il faut procéder ensuite à un investissement en recherche expéri-mentale - proche de la psychologie cognitive - permettant la mise au point de protocoles et de méthodes de mesure des paramètres de comporte-ment que l'on a dégagés.

~information nécessaire sera collec-tée auprès des individus chargés de la maîtrise des risques dans l'entreprise (travail effectué entre 1994 et 1998). Une telle entreprise nécessite enfin un travail de mise au point de procé-dures ou d algorithmes - proche, cette fois-ci, de la théorie du choix collectif et de la science politique - pour pou-voir mieux coordonner les décisions ou, dans certains cas de figure, résoudre les conflits éventuels (travail accompli entre 1998 et 2000).

Comme ces dernières indications le suggèrent, une telle modélisation est à géométrie variable : elle peut convenir, dans certaines versions, à l'entreprise et à ce que l'on appelle traditionnellement le "management des ri ques" ; dans d'autres versions, elle s'adaptera mieux aux tions publiques, voire aux organisa-tions internationales, chargées de réglementer, d'inciter les acteurs sociaux à des conduites responsables ou/et d'organiser les négociations entre acteurs destinées à produire des solutions de gestion des risques accep-tables pour un consensus (presque) général.

3. Méthodes de recherche et

pluridisciplinarité

~importance du développement de telles méthodes est qu'elles per-mettent de repérer l'hétérogénéité

(5)

ActivitéGRID, en moyennes annuelles 1990-1993 1994- 1998-1997 2000 Accroissement[(3)-(2)/(2)] (sauf nombre de thésards fin de période) (1) (2) (3) en% Thèses soutenues, en moyennes annuelles 00,75 01,5 03 +100% Communicationsàdes colloques 08 14 20 +43% internationaux, en moyennes annueiJes

Communicationsàdivers colloques et 09 11 13 +18% séminaires, en moyennes annuelles

PublicationsàComité de Lecture, m.ann. 05 12 15 +25% Autres publications scientifiques, m.a. 09 11 13 +18% Publications diverses, m.a. 14 14 21 +50% Ouvrages publiés, en moyennes annuelles 01 01,25 02,5 +100% Interventions en entreprise, en moy. ann. 00,5 01,5 03 +100% Nbre de thésards inscrits en fin de période 7 14 19 +36% des traitements des risques dans

l'en-treprise. Celle-ci est source de sous-efficacité en matière de management des risques: ou on perd de l'argent en se surprotégeant de façon non justi-fiée (notamment dans le cas de trans-fert du risque) ou on en perd en ne se protégeant pas assez, ce qui semble être favorable à court terme, mais que l'on paie par trop d'incidents ou par des accidents graves ensuite. Ces coûts cachés en matière de manage-ment des risques ont une importance déterminante. Malheureusement, aucun manuel n'offrait de méthodes qui permette de les traquer de façon systématique. C'est donc l'exemple d'une recherche fondamentale qui a été conçue et menée pour résoudre un problème que les conseils habituels ou les méthodes existantes ne permet-taient pas de résoudre. La recherche en management des risques fournit donc bien des méthodes nouvelles, comme on l'a indiqué, mais souvent aussi en permettant d'identifier tel ou tel problème mal répertorié avant même d'entreprendre la quête de solutions possibles. Et ceci n'est pas moins important que cela!

On est évidemment loin des recettes techniques ou des habiletés d'assurance qui émaillent le plus sou-vent le discours du management des risques. Non que ces enseignements soient inutiles, non qu'ils ne soient respectables, mais on peut en mesurer immédiatement les limites à la lumiè-re des novations actuelles dans le domaine et de l'impératif de compéti-tivité globale des entreprises. On est, en revanche, tout proche de l'ambi-tion des Cindyniques', puisque l'on propose des analyses et une modélisa-tion appuyée sur une vision d'en-semble et de solides bases scienti-fiques pour gérer les risques dans l'en-treprise et la société. Le GRID, pour-rait-on dire, a fait dès le départ de la cindynique sans le terme, en rappro-chant théorie du risque, analyse de la décision, psychologie cognitive, analy-se économique, théorie financière et théorie des organisations, d'une part ; méthodes statistiques, mathématiques et argumentation rhétorique d'autre part, sans oublier l'histoire de la pen-sée scientifique dans les domaines de la conceptualisation du risque, de l'analyse économique, de la gestion d'entreprise et de la psychologie éco-nomique.

Pour le GRID, l'étude expen-mentale des décisions individueiJes face au risque, comme l'étude théo-rique(ycompris historique et psycho-logique) de la rationalité des compor-tements constituent des thèmes de recherche " en amont" du manage-ment des risques, tandis que l'étude des stratégies d'entreprise et de l'or-ganisation industrielle représente un thème de recherche " en aval " de l'objectif central du laboratoire. En y ajoutant le management des risques proprement dit, quatre thèmes de recherche constituent donc l'ossature de l'activité de recherche du GRID. Le laboratoire est, de ce fait, organisé en quatre équipes thématiques.

4.

Développement de la

production scientifique

D'un point de vue quantitatif, on peut résumer les niveaux d'activité du GRID et leur évolution sur deux périodes de quatre ans et la période des trois dernières années par le tableau suivant:

Le laboratoire parvient amSI a concilier un niveau de recherche scientifique internationalement reconnu et une activité importante de valorisation auprès des entreprises ou des organisations publiques.

5.

Valorisation et relations avec

le monde économique

Les recherches du GRID sont

soutenues par des relations contrac-tuelles avec des centres de recherche industriels tels que la DER d'Electricité de France, le CEPN (COGEMA/CEAJElectricité de France), le CNET - France Télécom... mais aussi plus directement avec des services opérationnels des entreprises (COGEMA, SNCF, Air France, CCF-Capital Management. .. ). Enfin, des contrats ont été aussi passés et menés

à bien avec les Communautés Européennes (DG XII), le Commissariat Général au Plan, le Ministère de l'Environnement. Mais c'est le montant des contrats obtenus du secteur compétitif qui rattache le GRID aux plus importants labora-toires en sciences de gestion ou en sciences économiques de France.

Un projet d'ERT (Equipe de Recherche Technologique) sur la ges-tion du commerce électronique et de ses risques est en préparation avec divers partenaires et en particulier France Télécom R&D.

Les liaisons GRID-Industrie

démontrent c'est leur originalité -que des instruments dérivés des tech-niques d'analyse du risque et de la décision ont pu être adaptés à nombre de besoins du management des orga-nisations. Pour la gestion des res-sources humaines dans des industries à risques, par exemple, il est impor-tant de savoir comment et combien les employés valorisent les améliorations de sécurité avant de s'engager dans telle ou telle voie d'amélioration,

(6)

alors même qu'une analyse coûts-avantages directe n'est pas possible ou pas souhaitable. Il s'agit par ailleurs de faibles probabilités, l'hypothèse dite de l"'utilité espérée" (standard chez les économistes) ne peut être uti-lisée. Les modèles plus généraux sou-levaient des difficultés d'estimation : Les recherches du GRID ont permis de proposer des solutions à ce problè-me. On pourrait fournir, dans le domaine des opérations pétrolières, dans le domaine de la gestion des grands comptes financiers, des exemples du même ordre, tous liés à des recherches en cours ou récem-ment achevées.

Mais les notions liées à la gestion de notre société en général ne sont pas moins importantes et ne oulèvent pas moins de questions de vraie recherche économique et de gestion publique. La manière de conduire la prévention dans les équipements col-lectifs, dans l'alimentaire ou la santé en général ou encore dans l'environ-nement, est souvent victime, en France plus encore que dans les autres pays développés, du biais juridique et technique, adomé aujourd'hui de la pincée d'écologie folklorique qui met du baume au cœur de tous. Dès lor , le choix des ouvrages ou des actions de prévention est souvent laissé à une négociation sans garde-fous. Comment procéderàune négociation locale sans pour autant perdre de vue l'intérêt collectif? Corrunent concilier reconnaissance d'identité et une effica-cité sociale au moins approximative? Comment a-t-on pu être conduit à dire tant de sottises sur le principe de précaution, comme on corrunenceà le découvrir un peu partout? Le mana-gement des risques est une nouvelle sagesse du temps présent, et nos sociétés l'abordent à travers des réflexes intellectuels clas iques, confondant estimation et évaluation des risques, technique et économie, fréquences et croyances... C'est pour-quoi, au niveau sociétal, une recherche débouchant sur des tech-niques opératoires est indispensable.

Un tel positionnement de l'activi-té du laboratoire est cohérent avec son support institutionnel: En effet, l'E.N.S. de Cachan a fait depuis ses origines un investissement de recherche extrêmement important en sciences de l'ingénieur, d'une part; d'autre part, les différentes disciplines qui y sont enseignées et développées

ont comme trait commun d'être des sciences de l'action, que l'on appelle aussi sciences du génie ou encore sciences pratiques. Or, la gestion peut être conçue comme une science de l'action, puisant dans les sciences explicatives fondamentales que sont la science économique et les sciences de la décision (la théorie de la décision proprement dite, la théorie du risque, la psychologie sociale, la psychologie cognitive, la théorie des jeux, la socio-logie des organisations), pour conce-voir, sélectionner et mettre en œuvre les actions adéquates dans le domaine du management des entreprises et des organisations sociales. Il ne s'agit nul-lement de ne faire que de la recherche appliquée, mais il s'agit de concevoir la théorisation la plu générale et la plus abstraite comme partiellement déterminée par divers besoins ulté-rieurs d'utilisation et de ne concevoir, inversement, la mise en œuvre des résultats que comme conditionnée en partie seulement par la construction théorique. On prolonge ainsi la tradi-tion Aristotélicienne, mais en l'éten-dant à des domaines scientifiques qu'elle ne concernait pas à l'origine.

6. Relations internationales

Le laboratoire est en même temps solidement ancré dans la communau-té scientifique internationale des sciences de la décision et du risque. De nombreuses conférences invitées à l'étranger (Europe, Etats-Unis, essen-tiellement) témoignent de l'insertion internationale du GRID. C'est le laboratoire qui assure à Cachan la fonction de rédaction en chef pour la revue internationale "Theory and Decision".

Les collaborations les plus natu-relle dans ce domaine de recherche se ituentà Stanford, à l'Univer ité de Californie (at San Diego, at Berkeley), ainsi qu'aux universités de Cologne et de Bonn, de Mons, de Liège et de Namur, à l'université Bocconi, etc.. et devraient s'étendre au Polytechnique de Turin et à quelques écoles d'ingénieurs en Europe. Le laboratoire GRID est le pivot des colloques internationaux FUR (Foundations and Applications of Utility and Risk Theory). De telles collaborations sont maintenues vivaces grâce au séminaire sur les sciences de la décision qui est organi-sé sur le campus de Cachan depuis 11

ans (ceux qui en feront la demande seront gracieusement mis sur la liste de ceux qui sont prévenus par mail et poste). On y a vu se succéder des scientifique de tout premier plan en provenance des universités améri-caines que l'on a citées, de l'université hébraïque de Jérusalem, d'univer ités européennes hollandaises, belges, allemande , portugaises et françaises. Elle ont renforcées par les séjours que les chercheurs du GRID font dans ces mêmes pays.

Le management des risque prend ainsi, peu à peu, le caractère d'un champ d'études scientifiques passionnante . Le DEA "Sciences de la décision et microéconomie des risque" créé en 1991 forme les jeunes chercheurs qui enrichiront leur disci-pline et attire également de nombreux étudiant étrangers (Allemagne, Italie, E pagne ... ). Un mastère créé en septembre 2000 permettra bientôt de tran férer au monde professionnel les acqui de ces recherches et de celle qui le uivront.

Bertrand Munier

GRlD,

Ecole Normale Supérieure de Cachan 61, Avenue du Président Wilson, 94235 CACHAN Cedex FRANCE Tél. :+33-]-47405597 Fax: +33-1-47402348 e-mail: munier@grid.ens-cachanfr et cnrsgrid@grid.ens-cachanfr http://www.ecogest.ens-cachanfr/grid

(7)

LA VIE DE L'ÉCOLE

L'équipe de Direction de l'ENS de Cachan

en cours de constitution

M

me Claire Dupas nommée à la Direction de l'Ecole le

4

octobre 2000 a appelé Catherine Paradeise,

Professeur des Universités, pour assumer à ses côtés la fonction de Directrice adjointe. La continuité est

assu-rée avec Michel Nusimovici, Professeur des Universités, Directeur de l'Antenne de Bretagne et Eric Savattero,

Professeur agrégé, Directeur de la formation. Il s'agit là d'une équipe actuellement restreinte associant un regard

nouveau et l'expérience confirmée au sein de l'Ecole.

Une brève présentation, ci-dessous, de la carrière de Catherine Paradeise atteste de sa grande connaissance de

l'en-seignement supérieur et de la recherche ainsi que de son engagement au sein de l'Ecole en tant que Directrice du

Département de Sciences sociales:

Mme Catherine Paradeise,

directrice adjointe

Née en 1946, Catherine Paradeise est diplômée de l'IEP de Paris (1966), de l'université du Michigan (master of arts en sociologie, 1970), docteur de 3ème cycle (1975) et docteur d'Etat en sociologie (1985). Professeur des universités depuis 1986, elle a été suc-cessivement en poste dans les univer-sités de Pari X, Nantes, Lyon II et enseigne actuellement à l'ENS Cachan, où elle a activement participé au développement de la recherche en sciences sociales (sociologie, histoire, économie, science politique) et des relations internationales. Elle a dirigé le département de sciences sociales de l'ENSC, a créé et dirigé le DEA action publique et sociétés contempo-raines et co-dirigé le magistère d'hu-manités modernes (Paris XlENSC) avant de devenir directrice adjointe de l'ENSC en octobre 2000.

Elle a également enseigné dans divers programmes à l'UQAM et à

l'université de Montréal (Montréal, Canada), à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales (Jouy-en-Josas, France), à l'Ecole Nationale de la

Statistique Appliquée à l'Economie (Paris, France), à la Chaire de Sociologie du travail du Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris, France), à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (cycle supérieur de sociologie).

Elle a occupé et occupe diverses fonction d'administration de l'ensei-gnement et de la recherche: directri-ce adjointe du département des Sciences de l'homme et de la société du CNRS de 1991 à 1994, membre à titre personnel de divers comités d'évaluation ou de conseil (Haut Comité Education-Economie, Comité des Audits du CNRS, Commissariat Général du Plan, Comités d'évalua-tion de programmes de recherche dans plusieurs régions ou au Ministère chargé de la recherche, etc). Elle a présidé le Conseil Scientifique du CEREQ (Centre d'Etude et de Recherche sur les Qualifications) de 1989 à 1995 dont elle est encore membre. Elle est membre du Conseil Scientifique de l'ENSC, de l'INRA, du CNFPT. Elle a fondé en 1989 l'Association des Sociologues de l'Enseignement Supérieur dont elle a été la première présidente.

Elle est chevalier de l'Ordre du mérite national et officier de l'Ordre des palmes académiques.

Successivement membre de diverses équipes de recherche du CNRS, àNantes, Lyon et Cachan, où elle appartient aujourd'hui au Groupe d'Analyse des Politiques Publiques (UPR 268), elle est également membre ou referee de divers comités de rédaction et de diver conseils scientifiques de revues de sociologie françaises ou étrangères.

Ses travaux de recherche s'inscri-vent dans deux domaines. Du côté de la sociologie économique, ils visentà

rendre compte des modes de régula-tion des marchés du travail, en s'inté-ressant à la construction des acteurs, de formes d'interaction et des règles d'action collective dans des entités telles que les professions, le organisa-tions, les institutions publiques, les systèmes de relations profession-nelles. Du côté de l'action publique, ils alimentent une réflexion sur le pilotage du changement organisation-nel, principalement dans le domaine scientifique.

(8)

LA VIE DE L'ÉCOLE

Nominations

Conseil d'administration

Par décret du Président de la République en date du 4 janvier 2001 M. Pascal Colombani est nommé Président du Conseil d'administration de l'Ecole nor-male supérieure de Cachan.

Liste des membres nommés pour une période de trois ans :

1 - Personnalités désignées es qualités Mme Nicole Ledouarin,

secrétaire perpétuelle de l'Académie des sciences. M. Jean Dercourt,

secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. Mme Geneviève Berger,

directrice générale du Centre national de la recherche scientifique.

M. Xavier Chapuisat,

président de l'université Paris-XI. M. Patrick Navatte,

président de l'université Rennes-L Mme Laurence Paye-Jeanneney,

administratrice générale du Conservatoire national des arts et métiers.

M. François Germe,

directeur du centre d'études de l'emploi, Marne la Vallée.

M. Thomas Turtz,

directeur de l'Institut Gustave Roussy.

II - Personnalités désignées librement par le ministre M. Gérard Maeder,

directeur de recherche Renault SA. M. Hubert Coudanne,

président de l'association des anciens élèves. M. Yves Decourteix,

directeur de la recherche à la région lie de France. M. Marc Oberle,

administrateur général du groupe des écoles des télé-communications.

P. Philippe Maes,

vice-président de GEMPLUS, président du conseil de surveillance de Science Pratique SA.

M. Marc Goujon,

inspection générale de l'éducation nationale.

Conseil scientifique

Liste des membres nommés pour une période de trois ans:

1 - Personnalités désignées es qualités Mme Marie Claude Gaudel, professeur à l'université Paris-XI. Mme Marie France Coste-Roy,

directrice de l'Institut de recherche mathématiques de Rennes.

Mme Marie Claude Maurel,

directrice du département des "sciences de l'homme et de la société" du Centre national de la recherche scientifique.

M. Francis Jutand,

directeur du département "sciences et technologies de l'information et de la communication" du Centre national de la recherche scientifique.

M. Gilbert Lenoir,

directeur scientifique de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif.

Mme Elisabeth Dupont-Kerlan,

directrice générale de l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité.

M. Jean Marc Thomas,

directeur de la recherche et de la technologie (aéro-spatiale EADS)

II - Personnalités désignées librement par le ministre M. Pierre Papon,

professeurà l'Ecole supérieure de physique et chimie industrielle.

M. Maurice Garden, professeur émérite. M. Marko Erman,

directeur d'Opto+, GIE Alcatel, France Télécom, Marcoussis.

Mme Danièle Kaisergruber, consultante, Bernard Brunhes consultant.

M. André Zaoui,

directeur de recherche de clas e exceptionnelle au Centre national de la recherche scientifique, labora-toire de mécanique des olides de Polytechnique. M. Olivier Roux,

professeur à l'Ecole centrale de Nantes et membre de J'Institut universitaire de France junior.

(9)

LA VIE DE L'ÉCOLE

La politique générale de l'Ecole

Nouvelles orientations et infléchissements

L

ors du Conseil d'Administration le

21

décembre 2000, Mme La Directrice

C.

Dupas a présenté les principales orientations figurant au contrat quadriennal qui dessinera l'avenir de l'Ecole pour les années 2002-2005. Ce vaste panorama des actions en cours et des projets en préparation atteste de la vitalité de la vie scientifique en formation et recherche au sein de l'Ecole avec le souci constant de tisser des liens près d'autres établissements d'en-seignement supérieur en France etàl'étranger et de consolider l'ancrage dans l'environnement socio-économique, Il reste

à

espérer que dans le cadre du contrat d'établissement les moyens humains, matériels et financiers seront délégués à l'Ecole pour que la dynamique engagée ces dernières années puisse porter tous ses fruits et permettre aux équipes de recherche d'innover en travaillant sur de nouvelles thématiques.

1.

l:évolution des formations:

une orientation vers les cursus

européens et internationaux

La permanence dans le domaine des formations reste le double ancra-ge, d'une part avec la recherche et l'innovation et, d'autre part, l'environ-nement industriel et économique.

Des enseignements nouveaux seront développés en particulier dans les Sciences et technologies de l'infor-mation et de la communication (S.T.I.C.). Plus généralement les structures de formation sont inchan-gées, qu'il s'agisse des magistères qui seront généralisés à tout le second cycle ou le récent cursus d'agrégé ingénieur en liaison avec diverses Ecoles d'ingénieurs. ~accent sera porté sur les cursus européens et internationaux de façon à accroître les échanges pour les normaliens dans un contexte de globalisation des connais-sances.

La coopération inter-ENS pour les concours se poursuivra en étroit partenariat avec le Service Commun de gestion des Concours (S.c.G.C.) localisé sur le site de Cachan. Une convention inter-ENS (septembre 2000) a reçu l'aval du Ministère.

Pour les formations de troisième cycle, un premier doctorat européen est en cours de création.

A chacun de ces axes majeurs des moyens sont déjà prévus:

• Pour les S.T.I.e. :

Leur développement constitue un axe majeur pour les prochaines

années.~ouvertured'un département d'informatique est à l'étude avec un recrutement dès la session de concours 2002. Les élèves recrutés seraient orientés selon une différen-ciation thématique, soit sur le site de Cachan avec les aspects de spécifica-tion et vérificaspécifica-tion de logiciels ou de bio-informatique (cursus à partir de la 3ème année), soit à Ker Lann pour les aspects de télécommunications.

Le volet recherche sera renforcé à Cachan selon les axes de recherche du

L.P.Q.M.et à Ker Lann avec un finan-cement du Conseil Régional de Bretagne en coopération avec l'Université de Rennes, l'I.R.I.S.A. et l'LES.1.e.

• Pour les cursus de magistères: Seuls, deux départements n'ont pas leurs enseignements organisés dans le cadre d'un magistère:

- anglais

- arts et création industrielle Le projet est de bâtir un magistè-re orienté vers "l'Anglais de spéciali-té".

En arts il s'agit d'établir des par-tenariats avec des écoles délivrant un diplôme supérieur en arts appliqués (DSAA) donnant l'équivalence de la maîtrise nécessaire pour s'inscrire à l'agrégation.

Un cas particulier est celui du "génie des procédés" dont le recrute-ment se fait actuellerecrute-ment au niveau du concours de 3ème année. Deux sites ont actuellement un cursus d'études adapté à cette filière: Nancy et Toulouse. Après étude, le partena-riat s'établit avec l'E.N.S.I.G.e. de Toulouse qui met à disposition un

pro-fesseur pour ce magistère. Les norma-liens feront leur second cycle à l'E.N.S.I.G.e. et prépareront l'agré-gation comme actuellement à Paris. • Pour les formations doctorales

~Ecole a suivi les orientations ministérielles en créant une Ecole doctorale de Site, pluridisciplinaire, "Sciences Pratiques". La reconnais-sance n'est pas au rendez-vous puisque le nombre d'allocations de recherche a été réduit (de 20 à13 en l'an 2000) et le nombre d'allocations couplées (125) met en évidence une disparité de traitement entre les ENS. Un réajustement apporterait un trai-tement plus équitable entre les ENS.

Un doctorat européen en système d'information et organisation est en création avec les Universités de Trente et Bologne. D'autres parte-naires, Suédois, Allemands, Britanniques devraient se joindre au projet durant l'année 2001. Pour l'Ecole, c'est e. Paradeise, Directrice adjointe, qui a en charge la mise en œuvre de ce doctorat qui recrutera des étudiants de formation informa-tique et/ou sciences sociales (théorie des organisations).

• Pour l'accueil d'étudiants étrangers

~idée repose sur la création de "bourses d'accueil" à partir des sup-ports de postes de normaliens. Chaque poste ainsi transformé servi-rait à réaliser 4 bourses d'un an, la contrepartie serait la dispense de droits d'inscription pour un an pour des normaliens dans les mêmes uni-versités.

(10)

personnels encadrés" (TP.E.) en lycées

Durant l'année 2000-2001 l'Ecole organise six séminaires avec 4 confé-rences chaque fois sur les thèmes choisis pour les TP.E. de classe de 1ère. Une diffusion multi-sites est facilitée par le dispositif de vidéocon-férence installé à l'Ecole.

2.

l:évolution de la recherche

interdisciplinaire:

les sciences de l'information

et de la communication

et les sciences du vivant.

2.1 - Des évolutions doivent égale-ment intervenir sur les deux sites de Cachan et Ker Lann

Evolutions des laboratoires à Cachan et création d'un laboratoire àKer Lann

Le LURPA, créé il y a vingt ans, prépare un projet en vue d'une asso-ciation au C.N.R.S.

Le LESIR se prépare en vue d'une association avec le C.N.R.S en tant qu'Unité mixte de recherche (U.M.R.)

Pour le LBPA, le projet de créa-tion d'une nouvelleV.M.R. doit s'ac-compagner du transfert d'une équipe de l'I.G.R. (Institut Gustave Roussy, Centre de Villejuif) sur le site de Cachan. Le pôle de Cachan serait focalisé sur l'enzymologie moléculai-re, celui de Villejuif développerait des projets de recherche amont/clinique.

Le LIREST étudie des possibili-tés d'association au C.N.R.S. et/ou à l'I.N.R.P.

Sur le site de Ker Lann

Deux projets principaux sont en cours. Le plus avancé concerne la jeune équipe de BIOMIS axée sur les biomicrosystèmes sous la responsabi-lité deB.Le Pioufle, Professeur. Cette équipe développe des relations avec des unités I.N.S.E.R.M. de Rennes. Avec le soutien des collectivités terri-toriales une salle blanche est en cours de construction.

Le second projet portera sur le

développement d'une équipe infor-matique en relation avec l'I.R.I.S.A 2.2 - La mise en place de pro-grammes pluri-formations (P.P.R)

Quatre programmes impliquant plusieurs laboratoires de Cachan sont financés par le Ministère. Ainsi se sont renforcées diverses collabora-tions, citons, entre autres, le program-me sur le contrôle actif de vibrations

électromécaniques avec les

toires LESIR, CMLA et des labora-toires d'Orsay et du C.N.AM. ; il en va de même pour la mécanique des fluides numérique pour le CMLA, le LMT et l'E.N.S. (Ulm) ;à Ker Lann avec les biomicrosystèmes pour le transfert de gènes (BIOMIS).

Le département de Sciences Sociales prépare un PPF sur les

com-paraisons internationales associant

sociologues, économistes, historiens. Un projet nouveau et ambitieux fédérant 4laboratoires de l'Ecole sur une thématique liée à la politique

moléculaire et à la biotechnologie se

met en place. Les projets portent sur la détection ultrasensible de molé-cules individuelles et son application au trafic de matériel génétique intra-cellulaire ainsi que les composants moléculaires d'optique intégrée.

Unstitut des Sciences pour l'ingé-nieur (I.S.P.I.) a joué un rôle actif de catalyseur dans le développement de projets transversaux associant les laboratoires de l'Ecole en même temps qu'il a facilité la coopération avec de grands groupes industriels. La dynamique étant lancée, "la pérenni-sation de l'Institut n'est pas nécessai-re".

2.3 - Les projets acceptés dans le cadre du Contrat de Plan Etat/Région • En Ile de France l'E.N.S. de Cachan est associéeàdeux projets:

- MINERVE (Microsystèmes, Imageries, Nanosciences, Ensei-gnement, Recherche, Valori-sation, Entreprises) implique l'Université Paris 11 Orsay, Supélec, Ecole Polytechnique, C.E.A. ...

- Innovation thérapeutique et génétique associe l'Université Paris 11, l'I.G.R. (Villejuif) et

l'Ecole qui va, dans ce cadre, implanter une plate-forme d'ima-gerie et une unité de production de vecteurs.

• En Bretagne, le Conseil Régional a décidé le financement d'un équipe-ment de prototypage rapide sur le site de Ker Lann.

3.

Relations avec le secteur

socio-économique

et valorisation des travaux

des laboratoires:

• Projet d'Equipe de Recherche Technologique (E.R.T)

Un projet d'E.R.T "nouveaux modèles économiques" placé sous la responsabilité de J.M. Dalle réunit les compétences des Sciences pour l'Ingénieur et des Sciences Humaines et Sociales. Il s'agit de promouvoir l'analyse des nouveaux modèles éco-nomiques caractéristiques de la "nou-velle économie: e-business et nouvel-le économie du logiciel.

• Création d'un quatrième Mastère en "Management de projets

territo-riaux"prévu pour la rentrée 2002. Ce Mastère placé sous la responsabilité de G. Gilbert, professeur d'économie publique, associe l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (E.N.P.C.). Il viseàformer aux nouveaux métiers de conception et de réalisation de projets complexes (projets de ville, projets territoriaux) età acquérir des capaci-tés "d'ensemblier' .

• Un cinquième Mastère en Génie Civil est en préparation également pour 2002 par fermeture et transformation du D.E.S.S. conjoint Paris 6 -E.N.S. Cachan.

4. La gestion et le

développement du parc

immobilier:

des difficultés récurrentes

Il convient de réaliser sans tarder la mise en conformité des bâtiments scientifiques Cournot et d'Alembert. La question du financement se pose compte tenu des subventions accor-dées par le Ministère.

(11)

dis-poser d'espaces nouveaux pour la recherche (chimie, biologie, télécom-munications optiques... ) et pour la formation initiale et continue.

Aucune opération immobilière n'a été inscrite au Contrat de plan Etat-Région 2000-2006. Or, la Région devait réaliser la construction d'un bâtiment pour y transférer les ateliers

du lycée Gustave Eiffel toujours ins-tallés dans le bâtiment Léonard de Vinci désormais totalement mis en conformité. C'est un dossier sensible dont le traitement conditionne le suc-cès de plusieurs opération .

Une note positive, la mise en place d'un réseau informatique haut débit RU.B.I.S. du Val de Bièvre avec un soutien financier du Conseil

LA VIE DE L'ÉCOLE

Régional (20 MF). eE.N.S de Cachan a été désignée maître d'œuvre du pro-jet dans le cadre d'un large partena-riat (DGNCTA, ONERA, ESTp, CEMAGREF, IGR, Paris 11 Orsay... )

En passant par l'antenne de Bretagne.

Du projet

à

la réalisation.

A

ctuellement, avec ses 250 élèves et étudiants, ses 21 enseignants et enseignants chercheurs, ses 12 personnels

Techniciens Administratifs Ouvriers et de Service, l'antenne de Bretagne a rempli son contrat au cours des sept

années qui viennent de s'écouler. Le projet d'Yves Malier, appuyé par le dynamisme de ses successeurs et une

volon-té sans faille de tous ceux qui ont voulu voir émerger un nouveau site d'Ecole Normale Supérieure en Bretagne est

devenu une réalité. Une réalité encore fragile mais qui dispose,

à

présent, des atouts nécessaires

à

sa réussite.

Petite histoire de 1993

à

nos jours.

En 1993, Yves Malier, directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan élabore un très beau projet; il s'agit pour la première fois de déve-lopper l'établissement qu'il dirige à l'extérieur de son campus du Val de Bièvre.

eenthousiasme des collectivités territoriales justifie le choix du nouvel établissement. eantenne délocalisée de l'ENS de Cachan sera en Bretagne, dans la banlieue de Rennes, sur le campus de Ker Lann (landes des Fougère ). 1Tès rapidement, le chan-tier est mis en œuvre pour que l'an-tenne puisse commencer ses activités dès la rentrée 1994. Depuis cette ouverture, les principes fondamen-taux du développement de l'ENS de Cachan ont orienté la création d'un nouveau site, adapté à l'environne-ment local, intégré dans ses pôles d'excellence, tout en maintenant des liens solides avec la "maison mère".

Dans un premier temps, l'antenne . de Bretagne a développé, avec des effectifs très restreints d'enseignants et de personnels ATOS, des filières de préparation aux agrégations sur les modèles des départements de Cachan. Par la suite, la complémenta-rité entre les deux sites de l'ENS a prévalu. Depuis 1997, sept options d'agrégation sont préparées à

l'anten-ne de Bretagl'anten-ne de l'ENS de Cachan avec des taux de succès toujours supé-rieurs à 80%. Ces résultats remar-quables et renouvelés d'année en année s'expliquent par la qualité des élèves et le dévouement des person-nels enseignants mais également par l'excellence de l'environnement bre-ton, qu'il s'agisse de l'antenne de Ker Lann ou de son environnement uni-versitaire. Depuis la rentrée 1995, l'antenne de Bretagne accueille égale-ment des élèves de première année pour lesquels deux magistères ont été cohabilités avec l'Université de Rennes 1. Ces magistères permettent l'inscription à l'école d'étudiants d'ex-cellent niveau en provenance de l'uni-versité. Nous sommes engagés par le 4· CPER (Contrat de plan Etat-Région) à ouvrir un nouveau départe-ment en sciences et techniques de l'in-formation et de la communication. Ce département formera les futurs pro-fesseurs en sciences et techniques de

1information et de la communication dont le besoin se fera vivement sentir au cours des prochaines années. Ce département sera fortement orienté vers les télécommunications pour les-quelles la Bretagne en général et Rennes, en particulier, ont été choi is comme pôle d'excellence.

Les activités de recherche sont fondamentales pour une Ecole Normale Supérieure, l'ENS-Cachan, pour son antenne de Bretagne, est déjà cohabilitée dans deux DEA en mécanique et en mathématiques, eUe est intégrée à l'école doctorale rennai-se MATISSE (Mathématiques, Infor-matique, électrotechnique, électro-nique et automatique). Depuis l'ou-verture de l'antenne, les enseignants chercheurs de Ker Lann ont dévelop-pé des activités de recherche dont la quaUté a été affirmée par de nom-breuses publications au niveau inter-national. C'est ainsi que plusieurs

(12)

laboratoires de Cachan ont des cher-cheurs à Ker Lann dans les domaines des sciences sociales et des sciences pour l'ingénieur, comme en témoi-gnent les panneaux photovoltaïques et les éoliennes qui ornent les bâtiments.

/

1

-Parmi les axes prioritaires qui ont été retenus dans l'élaboration du plan régional de recherche, nous avons retenu trois pôles d'excellence dans lesquels vont s'intégrer le labora-toires de recherche propres aux sites de Rennes : Mathématiques appli-quées, Génopôle Ouest, Informatique et Télécommunications.

l)Mathématiques appliquées

La qualité du travail accompli par les mathématiciens de l'antenne dans le cadre de l'IRMAR (Institut de Recherche de Mathématiques de Rennes) et les excellentes relations que nous entretenons avec l'Université de Rennes 1 ont permis au 1er jan-vier 2000 d'étendre la tutelle de cette UMR CNRS à l'ENS de Cachan.

2)Biomis

En forte synergie avec le projet Génopôle Ouest et trois équipes affiliéesàl'INSERM, un nouveau laboratoire intitulé BIOMIS a été crée à l'antenne en 1999. Cette équipe à pour vocation de déve-lopper les technologie des micro-systèmes pour le secteur biolo-gique et médical. Cette jeune équipe vient d'être reconnue par le CNRS, et sur la base de finan-cement provenant des collectivi-tés territoriales équipe une aile blanche pour la conception de bio-puces.

3)Jnformalique et télécommunica-tions

~ouverture d'un nouveau

dépar-tement consacréà l'informatique et aux télécommunications devra s'accompagner sur le site de Ker Lann d'équipes de recherche for-tement liée aux laboratoires ren-nais et en particulier à l'IRISA

(Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléa-toires). Ce laboratoire devra, bien entendu, privilégier également la synergie avec Cachan en particu-lier dans le domaine des télécom-munication (LPQM).

Les relations de 1antenne de Bretagne avec son environnement univer itaire et socio-économique sont excellentes. ~Université de Rennes 1 est représentée dans les Conseils de l'ENS-Cachan et le direc-teur de l'antenne de Bretagne siège au conseil d'administration de l'Uni-versité. Il siège également au conseil d'administration de la technopole de Rennes Atalante et préside la Conférence des Grandes Ecoles de

Bretagne (24 établissements). La considération dont nous honorent les collectivités territoriales et les repré-sentants de l'Etat (Recteur et Préfet) a été affirmée par le importantes dotations dont a bénéficié notre éta-blissement dan le cadre du 4ème CPER. (Contrat de plan Etat Région, Univer ité du 3ème millénaire).

~antennede Bretagne de l'ENS-Cachan bénéficie du soutien des industriels de la région par son aspect , sciences pratiques" Notre établisse-ment est l'un des membres fondateurs de l'incubateur créé par Rennes Atalante en 1999. ~ENS e t égaIe-ment l'un de cinq membres fonda-teurs du Pôle Productique de Ker Lann affirmant la vocation du cam-pus. Parmi ces cinq membres fonda-teurs figure le groupe PSA (Peugeot Citroën). Pour ces rai ons, une dota-tion importante a été in crite dan le 4° CPER et permettra à l'antenne de se doter, dè 2001, d'un équipement de prototypage rapide.

Au stade de son développement actuel l'antenne de Bretagne de l'ENS de Cachan ne peut se permettre le statu quo. Elle doit poursuivre sa crois ance au niveau de l'enseigne-ment, de la recherche et de la valori-sation.

Michel NUSIMÜVICI

Directeur de ['antenne de Bretagne de l'ENS-Cachan

(13)

LA VIE DE L'ÉCOLE

Les Travaux Personnels Encadrés (TPE) en lycée

Les "séminaires d'appui" de l'E.N.S. de Cachan

1. Une innovation pédagogique:

les T.P.E.

Les travaux personnels encadrés (TPE) ont été introduits en classe de première à la rentrée de septembre 2000. Les thèmes retenus pour la clas-se de Première Scientifique (l'image, les risques naturels et technologiques, la croissance, science et aliments, l'eau et, dernier de la liste, temps, rythmes et périodes) sont suffisam-ment évocateurs de la réalité concrète pour susciter un large intérêt des élèves. Le principe général de l'exerci-ce consiste à mobiliser les connais-sances de la classe pour approfondir, monter une expérimentation ou éla-borer un modèle afin de mieux com-prendre ou prévoir tel ou tel phéno-mène qui entre dans l'un ou l'autre de ces thèmes. Par connaissances de la classe, on entend celles qui relèvent des mathématiques, des sciences phy-siques et des sciences de la nature et de la vie, sans exclure pour autant les apports des sciences pour l'ingénieur, des disciplines littéraires (le français et les langue) ou encore de l'histoire ou de la géographie.

Dans son principe, chaque élève ou groupe d'élèves a l'initiative du choix du phénomène ou du problème retenu. ~encadrement est assuré en petits groupes par un professeur, ou plutôt un ensemble de plusieurs pro-fesseurs, dans un horaire de deux heures hebdomadaires. La majorité des thèmes retenus suscite, en effet, des approches pluridisciplinaires qui dépassent les compétences d'un seul enseignant. Pour cette année de lan-cement de la formule, les travaux per-sonnels proprement dits ne débutent qu'au 1er janvier 2001, le premier tri-mestre ayant permis aux professeurs de se familiariser avec une forme pédagogique innovante.

2. Une mise en œuvre

sans dérive

On peut se fonder sur l'expérien-ce acquise en classes préparatoires (CPGE) lors de J'introduction des Travaux d'Initiative Personnelle

Encadrés (TIPE). Pour leur démarra-ge les Grandes Ecoles ont alors apporté leur concours pour que la réforme puisse se généraliser afin de limiter les risques d'inégalités liés à l'environnement intellectuel ou scien-tifique. ~unedes réponses a été don-née pour chaque spécialité par la constitution de banques de données où les élèves trouvent, rangés par mots clés, les éléments sur chacun des thèmes à traiter.

La transposition pour les classes de 1ère avec une banque nationale accessible à tous les lycées réduirait les risques d'inégalités liées à l'envi-ronnement. Il conviendrait d'adapter le mode d'interrogation de la banque pour une population plus jeune et moins autonome qu'en CPGE.

nnitiative des E.N.S est à situer dans la complémentarité des autre actions en cours. Les E.N.S peuvent apporter un éclairage pluridisciplinai-re conforme aux méthodes pédago-giques dont bénéficient les norma-liens.

3. Une banque de données

pour les T.P.E.

Une banque nationale est créée par le Directeur des enseignements scolaires. Elle est accessible par liai-son Internet à partir du 15 janvier 2001 sur un site défini [http://www.estimac.fr/eduscol/TPE). Sur décision du provi eur du lycée, la banque est librement acces ible aux professeurs et aux élèves de 1ère S de l'établissement. Les nouveaux que -tionnements sont transmis sous cou-vert du (ou des) professeur(s) respon-sable(s) des TPE de la classe.

I..:organisation générale et la vali-dation des données de la banque est confiée à un Comité Editorial présidé par J.M. Ghidaglia, professeur de mathématiques à l'E.N.S de Cachan. Le Comité définit les mots clés, les formats de réponse et valide le nou-velles données; il veille à présenter les approches pluridisciplinaires et à sug-gérer des synthèses. Il s'assure la col-laboration d'élèves normaliens

volon-taires (une vingtaine par E.N.S) pour élaborer des réponses aux nouveaux questionnements

4. Les séminaires de l'E.N.S.

de Cachan

Grâce au pilotage de la Direction de la Formation, l'Ecole organise des séminaires sur chacun des thèmes à destination des professeurs. Se dérou-lant devant une bonne centaine de collègue du econd degré, chaque séance d'une demi-journée, est retran mise en direct dans plu ieurs centres provinciaux où l'assistance peut également intervenir et poser des questions. Ainsi, en moyenne, chaque intervention est-elle reçue en direct par 2 à 300 professeurs avant diffusion à l'ensemble de collègues scienti-fiques en charge des c1a es de 1ère S, sous la forme d'un CD-ROM.

Chaque séminaire comporte, en première partie, une série de trois ou quatre interventions relativement brèves (on prévoit une vingtaine de minutes pour chaque expo é) par des spécialistes du thème retenu. Chaque intervention est immédiatement ui-vie de diverses réactions des audi-toires, tantôt pour traduire un intérêt marqué pour telle ou telle découverte qui vient d'être présentée, tantôt pour exprimer l'embarras d'un professeur qui s'interroge d'un air dubitatif sur la façon d'amener des élèves de premiè-re à entpremiè-revoir les phénomènes décrits à partir des connaissances de la classe. On est alors prêt à passer à la econde partie du séminaire, celle où un débat s'in taure avec les ensei-gnants pour concrétiser et bâtir des sujets de TPE ou illustrer tel ou tel sujet déjà entrepris.

Nota : Pour les enseignants intéressés par ces séminaires organisés d'octobre 2000 à mars 2001 et leurs résultats (confé-rences... ), il est possible de contacter à l'Ecole Nicolas MOUNIER, élève agrégé ou la Direction de la Formation:

Fax: 01 47 40 28 88 Email eric.savauero@dir.ens-cachan./r

(14)

LA VIE DE L'ASSOCIATION

Le Congrès 2000

à

Grenoble

Les anciens de l'ENSET-CACHAN en congrès 2000

à

Grenoble!

C

'est avec beaucoup d'inquiétude et d'appréhension que, sur l'insistance très amicale de J-M REFEUIL, nous avons accepté (Clément GUILLET et André SIREDEY) d'aider à l'organisation, à Grenoble, du congrès de l'association des anciens de l'ENSET et de l'ENS CACHAN. Cette tâche (entièrement inconnue) nous paraissait bien difficile à assumer.

Et c'est grâce aux réflexions, sug-gestions et propositions d'un groupe d'amis, anciens de nos écoles, que s'est progressivement élaborée la structure d'un congrès dont nous sommes heureux qu'il ait été réussi, d'abord dans son objet premier, mais aussi dans son organisation matérielle et son atmosphère si conviviale. Il est vrai que se sont croisées bien d'an-ciennes amitiés et complicités!

Notons, en début d'AG à l'occa-sion d'une arrivée tardive soigneuse-ment calculée, l'étonnante et remar-quable performance de Jeanne FAU-GERE qui, sans aucun entraînement préalable nous a-t-elle avoué, a plon-gé devant la tribune officielle, s'atti-rant ainsi en même temps que l'admi-ration de l'assemblée, un compliment élogieux et mérité du Président H. COUDANNE.

Ont donc travaillé à la prépara-tion et à la conduite matérielles de ces deux journées des 11 et 12 novembre: Roger CHAMBEFORT, Jacqueline CROIBIER, Claude et Maurice DUCASSE, Clément GUIILLET, Yvette JACQUEMIER, Renée MEUNIER, Françoise et André MICHELET, Colette et André SIRE-DEY et Jeanne STIEFENHOFER.

Le matin du 11 novembre, c'est en Gare de Grenoble que tous les par-ticipants se sont retrouvés, redécou-verts ... les souvenirs de rentrée à l'ENSET jadis plein la tête ! Deux visites allaient occuper la matinée:

celle, au Lycée Stendhal, d'une remarquable horloge solaire, expli-quée avec brio par Mme BEC-QUAERT, professeur de mathéma-tiques

et celle, très émouvante, du Musée de la Résistance où l'on retrouve le passé douloureux et enco-re proche de l'histoienco-re des maquis de la région de Grenoble.

Nous étions nombreux au dîner du congrès, le soir du 11 novembre: le téléphérique qui fonctionnait spécia-lement pour nous a monté la plupart au restaurant du " Pèr' Gras " , au sommet de la Bastille, tandis que quelques lièvres plus timides, peu nombreux, grimpaient par la petite route de montagne (c'est craintif les [jèvres ... pas de noms). A nos pieds, Grenoble étalait un tapis de lumières, tandis que la chaîne de Belledonne assurait le rideau de fond. Spectacle réussi!

Néanmoins une émotion au retour: le pont-levis donnant accès à la gare supérieure du téléphérique était fermé! Finalement le secours en montagne n'a pas euàintervenir pour nous ramener vers les berges de l'Isère.

Le dimanche c'est le Vercors qui accueillait notre groupe, Vercors de l'Histoire et Vercors touristique. La traversée de ce haut lieu de mémoire a été l'occasion de conter (à l'aller) quelques moments de cette épopée tragique (1943-1944) en marquant quelques arrêts en des sites chargés de souvenir:

• le Pont Charvet où l'écrivain J. PREVOST a été massacré début août 44,

• le mémorial de St Nizier (pre-mière bataille) où l'on retrouve les noms et les tombes des figures de proue de la résistance,

• et au bout du plateau de Lans, les crêtes de Valchevrière où ont eu

[jeu les derniers combats des der-nières forces du Vercors le 23 juillet 44.

Nos amis MICHELET ont pu en descendant les gorges de la Boume (où plus d'une fois l'habileté du chauf-feur a conjuré nos angoisses de passa-gers) expliquer la structure géogra-phique et géologique si particulière faisant du Vercors un massif unique en France, propre à l'implantation d'un dispositif militaire important.

Si le matin des bourrasques gla-ciales et des bans de brume créaient au mémorial de St Nizier l'atmosphè-re soeur du lieu, la météo a été clé-mente pour le reste de la journée : nous avons pu apprécier la majesté rude des gorges de la Boume, taillées dans d'énormes épaisseurs de calcai-re. Après un déjeuner rapide à Pont en Royans dans un cirque grandiose, au pied d'une haute falaise, nous découvrons les grottes de Choranche, avec leurs milliers de "fistuleuses" étincelantes (stalactites tubulaires translucides de 4 à 6 mm de diamètre pouvant atteindre 3 m de long), et de curieux habitants: les protées. La visi-te se visi-termine par un son et lumière féerique dans la grande salle dite " cathédrale" .

Le retour à Grenoble, rapide, dans un quasi recueillement, marquait le terme de ces deux jours de grande densité: le congrès 2000 devenait déjà souvenir!

Clément GUILLET

et Jeanne STIEFENHOFER

Visite de l'horloge solaire du lycée Stendhal de Grenoble

L'abondance de l'actualité nous oblige, au dernier moment, à différer jusqu'en juin 2001 - pour le prochain bulletin - la publi-cation de la présentation illustrée de l'horloge solaire du Père BONFA (XXV/le siècle) et des explipubli-cations détaillées de René FAU-GERE. Nous donnerons aussi quelques photos du congrès, peut-être même en couleur! Heureusement, les astronomes, au moins,

(15)

LA VIE DE L'ASSOCIATION

Le Congrès 2000

à

Grenoble

Compte rendu des Assemblées Générales ordinaire et extraordinaire

du

11

novembre 2000

Le bureau de l'assemblée:

Présidence d'honneur:

Claire DUPAS, Directrice de l'ENS Cachan,

Lucien SELLIER, Trésorier de l'Amicale des Elèves et Anciens Elèves des ENS de Lyon, Fontenay, St Cloud,

Présidence :

H. COUDANNE, Président de l'Association

Secrétariat:

M.-A. PINDAT, Secrétaire géné-rale de l'Association.

Remerciements

• M. Claude FEUERSTEIN, Pré-sident de l'Université Joseph Fourier (Grenoble 1)

• M. Christian MONLLOR, Direc-teur de l'IUT-1.de Grenoble • M. J.L. LEVIEL, Chef du

dépar-tement de Mesures physiques de l'IUT-1 de Grenoble

• Clément GUILLET et toute son équipe qui nous accueillent.

Les personnalités dont la

présence honore l'Association.

• Mme Claire DUPAS, Directrice de l'ENS de Cachan,

• M. Jean MICHOULIER, chef du département Génie des Réseaux et Télécommunications de l'IUT-1 de Grenoble, représentant M. Christian MONLLOR, Directeur de l'IUT-1 de Grenoble,

• M. Lucien SELLIER, Trésorier, représentant Jeannine RAFFY, Présidente de l'Association des Elèves et Anciens Elèves des ENS de Lyon, Fontenay, St Cloud, • M. Jacky MAZARS (B2 68),

Directeur adjoint de l'ENS Cachan de 1995 à 2000,

• M. Jérôme ANTOINE (B3 99), Président du Bureau des Elèves de l'ENS Cachan.

Personnalités

et camarades excusés

• M. René RÉMOND, Président de l'Association des anciens élèves de l'ENS de Paris,

• Mme Jeannine RAFFY, Prési-dente de l'Association des Elèves et Anciens Elèves des ENS de Lyon, Fontenay, St Cloud, • M. le Recteur Marcel

BONVA-LET, Directeur de l'ENSET de 1985 à 1988,

• M. le Recteur Paul PASTOUR (Al 44-46) et Stefka, née SEN (A2 53-56),

• M. Claude FEUERSTEIN, Président de l'Université Joseph Fourier (Grenoble 1),

• M. Christian MONLLOR, Direc-teur de l'IUT-1 de Grenoble, • M. Bernard DECOMPS,

Direc-teur de l'ENS Cachan de 1994 à 2000,

• M. Gabriel RUGET, Directeur de l'ENS de Paris, Directeur scienti-fique à l'ENS Cachan de 1999 à 2000,

• M. Michel NUSIMOVICI, Direc-teur de l'antenne de Bretagne de l'ENS Cachan,

• M. Yves MALIER (BI 66-69), Directeur de l'ENS Cachan de 1988 à1994,

• M. Pierre THUREAU (Al 48-50), Directeur de l'ENSET de 1970 à 1980,

• M. Maurice LIÉVREMONT (A2 61-65), Directeur adjoint de l'ENS Cachan de 1988 à 1995, • M. Éric SAVATTERO (BI 81),

Directeur de la Formation à l'ENS Cachan,

• M. Raymond VAYVA, Intendant honoraire de l'ENSET,

• Mme SIDIN-BENEDETTI, Pré-sidente de l'Amicale des Inspec-teurs et Professeurs d'ENNA, • Isabelle ALLAZ, née PRIM (D2

91), Trésorière adjointe,

• Michèle BLACHIER, née MOCH (C 68), Présidente hono-raire de l'Association, • Jacques BODINEAU (G 59-63), Directeur de la Formation à l'ENS Cachan de 1985 à 1999, Vice-président, • Pierre BOUREL (B 46-48), • Etienne CAMY-PEYRET (Al

44-46),

• Marthe CAMY-PEYRET, née VUILLAUME (D 44-46), • Jean CHEFDEVILLE (Al

52-55) et Christiane, née LOUBOU-TIN (A2 52-55),

• Emmanuel DUC (B3 90), Secrétaire adjoint,

• Pierre GARNERO (B 46-48), • Yvette JACQUEMIER, née

AUDRY (A2 43-45), • Jean ISSOULIÉ (D 44-46), • Anne-Marie RÉVEILLERE, née

BEYLOT (C 49-51),

• Philippe RYCKELYNCK (Al 83), Secrétaire adjoint,

• Arlette SARRAZIN, née VER-DAGUER (EF 45-47),

• Paulette TRICLOT, née VAL-LEZ (D 46-48).

Décès:

Nous avons à regretter la dispa-rition de plusieurs "anciens" :

• Jeanne RABAU née SALETTE (F 47-49),

• Max SAUTET (C 45-47), • André AYROLLES (B 49-51), • René BERCHOUD (EF 51-54), • Magali BRISSAUD (D 60-63), • Denis FLORENT (B1 76), • René LOURAU (E 56-59), • Adrienne MAUREL, née

RUDELLE (E 47-49),

• Sylvain ESCUDERO (EF 50-53), • Lucien BOUCHER (EF 51-54), • Pierre DELAY (EF 50-53), • Jean LAVERGNE (EF 42-44), • Michelle BOISSELET, née

PICARD (C 43-45), • Paul TERNIER (D 34-36), • Georges PALIX (D 29-31).

(16)

Accueil

à

l'IUT-1 de GRENOBLE par Jean MICHOULIER

Chef du département "Génie des Réseaux et Télécommunications", Jean MICHOULIER, après avoir souhaité la bienvenue aux congres-sistes, a présenté, en soulignant son dynamisme, l'IUT-1 de Grenoble et ses différents départements.

Puis, un exposé illustré de projec-tions a informé les membres de l'as-semblée des besoins de l'établisse-ment, comme l'avait souhaité son directeur, Christian MONLLOR, dans un message adresséànotre président:

"L '/UT-l de GrenobLe... a été créé iLya un peu pLus de 30 ans et a procé-dé, Lors de sa création et de son évoLu-tion, à des recrutements importants de personneL enseignant de statut universi-taire ou détaché de L'enseignement secondaire. Ainsi, bon nombre de nos enseignants sont issus de l'ENSET et nous nous félicitons de l'apport de Leurs compétences dans L'étabLissement.

Nous entrons actuellement dans une phase de renouveLLement Liée aux départs à la retraite de nos enseignants.

Plus de La moitié des personnels cessera ainsi ses fonctions dans les toutes pro-chaines années. De ce fait, nous souhai-tons informer et attirer à l'IUT-I de jeunes enseignants et, en particulier, des diplômés de l'Ecole NormaLe Supérieure de Cachan dont nous appré-cions tout particulièrement la forma-tion. "

1

J

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE du 11 novembre 2000

L

e Président déclare ouverte l'Assemblée Générale statutaire 2000 et rappelle les différents points figurant à

l'ordre du jour (annoncé dans le Bulletin n° 211 - juin 2000):

1. Rapport moral

2.

Rapport financier 1998-1999 et Budget prévisionnel 2001

3. Le Règlement Intérieur

4. La vie de l'association dans les régions

5. Nouvelles de l'École

6. Relations avec les autres ENS et leurs associations d'anciens élèves

7. Questions diverses

1.

RAPPORT MORAL

Estimant peu utile de détailler l'activité du Bureau au jour le jour, précisément relatée dans les comptes rendus des réunions du Comité régu-lièrement publiés dans la Bulletin, le Président Hubert COUDANE, salue le travail

- de l'équipe du Bulletin dirigée par Jacques BODINEAU qui s'em-ploie à la modernisation de la pré en-tation et diversification du contenu pour mieux suivre l'actualité,

- de l'équipe chargée de l'An-nuaire et du fichier des anciens élèves, sou la re ponsabilité de Marinette PINDAT et avec l'aide de Michel JEANEAU,

- de l'équipe du ite Web où Bernard BRAUN est venu récemment épauler Emmanuel DUC.

Il se félicite de l'aide efficace apportéeàl'Association par l'adminis-tration et différents services de l'Ecole: Centre de ressources informatiques,

Communication, Relations internatio-nales, Service intérieur,... Un nou-veau bureau est à notre disposition à l'Ecole et une subvention annuelle a été inscrite au budget de l'ENS par la Conseil d'administration de juin 2000. Le Président se réserve de définir et développer une politique dyna-mique de l'Association, ni syndicat ni formation politique, mais dont le pou-voir de proposition, l'expérience des "anciens", les ju te aspirations des plus jeunes, dans l'esprit de olidarité et des valeurs républicaines, devraient se traduire par:

1) l'ouverture attentive vers les activités de l'ENS, le rapprochement avec les élèves qui doivent profiter de l'expérience de leurs aînés, dans le domaine des relations internationales, par exemple, la reconnaissance des valeureux élèves étrangers par le diplô-me d'ancien pensionnaire de l'ENS de Cachan , l'instauration d'un Prix de l'Association pour un lauréat de l'Ecole Doctorale Sciences Pratiques, la mise en place d'un jeu de Bourses pour les élèves non normaliens;

2) la concrétisation des relations avec le Associations d'anciens élèves des autres ENS en faisant aboutir le projet d'une Conférence des Présidents;

3) une vie réelle de l'Association dan le région faisant remonter les réflexions et les propositions d'actions que le Comité national et son Bureau pourront mettre œuvre ; (point 4 de l'ordre du jour)

4) la création de commIssIons chargée d'organiser de grands débats ur de thème bien définis, par exemple les en eignements technolo-gique , l'égalité des chances la place des Lettres et de Sciences humaines dan la formation et dans le milieu du travaiL.. ; le Président donne alors lecture de quelques lignes du rapport "Les formations littéraires et de Science humaines et l'emploi" qui lui avait été demandé en juin 1993 en tant que Con eiller DESUP :

"Les formations "littéraires -sciences humaines" présentent de remarquables valeurs qu'il faut

pré-l

Références

Documents relatifs

Voie intraveineuse en perfusion lente de 60 minutes minimum : 4 mg/kg/jour en 2 perfusions par 24 heures, avec relais par voie orale selon l’état du patient : 4 mg/kg /jour en

Une hypersensibilité confirmée à l’hydroxocobalamine ou à la vitamine B12 doit être prise en compte dans l’évaluation du rapport bénéfice-risque avant l’administration

Ils combinent toutes les fonctionnalités que vous attendez des masques laryngés de haute qualité avec un système exclusif de contrôle du gonflage du coussinet, qui vous

– par voie d’inscription au tableau annuel d’avancement, établi après avis de la commis- sion administrative paritaire par appré ciation de la valeur professionnelle et des acquis

La France n’échappe pas à ce mou- vement ; formation médicale continue (FMC) et évaluation des pratiques professionnelles (EPP) sont désormais obligatoires, au moins pour les

2 La crise psychotraumatique Désorga- nisation Récupération Etat d’équilibre Etat de vulnérabilité Etat de crise Confrontation à l’événement Phase aiguë ou

Dans notre expérience, chez 33 patients avec DHBN-FN en choc septique, un délai supérieur à 14 heures entre le diagnostic et la chirurgie est associé à une forte mortalité, puisque

De ce point de vue, il a été récemment démontré que les changements de pression artérielle pulsée sont relativement imprécis pour estimer les effets de l’expansion volémique