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La reproduction humaine au cycle 3. Les situations images en CM2 : faire évoluer les représentations des élèves sur un phénomène invisible, le développement embryonnaire

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HAL Id: dumas-00904825

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00904825

Submitted on 15 Nov 2013

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La reproduction humaine au cycle 3. Les situations

images en CM2 : faire évoluer les représentations des

élèves sur un phénomène invisible, le développement

embryonnaire

Sandy Balducci, Margaux Munoz

To cite this version:

Sandy Balducci, Margaux Munoz. La reproduction humaine au cycle 3. Les situations images en CM2 : faire évoluer les représentations des élèves sur un phénomène invisible, le développement embryonnaire. Education. 2013. �dumas-00904825�

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0 Année universitaire 2012-2013

Master Métiers de l’enseignement scolaire

Mémoire professionnel de deuxième année

La reproduction humaine au cycle 3

Les situations images en CM2 : faire évoluer les représentations des élèves

sur un phénomène invisible, le développement embryonnaire.

Présenté par : Balducci Sandy et Munoz Margaux

Discipline : Sciences de la vie et de la Terre

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Remerciements

Nous tenons à remercier Eric Triquet pour son implication et pou toute l aide appo t e au ou s de la alisatio de ot e oi e. Nous te o s gale e t à e e ie l e seig a te titulai e de la lasse pou so a ueil et ses o seils ai si ue les l ves de l ole ‘ pu li ue de Vienne qui ont contribué au bon déroulement de notre séquence.

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Sommaire

I – Introduction ... 1

II – Cadre théorique ... 2

1. Comment enseigner les sciences : la d a he d i vestigatio s ie tifi ue ... 2

1.1 Enseigner les sciences en primaire : objectifs et thèmes ... 2

. La d a he d i vestigatio s ie tifi ue à l ole p i ai e ... 3

2 - Connaissances sur la reproduction humaine ... 3

2.1 Gamètes sexuels et appareil reproducteur féminin ... 3

. De la f o datio à l i pla tatio da s la u ueuse ut i e ... 4

. Le d veloppe e t: e o , fœtus et a e es e o ai es ... 4

3 – Les conceptions initiales des élèves sur la reproduction humaine ... 5

3.1 Conceptions initiales : définitions et rôles ... 5

3.2 Les conceptions initiales des élèves sur la reproduction humaine ... 6

4 – Les situations images en sciences ... 7

. Qu est- e u u e situatio i age ? ... 7

4.2 Les situations images en sciences : les intérêts ... 8

4.3 Les situations images en sciences : les difficultés ... 9

4.4 Problématiques ... 9

III – Méthodologie ...10

1 – Co te te et te ai de l tude ... 10

2 – La démarche pédagogique... 10

IV – Données et analyses ...13

1 – Situation-image 1 : odifi atio d i age ... 13

1.1 P se tatio et a al se de l i age ... 13

1.2 Analyse de la situation-image ... 13

1.3 Question et hypothèses ... 14

1.4 Approche quantitative : présentation et analyse des résultats ... 15

1. 5 Approche qualitative : présentation et analyse des résultats ... 16

2 – Situation-image 2 : o pa aiso d i ages ... 19

. P se tatio et a al se de l i age ... 19

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2.3 Question et hypothèses ... 20

2.4 Présentation des résultats ... 21

2. 5 Analyse des résultats... 22

3 – Situation-image 3 : o p he sio d u fil do u e tai e ... 23

. P se tatio et a al se de l i age ... 23

3.2 Analyse de la situation-image ... 24

3.2 Question et hypothèses ... 24

3. 3 Présentation des résultats et analyse ... 25

4 – Bilan ... 27

V – Conclusion ...28

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1

I – Introduction

Dans le cadre de notre formation pour devenir professeurs des écoles (master 2 MES), nous avons effectué un stage de pratique accompagnée, en binôme, en classe de CM . Nous avio s la possi ilit de di ige l i t g alit d u e séquence sur laquelle nous devio s ous appu e pou alise ot e oi e. Ce de ie po te su l e seig e e t des s ie es à l ole p i ai e au t ave s des situatio s-images. Si nous avons choisi les Sciences de la Vie et de la Te e, et plus pa ti uli e e t le th e de la ep odu tio hu ai e, est parce que nous considérions que celui- i tait p opi e à l utilisatio d i ages de diff e ts types (photos, images médicales, schémas, films...). En effet, ce thème touche à des ph o es a h s et le e ou s à l i age se le t e pe ti e t pou pa ve i à les visualis s. Nous avo s hoisi des i ages de fi tio s ue les l ves peuve t s app op ie et ui leu pe ette t d e p i e leu s représentations et leurs interrogations. Nous avons gale e t d id d utiliser des images médicales pour mener une investigation de l i t ieu du o ps hu ai .

Notre problématique est la suivante : Dans quelle mesure mettre en parallèle des

illustrations de littérature jeunesse et des images biomédicales permet-il de percevoir un phénomène « invisible », le développement embryonnaire, et de faire évoluer les représentations des élèves de CM2 sur celui-ci ?

Dans un premier temps, nous réaliserons un point théorique concernant l e seig e e t des s ie es à l ole p i ai e et le th e de la ep odu tio hu ai e. Puis, après avoir présenté notre séquence et décrit les données issues de notre stage, nous analyserons trois de nos situations-images. Nous t aite o s les sultats d u poi t de vue quantitatif et qualitatif afin de répondre à la problématique précédente.

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2

II – Cadre théorique

Nous t aite o s da s u p e ie te ps de l e seig e e t des s ie es et de la d a he d i vestigatio à l ole p i ai e. Nous fe o s e suite u bilan des connaissances concernant la reproduction humaine puis nous verrons quelles sont les représentations initiales des élèves sur ce thème. Enfin, nous effectuerons un point théorique sur les situations-images afi de ieu o p e d e leu s i t ts da s l e seig e e t des sciences.

1. Comment enseigner les sciences : la démarche d’investigation scientifique

1.1 Enseigner les sciences en primaire : objectifs et thèmes

Les programmes du cycle 3 de 2008 attribuent 78 heures aux sciences expérimentales et technologies par an.

Objectifs : L e seig e e t s ie tifi ue a pou uts, e t e aut es, de d veloppe hez

les élèves des savoirs mais aussi des savoir-faire. Ces derniers sont nécessaires si on souhaite ue les l ves devie e t auto o es da s leu fle io et u ils d veloppe t u esp it critique qui leur permettra de prendre des décisions réfléchies.

Le site du i ist e de l du atio atio ale p ise ue, « d s l ole ate elle, les enfants sont i iti s à la d a he d i vestigatio ui d veloppe la u iosit , la ativit , l esp it iti ue et l i t t pou le p og s s ie tifi ue et te h i ue ». Il est i po ta t de veille à e ue les l ves d veloppe t u e o p he sio du o de pa l Homme.

Th es et o jets d’ tude : Les 78 heures de sciences expérimentales sont réparties

entre les sciences de la vie et de la terre (SVT), la physique et la technologie. En SVT, on compte 5 grands thèmes : l u it et la dive sit du viva t, le fo tio e e t du viva t, le fonctionnement du corps humain et la santé, les êtres vivants dans leur environnement, et pour finir, environnement et développement durable.

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3 1.2 La démarche d’investigation scientifique à l’école primaire La d a he p opos e e lasse doit t e s ie tifi ue, est-à-dire fondée sur une ise à l p euve d h poth ses. Cette d a he est appel e « la d a he d i vestigatio scientifique ».

Selo D oua d , , l e seig a t doit e ou p ovo ue u e situatio d to e e t, de u iosit et/ou de uestio e e t visa t à fo ule u p o l e u il faud a soud e. E suite, pa le aiso e e t et l utilisatio de leu s o aissa es, les élèves doivent fournir des explications, des réponses possibles, et des représentations de la solution. Ces derniers formulent des hypoth ses u ils dev o t alo s teste selo u p oto ole p is à d fi i . Les p oto oles possi les so t l e p i e tatio , le tâto e e t e p i e tal, la od lisatio , l o se vatio de la alit et la e he he do u e tai e. Les élèves réalisent alors le p oto ole u ils o sid e t adapt à leu situatio -problème et o state t des sultats u ils dev o t ett e e lie ave leu s h poth ses i itiales. Ai si, ils valident ou invalident ces dernières et peuvent alors initier une synthèse visant à structurer le savoir construit et à fournir une réponse au problème. Plus tard, nous envisagerons un réinvestissement de ce savoir dans de nouvelles situations.

2 - Connaissances sur la reproduction humaine

2.1 Gamètes sexuels et appareil reproducteur féminin On appelle ovule le gamète femelle

susceptible d'être fécondé par un gamète âle et ui se a do à l o igi e d u œuf hez les ovipa es, ou d u fœtus hez les vivipa es. Les ovules sont produits par des glandes génitales appelées « ovaires ». Ces dernières sont reliées à l’utérus pa les t o pes. L ut us est un organe creux et musculeux de la femme da s le uel s effe tue a la gestatio ois

hez l hu ai . Schéma 1

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4 Le spermatozoïde est la cellule

reproductrice mâle, produite dans les testicules, glandes sexuelles en position extra-a do i extra-ale. Des illie s d e t e eu so t déposés au niveau du vagin pendant le rapport sexuel. Schéma 2

. De la fécondation à l’implantation dans la muqueuse utérine Su uel ues illie s de spe atozoïdes ui pa vie e t jus u à l ovule, le o au d u seul ussi a à p t e da s e de ie . C est la fécondation. Cette fusion des noyaux des ga tes âle et fe elle a lieu da s le tie s sup ieu de la t o pe. L œuf ui en est issu est appelé cellule-œuf. Cette de i e e ta e u e le te ig atio ve s l ut us au ou s de laquelle elle connait de nombreuses divisions cellulaires. La cellule-œuf se divise tout d a o d e deu , puis ha u e de es deu ellules si divise a elle-même en deux et ainsi de suite jus u à o te i u e asse plu i ellulai e ui s i pla te a da s la u ueuse ut i e environ au 7ème jour.

2.3 Le développement: embryon, fœtus et annexes embryonnaires La cellule-œuf ui a o u de o euses divisio s cellulaires atteindra, au bout de 7 jou s, le stade au uel o l appelle embryon.C est le premier stade de développement durant lequel les organes du futur individu se développent. La mise en place des organes, même s ils e so t pas e o e tous fo tio els, a ue le d ut du stade fœtal se ai es . L e o est alo s appel fœtus. A ce moment-là, le œu se et e marche. Les reins, ua t à eu , e fo tio e t u à pa ti du si i e ois. La cavité amniotique est complétement remplie environ au quatrième mois par le liquide amniotique composé esse tielle e t d eau, d u i e et de cellule de l a ios. Ce liquide blanchâtre et chaud à plusieurs rôles : protéger le bébé des chocs, réduire les risques d'infection, maintenir une température stable et favorable au développement de l'enfant, aider le bébé à se déplacer et se positionner au moment de l'accouchement etc...

Lors de la gestation, le bébé respire et se nourrit grâce à un organe appelé placenta. Cette a e e e o ai e fa i u e pa l e o , s i pla te da s la u ueuse ut i e.

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5 En parallèle, apparaissent de petites « poches » remplies de sang maternel dans lesquelles les villosit s du pla e ta fœtal vie e t aig e . Cepe da t, il a ja ais o tact direct e t e le sa g ate el et le sa g fœtal, si ple e t u e o ti uit au t ave s de la fi e e a e pla e tai e. C est au iveau de ette de i e ue s effe tuent les échanges mère-enfant : des ha ges gazeu , ut itifs et pa fois d aut es oi s désirables (alcool, drogues etc...). Le pla e ta et l e o so t eli s pa le cordon ombilical, organe ressemblant à un long tuyau, permettant les échanges cités ci-dessus.

3 – Les conceptions initiales des élèves sur la reproduction humaine 3.1 Conceptions initiales : définitions et rôles

Selon De Vecchi et Giordan « Une conception est un modèle explicatif organisé, simple, logique, utilisée le plus souvent par analogie et […] eleva t de la a ifestatio d u mécanisme intellectuel profond. » (2002, p. 58). Un peu plus tôt dans sa carrière, Giordan donne une autre définition des conceptions initiales des élèves : « e est pas seule e t e qui émerge ; il s agit plutôt d u e id e sous-ja e te ui est à l o igi e de e ue pe se t, disent, écrivent, dessinent les apprenants. » (1998, p. 62). D ap s es deu auteu s, les o eptio s d pe de t g a de e t du s st e og itif, de l histoi e pe so elle ai si ue du milieu socio-culturel des élèves. Malg ela, il est possi le d o se ve ue eau oup d l ves pa tage t les es ep se tatio s.

Ces dernières permettent aux élèves de d hiff e leu uotidie , d app he de et d e pli ue le o de De Ve hi, . Selo Gio da , les o eptio s so t pou l e fa t « la g ille d a al se de ce qui l entoure.» (1998, p.167). E d aut es ots, u e o eptio est toujou s u e te tative d e pli atio .

Da s l e seig e e t, la p ise e o pte des o eptio s i itiales des l ves est p i o diale. E effet, d ap s Gio da , est le seul o e de les influencer et donc de pe ett e à l l ve de p og esse et d a u i de ouvelles otio s e si elles-ci ne correspondent pas à sa pensée initiale). « Co p e d e l app e a t se le u poi t indispensable pour toute pratique » (Giordan, 1998, p.168). Souvent, les conceptions sont difficiles à faire évoluer car elles expliquent le monde de manière simple et claire o t ai e e t à l appo t de l e seig a t, g ale e t plus o ple e. L l ve e pe çoit do pas l i t t de odifie sa propre représentation (De Vecchi et Giordan, 2002).

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6 3.2 Les conceptions initiales des élèves sur la reproduction

humaine

Les représentations initiales des élèves concernant la reproduction humaine sont nombreuses et tenaces.

Selon Gouanelle et Schneeberger (1996), eau oup d e fa ts pe se t ue l e o est issu d u e g ai e ou, le as h a t, d u seul et unique gamète. Cette o eptio e o e a t d a tualit e s ie e au XVIIIème siècle, elle se nomme le préformisme. Elle

« consiste à penser que le nouvel être existe déjà en petit dans le spermatozoïde (conception spermatistes) ou dans l ovule (conception oviste) » (Gouanelle & Schneeberger, 1996, p.78). Da s e as, il s agi ait d u e so te de ta o phose p og essive de l un des deu ga tes ui su i ait plusieu s t a sfo atio s jus u à deve i u fœtus.

Les élèves auraient aussi tendance à assimiler la cellule-œuf issue de la f o datio à l œuf de la poule dans lequel se développe le poussin. (Gouanelle & Schneeberger, 1996). Ainsi, lorsque les élèves ont une conception préformiste mâle, ils s i agi e t l ovule o e ta t la coquille dans laquelle le spermatozoïde se développe pour devenir un bébé. A un certain stade, cette coquille, qui se ait do l ovule, se briserait pour laisser apparaitre l e o .

Cellule-œuf assimilée à un œuf d’oiseau

Enfi , pou eau oup d l ves, « les s da s la a a so t viva ts . Et s ils so t vivants, ils doivent manger et respirer » (Giordan, 1998, p.173). Ainsi, lo s u o leu de a de d e pli ue o e t ela peut fo tio e , deu g a des o eptio s apparaissent (de Vecchi, 1996) :

- Pour la nutrition, une première conception décrit un « tuyau » qui irait de la bouche ou du sei de la e jus u au . Cela s e pli ue pa le fait ue les e fa ts assi ile t l ali e tatio du à la leur.

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7 - Pour la respiration, une deuxième conception présente le cordon ombilical comme un tu au elia t le o il ou les pou o s de la e au o il de l e fa t, lui pe etta t ai si de espi e . E effet, la espi atio essite ait u e p ise d ai i pli ua t ue le o do se di ige ve s les pou o s ou ve s l extérieur.

Le cordon ombilical représenté par des élèves

4 – Les situations images en sciences . Qu’est-ce qu’une situation image ?

Il convient dans un premier temps de définir les images utilisées en classe. Celles-ci peuvent être des schémas, des dessins, des vidéos, des photographies, des images io di ales ou tout aut e suppo t a a t pou l e t de ase l i age. Leur degré d a st a tio est différent. Mottet précise u elles so t e alit des « représentations sémiotiques plus ou moins codées qui réfèrent à des objets et phénomènes étudiés » (1996, p.3). Selon ce même auteur, les images sont des « fragments empruntés au réel mais replacés dans un autre univers, insérés dans un réseau de relation, grâce auquel elles deviennent accessibles, identifiables, manipulables » (1996, p.10). Chaque élève possède sa propre représentation du réel. Ainsi, leur fournir une même image constitue une base de f e e o u e ui pe ett a d ava e plus apide e t et de s assu e ue ha u parle de la même chose.

Les situations images peuvent être définies comme suit selon Mottet (1996) : ce sont des situatio s ui s a ti ule t autou de ep se tatio s du el de dive s t pes ais où es ep se tatio s e so t pas si ple e t à o se ve . C est-à-dire que des activités doivent être mises en place à partir de ces images afin de déboucher sur une interprétation et une mise en place progressive de notions. Il existe trois grands domaines dans les situations-images : la lecture, la modification et la production. En voici quelques exemples :

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8  Lecture : analyser (rechercher des informations nécessaires à la compréhension du el , aiso e fl hi , s i te oge , o e te , comparer (différentes réalités), mise en correspondance elie des do es e fo tio d u it e etc.

 Modification : analyse g aphi ue st u tu e l i age i itiale , développement graphique (produire une extension : insérer, compléter, expliciter, enrichir), co e tio value l i age et appo te u e « retouche »), conversion (reformuler les informatio s e t aites d i ages e ha gea t la st u tu e de ep se tatio des données) etc.

 Production : traduction (mettre en image un énoncé), description (mettre en image une réalité afin de garder une trace), schématisation (représenter des o jets pou e o se ve ue l esse tiel , od lisatio , o eptio o evoi des images pour trouver des solutions à des problèmes) etc.

4.2 Les situations images en sciences : les intérêts

L utilisatio d i ages e s ie es pe et, selo Goua elle , de e fo cer la motivation des élèves. En effet, les formes diverses que peuvent prendre les images pe ette t u e ultitude d a tivit s et e laisse pas de pla e à la outi e. Ce tai es so t t s peu o ues des l ves, o e elles issues de l i age ie di ale, et déclenchent généralement une forte curiosité et un grand intérêt de leur part. De plus, toujours selon ce même auteur, les images sont « de véritables supports structurant de la pensée en vue d u e o st u tio de savoi s pa les l ves » (1996, p.59). Dans certains cas, les ph o es à tudie e so t pas visi les à l œil u. Le e ou s au i ages est alo s indispensable pour permettre aux élèves de construire les notions à enseigner.

E plus de favo ise les app e tissages, le t avail su l i age pe met aux élèves de se ett e da s la peau d u s ie tifi ue ou d u he heu e ou s d i vestigatio . Ai si, la situatio est d u e pa t att a a te pou les l ves et i ite d aut e pa t à la o st u tio de savoir-faire, notamment en ce qui concerne les démarches scientifiques (Mottet, 1996). Ainsi, les situations-i ages so t des sou es d i fo atio s i po ta tes : « Les images constituent un potentiel pour apprendre » (Mottet, 1996, p.3).

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9 4.3 Les situations images en sciences : les difficultés

D ap s Mottet, « pe evoi u e i age est pas pe evoi le el ais devoi , à travers elle, le reconstruire » (1996, p.4). Un large ensemble de savoirs et de savoir-faire dida ti ues et og itifs so t alo s i dispe sa les à l l ve pou d ode l i age et la transformer en notion. De ce fait, la plupart du temps, les images sont mal utilisées ou mal construites par les élèves. Gouanelle (1996) précise également que ces mauvaises i te p tatio s peuve t pa fois o fo te l l ve da s sa pe s e e o e.

Ainsi, la le tu e d u e i age et le t avail qui y est lié e peut se fai e ue si l o dispose de o aissa es suffisa tes pou ela. Goua elle ajoute do u il faut « favoriser les apprentissages nécessaires pour que le recours aux images constitue véritablement une aide à la conceptualisation » (1996, p.58).

Selo Mottet , l a se e d i di atio s lai es ua t au helles de g a deu et le fait ue la ise e page et les gles de odage diff e t d u t pe d i age à l aut e représentent de grandes diffi ult s pou l l ve. Il ajoute gale e t ue les i ages « qui pe ette t de voi l i visi le so t diffi iles e e ue les ph o es u elles t aduise t sont dénués de tout référent perceptuel » (1996, p.4).

4.4 Problématiques

Problématique 1 : Sa ha t u il a eau oup de o eptio s diff e tes su le

d veloppe e t e o ai e et ue est u ph o e ui est pas di e te e t visi le, ous pouvo s ous de a de e uoi l utilisatio d i ages de fi tio puis d i ages scientifiques peut aider les élèves à mieux percevoir et comprendre cette notion ?

Problématique 2 : Co e t fai e e so te ue les l ves s app op ie t les i ages di ales

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10

III – Méthodologie

1 – Contexte et terrain de l’étude

Not e tude s appuie sur u e s ue e e e da s u e lasse de CM à l école République du centre-ville de Vienne. La classe, composée de 19 élèves, disposait d u tableau blanc interactif dont nous nous sommes beaucoup servies. Nous étions en stage en i ô e da s le ad e d u e p ati ue a o pag e. L e seig a te titulai e tait do présente dans la classe lors de nos cours. Nous avons mis en place notre séquence en période 2, durant les mois de novembre/décembre à raison de 2 heures par semaine.

E p e i e p iode, les l ves avaie t tudi le th e de l ali e tatio . La ep odu tio hu ai e avait, ua t à elle, ja ais t a o d e. Pou la s ue e ue ous avo s la o e, au u p e uis tait do essai e.

2 – La démarche pédagogique1

Discipline : biologie Classe : CM2

Titre : fécondation et développement embryonnaire

Co p te e ise e œuv e : Connaitre les rôles respectifs des deux sexes dans le processus

de reproduction : fécondation, gestation. Objectifs de la séquence :

- Savoir décrire les étapes de la fécondation - Savoir décrire les étapes du développement

embryonnaire

- Comprendre les relations in utero entre la e et l e fa t

Documents source :

- Le bonheur de la vie de Jacques-Rémy Girerd - L’odyss e de la vie de Nils Tavernier (2005)

- Comment on fait les bébés ! de Babette Cole (1993) - G ai e d’a ou de Pascal Teulade et Jean-Charles Sarrazin

(2000) - Echographies

S. Objectifs spécifiques Matériel Recueil de données But du recueil de données

1

- Recueillir les conceptions initiales des élèves sur la reproduction humaine. - Travailler les notions d ovule et de

spermatozoïde et aborder leurs rôles dans la

fécondation.

Une image de femme e ei te, d u

spermatozoïde, d u ovule et d u e f o datio .

Doubles pages fécondation « g ai e d a ou » et « comment on fait les bébés ? Illustration « comment on fait les bébés » modifiée. Tableau comparatif des deux illustrations.

- Garder une trace de leurs représentations initiales sur la fécondation. Connaitre leurs méthodes de modification d i ages

- Connaitre leurs méthodes de o pa aiso d i ages.

1

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11

2

- Consolider la notion de fécondation.

- Avoir une notion espace/temps de la f o datio jus u à l i pla tatio da s l ut us. S h a de l appa eil reproducteur féminin Les 2 illustrations de Teulade et Cole, ta leau d a al se du dessin animé.

DVD « Le bonheur de la vie » 3 images de la division cellulaire + traces écrites.

Film de la discussion des élèves suite au visionnement de la vidéo

- Savoir ce que les élèves ont retenu et compris du dessin animé.

- Voir les évolutions des

conceptions sur la fécondation.

3

- Comprendre les étapes du d veloppe e t : œuf  embryon  fœtus - Développer un esprit critique quant à la littérature jeunesse.

Les deux images tirées des livres « g ai e d’a ou » et « comment on fait les

bébés » Tableau comparatif Illustration « comment on fait les bébés » modifiée. Tableau comparatif des deux illustrations.

- Garder une trace de leurs représentations initiales sur le développement embryonnaire. - Connaitre leurs méthodes de

odifi atio d i ages

- Connaitre leurs méthodes de o pa aiso d i ages

4

- Comprendre les étapes du développement : œuf  embryon  fœtus - Développer un esprit critique quant à la littérature jeunesse. Extrait du DVD « l od ss e de la vie » Ta leau d a al se de la vidéo. Film de la discussion des élèves suite au visionnement de la vidéo

- Voir les incompréhensions, les difficultés liées au film. Savoir ce que les élèves ont compris et l volutio de leu

représentation

5 TICE TICE TICE TICE

6

- Comprendre le rôle du placenta, du cordon ombilical et du liquide amniotique.

Feuilles A3. Schémas des

différents stades du développement embryonnaire

- Savoir ce que les élèves ont retenu de la séquence. - Voir les limites de notre travail.

7

Bilan des connaissances : évaluation sommative

Feuilles d valuatio Evaluations - Savoir ce que les élèves ont retenu de la séquence. - Limites de notre travail ? Nous ous so es as es su la d a he d i vestigatio s ie tifi ue pou la ise en place de notre séquence. Le chronogramme suivant récapitule notre expérimentation didactique mise en place dans notre classe de CM2 et permet donc d avoir une vision synthétique des séances mises en place et du recueil de données correspondant.

Ch o og a e de l’e p i e tatio dida ti ue

Séance 3 : Situation d e t e, i t odu tio du développement embryonnaire Séance 4 : Investigation sur le développement embryonnaire puis structuration. Séance 5 : TICE

investigation sur les annexes embryonnaires Séance 6 : réinvestissement des connaissances dans une activité de schématisation. Recueil 1 : 19 illustrations modifiées « comment on fait les bébés ». Recueil 2 : 9 tableaux comparatifs de cette illustration avec l illust atio de « graine

d’a ou »

Recueil 3 : Film de la

discussion des élèves suite au visionnement de la vidéo Recueil 4 : 19 schémas récapitulatifs des stades du développement embryonnaire

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12 Not e e p i e tatio dida ti ue s appuie su deu albums de littérature jeunesse ai si u u fil do u e tai e. Nous avo s e he h des liv es e a o d ave notre thème (la reproduction humaine) et nous avons finalement choisi « G ai e d a ou » de Teulade et « Comment on fait les bébés ? » de Cole pour leur complémentarité. En effet, les deux ouvrages appo te t pas l i t g alit des o aissa es, ais ises en relation, elles permettent de développer une réflexion sur le sujet. Quant au film, nous avons choisi le documentaire « L Od ss e de la vie » ui a l i t t d t e alis à pa ti d i ages biomédicales de synthèse nous permettant de présenter aux él ves le ph o e d u e façon réaliste. En effet, nous pensions important de ne pas se limiter à des images de littérature jeunesse qui simplifient la réalité.

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13

IV – Données et analyses

1 – Situation-image 1 : modification d’image 1.1 Présentation et analyse de l’image

L i age (cf. annexe 2) est issue d u liv e de litt atu e jeu esse Comment on fait les

bébés ? de Babette Cole (cf. annexe 1). Celle-ci a été utilisée au début de la troisième séance

pou i t odui e le d veloppe e t e o ai e. C est u dessin figuratif représentant trois phases du développement embryonnaire.

Connaissances scientifiques véhiculées : L i age p se te des i fo atio s scientifiquement correctes : le ventre de la mère grossit tout au long de la grossesse, le bébé grandit et grossit progressivement. De plus, au dernier stade représenté, le bébé a la tête en bas.

Lacunes et erreurs scientifiques : l i age p se te des informations scientifiquement

incorrectes : le est p fo et il est ep se t da s u œuf jau e o e celui de la poule (conception ovipare). De plus, le bébé e t etie t au u lie ave la e : absence de l ut us, de l appa eil ep odu teu f i i , de la po he a ioti ue, du o do o ili al et du placenta. Enfin, les échelles ne sont pas du tout respectées. En effet, la taille de l e fa t pa appo t à elle de la e est pas oh e te. Mais fi ale e t es « lacunes » e so t pas v ai e t puis u elles se o t à l o igi e de l e p essio des o eptio s des élèves.

Les représentations erronées pouvant être véhiculées sont les suivantes : le bébé est formé dès la première phase, ce qui peut contribuer à véhiculer une conception fausse selon laquelle il aurait apparence humaine dès le départ de la grossesse (conception préformiste). Par ailleurs, à ause de la p se e de l œuf autou du , les l ves pou aie t oi e ue la reproduction humaine est de type ovipare. Enfin, ils pou aie t i agi e ue le a pas de pla e d fi ie da s le ve t e de la e puis u au u lie e t e eu est ep ésenté : le bébé semble « voler » dans le ventre.

1.2 Analyse de la situation-image

Cette i age a l i t t de fai e appel au o eptio s i itiales des l ves da s u o te te d o se vatio d i age, le ut ta t d a al se et de odifie ette de i e. Dans la même séance, cette image sera ensuite comparée avec une illustration issue du livre

(20)

14

G ai e d’a ou de Teulade (situation image 2) afin de faire ressortir des points communs et

des différences entre les deux images de littérature jeunesse. .

Descriptio de l’a tivit : les élèves doivent signifier (entourer, souligner, écrire,

a e … e ve t e u ils pe se t t e juste et e ouge e u ils pe se t t e fau .

Nos attentes vis-à-vis de cette situation-image : le ut tait de s i fo e su le

niveau de o aissa e des l ves à e sujet. Nous ous atte dio s à e u ils aie t d jà quelques petites notions sur le développement embryonnaire, notamment concernant l volutio e taille et e poids du . Cepe da t, ous e pe sio s pas avoi de remarques sur les relations mère-e fa t o do o ili al, pla e ta… , o pas pa a ue de o aissa es de leu pa t ais pa e ue os i ages e s p taie t pas. E effet, ta t e t e ue su l volutio e taille et e poids du , ette i age e permet pas de stimuler les représentations des élèves sur la nutrition et la respiration. Nous nous attendions à ce que les élèves relèvent environ trois ou quatre éléments vrais ou faux sur cette image.

1.3 Question et hypothèses

En quoi, dans un contexte de odifi atio d i age, l illust atio de Comment on fait

les bébés ? de Babette Cole, peut-elle permettre à des élèves de CM2 de mobiliser leurs

représentations sur le développement embryonnaire ?

Hypothèses : La littérature jeunesse est un écrit connu et familier des élèves de ce

iveau e ui peut les i ite à s e p i e plus ais e t. De plus, elle si plifie la alit e ui peut fa ilite la le tu e et la o p he sio d i ages et dui e la g e ue peut engendrer ce thème. Cette illust atio e pa ti ulie p te à la fle io puis u elle o tie t des informations à la fois correctes et incorrectes.

Nous pe sio s ue les l ves el ve aie t l a se e du o do o ili al, des l e ts o e a t l apparence (forme, taille et poids) et la place du bébé dans le ventre de la mère.

(21)

15 3 1 2 1 1 1

Cordon ombilical relié au ventre de la mère

Cordon ombilical relié au cou de la mère

Cordon ombilical relié à rien Cordon ombilical relié au sexe de la mère

Cordon ombilical relié à l ut us

Absence du cordon relevée (mais non dessiné)

1.4 Approche quantitative : présentation et analyse des résultats

Présentation des résultats :

Le tableau ci-dessous présente les résultats issus de notre première situation-image lors de laquelle les 19 élèves ont dû repérer sur une illustration de littérature jeunesse, les éléments corrects et incorrects (cf. annexe 3).

Ce que les élèves considèrent juste Ce que les élèves considèrent faux

Les manques repérés par les élèves ( e u’ils o t ajout su

le document) Donnée Nombre d’ l ves Donnée Nombre d’ l ves Donnée Nombre d’ l ves Il y a un bébé dans le ventre de la mère 19 La taille du vagin

2 Un cordon qui relie

le bébé à la mère

*

9 Le bébé grossit avec

le temps 7 La taille du ventre de la mère 7

L appa eil reproducteur féminin (utérus, trompes, ovaires) 1 La maman grossit

avec le temps 8 La taille des seins de la mère 9 L ut us 3 Le bébé se retourne à un moment de la grossesse 2 La grosseur du bébé à la fin de la grossesse 3 La e et l e fa t grossissent simultanément 1 Le bébé sourit 1

*

Le cordon ombili al ue l ves o t ajout à l illust atio est pas toujou s dessi de la même façon :

(22)

16

Analyse des résultats :

Au départ, nous demandions aux élèves de relever le vrai et le faux en entourant les l e ts e uestio , es de ie s o t fi ale e t esse ti le esoi d ajoute des informations manquantes en les dessinant.

Au regard des résultats, la présence du bébé dans le ventre a été une évidence pour tous les élèves. La moitié a relevé le fait que le bébé et la mère grossissent avec le temps : cela p ouve u ils o p e e t ue le d veloppe e t e o ai e est u ph o e p og essif et volutif. U e ajo it d e t e eu a ot ue la taille du ventre de la mère et de sa poit i e tait i o e te. Beau oup o t ajout u o do o ili al e ui sig ifie u ils save t u il a u e elatio e t e la e et l e fa t. Co e ous pouvio s ous atte d e aux vues des conceptions initiales des élèves décrites plus haut, ces derniers ont éprouvé des difficultés à représenter cette relation. En effet, nous avons pu répertorier 6 représentations différentes du cordon ombilical, ce qui est preuve du questionnement des élèves : où est-il, à quoi est-il attaché ?

Cepe da t, t s peu d l ves se so t i te og s su la taille de l o ifi e g ital, probablement ne savaient-ils pas ce que représentait ce « rond » ou bien cela ne leur semblait-il pas pertinent vis-à-vis du sujet.

Un seul élève a dessi l appa eil ep odu teu f i i e ui est sig e de o aissa es assez d velopp es ua t à l a ato ie f i i e. l ves o t dessi l ut us autour du bébé : ils savent donc que celui-ci a une place déterminée dans le ventre de la mère. Suite à cette a tivit , ous pouvo s esti e ue % des l ves o t u e vague otio de l appa eil ep odu teu f i i . Cela i pli ue pas pou auta t ue le este de la lasse a au u e connaissance à ce sujet. Peut- t e ue es l ves o t tout si ple e t pas pensé à ep se te l appa eil ep odu teu f i i . E effet, lo s de ot e o sig e, ous avions pas assez insisté sur le fait u ils pouvaie t ajoute des l e ts.

1. 5 Approche qualitative : présentation et analyse des résultats Nous nous intéresserons maintenant de façon plus précise à deux productions représentatives des différentes conceptions des élèves de la classe.

(23)

17

Production 1 (Cf. annexe 3 – C)

Cet l ve a otifi au u l e t e ve t. O peut suppose u il o sid e ue tout est faux ou que ce qui est juste est trop évident pour être signifié. Il a cependant ajouté e ouge l appa eil ep odu teu f i i t o pes, ovai es, ut us et le cordon ombilical eli du o il de l e fa t jus u à la pa oi de l ut us, ce qui est signe de connaissances assez développées sur le sujet. De plus, le commentaire « tro gros » faisant référence au ve t e de la e p ouve ue l l ve a des o aissa es su les odifi atio s a ato i ues de cette dernière au cours de la grossesse : la prise de poids au dernier stade lui semble inappropriée.

(24)

18 L l ve a ajout e ve t u cercle autou du e p isa t u il s agit d u e « poche ». Il a donc compris que le bébé ne se développe pas dans un œuf o e l i age pouvait laisser le croire. Cela o t e u il a o s ie e u il e s agit pas d u e ep odu tio de type ovipare, conception partagée par bon nombre des enfants de cet âge. Cela indique gale e t u il a o s ie e ue le a u e pla e d fi ie da s le ventre de la mère. Par ailleu s, il a aussi ajout u o do o ili al ui pa t du jus u au ou de la e. O suppose u il a voulu le elie à l œsophage ate el, e ui i pli ue u e o aissa e du fait que le cordon ombilical permet au bébé de se nourrir grâce aux aliments ingérés par la e. Cepe da t, ela sig ale u e o eptio e o e su la ut itio fœtale : l l ve se le pe se ue le fœtus se ou it di e te e t des ali e ts i g s sa s u ils aie t auparavant été digérés.

L l ve e uestion a rajouté une phrase en rouge à la deuxième phase « il doit avoir la tête en bas » indiquant, à juste titre, que le bébé doit se retourner au milieu de la grossesse.

Conclusion sur la situation-image 1

Co e ous l esp io s, l a tivit de odifi ation a permis aux élèves de mobiliser leurs représentations, certaines se rapportant même à des domaines inattendus à ce stade (retournement du bébé en fin de grossesse, appareil reproducteur féminin, etc.). La situation s est do v l e effi a e puis u elle a poussé les élèves à livrer leurs conceptions et à o f o te e u ils pe se t à e u ils voie t. Cepe da t, l o se vatio des p odu tio s des élèves a révélé que, malgré certaines connaissances initiales, certaines notions restent encore à approfondir concernant notamment le développement du bébé : en effet, aucun l ve a soulig le fait ue l e o est p fo . Tous les élèves semblent donc s i s i e da s la o eptio p fo iste.

Si nous devions à nouveau mettre en place cette activité, il pourrait être intéressant d o ga ise u e dis ussio collective suite à la odifi atio d i age. E effet, elle-ci ne suffit pas forcément à tout voir et tout comprendre des représentations des élèves. Quelques informations orales supplémentaires nous auraient permis une analyse plus approfondie. Par ailleurs, certains élèves livrent peut-être plus facilement leurs conceptions à l o al u à l it.

(25)

19

2 – Situation-image 2 : comparaison d’images . Présentation et analyse de l’image

L i age (cf. annexe 5) est issue du livre de littérature jeunesse G ai e d’a ou de Teulade (cf. annexe 4). Elle a été utilisée au milieu de la troisième séance pour approfondir la notion de développement embryonnaire. C est u dessi figu atif ep se ta t t ois phases du développement embryonnaire.

Connaissances scientifiques véhiculées : Cette image, contrairement à celle utilisée

précédemment, se veut plus proche de la réalité : au d pa t l e o a pas appa e e humaine ; au cours de la grossesse, le bébé qui est situ da s l ut us, évolue en taille et en poids. Son développement est clairement visible : formation de la tête en premier, appa itio d u e ueue puis des e es. Il est eli à la e pa le o do o ili al ui pa t ie du o il jus u à la pa oi de l ut us.

Lacunes et erreurs scientifiques : Cepe da t, pa o pa aiso ave l i age

précédente, celle- i e p te d pas illust e l i t g alit de la g ossesse. Ai si, ous e pouvons pas y observer le retournement du bébé. De plus, la poche dans laquelle se trouve le ta t pei te e leue, ous pouvo s ous de a de s il se t ouve da s l ai ou da s u li uide. Le pla e ta, st u tu e d ha ge ave la e, est ua t à lui pas ep se t .

2.2 Analyse de la situation-image

Description de l’a tivit : Sur un tableau (Cf. annexe 6) qui leur est distribué, les

l ves doive t ote les poi ts o u s et les diff e es u ils t ouve t e t e les deu illustrations de littérature jeunesse suivantes : Comment on fait les bébés ? et Graine

d’a ou . Nous avons choisi de réaliser une comparaison entre ces deux albums car il nous

semblait plus facile, pour une première activité de ce type, de travailler sur des supports de même catégorie. De plus, nous voulions que les élèves soient de nouveau confrontés à des i ages fi tio elles pou leu pe ett e d ava e p og essive e t ve s la alit .

Nos attentes vis-à-vis de cette situation-image : Mise en confrontation avec

l illust atio de liv e de Ba ette Cole, ette situatio -image doit pouvoir permettre de d veloppe les apa it s d o se vatio et de o pa aiso des l ves. Not e o je tif tait, par cette mise en parallèle de deux représentations différentes (la première erronée, la

(26)

20 se o de plus aliste su le pla s ie tifi ue ais toujou s issue d u album de fiction), de pe ett e au l ves de s i te oge su e u ils o aie t savoi , e u ils e savaie t pas et sur la validité des informations fournies dans les ouvrages de littérature jeunesse. Nous avons choisi un autre album car nous ne souhaitions pas directement enchainer avec des images médicales qui montrent trop rapidement aux élèves comment se déroule réellement la grossesse, sans vraiment laisser de place à leur réflexion personnelle. Nous pensions et nous attendions de cette situation u elle pe ette de fai e e ge des uestio s et ai si de stimuler de nouveau la curiosité des élèves quant au développement embryonnaire. De plus, cette confrontation nous semblait un bon moyen de soulever de nouveaux éléments au uels les l ves au aient pas pensé spontanément lors de la première situation-image.

Les enfants doivent repérer des points communs et des différences entre ces deux illustrations. Nous espérions que les différences provoqueraient une réflexion de la part des élèves quant aux éléments scientifiquement corrects dans chacune de ces images. Nous souhaitions par la suite construire un questionnaire récapitulant ces interrogations et tenter d t ouve des po ses lo s du visio age du fil do u e tai e de la s a e suiva te.

2.3 Question et hypothèses

En quoi un travail comparatif entre les illustrations de Cole et Teulade peut-il pe ett e à des l ves de CM de s i te oge à p opos du d veloppe e t e o ai e ?

Hypothèses : En observant la deuxième image, les élèves pourront penser à des

éléments que la première situation avait pas suffi à fai e e ge . La deu i e i age peut remettre en cause certaines conceptions initiales des élèves ou certains éléments présents dans la première situation.

Nous attendions des élèves u ils poi te t des l e ts o e a t la po he a ioti ue et le o do o ili al pou eu ui e l avaie t pas elev lo s de la p e i e situation-image). De plus, nous espérions que la deuxième image permettrait à certains élèves de remettre en question leur conception préformiste erronée (qui est par ailleurs v hi ul e pa l al u de Ba ette Cole et de s i te oge su l appa e e elle du au différents stades de la grossesse.

(27)

21 2.4 Présentation des résultats

Lors de cette activité de comparaison, les élèves ont relevé sur leur tableau (cf. annexes 6 et 7) des différences entre les deux images de littérature jeunesse. Le tableau et le graphique ci-dessous présentent le pourcentage et le nombre d l ves (sur 19) ayant relevé chaque différence.

Différence constatée entre les deux images

No e d’ l ves a a t constaté cette différence

Données en pourcentages (%)

La présence/absence du cordon ombilical 18 100%

La p se e/a se e d u e po he 6 22,2%

L e o a ou a pas fo e hu ai e 14 77,8%

Le bébé a les yeux ouverts/fermés 10 55,6%

Aspe t aliste ou o de l i age 2 11,1%

Différences entre les deux albums relevées par les élèves

Lors de cette activité de comparaison, les élèves ont constaté des points communs entre les deux images de littérature jeunesse. Le tableau et le graphique ci-dessous présentent le pourcentage et le nombre d l ves (sur 19) ayant relevé chaque point commun.

Points communs constatés entre les deux images

No e d’ l ves a a t constaté ces points

communs

Données en pourcentages (%)

Le bébé est dans le ventre de la mère 14 77,8%

(28)

22

Points communs entre les deux albums relevés par les élèves

2. 5 Analyse des résultats

Co e ous l esp io s, les diff e es elev es o t i t igu les l ves ui se so t demandé quelle information était juste. Des questions précises ont donc été formulées à partir de leurs constats relatifs, entre autres, à l appa e e de l e o ou à l ouve tu e des yeux du bébé dans le ventre (cf. annexe 8). Cette activité de comparaison a donc permis d e le he une réflexion sur ces faits.

Analyse quantitative (cf. annexe 8) :

Nous pouvo s o state ue dava tage d l ves se so t i te og s sur la présence du o do o ili al la totalit de la lasse l a elev o t e la oiti lo s de la p e i e activité) ai si ue su la p se e d u e po he pa i les l ves l a a t elev , e l avaie t pas fait lo s de l a tivit de odifi atio . Cela a do pe is au l ves, o e

ous l esp io s, de s i te oge su e u ils o aie t savoi .

Lo s de l a tivit de p ise de o eptio s, la totalit de la classe avait noté la présence du bébé dans le ventre de la mère comme étant un élément correct, tandis que, dans cette activité, seuls l ves % de la lasse l o t ot . Nous pouvo s pe se ue cela leu se lait alo s vide t et u il tait pas nécessaire de le relever une seconde fois.

Cette activité de comparaison a permis de développer chez les élèves des compétences de lecture comparée. En effet, ous esp io s u ils comprendraient que la littérature jeunesse propose différentes visions de la alit u il faut app he de ave u regard critique. Nous pensons que cette activité a été efficace car les élèves se sont rendu compte de la grande différence, voire de la contradiction, des informations fournies par ces

(29)

23 deux doubles pages. Pour illustrer cela, voici des extraits issus des feuilles de comparaison des élèves :

Binôme 1 : « Il y a un tuyau embellical dans une feuille et pas dans

l aut e »

Binôme 2 : « Cordon sur la fiche n°2 et sur la 1 non »

Binôme 3 : « Da s l i age sa esse le à un bébé alor que dans l i age sa esse le à u e evette »

Deux élèves ont même critiqué la littérature jeunesse en général en évoquant l aspect peu réaliste de la première illustration : « le 2ème image parait plus réel » (binôme 4). Cela prouve que ces élèves ont compris que la littérature jeunesse est une simplification de la réalité.

Conclusion sur la situation-image 2

L a tivit de o pa aiso a pe is au l ves de fai e e ge de ouvelles otio s su le d veloppe e t e o ai e, o e a t ota e t l appa e e du . Les deu i ages ta t o t adi toi es e e tai s poi ts, leu o pa aiso a t l l e t déclencheur de plusieurs questions de la part des élèves qui cherchaient à savoir laquelle des deux était finalement « correcte » : Le bébé peut-il ouvrir les yeux dans le ventre de la mère ? Le bébé a-t-il apparence humaine dès le début de la grossesse ? etc. De plus, cette activité les a contraints à repérer des lacunes dans leurs propres connaissances. Finalement, nous avons pu préparer avec les élèves un questionnaire récapitulatif de leurs interrogations ayant émergé lors de deux premières situations-images (cf. annexe 8).

3 – Situation-image 3 : compréhension d’un film documentaire . Présentation et analyse de l’image

Lors de notre quatrième séance, nous avons utilisé plusieurs extraits du film documentaire l’Odyss e de la vie de Nils Tavernier réalisé à pa ti d i ages di ales de s th se. Ces de ie s p se te t ota e t l i pla tatio de l e o da s la pa oi ut i e, le d veloppe e t de l e fa t et la ise e pla e p og essive de tous ses o ga es. Par ailleurs, une voix-off explicite ces images en définissant les notions et en commentant l volutio du .

(30)

24

Connaissances scientifiques véhiculées : e do u e tai e a l ava tage d t e

o stitu d i ages di ales du d veloppe e t e o ai e. Ces de i es apte t l i t t des l ves et p se te t la alit telle u elle est, o t ai e e t au al u s de litt atu e jeu esse ui s e loig e t. D aut e pa t, g â e au fil , les l ves peuve t pe evoi l aspe t volutif du ph o e tudi da s so i t g alit , de l implantation dans l ut us à l a ou he e t.

Difficultés : certaines images et certains commentaires de la voix-off sont parfois un

peu complexes pour des CM2 ce qui implique forcément plusieurs visionnages et des e pli atio s de la pa t de l e seig a t. Pa e e ple : « quatre semaines scandées par une multitude de transformations qui vont modeler notre mammifère aquatique ».

3.2 Analyse de la situation-image

Des iptio de l’a tivit : Suite au travail de comparaison effectué à la séance

précédente, plusieurs questions avaient été soulev es à l o al pa les l ves et p ises e ote su u e affi he, da s le ut d la o er un questionnaire (Cf.annexe 8 . A pa ti d u e a tivit de le tu e d i ages visio age d u fil do u e tai e , ous voulio s ue les l ves parviennent à extraire les informations nécessaires pour pouvoir répondre à ces questions.

Nos attentes vis-à-vis de cette situation-image : Nous souhaitions, à partir de cette

situation-image, développer des connaissances et combler certaines lacunes ayant trait au développement embryonnaire : le passage embryon-fœtus, le d veloppe e t p og essif du bébé au cours de la grossesse (taille, poids, mise en place des organes), la vie in utero (les perceptions sensorielles du bébé). Bien que nous ayons conscience de la difficulté du film documentaire, nous espérions que les élèves parviendraient à en extraire les informations nécessaires pour répondre au questionnaire lu avant le visionnage. Nous espérions également que ce film soulèverait de nouvelles questions et impliquerait davantage les élèves dans cette séquence. En effet, nous pensions que les images biomédicales sti ule aie t l i t t ces derniers o t pas l ha itude d en voir.

3.3 Question et hypothèses

En quoi des images médicales animées extraites du film documentaire l’Odyss e de la

vie peuvent-elles permettre à des élèves de CM2 de mieux percevoir et comprendre le

(31)

25

Hypothèses: le fait u il s agisse d u fil pe et de pe evoi l aspe t volutif du

développement embryonnaire. En effet, les i ages des diff e ts stades s e hai e t. Les p o d s visuels fo dus d i ages pe ette t au l ves de pe evoi p is e t le passage d u stade à l aut e et l volutio p og essive de l a ato ie du . De plus, les images biomédicales sont un type d i ages ue les l ves o t pas l ha itude de e o t e ce qui, nous le pensons, les rend particulièrement attrayantes. Pa ailleu s, elles o t l i t t de dévoiler un monde habituellement caché et de donner à voir la conception de la vie telle u elle se produit réellement. Cette nouveauté devrait donc attiser la curiosité des élèves, améliorer leur attention et donc rendre leurs apprentissages plus efficaces. Enfin, nous supposo s ue l aspe t aliste des i ages io di ales pe ett a au l ves de percevoir de façon précise et scientifiquement correcte le développement embryonnaire.

3. 3 Présentation des résultats et analyse

Afin de répondre aux interrogations des élèves, nous avons effectué un premier visio age du fil do u e tai e l Odyssée de la vie ui a t suivi d u e dis ussio su la compréhension globale des élèves (cf. annexe 9). Nous sommes ensuite revenus sur certains passages, avo s effe tu des a ts su i ages afi d lai i e tai s poi ts ui avaie t posé problème. Les élèves ont ensuite pu répondre au questionnaire. Nous le traiterons ici de façon thématique.

Thème 1 : les évolutions anatomiques du bébé.

Questions soulevées par les élèves, reformulées et intégrées au questionnaire :

- Comment le bébé évolue-t-il durant les 9 mois de la grossesse ? - Le bébé a-t-il directement apparence humaine ?

A l issue des deu situatio s-i ages p de tes, les l ves s taie t uestio s su le d veloppe e t ph si ue de l e fa t da s le ve t e de la e. A l issue du visio age, les élèves ont proposé des réponses : (E = élève)

E1. : « Comment le bébé évolue ? Et bien, il évolue lentement. Le

bébé évolue dans le ventre de la maman. »

(32)

26

E3 : « D’a o d ’est la t te qui se forme et ap s ’est le o ps aussi

un petit peu et après ça se développe de plus en plus. »

Ces ha ges o t e t ue la vid o a pe is à es l ves de pe evoi l aspe t progressif du développement embryonnaire. La phrase de E3 intègre une nouvelle réflexion ua t à l o d e de ise e pla e d o ga es. Le do u e tai e a gale e t pe is au l ves de o p e d e ue le a pas appa e e hu ai e d s le début de la grossesse. Plus ta d, lo s de la dis ussio , e tai s o t d ailleu s assi il l e o à « un dinosaure », « un extraterrestre », « un lézard » ou encore à un « haricot ».

Thème 2 : La vie in utero

Questions soulevées par les élèves, reformulées et intégrées au questionnaire :

Question 1 : Le bébé peut-il ouv i les eu da s l ut us de la e ?

E1 : « Le peut-il ouv i les eu da s l ut us de la e ? Oui,

il peut ouvrir les yeux. Il peut les ouvrir à partir de 6 mois et demi. »

Question 2 : Est-ce que le bébé peut percevoir des choses du monde extérieur ?

E3 : « oui, vers la fin de la grossesse il commence à entendre la voix

de sa maman et à ressentir des mouvements. Quand la maman elle fait des mouvements bah lui il le ressent. »

Question 3 : A pa ti de ua d l e o est-il appelé « fœtus » ?

E4 : « 3 mois il me semble. »

E5 : « Pa e u e fait, ua d o disait ue tait u e o , il

avait la fo e d u di osau e e fait, sa t te tait iza e. Et ap s ça commence à se redresser, ses paupières sont formées, il ressemble plutôt à u , e fi pas à u , à u fœtus ais o , il a commencé à avoir forme humaine.»

Ces échanges (question 1, 2 et 3) montrent que les élèves ont pris conscience de la diff e e su le pla a ato i ue e t e l e o et le fœtus et u ils o t ai te a t u e bonne représentation du passage entre ces deux stades. A ce moment de la séquence, les

(33)

27 l ves o t do o p is les otio s de fœtus et d e o et o t u e id e p ise de e ue l e fa t pe çoit du o de e t ieu à ha u des deu stades.

Conclusion sur la situation-image 3 :

Les élèves sont parvenus à extraire des données précises du film documentaire. Ce dernier a donc été une source riche en informations et leu a pe is d a u rir de nouvelles connaissances.

4 – Bilan

A la fin de cette séquence, nous avons réalisé une évaluation qui nous a permis de tirer des conclusions quant aux savoirs et aux savoir-faire développés par les élèves :

- Savoirs : spe atozoïde, ovule, f o datio , divisio ellulai e, e o , fœtus,

cellule-œuf, d veloppe e t e o ai e, pla e ta, o do o ili al, li uide amniotique, vie in utero.

- Savoir-fai e o p te es e lie ave l’i age : lecture (photos, dessin animé,

échographies, schéma, film documentaire), comparaison (photos, dessin animé, hog aphies, s h a, fil do u e tai e , odifi atio d i ages de litt atu e jeunesse, schématisation.

La moyenne de la classe aux évaluations s leva t à . , ous pouvo s en conclure ue la s ue e s est v l e effi a e. Nous pe so s ue ela est e t e aut e dû à la ise e relation de plusieurs situations-images, fil conducteur de la séquence. En effet, celles-ci ont permis de créer du lien et de la progressivité dans les apprentissages. Que cela soit à propos de la fécondation ou du développement embryonnaire, chaque situation-image venait approfondir la précédente permettant ainsi de stimuler le questionnement des élèves et de les impliquer réellement dans la découverte des notions. En effet, les élèves étaient acteurs de leu s app e tissages puis u ils po daie t eu -mêmes à leurs interrogations. Une autre app o he possi le au ait t d e t e pa des i ages s ie tifi ues pou e suite se di ige ve s l a al se iti ue d i ages fi tio elles.

(34)

28

V – Conclusion

Les principales limites :

Notre séquence aurait été facilitée si nous avions pu traiter le thème de la reproduction hu ai e da s u o d e plus logi ue, est-à-di e e t aita t d a o d les hapit es o e a t la puberté et les organes sexuels. De la même manière, nous aurions aimé aborder l a ou he e t afi d alle jus u au out de ot e s ue e. Cepe da t, ta t limitées par la durée de notre stage, ous avo s pas pu p e d e e ha ge l e se le de e th me.

Avec du recul, nous avons réalisé que, dans certaines activités, nous aurions dû prendre le temps de discuter avec les élèves afin de mieux comprendre leurs idées (notamment lors de la prise de représentations initiales) ou de les inciter à les approfondir. En effet, certains l ves so t pa fois plus à l aise à l o al et dava tage de dialogue les au ait peut-être aidés à aller plus loin dans leur pensée.

Les acquis remarquables :

Da s l e se le, les l ves o t a uis les savoirs et les savoir-faire visés. Tout au long de notre séquence, nous avons eu des retours positifs sur ce que nous avions mis en place, aussi ie de la pa t des l ves ue de l e seig a te titulai e ui tait p se te.

Avant de débuter le stage, nous avions quelques appréhensions puisque cette séquence tait la p e i e ue ous g io s de la o eptio jus u à la ise e œuv e. Pa ailleu s, nous avions des craintes vis-à-vis du sujet un peu tabou. Nous avions effectivement peur des ve tuels i es et de la g e u u tel sujet aurait pu provoquer chez les CM2. Finalement, ette s ue e s est ie d oul e et a o stitu u e e p ie e e i hissa te.

Pistes d’ouve tu e :

Sur le pan pédagogique, il pou ait t e i t essa t de d veloppe l utilisatio des situations-images dans d aut es dis ipli es et ai si tester leur efficacité.

(35)

29

VI – Bibliographie/sitographie

De Vecchi, G. & Giordan, A. (2002). L’e seig e e t s ie tifi ue, o e t fai e pou ue « ça

marche » ?. Paris : Delagrave édition.

Giordan, A. (1998). Apprendre !. Paris : Belin.

Goua elle, C. & S h ee e ge , P. . Utilisatio de s h as da s l app e tissage de la iologie à l ole : la reproduction humaine. ASTER, 22, 57-86.

Mottet, G. (1996). Les situations-images : u e app o he fo tio elle de l i age ie dans les app e tissages s ie tifi ues à l ole l e tai e. ASTER, 22, 16-53.

Mottet, G. (1996). Images et activités scientifiques+. ASTER, 22, 2-13.

Site du centre nationale de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) http://www.cnrtl.fr (consulté le 28/01/13)

Site du i ist e de l du atio atio ale MEN http://www.education.gouv.fr (consulté le 28/01/13)

(36)

30

Sommaire des annexes

Annexe 1 : couverture du livre Comment on fait les bébés ? de Babette Cole

Annexe 2 : Situation-image 1 – Le développement embryonnaire par Babette Cole Annexe 3 : Situation-image 1 – odifi atio d i ages

Annexe 4 : Couverture G ai e d’a ou de Teulade

Annexe 5 : Situation-image 2 – Le développement embryonnaire par Teulade Annexe 6 : Tableau de comparaison des illustrations

Annexe 7 : Recueil de données 2 – tableau de comparaison des illustrations Annexe 8 : questionnaire sur le film documentaire l’Odyss e de la vie

Annexe 9 : Transcription de la discussion suite au visionnage du film documentaire l’Odyss e

de la vie.

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Annexe 3 : Situation-image 1 – odifi atio d i ages

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34 Annexe 3 - B

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35 Annexe 3 - C

(42)

36 Annexe 3 - D

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37 Annexe 3 - E

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40

Annexe 6 : Tableau de comparaison des illustrations

Points communs/différences

Note les points communs et les différences que tu trouves entre les pages des livres.

Points communs

Différences

……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. ……….. Nom : Prénom : Nom : Prénom :

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43

Annexe 8 : questionnaire sur le film documentaire l’Odyss e de la vie

Questionnaire sur « l’odyssée de la vie »

Comment le bébé évolue-t-il durant les 9 mois de la grossesse ?

……… ……… ……… ……… Le bébé peut-il ouvrir les yeux dans l ut us de la

mère ? ……… ………

Par quoi le bébé est-il relié à la mère ? ……… ……… Le bébé a-t-il apparence humaine dès le début de la

grossesse ? ……… ……… Le bébé peut-il percevoir des choses du monde

extérieur ? ……… ………

Quand est-ce que le bébé se etou e da s l ut us ? ……… ………

A pa ti de o ie de ois l e o est-il appelé fœtus ? Et pourquoi ?

……… ……… ……… ………

Quand est- e ue le œu se et à fo tio e ? ……… ………

Nom : Prénom : Date :

(50)

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Annexe 9 : Transcription de la discussion suite au visionnage du film documentaire l’Odyss e

de la vie.

Transcription vidéo 1 :

E : au début il a une grosse tête comparé à son corps.

PE : e a te e t. Et u est- e ue ça veut di e ça, est uoi la p e i e hose qui se développe chez le bébé ?

E : est la taille du e veau !!

PE : exactement, ça veut dire que est la p e i e hose ui se d veloppe, do au d ut o voit u il a u e g osse t te et u tout petit o ps, pa e u au tout d ut o se fo alise su e qui est i po ta t do est le e veau ui est i po ta t.

E : je ois ue est ve s le ème ois, il disait la voi off de la vid o u elle va ie tôt a ou he mais il pourra avoir des traumatis es â ie s pa e u o voyait son cerveau, et on voyait que les

outs de â es taie t pas eli s.

PE : alors justement, les bouts de crâne comme tu dis qui ne sont pas reliés, tu te souviens, il y a un peu d a t e t e les deu , o voit ie ue e est pas totale e t fe . Ca ça pe et ue le

ait pas t op al lo s de l a ou he e t. Le fait ue e e soit pas fe , ça peut ouge . Nous o e peut pas ouge ot e t te ua d o appui dessus, ça e ouge pas, o est d a o d, est du les l ves appuie t su leu â e . Le fait u il ait un petit écart entre les os ici, ça fait que ça peut ouge u petit peu, est plus a ia le du oup ça e lui fait pas al à l a ou he e t .

E : Le bébé avant 6 mois il a les yeux fermé et après il les ouvre vers 6 mois et demi.

Transcription vidéo 2 :

E : comment le bébé évolue-t-il pendant les 9 mois de la grossesse ?

PE : comment le bébé évolue-t-il pendant les 9 mois de la grossesse ?, alors est-ce que tu peux répondre E ? Tas pas d id e ? M..

M : comment le bébé évolue ? Et bien, il évolue lentement. PE : il évolue lentement oui.

E : il évolue comme un homme.

PE : il volue o e u ho e. Qu est-ce que ça veut dire ?

E : a veut di e u il o e e à deve i … au d ut il tait… o e u … il avait u e ueue… PE : tu veu di e u au d ut il a pas v ai e t fo e hu ai e et u il a de plus e plus u e fo e humaine.

Figure

Tableau comparatif  des deux illustrations.

Références

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