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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Allocution du ministre de l'Éducation devant la commission Lagarrigue le 17 octobre 1976

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-28-ALLOCUTION DU MINISTRE DE L'EDUCATION DEVANT LA COMMISSIONLAGARRIGUE

Le 17 OCTOBRE 1975

Il Y a cinq années , le .linis t re de l'Educa tion Nationa le créa it vo t re commiSSion en lui donnant mission de lui faire de s proposit i ons dans tro is doma ines pré cis :

- La réforme des progr ~e s de sciences phys iq ue s dans les clas se s de second cycl e ,

L' enseignement de la Tec hnolpgie dans le premier cyc l e, - La forma tion initiale et continuée des maître s.

Souligner l' eff i ca c ité du trav ail effe ctué est auj ourd'hu i le plus gr and hommage que le Minis t re de l'Educa tion puis s e rendre au Profe s -seu r LAGARRIGUE

a

qui fut conf ié le soin de prési der et d'animer votre Commi s s i on. Sans aucun dout e, ce t te eff i cacité résu lte-t-ell e du conse ns us que sa courtois i e, sa gentil l esse inné e mais aussi son sens de l'analyse et de la synthè se permet taient de déga ger au terme de di sc ussions que l'on m'a dit avoir été souve n t acharnée s. Sa mor t bru tale, survenue en unmoment d'inter roga tion, aura it pu mar que r la dé s agrégation de vo t r e Commi ssi on si elle n'avai s pas constitué une authentiq ue équ i pe . La continu ité de votr2 trav ai l dans cette épreuve est bien la pr euv e de la réussite de l'oeuv re du Pr of e s s eur LAGARRlGUE.

Je croi s que le Profe s s eu r O}~ES , que j'ai dési gné pour mene r à son te rme vo t re trava il, es t dign e en tous points de lui suc céder . 'ai s, ainsi que Mons ieur O~mES en a lui-même exprimé le dés ir , le nom de LAGARRIGUEre s t e ra at taché à votre Comm is sion. Que lques qu'aient pt" se s éminen te s qua li tés de spéc ial iste, nul ne dout e que cett e par tie de son oeuvre restera la plus import ante pour l'ensembl e de s physiciens et, plus géné ral eme nt , de tous ce ux qui ont à coeur de donner aux Sc ience s Exp~ri­ men ta l e s la pla ce qui leur rev ient.

Votre mis sion ét ai t de faire·des propos it i ons dans trois doma i ne s preCiS . Elle a été remplie et même dépa ssée puis qu' une exp éri men tation permet déjà d'en ét ud i e r les retombées. Par ail leurs, sur ma proposition , le Parlement a fixé par la loi du Il juillet 1975 la tr ame d'une modi f i ca-tion profonde du système éduc a t i f . Dan s les prochain s mo is seront élabo rés et présentés le s textes d'application de cette loi ; seront élaborés et présentés éga l ement les textes po r ta n t organ i s a tion des ét ab li s s emen ts et ceux traitant des pe r s onnels, notamment de la format i on ini tia le et con ti -nuée des ense ignant s. Cet ensembl e s'artic u l e bie n aux lois de 1971 por ta nt orientat ion des enseignements technolog iques, orga nisation de l'appr ent is-sage, organis ation de la forma t ion continue . L'ar ticle 1 de la loi de jui l l e t 1975 sit ue d'aill eurs sans aucune ambiguité la formation initia le à la base de l'Educ a tion permanente. Le récent affi nemen t de l' o rganis ati on de l' Admi ni s t ra tion centrale en affecta nt à une mêmeDirec tion la re sponsa-bilité des formations initiales , secondaire s et post - seconda ires non

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universitaires, d'in.sertien dans la vie active et de la formation continue marque enfin à l'évidence la volonté d'appréhender gl oba l emen t la moder-nisation du système éducatif français.

Ainsi , depuis la créa t i on de votre Commissicn en 1970 , le contexte des problèmes posés a été sérieusement modi fié . Apartir de ce t t e cons t a t a t i on, on aurait pu envisager de créer une nouvelle commi ssion. Ladésignation du Professeur O~~S et ma présence ici mont r en t que telle n'est pas la déc ision prise. ~~is d'évidence, il conv i ent de cadrer vot re action dans l'oeuvre d'ensemble entreprise ; de la cad re r dans se s objec -ti fs et dans le temps.

Qu'on me permette donc de poser d'abord en princi pe qu ' une commi s sion d'étude telle que la vôtre , pour minist érielle qu'elle soit, ne se substitue pas aux Di r ec t i ons qui ont la responsab i l ité de l'é lab ora-tion de la polit ique de l'éduca t i on et, dans la limite de s dota tions qui leur sont impart i e s par le budget nationa l, de sa mi s e en oeuv re échel on-née. Ell e ne se substltuera pas non plus à l'InspectionGénér a l e qui cons ei ll e le Mi ni s t r e, qui a la charge de l'an imation des pro f e s s eur s, de la déf in it ion des instruct ions et des programmes, de l'évalu at i on penr.anen te de s ré sultat s obtenus dans l'éduca t i on des jeunes . Une commissi on te l le que la vôtre est donc pour le Mi n i str e , pour l'Inspection Gén éral e, pour les Direc t eur s , un gr oupe de conce rta t ion et de réf l ex i on sur de nouve l les lignes direc t rice s du système éduc a t if , et, éve n t ue ll ement, un gro upe de tr avail sur tel ou tel point particulier proposé à vot r e réfl ex i on. Il en ré sulte que sa mission est évo l ut i ve, que sa composition fixée par le ~inistre sur proposition du Pr és i dent peut avoir à s'adapter, et que sa durée de vie doit être à la foi s suffis ante et limitée.

Et c'est bien parce que le sens de votre réflexion antérieure m'appa ra î t compa ti bl e avec le s obje ct if s que je me suis fixé , parce que vous avez su trava i l ler en li a ison ét r oi t e avec les Directions, parce que vo s pr opos itions de mét hode s et de cont enus on t tou jours été fa ites en coll a-boration avec l'I ns pe c tion Gén-ra le qu 'ilm'e s t appa r u convenabl e dans l'e s pr i t que je viens d'ind iq uer, de maint eni r l'exi s t ence de la Commission LAGARRIGUE et de déf in ir ce qui doit être dans les procha ins mois votre act i on .

Je l'ai dit, vous allez être appel és à travailler dans un con t ex t e nouveau. Ce r t a i ns ont prétendu que la loi de jui llet 1975 ét ai t vide, d' aut r e s qu'elle éta i t trop pleine de sous-entendus . En fait, tout le monde sai t exactement à quoi s'en t~nir quan t aux objectifs poursuivis et aux gra nde s options arrêtées. Il y a un an environ, le Direc t eur des Lyc ées les a esquissés devant vous . Depuis, j' ai rédigé une brochure de proposi -ti ons de modernisation du système éduca ti f. J'ai mené un e très large concer-tation avec les organismes représentat ifs et j'en ai tiré les conclusions dans ma conférence de presse du 15 mai 1975. Ce qu'on a appelé le Descript if de la Réforme, modifié en cer tains points par cet te Conférence de presse du 15 mai, cons ti tuera pour la partie pédagog i que , sans aucune surprise, l'a ss ise des textes d'appli cation de la loi votée. J'en rappellerai s imple-ment les gr ande s lignes en matiè re d'en s eignement secondaire.

- L'instauration d'un tr onc commun pendant les quat re années de la scolarité au Collège .

La volonté de dégager la personnali té des jeunes pa r un éq ui-libre ent re le s activités d'ab st r a cti on et le s activ i tés conc rètes ,

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-

30-not amment par le dével oppement d'un travail manue l et technique, vuve rt

à tous les élèves dè s la pr emiè re année ducollège.

- L' i n t r oduc ti on de l'ap pr oche expérimen tal e des sciences éga l e-men t dès cette première anné e .

- La poss i b il it é pour l'él ève de s' engage r dès la 3ème année de collège, s'i l le dési r e , dan s de s activités à ca r actè re pré-professi onne l.

- La vo lonté délibérée de permet t r e, à l'i s s ue du collège, une

conc er ta tio n positive en fonction des aptitudes et des goût s et non plus une or ien ta ti on négative dé finie en fonction de l'i nap tit ude à l'abstrac

-tion.

- La recherch e des pas se r elles conven ables ent re les enseignements

à finalité profess i onn e lle rapprochée et les ense ignements te chno l ogi que s pro l ongés , l'ins cr ipt i on de tou t e la formation profes sionne lle dans une

perspec tive de formation conti nue de perfectionnemen t , de promot i on ou

d'év olut ion .

- L'ins tau ration d'u n tronc commun en prem1e r e et deux ièmeannée de lycée d'ens e ignement génér al et technol ogi que , simpl emen t complétée par

quelques option s libres .

- Le cara ctère tot alement opti onnel en revanc he de la cla sse term inale, charnière de la poursuite de s ét ude s ou de l'i ns e r ti on dans la vie active, après , si besoin est , une péri od e d'adaptation professi onne i l e.

- La prise en compte de l'évolution des moeur s et de l'abaissement

de l'âge de la majori té dans le processus d'i nfo rmation présidant au choix des optio ns.

Voil à les princ ipa les donnée s qu i doivent dès mainte nan t être

pris e s en compt e par vou s, car elles se retrouveron t dans les text e s

d'application de la loi vot ée.

S'agissant de l'enseignement des Scienc e s physiques dan s les

lycées d'ensei gne ment géné r a l et technique, il n'y a pas lieu de remett r e

en cause la ligne directrice préc édemmentretenue dans ~o s travau x sur le

Second cyc l e. Les conclus ions du sous - groupe "Sciences Phys i ques " du groupe

de travai l N° 7, réun i au printempsde rn i er dans le cadre de mes con s ult

a-ti ons pré liminaires, rejoignent d'ailleur s - e~ cela n'es t év i demmen t une

surpri se pour personne - vos propres orienta tio ns .

Il convient à présent de projeter cet t e ligne dans le fut ur système éduca t i f en tenant compte à la fois des données nouvelles que j'a i

rappelées il y a quelques ins t an t s , de l'éc helonnement de la mise en oeuvre

globale de la réforme et des contraintes budgé tai re s qui , agissa n t dire cte-ment sur le calendrie r de mis e en appl icat ion, ne peuvent man quer d'avoi r des incidenc e s sur le s équipements et les méth odes retenues.

C'est au Directeur des Lycées qu'il appartiendra désormais de piloter l'é l abo ra tion et la mis e en oeuv re de la modernisati on de s ense i-gneme nts de Sci en ces Physique s à ce ni ve au, avec votre concours et, bien

entendu, celui de l'Ins pec tio n Cén éral e. Il aura donc à définir dans les

mei l l eur s dél a is un cahier des cha rge s précis quant à la nouvel le mi s s ion

qui vous sera impart i e ; bien ent endu , le Direc t eur des Lyc ées prendra en compte les travaux et expérie nces dé~à réa l i sés.

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Au ni veau des collèges, on notera tout d'abord que , dans l'es prit

qui set:a no t amme nt celui de "L'école moyenne", l'en s e i gnemen t de s Sciences Physiques doit être très profondément rénové ; encore plus dans sonesprit,

ses méthodes et sonéch e l onnemen t que dans son contenu .

• - Actuellement, il est commencé tardivement, par une présentat ion élément ai r e qu i se trouve déphasé e par rapport au dév eloppement inte

llec-tue l moyen'des élèves dans les autres domaines ; et qui se plaque, de sur -cro î t , sur des connaissance s plus oumoins erronées résult ant d'une vulga ri

-sation sc ientifique incpntrôl ée. Il est ens uite gr avemen t déf ormé par une présenta t i on qui se veut tropdéductive, et que l'on habille d'une rigueur trompeuse.

- Les lois physi ques, parce qu'el l e s dépendent de nombr eux par a-mètr e s, sont naturel lement compl exes . Leur formulation simple, fréquemmen t à car a c tère ma t hématiq ue si mple, tel le qu'e l l e figure au programme de nos Lyc ée s, n'est en fai t que'le frui t d'approximations, large ment suf fi

-santes d' ail l eur s pour ré soudr e la quas i-totalit é des problèmes pratique s, et ut iles parce qu'elles permette nt la compréhension progressive des phén o-mènes.

~'ais on ne souligne pas as se z - quand on ne la cache pas soi gneu

-sement - l'es sence expérimentale des Sciences Physiques; et le proces su s de ra i sonnemen t qui découle de l'inter act ion entre la const atation, l'obs e r-vation détai ll ée, la mes ur e du phé nomène , le raisonnement déduc tif ou

induc tif dir ect ou analogique et le cont r ô le dll raisonnement par la mesure et l'observa tion.

- Paradoxa l emen t, c'est à leur ar r l vee dans l'Univ ersité, alors

qu'il s sont à même d'assimiler un ens eignemen t pl us synt hét ique , que

l'at te ntion des jeunes est attirée sur ce t aspect; parce qu'il faut bien

que cela soit fait. Ha i s , comme ils reçoivent simultanément une formatio n m"thématiq ue de plus en plus rigoureuse, cette "opér atï on vérité" sur

les Sci en ce s Physiques achève trop souvent de les troub ler et les reje tt e vers l'abstract i on, que bea ucoup sont incapab le s de maî t ri s e r !

- P"rall èlemen t - mais cela re s sor t de la même phi lo sophi e -on sacri fi e il l'babil lage pse udo-mat héma tique de la physique et de la chimie les exe~ples d'appl i cation'le s pl us usuel s (où expl i que-t- on, à l'occa sion de l~tud e des ré seaux él ec t r ique s, par exemple, comment on ét ablit un

montage "v a et vi ent" entre deux interrupteurs ?).

Un des objecti fs de l'édu cat io n des jeunes consis te donc à leur

faire sent ir que le pr ogrès scien t i fi que n'est pas forcémen t le frui t de

l'abs t ra c tion , mais qu 'il es t toujours en revanche le jeu na t ur e l de

l'in te rac tio n entre l'ex pi'rie nce dont le siêcl-e dernier a fait un des outils les plus él aborés de l'e s prit hum" in, et l'applic ati on de modèles ma t héma

-ti sés, pr ogressi vement af f inés.

Le déve l oppement de l'en seignement des sciences physi ques dans cette optiq ue peu t être un exce lle nt tremplin pour une rénovation de

l'enseignement des Sc i ences Natur el les: la démarche scient ifique

d'observation raisonnée pe u t s'ex ercer tout auta nt notamment au niveau modes t e , qui es t ce l ui de l'école moyenne à par t i r des objets na t ure l s miné raux, végétaux, animaux, qu'à partir des phénomènes physiques et c hi-mique s pr opremen t dits. Elle peut aus s i s'opérer à parti r des objets tech

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-32-On me dira : et les conna issances ? Et i l est vra i qu 'à 16 ans ,

et sor t an t du coll ège, un jeune doit maî t ri se r un bagage minimal de co

n-cept s , et le vocabulaire affé r en t : structure de la mat iè re , not i ons de

li a isons et de ré act ions chimique s , éne rgie et travai l, et c ... mais aussi la fonct i on resp i r ato ire oudigestive , et le pri ncipe des mote urs thermiques, de la ta ill e et du formage des maté ria ux.. . Il impor te d'en faire la liste, ra is onnabl e et vraiment utile, et d'enprévoir l'app r oche expérimentale ,

la compré hens ion, voire la mémorisa ti on. Tout cela peut éven tuellement êt re

réparti entre des spéc i al istes : professeur de physi que , de biologie, ou

de technol ogi e formés pour maî t rise r es se ntiellement l'en s e i gnement de

second cycle , ma is qu i peuv ent aus si souhai t e r s'adresser.à de plus jeunes

élèves .. . L'esse ntiel n'est pas là : il est dans une concepti on synthéti que

et uni tai re de la formation sci e ntif ique de jeunes esprits entre Il et

15 ans. Or , per sonn e ne peut pré t endre qu'e ll e doit être , à ce niv e au,

fondamen talemen t di ffé re nte suivant les suje ts d'ét ude auxquels elle s'ap

-pl iq ue! Maî t rise r ces suj ets d'é tude et la méthode pédagogique de formation

sci ent ifique des jeunes él èves des collèges est l'objectif à at tei ndr e en

définissan t le prof il des maî t r es de ce niveau; nous nous y emplo ierons.

Vous avez pour votre pa rt, à réfléchi r à cet te méthode de formation , et

à sa pédagog i e en rel ati on avec les divers sujets d'étude qu i peuven t en êt re le support, et qui devront assurer l'acc ès aux connai ss ance s que vous aurez es timé être fondamen tales , dan s le doma ine de la physiqu e·et de la

chi mie comme dans celui de la tec hnol og i e. Je veill era i à or gani ser une

réfl ex ion conve rgen te avec la vôtre dans le doma ine de la biologie. Voilà, à me s yeux , ce qu'est l'e s s en c e mêmed'une analys e uti le surl'enseignement

sc ien tifique à l'écol e moyenn e ; je suis sûr que, dépassant de va in es

querelles de spéc ia listes , vous saurez en conc evoir et endéfinir l'unité

profonde .

En rev anch e, je souhaite que cette recherche d'une forma tio n sc i enti fique , dont l'obj ec tif est la maîtri se de ce r ta ines démarches intel -lectue lle s et de certai nes conna issances conceptuelles , ne soit pas confo n-due avec les activi té s manue lle s même, et sur tout , si elle utilise , à tit re

annexe , des trav aux de ce gen re. Couder un tube de verre pour obtenir un

montage n'a que de lointa i ns rapport s avec l'a r t du verrier ; je souli gnerai

d'aill eurs que tous les enseignements peuvent avoir besoin de "br icola ges" ut i les : la créa tio n d'undécor de théât r e ou de marionnettes pour la me i l-leure prés en t at ion d'une oeuvre d'au teur, du cont replaqué découp é pour la figura t ion de courbes de niv e au en géogr aphie, la conf ec t i on enmatériaux lé gers de maquettes divers es en his toir e. L'activi té de la main, l'u

tilisa-ti on prat iq ue des outils et des machi ne s, la connaissa nee empiriq ue des

car act éristique s de matér i aux à façonne r, procèdent d'une autre fi nali té

- dont je rec onna is que le rôle éduca tif est essentiel à l'école moyenne

-que celle d'une forma t i on scient i fi que , his to riq ue , géogr aph i que ou litté

-raire. Il vous appa r tiendr a ici aus si , de réf l éch i r à ce problèmed' une

ligne de partage; il m'appara î t néc es sa ire qu 'el le soit clairemen t iden

-tifiée.

C'es t bien ent endu le Directeur des Collèges qui aura à suivre

et à examiner nos travaux de recher che el d'expérimentati on dans ce se c-teur.

Au total, votre mis sion est diffici le et impor tan te . Elle comporte

la prép aration d'un pro je t d'instructi ons définissant , envous appuyant

sur les travaux déjà réal is és, les objec tif s, les méthodes , les pr ogr amme s

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s' i ns c r i t dans le cadre d'une crès vaste cons ul t a t i on et d'une conce r ta tion approfond ie, en VU~d'abou tir à la révis ion des contenus dans tous les domai nes de format i on . Le s grandes ligne s devront en êt r e dégagées au cours de ce tte année scolaire, et compte tenu de l'avance que vou s avez prlse dans votre propre domai ne , vos suggestions se ro nt parmi le s premières que je compte étu di e r, Je sa i s aus si qu'une expér i mentat i on a déjà été engagée

elle sera poursuivie cet te année et en 1976 - 1977. Qu'on me permet te cependa nt de souligne r à ce suje t la pru de nce néc essair e : c'ës t le jeu des novateur s pédagogiques que d'es s ayer de faire la preuve du bien-fondé

de leur s proposi t i ons , en en re cherc hant une mis e en oeu vr e aussi ét endue et aus si rap i de que pos sib l e ; c'es t le rôl e du Min i s t re de veille r à ce qu ' on ne confonde pas vite ss e et préc i pit ation, expérience de labora toir e et ac tion semi-industr i elle. Il n'est pas nécess a ire qu ' une expéri ence s'é te nde à de nombreus e s class e s pour être signi f i cat i ve ; il est souha i-tabl e en revanche qu'elle ar ri ve'à son terme, c'e s t -à- di re à la fin d'un cyc le compl e t , avant qu'on prononce un jugement à son suj e t. r.est auss i le rô le du Mini s t r e que de gar anti r aux familles qui le désirent l'appli -cationdes pr og rammes o~ f i ci el s, et de préparer le s budge ts fu t urs avec ef f i ca cit é et réalisme. Ce Gouver nement a témoigné de sa vo l onté de réf or-mer le syst ème éduc a ti f en fixant par une loi so l enne l l e les nouv eaux objec -ti fs à atteindre - alors que tant de sirèn es lui chanta i en t qu ' une loi n'éta it pas nécessaire - sa volonté de changemen t ne fait donc pas de doute et rejoint la vôtre; à l'avance, il ac cepte de s cha r ge s nouve ll es que ce changement lui imposera. Mais des cha rg e s nouvelles que vous devez vous employer à rendre raisonnablement suppor tables , et progressives, en ayant conscience que bien d'autres domaines de formation aur ont égal ement à se rénover, Je vous fais confiance pour ce l a comme pour tout le reste de votre tâche et vous en remercie .

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