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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 200-201

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Texte intégral

(1)
(2)
(3)

Association

des Anciens et Anciennes élèves des Sections Normales, de

l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique

et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Présidents d'honneur:

MM. les Directeurs généraux honoraires de l'Enseignement technique.

MM. les anciens Directeurs de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique. M. le Directeur de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur de l'antenne de Bretagne de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan. M. le Directeur Adjoint de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Recteur P. PASTOUR.

Présidents - SecrétairesGénéraux·Trésoriers honoraires: R. CANTAREL (B 56-59) Inspecteur général de l'Education nationale. P. PUECH (A1 44-46), Professeur honoraire.

J.M. REFEUIL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48), Professeur honoraire. M. RESSAYRE (D 56-59), Professeur honoraire.

A. THUIZAT (A1 42-44), Inspecteur Principal de l'Enseignement Technique honoraire

COMITÉ

Présidente :

M. BLACHIER (C 68), 6 rue Alfred de Musset, 92360 MEUDON-LA-FORET Vice - Présidents :

C. CREUZE (D 67), 2 allée des Naïades, 62200 BOULOGNE sur MER. V. CROS (B'4 81),11 allée du Parc, 95330 DOMONT.

M. JEANEAU (A1 39-43),20 rue Tournefort, 75005 PARIS. Secrétaire général:

MA PINDAT (A2 52-55),25 avenue St-Jean de Beauregard, 91400 ORSAY. Secrétaires adjoints :

B. BRAUN (A, 66-69), 20 allée Albert-Thomas, 91300 MASSY. C. CARTON (B4 91),1 impasse des Sours, 69100 LYON E. DUC (B3 90), 31 avenue Reille, 75004 PARIS

P. RYCKELYNCK (A1 83),10 rue Maupassant, 59210 COUDEKERQUE-BRANCHE. Trésorier:

M.N. BONTOUX (070), 22 rue Marceau, 92170 VANVES Trésorier adjoint :

1.PRIM (D2 91), Le Bourg, 29690 LA FEUILLÉE Autres membres du comité:

Mmes et MM.A.BERNARD (EF 46-48), R. CHASSINAT (A1, 44-46), A. CHASSOT (C 56-59),

J.CHEFDEVILLE (A1 52-55), J.P. DUGARDIN (A"1 58-62), J. DUPUY (EF 60-64),E.GILQUIN (A1 65), A. REVEILLÈRE (C 49-51), D. RICARD (A2 44-46), J.J. SANTIN (B1 77-81)

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL;

ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE L'E.N.S.E.T. ET DE L'E.N.S. DE CACHAN 61,avenue du Président Wilson -94230Cachan (Val de Marne).

Fax:01.69.28.78.18. C.CP.Paris5488 99 K

(4)

INSTRUCTIONS AUX AUTEURS.

LeBulletin de l'Association est un moyen de liaison entre les membres, dont le but essentiel est, conformément aux buts plus généraux que s'estfixéel'Association, de promouvoir l'Ecole Normale Supérieure de Cachan et, également, la culture techno-logique dans ses multiples facettes, mais aussi la vie de l'Association, pour cette partie qui ne relève pas de l'Annuaire.Lesmanuscrits doivent être dans la mesure du pos-sible déjà tapés et transmis sous forme soit d'une disquette avec l'indication du logiciel employé pour le taper, soit sous forme d'un fichier par e-mail à :

ryckelyn@opale.univ-littoral.fr ou (Pindat) 106756.3175@compuserve.com soit sous forme papier à :

Ph. Ryckelynck, Comité deLecturedu Bulletin, Association etc. 10 me Maupassant - 59210 Coudekerque Branche.

ou encore par fax au 01.69.28.78.18.

ADHÉSION

À

L'ASSOCIATION

des Anciens élèves de l'E.N.S.E.T. et de l'E.N.S. de Cachan.

Pour adhérer, il faut réunir entre autres les conditions suivantes: avoir fait par-tie d'une des sections de l'E.N.SET ou de l'E.N.S. en qualité d'élève-professeur; soit être élève-professeur au cours des 4 années d'études, par une entrée au concours d'ad-mission et payer régulièrement la participation annuelle: 230 francs en 1997-98.Le seIVice des bulletins et annuaires est associé à l'adhésion.LeBUUETIN D'ADHE-SION indique les nom, prénom usuel, nom de jeune fille, date et lieu de naissance, promotion, section ou dépt., grade, fonction, nom et adresse de l'établissement d'exer-cice, et doit être renvoyé, dès que possible, à :

Mme Marie-NoëUe BONTOux, 22 me Marceau, 92170 VANVES accompagné d'un chèque bancaire ou postal établiàl'ordre de: ASSOC. ANC. ELEVES E.N.S.E.T. ET E.N.S. CACHAN C.C.P. PARIS 5488-99K.

Abonnement au Bulletin de l'Association pour un an : 230 F en 1997-98 prix au numéro: 85E

Lebut recherché dans cette association est de contnbuer activement au déve-loppement etàla défense de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan et, dans l'accep-tion la plus large, de l'esprit technologique dans toutes les disciplines scientifiques et

(5)

SOMMAIRE

pages

• Elections 1998. . . 4

• Hommage à Marcelle Mège. . . 5 à 7

• Archéologie de l'intégration graphique

Jacques Tinel . . . ..

8

à17 • I.:œuvre de René de Possel à travers le colloque

du 16 novembre 1994

Emmanuel Gilquin . . . .. 18 à 24 • Notes brèves pour la rentrée

Jacques Bodineau 25 et 26

• Le congrès de Cachan du 11 octobre 1997

M.-A. Pindat 27 à 29

• Carnet 30 et 31

• Charles Serre 32 et 33

• Echo des régions - La Bretagne 1997 34 et 35

• Divers. . . 36

• Nos camarades publient. . . 37

(6)

ÉLECTIONS 1998

Renouvellement du tiers sortant du Comité National

8 sièges sont à pourvoir

-Les candidats, adhérents de l'Association, peuvent faire acte de candidature par lettre à l'adresse de la Présidente avant le 20 décembre 1997.

(7)

Hommage

à

Marcelle Mège

Nous avons appris la douloureuse nouvelle de la disparition de notre ancienne présidente, Marcelle Mège, le

2

octobre 1997.

Notre présidente, M Blachier, très affectée par ce décès et très prise par la rentrée scolaire, publiera un article dans le prochain bulletin.

Ces lignes ont été écrites dans la peine et la ferveur, les jours suivant l'annonce du décès de Marcelle Mège; l'auteur espère ainsi répondreàla demande, àlui adres-sée par Marcelle, il y a9ans. Il compte que cet essai sera reçu avec sympathie et com-préhension (un texte, ultérieurement, retracera la canière de Marcelle Mège, des cama-rades sy emploient déjà).

eété... les vacances... eéquipe se disperse...

Passent les jours et les semaines... Bientôt la rentrée... Chacun espère revoir ceux qu'il a quittés. Les mauvaises nouvelles tombent: vers le 15 septembre Marcelle est très affaiblie, le22hospitalisée, le2octobre décédée: un mal sournois, bien que connu, suivi, combattu, a vaincu la rési tance, le courage calme, la fermeté morale de notre camarade.

Dans la peine, chacun tiendra à cœur de continuer à la faire vivre par les sou-venirs.

Ilévoquera la simplicité de ses manières, sa familiarité tempérée de stoïcis-me, sa compassion toujours en éveil, son souci de ju tice, son attachement sans faille aux valeurs de l'Ecole de la République.

Ilpensera à sa thèse presque achevée sur Balzac, travail persévérant, minu-tieux, approfondi, Marcelle s'arrachait ainsi aux moments de solitude et d'angois-se.

Il jugera que notre camarade a donné, au sein de l'association, le meilleur des exemples. S'il a pu arriver - et c'est inévitable - que d'aucuns aient été tentés de se servir de l'Amicale, Marcelle a servi, jusqu'à la limite de ses forces, notre association, résolue à garder sa liberté de jugement et de décision,àdéfendre son indépendance, quelquefois avec obstination, mais elle savait se rendre aux raisons de ses amis, joignant tradition - qui est transmission et sagesse née de l'expérience - avec les innovations liées à l'évolution de la société.

Marcelle était très attachée à notre Ecole,àl'Enseignement Technique, à la promotion sociale; par de si nombreuses années de dévouement et d'abnégation à la tête de l'Amicale qu'elle a sauvée, permettant la relève actuelle, elle mérite bien qu'on l'appelle Présidente Courage.

Jean-Marc Refeuil

(8)

ALLOCUTION PRONONCÉE PAR MAURICE RESSAYRE

AU CIMETIÈRE DE SAINT-JUST-LE-MARTEL (HAUTE VIENNE)

LE SAMEDI 4 OCTOBRE 1997

Mesdames, Messieurs,

Marcelle Mège fut pendant un quart de siècle (de 1969 à 1994) Présidente de l'Association des anciens Elèves de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique et de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

En ma qualité de collaborateur pendant 30 ans (1966-1997) de notre Présidente, je suis chargé de prononcer quelques mots au nom de Madame Michèle Blachier retenue à Paris par ses obligations professionnelles, qui s'ex-cuse vivement, et au nom de toute l'Amicale.

Je m'exprimerai aussi en mon nom personnel et au nom de mon épouse Christiane ici présente.

Au nom de l'amicale:

Marcelle, tu fus notre Présidente pendant cinq lustres. Tu as été l'esprit et l'âme de notre association. Sans toi, elle n'existerait plus et nous ne pour-rions pas en 1998 célébrer son 90ème anniversaire.

En effet, tu as porté à bout de bras notre Amicale, bras fatigués à force de soigner ta maman que tu viens rejoindre en ce jour. Qu'on se souvienne que pendant de longues années, tu allais de Paris à La Verrière plusieurs fois par semaine par les transports en COmmun et que dans ta serviette, tu avais rangé les dossiers de l'Amicale que tu étudiais en route.

liès fatiguée, tu le fus aussi par la terrible maladie qui t'accablait et néanmoins tu rédigeais des textes, chaque phrase te faisant souffrir mille maux car tu pouvais à peine tenir la plume.

Je me permettrai, moi ton humble collaborateur de prendre deux exemples: l'un peu connu ou oublié, l'autre présent dans toutes les mémoires des amicalistes.

En 1982 paraissait un annuaire et tu sentais qu'il pourrait être le dernier. Tu m'as demandé de prendre deux exemplaires, de coller les pages sur de grandes feuilles (900 environ). Pendant huit ans, nous corrigeâmes et complé-tâmes le texte avec l'aide de Mme Jeaneau.

(9)

Surtout il convient de souligner que le bulletin fut ton oeuvre pendant cette période. C'était en quelque sorte ton enfant. Tu consacrais toutes tes forces à recueillir des articles, tu rédigeais de nombreuses pages et ordonnait l'ensemble.

Tu me consultais maintes et maintes fois sur le nombre de pages à ne pas dépasser. Tu me confiais le soin de couper au mieux des articles dont la suite était renvoyée au prochain numéro.

On ne comptait plus le nombre de fois qu'il était nécessaire de se consul-ter pour corriger des fautes de syntaxe ou de grammaire, combien de rappels étaient nécessaires aux rédacteurs d'articles peu enclins à respecter les délais.

En mon nom personnel et au nom de Christiane

Une collaboration trentenaire ne pouvait que faire naître une grande amitié partagée par mon épouse. Tu t'es toujours préoccupée de notre famille et m'encourageais dans mes activités de retraité commençant ses humanités gréco-latines. Tu me demandais souvent si j'avançais, sur les voies de la connaissance et si j'apprenais bien mes leçons et faisais bien mes devoirs.

Elève consciencieux, je vais te dire, chère Marcelle, deux textes très courts de grec ancien et de latin.

En grec ancien,voici un vers écritily a 2 300 ans par le poète athénien Menandre (340-292 av. J.c.) :

OYK E~TIN OYLlliN KTHMA KM~ION <I>I~OY(1)

Il n'est pas de plus beau trésor qu'un ami.

En latin chrétien, je ne puis m'empêcher, par conviction profonde de te dire avec le pénultième verset du DE PROFVNDIS... (Du fond de l'abîme...) en l'adaptant en genre, en nombre et en cas, à ton cas, c'est le cas de le dire:

REQVIEM AETERNAM DONA El, DOMINE ET LVX PERPETVA LVCEAT El (1)

Seigneur, donne lui le repos éternel Et que la lumière sans fin brille pour elle.

(1)Les anciens Grecs et Romains ne connaissaient que les majuscules. Les minuscules ne furent introduites qu'au Moyen-Age aussi bien en grec qu'en latin.

Pour le Grec, les minuscules de la typographie avec esprits, accents et ponctuations dérivent de l'écriture de manuscrits byzantins.

(10)

ARCHÉOLOGIE DE L'INTÉGRATION GRAPHIQUE

Suite (et fin

?) :

le travail

à

la planche

par Jacques Tinel (B 46-48)

Dans le bulletin n° 199, Marcel Schwartz a excellemment exhumé, pour le plus grand plaisir de quelques-uns d'entre nous, les intégraphes d'Abakanowicz.

Puisque "ces appareils n'ont sans doute jamais servi" et que ce nous est un motif d'attendrissement, pourquoi ne pas nous attendrir de même sur la méthode d'intégration graphique que certains d'entre nous enseignèrent jusque vers les années 70, amoureusement penchés sur nos (défuntes ?) tables àdessiner et leurs règles baladeuses?

Ce procédé a été lui aussi "occulté", "oublié", pour faire place nette à l'assistance par ordinateur.

Quelque bizuth, un jour peut-être, s'évertuera à comparer les trois pos-sibilités : matériel nécessaire, son coût, son universalité, durée de l'apprentis-sage, rapidité de l'exécution, précision obtenue et sa comparaison avec le besoin réel...

Mais cessons de gloser et piochons délicatement... Voici quelques lam-beaux du tome 3 du défunt Mémento Lenormand-Tinel. Notre lecteur prendra un malin plaisir à faire basculer lui-même les regrettables conventions de signe de l'époque...

1 - Représentation cartésienne de y

=

f(x)

• Pour représentery

=

f(x) (fig. 1), il faut 2 échelles: ex et e)"

Soit le point M, de coordonnées numériques x ety.Il est défini en posi-tion à l'aide des longueurs Lx

=

xex et Ly

=

ye)"

Si des valeurs doivent être inscrites sur les axes, ce sont x ety.

~

- Pente d'une tangente (fig. 2).

Sur le graphique, la pente de la tangente est

~

=

tly.ey

Mx !Jx.ex

Si on veut connaître la valeur en M de la dérivée deypar rapport à x, il faut déterminer le rapport

~.

(11)

Il faut donc, sur le graphique, lire My comme une longueur ly et Mx

comme une longueurlx, puis faire le rapport. La figure 3 donne un exemple d'application.

Fig. 1 Fig.2. y y

~'"

ly: y.ey 6.1x 0 X 0 X 1 : x.ex Frg.3 _ Exemple:

Moment fléchissant le long d'une poutre en porte.à.faux.

L: 0,601 _ Charge uniformément répartie:q:1500 Nlm

01 Au point N du diagramme: { x:o,nm •Coordom~es Mf:103NOl • Pente de la tangente: 147.5Nil=555 N 0,1bf 01

C'est la valeur de l'effort tranchant dans cette

sec-tion. 61y : 23,6mm-141; 5NOl Ëch. des longueurs:0,12 0,6 0,2

,-9A

61 : 320101_026101

o

~ch.des Mf : O,16mm/Nm NOl

(12)

2 -

Intégration graphique

Soit la courbe représentant les variations dey

=

f(x) (fig. 4).~intégrale y=

I

X2y.dx est matérialisée par la surface hachurée ABCD (somme des

sur-Xl

faces des éléments de longueury et de largeurdx).

A titre d'approximation, la surface ABCD peut être remplacée par une juxtaposition de rectangles (fig. 5). D'où la méthode (fig. 6) :

- Diviser S en tranches d'égale largeur

tu.e

x,sauf les tranches extrêmes

Llx:

de largeur

2

ex .

Projeter surDyles coordonnées extrêmes et les ordonnées moyennes des autres tranches.

- Placer P sur Ox' avec une distance polaire d quelconque (En pratique,

d d Yl- YI . d d'· lin·

pren re

=

- 2 - pour obtemr es rayons mc alson commode. Tracer le dynamique puis un funiculaire correspondant.

Les triangles (t) et (T) sont semblables.

Donc - - = - -Y2.ey li/y

d Llx:.ex

SiLlx:est suffisamment faible, nous pouvons l'assimiler àdx :

d l

y.dx =d/y - - - -fy.dx

=

_ Y

-exey exey

d

La courbe tangente au funiculaire représente donc la variation de

l'inté-, h li ex·ey

grale, représentée à l'ec e e ey

=

d

• Remarques:

- on peut, ayant choisiexetey,choisir égalementeyet en déduire la dis-tance polaired à utiliser.

- Entre la courbe-fonction et la courbe-intégrale existent les mêmes rela-tions qu'entre courbe-fonction et courbe-dérivée, mais évidemment en sens opposé.

- Le pôle P est placé à gauche du dynamique, sinon ilfaut considérery positif vers le bas: ce sera le cas (fig. 9) pour le passage de l'effort tranchant au moment fléchissant.

(13)

y

o

Fig.4 ( y

o

Fig.S Flg.6 d Aural/Ol'l2ÔJ~Y correspond, srle flrioJ-lare ,1.ra~on

2',paral-lêl.a2surtout.la lar-Ql!Urdela !:end.r1'2.

o

COURBE- FONŒION

Échelles : ex et ey x Échelles : ex et ~y_ d x

Pratiquement

f

X2ydx se mesurecommel'indique la figure 7. Xl

- Une méthode plus rudimentaire peut parfois être envisagée (fig 8). Diviser en tranches, d'égale largeur ou non. Evaluer la surface de chaque tranche et repérer son centre de gravité (à mi-largeur en cas d'égale largeur faible). Puis porter, en face de gi, g2, g3, ... les valeurs si, si +s2, si +s2 +s3, ... représentées à une échelle choisie arbitrairement. Joindre les points obtenus et tracer la courbe enveloppe.

(14)

Nous trouvons, ci-après, l'utilisation simultanée des deux méthodes (intégrale double) :

- pour passer d'une charge répartie à un moment fléchissant - pour passer du moment fléchissant àla déformée.

3 .

Programme des

Mf

le long d'une poutre supportant une

charge répartie quelconque.

La figure 9 traite un exemple.

4 -

Déformation en flexion

• Poutreà section constante.

Nous avonsvuque le sysème dynamique

+

funiculaire permet, connais-sant le diagramme de répartition des efforts perpendiculaires à l'axe d'une poutre, de déterminer les diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissants. amm/mm

fi

=

akr mmlN

d

mm/mmN

?

---I.~ dynamique (distance polaired) N k m m / -mm diagramme de T

=

f

qd.x

= _

de;:

diagramme de

?'nt

= -

ff

qcJx2 (funiculaire) 1 diagramme de q

= ::: =

(15)

Fig.1 Fig. 8 \1 x x SfSt5..l y 0 X1 x2 X sl+ s2 s1 Frg.9 y T .--

e--r---""Îrnt[

"--... 1 14 15

k

~ ~ ::""":1"'-<

""'"

l"-

r--F"-'< ~::...: ::...: "'-<:;=--~

--

, >--.-

-

4;;:(q

I?->--

t--

1--V V n' P tchelles : Longueurs: 0<;mm1mm Charge répartie: k mm1n!Jn 5urtaces-dljnamique: r mm Imm2 Forces: ~=o<kr mm1N Homents:~=

*

mm / mm!

Or, nous savonsquey"(dérivée seconde de la déformée par rapportàx)

est telle que:

"

.J!!:L

y =- El

Recommençons donc les opérations précédentes en considérant le dia-gramme des 9nj-comme un diadia-gramme des

.J!!:L

(même diagramme mais lu

ft

El

à l'échelle a El ).

(16)

Nous obtenons:

a

mm/mm ----II~~ dynamique (distance polaired')

mmharnaj

mm/mm diagramme dey ("déformée") (funiculaire) diagramme de

e

(facultatif) (angle dont pivotent les sections)

1

diagramme de 7nr

EI aj3EI

d

mm / _1-mm

~'mm/mm'

• Poutre

à

section variable.

Le principe reste le même que ci-dessus. Mais la 2ème série d'opérations ne peut pas utiliser exactement le résultat de la 1ère comme point de départ: en effet,1est variable le long de la poutre.

Le plus simple est alors d'opérer comme suit :

Considérer les différentes valeurs de1. Elles admettent un maximum 1 max. Si1max sur toute la longueur, nous travaillerions comme précédemment en considérant le diagramme de 7nrcomme un diagramme de

~

à lire

El max à l'échelle aj3El max

d

Comme1est, par endroits, plus faible que Imax,ilsuffit donc d'opérer en amplifiant le diagramme de

7nr

dans le rapport 1max

1

(17)

Charge répartie Q=ql 1efforts dirigés vers la poutre)

• 1er cas

APPUIS EN BOUT

8

d'

DIriger les .fforts vers la IIgn. d.s appuis L.at placar le pOleau2o!me dynami~eIl gauch. pour obtenir la sens correct d. courbu'e . DIAGRAMME DE T

Redresserle2ém• funiculaire e't'g'... selon .'t.g.... de façon Il ram.n.r les appuis en place . La DËFORMtE (ou LIGNE ËLASTIQUE ) est tangente

au funiculaire redr.ssé. ---.-1

---rM

d 1 Diagramm. si0. l ' était localisée 1 a 1 IR 1er pôle 1

l

'A 0.=ql adNJite

:

I

p L---!-I.--:::~---____r_---+--1--~~_;;::::7 1 L---:>.-...-~--_++_....f_""

(18)

• 2éme cas PORTE'À•FAUX B A Prolongement éventuel 1IU.dètildeFZ' -r---~---lL---...,.. DlAliRAHNE DE T 1 1 1 IRA IRB1 L

+-

---.,.-+-+-_~-__::::::~ p DIAGRAHME Œ:M. pUIs~ ' ' T ' E l

.'

~

..

..

e %: c' d'

(19)

1max • 3ème cas 'GocVARIABLE z' DIAGRAI1'1E DE T DIAG RAHHE DEMt : • Herm.' :lItfèr • Redressé:

."I('z·

L

+-

---,--+-+_..-L--:;:;?'p

(20)

Préambule et derniers résultats

L'ŒUVRE DE RENÉ DE POSSEl

ÀTRAVERS

lE COllOQUE DU 16 NOVEMBRE 1994

par

Emmanuel Gilquin

(Al 65-70)

Président du comité d'organisation

Vingt ans se sont écoulés entre le décès de René de Possel et le colloque qui lui a été consacré le 16 novembre 1994à l'Ecole Normale Supérieure, rue d'Ulm, lors des manifestations du Bicentenaire.

Entre temps,iln'y avait eu aucune action pour sauver de l'oubli total le co-fondateur du groupe "Bourbaki", le directeur de l'Institut Blaise Pascal, le Président du Centre de Calcul international de Rome, le fondateur de l'Institut de Programmation, le pionnier de la reconnaissance des formes, sur-tout.

Le colloque a été une totale réussite:

- d'abord une affluence record: il est très rare de réunir110 personnes autour de l'histoire des sciences. On notait la présence de4membres de l'Institut : Henri Cartan, Jean Coulomb, Gustave Choquet, Laurent Schwartz.

- ensuite, tous les aspects de la personnalité et des travaux de René de Possel ont été évoqués,

- enfin, les développements actuels de ces mêmes travaux ont prouvé la justesse des directions de recherche initiées par le directeur du RAMI, et ont été appréciés de l'auditoire, curieux de l'actualité en ce domaine.

Qu'est-ce donc que le groupe "Bourbaki"?

C'est d'abord le nom que se sont donné certains membres de la promo-tion 1923 de l'E.N.S.. La plupart suivaient le séminaire du Professeur Julia. Le groupe aurait été victime d'un canular d'anciens qui avaient introduit, déguisé en mathématicien suédois, un collègue qui avait fait un cours aussi peu com-préhensible que possible; il s'était présenté comme "Bourbaki". Selon François Genuys, un seul avait prétendu avoir compris. C'était DE PaSSEL qui fut un temps surnommé Bourbaki à son tour. uansformer ce joyeux Groupe

(21)

A.Weil n'a eu aucun mal à entraîner son meilleur ami DE PaSSEL dans l'aventure. Mais le troisième homme de l'affaire, plus raisonnable a été plus difficile à convaincre. "Henri Cartan pensait à juste titre que cette entreprise de reconstruction des Mathématiques était très ambitieuse" (André Lentin).

Le nombre de membres de Bourbaki a été fixé à 9.

Henri Cartan fait commencer le Groupe peu avant la réunion de Besse-en-Chandesse Guillet 1935); le Groupe était constitué avec un effectif définitif de 9 titulaires, depuis février 1935; il s'agissait de Cartan, Chevalley, Coulomb, Del Sarte, Dieudonné, De Possel, Leray, Mandel Brojt et Weil. Si la France est restée, en mathématiques, au plus haut niveau, c'est probablement grâce à cette curieuse société. Aujourd'hui 7 mathématiciens français sont titulaires de la médaille FIELDS (Schwartz, Serre, Thom, Grothendieck, Connes, Lions et Yoccoz). Aucun mathématicien n'a le prix Nobel. Le grand mathématicien suédois Mittag-Lefler était le "rival heureux" de Nobel (selonL.Chambadal). Avant le colloque, René DE PaSSEL n'était jamais cité parmi les fondateurs du groupe Bourbaki; il n'était jamais cité, également, parmi les pionniers de l'in-formatique universitaire française. Nous avons changé cette page de l'histoire. Il fallait le courage de refuser de recopier les mêmes erreurs. Voici maintenant le texte de mon intervention, dont certains passages, notamment sur la réfor-me des mathématiques méritaient d'autres développeréfor-ments.

René De Passel et ses machines :

de Bourbaki

à

la réforme des mathématiques

~automneroux et or s'achève en inutiles tempêtes; et c'est peut-être la dernière qui a jeté à bas le vieux chêne. Le Forestier est passé; il a noté dans son livre la décision de laisser les débris sur place, dans cette parcelle à régé-nération naturelle.

Puis les micro-organismes, les mousses, les lichens, les champignons vont agir patiemment et faire disparaître toute trace du vieil arbre.

Bien des années plus tard, quand ce cycle vient à s'achever, le nouveau forestier constate que la parcelle oubliée est semée naturellement de jeunes chênes. Il complète le livre de son prédécesseur et le referme.

~oubliest donc un processus normal dont il ne convient pas de s'étonner outre mesure. Constatons simplement que René DE PaSSEL est, à ce jour, com-plètement oublié et que, dans on cas, le processus a été excessivement rapide, et, très vite, presque total.

Notons également que le premier conflit mondial, qui a marqué, nous le verrons, durablement les membres du groupe Bourbaki, est complètement ignoré de nos étudiants. Les millions de morts, les orages d'acier, les enfants déportés dans les régions occupées, disparaissent dans le bachotage de la clas-se de première.

(22)

En août 1914, René DE PaSSEL a neuf ans, comme les autres membres du groupe Bourbaki - à peu de chose près -.11 sait donc le malheur qui frappe autour de lui chaque famille. TI en restera, à coup sûr, cette soif de vivre, cette activité presque excessive, cette mobilité tant géographique que thématique, qui cache souvent des tendances mélancoliques. Seneque évoque déjà ce fait, en d'autres termes, dans les "Lettres à Lucilius".

Il entre en 1923, à 18 ans donc, à l'Ecole Normale Supérieure. eambiance y était probablement gaie, et René DE PaSSEL, d'après la magni-fique, mais trop brève biographie de son ami le Professeur Coulomb, y contri-buait largement. Pourtant le malaise était toujours là. Henri Cartan me disait : "Devant nous, il semblait qu'il n'y avait personne. Tant de mathématiciens, dont beaucoup de ceux qui auraient dû être nos maîtres, avaient été tués dans les boues de la Somme, ou la forêt d'Argonne. TI n'y a eu aucun passe-droit. Les élites de la nation avaient été anéanties".

Christian Houzel, dans un article cité plus bas, affirme que "42% des élèves scientifiques de l'E.N.s. des promotions 1909 à 1914 furent tués". Bien entendu, les promotions antérieures furent elles aussi touchées.

Le chiffre de 42% est terrifiant, d'autant plus que les élèves de l'E.N.S. ne prenaient pas plus, ni moins de risques que les autres appelés. Pour confir-mer la leçon de cet échantillon, je vous conseille l'expérience suivante: comp-tez sur un monument aux morts les lignes relatives à 1914/1918 et celles rela-tives à 1939/1945. Faites le rapport. Est-il compatible avec les chiffres de 1914/1918 : l 450 000 tués et de 193911945 :560 000 ? Vous serez amené à remonter le chiffre relatif à la première guerre à 3 millions de morts et à vous poser quelques questions...

Bourbaki est donc né, non pas comme une réaction contre des aînés, mais comme la volonté de réunifier les mathématiques, en l'absence des tués ou des anonymes disparus, en l'ab ence aussi du Prince des mathématiciens de l'époque, Henri Poincaré, décédé en· 1912, à cinquante-huit ans seulement.

On peut légitimement penser que le projet Bourbaki a été favorisé par le manque d'aînés, qui, traditionnellement, contrôlent et éventuellement inhi-bent ce qui peut se faire dans leur spécialité.

En reprenant la phrase d'Henri Cartan le "vide devant eux" les a littéra-lement aspirés et propulsés.

Le projet n'a pu naître que dans le cadre de l'E.N.s., où ils se voyaient tous, mais les premiers comptes-rendus datent de 1935.

En 1935, on note en janvier les noms de Cartan, Chevalley, Delsarte, De Possel, Leray, Mandelbrojt et Weil, en février s'ajoutent les noms de Coulomb et Dieudonné. En juillet 1935, un séminaire est organisé à

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Besse-en-présence sur la photo, en guise de porte-manteau, d'une magnifique limousi-ne, machine emblématique de la jeunesse dorée de l'époque.

Cambition démesurée des Bourbakistes : réunifier la mathématique en publiant une série de traités sur les sujets les plus vastes, allait trouver ses moyens dans une économie de la pensée par l'emploi ystématique des struc-tures, qui fonctionnent comme des programmes réutilisables. Si tel ensemble des fonctions forme un espace vectoriel, on en déduit, immédiatement, un cer-tain nombre de propriétés, qui ont été démontrées depuis longtemps pour des objets très différents des mathématiques, les vecteurs.

II faudrait également faire des énoncés extrêmement généralisés, au risque de dérouter l'usager qui n'a souvent besoin que d'un ca particulier. Bien entendu, la lecture de Bourbaki, traité dense et compact, doit être réser-vée à de bons mathématiciens, à qui il rendra en effet les services promis.

II est clair, en tous cas, que le projet du mathématicien collectif Bourbaki est né bien avant 1935, puisque, selon Jean Coulomb, un différend des plus graves séparait René DE PaSSEL et André Weil depuis au moins 1933. Donc en 1935, l'heure n'était déjà plus à la création d'une association, mais plutôt à sa liquidation. René DE PaSSEL a fini par quitter le groupe, à moins que ce ne soit le contraire. Qu'une telle décision ait été longue à prendre, et se soit faite par étapes, nous n'en doutons pas.

Sur la fondation du Groupe, René DE PaSSEL m'avait fait la confidence : "au départ nous étions trois, Weil, Cartan et moi-même"; un peu plus tard il m'avait interrogé: "saviez-vous que j'avais introduit les notions de clan et de tribu ...?"

Dans la période des adieux à Bourbaki, René De Possel change beau-coup d'affectation (Clermont-Ferrand en 1935/36, Mar eiIIe en 1936/37, Be ançon en 1937/38, retour à Clermont-Ferrand en 1938). La lecture attenti-ve du papier de Jean Coulomb montre que ses thèmes de recherche et d'en-seignement ne sont pas moins erratiques (représentation conforme, intégra-tion abstraite, mécanique raintégra-tionnelle, théorie des jeux).

Nous sommes loin de la carrière universitaire classique, monolithique, qui trace un sillon le plus souvent unique, à la manière de la "devi e" de Bossuet ("Bos suetus aratro": "le boeuf habitué à la charrue").

Pour l'essentiel, notre malchanceux de génie est délaissé un moment par la guigne. Grâce à sa nomination à Clermont-Ferrand, il se retrouve, après avoir échappé au désastre de mai 1940, dans la zone qui, sans mériter le titre de libre, n'en est pas moins, pour l'instant, épargnée par la soldatesque hitlé-rienne.

En 1941, il a la chance d'être nommé à Alger, ce qui le met momentané-ment à l'abri, lui et les siens.

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On aime penser qu'il a quelques années de répit, jusqu'à la Toussaint Sanglante.

Pendant des années, le cycle infernal attentat-torture-répression opposa des hommes de valeur dont certains se connaissaient depuis Cassino et le Garigliano.

La soutenance de thèse de son élève Audin, in absentia, par René DE PaSSEL, si triste pour tous, doit aussi être considérée comme un rappel des tra-ditions universitaires (révolte contre le sire de Coucy qui avait pendu trois bacheliers) et comme un acte de panache dans la tradition de la Marine avec laquelJe René DE PaSSEL avait d'indiscutables attaches.

Vers 1957 donc, Jean Coulomb l'appelJe à Paris pour aider le doyen Jo eph Peres, universitaire très réputé et auteur d'un célèbre traité de méca-nique générale.

René DE PaSSEL découvre le calcul automatique. Il cherche à s'entourer d'une équipe aussi vaste que possible. En 1969, selon Jean Coulomb, l'institut de programmation qu'il a créé compte déjà "trois professeurs, six maîtres de conférences et 2 000 étudiants". Le dernier chiffre est tout à fait surprenant. Làencore, il faut faire un peu d'histoire. Les laboratoires de calcul existaient depuis la deuxième guerre mondiale. Les équipes vieillissaient et avaient du mal à recruter; le calcul numérique était en effet l'un des cauchemars de la clas e de Math-Sup. Les choix à faire n'étaient pas évidents: calcul analogique ou calcul digital? Ceux qui renvoient rapidement Louis Couffignal, prédéces-seur de René DE PaSSEL à l'institut Blaise Pascal, aux poubelles de l'histoire, doivent penser à la durée de vie des relais, puis des lampes à l'époque héroïque.

René DE PaSSEL a eu l'intuition du triomphe du calcul digital. TI a constamment imposé des choix extrêmement judicieux comme celui de la Control Data 6600, contre l'avis de bien des ministères. Jacques Rivallier m'a raconté l'histoire de ces véritables coups de force, quand de mystérieux appuis permettaient d'échapper aux constructeurs français (qui n'étaient pas capables de fournir le matériel nécessaire) et d'obtenir un budget suffisant pour l'achat de la machine souhaitée.

René DE PaSSEL a eu de la chance. Une réforme désastreuse des univer-sités, signée par un certain Christian Fouchet, avait, dans un but stupide d'hy-perspécialisation, modifié complètement les études de second cycle, sans aucu-ne mesure de transition. Ainsi, à la rentrée de septembre 1967, on proposait à un étudiant titulaire des certificats de licence suivants: électricité, mécanique générale (les deux premiers étaient des pivots de la licence de mathéma-tiques), et mécanique des vibrations, en tout et pour tout un demi C4 de

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battaient la campagne à la recherche des éclopés du système. Jadis le Régent avait peuplé la Louisiane avec les mêmes méthodes.

Ces convertis sont devenus de bons informaticiens, qui ne dédaignent pas de faire des mathématiques de temps en temps. Hélas, certains, comme Torquemada, sont des "conversos" fanatiques qui ne rêvent que d'en découdre avec les mathématiques, même aujourd'hui.

Nicolas Bourbaki allait retrouver René DE PaSSEL; entre temps cette étrange machineàfaire des mathématiques avait pris un peu de gras, le canu-lar était devenu un être respectable et respecté. Les soutiers qui s'agitaient dans ses œuvres vives avaient changé, remplacés par d'autres. Il était immor-tel. Dans le même temps, les affaires de René DE PaSSEL tournaient mal. Un jour, j'ai vu des camions de déménagement, rue du Maroc. I:institut Blaise Pascal était mal parti.

Un peu avant, j'avais réussi à rencontrer René DE PaSSEL, autrement qu'au hasard de la thèse d'un ami plus âgé. A cette époque, j'avais à me débattre avec des étudiants, la plupart bacheliers C, D ou E, qui professaient une haine absolue des mathématiques qu'on leur avait enseignées, plus géné-ralement des mathématiciens; les plus savants vouaient au même enfer la réforme des mathématiques et un mystérieux Bourbaki, dont, on leur parlait comme d'un "mathématicien qui n'avait jamais existé. "C'est du Bourbaki, disait le vieux prof, rassurez-vous je vais faire un dessin, vous comprendrez mieux - "C'est dans Bourbaki" affirmait avec autorité le jeune prof devant les potaches trop endormis pour être désespérés...

Il fallait donc rencontrer René DE PaSSEL, ce qui n'était pas très diffici-le. Parler de cette formidable machineàdésespérer qu'était devenue la réfor-me des mathématiques. Evoquer les sous-entendus maoïstes :"Ainsi les parents ne peuvent pas aider les enfants", me disaient des amis, "nous empê-cherons les phénomènes de reproduction"; Emmanuel, si tu es contre la réfor-me, c'est donc que tu es de droite", me disait avec une réelle commisération un ami, plus jeune, de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique, qui n'enseignait pas encore.

René DE PaSSEL était bien sûr au courant de l'usage du nom de Bourbaki dans le mouvement de réforme des mathématiques. J'ai réussi à le toucher à vif, seulement quand je lui ai évoqué les curieux tripodes qu'on rencontrait: un pied dans un lREM (Institut de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques), un pied au ministère comme conseiller, le troisième comme directeur (très bien appointé) de collection. Mais d'autres, tout aussi avides, ouvraient des officines: Maths-Secours, SOS Maths, etc...

Je me souviens bien de l'indignation toute méridionale de René DE PassEL: "Il faudra dire, Gilquin, que Bourbaki était un traité en vue d'unifier et de consolider les mathématiques, et absolument pas un livre de pédagogie. Il faudra aussi que vous disiez que Bourbaki ne m'a jamais rapporté un sou..." Ce que j'ai fait.

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Il eût été de son devoir de s'engager un peu plus, mais Je pouvait-il? Le canular Bourbaki était, en fait, entre les mains de Bourbaki de quatrième génération, qui était à l'équipe de 1935 ce que le dernier des Mérovingiens Thierry IV était à Oovis.

Personne ne pouvait parler au nom de Bourbaki sans être taxé de folie, Bourbaki n'appartenait plusàpersonne.La puissance de cette machine, desti-née à survivre à ses créateurs. après avoir illuminé l'univers des mathéma-tiques par des avancées et des synthèses brillantes, allait brûler l'enseignement de mathématiques en laissant aujourd'hui même des séquelles durables. Depuis la grande vague des mathématiques modernes, le recul, tant en heures qu'en considération, est constant. Seule l'indigence et le manque de dynamis-me de nos concurrents sauvent d'un effacedynamis-ment total notre pauvre science, qui a pourtant renoué avec Euclide et le Nombre d'Or.

Pourtant, il en faudrait des mathématiques, pour faire, par exemple un cour sérieux d'infographie. Il suffirait par exemple qu'un groupe d'élèves, au sein d'une autre Ecole Normale Supérieure, se réunisse et mette en commun les connaissances des uns en dessin, des autres en perspective, d'autres enfin en calcul matriciel et en informatique, pour aboutiràun traité collectif...

Villetaneuse, octobre 1994 Viarmes, 26 mars 1997

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BORDEREAU DE COTISATION

1997-1998

Volet

à

conserver par l'adhérent

Cotisation de l'exercice 97-98 réglée le :

n • • • • n h . . . . n n . n . _ _ m . _

Chèque bancaire nO:

0 0 0 0 _ m . n n . n n n . . . . _

Chèque postal n° : ...

n _ m • • • • n

Montant: .__...

n n • n h n• • _ .

E

Pourquoi effectuer un versement de solidarité?

La solidarité, qui est à l'origine de notre association, est

toujours dans nos statuts et, mieux, dans nos cœurs : aider un

camarade en difficulté (pensons aux plus jeunes et aux plus

anciens), témoigner de notre sympathie par tel ou tel geste,

contribuer à "Solidarité Normalienne", association gérée par

les élèves de l'E.N.s., nos futurs camarades, ce qui revient

à

tisser des liens.

Le versement pour la solidarité peut représenter environ

10% de la cotisation. D'avance, merci.

(28)

Après décision de l'A.G. du

11/10/1997,

le montant de la cotisation

pour 1997-98 est porté à 230 F (115 F pour les jeunes).

(29)

BORDEREAU DE COTISATION

1997-1998

Veuillez compléter le cadre pour permettre la mi e à jour de 1annuaire

Nom:

1

Prénom:

Nom de jeune fille:

Né(e) en :

Section:

Adresse personnelle:

à:

Promotion:

Non et adresse de l'établissement:

Fonction exercée :

Grade:

Cocher la case correspondante

Cotisation normale

D

230

F.

Cotisation réduite

(moinsde 5 années d'exercice)

D

115

F.

Versement

à

la Caisse de Solidarité

D _

F.

Montant du chèque

Renvoyer le présent bordereau

à :

Marie-Noëlle BONTOUX

22, rue Marceau

92170 VANVES

accompagné d'un chèque bancaire ou postal

à

l'ordre de :

ASS'ANC ÉLÈVES KN.S.KT. ET KN.S. DE CACHAN C.C.P. PARIS 5488-99 K

Signature:

à

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NOTES BRÈVES POUR LA RENTRÉE

par Jacques Bodineau

(G 59-62)

Directeur de la formation

La collation des résultats pour la session de

1997 est riche

d'en-seignements et d'encouragements pour le travail réalisé ces dernières

années.

En relevant l'an passé un bilan de 312 admis au concours externe de l'agrégation, nous notions qu'ilyavait encore une marge de croissance. Le

mil-lésime 1997 confirme notre attente avec 332 admis, soit pour les filières cor-respondant aux préparations de l'école un apport équivalent à plus de 23% du flux national et pour les disciplines du domaine des sciences pour l'ingénieur on atteint un taux variant entre 50 et 60%. La performance est d'autant plus méritoire que pour la session de 1997 le nombre de postes mis au concours était sensiblement réduit. Pour demain nous devrions rester sur ce palier (325 à335) dans la mesure où le I}ombre d'emplois de normaliens est stable et où, faute de locaux disponibles et donc de postes de travail, on ne pourra accroître l'effectif d'auditeurs libres.

Autre indicateur significatif, le nombre de candidats à la préparation d'une thèse dont les dossiers ont été retenus pour un statut d'AMN (allocatai-re moniteur normaben), soit 115 sur les 380 allocatai(allocatai-res normaliens. Le

che-minparcouru est considérable si l'on se souvient, ilya un peu plus de dix ans, que pour des allocataires de même type, les anciens normaliens doctorants (AND) il fallut affecter un quota protecteur de 20 pour l'école sur les 200 allo-cations réservées aux normaliens.

Quant aux magistères, avec la création des deux nouveaux magistères créésà la présente rentrée, l'un en sciences sociales avec Paris X-Nanterre, l'autre en Droit et Gestion avec Rennes 1 pour les élèves du site de Ker Lann, c'est un ensemble cohérent de 11 magistères qui couvrent l'ensemble des prin-cipales filières de formation.

Dernière nouvelle brève, dès le 1er septembre la reprise des cours se fai-sait à l'école pour quarante enseignants venus de toute la France durant une semaine pour suivre une université d'été sur le thème de la CFAO. Ainsi le centre national de ressources implanté à l'ENS assure sa mission d'impulsion et de création de produits pédagogiques en confrontant les expériences des milieux industriels, des chercheurs et des enseignants. Ce fut l'occasion d'abor-der des thèmes comme le "prototypage rapide", les "maquettes virtuelles", le "calcul et l'optimisation" etc... Et pour prolonger les échanges tout au long de l'année, le centre de ressources a ouvert un site internet de ressources tech-niques industrielles et pédagogiques avec la possibilité de trouver sur le

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ser-veur: des données techniques (modèles 2D ou 3D, modèle de calcul, photos, textes) et des données pédagogiques (cours, ID, TP, Assistances Multimédia Interactives pour les TP, sujets de concours...). L'adresse électronique pour établir la liaison est: http://www.cnr-cfiao.ens.cachan.fr/

Pour une relance d'une nouvelle année universitaire on est déjà assuré d'une intense activité. Dans un an nous pourrons en évaluer les résultats.

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LE CONGRÈS DE CACHAN

du 11 octobre 1997

par

M.-A. Pindat

Secrétaire général

Organisé dans le cadre de la manifestation nationale "Science en

fête"

à

l'E.NS. de Cachan, le congrès a été l'occasion de réunir

l'Assemblée Générale

1997.

Le compte rendu complet de celle-ci

paraî-tra dans le prochain bulletin.

Un hommage particulier a été rendu à Marcelle Mège, notre Présidente honoraire, décédée le 2 octobre dernier, par M. Bernard Decomps, Directeur de l'E.N.S., comme "gardienne de la mémoire de l'école", et par l'Assemblée qui a observé une minute de silence.

Après la liste des participants et de ceux qui ont regretté de ne pouvoir nous rejoindre, nous vous informons, dès maintenant, des principales décisions ayant fait l'objet d'un vote.

Les Participants:

Bernard Aline née Garçon (EF 46-48) ; Blachier Michèle née Moch (C 68) ; Blaquière Paulette née Coloos (A2 45-47) ; Boissier Jean (B 46-48) ; Bontoux Marie-Noëlle née Boulestin (D 70) ; Bousseyrol Simone née Ramade (D 50-53) ; Bousseyrol Elie (Al 49-51) ; Braun Bernard (Al 66-69) ; Carton-Subaï Corinne (B4 91) ; Chassinat Robert (Al 44-46) ; Chassot Achille (C 56-59) ; Coudane Hubert (Al 44-46) ; Coudane Louise née Sarmet (EF 46-48) ; Creuze Chantal née David (D 67) ; Drouet Jean-Charles (A"l 64-67) ; Duc Emmanuel (B3 90) ; Durand Roger (D 57-60) ; Durand Eliane née Nury (A2 56-59) ; Gilquin Emmanuel (Al 65-69) ; Huet Colette née Dupont (A2 56-59) ; Jacquemier Yvette née Audry (A2 43-45) ; Le Goaër Claude (B 50-53) ; Mardelle Georges (EF 47-49) ; Mazars Jacky (B2 68) ; Pierson née Laurent Claire (A2 66-70) ; Pierson François (D 67) ; Pindat Marie-Antoinette née Seilhan (A2 52-55) ; Refeuil Jean-Marc (EF 39-42) ; Refeuil Madeleine née Chaud (EF 39-41) ; Ressayre Maurice (D 56-59) ; RéveillèreGabriel (B 46-48) ; Réveillère Anne-Marie née Beylot (C 49-51) ; Ricard Denise (A2 44-46) ; Ryckelynck Philippe (Al 83) ; Sauvalle Daniel (B 46-48) ; Sénéschal Marie-France née Chaigneau( A2 44-46) ; Triclot Paulette née VaIIez (D 46-48) ; Veil Pierre (BI 57-61).

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Se sont excusés:

Benoit Denise née Mauroy (EF 44-46) ; Bodineau Jacques (G 59-62), Directeur de la formation de l'E.N.S. Cachan; Camy-Peyret Étienne (Al 44-46) ; Camy-Peyret, née Vuillaume Marthe (D 44-46) ; Chefdeville Jean (Al 52-55) ; Chefdeville, née Louboutin Christiane (A2 52-55) ; Couppey Hubert (EF 46-48), Inspecteur principal de l'Enseignement technique honoraire ; Creuze Jean-Pierre (B2 67) ; Donsimoni Marguerite née Heste (D 39-41) ; Ducel René (B 52-55), Inspecteur général honoraire; Dugardin Jean-Paul(~'158-62); Faugère René (Al 45-47) ; Faugère, née Thomas Jeanne (A2 44-46) ; Figarella Jean, Doyen de l'Inspection générale des Sciences et Techniques industrielles ; Jeaneau Michel (Al 39-43), Vice-président, responsable de l'Annuaire; Lequertier Marie-Thérèse (A2 56-59) ; Lequeu Thierry (B4 88) ; Leurion Jean (D 46-48), Inspecteur général honoraire; Uévremont Maurice (A2 61-65), Président de l'Université de Bretagne-Sud (Vannes-Lorient) ; Montel Gérard, ancien Directeur de l'E.N.S. de Cachan ; Montigny Gilles (D' 73) ; Nusirnovici Michel, Directeur de l'Antenne de Bretagne de l'EN.S. de Cachan; üdermatt Germain (A151-54), Inspecteur géné-ral honoraire; Pastour Paul (Al 44-46), Recteur honoraire; Pastour, née SEN Stefka (A2 53-56) ; Prim Isabelle (D2 91), Secrétaire adjoint; Rémond René, Président de l'Association des anciens élèves de l' EN.S. de Paris; Sausse Alain, Président de France-Intec (Union confédérale d'ingénieurs et techniciens) ; Thureau Pierre (Al 48-50), ancien Directeur de l'E.N.S.E.T- E.N.S de Cachan; Vayva Raymond, Intendant honoraire de l'E.N.S.ET- EN.S. de Cachan.

L'ordre du jour:

• Rapport moral ;

• Rapport financier (95-96) et Budget prévisionnel (97-98) ; • Représentation au Conseil d'Administration de l'E.N.S. ; • Nouvelles de l'EN.S. de Cachan;

• Questions diverses.

- annoncé dans le Bulletin n° 198 et dans le programme du congrès - est rappelé.

A la suite du Rapport moral présenté par la présidente M. Blachier, l'Assemblée:

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Sur l'intervention de J.-M. Refeuil, l'assemblée générale, à l'unanimité, renouvelle, d'une part son autorisation de demande de Reconnaissance d'Utilité Publique, d'autre par le mandat à lui-même, à M.-A. Pindat et à M. Ressayre, de préparer la mise en conformité des statuts de l'Association avec les statuts types élaborés par le Conseil d'Etat.

Un appel est ensuite lancé par le Secrétaire Général, M.-A. Pindat, vers des candidats aux élections 1998 pour le renouvellement du tiers sortant du Comité National: huit postesàpourvoir.

Le Rapport financier présenté par la 1Iésorière M.-N. Bontoux est approuvé à l'unanimité. Le quitus des comptes est voté par l'Assemblée, à l'unanimité -à l'invitation des contrôleurs des comptes Chantal Creuze (D 67) et Paulette 1Iiclot (D 46-48).

De la présentation du Budget prévisionnel,ilressort que le montant de la participation annuelle des adhérents - 220 F en 1996-97 - doive être portéà 230 F pour 1997-98 (115 F pour les jeunes). Cette proposition est adoptée à l'unanimité.

Sur proposition de la Présidente, l'Assemblée mandate, à l'unanimité (moins une abstention) pour représenter l'Association au Conseil d'Administration de l'E.NS de Cachan, notre camarade Hubert Coudanne (Al 44-46), Président honoraire de l'Université Paris-Sud (Paris XI), ancien Premier Vice-président de la Conférence des Présidents d'Université, Directeur général du pôle scientifique "Île de Science" qui regroupe 19 éta-blissements autour de l'École Polytechnique et de l'Université Paris-Sud.

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CARNET

Décès.

• Nous apprenons le décès de notre camaradeHenri Daget(B 28-30), Directeur honoraire de l'Ecole des Arts et Métiers de Lille, officier de la Légion d'Honneur, Commandeur des Palmes Académiques, Commandeur du Mérite Civique, Combattant Volontaire de la Résistance, Colonel de réserve de l'Armée de l'Air. Ses obsèques ont été célébrées le 24 juin 1997 à 14h30 à l'église de la Sainte-Famille de Cagnes-Sur-Mer (06800).

• Bernard Ruel (Al 60-65) nous informe que son père,Abel Ruel(B 28-30), est décédé depuis le 1er avril 1988.

• Nous apprenons le décès, en octobre 1997, de Eliane Bailleul, née Plassard (Al 55-56).

• Jean-Pierre Minot (~159-63)nous informe du décès dePierre Minot

(B 35-37) en juillet 1996.

• Alain Rossignol (D 62-66), IPR-IA, a le regret de nous faire part du décès, le 19 juin dernier, deMarc Paris(D 62-66), professeur agrégé d'écono-mie et gestion. Les obsèques ont eu lieuà Cannes (06) le 23 juin. M. Paris reve-nait d'un séjour en coopération où il fut successivement en poste en Algérie, en Côte d'Ivoire et au Sénégal.licréa dans ce pays une structure de formation pour la préparation aux examens et à l'expertise comptables. Il avait 55 ans.

• Pierre Guido (E 57-58) nous fait savoir queJacques Dupin(G 56-58) est décédé brutalement en juin 1990. Agrégé par promotion interne, il était censeur au Lycée des Eucalyptusà Nice.

• Suzanne Chabriol (D 48-50) nous signale le décès dePierre Botté(D 49-51) survenu le 1er janvier 1996. Il avait été Directeur de

nu.T.

A (Nancy II).

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• Nous apprenons le décès de notre camarade Henri Daget (D 28-30), Directeur honoraire de l'École des Arts et Métiers de Lille, Officier de la

Légiond'Honneur, Commandeur des Palmes Académiques, Commandeur du Mérite Civique, combattant volontaire de la Résistance, Colonel de réserve de l'Armée de l'Air. Ses obsèques ont été célébrées le 24 juin 1997 à 14h30 à l'égli-se de la Sainte-Famille de Cagnes-sur-Mer (06800).

• Régis Chavigny (D2 87-90), fils de Michel Chavigny (Al 63-66) et de Geneviève Chavigny née Fortmann (Al 63-66), a été victime, le 17 mars 1997, d'un accident de la route. Sa voiture a été percutée de plein fouet par un véhi-cule arrivant en sens inverse et qui effectuait un dépassement. Il aurait eu 30 ans au mois de juillet 1997. Major de l'Agrégation d'économie et gestion en 1990, Régis Chavigny avait été nommé en septembre 1991 à l'Université de Metz oùila exercé pendant quatre années en qualité de PRAG. Il avait sou-tenu à Nancy, en 1994, une thèse de doctorat intitulée "Spécialisation interna-tionale et transition en Europe centrale et orientale". Une version abrégée de cette thèse a été publiée aux éditions de l'Harmattan dans la collection "Pays de l'Est". En septembre 1995, il a été nommé Maître de conférences à l'Université d'Orléans et Directeur d'études en sciences économiques à l'I.U.F.M. d'Orléans. Il a également publié aux éditions d'Organisation avec son condisciple Hervé Séville (D2 88) un livre de dissertations corrigées en économie générale et économie d'entreprise destiné aux candidats préparant les concours d'enseignement. (de la part de ses parents)

• Nous apprenons le décès survenu le 24 octobre 1997, à l'âge de 72 ans, de M. Gérard Montelquifut le Directeur de l'E.N.S.E.T. de 1980 à 1985. Ses obsèques ont eu lieu le 24 octobre à Saint-Maurice (Val-de-Marne).

Naissance.

• Marguerite et Jean Verolet(Alet A152-55) sont heureux de faire part de l'arrivée, le 30 septembre 1997, de leur petit-fils Thibert, frère de Théo.

(38)

CHARLES SERRE

1912 -1997

(EF 33-45)

Charles Serre nous a quittés le 14 janvier 1997. Né en 1912, il perdit son père à la guerre de 14 et fut élevé par sa mère, femme de grand mérite, à laquelle il était très attaché.

Doué, il fut orienté par ses maîtres vers l'enseignement.

Admis à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Macon, il exerça à Epinac-Ies-Mines, tout en préparant l'E.N.S.E.T. seul, performance notable. TI y est élève de 1933 à 1935 en section E.F.

Après son service militaire accompli comme Officier de Réserve, il fut nommé à l'E.N.P. d'Armentières dont il se souvenait avec nostalgie.

Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en 1940. A son retour, en 1945, il est affecté à l'E.N.P. de Chalon-sur-Saône. Ceux qui l'y ont connu se souvien-nent d'un professeur hors pair qui conseillait avec une vive amitié ses "cadets" de l'E.N.S.E.T., ainsi qu'il les désignait.

A cette époque fut créé un nouveau professorat de Sciences Economiques et Humaines des Ecoles Nationales d'Ingénieur Arts et Métiers. TI le prépare, s'y présente, y réussit et, en octobre 1950, est nommé à l'Ecole d'Angers où il restera jusqu'en 1957, date à laquelle il rejoindra une équipe d'anciens de l'E.N.S.E.T. à l'Ecole Nationale de Chimie de la Seine-Maritime qui allait rapidement devenir l'Institut National Supér-ieur de Chimie Industrielle de Rouen (I.N.S.C.I.R.) qu'il ne quittera, après l'avoir fortement marqué de son influence, que pour prendre sa retraite en 1972.

Charles Serre fut un professeur éminent de l'Enseignement Technique Supérieur. Il suscita l'admiration et l'affection de ses étudiants. Nombreux sont ceux qui, longtemps après leur sortie de l'Ecole (ENSAM ou INSCIR), conservèrent d'étroites relations avec leur ancien maître. Certains n'hésitèrent pasàlui demander de prononcer des conférences dans le cadre de leur socié-té...

Cela s'expliquait par la remarquable connaissance qu'il avait des milieux économiques, des associations d'ingénieurs, du monde syndical, des problèmes humains spécifiques des entreprises, des interactions des techniques et de la vie.

Ajoutons que ses connaissances artistiques étaient grandes et qu'il était un cinéphile averti.

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jamais perdre de vue qu'une entreprise est un complexe technique, écono-mique, humain et d'en tirer toutes les conséquences pour mieuxyintégrer le jeune ingénieur.

Il en résulta un cours de culture magnifiquement adapté aux besoins des étudiants qui faisaient savoir à quel point ils en étaient satisfaits. Ils étaient également sensibles à la parfaite objectivité de leur maître. Les amis de Charles Serre n'ignoraient rien de ses préférences sociales, de ses options... Rien n'en transparaissait dans ses cours tant son honnêteté intellectuelle était grande: il offrait ainsi un exemple de vraie laïcité.

Charles Serre était également conférencier au Centre Associé de Rouen, au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il était responsable du cours d'organisation scientifique du travail qui jouissait dans la région d'un grand prestige. Il écrivit de nombreux articles touchant au vaste domaine de l'ensei-gnement technologique et publia ou dirigea des ouvrages très remarqués tels que "Méthodes de réflexion et techniques d'expression" ou "Techniques et sociétés". Ce dernier, publié en collaboration avec D. Furia, fut préfacé par Fernand Braudel qui le qualifia de "très beau livre"... dont "le résultat dépas-se toutes les espérances".

Ainsi, Charles Serre, a non seulement bien servi l'enseignement tech-nique à tous ses niveaux mais il l'a aussi honoré. Ceux qui ont eu le privilège de bénéficier de son amitié, de sa culture exceptionnelle, de son ouverture d'esprit et de sa chaleur humaine, ne l'oublieront pas.

Ils s'associent au chagrin des siens, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants.

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ECHO DES RÉGIONS

La Bretagne 1997

Retrouvailles des sections Al et A2 1952-55

" Que sont mes amis devenus

Que j'avais de si près tenus ... " Rutebeuf

N'est il pas dommage que soient inéluctablement perdus de vue les camarades de promotion avec qui l'on a partagé tant d'inoubliables moments de jeunesse, et que parfois l'on ne retrouve d'eux, dans l'annuaire de l'ENSET, qu'un nom, une date de promotion, et même pas une adresse pour savoir au moins où leur carrière les a conduits?

C'est pour éviter cette érosion du temps et pour maintenir vivants les liens d'amitié et de joyeuse convivialité qui régnaient dans la vieille ENSET du boulevard de l'Hôpital dans les années 50, qu'un certain nombre d'anciens des sections Al et A2 de la promotion 52-55 - augmentés de quelques conjoints d'origines diverses - ont pris l'habitude de se retrouver pour un week-end, tous les deux ans, à l'initiative tantôt de l'un, tantôt de l'autre, ce qui per-met de faire un véritable tour de France, d'une région à l'autre. Certes,ilfaut, pour cela, bien des lettres et des appels téléphoniques, prévoir le programme, l'hébergement, mais le jeu en vaut la chandelle! Et le fait d'être devenus des retraités grisonnants, loin d'engendrer la mélancolie, permet, au contraire, de s'offrir une petite semaine touristique, en pleine année scolaire.

Cette année, un Al de Gavres (56) - Michel Velay - et un couple Al-A2 de Nantes (44) - Christiane et Jean Chefdeville - avaient concocté pour le mois de juin un périple à travers la Bretagne.

Première étape, le 16 juin, 8 participants se retrouvent au " Petit Port" de antes, sur les bords verdoyants de l'Erdre. La partie "culturelle", avec visi-te de la cathédrale, du châvisi-teau où plane le souvenir d'Anne de Bretagne, et du quartier bourgeois XIX ème siècle de l'Île, s'achève par un bon repas au res-taurant. Le lendemain, la visite de la Brière, avec pique - nique, les conduit à Port - Louis où ils se retrouvent à 20, le gros de la troupe dans un hôtel confor-table, et deux couples en caravane, au camping de Gavres.

Le lendemain, un soleil radieux accompagne la traversée vers l'île de Groix, le pique - nique à Port - Lay, et le tour de l'île en minibus transformé en véhicule tout terrain, pour accéder aux sites les plus pittoresques par des

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long de la rivière d'Etel, sans parvenir cependant à gâcher la beauté de sites aussi pittoresques que St Cado ou Nestadio.

uoisième étape: le groupe se dirige vers Quimper où nous attendent la visite de la faïencerie, où nous voyons, dans les ateliers, s'élaborer de petits chefs d'ouvres de l'art traditionnel, puis la visite du vieux Quimper, les quais de l'Odet, la cathédrale et les remparts, avant de nous retrouver à la crêperie de Bénodet pour déguster crêpes et bolée de cidre. Pour certains, ce sera la soirée d'adieu - pardon, d'au revoir! - tandis que 8 irréductibles poursuivent, le lendemain, leur périple vers la Pointe de la Torche et le port de Douarnenez. Bien sûr, nous échangerons quelques photos - et déjà des projets s'amor-cent : qui organisera les retrouvailles, dans deux ans ? En Bresse, ou en Vercors? Certes, ce ne seront pas tout à fait les mêmes, sans doutes - certains ne pourront pas venir, d'autres viendront... Nous aurons tous deux ans de plus... mais ce qui est sûr, c'est que l'amitié et le plaisir de se retrouver seront au rendez-vous.

Michelle Bmhat (EF 52-55)

Les participants de la promotion 1952-55 :

Bruhat Henri (Al) et Michelle (EF), Buge Michel (A2) et Mme, Chefdeville Jean (Al) et Christiane (A2), Drevet Jean (Al) et Monique (A2), Erpeldinger Angèle (A2), Merle Louis (Al) et Mme, Piault Hubert (Al), Pindat Marinette (A2) et M, Siredey André (Al) et Colette (A2), Velay Michel (Al), Vérolet Jean (Al) et Marguerite (A2), Vincent Noëlle [Daniel (Al)].

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DIVERS

Offres d'emploi

Des offres d'emploi pour le secteur privé parviennent de plus en plus au siège de l'Association. Les anciens élèves susceptibles d'être intéresés peuvent se faire connaître par courrier adressé à M.-A. Pindat, Secrétaire général, ou par téléphone ou télécopie au 01 69 28 78 18. "

Docteur Honoris Causa

Le titre de Docteur Honoris Causa de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan a été conféré au Pr. Olgierd Cecil Zienkiewicz, professeur - University of Wales - Swansea - UK, le mercredi 17 septembre 1997 dans l'amphithéâtre Marie Curie de l'Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Echange de poste

Une collègue, en poste à l'université de Toulouse en Economie et Gestion, désirerait permutter pour un poste dans un lycée de Paris ou de sa banlieue Nord. (tél. : 05 61 53 50 72).

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NOS CAMARADES PUBLIENT

Analyse économique et Historique

En deux volumes - un par année - et fidèle à l'esprit du programme, Gilles Montigny (D' 73) replace les phénomènes économiques et sociaux du XIXe et XXe siècle dans une large perspective historique et théorique.

Réellement pluridisciplinaires et d'une consultation aisée grâce à leurs index détaillés, ces livres constituent un outil de travail idéal pour affronter les concours des écoles de commerce. Ils apportentà leurs lecteurs des clés de compréhension du monde ainsi que les connaissances indispensables dans les domaines concernés.

Ils rendront aussi d'appréciables services aux étudiants des premiers cycles universitaires et des lEP dont le cursus aborde les problèmes écono-miques.

1997 - ISBN 2-7928-4747-5 - Editeur Ellipses - 32, rue Borgues - Paris

Cours d'automatique

Maurice RIVOIRE (A156-60) nous informe de la parution aux Éditions Eyrolles de 6 ouvrages auxquels il a collaboré:

Cours d'automatique (M. Rivoire et J.-L. Ferrier)

Tome 1 : "'fraitement du signal. Systèmes." qui expose les outils métho-dologiques de représentation et d'étude des systèmes physiques linéaires et des signaux qui leur sont associés.

Tome 2 :'~sservissement.Régulation. Commande analogique." qui trai-te des objectifs et performances de la commande de processus, et plus parti-culièrement de la commande analogique.

Tome 3 : "Commande par calculateur. Identification", dédié à la com-mande numérique et aux méthodes d'acquisition. Il apporte au lecteur les connaissances nécessaires à l'utilisation "intelligente" de logiciels de simula-tion de plus en plus présents dans les bureaux d'étude. Il aborde la logique floue.

Exercices d'automatique (M. Rivoire, J.-L. Ferrier et J. Groleau) (à chaque volume de cours est associé un volume d'exercices)

1 : "Signaux et systèmes."

2 : "Asservissement. Régulation. Commande analogique." 3 : "Commande par calculateur. Identification."

Le contenu de ce cours recouvre largement le programme de l'option automatique des départements GEU; certains chapitres plus spécialisés s'adressent aux élèves ingénieurs et aux étudiants d'IUP ou de maîtrise EEA.

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COTISATIONS ENCAISSÉES

du15/9/96au 14/9/97

Dale Noms - Prérwms Vilk Total CbtiMlion Solidarité

20 sept 96

DROUET J.Charles Marseille 200,00 200,00 16 oct 96

LE COCHEC Jéran Versailles 100,00 100,00 MOiNS Suzanne St Simon 100,00 100,00 VERMESCH Claude Lille 200,00 200,00 BELORGEY Michel Binoul 200,00 200,00 PAfERNl Gérard Toulon 220,00 200,00 20,00 REOCREUX J. Marie Andrezieux 200,00 200,00 13 nov 96

DUBOlSJean Chatelaillon 200,00 200,00 HEBERT Alain Nice 400,00 200,00 HEBERT Claudine 200,00 REBlERE Pierre Paris 200,00 200,00 FAIVE Marguerite Sceaux 200,00 200,00 DUFOUR Louis Antony 200,00 200,00 RENON Charles Sceaux 200,00 200,00 ROBOT J.Claude St Etienne 200,00 200,00 FAURE Paul Bourg la Reine 200,00 200,00 GAGNOL Michel Berzéla Ville 200,00 200,00 POSS J.LOUlS Aix 200,00 200,00 ASTIER Françoise Toulon 200,00 200,00 DUCHET J.Louis Poitiers 200,00 200,00 DELHOUME Yvelle Paris 200,00 200,00 RJVET J. Claude Serres 200,00 200,00 RAMBION Fernand MontpeUier 400,00 200,00

Alice 200,00

LANGLOIS Georges Creil 200,00 200,00 JEANEAU Michel Paris 250,00 200,00 50,00 GEMlNARD Lucien Boulogne 200,00 200,00 LECLERC Jacques Dreux 200,00 200,00 CLAVERJE de St Martin E. Paris 200,00 200,00 LANTA Henri Paris 200,00 200,00 TICLOT Paulelle Gueret 200,00 200,00 POMMIER Lionel Chateauroux 200,00 200,00 BLANQUET Lucicn Ivry 200,00 200,00 GILLOT Yvonne Chalon 400,00 200,00 Cotisation 96&97 200,00 BENOlT-BARNET Madeleine Paris 200,00 200,00 BODlNEAU Jacques Cachan 200,00 200,00 VAILLANT Jean Paris 200,00 200,00 RANSON Annie Versailles 200,00 200,00 GAUTIER Pierre Vierzon 200,00 200,00 15 nov 96

THIBAULT Janine Blois 200,00 200,00 PURDUE Jacqueline Chatenay 200,00 200,00 FORT Ghislaine Tour 200,00 200,00 THUREAU Pierre Saint Maur 200,00 200,00 TADJEDDINE Mireille LePlessis Robinson 200,00 200,00 BERTRAND Lucienne Caen 200,00 200,00

(45)

MERY Bernard Cachan 200.00 200.00 VEIL Pierre Séné 200,00 200.00 DEPERRAZ J. Pierre St Gervais 200.00 200,00 MOINE J. Jacques Lyon 200,00 200.00 MALO Nelly Chartres 200.00 200,00 GAY Daniel Ramonville 200.00 200,00 VASSALO Yvette Paris 200,00 200.00 BADOUAL Robert Angers 200,00 200.00 DAVID Françoise Joinville 200.00 200,00 GIRAULT Georges Paris 200.00 200,00 DUCELREN2 LaVarenne 200.00 200.00 BOISSELET Michelle Chenove 200.00 200.00 ZUREKJean Valenciennes 200.00 200,00 CHANTALARD Gérard 1àrbes 200.00 200.00 SINGEVIN Christiane Arras 200,00 200,00 BENNETPaul Rodez 200.00 200,00 DUMOULIN Annie Condat 200.00 200.00 PEUSSIER Serge St Etienne 200,00 200,00 BUSSONA.Marie Coubevoie 200,00 200.00 SEGURET Jacques Gradignan 200.00 200.00 LUDIER Robert Mont St Aignan 200.00 200.00 ROMANN J. Pierre Nancy 200,00 200.00 SEJOURNE Claude LaCouarde 200.00 200,00 DUCHEMIN Claude Montpellier 200.00 200.00 ISAFFO M. Françoise Alès 200,00 200,00 LOULOU Maurice Maurepas 200.00 200.00 BOURGUIGNON Denise Enghein 200.00 200.00 BOUSSEYROL Simone Buc 200,00 200.00 RICARD Denise Paris 220.00 200.00 20.00 PINDAT Marinette Paris 220,00 220.00 SAUVALLE Daniel Paris 2S0,OO 220,00 30.00 BOUREL Pierre Angers 2S0.00 200.00 50,00 LEMPERIERE Simone Caen 200.00 200.00 Cotisation 96&97 200.00 200.00 BIETRIX Bernard LaMembrolle 400.00 200,00

Yvonne 200.00

18 nov 96

LANUSSE Colette Bayonne 200.00 200.00 CHAMPEMOND Jacques Angoulème 200,00 200.00 RICHEZ Michel Valenciennes 200.00 200.00 COMMlOT Françoise Grenoble 200.00 200.00 CHAMBEFORT Roger Echirolles 200,00 200,00 HACQUART Jane Thulon 200.00 200.00 CLEAU Henri Poitiers 200.00 200,00 COUSTEAU Yves Marseille 2S0,OO 200,00 50.00 AURIAC Yvette Montpellier 200,00 200,00 FLOHIC Jeannine Evreux 200.00 200,00 HERJEAN Gisèle Le Havre 200,00 200,00 18 nov 96

DREYER Annie Colmar 400.00 200.00 Cotisation 96&97 200,00 MARDON Maurice Vierzon 200,00 200,00 PERROT Serge Chevreuse 200.00 200.00 19 nov 96

REVEILLERE Gabirel Clermont 440.00 220.00

Anne-Marie

no,oo

DURIN J. Pierre Cluny 200,00 200,00 NICOLAS Claire Lyon 400,00 200,00 Cotisation 96&97 200.00 ODERMATT Germain Bron 200.00 200,00 MATIllEU Jean Buellas 200,00 200,00 BONNEVILLE J. Claude Angers 200.00 200.00 KERVRAN Michel Brest 200.00 200,00 MALIER Yves Cachan 400.00 200.00 Cotisation 96&97 200.00 FRIZON Georges Vincennes 2S0.00 220.00 30.00 BLANC Robert Marseille 200,00 200,00

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