L'efficacité des différentes mesures environnementales d'éviction des
risques d'exposition au plomb dans le saturnisme infantile.
T H È S E
Présentée et publiquement soutenue devant
LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE MARSEILLE
Le 14 Décembre 2017
Par Monsieur Hugues DE BARBERIN-BARBERINI
Né le 6 avril 1989 à Aix-En-Provence (13)
Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
D.E.S. de MÉDECINE GÉNÉRALE
Membres du Jury de la Thèse :
Madame le Professeur GENTILE Stéphanie
Président
Monsieur le Professeur SAMBUC Roland
Assesseur
Monsieur le Professeur DUBUS Jean-Christophe
Assesseur
Monsieur le Docteur LAPORTE Rémi
Directeur
Madame le Docteur JEGO-SABLIER Maeva
Assesseur
L'efficacité des différentes mesures environnementales d'éviction des
risques d'exposition au plomb dans le saturnisme infantile.
T H È S E
Présentée et publiquement soutenue devant
LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE MARSEILLE
Le 14 Décembre 2017
Par Monsieur Hugues DE BARBERIN-BARBERINI
Né le 6 avril 1989 à Aix-En-Provence (13)
Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
D.E.S. de MÉDECINE GÉNÉRALE
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Directeur
Madame le Docteur JEGO-SABLIER Maeva
Assesseur
AIX-MARSEILLE UNIVERSITE
Président : Yvon BERLAND
FACULTE DE MEDECINE
Doyen : Georges LEONETTI
Vice-Doyen aux Affaires Générales : Patrick DESSI Vice-Doyen aux Professions Paramédicales : Philippe BERBIS Assesseurs : * aux Etudes : Jean-Michel VITON
* à la Recherche : Jean-Louis MEGE
* aux Prospectives Hospitalo-Universitaires : Frédéric COLLART * aux Enseignements Hospitaliers : Patrick VILLANI
* à l’Unité Mixte de Formation Continue en Santé : Fabrice BARLESI
* pour le Secteur Nord : Stéphane BERDAH
* aux centres hospitaliers non universitaire : Jean-Noël ARGENSON Chargés de mission : * 1er cycle : Jean-Marc DURAND et Marc BARTHET
* 2ème cycle : Marie-Aleth RICHARD
* 3eme cycle DES/DESC : Pierre-Edouard FOURNIER * Licences-Masters-Doctorat : Pascal ADALIAN * DU-DIU : Véronique VITTON
* Stages Hospitaliers : Franck THUNY
* Sciences Humaines et Sociales : Pierre LE COZ
* Préparation à l’ECN : Aurélie DAUMAS
* Démographie Médicale et Filiarisation : Roland SAMBUC * Relations Internationales : Philippe PAROLA
* Etudiants : Arthur ESQUER Responsable administratif :
* Déborah ROCCHICCIOLI
Chefs de service : * Communication : Laetitia DELOUIS * Examens : Marie-Thérèse ZAMMIT * Intérieur : Joëlle FAVREGA
* Maintenance : Philippe KOCK * Scolarité : Christine GAUTHIER
DOYENS HONORAIRES M. Yvon BERLAND M. André ALI CHERIF
PROFESSEURS HONORAIRES
MM AGOSTINI Serge MM GALLAIS Hervé
ALDIGHIERI René GAMERRE Marc
ALLIEZ Bernard GARCIN Michel
AQUARON Robert GARNIER Jean-Marc
ARGEME Maxime GAUTHIER André
ASSADOURIAN Robert GERARD Raymond
AUTILLO-TOUATI Amapola GEROLAMI-SANTANDREA André
BAILLE Yves GIUDICELLI Roger
BARDOT Jacques GIUDICELLI Sébastien
BARDOT André GOUDARD Alain
BERARD Pierre GOUIN François
BERGOIN Maurice GRISOLI François
BERNARD Dominique GROULIER Pierre
BERNARD Jean-Louis HADIDA/SAYAG Jacqueline BERNARD Pierre-Marie HASSOUN Jacques
BERTRAND Edmond HEIM Marc
BISSET Jean-Pierre HOUEL Jean
BLANC Bernard HUGUET Jean-François
BLANC Jean-Louis JAQUET Philippe
BOLLINI Gérard JAMMES Yves
BONGRAND Pierre JOUVE Paulette
BONNEAU Henri JUHAN Claude
BONNOIT Jean JUIN Pierre
BORY Michel KAPHAN Gérard
BOURGEADE Augustin KASBARIAN Michel
BOUVENOT Gilles KLEISBAUER Jean-Pierre
BOUYALA Jean-Marie LACHARD Jean
BREMOND Georges LAFFARGUE Pierre
BRICOT René LEVY Samuel
BRUNET Christian LOUCHET Edmond
BUREAU Henri LOUIS René
CAMBOULIVES Jean LUCIANI Jean-Marie
CANNONI Maurice MAGALON Guy
CARTOUZOU Guy MAGNAN Jacques
CAU Pierre MALLAN- MANCINI Josette
CHAMLIAN Albert MALMEJAC Claude
CHARREL Michel MATTEI Jean François
CHOUX Maurice MERCIER Claude
CIANFARANI François METGE Paul
CLEMENT Robert MICHOTEY Georges
COMBALBERT André MILLET Yves
CONTE-DEVOLX Bernard MIRANDA François
CORRIOL Jacques MONFORT Gérard
COULANGE Christian MONGES André
DALMAS Henri MONGIN Maurice
DE MICO Philippe MONTIES Jean-Raoul
DEVIN Robert NAZARIAN Serge
DEVRED Philippe NICOLI René
DJIANE Pierre NOIRCLERC Michel
DONNET Vincent OLMER Michel
DUCASSOU Jacques OREHEK Jean
DUFOUR Michel PAPY Jean-Jacques
FIECHI Marius PENE Pierre
FIGARELLA Jacques PIANA Lucien
FONTES Michel PICAUD Robert
FRANCOIS Georges PIGNOL Fernand
FUENTES Pierre POGGI Louis
GABRIEL Bernard POITOUT Dominique
GALINIER Louis PONCET Michel
MM POYEN Danièle PRIVAT Yvan QUILICHINI Francis RANQUE Jacques RANQUE Philippe RICHAUD Christian ROCHAT Hervé ROHNER Jean-Jacques ROUX Hubert ROUX Michel RUFO Marcel SAHEL José SALAMON Georges SALDUCCI Jacques SAN MARCO Jean-Louis SANKALE Marc SARACCO Jacques SARLES Jean-Claude SCHIANO Alain SCOTTO Jean-Claude SEBAHOUN Gérard SERMENT Gérard SERRATRICE Georges SOULAYROL René STAHL André TAMALET Jacques TARANGER-CHARPIN Colette THOMASSIN Jean-Marc UNAL Daniel VAGUE Philippe VAGUE/JUHAN Irène VANUXEM Paul VERVLOET Daniel VIALETTES Bernard VIGOUROUX Robert WEILLER Pierre-Jean
PROFESSEURS HONORIS CAUSA
1967
MM. les
Professeurs DADI (Italie)
CID DOS SANTOS (Portugal)
1974
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Professeurs MAC ILWAIN (Grande-Bretagne) T.A. LAMBO (Suisse)
1975
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Professeurs O. SWENSON (U.S.A.)
Lord J.WALTON of DETCHANT (Grande-Bretagne)
1976
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Professeurs P. FRANCHIMONT (Belgique) Z.J. BOWERS (U.S.A.)
1977
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Professeurs C. GAJDUSEK-Prix Nobel (U.S.A.) C.GIBBS (U.S.A.)
J. DACIE (Grande-Bretagne)
1978
M. le Président F. HOUPHOUET-BOIGNY (Côte d'Ivoire)
1980
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1981
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Sir A. HUXLEY (Grande-Bretagne) S. REFSUM (Norvège)
1982
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1985
MM. les
Professeurs S. MASSRY (U.S.A.) KLINSMANN (R.D.A.)
T. MUNSAT (U.S.A.) LIANA BOLIS (Suisse) L.P. ROWLAND (U.S.A.)
1987
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1988
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1989
M. le Professeur P. MUSTACCHI (U.S.A.)
1990
MM. les
Professeurs J.G. MC LEOD (Australie) J. PORTER (U.S.A.)
1991
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1992
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1994
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1995
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1998
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1999 MM. les
Professeurs J. BOTELLA LLUSIA (Espagne) D. COLLEN (Belgique)
S. DIMAURO (U. S. A.)
2000
MM. les
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2001
MM. les
Professeurs P-B. BENNET (U. S. A.)
G. HUGUES (Grande Bretagne) J-J. O'CONNOR (Grande Bretagne)
2002
MM. les
Professeurs M. ABEDI (Canada) K. DAI (Chine)
2003
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Sir G.K. RADDA (Grande Bretagne)
2004
M. le Professeur M. DAKE (U.S.A.)
2005
M. le Professeur L. CAVALLI-SFORZA (U.S.A.)
2006
M. le Professeur A. R. CASTANEDA (U.S.A.)
2007
EMERITAT
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M. le Professeur DELMONT Jean 31/08/2016
M. le Professeur HENRY Jean-François 31/08/2016 M. le Professeur LE GUICHAOUA Marie-Roberte 31/08/2016
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2014
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2015
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2016
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PROFESSEURS DES UNIVERSITES-PRATICIENS HOSPITALIERS
AGOSTINI FERRANDES Aubert CHARPIN Denis Surnombre GORINCOUR Guillaume
ALBANESE Jacques CHAUMOITRE Kathia GRANEL/REY Brigitte
ALESSANDRINI Pierre
Surnombre CHAUVEL Patrick Surnombre GRILLO Jean-Marie Surnombre
ALIMI Yves CHINOT Olivier GRIMAUD Jean-Charles
AMABILE Philippe CHOSSEGROS Cyrille GROB Jean-Jacques
AMBROSI Pierre CLAVERIE Jean-Michel Surnombre GUEDJ Eric
ARGENSON Jean-Noël COLLART Frédéric GUIEU Régis
ASTOUL Philippe COSTELLO Régis GUIS Sandrine
ATTARIAN Shahram COURBIERE Blandine GUYE Maxime
AUDOUIN Bertrand COWEN Didier GUYOT Laurent
AUFFRAY Jean-Pierre
Surnombre CRAVELLO Ludovic GUYS Jean-Michel
AUQUIER Pascal CUISSET Thomas HABIB Gilbert
AVIERINOS Jean-François CURVALE Georges HARDWIGSEN Jean
AZORIN Jean-Michel DA FONSECA David HARLE Jean-Robert
AZULAY Jean-Philippe DAHAN-ALCARAZ Laetitia HOFFART Louis
BAILLY Daniel DANIEL Laurent HOUVENAEGHEL Gilles
BARLESI Fabrice DARMON Patrice JACQUIER Alexis
BARLIER-SETTI Anne D'ERCOLE Claude JOLIVET/BADIER Monique
BARTHET Marc D'JOURNO Xavier JOUVE Jean-Luc
BARTOLI Jean-Michel DEHARO Jean-Claude KAPLANSKI Gilles
BARTOLI Michel DELARQUE Alain KARSENTY Gilles
BARTOLIN Robert Surnombre DELPERO Jean-Robert KERBAUL François
BARTOLOMEI Fabrice DENIS Danièle LAFFORGUE Pierre
BASTIDE Cyrille DESSEIN Alain Surnombre LANCON Christophe
BENSOUSSAN Laurent DESSI Patrick LA SCOLA Bernard
BERBIS Philippe DISDIER Patrick LAUGIER René
BERDAH Stéphane DODDOLI Christophe LAUNAY Franck
BERLAND Yvon DRANCOURT Michel LAVIEILLE Jean-Pierre
BERNARD Jean-Paul DUBUS Jean-Christophe LE CORROLLER Thomas
BEROUD Christophe DUFFAUD Florence LE TREUT Yves-Patrice Surnombre
BERTUCCI François DUFOUR Henry LECHEVALLIER Eric
BLAISE Didier DURAND Jean-Marc LEGRE Régis
BLIN Olivier DUSSOL Bertrand LEHUCHER-MICHEL Marie-Pascale
BLONDEL Benjamin ENJALBERT Alain LEONE Marc
BONIN/GUILLAUME Sylvie EUSEBIO Alexandre LEONETTI Georges
BONELLO Laurent FAKHRY Nicolas LEPIDI Hubert
BONNET Jean-Louis FAUGERE Gérard LEVY Nicolas
BOTTA Alain Surnombre FELICIAN Olivier MACE Loïc
BOTTA/FRIDLUND Danielle FENOLLAR Florence MAGNAN Pierre-Edouard
BOUBLI Léon FIGARELLA/BRANGER Dominique
MARANINCHI Dominique Surnombre
BOYER Laurent FLECHER Xavier MARTIN Claude Surnombre
BREGEON Fabienne FOURNIER Pierre-Edouard MATONTI Frédéric BRETELLE Florence FRAISSE Alain Disponibilité MEGE Jean-Louis
BROUQUI Philippe FRANCES Yves Surnombre MERROT Thierry
BRUDER Nicolas FRANCESCHI Frédéric
METZLER/GUILLEMAIN Catherine
BRUE Thierry FUENTES Stéphane MEYER/DUTOUR Anne
CARCOPINO-TUSOLI Xavier GARCIA Stéphane MICHEL Gérard
CASANOVA Dominique GARIBOLDI Vlad MICHELET Pierre
CASTINETTI Frédéric GAUDART Jean MILH Mathieu
CECCALDI Mathieu GENTILE Stéphanie MOAL Valérie
CHABOT Jean-Michel GERBEAUX Patrick MONCLA Anne
CHAGNAUD Christophe GEROLAMI/SANTANDREA René MORANGE Pierre-Emmanuel CHAMBOST Hervé GILBERT/ALESSI Marie-Christine MOULIN Guy
CHAMPSAUR Pierre GIORGI Roch MOUTARDIER Vincent
CHANEZ Pascal GIOVANNI Antoine MUNDLER Olivier
CHARAFFE-JAUFFRET
Emmanuelle GIRARD Nadine NAUDIN Jean
CHARREL Rémi GIRAUD/CHABROL Brigitte NICCOLI/SIRE Patricia
CHIARONI Jacques GONCALVES Anthony NICOLAS DE LAMBALLERIE Xavier
NICOLLAS Richard REYNAUD Rachel TAIEB David
OLIVE Daniel RICHARD/LALLEMAND Marie-Aleth THIRION Xavier OUAFIK L'Houcine RIDINGS Bernard Surnombre THOMAS Pascal
PAGANELLI Franck ROCHE Pierre-Hugues THUNY Franck
PANUEL Michel ROCH Antoine TRIGLIA Jean-Michel
PAPAZIAN Laurent ROCHWERGER Richard TROPIANO Patrick
PAROLA Philippe ROLL Patrice TSIMARATOS Michel
PARRATTE Sébastien ROSSI Dominique TURRINI Olivier
PAUT Olivier ROSSI Pascal VALERO René
PELISSIER-ALICOT Anne-Laure ROUDIER Jean VEY Norbert
PELLETIER Jean SALAS Sébastien VIDAL Vincent
PETIT Philippe SAMBUC Roland VIENS Patrice
PHAM Thao SARLES Jacques VILLANI Patrick
PIARROUX Renaud SARLES/PHILIP Nicole VITON Jean-Michel
PIERCECCHI/MARTI
Marie-Dominique SASTRE Bernard Surnombre VITTON Véronique
PIQUET Philippe SCAVARDA Didier VIEHWEGER Heide Elke
PIRRO Nicolas SCHLEINITZ Nicolas VIVIER Eric
POINSO François SEBAG Frédéric XERRI Luc
POUGET Jean Surnombre SEITZ Jean-François
RACCAH Denis SERRATRICE Jacques
RAOULT Didier SIELEZNEFF Igor
REGIS Jean SIMON Nicolas
REYNAUD/GAUBERT Martine STEIN Andréas
PROFESSEUR DES UNIVERSITES ADALIAN Pascal AGHABABIAN Valérie BELIN Pascal CHABANNON Christian CHABRIERE Eric FERON François LE COZ Pierre LEVASSEUR Anthony RANJEVA Jean-Philippe SOBOL Hagay
PROFESSEUR CERTIFIE BRANDENBURGER Chantal
PRAG
TANTI-HARDOUIN Nicolas
PROFESSEUR ASSOCIE DE MEDECINE GENERALE A MI-TEMPS FILIPPI Simon
PROFESSEUR ASSOCIE A TEMPS PARTIEL
ALTAVILLA Annagrazia BURKHART Gary
MAITRE DE CONFERENCES DES UNIVERSITE - PRATICIEN HOSPITALIER
ACHARD Vincent FABRE Alexandre MOTTOLA GHIGO Giovanna
ANDRE Nicolas FOUILLOUX Virginie NGUYEN PHONG Karine
ANGELAKIS Emmanouil FRERE Corinne NINOVE Laetitia
ATLAN Catherine GABORIT Bénédicte NOUGAIREDE Antoine
BACCINI Véronique GASTALDI Marguerite OUDIN Claire
BARTHELEMY Pierre GAUDY/MARQUESTE Caroline OVAERT Caroline
BARTOLI Christophe GELSI/BOYER Véronique PAULMYER/LACROIX Odile
BEGE Thierry GIUSIANO Bernard PERRIN Jeanne
BELIARD Sophie GIUSIANO COURCAMBECK Sophie RANQUE Stéphane
BERBIS Julie GOURIET Frédérique REY Marc
BERGE-LEFRANC Jean-Louis GRAILLON Thomas ROBAGLIA/SCHLUPP Andrée
BEYER-BERJOT Laura GREILLIER Laurent ROBERT Philippe
BOUCRAUT Joseph GRISOLI Dominique SABATIER Renaud
BOULAMERY Audrey GUIDON Catherine SARI-MINODIER Irène
BOULLU/CIOCCA Sandrine HAUTIER/KRAHN Aurélie SARLON-BARTOLI Gabrielle
BUFFAT Christophe HRAIECH Sami SAVEANU Alexandru
CALAS/AILLAUD Marie-Françoise JOURDE CHICHE Noémie SECQ Véronique
CAMILLERI Serge KASPI-PEZZOLI Elise SOULA Gérard
CARRON Romain KRAHN Martin TOGA Caroline
CASSAGNE Carole L'OLLIVIER Coralie TOGA Isabelle
CHAUDET Hervé LABIT-BOUVIER Corinne TREBUCHON/DA FONSECA Agnès
COZE Carole LAFAGE/POCHITALOFF-HUVALE Marina TROUSSE Delphine
DADOUN Frédéric (disponibilité) LAGIER Aude VALLI Marc
DALES Jean-Philippe LAGIER Jean-Christophe VELLY Lionel DAUMAS Aurélie LAGOUANELLE/SIMEONI Marie-Claude VELY Frédéric DEGEORGES/VITTE Joëlle LEVY/MOZZICONACCI Annie VION-DURY Jean
DEL VOLGO/GORI Marie-José LOOSVELD Marie ZATTARA/CANNONI Hélène
DELLIAUX Stéphane MANCINI Julien DESPLAT/JEGO Sophie MARY Charles DEVEZE Arnaud Disponibilité MASCAUX Céline
DUFOUR Jean-Charles MAUES DE PAULA André
EBBO Mikaël MILLION Matthieu
MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES
(mono-appartenants)
ABU ZAINEH Mohammad DESNUES Benoît STEINBERG Jean-Guillaume
BARBACARU/PERLES T. A. LIMERAT/BOUDOURESQUE Françoise THOLLON Lionel
BERLAND/BENHAIM Caroline MARANINCHI Marie THIRION Sylvie
BERAUD/JUVEN Evelyne (retraite
octobre 2016) MERHEJ/CHAUVEAU Vicky
BOUCAULT/GARROUSTE Françoise MINVIELLE/DEVICTOR Bénédicte
BOYER Sylvie POGGI Marjorie
DEGIOANNI/SALLE Anna RUEL Jérôme
MAITRE DE CONFERENCES DES UNIVERSITES DE MEDECINE
GENERALE
MAITRES DE CONFERENCES ASSOCIES DE MEDECINE GENERALE à MI-TEMPS ADNOT Sébastien BARGIER Jacques BONNET Pierre-André CALVET-MONTREDON Céline GUIDA Pierre JANCZEWSKI Aurélie
MAITRE DE CONFERENCES ASSOCIE à MI-TEMPS
PROFESSEURS ET MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES - PRATICIENS HOSPITALIERS PROFESSEURS ASSOCIES, MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES (mono-appartenants)
ANATOMIE 4201 ANTHROPOLOGIE 20
CHAMPSAUR Pierre (PU-PH) ADALIAN Pascal (PR) LE CORROLLER Thomas (PU-PH)
PIRRO Nicolas (PU-PH) DEGIOANNI/SALLE Anna (MCF)
LAGIER Aude (MCU-PH) BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE ; HYGIENE HOSPITALIERE 4501
THOLLON Lionel (MCF) (60ème section) CHARREL Rémi (PU PH) DRANCOURT Michel (PU-PH) FENOLLAR Florence (PU-PH) FOURNIER Pierre-Edouard (PU-PH)
ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 4203 NICOLAS DE LAMBALLERIE Xavier (PU-PH) LA SCOLA Bernard (PU-PH)
CHARAFE/JAUFFRET Emmanuelle (PU-PH) RAOULT Didier (PU-PH) DANIEL Laurent (PU-PH)
FIGARELLA/BRANGER Dominique (PU-PH) ANGELAKIS Emmanouil (MCU-PH) GARCIA Stéphane (PU-PH) GOURIET Frédérique (MCU-PH) XERRI Luc (PU-PH) NOUGAIREDE Antoine (MCU-PH)
NINOVE Laetitia (MCU-PH) DALES Jean-Philippe (MCU-PH)
GIUSIANO COURCAMBECK Sophie (MCU PH) CHABRIERE Eric (PR) (64ème section) LABIT/BOUVIER Corinne (MCU-PH) LEVASSEUR Anthony (PR) (64ème section) MAUES DE PAULA André (MCU-PH) DESNUES Benoit (MCF) ( 65ème section ) SECQ Véronique (MCU-PH) MERHEJ/CHAUVEAU Vicky (MCF) (87ème section)
BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOLECULAIRE 4401 ANESTHESIOLOGIE ET REANIMATION CHIRURGICALE ;
MEDECINE URGENCE 4801 BARLIER/SETTI Anne (PU-PH)
ENJALBERT Alain (PU-PH) ALBANESE Jacques (PU-PH) GABERT Jean (PU-PH) AUFFRAY Jean-Pierre (PU-PH) Surnombre GUIEU Régis (PU-PH) BRUDER Nicolas (PU-PH) OUAFIK L'Houcine (PU-PH) KERBAUL François (PU-PH)
LEONE Marc (PU-PH) BUFFAT Christophe (MCU-PH) MARTIN Claude (PU-PH) Surnombre MOTTOLA GHIGO Giovanna (MCU-PH) MICHEL Fabrice (PU-PH) SAVEANU Alexandru (MCU-PH) MICHELET Pierre (PU-PH)
PAUT Olivier (PU-PH)
GUIDON Catherine (MCU-PH) VELLY Lionel (MCU-PH)
ANGLAIS 11 BIOLOGIE CELLULAIRE 4403
BRANDENBURGER Chantal (PRCE) ROLL Patrice (PU-PH)
BURKHART Gary (PAST) GASTALDI Marguerite (MCU-PH) KASPI-PEZZOLI Elise (MCU-PH) LEVY/MOZZICONNACCI Annie (MCU-PH)
BIOLOGIE ET MEDECINE DU DEVELOPPEMENT ROBAGLIA/SCHLUPP Andrée (MCU-PH)
ET DE LA REPRODUCTION ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5405
METZLER/GUILLEMAIN Catherine (PU-PH)
PERRIN Jeanne (MCU-PH)
BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE 4301 CARDIOLOGIE 5102
GUEDJ Eric (PU-PH) AVIERINOS Jean-François (PU-PH) GUYE Maxime (PU-PH) BONELLO Laurent (PU PH) MUNDLER Olivier (PU-PH) BONNET Jean-Louis (PU-PH) TAIEB David (PU-PH) CUISSET Thomas (PU-PH)
DEHARO Jean-Claude (PU-PH) BELIN Pascal (PR) (69ème section) FRAISSE Alain (PU-PH) Disponibilité RANJEVA Jean-Philippe (PR) (69ème section) FRANCESCHI Frédéric (PU-PH)
HABIB Gilbert (PU-PH) CAMMILLERI Serge (MCU-PH) PAGANELLI Franck (PU-PH) VION-DURY Jean (MCU-PH) THUNY Franck (PU-PH)
BARBACARU/PERLES Téodora Adriana (MCF) (69ème section) CHIRURGIE DIGESTIVE 5202
BERDAH Stéphane (PU-PH) HARDWIGSEN Jean (PU-PH)
BIOSTATISTIQUES, INFORMATIQUE MEDICALE LE TREUT Yves-Patrice (PU-PH) Surnombre
ET TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION 4604 SASTRE Bernard (PU-PH) Surnombre SIELEZNEFF Igor (PU-PH)
CLAVERIE Jean-Michel (PU-PH) Surnombre
GAUDART Jean (PU-PH) BEYER BERJOT Laura (MCU-PH) GIORGI Roch (PU-PH)
CHAUDET Hervé (MCU-PH) CHIRURGIE GENERALE 5302
DUFOUR Jean-Charles (MCU-PH)
GIUSIANO Bernard (MCU-PH) DELPERO Jean-Robert (PU-PH) MANCINI Julien (MCU-PH) MOUTARDIER Vincent (PU-PH) SOULA Gérard (MCU-PH) SEBAG Frédéric (PU-PH)
TURRINI Olivier (PU-PH) ABU ZAINEH Mohammad (MCF) (5ème section)
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE 5002
ARGENSON Jean-Noël (PU-PH) CHIRURGIE INFANTILE 5402 BLONDEL Benjamin (PU-PH)
CURVALE Georges (PU-PH) ALESSANDRINI Pierre (PU-PH) Surnombre FLECHER Xavier (PU PH) GUYS Jean-Michel (PU-PH)
PARRATTE Sébastien (PU-PH) JOUVE Jean-Luc (PU-PH) ROCHWERGER Richard (PU-PH) LAUNAY Franck (PU-PH) TROPIANO Patrick (PU-PH) MERROT Thierry (PU-PH)
VIEHWEGER Heide Elke (PU-PH)
CANCEROLOGIE ; RADIOTHERAPIE 4702
BERTUCCI François (PU-PH) CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET STOMATOLOGIE 5503
CHINOT Olivier (PU-PH)
COWEN Didier (PU-PH) CHOSSEGROS Cyrille (PU-PH) DUFFAUD Florence (PU-PH) GUYOT Laurent (PU-PH) GONCALVES Anthony PU-PH)
HOUVENAEGHEL Gilles (PU-PH)
MARANINCHI Dominique (PU-PH) Surnombre SALAS Sébastien (PU-PH)
VIENS Patrice (PU-PH) SABATIER Renaud (MCU-PH)
CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIOVASCULAIRE 5103 CHIRURGIE PLASTIQUE,
RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE ; BRÛLOLOGIE 5004
COLLART Frédéric (PU-PH)
D'JOURNO Xavier (PU-PH) CASANOVA Dominique (PU-PH) DODDOLI Christophe (PU-PH) LEGRE Régis (PU-PH) GARIBOLDI Vlad (PU-PH)
MACE Loïc (PU-PH) HAUTIER/KRAHN Aurélie (MCU-PH) THOMAS Pascal (PU-PH)
FOUILLOUX Virginie (MCU-PH) GRISOLI Dominique (MCU-PH) TROUSSE Delphine (MCU-PH)
CHIRURGIE VASCULAIRE ; MEDECINE VASCULAIRE 5104
GASTROENTEROLOGIE ; HEPATOLOGIE ; ADDICTOLOGIE 5201
ALIMI Yves (PU-PH)
AMABILE Philippe (PU-PH) BARTHET Marc (PU-PH) BARTOLI Michel (PU-PH) BERNARD Jean-Paul (PU-PH) MAGNAN Pierre-Edouard (PU-PH) BOTTA-FRIDLUND Danielle (PU-PH) PIQUET Philippe (PU-PH) DAHAN-ALCARAZ Laetitia (PU-PH)
GEROLAMI-SANTANDREA René (PU-PH) SARLON BARTOLI Gabrielle (MCU PH) GRIMAUD Jean-Charles (PU-PH)
LAUGIER René (PU-PH)
HISTOLOGIE, EMBRYOLOGIE ET CYTOGENETIQUE 4202 SEITZ Jean-François (PU-PH) VITTON Véronique (PU-PH) GRILLO Jean-Marie (PU-PH) Surnombre
LEPIDI Hubert (PU-PH) ACHARD Vincent (MCU-PH)
GENETIQUE 4704 DERMATOLOGIE - VENEREOLOGIE 5003 BEROUD Christophe (PU-PH)
BERBIS Philippe (PU-PH) LEVY Nicolas (PU-PH) GROB Jean-Jacques (PU-PH) MONCLA Anne (PU-PH) RICHARD/LALLEMAND Marie-Aleth (PU-PH) SARLES/PHILIP Nicole (PU-PH)
GAUDY/MARQUESTE Caroline (MCU-PH) KRAHN Martin (MCU-PH) NGYUEN Karine (MCU-PH) TOGA Caroline (MCU-PH)
ENDOCRINOLOGIE ,DIABETE ET MALADIES METABOLIQUES ; ZATTARA/CANNONI Hélène (MCU-PH) GYNECOLOGIE MEDICALE 5404
BRUE Thierry (PU-PH) CASTINETTI Frédéric (PU-PH) NICCOLI/SIRE Patricia (PU-PH)
GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5403 EPIDEMIOLOGIE, ECONOMIE DE LA SANTE ET PREVENTION 4601 AGOSTINI Aubert (PU-PH)
AUQUIER Pascal (PU-PH) BOUBLI Léon (PU-PH) BOYER Laurent (PU-PH) BRETELLE Florence (PU-PH) CHABOT Jean-Michel (PU-PH) CARCOPINO-TUSOLI Xavier (PU-PH) GENTILE Stéphanie (PU-PH) COURBIERE Blandine (PU-PH) SAMBUC Roland (PU-PH) CRAVELLO Ludovic (PU-PH) THIRION Xavier (PU-PH) D'ERCOLE Claude (PU-PH)
BERBIS Julie (MCU-PH)
LAGOUANELLE/SIMEONI Marie-Claude (MCU-PH)
MINVIELLE/DEVICTOR Bénédicte (MCF)(06ème section) TANTI-HARDOUIN Nicolas (PRAG)
IMMUNOLOGIE 4703 HEMATOLOGIE ; TRANSFUSION 4701
KAPLANSKI Gilles (PU-PH) BLAISE Didier (PU-PH) MEGE Jean-Louis (PU-PH) COSTELLO Régis (PU-PH) OLIVE Daniel (PU-PH) CHIARONI Jacques (PU-PH)
VIVIER Eric (PU-PH) GILBERT/ALESSI Marie-Christine (PU-PH) MORANGE Pierre-Emmanuel (PU-PH) FERON François (PR) (69ème section) VEY Norbert (PU-PH)
BOUCRAUT Joseph (MCU-PH) BACCINI Véronique (MCU-PH)
DEGEORGES/VITTE Joëlle (MCU-PH) CALAS/AILLAUD Marie-Françoise (MCU-PH) DESPLAT/JEGO Sophie (MCU-PH) FRERE Corinne (MCU-PH)
ROBERT Philippe (MCU-PH) GELSI/BOYER Véronique (MCU-PH)
VELY Frédéric (MCU-PH) LAFAGE/POCHITALOFF-HUVALE Marina (MCU-PH)
BERAUD/JUVEN Evelyne (MCF) 65ème section) (retraite octobre 2016)
MEDECINE LEGALE ET DROIT DE LA SANTE 4603
LEONETTI Georges (PU-PH)
PELISSIER/ALICOT Anne-Laure (PU-PH)
MALADIES INFECTIEUSES ; MALADIES TROPICALES 4503 PIERCECCHI/MARTI Marie-Dominique (PU-PH)
BROUQUI Philippe (PU-PH) BARTOLI Christophe (MCU-PH) PAROLA Philippe (PU-PH)
STEIN Andréas (PU-PH) BERLAND/BENHAIM Caroline (MCF) (1ère section)
LAGIER Jean-Christophe (MCU-PH)
MILLION Matthieu (MCU-PH) MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION 4905
MEDECINE INTERNE ; GERIATRIE ET BIOLOGIE DU BENSOUSSAN Laurent (PU-PH)
VIEILLISSEMENT ; MEDECINE GENERALE ; ADDICTOLOGIE 5301 DELARQUE Alain (PU-PH)
BONIN/GUILLAUME Sylvie (PU-PH) VITON Jean-Michel (PU-PH) DISDIER Patrick (PU-PH)
DURAND Jean-Marc (PU-PH)
FRANCES Yves (PU-PH) Surnombre MEDECINE ET SANTE AU TRAVAIL 4602
GRANEL/REY Brigitte (PU-PH)
HARLE Jean-Robert (PU-PH) BOTTA Alain (PU-PH) Surnombre
ROSSI Pascal (PU-PH) LEHUCHER/MICHEL Marie-Pascale (PU-PH) SCHLEINITZ Nicolas (PU-PH
SERRATRICE Jacques (PU-PH) disponibilité BERGE-LEFRANC Jean-Louis (MCU-PH) SARI/MINODIER Irène (MCU-PH) EBBO Mikael (MCU-PH)
GENTILE Gaëtan (MCF Méd. Gén. Temps plein) NEPHROLOGIE 5203
FILIPPI Simon (PR associé Méd. Gén. à mi-temps) BERLAND Yvon (PU-PH) BRUNET Philippe (PU-PH) ADNOT Sébastien (MCF associé Méd. Gén. à mi-temps) BURTEY Stépahne (PU-PH) BARGIER Jacques (MCF associé Méd. Gén. À mi-temps) DUSSOL Bertrand (PU-PH) BONNET Pierre-André (MCF associé Méd. Gén à mi-temps) MOAL Valérie (PU-PH) CALVET-MONTREDON Céline (MCF associé Méd. Gén. à temps plein)
GUIDA Pierre (MCF associé Méd. Gén. à mi-temps) JOURDE CHICHE Noémie (MCU PH)
NUTRITION 4404 NEUROCHIRURGIE 4902
DARMON Patrice (PU-PH) DUFOUR Henry (PU-PH) RACCAH Denis (PU-PH) FUENTES Stéphane (PU-PH) VALERO René (PU-PH) REGIS Jean (PU-PH)
ROCHE Pierre-Hugues (PU-PH) SCAVARDA Didier (PU-PH) ATLAN Catherine (MCU-PH)
BELIARD Sophie (MCU-PH) CARRON Romain (MCU PH) GRAILLON Thomas (MCU PH) MARANINCHI Marie (MCF) (66ème section)
NEUROLOGIE 4901 ONCOLOGIE 65 (BIOLOGIE CELLULAIRE)
ATTARIAN Sharham (PU PH) CHABANNON Christian (PR) (66ème section) AUDOIN Bertrand (PU-PH) SOBOL Hagay (PR) (65ème section) AZULAY Jean-Philippe (PU-PH)
CECCALDI Mathieu (PU-PH) EUSEBIO Alexandre (PU-PH)
OPHTALMOLOGIE 5502 FELICIAN Olivier (PU-PH) PELLETIER Jean (PU-PH) DENIS Danièle (PU-PH) POUGET Jean (PU-PH) Surnombre HOFFART Louis (PU-PH)
MATONTI Frédéric (PU-PH)
RIDINGS Bernard (PU-PH) Surnombre PEDOPSYCHIATRIE; ADDICTOLOGIE 4904
DA FONSECA David (PU-PH)
POINSO François (PU-PH)
OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE 5501
PHARMACOLOGIE FONDAMENTALE -
DESSI Patrick (PU-PH) PHARMACOLOGIE CLINIQUE; ADDICTOLOGIE 4803
FAKHRY Nicolas (PU-PH)
GIOVANNI Antoine (PU-PH) BLIN Olivier (PU-PH) LAVIEILLE Jean-Pierre (PU-PH) FAUGERE Gérard (PU-PH) NICOLLAS Richard (PU-PH) MICALLEF/ROLL Joëlle (PU-PH) TRIGLIA Jean-Michel (PU-PH) SIMON Nicolas (PU-PH)
DEVEZE Arnaud (MCU-PH) Disponibilité BOULAMERY Audrey (MCU-PH) VALLI Marc (MCU-PH) REVIS Joana (MAST) (Orthophonie) (7ème Section)
ROMAN Stéphane (Professeur associé des universités mi-temps)
PHILOSPHIE 17
PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE 4502
LE COZ Pierre (PR) (17ème section) DESSEIN Alain (PU-PH)
PIARROUX Renaud (PU-PH) ALTAVILLA Annagrazia (PR Associé à mi-temps)
CASSAGNE Carole (MCU-PH) L’OLLIVIER Coralie (MCU-PH) MARY Charles (MCU-PH) RANQUE Stéphane (MCU-PH) TOGA Isabelle (MCU-PH)
PEDIATRIE 5401 PHYSIOLOGIE 4402
CHAMBOST Hervé (PU-PH) BARTOLOMEI Fabrice (PU-PH) DUBUS Jean-Christophe (PU-PH) BREGEON Fabienne (PU-PH) GIRAUD/CHABROL Brigitte (PU-PH) CHAUVEL Patrick (PU-PH) Surnombre MICHEL Gérard (PU-PH) JOLIVET/BADIER Monique (PU-PH) MILH Mathieu (PU-PH) MEYER/DUTOUR Anne (PU-PH) REYNAUD Rachel (PU-PH)
SARLES Jacques (PU-PH) BARTHELEMY Pierre (MCU-PH) TSIMARATOS Michel (PU-PH) BOULLU/CIOCCA Sandrine (MCU-PH)
COZE Carole (MCU-PH) DELLIAUX Stéphane (MCU-PH) FABRE Alexandre (MCU-PH) GABORIT Bénédicte (MCU-PH) OUDIN Claire (MCU-PH) REY Marc (MCU-PH)
OVAERT Caroline (MCU-PH) TREBUCHON/DA FONSECA Agnès (MCU-PH)
PSYCHIATRIE D'ADULTES ; ADDICTOLOGIE 4903 LIMERAT/BOUDOURESQUE Françoise (MCF) (40ème section) RUEL Jérôme (MCF) (69ème section)
AZORIN Jean-Michel (PU-PH) STEINBERG Jean-Guillaume (MCF) (66ème section) BAILLY Daniel (PU-PH) THIRION Sylvie (MCF) (66ème section)
LANCON Christophe (PU-PH) NAUDIN Jean (PU-PH)
PSYCHOLOGIE - PSYCHOLOGIE CLINIQUE, PCYCHOLOGIE SOCIALE 16
PNEUMOLOGIE; ADDICTOLOGIE 5101
AGHABABIAN Valérie (PR)
ASTOUL Philippe (PU-PH)
RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE 4302 BARLESI Fabrice (PU-PH)
CHANEZ Pascal (PU-PH)
BARTOLI Jean-Michel (PU-PH) CHARPIN Denis (PU-PH) Surnombre CHAGNAUD Christophe (PU-PH) REYNAUD/GAUBERT Martine (PU-PH) CHAUMOITRE Kathia (PU-PH)
GIRARD Nadine (PU-PH) GREILLIER Laurent (MCU PH) GORINCOUR Guillaume (PU-PH) MASCAUX Céline (MCU-PH) JACQUIER Alexis (PU-PH)
MOULIN Guy (PU-PH) TOMASINI Pascale (Maitre de conférences associé des universités) PANUEL Michel (PU-PH)
PETIT Philippe (PU-PH) VIDAL Vincent (PU-PH)
THERAPEUTIQUE; MEDECINE D'URGENCE; ADDICTOLOGIE 4804 REANIMATION MEDICALE ; MEDECINE URGENCE 4802 AMBROSI Pierre (PU-PH)
BARTOLIN Robert (PU-PH) Surnombre GAINNIER Marc (PU-PH) VILLANI Patrick (PU-PH)
GERBEAUX Patrick (PU-PH)
PAPAZIAN Laurent (PU-PH) DAUMAS Aurélie (MCU-PH) ROCH Antoine (PU-PH)
HRAIECH Sami (MCU-PH) UROLOGIE 5204
RHUMATOLOGIE 5001 BASTIDE Cyrille (PU-PH) KARSENTY Gilles (PU-PH) GUIS Sandrine (PU-PH) LECHEVALLIER Eric (PU-PH) LAFFORGUE Pierre (PU-PH) ROSSI Dominique (PU-PH) PHAM Thao (PU-PH)
ÉCOLE DU VAL DE GRACE
À Monsieur le Médecin Général Inspecteur Jean-Didier CAVALLO
Directeur de l’École du Val-de-GrâceProfesseur agrégé du Val-de-Grâce Officier de la Légion d’honneur
Commandeur dans l’Ordre National du Mérite Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques
À Monsieur le Médecin Général Humbert BOISSEAUX
Directeur-adjoint de l’École du Val-de-GrâceProfesseur agrégé du Val-de-Grâce Chevalier de la Légion d’honneur Officier dans l’Ordre National du Mérite Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques
HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMEES SAINTE-ANNE
À Monsieur le Médecin Général Yves AUROY
Médecin chef de l'Hôpital d'Instruction des Armées Sainte AnneProfesseur Agrégé du Val de Grâce Chevalier de la Légion d'Honneur Officier de l'Ordre National du Mérite Médaille de la Défense Nationale – OR
À Monsieur le Médecin Chef des Services de Classe Normal
Philippe REY
Coordinateur pédagogique de l'Hôpital d'Instruction des Armées Sainte Anne Professeur Agrégé du Val de Grâce
Chef du service de pathologie digestive Chevalier de la Légion d'Honneur Officier de l’Ordre National du Mérite Chevalier de l'Ordre des palmes académiques
À NOTRE PRESIDENT DE JURY DE THESE
Madame le Professeur Stéphanie GENTILE
Vous nous faites le grand honneur d’assurer la présidence de notre jury. Nous vous remercions de l’intérêt que vous avez voulu accorder à notre travail.
Soyez assurée de la marque de notre profond respect.
AUX MEMBRES DE NOTRE JURY DE THESE
Monsieur le Professeur Roland SAMBUC
Nous vous remercions d’avoir bien voulu prendre le temps de juger ce travail sans nous connaître.
Votre présence parmi les membres du jury nous honore.
Monsieur le Professeur Jean-Christophe DUBUS
Nous tenons à vous remercier d’avoir accepté d’être membre de notrejury de thèse.
Votre intérêt pour notre travail nous honore.
Madame le Docteur Maeva JEGO-SABLIER
Nous vous remercions de votre disponibilité et de vos conseils dans la rédaction de ce travail
À MON DIRECTEUR DE THESE
Monsieur le Docteur Rémi LAPORTE
Vous m’avez inspiré ce sujet et avez su me guider tout au long de sa préparation.
Un immense merci pour votre patience et votre écoute. Soyez assuré de mon respect et de ma gratitude.
À mes frères et sœurs pour leur présence et leur soutien.
À mes parents qui m’ont encouragés pendant toutes ces années.
À mes grands-parents qui savent trouver les mots dans les moments difficiles.
À ma famille, aussi dispersée soit-elle, qui me permet de me sentir à la maison où que j’aille.
À Estelle pour son soutien sans faille dans cette difficile entreprise.
À mes amis de longue date, PAF et Domi.
À mes amis Navalais pour les souvenirs inoubliables de Bordeaux et ailleurs.
À mes amis de l’HIA Saint Anne, qui m’accompagnent dans les joies et difficultés quotidiennes de l’internat.
Aux petites mains sans qui ce travail n’aurait pas pu être possible, à madame J. pour son aide inestimable, les infirmières de la PASS de Marseille, aux personnels de l’ARS.
1
Table des matières
Introduction ... 2 Matériel et Méthodes ... 5 Résultats ... 8 1/ Population étudiée ... 8 2/ Critère de jugement principal ... 10 3/ Autres facteurs étudiés ... 11 Discussion ... 12 1/ Revue de la littérature ... 12 2/ Exposition au plomb ... 12 3/ Les interventions ... 13 4/ Facteurs de risque d’exposition ... 15 5/ Les biais ... 15 Conclusion ... 17 Bibliographie ... 18 Annexe 1 ……….... 20 Annexe 2 ……… 23 Abréviations ………...………...……… 24
Introduction
Le saturnisme est la pathologie liée à l’intoxication au plomb. Elle peut toucher toutes les tranches d’âge, du nouveau-né au patient âgé et est toujours présente de nos jours en France. Parmi eux, le Saturnisme Infantile (SI) est le plus fréquent avec une incidence de 3700 cas en 2014 (1).
Le plomb a été utilisé depuis l’antiquité dans de nombreux produits du quotidien. Il est retrouvé notamment dans les peintures, les jouets, l’industrie alimentaire et les produits d’hygiène... Ceci est dû à ses propriétés chimiques qui le rendent résistant à la corrosion en air ambiant (2). Son utilisation est aujourd’hui réglementée en France. Il est interdit dans les métiers du bâtiment depuis les années 50, sa vente au public est interdite depuis 1993 (3). Il subsiste un délai pour que celui présent dans la vie quotidienne soit éliminé, soit par l’usure naturelle, soit par la rénovation.
Le plomb est un ion qui n’intervient pas dans le fonctionnement de l’organisme humain. Son absorption se fait principalement par voie aéro-digestive, et de façon plus limitée par voie transcutanée. Les conséquences de sa présence dans le corps sont diverses : une diminution des performances cognitives et sensori-motrices, une altération du développement staturo-pondéral et sexuel, des troubles du comportement, une diminution de l’acuité auditive, une augmentation de la tension artérielle et une diminution du débit de filtration glomérulaire. Les intoxications présentent un risque létal à partir de 1000 µg.L-1 chez l’adulte et 700 µg.L-1 chez l’enfant. Le plomb est éliminé grâce aux urines et aux selles. Certaines complications sont réversibles avec la diminution de la plombémie. Malgré tout, le fort stockage osseux du plomb entraine un relargage prolongé (intoxication endogène) dans le cas d’expositions intenses ou prolongées.
Les jeunes enfants sont surexposés à cette maladie. Ceci s’explique du fait de leurs activités main-bouche et de leurs déplacements à « 4 pattes » qui les exposent davantage aux poussières mais également car leurs organismes en croissance assimilent davantage de plomb dans les tissus.
3 Le seuil de plombémie définissant le SI était de 100µg.L-1 mais des études récentes ne retrouvaient pas d’effet seuil pour certaines complications (4)(5)(6). De ce fait, depuis juin 2015, le nouveau seuil diagnostic du SI est de 50µg.L-1.
Le dépistage et le suivi du SI sont réalisés gratuitement depuis de nombreuses années afin de lutter contre le handicap entrainé pour les patients et la société (7). Le dosage n’est pas systématique, il est réalisé sur un faisceau d’indices cliniques et environnementaux tel que décrit dans le guide de la Direction Générale de la Santé 2006 (8). Ces indices regroupent notamment la présence d’un logement dégradé, les cas de saturnisme dans l’entourage proche, les activités de récupération et un comportement de pica.
Quand la plombémie dosée est supérieure à 50µg.L-1, une déclaration est réalisée à l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans le cadre de la déclaration obligatoire (9). Ainsi l’ARS va programmer la suite de la prise en charge avec une visite au domicile du patient pour réaliser une enquête environnementale. Elle permet de rechercher la source de plomb (peinture, vapeur, hydrique ou élément), de dépister les enfants au contact du patient et d’identifier les facteurs de risque d’exposition au plomb (à des fins épidémiologiques et de dépistage).
Si l’enquête environnementale retrouve une source de plomb au domicile du patient, le propriétaire du logement est mis en demeure par l’État et doit réaliser dans le mois les travaux nécessaires à l’élimination de la source (10)(11). Il peut demander des aides financières et matérielles auprès de différents organismes pour l’aider dans ses travaux. Juridiquement, les travaux doivent être contrôlés par une équipe de l’ARS après leur réalisation afin de s’assurer de la bonne réalisation de ceux-ci. Durant cet intervalle des recommandations sont données au locataire pour diminuer l’intoxication au plomb. Ces recommandations sont parfois le seul moyen pour ces familles de se protéger du plomb (réalisation des travaux retardée par le propriétaire, vie en bidonville).
La prise en charge du SI repose sur deux grands axes.
Le premier médical, dans les cas où l’intoxication par le plomb révèle des taux supérieurs à 400µg.L-1, une chélation peut être proposée via différents traitements
médicamenteux. Cette chélation permet d’atteindre rapidement des plombémies sanguines non létales et d’améliorer le pronostic fonctionnel des patients au long terme. Toutefois, cette prise en charge n’est que symptomatique.
Le second axe, qui est la prise en charge environnementale, est indispensable. Elle permet d’éliminer la source d’exposition et repose sur les mesures suivantes :
• la mise en œuvre de conseils hygiéno-diététiques ((CHD) réalisée par une éducation des patients, les mesures sont décrites en annexe 1).
• La réalisation de travaux palliatifs. Ils permettent d'encapsuler le plomb en le recouvrant par de la peinture ou en construisant un coffrage autour de la surface toxique.
• La réalisation de travaux définitifs. Ils permettent de supprimer le plomb en le remplaçant par un autre matériau.
• Un changement de logement pour un nouveau logement ne comprenant pas de plomb dans son environnement.
Une méta-analyse réalisée par la Cochrane et publiée en octobre 2016 (12) conclue que les CHD ne sont pas efficace pour lutter contre le saturnisme infantile, différence moyenne = 0.02 [IC95 : -0.09 ; 0.12], I2 = 0%. Toutefois cette étude présentait de multiples limitations. Les enfants inclus avaient tous moins de six ans. Le SI touchant toutes les tranches d’âge, exclure les enfants plus âgés était un choix discutable. Toutes les études incluses se déroulaient sur les territoires Nord-Américain et l’Australie, l’Europe n’étant pas incluse. Enfin, les niveaux socio-économiques étudiés étaient majoritairement bas. Les paramètres environnementaux et socio-économiques étant très différents entre ces territoires et l’Europe, la généralisation des résultats peut être faussée.
L’objectif de ce travail était de comparer l’efficacité des différentes mesures d’éviction du plomb, CHD, travaux ou changement de logement, selon la cinétique de décroissance de la plombémie dans des cas de SI en France.
5
Matériel et Méthodes
Cette étude utilisait une méthode de cohorte rétrospective. Elle était monocentrique et réalisée à la Consultation Enfant et Environnement (CEE), Permanence d’Accès aux Soins de Santé Mère-Enfant de Marseille (PASS). L’inclusion des patients était faite de novembre 2011 (date de création de la CEE) à décembre 2016. Cette étude était non interventionnelle. La prise en charge des patients suivait les recommandations du Guide de la DGS 2006 (13).
Les critères d’inclusion des patients étaient : une prise en charge de l’enfant à la CEE, un âge inférieur à 18 ans à l’inclusion, une plombémie au dépistage supérieure à 50µg.L-1, avoir bénéficié d’au moins un contrôle ultérieur de la plombémie et de résider dans les Bouches-du-Rhône.
Les patients n’étaient pas inclus si aucune évaluation des risques sur le lieu de vie (par une visite à domicile) n’avait pu être réalisée.
Étaient exclus de l’analyse les patients pour lesquels des interventions multiples étaient réalisées à des dates imprécises, ainsi que ceux qui n’avaient pas 2 plombémies successives pour une même intervention.
Pour des plombémies présentant un écart type de 69, avec une différence à démontrer de 25µg.L-1, avec une puissance attendue de 80% et un risque alpha de 5%, le nombre de sujets nécessaires à inclure était de 119 sujets par groupe.
Les données collectées pouvaient être classées en deux catégories. La première regroupait des informations relatives aux patients : l’âge et le sexe, un comportement de pica, la profession des parents, la présence d’autres personnes intoxiquées dans l’entourage. La seconde concernait leur environnement: le type de domicile, la présence des autres critères de non-décence (ACND), les facteurs d’exposition au plomb (peintures dégradées, plomb hydrique, plomb élément, plomb vapeur et fumée). Le type de domicile était défini de la façon suivante : logement stable (bâtiment d’habitation avec titre de propriété, contrat de bail ou hébergement intra-familial), habitat en bidonville (définit par : un non accès à l’eau salubre, un non accès à l’assainissement des eaux, une qualité structurelle des habitations défaillante, la
surpopulation et le statut résidentiel non sûr (14)). Les ACND étaient définis par le défaut de vérification des critères énoncés dans de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain, relative aux caractéristiques du logement décent (15). Les professions à risque étaient celles précisées dans la liste du Guide DGS 2006. Ces professions incluaient la réalisation d’activité de récupération des matériaux, brulage et ferraillage (8).
Trois interventions permettant le contrôle du risque d’exposition au plomb étaient étudiées : une modification des pratiques par délivrance de CHD, la réalisation de travaux et un changement de logement. Les travaux palliatifs et définitifs étaient analysés ensemble car un manque d’effectif avait été constaté lors de la mise en place méthodologique de l’étude.
Lors du changement de logement, les patients bénéficiaient d’une nouvelle visite environnementale pour s’assurer que le nouvel habitat était sain. Les patients suspectés d’intoxication à l’étranger (sans source d’exposition retrouvée dans leur logement actuel) étaient inclus dans la catégorie de changement de logement.
Le critère de jugement principal était la vitesse de diminution de la plombémie par type d’action entreprise (en µg.L-1.mois.-1)… Le suivi des patients visait à être poursuivi jusqu’à une plombémie inférieure à 50µg.L-1 et une éradication du risque d’exposition. Les plombémies étaient dosées soit au laboratoire de l’hôpital soit en ville (et envoyé dans un laboratoire certifié). Le suivi biologique et clinique des patients était réalisé tous les trois mois (13) tant que la plombémie était supérieure à 50µg.L-1 puis tous les 6 mois tant qu’elle était supérieure à 25 µg.L-1 ou qu’un risque d’exposition au Plomb persistait.
Dans le cas où plusieurs membres de la famille étaient suivis, les plombémies de suivi inférieures à 25µg.L-1 étaient inclues dans l’étude tant qu’au moins un enfant présentait encore une plombémie supérieure à 25µg.L-1. Le but était d’assurer un suivi continu de toute la fratrie et ainsi de diminuer les perdus de vue.
Deux fois par an, les infirmières faisaient le point sur les dossiers en retard de suivi (patients non vus les 6 derniers mois) et effectuaient une relance téléphonique. En cas
7 de non réponse après 2 relances, ces patients étaient considérés comme perdus de vue.
Les patients étaient informés de l’utilisation de leurs données personnelles et médicales pour la recherche via l’affichage de notices d’information (annexe 2) dans les salles d’attente de la CEE. Une déclaration au correspondant Informatique et Libertés de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille avait été faite.
Les variables continues étaient décrites par t-test et analyse de variance ; les variables discontinues par chi2 et test exact de Fisher avec le logiciel SPSS 20, IBM SPSS Statistics. L’analyse de la cinétique des plombémies était réalisée par modélisation multivariée avec un modèle mixte sur le logiciel SAS de SAS Institute. Les plombémies étaient log transformées. Le modèle a été sélectionné avec le critère d'information d’Akaike corrigé. Le modèle retenu était à intercept et pente aléatoires pour l’effet temps et intégrait les effets fixes : âge à l’inclusion, type de logement, absence d’autre critère d’indécence du logement, type d’intervention, temps, interaction temps*intervention. Les coefficients du modèle étaient calculés avec leur erreur standard. Les moyennes estimées par le modèle étaient calculées avec l’erreur standard et comparées en référence avec la moyenne de plombémie avant tout intervention, les p-values étaient données avec l’ajustement de Tukey
Résultats
1/ Population étudiée
Cette étude a duré 50 mois et a porté sur 177 patients.
Sur l’ensemble de ces patients, 12 ont présenté le critère de non-inclusion et 14 ont été exclus de l’analyse.
Ainsi, 151 patients ont été l’analysés. Ceci a permis de collecter 492 mesures dans 82 familles réparties ainsi :
• 146 mesures avant intervention.
• 255 mesures pour les conseils hygiéno-diététiques.
• 35 mesures de travaux (les différents types de travaux ont été regroupés ensemble pour obtenir une puissance suffisante à l’analyse).
• 56 mesures pour le changement de logement.
Figure 1 : Flowchart
La durée moyenne de suivi des patients était de 612 jours ±450.
Patients
Inclus
165Patients
Analysés
151Mesures
Etudiées
492Changement
de Logement
56Travaux
35CHD
255Avant
Intervention
146Patients
Exclus
14Patients
Non-inclus
129 Deux profils d’expositions étaient identifiables lors du recueil et du suivi des patients, les patients en logement stable et les patients en bidonville.
Tableau 1 : relation entre type d’habitat et les facteurs étudiés.
Logement stable Bidonville Signification
Nb (%) Nb (%) Type de logement 85 (56,3) 66 (43,7) Sexe Fille 25 (37,9) 33 (38,8) 0,91 Garçon 52 (61,2) 41 (62,1) Type d'exposition Peinture 63 (74,1) 7 (10,6) <0,0005 Vapeur 21 (24,7) 63 (95,5) <0,0005 Hydrique 2 (3,0) 0 (0,0) 0,51 Elément 0 (0,0) 0 (0,0) - Co-facteurs Comportement pica 10 (11,8) 0 (0,0) 0,005 Entourage 77 (90,6) 63 (95,5) 0,35 ACND 44 (51,8) 57 (86,4) <0,0005 Profession des parents 15 (17,6) 54 (81,8) <0,0005
Age au dépistage* 4,9 ans ± 1,7 5,9 ans ± 2,0 0,14
Plombémie au dépistage* 110,7µg/L ± 34,5 138,4µg/L ± 32,2 0,01
Les pourcentages ont été calculés sur l’effectif de chaque sous-groupe.*résultat avec moyenne et écart type.
Des différences significatives étaient présentes entre les groupes logements stables et les bidonvilles concernant la majorité des facteurs étudiés. Les enfants vivant en bidonville présentaient des plombémies significativement plus élevées (moyenne supérieure de 27,5µg.L-1 (IC95% [5,7 - 49,2] p < 0.05)), étaient d’avantage exposés aux vapeurs, à la profession des parents et aux ACND. Les patients en logement stables étaient d’avantage exposés aux peintures et au comportement de pica. On ne retrouvait pas de différence entre les groupes pour le sexe, la présence de cas dans l’entourage ainsi que l’âge au dépistage.
Au sein du groupe logement stable, les plombémies au dépistage n’étaient pas statistiquement différentes en fonction des facteurs étudiés en dehors de cas dans l’entourage (si cas dans l’entourage, -74.2µg.L-1 (IC95% [-25.6 - -122.7] p < 0.05)). Il en allait de même pour les bidonvilles sauf pour le facteur ACND (si non exposé 51.4µg.L-1 (IC95% [6.7 - 96.1] p < 0.05).
Pour l’ensemble des patients inclus, il existait une différence significative entre la plombémie initiale des enfants ayant moins de 7 ans 155.8µg.L-1 ±35.0 et ceux de 7 ans et plus 105.8µg.L-1 ±17.5 (p<0.005).
Une grande hétérogénéité dans le suivi était observée. Les patients étaient en moyenne revus tous les 184 jours ±152. Certains patients étaient vus tous les trois mois et d’autres patients avaient un suivi irrégulier (une à deux visites par an). Certains patients étaient perdus de vue plusieurs années puis retrouvés (via une consultation aux urgences ou une visite à domicile). Sur les 151 patients inclus, 84 au total n’ont pas bénéficié de suivi biologique jusqu’à obtenir une plombémie inférieure à 50µg.L-1.
2/ Critère de jugement principal
Tableau 2 : analyse multivariée de la cinétique des plombémies
Type de lieu de vie Logement stable Bidonville
Coefficient (erreur standard) p Coefficient (erreur standard) p Toutes plombémies 72.9 (16.8) < 0.0001 111.2 (12.7) < 0.0001
Age à l’inclusion < 7 ans 35.0 (17.4) 0.046 47.2 (15.3) 0.003 Non présence des ACND 32.8 (11.4) 0.005 -
Temps (mois) 3.84(1.51) 0.013 0.91 (0.91) 0.31
Interaction temps*intervention :
Après CHD -4.54 (1.54) 0.003 -1.21 (0.91) 0.22
Après travaux -3.93 (1.63) 0.015 -
Après changement de logement -5.14 (1.63) 0.001 -4.84 (1.51) 0.002 Modèle mixte avec intercept et pente aléatoire pour le facteur temps et intégrant les variables : âge à l’inclusion, type de logement, ACND, type d’intervention, temps, interaction temps*intervention
La mise en place de CHD en logement stable permettait une diminution significative de la plombémie -4.54µg.L-1.m-1 (±1.54, p=0.003). La mise en place de CHD en bidonville retrouvait une tendance à la baisse non significative -1.21µg.L-1.m-1 (±0.91, p=0.22).
Le changement de logement permettait une diminution significative dans les deux groupes, en logement stable -5.14µg.L-1.m-1 (±1.63, p=0.001) et en bidonville -4.84µg.L-1.m-1 (±1.51, p=0.002).
11 Les travaux réalisés en logement stable retrouvaient une baisse significative des plombémies -3.94µg.L-1.m-1 (±1.63, p=0.015). Aucuns travaux n’étaient réalisés dans les bidonvilles.
3/ Autres facteurs étudiés
Tableau 4 : Corrélation de Pearson
C = corrélation, p= signification exact bilatérale
Certains facteurs étaient fortement corrélés, notamment la profession des parents et l’exposition aux vapeurs de plomb, la vie en bidonville et les vapeurs, la vie en bidonville et la profession des parents.
C p C p C p C p C p C p C p Peinture -0,506 <0,001 0,286 <0,001 0,056 0,493 -0,051 0,531 -0,293 0,01 -0,632 <0,001 Vapeur -0,506 <0,001 -0,298 <0,001 0,109 0,184 0,062 0,45 0,766 <0,001 0,706 <0,001 PICA 0,286 <0,001 -0,298 <0,001 -0,28 0,735 0,018 0,830 -0,137 0,093 -0,235 0,004 Entourage 0,056 0,493 0,109 0,184 -0,28 0,735 0,182 0,025 0,104 0,205 0,093 0,257 ACND -0,051 0,531 0,062 0,45 0,018 0,830 0,182 0,025 0,08 0,326 0,365 <0,001 Profession des parents -0,293 0,01 0,766 <0,001 -0,137 0,093 0,104 0,205 0,08 0,326 0,639 <0,001 Bidonville -0,632 <0,001 0,706 <0,001 -0,235 0,004 0,093 0,257 0,365 <0,001 0,639 <0,001
Discussion
Les CHD permettent une diminution significative de la plombémie en logement stable et une tendance à la diminution en bidonville. Le changement de logement et les travaux permettent aussi une diminution significative des plombémies.
1/ Revue de la littérature
Contrairement à la métanalyse de la Cochrane mise à jour en octobre dernier (12), la mise en œuvre de CHD permet une diminution significative de la plombémie en logement stable.
Cette étude permet d’analyser une population plus représentative de la population générale en incluant des patients de plus de 6 ans. Elle se déroule en France, ce qui permet une généralisation ajustée à la population Européenne grâce à des données locales. Elle permet d’étudier les mesures environnementales associées aux CHD, à savoir les travaux et les changements de logement des patients.
Deux catégories d’habitat sont identifiées avec des profils bien particuliers, ceux vivant en logement stable et ceux vivant en bidonville. Les interventions et l’efficacité de celles-ci variant en fonction de l’habitat. Cette dualité dans les logements et les conséquences qui en découlent n’étaient pas décrites dans la méta-analyse.
Enfin, l’étude décrite ici est menée sur des données brutes récentes (moins de 5 ans) et non l’interprétation de multiples analyses qui sont pour la plupart anciennes (du début des années 1980 (16) à 2011(17)).
2/ Exposition au plomb
L’intoxication par la peinture au plomb se fait par les revêtements peints dégradés. Ces peintures, de par leurs propriétés chimiques les protégeant de la corrosion se retrouvent essentiellement dans les parties extérieures (volets, rambardes et chambranles d’encadrement) mais sont aussi présentes en intérieur. L’absorption du plomb se fait selon 2 modalités : soit par l’ingestion de particules microscopiques de
13 plomb en léchant les revêtements peints ou les poussières de plomb (présentes notamment sur le sol et le mobilier), soit par l’ingestion de fragments macroscopiques dans le cadre d’un pica.
L’exposition aux vapeurs de plomb résulte principalement du ferraillage avec les activités de brûlage qui y sont associées. Après la collecte d’objets électroniques ou batteries, les ferrailleurs les démontent et les brûlent pour en extraire les métaux. Cette transformation se fait sur les lieux de vie entrainant une pollution de l’environnement (extérieur et intérieur des habitats). La protection des habitations et la décontamination des sols n’étant pas réalisées, les enfants vivant à proximité sont ainsi exposés quotidiennement aux polluants dont le plomb. L’absorption est soit directe avec les vapeurs inhalées soit indirecte avec la contamination du linge, qui sèche en plein air, ou des récipients alimentaires.
3/ Les interventions
La mise en place des CHD est le premier levier d’action sur cette maladie. Les CHD reposent sur des modifications contraignantes des habitudes de vie de ces familles. Cette étude retrouve des résultats significatifs pour cette intervention dans le cadre des logements stables et une tendance favorable pour les bidonvilles. Les CHD reposent notamment sur une prise de conscience par les patients de la toxicité de leur environnement mais le saturnisme est une maladie souvent « invisible ». Le SI entraine aux taux et aux âges observés dans cette étude des troubles des acquisitions, des défauts de concentration, or ces retards sont fréquents dans ces populations (biblio).
D’autre part, la vie en bidonville implique des difficultés d’accès à l’eau salubre, une vie en lieux exigus, une exposition aux polluants, un risque d’expulsion de l’habitat et un défaut d’hygiène en général.
Un suivi régulier est une des clés de l’efficacité de ces mesures car il permet une motivation continue de ces familles. Le suivi de ces patients a souvent été en dent de
scie avec des périodes de suivi rapproché alternant avec des périodes où les patients sont perdus de vue.
La combinaison de ces facteurs peut être une des raisons expliquant le peu d’efficacité de ce type de mesure dans le cas des patients en bidonvilles.
La réalisation des travaux permet de mettre hors de portée le plomb. Cependant, la qualité des travaux peut différer selon leur finalité, palliative ou définitive. Les travaux doivent être faits en suivant certaines règles (18). Celles-ci permettent de protéger d’une part les occupants du logement et d’autre part les professionnels réalisant les travaux.
Les travaux palliatifs visant l’encapsulage de la source de plomb consistent majoritairement en l’application d’une nouvelle couche de peinture. Cette peinture va à son tour vieillir et se dégrader, plus ou moins rapidement en fonction notamment du taux d’humidité, de la suroccupation de l’habitat et du type de chauffage, et nécessitera la réalisation d’un nouveau chantier. La réalisation de travaux définitifs, qui consistent à retirer physiquement la source de plomb, sera initialement plus couteuse mais se révèlera plus rentable au long terme, ceci aussi bien pour l’intérêt des patients que sur le plan pécunier.
Les occupants du logement doivent être hébergés lors de la réalisation de certains chantiers aux frais du propriétaire. Les travaux doivent être réalisés par une entreprise agréée. À la fin de ceux-ci, une vérification des travaux doit être faite par une équipe de l’ARS qui s’assure de l’absence de poussières et d’intoxication résiduelle. Quand ces règles ne sont pas suivies, il peut survenir une augmentation transitoire de la plombémie lors des travaux. Le manque de puissance de l’étude ne permet pas d’analyser statistiquement ce phénomène mais il est observé.
Le changement de logement de ces familles peut se faire via différentes alternatives, dans le parc privé, dans un logement social ou encore grâce au dispositif du droit au logement opposable (DALO). Dans la majorité des cas, le nouveau logement est indemne de plomb et permet de traiter efficacement le SI. Il arrive parfois que le locataire relogé soit à nouveau exposé au plomb dans son nouveau logement. C’est
15 pour cette raison que la PASS organise systématiquement une visite dans les nouveaux domiciles.
Actuellement, la lutte contre le saturnisme repose sur la réalisation de travaux pour retirer la source de plomb. Pour les patients en logement stable, le changement de logement donne de meilleurs résultats que la réalisation des travaux. Cependant ce résultat est à interpréter avec recul, la signification de celui-ci étant plus faible du fait d’un manque de puissance dans ce groupe de patient.
4/ Facteurs de risque d’exposition
Le saturnisme étant une pathologie environnementale, il peut toucher toute personne présente dans l’environnement du plomb sans distinction d’âge. Ceci se retrouve avec la présence avérée de saturnisme ou a minima d’imprégnation par le plomb dans l’entourage des patients.
En logement stable, une plombémie plus élevée au dépistage est corrélée à l’absence de cas dans l’entourage du patient. Ceci serait en faveur d’un trouble du comportement personnel entrainant une exposition importante au plomb tel que le pica. Or celui-ci n’est pas associé aux ACND ou à la présence de cas dans l’entourage mais présente une association moyenne avec la présence de peinture au plomb. Il existe une probable sous déclaration du pica dans cette étude expliquant cette situation
5/ Les biais
Cette étude monocentrique pouvait occasionner un biais de sélection. Le recrutement des patients se faisait aux urgences pédiatriques, par des partenaires (Protection Maternelle et Infantile, Médecins du Monde…) ou lors des visites à domicile. Le suivi clinico-biologique devait ensuite être réalisé à la PASS. Cette contrainte pouvant être rédhibitoire chez les patients les plus exposés du fait d’un accès moindre aux soins et à l’éducation à la santé (19).
Des biais d’information et de classement étaient possibles dans cette étude rétrospective. Le travail sur dossier médical imposant de se fier aux données collectées par les équipes en amont, il peut y avoir une perte de données entrainant une perte de puissance.
Les catégories CHD et changement de logement sont bien représentées mais les travaux (palliatifs ou définitifs) étaient insuffisamment représentés pris indépendamment. Ceci avait occasionné une perte de puissance pour ces groupes. Leur analyse était groupée au sein d’un même ensemble ne permettant pas de conclure à leur efficacité individuelle. La réalisation des travaux ou le changement de logement ne peut être fait que par le patient ou le propriétaire du logement dans le cadre de la procédure de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (15).
Un grand nombre de perdus de vue (près de 60% de l’effectif) est présent dans cette étude. Ceci peut s’expliquer par une combinaison de facteurs dans la population étudiée. Les fréquentes difficultés d’accès au soin des patients suivis s’expliquent par un nomadisme important, volontaire ou forcé par les autorités de l’état (du fait des expulsions) (20). La santé est une préoccupation secondaire pour la majorité de ces patients face aux contraintes de travail, de ressource et d’hébergement telles que décrites par A. H. Maslow (21).
17
Conclusion
Cette étude montre une diminution significative de la plombémie chez les patients en logement stable lors de la mise en œuvre des CHD, des travaux et du changement de logement. Les patients en bidonville présentent une diminution non significative de leur plombémie avec les CHD et une diminution significative avec les changements de logement. Des études complémentaires seraient intéressantes pour conforter ces résultats en fonction du type d’habitat et selon les travaux entrepris, palliatifs ou définitifs.
Le SI est une pathologie qui régresse en France d’année en année grâce au travail réalisé par les différents acteurs de la santé et par l’état. Toutefois, la lutte contre celui-ci devra se poursuivre pendant encore de nombreuses années.