HAL Id: dumas-01734754
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Paramétrage de la base de données et élaboration d’un
langage d’indexation pour le CDRIPD
Laurence Guilbert
To cite this version:
Laurence Guilbert. Paramétrage de la base de données et élaboration d’un langage d’indexation pour le CDRIPD. Sciences de l’information et de la communication. 1997. �dumas-01734754�
Laurence GUILBERT
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION
Rapport de
stage
stage
effectué du 01 juillet
au31 août 1997
au
CDRIPD
Conseil
général du Nord
sous la direction de :
Monsieur Gilbert
Ancher,
responsable universitaire
Madame RadhiaBensiiman,
responsable
professionnel
LILLE 3
UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE UFRIDIST
Laurence GUILBERT
MAITRISE EN
SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION
Rapport de stage
stage
effectué du 01 juillet
au31
août 1997
au
CDRIPD
Conseil
général du Nord
sous la direction de :
Monsieur Gilbert
Ancher,
responsable universitaire
Madame RadhiaBensliman,
responsable professionnel
LILLE 3
UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE UFR IDIST
Octobre 1997
ife)Alexandrieftm) E3 . . __mmmmrn
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■.fjj&l E£BlParamétrage|| Document Thésaurus Personne Bnprunt Revue
Commande ?«4|o| x : é£> Action -w 0 Liste tf Edition -w|
PARAMETRAGE
DE LA
BASE
DE
DONNEES
ET
ELABORATION D'UN LANGAGE
D'INDEXATION
POUR
LE
CDRIPD
CENTRE DEPARTEMENTAL DE
RESSOURCES,
D'INFORMATION ET DE PREVENTION
SUR LES DROGUES
( CONSEIL GENERAL DU NORD )
1997
Je tiens à remercier toutesles personnes
qui m'ontacceuillies ausein du service qui m'ont fournies temps, patience et écoute
PARAMETRAGE DE LA BASE DE DONNEES
ELABORATION D'UN LANGAGE D'INDEXATION
TABLE DES MATIERES
PREMIERE PARTIE -
Analyses
préalables
3
Introduction >10
1. La
présentation
du centre de documentation : le CDRIPD A\1.1 Le plan départemental jx
1.2 Le CDRIPD
1.21 Les vocations du centre J&,
1.22 Les moyens du centre 41
1.23 Les missions de la documentaliste 43
2. L'analyse de l'existant 43
2.1 Les contraintes liées à l'environnement Jl3
2.2 Les contraintes liées aufonctionnement ^
2.21 Le fonds documentaire ( constitution,
caractéristiques
) ^2.22 Le public accueilli
3. L'analyse des besoins 4&
3.1 Les besoins internes
3.11 Les besoins de la documentaliste du CDRIPD 4b
3.12 Les besoins des autres documentalistes 4b
3.2 Les besoins externes Ab
3.21 La demande du publicprofessionnel JC\
3.22 La demande du publicnon professionnel
DEUXIEME PARTIE -
Propositions
pourle
paramétrage de la base
de
données
Introduction
1. Le paramétrageavant mon arrivée
2. La présentation des résultats
2.1 Les tables ^
2.11 Pourquoi parle-t-on de table dansAlexandrie? ££
2.12 Tableau comparatif des tables £2/
2.13 Commentaire du tableau &t|
2.2 Les typesde documents iij
2.21 Tableaucomparatif 2^
2.22 Commentaire du tableau £5
2.3 Les rubriques
^
2.31 Qu'est-cequ'une rubrique dans Alexandrie? &&
2.32 Tableauxcomparatifs des rubriques 2 G
3. Phase de test 3A
3.1 Echantillonnage partirage au sort aléatoire 3-4
3.2 Renseignementde la base 32,
3.21 Les problèmes rencontrés lors du renseignement 33,
de la base 32,
3.22 Solutions adoptées 3i,
3.3 Résultatfinal 3^
Conclusion 33
TROISIEME PARTIE - Elaboration d'un
langage
d'indexation
35
Introduction 3G
1. Analyse du marché de l'offre 3^
1.1 Présentation deToxibase 3^
1.2 Le lexique de Toxibase correspond-il vraiment aux besoins? 3^
2. Vers un langagedocumentaire propre aux besoins du CDRIPD : 38
2.1 Recherche de matériel terminologique : la méthode analytique
2.2 Recherchede matériel terminologique : la méthode synthétique
2.3 Listage des micro-disciplines
38
36 33
3. Réduction en langage documentaire 33
3.1 Epuration du matériel terminologique 33
3.2 Les relations d'équivalence 3 3
3.3 Les notes d'application 4 q
3.4 Les relations hiérarchiques 4 o
3.5 La structure associative 4
q
Conclusion 41
Annexes 42
1. Paramétrage de la DGAS I
2. Paramétrage antérieur de CDRIPD II
3. Paramétrage actuel du CDRIPD III
4. Exemple de notices bibliographiquesAlexandrie IV
5. Exemple de micro-thésaurus V
Introduction
Dans le cadre d'un stage de deux mois clôturant mon second cycle d'étude
universitaire, le centre de documentation issu de l'un des nouveaux services proposés par
le Conseil Général Du Nord m'a confié l'analyse et la critique du paramétrage de leur base
dedonnées, ainsi que l'élaboration d'un langage d'indexation.
Bien que de création récente, cette unité d'information s'est déjà dotée d'une
grande partie des outils de gestion documentaire .
Cependant, après une rapide observation, force est de constater que le développement
d'outils documentaires dits " multimédia " s'est fait au détriment d'outils documentaires de
base tels que le plan de classement ou le paramétrage de la base de données. En effet, si
cette dernière n'est que partiellement renseignée, leplan de classement est, lui, inexistant.
Au regard de ces constatations, mes missions au cours de ce stage ont donc
été les suivantes:
- une nouvelle élaboration du
paramétrage de la base de données non sans
avoir préalablement réorganiser le fonds documentaire,
- une réflexion surle
langage documentaire.
De ce fait, les analyses préalables à l'élaboration d'un paramétrage de base de
données ne peuvent en aucun cas se limiter à la seule unité concernée, c'est-à-dire le
centre de documentation, mais à l'ensemble de son environnement. En effet, la base de
données est avant tout un instrument de travail tenant compte des besoins des
utilisateurs, du système documentaire et de ses relations avec son environnement.
A l'issue de ces analyses et au regard des résultats, je me suis efforcée, tout au
long de ma réflexion à ne pas perdre de vue les contraintes et les objectifs du
paramétrage.
C'est
pourquoi, chaque proposition a fait l'objet d'une étude particulèrecherchantà rendre compte le plus possible des désirs et des souhaits de chacun.
Pour des raisons de lisibilité, le résultat de mon travail est présenté sous forme
de tableauxcomparatifs suivisd'un commentaire explicatif pour chacun d'entreeux.
Seuleument le résultat de mon travail demeurait incomplet. En effet, je n'avais
pas répondu à la globalité des besoins du public. C'est pourquoi une réflexion sur les
modalités de collecte et de structuration du vocabulaire d'indexation a été menée pour y
répondre. Cette réflexion s'est concrétisée par la constitution de plusieurs parties d'un
thésaurus dont un champs sémantique particulier sert de fil conducteur pour vérifier et
Première partie :
Analyses
préalables
à l'élaboration de la base de
données
du
CDRIPD
Introduction de la
première
partie
L 'élaboration d'un paramétrage de base de données s'appuie d'abord sur le
centre de documuentation dans lequel il est amené à évoluer : la mission, la vocation, le
statut du centre sont autant d'éléments déterminants et fondateurs d'une réflexion à ce
sujet.
Cette élaboration se fonde ensuite sur des analyses incontournables : dans un
premier temps, une analyse de l'existant c'est-à-dire une analyse répertoriant tout ce qui
existe à l'intérieur ainsi qu'à l'extérieur du centre de documentation; dans un deuxième
temps, l'analyse des besoins c'est-à-dire la prise en considération des demandes des
1. Présentation du centre de documentation: le CDRIPD
Le Centre Départemental de Ressources, d'Information et de Prévention sur les
Drogues
(CDRIPD)1
est unservice du
Conseil Général du Nord. Il
est rattachéà
laDirection des Actions de Prévention Santé(DAPS), qui fait elle-même partie de la Direction
Généralede l'Action Sociale (DGAS).
Sa création est issue de la réflexion menée par le Conseil Général du Nord en
matière de lutte contre la toxicomanie ; réflexions dont les principales orientations sont développées dans le Plan Départemental de Lutte contre la Toxicomanie
(1996-1999)2.
1.1 Le Plan
Départemental
Adopté à l'unanimité le 29 avril 1996, ce plan est conforme à l'action constante
du Département en matière de toxicomanie. Il s'articule sur un maître mot qui est
PREVENTION:
iS'à
l'égard desjeunes , cible prioritaire,lS®à
l'égard des enseignants,t?à
l'égard des familles,soit directementpar l'intermédiaire d'un dispositifpropre,
soit par le relais des associations et structures membres du réseau locale.
Il comprend également de façon tout aussi pragmatique un volet formation à
l'intention des services sociauxet médico-sociaux du Département.
En effet, le phénomène de la toxicomanie s'est enraciné et a pris de l'ampleur, aussi bien
en milieu urbain que rural, et très souvent les services départementaux sont confrontés à
ces situations sans malheureusement disposer d'outils techniques nécessaires pour
appréhender l'usager et remplir, auprès de lui, la mission qui lui est dévolue. Le personnel
doit être doté des moyens d'intervention aussi efficaces auprès des toxicomaneset de leur
familles qu'auprès du public traditionnel.
11
1
Pour des raisonspratiques, nousutiliserons le sigle CDRIPD dans cerapport.
2
Un plan d'action et de prévention dont les
modalités
sontles suivantes:-le CDRIPD
-le premier bus toxicomanie
-les bourses de prévention
à termed'autres outils viendront renforcerce premier dispositif:
- ledeuxième bus
- sensibilisation-information des
personnels de l'éducation
- formation du
personnel des circonscriptions et des centres de
prévention-santé
1.2 Le CDRIPD3
1.21 Les vocations du centre
Le centre a quatre vocations principales relevant toutes de la prévention et de
l'information sur la toxicomanie. Il est:
- centre de rattachement et de
gestiondes unités mobiles de prévention (bus).
- lieu d'une action de
prévention identique à celle qui sera menée dans le bus,à
l'intention du public de la métropole.
- lieu de formation etd'information des acteurs et
personnel de l'éducation
- centre de ressources etd'informations destiné à
un public professionnel, non
professionnel et aux familles.
1.22 Les moyens du centre
Le personnel affecté au centre s'établitcomme suit:
-un responsable - une documentaliste - deuxanimatrices -un chauffeur - une secrétaire 12
La dotation en matériel informatique s'établitcomme suit:
- un
poste équipé Windows 3.1 au secrétariat,
-un posteéquipé Windows 3.1 pour les animatrices
- un
poste équipé Windows 95 sur lequel estinstallé le logiciel de gestion de
base de données: Alexandrie pour la documentaliste, - un
posteréservé à la connexion Internet,
- un
posteréservé à la consultation des CD-ROMS.
1.23 Les missions de la documentaliste
La documentaliste est chargé, sous l'autorité du responsable, de trois missions essentielles:
-organisation, gestion et recherche documentaire ainsique la production de
documents grands publics et professionnels,
- création et miseà
jour d'une banque de données informatique,
- information du
public.
2.
Analyse
de l'existant
2.1 Les contraintes liées à l'environnement
Nous avons pu remarquer que le CDRIPD n'était pas un centre de documentation qui
fonctionnait de manière autonome. De part son statut particulier, il dépend d'un dispositif
plus général au coeurduquel il évolue.
C'est pourquoi , afin de concevoir sa base de données , il faut tenir compte de son
environnement et se demander s'il existe d'autres centres de documentation au sein de ce
même dispositif aveclesquelles ta documentaliste serait amener à travailler. - le centre de documentation de la DGAS
( service coordinateur de l'ensemble
des actions sociales dontdépend le CDRIPD).
Ce centre est équipé d'Alexandrie sousenvironnement Windows 954.
13
4
- le centre de documentation du Cabinet.
Ce centre est équipé d'Alexandrie mais sous environnement Macintosh.
2.2 Les contraintes liées au fonctionnement
2.21 Le fonds documentaire ( constitution, caractéristiques )
Le fonds documentaireest constitué de :
- 800
ouvrages dont 544 proviennent de la cession pour le franc symbolique par
AIDE (structure d'acceuil pourtoxicomanes qui se trouve à Lille ).
- 40
revuesspécialiséesen dépendances et en toxicomanies.
- un nombre
non négligeablede littérature grise ( rapport de stage, rapport
d'activité, rapport d'étude, mémoire, thèse ).
- de nombreux
supports d'intervention parmi lesquelles plusieurs collections de vidéocassettes, des affiches, des brochures, desjeux...
Lestypes de documents sont les suivants :
-acte de colloque. - affiche. - article. - bande dessinée. - brochure. - cassette audio. -cassette vidéo. - dossier documentaire. -exposition. -jeux. -législation. -logiciel. - mémoire. -ouvrage. -photo/diapo. -rapport.
Le fonds documentaire se caractérise par -son abondance, -sa diversité,
-son aspect non organisé.
Un plan de classements'impose donc avant de procéderau paramétrage de la base.
2.22 Le public acceuilli
Le Centre de Ressources et d'Information axe son activité sur deux publics
différents :
unpublic de professionnels
-qui sont en charge de la toxicomanie : les médecins, les travailleurs sociaux,
les psychologues,...
-qui travaillent occasionnellement avecdes toxicomanes : les médecins
généralistes, les pharmaciens,...
-qui sonten cours deformation et qui désirent réaliserdes travauxde recherche
unpublic de nonprofessionnels
- les familles.
Ce public constitue une cible majeure pour la diffusion de l'information. En effet, trop
souvent, comme l'ont montré les conclusions des Etats Générauxde 19935, celles-ci sont
confrontées de façon dramatique au problème de la toxicomanie dans le dénuement
d'information le plus total. Le centre de documentation devra donc leur en faciliter l'accès
par la sensibilisation et la communication mais
également
mettre en oeuvre un accueilpersonnalisé destiné à favoriser
l'échange
et latransmission de l'information.
- les
pré-adolescents, les adolescents, les jeunes adultes, les adultes.
- les toxicomanes formulant
un besoin d'orientation puis de prise en charge par
le réseau local.
5
voirbibliographie
3.
L'analyse des besoins
3.1 Les besoins internes
Les besoins internes correspondent aux besoins de la documentaliste du
CDRIPD etdes autres documentalistes (DGAS et Cabinet ).
3.11 Les besoins de la documentaliste du CDRIPD :
-gérer des mini-fonds documentaires,
- éditer des
catalogues,
-échangerdes informations avec les autres centres de documentation du
Conseil Général du Nord ou avec d'autres structures gérant le même type
d'informations,
-adéquation entre le typede demandes et les champs de recherche,
-gérer la confidentialité des documents,
-pouvoir visualisersur la notice bibliographique à qui s'adresse le document
compte tenu de la diversité du public.
3.12 Les besoins des autres documentalistes
- être en
mesure, si l'éventualité d'une mise en réseau devient uneréalité,
d'interroger la base du CDRIPD sans qu'il yaittrop de " bruit ".
3.2 Les besoins externes
Les besoins externes correspondent aux besoins du public ciblé .C'est en me
basant sur les fiches d'activité mis en place dès l'ouverture du centre par la
documentaliste, quej'ai pu mettre en évidence quelques traits caractéristiques concernant
Ce résultat n'a pas pour objectif l'exhaustivité mais présente tout au moins une tendance
sur laquelle je pouvais entreprendre mon analyse. L' important était pourmoi de définir les
éléments d'informations apparaissant sur les notices bibliographiques en fonction des
demandes exprimées.Il faut distinguer:
3.21 La demande du public professionnel
Les demandes portent sur un sujet très précis ou sur des supports
pédagogiques en vue d'une intervention auprès un publicdéterminé.
3.22 La demande du public non professionnel
Les requêtes formulées lors des intrevues avec la documentaliste portent sur des questions-typestelles :
-Quelles sont leseffets de la drogue?
-Où en est la législation en matière de dépénalisation? -Comment peut-on soigner un toxicomane?...
Conclusion de la
première partie:
Face à ces constatations, mes objectifs ont donc été les suivants :
1. Réorganiser le fonds documentaire en proposant un plan de classement afin
dedégagerles principaux
thèmes
etde procéderau rangement physiquedes documents. Ce plan de classement établi en collaboration avec les spécialistes du domaine a permisde visualiser les grands champs sémantiques. De plus , grâce à ce premier travail, la
documentaliste a été en mesure de proposer au public une consultation autonome des
ouvrageset une nouvelle appropriation de l'espace de lectureet de recherche. Enfin, cette réorganisation a fait ressortir les parties du fonds documentaire les moins achalandées
c'est-à-dire celles devant bénéficier d'un achat massifd'ouvrages.
2. Définir les objectifs du paramétrage de la base de données compte tenu des
résultatsdes analysespréalablement faites :
- le
paramétrage du CDRIPD ne devra pas, dans la mesure du possible, s'éloigner trop de celui des autres centres de documentation du Conseil Général du Nord.
Ceci dans le cadre d'un partage d'informations entre les différents services lors d'une éventuelle miseen réseau.
- le
paramétrage du
CDRIPD
devra rendre compte à la fois de ladiversité
dupublic accueilli ( et de ce fait
de la variété
de leur demandesprécédemment citées
) et de l'hétérogénéité des supports documentairesdisponibles
dans ce centre deDeuxième partie :
Propositions
pour
le
paramétrage
de
la base de
données
du
CDRIPD
Introduction de la deuxième
partie
Maintenant que les objectifs du paramétrage sont clairement définis, il me reste
à présentermes résultats.
Cette présentation est la phase finale d'une évolution de recherche. Pour la rendre plus
intéressante, il m'a semblé judicieux d'établir des tableaux comparatifs pour les tables, pour les types de documents et pour la distribition des rubriques partype de document.
Ces tableaux ne resteront pas muets car chacun d'entre eux sera accompagné
d'un commentaire qui expliquera quelles ont été mes motivations; comment à chaque
proposition que j'ai faite, je me suis demandée si elle répondait à la fois aux besoins
internes et externes, si elle apportait une solution aux contraintes liées à l'environnement et
aufonctionnement du centre.
Ces propositions ont fait l'objet d'une validation au moyen
d'un
test dont le1. Le
paramétrage
avant
monarrivée1
Ainsi que je l'ai souligné dans l'introduction générale, le CDRIPD avait défini des
prioritées quant à la mise en service des documents : à savoir la mise à disposition des
documents dits " multimédia " et en particulier Internet.
De ce fait, la documentaliste a dû monopoliser la quasi totalité de son temps sur
ce projetcomprenant :
-l'appropriation
du domaine, - la recherche d'informations sur Internet, - lacapture de sites sur la prévention toxicomanies à destination des jeunes,
- laformation à Internet des membres du
service,
- l'initiation à la
navigation sur Internet.
Etant la seule spécialiste en documentation dans le service, elle n'a donc pas
été concrètement en mesure de réfléchir à l'informatisation du fond documentaire. De ce
fait, la base de données, à mon arrivée, était fort peu renseignée. Et pour cause, les
quelques paramètres qui y étaient entrés, avaient servis à tester le logiciel lors de son
installation et necorrespondaient pas toujours à une quelconque attente.
C'est pourquoi, il a fallu tout remettre à plat afin que ce paramétrage bénéficie
d'une attention toute particulière et qu'il soit surtout le résultat d'enquête plus approfondie.
Néanmoins, pour information, on pourra trouver en annexe le
paramétrage
de la DGAS à partirduquel la documentaliste avait travaillé.2. La
présentation
des
résultats2
Tout d'abord quelques précisions sur les champs paramétrés dès l'initialisation
de la base et sur lesquels aucune intervention n'est possible.
- la côte est
un champs obligatoire pour la gestion du fonds documentaire.
Néanmoins elle permetde créerdes mini-fonds documentaires en
administrant un code suivi d'une incrémentationautomatique.Ce choix a été
fait pour les types de documents suivants : lesactes de colloque, bande
dessinée, cassetteaudio, cassettevidéo, dossier documentaire, jeux, logiciel,
mémoire, les trois types de rapport.
Pour les autres types de documents l'utilisation classique a été gardée
c'est-à-dire la côte correspond au numéro attribué dans le plan de classement au
thème principal développé dans le contenu du document.
1
voirannexe2
2
voirannexe3
-la gestion des exemplaires est à différencier dela rubrique " localisation"
( rubriquedéveloppée ci-dessous ). Ce champs est
réservé
aux documentssetrouvant au centre de documentation et dans les deuxbus; pourfaciliter la
gestion du fonds documentaire, les documents dont disposentles bus ne sont
pasempruntables.
- le niveau d'autorisation
permetde
gérer
la confidentialitédu documentlors del'interrogation lorsque celle-ci est réalisée par une ou d'autres personnesque
la documentaliste . Il nefaut pas confondrece champs avec une rubriquequi
pourrait s'appeler " public" etqui définierait le typede publicauquel s'adresse
le document.
- le
prix n'est pas unchamps inutile. En le renseignant, il permet lors du bilan
d'activitéde connaître la valeur de son fonds documentaire.
Quelques précisions sur la nature du commentaire qui suivra les tableaux :
il expliquera les modifications, les créations ou les suppressions qui ont été envisagées en
fonction des analyses préalables afin de répondre au mieuxau attentes de chacun.
2.1 Les tables
2.11
Pourquoi
parle-t-on de" table" dans Alexandrie?
Dans Alexandrie, on parlera de " table " parce que ce logiciel a été développé à
partir d'un système de gestion de banques de
données (SGBD) appelé
4D et qui n'existait, àsa création, que sur Macintosh. On retrouve les tables dans la dernière version du logiciel car
la structure relationnelle ( qui fonctionne par un suystème de tables) de celui-ci
continue àtounermême si le logiciel est
destiné
au travail documentaire enpriorité.
2.12 Tableau comparatif des tables
Le détail de ces tables est disponible en annexes . Ce détail provient directement
nom de la table ! paramétrage antérieur nouveau paramétrage
genre Madame
Mademoiselle Monsieur
idem
catégorie cassette audio
cassette vidéo dossier pédagogique littérature logiciels éducatifs usuels revues bandedessinée brochure cassette audio cassette vidéo logiciel ouvrage usuel
intervention collectivité auteur commenditaire directeur illustrateur préfacier principal secondaire idem + réalisateur
mots vides liste page * idem sauf
pourquoi qui référence commanditaire congrès éditeur producteur revue idem 23
2.13 Commentaire du tableau
- table "
catégorie"
Cette table fonctionne avec le module "commande". A chaque ligne de
commande il faut renseigner le champs "catégorie" afin de pouvoir effectuer les
statistiques.
Ainsi ces dernières pourraient être faites à partir des catégories énoncées plus
haut mais on peut aussi concevoir la représentation statistique du fonds documentaire par
thème.
Mais il appartient à la direction du service et non à moi-même de faire cechoix.
Tout dépend de la politique qu'adoptera le centre pour la présentation et la mise en valeur
de son fonds documentaire.
- table " intervention"
Le terme "réalisateur a été rajouté car parmi les documents le centre dispose d'
un stock important decassettesvidéo.
- table "mots vides"
Deux termes ont été retirés parce que de nombreux ouvrages généraux
contiennent ces mots dans leur titre.
2.2 Les
types
de
documents
2.21 Tableau comparatif des types de documents
paramétrage antérieur nouveau paramétrage
actede colloque acte decolloque
affiche affiche
article article
bande dessinée bande dessinée
brochure brochure
cassette audio cassette audio
cassette vidéo cassette viodéo
dossier documentaire dossier documentaire
jeu exposition
législation jeux
mémoire logiciels ouvrage mémoire photo/diapo ouvrage rapport photo/diapo thèse rapport revue isolée revue thématique roman témoignage exposition 2.22 Commentaire du tableau
les types de documents supprimés :
-revue isolée -revuethématique - roman -témoignage
Les "revues" comme type de documents ont été supprimées car il me semble
plus intéressant que ces revues soient
gérées
comme un somme d'articles; elles intégrent donc le type de documents "article" ( les plus pertinents iront dans les dossiersdocumentaires).
Au niveau du rangement physique, ces revues seront disposées dans un endroit
spécifique pour consultation du public. De toute façon le nombre de revues thématiques, après vérification aux archives, n'est pas assez important pour envisager sa création entant
que typede document.
Quant à "roman" et "témoignage", ils relèvent plus d'une gestion par rubrique
(pour lesouvrages parexemple) que d'un type de document.
les types dedocuments modifiés :
-"logiciel
éducatif'
devient " logiciel" car tout les logiciels disponibles au centrene sont pas uniquement
à
visée pédagogiques.
-"rapport" et "thèse" sont regroupés sous le même type de document : "rapport"
car il s'agiten fait du même genre de document.
les types de documents ajoutés :
-"exposition"
C'est un type de document spécifique au domaine couvert par le centre car il sert
de supportd'intervention
auprès
d'un public déterminé.De même, le type de document "affiche" peut paraître étrange mais il correspond
réellement à une demande.
les problèmes rencontrés :
Il faut dans la mesure du possible attribuer le même intitulé au type de
documents. Le problème s'est posé pour " législation" qui désigne, en fait l'ensemble des
textes juridiques relatifs à la toxicomanie; j'aurais préféré employer "textes juridiques". En
effet, "législation" ne correspond pas tout à fait au contenu des documents mais permet
d'avoir un langage commun au niveau de la désignation des noms de documents ( type de
document déjà utilisé entant que tel dans le paramétrage de la base de la DGAS et
correspondant à un champs plus vaste ). La particularité du CDRIPD interviendra dans la
distribution des rubriques pour"législation".
2.3 Les
rubriques ( la liste des rubriques est disponible
enannexe)
2.31 Qu'est-cequ'une rubrique dans Alexandrie?
Les rubriques caractérisent le type de document auquel elles sont afiliées.
Grâce à elles, nous pouvons discernerun type de document d'un autretype de document.
Ce sont précisemment les différences qui existent entre les types de documents qui
constituent la spécificité des rubriques. Elles correspondent aussi à des champs de
recherche.
2.32 Tableaux comparatifs des rubriques
Ceparagraphe se compose de 3 tableaux comparatifs avecleur commentaire :
a. tableau desrubriques majeures,
b. tableau desrubriquesrépondantà unproblème liéau logiciel,
c. tableau des rubriques précisant davantage le type de document
Ce paragraphe est suivi d'une synthèse regroupant les modifications, les suppressions,
a. tableau desrubriques majeures
rubrique typede document
paramétrage antérieur * type de document nouveau paramétrage thème sous-thème tous tous
public aucun affiche
bande dessinée brochure cassette audio cassette vidéo exposition jeux logiciel photo/diapo
localisation tous article
exposition
législation
ouvrage
Commentaire :
1. thème
Au niveau de la distribution des types de documents, cette rubrique n'a pas été modifiée
par rapport au paramétrage antérieur. Mais sa fonction est différente de celle prévue dans
le paramétrage de la DGAS ( qui a servi de point de départ ). En effet, cette rubrique ne sert pas, dans le cas du CDRIPD, à faire une revue de presse mais à éditer des catalogues par
thème dans la mesure où cette rubrique reprend les diverses entrées du plan de
classement.
Celle-ci risque cependant de faire double emploi avec le choix des descripteurs mais,
actuellement, la notice bibliographique ne peut pas faire l'objet d'un enregistrement complet et lethème permetde cernerle document et de pouvoirrépondre à une demande.
De plus, le thème étant le même q'une partie du rangement physique, il permet de
renseigner la base par mini-fonds documentaire et de gagner du temps car restant dans
un domaine déterminé , la documentaliste est amenée à manier un vocabulaire
appartenant au même champs sémantique.
Le sous-thème permet d'affiner la recherche et de mieux comprendre le contenu du
document.
2. public
On retrouve cette rubrique pour des types de documents pouvant servir de supports
d'intervention. C'est pourquoi il est important pour les personnes désireuses d'emprunter
ces types de documents de savoirà qui s'adresse ceux-ci
C'est une rubrique qui est spécifique au domaine couvert par le centre de documentation et
qui peut faire l'objet d'une édition-catalogue, elle aussi, afin de faciliter la recherche du public professionnel ayant un projet d'intervention auprès d'un public bien ciblé.
3. localisation
Au départ cette rubrique avait été créée pour gérer les doublons mais cette fonction était
déjà rempli par l'un des champs non paramétrablede la notice bibliographique.
Il fallait donc se demander si on maintenait la rubrique ou si on attribuer à celle-ci une ou
d'autresfonctions.
Cette rubrique permet de savoir où se trouve un document : elle remplace "classement".
—
par exemple s'il s'agit d'un article de presse contenu dans un dossier
documentaire, ce champs de recherche permet de localiser celui-ci en fournissant le
numéro du dossier. De plus, la fonction -Alexandrie "contenu dans" facilite le recherche en
affichant directement la fenêtre visualisant l'ensemble des articles contenus dans le
dossier en question. On procède de la même façon pour les textes juridiques.
Cette rubrique permetaussi le partage de l'information :
—
par exemple si un utilisateur désire un ouvrage non disponible au centre de
documentation mais dont on sait qu'il existe un autre exemplaire dans un autre service ou
dans un autre centre, la rubrique indiquera cette information et la documentaliste sera en
mesure d'apporterune réponse
à
l'utilisateur.Enfin grâce à cette rubrique les ouvrages " inclassables" et les documents rangés aux
b. tableau desrubriques répondant à un problèmelié aulogiciel
rubrique type de document
paramétrageantérieur
type de document
nouveau paramétrage
nature législation ouvrage
ouvrage
*—rapport
i
genre aucun cassette vidéo
type aucun législation
catégorie aucun rapport
Commentaire :
Volontairement la rubrique " nature" n'a été gardée que pour caractériser les ouvrages afin
de limiter la liste d'autorité. En effet, Alexandrie ne gère pas ce genre de problème : la
programmation ne permet pas de différencier une liste d'autorité par rapport à un type de
document. Les listes d'autorité sur Alexandrie auraient été trop longue et auraient
nécessité, au démarage, un support papier sans lequel il aurait été impossible de
mémoriser tout les éléments. De plus, le logiciel foctionne par code et ne facilite pas le
travail de la documentaliste. C'est pourquoi d'autres rubriques ont été créées pour
remplacer "nature" au niveau des autrestypes de document.
c. tableau des rubriques précisant davantage le typede document
Les champs ont été multipliés pouraffiner la recherche documentaire :
rubrique type de document
paramétrage antérieur
type de document
nouveau paramétrage
numérode revue article article
datetexte législation légisiation
jy
édition ouvrage acte de colloque
ouvrage collection ouvrage rapport bande dessinnée cassette audio ouvrage
date colloque actede colloque acte de colloque
langue tous tous
durée cassette audio
cassettevidéo
cassette audio
cassette vidéo
time code cassette audio
cassette vidéo aucun
format aucun cassette vidéo
lieu aucun acte decolloque
droit image aucun photo/diapo
Globalement, on a
augmenté
les rubriques: de 13 rubriques on passeà 19.- les rubriques supprimées : 1 * classement - les rubriques ajoutées : 7 * public * format * genre * lieu * droit image *type * catégorie - les rubriques modifiées : 5 localisation * thème * nature * édition * collection
Les autres rubriques ontété maintenues.
3. Phase de test
3.1
Echantillonnage
partirage
ausort
aléatoire
L' échantillon a été constitué de toutes les types de documents disponibles au
centre de documentation, seul le type "exposition" n'a pu être testé car ce document est
pour le moment absent du fonds
documentaire.
L'ensemble des documents choisis
sonten annexe sousforme de notice Alexandrie.
3.2
Renseignement de la base
Le renseignement de la base a pu s'effectuer au moyen de
l'échantillonnage
pré-citéet enfonction des paramètres développés tout au long du chapitre précédent.
3.21 Les problèmes rencontrés lors du renseignement de la base
-un problème de lisibilité de la notice
bibliographique
dus à la multiplicité desrubriques : notamment dans lecas du type de document " cassettevidéo" où les rubriques
les moins judicieuses comme " support vidéo" et " time code" ont finalement été
supprimées ; elles n'apparaissaientpas surla notice.
-un problème du système lié à la table "références": une référence correspond
à une valeur et une seule. Ainsi , pour les actes de colloque, la référence Marmottan est
identifié comme éditeur ( c'est le cas pour Marmottan , en effet ) carà la première saisie il a
été entré entant qu'éditeur alors que pour d'autres documents Marmottan il peut être
producteur.
-un problème de vocabulaire se pose dans le cas où plusieurs personnes
seraientamenées à renseigner la base.
3.22 Les solutions adoptées
- élimination des
rubriques les moins pertinentes : celles qui ne correspondent
pas vraiment à des champs de recherche, celles qui ne répondent pas tout à fait à une
demande.
- établissement d'une
norme ( sur papier ) pour renseigner la base de manière
uniforme etéviter le maximum de "bruit".
3.3 Résultat final3
Les pages qui suivent présentent ce résultat sous forme de notices
bibliographiques.
Conclusion de la deuxième
partie
Finalement, ai-je répondu aux besoins? Ai-je réussi à surmonterles contraintes
existantes?
besoins de la documentaliste réponses apportées
gestion de mini-fonds côte
rubrique thème
édition de catalogues côte
rubriquethème
rubrique public échange d'informations rubrique localisation adéquation demande/champs de
recherche
multiplication des rubriques
la destination du document rubrique public
suppression du "bruit" pour
la mise en réseau
langage commun pourla
désignation des types de
documents
besoins du public réponses apportées
public professionnel * sujets précis * support d'intervention pasde réponses rubrique public
public non professionnel
*
demandeglobale dossier documentaire
Je n'ai pas répondu entièrement aux besoins dans la mesureoù les rubriques
constituent, certes, l'essentiel descaractéristiques d'un type de document mais ne rendent
pas assezcompte de son contenu. En outre, elles ne sont pas
suffisantes
pourrépondre à
la demandedu publicprofessionnel. C'est pourquoi, il
apparaît nécessaire d'élaborer
unTroisième partie
Elaboration d'un
langage
d'indexation
Introduction de la troisième
partie
Tout en étant consciente que la construction d'un thésaurus pour le centre de
documentation demanderait plusieurs mois, je m'attachais à réfléchir à une méthode de
travail1 destinée à élaborer un langage structuré pour l'indexation.
Je me suis d'abord demandée s'il existait déjà un vocabulaire correspondant
aux besoins du CDRIPD, puis j'ai
défini
les modalités pratiques de collecte et destructuration duvocabulaire.
Le domaine "PREVENTION" m'a servi de fil conducteur pou vérifier et illustrer le
vocabulaire proposé.
1.
Analyse du
marché de l'offre
Une étude d'opportunité n'a pas été réalisée étant donné la nécessité d'un
langage d'indexation pour lesraisons qui ont été développées dans le chapitre précédent.
Existe-t-il déjà un langage d'indexation capable de répondre aux besoins du
centre de documentation? Oui cevocabulaire existe bien : celui de l'association Toxibase.
1.1 Présentation de Toxibase1
Toxibase est un réseau national de documentation sur les
pharmacodépendances basé à Lyon. C'est un centre coordinateur qui a pour missions
principales une surveillance de la littérature en
matière
de pharmacodépendance et degestion des outils documentaires très
variés
se présentant sous forme de produits ( revuede presse, revue thématique ) ou sous forme de services ( base de données
bibliographique sur Internet, actualités documentaires, base presse, base de données
bibliographique, système de questions-réponses sur minitel ).Ces divers services sont
mis à jour
régulièrement.
La base de données documentaire sur lespharmacodépendances
est un outil unique d'informationgéré grâce
à un réseau national de centres de documentation et de soins pour toxicomanes : parmi ceux-ci , on trouve lescentres : -DIDRO, -GRICA, -Marmottan, -AMPT, -SEDAP, - CRDT Montpellier.
Un lexique a donc, évidemment, été créé pour faciliter la manipulation des outils documentaires pise à la disposition des centres-relais Toxibase.
1.2 Le
lexique
de
Toxibase coprrespond-il vraiment
auxbesoins
du
CDRIPD?Dans la mesure où l'outil fourni par Toxibase n' est qu'un lexique thématique ,il
ne correspond pas tout à fait à la demande du CDRIPD. En effet, ce dernier, pour affinersa
recherche sur la base de données, aurait besoin d'un outil plus performant stucturé et
organisé
en grand champssémantiques
c'està dire d'un langage
documentaire plusproched'un
thésaurus
que d'un simple lexiquethématique
.1
2. Vers un
langage
documentaire
propre auxbesoins du
CDRIPD
:méthode
de
travail
La première phase du travail consiste , au fur et à mesure, à collecter les termes
et les expressions significatives qui interviennent dans un domaine précis ( on choisira ici
de se limiter au domaine de la prévention ) et à relever leurfréquence d'utilisation ( plus un
terme est relevé, plus sa
fréquence
estélevée
).La compilation du vocabulaire s'effectue selon deux méthodes :
- la méthode
analytique c'est à dire l'enregistrement du vocabulaire au fur et à
mesure que les documents sont traités.
- la méthode
synthétique c'est à dire la recherche des termes dans les sources
de référence se présentant déjà sous forme lexicale ( dictionnaire, index, fichiers ).
Par un savant dosage des deux méthodes, les spécialistes et le constructeur
ontconstitué un vocabulairecaractéristique du domaine choisi.
2.1 Recherche de matériel
terminologique
:la
méthode
analytique
- relever lestermes dans la documentation
disponible su centre.
Après lecture, lestermes susceptibles de rendre comptedu domaine étudié
sontsoulignés etenregistrés parordre alphabétique. Pusieurs ouvrages et
revues spécialisées ontainsi été consultées.
- extraire les
conceptsfondamentaux des demandes formulées par le public.
Les fiches d'activité ont servi, de nouveau, d'outil d'investigation.
2.2 Recherche de matériel
terminologique
:la
méthode
synthétique
- le
lexiqueToxibase,
-répertoire DROGUES INFO SERVICE,
- index en fin
d'ouvrage.
Par confrontation de ces deux méthodes, les spécialistes du domaine ont établi
une liste significative de termes relevant de le prévention en matière de toxicomanie.
Etant donné la taille du volume final, l'ensemble des termes collectés a été réparti dans
2.3
Listage
des
micro-disciplines
Cette division du lexique en sous-ensemble a permis la constuction de champs
sémantique où tous les éléments présents dans un champ ont le plus de sèmek communs
qu'ils n'en ont avec les éléments d'un autre champ. Les termes collectés sont alors ventilés
entre ces microdisciplines.
Cette représentation permet à l'utilisateur d'appréhender plus facilement les
descripteurs et leurs relations sémantiques. C'està partir de ces ensembles qu'une première
sélection a puêtre opérée.
3. Réduction en
langage
documentaire
3.1
Epuration du
matériel terminologique
Les termes non significatifs de chaque micro-discipline on été éliminés. Les
critères de séléction sont les suivants :
- le terme doit
représenterun concept important du domaine.
- le
concept doitrefléter le langage de l'utilisateur principal et de toute les
personnes amenées à intervenirsur la base de données.
- lestermes
synonymes uotrop proches doivent faire l'objet d'une relation
d'équivalence.
- le mot choisi
entantque descripteur ne doit refléter qu'une seule notion.
- les motsvides sont
rejetés.
- les mots
trop généraux sont précisés.
- de même les mots
trop spécifiques sont mis en équivalence de mots plus généraux.
3.2 Les relations
d'équivalence
Cette relation s'applique pour les synonymes ou les termes dont le sens est très
voisin. Les relations d'équivalence renvoient les synonymes d'un concept vers le terme
retenu c'est à dire celui choisi pour avoir le statut de descripteur ( terme représentant une
notiondonnée ).
■^abréviations
utilisées : EM employerEPemployépour (le terme qui suitce symbole est
non-descripteur )
2unité
3.3 Rédaction des notes
d'application
La note d'application notée, NA, dans la liste alphabétique précise le sens dans
lequel doit être employé un descripteur ou développe la forme abrégée d'un descripteur. La
note d'application est notée, *, dans la liste systématique,
abréviations utilisées : NA, *.
3.4 La relation
hiérarchique
Lors de cette phase sont établis les rapports de subordination ou de supériorité
entre les concepts. Le but était d'établir des relations de hiérarchie représentant les types de rapports précédemment cités.
abréviations utilisées : TG ( termegénérique : leterme qui suit représente
une notion ayant un sens plus large ).
TS ( terme spécifique : leterme qui suit représente
une notion ayantun sens plus étroit ).
3.5 La relation associative
Chacun des descripteurs du thésaurus est examiné pour tenter de repérer les
liens d'association possibles. Les relations ainsi établies sont réversibles,
abréviations utilisées : TA ( terme associé )
VA ( voir aussi ) Le résultat decette recherche se trouve en Annexe 5.
Conclusion
En définitive, au cours de ce travail, j'ai moins cherché l'exhaustivité du
vocabulaire que l'élaboration de cadres pragmatiques afin de rendre le travail de la
documentaliste plus agréable et plus facile.
En effet, par manque de temps, je n'ai pas été en mesure de mener à bien mon projet. Car
comme je l'ai souligné auparavant, le thésaurus n'est pas un outil qui se crée du jour au
lendemain; aussi il reste de nombreux points à aborder : testerl'outil, former les indexeurs
afin que l'élaboration de ce langage soitcomplètement satisfaisant.
Cependant, cette lacune sera comblée car une collaboration prochaine est
envisagée entre Toxibase et le centre de documentation afin que ce dernier fasse partie de
ce réseau national de documentation sur les pharmacodépendances; d'autant plus que
cette association a, depuis peu, pratiqué à une refonte global de son thésaurus pour qu'il
soit véritablement un langage documentaire.
ANNEXES
1. Paramétrage de la Direction Générale de l'Action Sociale ( DGAS )
2. Paramétrage antérieur du CDRIPD
3. Paramétrage actuel du CDRIPD
4. Exemple de notices bibliographiques Alexandrie
5. Exemple de micro-thésaurus
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages disponibles au
CDRIPD
:Le Livre Blanc des Etats Généraux du Nord 6 et 13 novembre 1993, le comité de direction
du contrat départemental d'action de prévention de la toxicomanie, 1994.
Plan d'Action Toxicomanie 1996-1999 édité parle Conseil Général du Nord.
Rapport d'Activité 1996 de l'Association Toxibase.
Ouvrages concernant le thésaurus :
Construire un thésaurus : manuel pratique / Jean Aitchison etAlain Gilchrist. -Paris :
ADBS, 1992.-217p.
Lethésaurus, son rôle, sa structure, son élaboration / Laureilhe M.T.-Villeurbanne :
Presses de l'ENSB,1981.
Informatique documentaire / Deweze A.- Paris :
Masson,
1984 ( 9§, conception etréalisation d'un thésaurus, pp. 188-206 ).
ANNEXE 1
PARAMETRAGE DE LA DGAS
Type référence
19/03/1997
Utilisé dans le fichierdes références. Apparaît surla fiche document (15 car)
Congrès
Editeur Producteur Revue
Intervention
19/03/1997
Concerne l'intervention d'un auteursurun document(50 car)
Commanditaire Directeur
Catégorie
19/03/1997Ligne de commande : poureffectuerdes statistiques (20 car) Code dictionnaire ouvrage à mises à jo plan vidai ou assimilé llexandne(tm)| Page 1
Type
de
doc
19/03/1997
Sert à qualifierun document et à gérerles rubriquesparamétrables (20 car)
actes de colloque * , article abonnement article classeur cassette audio * cassettevidéo document CGN * dossier documentaire* essai * législation abonneme^; législation classeur
'
mémoire * note interne ouvrage > plaquette *■ projet de loi proposition de loi * rapport rapport de stage ^ revue isolée revue thématique^ roman -thèse ^Rubrique
:
fiche
19/03/199
6 • NA NATURE
Types de documents : législation abonneme/ législation classeur
Code(valeurs ci-dessous) AR ARRETE AV AVIS Cl CIRCULAIRE CO CONVENTION DE DECRET DECI DECISION IN INSTRUCTION LCI LETTRE CIRCULAIRE LE LETTRE
LO LOI
NS NOTE DE SERVICE
5 • GE GENRE
PAS DE DISTINCTION POUR LESAUTRES ARTICLES
Typesde documents : articleabonnement/article classeur
Code(valeurs ci-dessous) ^
JUR JURISPRUDENCE
RM REPONSE MINISTERIELLE
11- DC DATE COLLOQUE
Types de documents: actesde colloque
Date
7 • DT DATE TEXTE
Types de documents: législation abonneme /législation classeur
Date