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Chapitre II : Elements traces métalliques

II. 5.1.8.2. Intoxication chronique

II.5.2. Zinc

II.5.2.1. Définition

Le Zinc est un oligo-élément indispensable à la vie de tous les organismes vivants, y compris l'homme (Herber, 1994 ; Rink, 2011 In Nriagu et Eric, 2015). Sa teneur moyenne, dans la croûte terrestre, varie entre 70 et 132 µg/g et est beaucoup plus élevée dans les sédiments argileux et les schistes (80 à 120 µg/g) (Baize, 1997)

II.5.2.2. Métabolisme du Zn a. Absorption

Le site principal d’absorption du zinc semble être l’intestin grêle, bien que toutes les parties de l’intestin puissent y participer, la captation du zinc par la bordure en brosse de l’intestin s’effectue selon plusieurs processus dont l’implication dépend de la concentration du zinc dans le chyme intestinal (Cousins, 1996).

Selon l’étude de Suttle et al., 1982, l’absorption réelle a varié de 3 à 75% selon l’apport alimentaire chez le mouton adulte.

b. Distribution

Au niveau sanguin, le zinc se concentre dans les hématies à 80%, pour 10% dans les leucocytes et plaquettes et 10% dans le plasma,

Le foie, qui contient moins de 5 % du zinc total, joue un rôle central dans le transfert et la distribution du zinc (Underwood, 1977 ; Vallee, 1983). Selon Rucker et al., 1994, environ 30 à 40 % du Zn nouvellement absorbé sont captés par le foie dont une fraction significative retourne dans le plasma.

c. Excrétion

Le zinc est principalement excrété par voie fécale selon deux composantes : le zinc alimentaire non absorbé et le zinc endogène (Adeola, 1995 ; Poulsen et Larsen, 1995).

En revanche, la perte fécale endogène principalement constituée des sécrétions biliaire et pancréatiques, est relativement constante et peu sensible aux quantités de zinc ingérées (Suttle et al., 1982).

II.5.2.3. Rôle biologique du Zinc

Le zinc est un oligo-élément essentiel qui intervient dans la plupart des fonctions biologiques de l’animal (INRA, 2003). Il sert notamment de catalyseur dans des réactions enzymatiques et d'élément coordinateur dans de nombreuses protéines et enzymes (Berg, 1986 ; Solis, 1999).

De plus, le zinc joue un rôle dans l’expression des gènes, la stabilisation de la structure des protéines, la réplication cellulaire, la stabilisation de la membrane et du cytosquelette et dans la structure des hormones, il intervient dans la plupart des métabolismes biologiques fondamentaux par l’intermédiaire de plus de 300 enzymes (Vallee et Falchuk, 1993).

Partie

Expérimentale

Chapitre I :

Matériel et

méthodes

Chapitre I : matériel et méthodes

Ce travail à été mené sur des ovins (des brebis et des béliers) de race locale hybride dans la wilaya de Jijel, qui se nourrissent du pâturage naturelle, de trois sites différents qui sont ; Ghebala dans la commune de Sidi Maarouf, Bourmel dans la commune de Jijel et Kaous, afin de déterminer les concentrations de quelque paramètres hématologiques, biochimiques et des éléments traces métalliques essentiellement le plomb et le zinc.

I.1. Présentation de la zone d’étude

La wilaya de Jijel situé sur la côte Nord-est de l’Algérie, sous l’influence du climat méditerranéen, ce climat caractérisé par l’alternance d’une saison humide, avec un hiver doux suivie d’une période estivale chaude (DSA, 2017).

I.2. Caractères climatiques de la wilaya de Jijel

La région de Jijel est considérée parmi les régions les plus pluvieuses d'Algérie, elle est caractérisée par un climat méditerranéen, pluvieux et froid en hiver, chaud et humide en été, les températures varient entre 20°C et 35°C en été et de 5°C à 15°C en hiver. La saison de pluie dure environs 6 mois (Andi, 2013).

I.2.1. Situation géographique des trois sites

Nous avons prélevés les échantillons à partir des sites aléatoirement

Commune de Sidi Maarouf

La région de Sidi Maarouf, situé sur le sud-est de la wilaya de Jijel à la route national n°27 qui conduit à la wilaya de Constantine (DSA, 2017)(Figure 01).

Commune de Jijel

C’est le chef-lieu est la ville éponyme de Jijel située au nord-ouest de la wilaya (DSA, 2017) (Figure 01).

Commune de Kaous

Figure 01 : Localisation des zones d’études (Google Earth 2017). I.3. Collecte des échantillons

I.3.1. Choix des classes d’âge

Les animaux et leurs échantillons de sang ont été divisés en trois classes d’âges ; - Classe 1 (Cl1) : 6 à 10 mois contient 3 béliers et 4 brebis.

- Classe 2 (Cl2) : 18 à 24 mois contient 3 béliers et 4 brebis. - Classe 3 (Cl3) : plus de 30 mois contient 3 béliers et 4 brebis. I.3.2. Description de la race étudiée

Race hybrideCaractérisé par une couleur blanche sur l’ensemble de corps, la laine couvre tous le corps, la forme bien proportionnée, taille élevée, queue fine et de longueur moyenne (Figure02).

I.3.3. Prélèvements sanguins

Date et saison

Tous les prélèvements ont été réalisés au printemps ;

Le premier prélèvement à été effectué à Sidi Maarouf le lundi 24 avril 2017 à 10 h du matin à une température de 23°C.

Le deuxième prélèvement a été effectué le dimanche 30 avril 2017 à 8h du matin à une temperature de 21°C.

Le troisième prélèvement à été effectué le mercredi 24 mai 2017 à 8h du matin à une température de 25°C.

Prélèvement sanguin

Le prélèvement sanguin a été effectué avant le pâturage, à l’aide d’une seringue jetable, 5ml du sang a été recueilli à partir de la veine jugulaire.

Pendant le prélèvement, l’animal doit être au repos dans une position debout ou basculer vers le haut, la tête tournée loin de la veine jugulaire (Figure 03).

Le sang prélevé à été divisé sur deux tubes, le premier contient l’EDTA et le deuxième tube contient une anticoagulante héparine.

Les échantillons du sang ont été transportés au laboratoire pour réaliser les analyses hématologiques et biochimiques. Le sang prélevé sur EDTA est réservé pour la réalisation de la formule et la numération sanguine FNS et le dosage des métaux (la conservation a été faite à l’hôpital), les tubes à héparine ont été centrifugés au frais à 4000 tours pendant 10 minutes. Le plasma recueilli a été conservé à -20°C jusqu’à la réalisation des dosages.

I.4. Dosages

Les dosages des paramétres hématologiques et biochimiques ont été réalisés au niveau du laboratoire de l’hopital de Tahir, Jijel.

I.4.1. Paramètre hématologique

I.4.1.1. Formule et numérotation sanguine (FNS)

La numérotation sanguine a été faite par un appareil spécial (SWELAB Alfa Standard) pour estimer les éléments figurés du sang (globules rouges, globules blancs, Leucocyte, HGB, CCMH… etc.), cet analyse est effectuer sur le sang conservé dans des tubes avec EDTA.

Les paramètres choisis sont : globules rouges, volume globulaire moyen, globules blancs, hémoglobine, hématocrite, teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine, concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine.

Principe de l’automate

Deux procédés sont utilisés par l’appareil de mesure :

- La détection du volume des particules par variation d’impédance cette technique a été mise au point par COULTER. Le principe repose sur la détection de la charge électrique spécifique à chaque type de cellule.

- La détection optique consiste à faire passer le sang dans un micro canal dans le très faible diamètre contraint les cellules à passer une par une. Ce micro canal est traversé transversalement par un faisceau lumineux (Potron et al., 1990).

Mode opératoire

Une quantité de sang total est prélevée dans un tube « EDTA ».

Le tube de sang total est agité de façon manuelle par retournement (10 fois) afin de mettre en suspension les différentes cellules sanguines. Ce tube est présent sous l’aiguille de prélèvement. Cette aiguille aspire 20 µl de sang totale et effectue une gamme de deux dilutions nécessaire au dénombrement des cellules sanguines.

Les cellules sanguines ainsi diluées seront d’autant plus faciles à dénombrer. Elles sont en suspension dans une cuve de comptage et par l’intermédiaire d’un micro orifice nous les aspirons afin de les canaliser au travers d’un champ électrique généré par une électrode.

Chaque passage de cellule perturbe ce champ électrique et nous renseigner sur la quantité mais aussi la qualité des cellules passantes.

L’hémoglobine est libérée par les globules rouges et sa lecture est faite par une méthode photométrique.

Certains paramètres sont mesurés et d’autre calculé. Ils sont tous contrôlés par une succession de plusieurs comptages permettant de confirmer les résultats délivrés.

L’appareil peut ainsi réaliser simultanément deux opérations : - Le comptage du nombre d’impulsions.

- la mesure du volume de chaque particule comptée, proportionnel à l’amplitude de l’impulsion indispensable (Keita, 2011).

Calculs

Les paramètres de l’appareil sont mesurés de trois manières différentes : - Directement, comme pour GB, GR, HB et VGM.

- Par histogramme, comme pour les Ly (%), Mon (%), Gran (%), HCT (%).

- Par dérivation à partir de certaine formules comme pour les Ly, Mon, Gran, CCMH. Exemple

-Teneur corpusculaire moyenne en HB (TCMH) : Hb/GR.

-Concentration corpusculaire moyenne en HB (CCMH) : Hb/Ht.

I.4.2. Paramètres biochimiques

I.4.2.1. Urée

Principe

L’urée est dosée en cinétique selon la réaction suivante :

Urée + H2O = 2NH3+CO2 (avec uréase)

Les ions ammonium, en présence de selicylate et d’hypochlorite de sodium réagissent en formant un composé de couleur verte (Dicarboxylindophenol) dont l’intensité est proportionnelle à la concentration en urée.

Réactifs R1 : buffer

R4 : sodium hypochlorite (50ml concentré dilué contient dans un final volume de 500 ml)

Mode opératoire

Ajouter le zéro du spectrophotomètre sur le blanc réactif.

Blanc Etalon Echantillon

Etalon - 10 µl -

Echantillon - - 10 µl

Réactif 1 1 ml 1 ml 1 ml

Mélanger, incuber 5 min à 37°C ou 10 min à 20-25°C. Ajouter ensuite :

Réactif 4 1 ml 1 ml 1 ml

Mélanger, incuber 5 min, à 37°C ou 10 min à 20-25°C. Lire contre le blanc. Stabilité de la coloration 2 heure à l’abri de la lumière puis lecture du spectrophotomètre (Berthelot, 1859 ; Mac Key, 1927).

I.4.2.2. Créatinine

Principe

La créatinine forme en milieu alcalin un complexe coloré avec l’acide picrique, la vitesse de formation de ce complexe est proportionnelle à la concentration de créatinine.

Réactifs R1 : alkaline reagent

R2 : solution d’acide picrique

Mode opératoire

Ajouter le zéro du spectrophotomètre sur l’air ou l’eau distillée. Mélanger le R1 et le R2 pour donner le réactif du travail.

Standard Echantillon

Standard 100 µl -

Echantillon - 100 µl

Réactif de travail 1 ml 1 ml

I.4.2.3. Bilirubine

La bilirubine est le pigment jaune qui provient de la destruction normale de l’hémoglobine des hématies par la rate et la moelle (bilirubine libre). Puis elle est captée par le foie (bilirubine conjuguée) et dégradée (Daudin, 1981).

Principe

La bilirubine est convertie en azobilirubine colorée par un acide sulfanilique diazote et mesurée par voie photométrique. Des deux fractions présentes dans le sérum, le glucuromide de bilirubine et la bilirubine libre lâchement liée à l'albumine, seul le premier réagit directement en solution aqueuse (bilirubine directe), tandis que la bilirubine libre nécessite une solubilisation avec du DMSO à base de diméthylsulfoxy (bilirubine indirecte). Dans la détermination de la bilirubine indirecte, le direct est également déterminé, les résultats correspondent à la bilirubine totale.

L'intensité de la couleur formée est proportionnelle à la concentration de bilirubine dans l'échantillon.

Réactifs

R2 : acide sulfanilique …. 30 mmol/L. R3 : nitrite de sodium …. 29 mmol/L.

Mode opératoire

Ajuster l'instrument à zéro avec de l'eau distillée.

Blanc Echantillon

Réactif 2 1,5 ml 1,5 ml

Réactif 3 - 50 µl

Echantillon 100 µl 100 µl

Mélanger et incuber exactement pendant 5 minutes à 15-25°C Après lire avec le spectrophotomètre Rayto (RT-9000) (Kaplan et al., 1984 ; Tietz et al., 1995 ; Young, 2001).

I.4.3. Dosage des éléments métalliques

Après la minéralisation, Le dosage des éléments traces métalliques dans les spécimens à été effectué à l’aide de spectrophotométrie d’absorption atomique (SAA) qui détermine la concentration des différents métaux étudiées ; Pb, Zn.

1.4.3.1. Principe de la Spectrophotométrie d’Absorption Atomique « SAA »

La spectrophotométrie d'absorption atomique (SAA) et l'émission de flamme (EF), encore appelée photométrie de flamme, permettent de doser dans pratiquement toute sorte d'échantillon, un ou plusieurs éléments prédéfinis (métaux ou non métaux) choisis dans une liste en contenant environ 70, les appareils correspondants permettent, pour la plupart d'entre eux, d'exécuter des dosages en suivant l'une ou l'autre de ces méthodes, bien que le principe des mesures soit différent. La sensibilité permet d'atteindre pour certains éléments des concentrations inférieures au μg/l (ppm) (Dauvillier, 1998).

L’absorption de la lumière par les atomes fournit un puissant instrument analytique à la fois pour l’analyse quantitative et qualitative. La spectroscopie d’absorption atomique (SAA) est basée sur le principe que les atomes libres peuvent absorber la lumière d’une certaine longueur d’ondes. L’absorption de chaque élément est spécifique, aucun autre élément n’absorbe qu’à sa longueur d’onde (OIML, 1991).

Les solutions de références (ou standards) sont préparées à l'aide de solutions pures achetées pour l'absorption atomique. La lampe cathodique émet son rayonnement au travers d'une lentille focalisant le faisceau au travers de la flamme. Un monochromateur reçoit le signal et mesure l'absorbance. L'échantillon en solution est aspiré par un capillaire dans la chambre d'injection qui conduit au brûleur.

L’appareil utilisé est du modèle AA-6200 (SHIMADZU CORPORATION) caractérisé par une limite de détection (Concentration d'un élément qui donne un signal égal à trois fois l'écart type du bruit de fond) varie de 0,001 à 0,02 ppm avec une exactitude de 1 à 2 % d’erreur relative. 1.4.3.2. Préparation des échantillons (minéralisation)

Cette méthode consiste à minéraliser l’échantillon par voie humide à l’aide d’acide Nitrique concentré.

La minéralisation est une étape importante pour la détermination d’éléments traces métalliques, elle permet de détruire la matière organique et d’obtenir des solutions contenant la teneur totale des éléments présents dans la prise d’essai.

- dans un tube de polypropylène de 50 ml, 1 ml de sang total est ajouté avec 5ml d’acide nitrique à 65℅, puis les tubes sont fermés avec le bouchon à vis.

- Après 12 heures à température ambiante, les bouchons des tubes ont été dévissés, puis placés dans un bain de sable à 90⁰C pendant 3 heures, sous une hotte aspirante, jusqu’à ce que le liquide reste jaune claire et que l’atmosphère du tube se remplisse de fumées blanches.

Enfin le volume doit être ajusté avec 20 ml d’eau bi distillée.

I.5. Analyse statistique

I.5.1. Comparaison des deux moyennes « t de student »

Les résultats expérimentaux sont exprimés sous forme de moyennes arithmétiques, accompagnées de l’erreur standard (X± SD). La comparaison des moyennes entre bélier et brebis et entre les classes d’age est réalisée à l’aide du test t de « Student» Pour étudier l’effet de sexe et la détermination des taux de signification. Les valeurs de p< 0.05 sont considérées statistiquement significatives.

I.5.2. Analyse de la variance

L’analyse de la variance à un critère de classification à été utilisée pour étudier la différence entre les trois classes d’âge.

I.5.3. Le seuil de signification

Le seuil de signification est représenté dans la figure 07 :

P < 0.001 0.01 0.05 >

Figure 04: Schéma représentatif du seuil de signification

* : Significatif ** : Hautement significatif *** :Très significatif Hautement significatif Très significatif Significatif Non significatif

Chapitre II

Chapitre II : Résultats

II.1. Effet de l’âge

II.1.1. Paramètres hématologiques

II.1.1.1. Chez les brebis

L’effet de l’âge chez les brebis révèle les résultats suivants :

Tableau 01 : valeurs moyennes (X±SD) des paramètres hématologiques (GR, VGM, HCT) des trois classes d’âge de brebis, (p : seuil signification).

Paramètres Classe 1 (n=4) Classe 2 (n=4) Classe 3 (n=4) P (Anova) GR (1012/l) 5.11±1.61 7.28±1.63 3.81±0.32 0,02* VGM (fl) 42.77±6.33 41.47±4.84 36.95±0.19 0,57 NS HCT (%) 22.25±9.47 31.96±9.31 14.12±1.23 0,04* * : P≤0.05 NS : Non significative II.1.1.1.1. Globules rouges (GR)

Les résultats obtenus montrent une diminution dans le nombre de globules rouges chez la classe 3 suivi par la classe 1 par rapport à la classe 2, cependant l’analyse de la variance montre une différence significative (P≤0.05) entre les trois classes de brebis.

Figure 05 : Variations des globules rouges (1012/l) chez les trois classes des brebis.

II.1.1.1.2.Volume globulaire moyen (VGM)

On remarque que le volume globulaire moyen est décroissant en fonction de l’âge. Cependant il n’existe aucune différence significative en comparant les trois classes d’âge.

Figure 06 : Le volume globulaire moyen (fl) chez les trois classes de brebis.

II.1.1.1.3. Hématocrite (HCT)

Les résultats obtenus montrent que le taux d’hématocrite est diminué chez la 3ème

classe suivi par la 1ère classe puis la 3ème classe. L’analyse statistique révèle qu’il existe une différence significative (P≤0.05) en comparant les trois classes d’âge.

Figure 07 : Taux d’hématocrite (%) chez les trois classes de brebis.

Tableau 02 : valeurs moyennes (X±SD) des paramètres hématologiques (GB, HGB, CCMH, TCMH) des trois classes d’âge de brebis, (p : seuil signification).

Paramètres Classe 1 (n=4) Classe 2 (n=4) Classe 3 (n=4) P (Anova) GB (109/l) 12.66±3.2 41.09±5.45 11.05±2.24 0,0002 *** HGB (g/dl) 8.82±0.63 9.05±0.93 8,02±0.2 0,29 NS TCMH (pg) 18.47±5.14 15.35±4.59 21.25±2.28 0,27 NS CCMH (g/dl) 44.87±17.15 38.35±15.59 57.52±6.5 0,38 NS *** : P≤0.001. NS: Non significative.

II.1.1.1.4. Globules blancs (GB)

Les résultats indiquent qu’il y a une augmentation dans Le nombre des globules blancs chez les brebis de la classe 2, l’ANOVA à un facteur révèle une différence très significative (p≤0,001) entre les trois classes de brebis.

Figure 08 : Variations des globules blancs (109/l) chez les trois classes de brebis.

II.1.1.1.5. Hémoglobine (HGB)

La concentration de l’hémoglobine est plus élevée chez la classe 2 (9.05 g/dl), suivie par la classe 1 avec une concentration de 8.82 g/dl et finalement la classe 3 avec une concentration de 8,02 g/dl. L’ANOVA à un facteur ne signale aucune différence significative entre les trois classes de brebis.

Figure 09 : La concentration d’hémoglobine (g/dl) chez les trois classes de brebis.

II.1.1.1.6. Teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH)

L’analyse statistique des valeurs moyennes du TCMH a révélé qu’il n’existe pas une différence significative entre les trois classes étudiées.

II.1.1.1.7. Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH)

Les résultats obtenus montrent que la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine est la plus élevée chez la 3ème classe d’âge suivi par la 1ère classe puis la 2ème classe d’âge. L’analyse de variance ne signale aucune différence significative entre les trois classes d’âge de brebis.

Figure 11 : Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (g/dl) chez les trois classes de brebis.

II.1.1.2. Chez les béliers

L’effet de l’âge chez les béliers révèle les résultats suivants :

Tableau 03 : Valeurs moyennes (X±SD) des paramètres hématologiques (GR, VGM, HCT) chez les trois classes d’âges des béliers, (p : seuil signification).

Paramètres Classe 1 (n=3) Classe 2 (n=3) Classe 3 (n=3) P (Anova) GR (1012/l) 7.2±2.47 6,14±2.15 7.19±0.41 0,52 NS VGM (fl) 44.26±8.56 46.13±6.75 46.47±1.68 0,61 NS HCT (%) 31.1±9.38 28,8±13.2 33.43±1.69 0,03* * : P≤0.05. NS : Non significative.

II.1.1.2.1. Globules rouges (GR)

Les résultats obtenus montrent que le nombre de globule rouge est proche chez la 1ème et la 3ème classe. Cependant l’analyse statistique ne signale aucune différence significative entre les trois classes de béliers.

II.1.1.2.2. Volume globulaire moyen (VGM)

Les résultats obtenus montrent que le volume globulaire moyen révèle des moyennes rapprochés chez la classe 2 et 3 successivement (46.13 fl; 46.47 fl), cependant on constate une diminution de ce dernier chez la classe 1 de l’ordre de(44.26 fl).Il est à noter qu’il n’existe pas de différence significative entre les trois classes étudiée.

Figure 13 : Le volume globulaire moyen (fl) chez les trois classes des béliers.

II.1.1.2.3. Hématocrite (HCT)

Le taux d’hématocrite est plus élevé chez la classe 3 (33.43 %), suivie par la classe 1 avec un taux de 31.1 % et finalement la classe 2 avec un taux de 28,8 %. Il est à noter qu’il existe une différence significative (P≤0.05) en comparant les trois classes d’âge.

Figure 14 : Taux d’hématocrite (%) chez les trois classes des béliers.

Tableau 04 : valeurs moyennes (X±SD) des paramètres hématologiques (GB, HGB, TCMH, CCMH) chez les trois classes d’âge des béliers, (p : seuil signification).

Paramètres Classe 1 (n=3) Classe 2 (n=3) Classe 3 (n=3) P (Anova) GB (109/l) 9.86±4.78 14.02±6.62 13.11±6.5 0,50 NS HGB (g/dl) 10.4±1.93 9,9±3.31 9.7±0.79 0,92 NS TCMH (pg) 15.33±4.36 16.3±1.7 13.49±1.89 0,33 NS CCMH (g/dl) 35.9±4.41 37,13±1.33 30.56±5.2 0,29 NS NS : Non significative.

II.1.1.2.4. Globules blancs (GB)

L’analyse statistique ne montre aucune différence significative entre les trois classes de béliers.

II.1.1.2.5. Hémoglobine (HGB)

La concentration de l’hémoglobine est retrouvée en valeurs décroissantes de la classe 1 jusqu’à la classe 3,la comparaison entre des moyennes ne révèle aucune différence significative entre les trois classes de béliers.

Figure 16 : Concentration d’hémoglobine (g/dl) chez les trois classes de béliers.

II.1.1.2.6. Teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH)

La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine la plus élevé est observée dans la 2ème classe d’âge suivie par la 1ère

classe et enfin la 3ème classe d’âge. L’analyse statistique ne montre aucune différence significative entre les trois classes d’âge.

II.1.1.2.7. Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH)

La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine la plus élevée chez la classe 2 suivie par la classe 1 puis la classe 3.l’analyse statistique ne signale aucune différence significative entre les trois classes d’âge étudier.

Figure 18 : Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (g/dl) chez les trois classes des béliers.

II.2. Paramètres biochimiques

II.2.1. Chez les brebis

Tableau 05: Valeurs moyennes (X±SD) des paramètres biochimiques (Urée, Créatinine, Bilirubine) chez trois classes d’âge de brebis, (p : seuil signification).

Paramètres Classe 1 (n=4) Classe 2 (n=4) Classe 3 (n=4) P (Anova) Urée (g/dl) 0,37±0.08 0,34±0.04 0,3±0.04 0,71 NS Créatinine (mg/dl) 12.66±2.05 11.91±3.33 13.25±2.06 0,90 NS Bilirubine (mg/dl) 1.25±0.5 2.33±0.94 1.25±0.5 0,40 NS NS : Non significative II.2.1.1. Urée

Le résultat enregistré montre que la concentration d’urée révèle une diminution avec l’âge. Cependant l’analyse statistique ne signale aucune différence significative chez les trois classes d’âge étudiées.

II.2.1.2. Créatinine

La comparaison des valeurs moyennes ne montre aucune différence significative entre les trois

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