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INVITATION To: Anna, Bernard, Didier, Johanna

7. Autres normes W3C basées sur XML

7.4. XML Schema : au delà de la DTD

Le but principal deXMLest l’échange de données d’une base de données à une autre ou entre une base de données et une autre représentation propre à une autre applica- tion, un document électronique étant considéré comme une forme spécifique d’une base de données. La spécificationXMLSchema devrait faciliter la mise en œuvre de ces échanges.

LaDTDinforme le destinataire d’un document quels éléments, entités, etc. le docu- ment en question peut contenir sous une forme facile à exploiter par un programme informatique. Grâce aux mots-clés et définitions dans laDTD, un programme d’édi- tion peut analyser un documentXMLpour y repérer certains éléments ou pour indi- quer à l’utilisateur si toute l’information marquée comme obligatoire est bien pré- sente.

Les schémasXMLvont plus loin que laDTDdont une des limitations majeures est de ne pas être (pour des raisons de compatibilitéSGML) sous forme d’un document

XML. Aussi, les nombreux outilsXMLdisponibles sur l’internet ne peuvent être utili- sés pour analyser, composer ou déveloper lesDTD. Néanmoins, se limiter à réécrire l’information présente dans uneDTDenXMLne serait qu’une amélioration mineure. Plus important est la possibilité de pouvoir spécifier le type de données qu’un élé- ment peut contenir ainsi que leurs valeurs possibles[51].

La recommendationXMLSchema[50] indique également comment structurer l’infor- mation pour combiner des données individuelles en entités ou comment combiner les données venant de plusieurs sources. Elle propose une approche structurelle pour documenter un Schema à l’aide de commentaires structurés, ce qui permettra aux

FIGURE13 – Quelques formes graphiques simples dessinées avecSVG

programmes informatiques (p. ex. les éditeurs structurelsXML) d’assister l’utilisateur en l’informant des caractéristiques d’un type d’élément. Ces commentaires facilite- ront la gestion des différentes versions et mises-à-jour d’un schema. Finalement des principes de conformité garantiront que les schémas venant des différents points du globe pourront fonctionner ensemble.

Conclusions

Dans cet article, nous avons d’abord parlé des problèmes liés au langageHTML. En- suite, nous avons expliqué pourquoi nous pensons que l’introduction deXMLper-

mettra la mise en place d’un environnement sur l’internet véritablement global pour le traitement, l’échange et le stockage de l’information électronique.

Nous avons passé en revue les principales composantes du langageXMLen nous ba- sant surtout sur des exemples qui ont mis en évidence commentXML« démocratise » l’internet en permettant à chacun de définir son propre langage grâce aux noms d’at- tributs et d’éléments faciles à comprendre et à mettre en œuvre. Ainsi les internautes chinois, russes ou français pourront-ils saisir leurs documents en se servant de ba- lises dans leur langue maternelle et être sûrs qu’elles seront adaptées au domaine d’application en question (finance, chimie, biologie, commerce électronique, auto- mobile, etc.).

La deuxième partie de l’article a traité du langageXSLpour transformer les docu- mentsXMLen plusieurs formats. Nous avons montré comment obtenir une sortie LATEX, d’abord en transformant les élémentsXMLdirectement en commandes LATEX équivalentes, ou en se servant d’une transformation en objets de formatageXSL, in- terprétés alors par PassiveTEX, une version spécifique de moteur TEX, ouFOP, géné- rant duPDFdirectement. Nous avons également abordé le problème de la génération de fichiersHTMLet la création d’une toile d’hyperliens reliant les différentes parties entre elles.

Pour ceux qui sont moins intéressés à la présentation de l’information qu’à sa ma- nipulation, nous avons expliqué comment transformer l’information en plusieurs formes plus adaptées aux bases de données.

Nous espérons que, grâce aux exemples détaillés, chacun pourra utiliser ces tech- niques pour commencer à développer ses propres feuilles de style et ainsi pleinement profiter des avantages de la familles des langages extensibles.

Dans les dernières pages nous avons brièvement décrit quelques autres langages. Les deux premiers, XLink et XPointer, définissent des liens hypertextes beaucoup plus flexibles que ceux disponibles enHTML.SVGdeviendra sans doute très vite le format graphique préféré de l’internet.XMLSchema définit le contenu structurel et les types de données pour une famille de documentsXML. Toutefois, il est important de souli- gner que la normalisation de ces langages n’est pas aussi avancée queXSL,CSSou le

DOM(voir à la page 155 l’article de François ROLEet Philippe VERDRET).

Annexes

La section A présente uneDTDqui s’inspire de LATEX et qui permet une traduction facilitée de documents saisis d’après cetteDTDen LATEX. De façon plus générale, l’uti- lisation de cetteDTDoffre une approche quasi automatique pour sauvegarder des do- cuments LATEX enXMLet ainsi pleinement profiter de tous les outilsXMLdisponibles sur l’internet.

Les sections B à E présentent les règles de productions, instructions et fonctions dé- crites dans les recommandations des domaines nominaux, XPath etXSLT. Ils per- mettent de connaître relativement facilement la syntaxe de ces éléments mais pour plus de détails le lecteur doit évidemment se référer aux textes des recommandations en question.

La section F propose une table avec des équivalents français pour certains termes techniquesXML.

Pour information et sans commentaires, la section G montre une version de la feuille de styleXSLutilisée pour traduire la normeXMLen LATEX.

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