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voitures et pas énormément de risques.

Dans le document Le bourg en marches (Page 185-192)

[Au dessus de la terrasse inférieure du jardin]

"Il y a peu de problèmes avec les gens qui sont en face, parce que cela porte loin. C’est comme en bas, la place des Grandes- Rames, elle est extraordinaire au niveau acoustique."

"Au bord de la Sarine, il y a la paroi, la falaise. Du point de vue acoustique c’est

"J’aurais un projet, Passages, pour le Pont de Zaehringen. Textes classiques et improvi- sation corporelle... On s’adapte à l’espace et au public : on garde un texte classique, mais on se laisse porter par le public, c’est lui qui porte le texte, et non pas le contraire. C’est lui qui donne une dynamique."

"Je reprendrais le principe de La forêt des arts, qui est conçue comme un CD, de manière circulaire, avec sept spectacles dispersés dans le bois de Saint-Jean. Les gens passent d’une scène à une autre. Chaque spectacle dure maximum 15 minutes et tourne en boucle. Maintenant il y a 1300 personnes en 4 heures. C’est énorme. Le circuit permet un bon roulement, les gens ont des programmes et ils voyagent. C’est ça aussi qui est impor-

"Le problème des festivals, c’est ce côté éphé- mère, absurde, où on présente un spectacle de 30 minutes. Mais personne ne le voit fina- lement, parce qu’il y a tellement de monde. Ici, je prends sept compagnies, et je les fais jouer quatre fois. Une fois par heure." "Ce serait le même principe pour le pro- jet Passages, avec des stations des arts qui accueilleraient des spectacles en boucle. D’ailleurs, c’est le même nom : stations des arts, forêt des arts. Cela reste un peu dans la même veine.

Et cette terrasse pourrait être une des sta- tions."

"Sur cet espace, cela fait déjà un petit moment que j’y pense, et je le fais aussi dans la forêt d’ailleurs, je tirerais un câble,

un cordage, depuis l’angle de la Police cantonale jusqu’au sommet de l’Hôtel de la Rose, et j’y installerais une exposition.

Pas de peintures, mais de vitraux, ou de lumières… A Fribourg les gens aiment ce

côté suspendu."

"Dès qu’on a des choses en hauteur, on a une ouverture, et on peut simplement rester ici. Cela crée un arrêt, cela crée quelque chose, des rencontres, des re- gards, des échanges. Un artiste réalise un vitrail, qu’on expose en hauteur. La lumière naturelle joue avec le vitrail, et on n’a plus qu’à regarder."

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"Il y a beaucoup à faire avec la lumière projetée."

"Nous sommes intervenus tout le mois de décembre dans la salle du Bletz, en travaillant avec de la projection vidéo. Ce devait être de la projection nocturne, ce qui limite le temps de présentation. L’hiver s’y prête mieux, même si j’ai remarqué qu’il y a peu de circulation à cette saison."

"Nous avons observé le public pendant la Saint-Nicolas : à partir du moment où une personne lève la tête, le groupe entier lève la tête. Mais beaucoup ne voient pas. Pendant le reste du mois, les gens passaient, attendaient le bus

mais ils ne voyaient pas. Il y a même des Fribourgeois qui ne connaissent pas l’existence de la salle construite sur la ter- rasse du Bletz. Les gens viennent, s’y pro- mènent, mais comme ils n’ont pas accès à cet espace ils ne le voient pas. Depuis ici, en plus, le bâtiment se fond un peu dans l’Hôtel la Rose. Les gens n’ont même pas la perception qu’il y a deux étages. C’est très étonnant."

"Un travail artistique de lumière projetée

serait aussi très intéressant. Il accompa- gnerait la réflexion sur la vie nocturne, qui est faible dans le quartier."

[Devant la Cathédrale, en face de la Police]

"On est dans un espace qui est extrême- ment ouvert, avec cette circulation qui est toujours encombrante. Et là, de nouveau, la ville se restreint, la rue se divise en deux, de part et d’autre de la Cathédrale. Il serait intéressant de bloquer au moins l’une d’elles à la circulation.

"Un objet que je trouve absolument génial à Londres, c’est la verrière autour de la Bibliothèque centrale du British Museum. Outre l’esthétique, elle crée un espèce de passage, une zone à l’abri, qui permet de profiter de l’extérieur été comme hiver.

On pourrait imaginer ici aussi une ver- rière, qui pourrait commencer là, en en-

globant uniquement une rue, ou qui met-

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trait carrément tout le quartier à l’abri, et avoir ici une espèce de grand espace, un réseau sur le sol, convivial toute l’année, vu que les hivers sont longs chez nous. Encore un projet à quelques centaines de millions, mais ce n’est pas grave."

"Si les places de parc étaient supprimées ici, j’imaginerais une station des arts pour les choeurs, les chorales, à la sortie de l’Eglise. On est en hauteur et en pente: pas besoin d’estrade."

"Le programme d’activités de la Cathé- drale est très chargé, notamment avec des concerts. Les associations locales à Fribourg ont peu de lieux d’expression, ce qui fait que les églises accueillent souvent de nombreux concerts."

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[Place Sainte Catherine] [Rue des Bouchers] "Là, on peut tout faire, c’est une nouvelle

station. On peut monter quelque chose.

On a un bâtiment qui est magnifique, avec un balcon extraordinaire. On peut,

au niveau théâtral et mise en scène, uti- liser les deux balcons. On peut utiliser la place entière. On a une fontaine, donc on a aussi un bruit intéressant. Il suffit

de mettre des acteurs. On a des arbres, on a une forêt. On a un décor qui est planté."

"Là, on peut monter Les Misérables, on peut monter Notre-Dame de Paris. On peut vraiment faire ce que l’on veut. Ça,

c’est la place idéale."

Dans le document Le bourg en marches (Page 185-192)

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