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Dans le document LE BULLETIN AMIS DU VIEUX HUÉ DES HANOI (Page 74-79)

Dans : La Porte Dorée du Palais de Hué et les palais adjacents :

notice historique (L. CADIÈRE

. B. A. V. H., 1914, pp. 321.) — Le palais Can-Chanh a toujours occupé l’emplacement que lui a donné Gia-Long, en 1811 T h a t - l u c chinh-bien 1

er

recueil, livre 42, folio 16 ; livre 43, folio 2), ou peut-être même dès 1804 (Géographie de Duy-Tân, livre 1, folio 6 ; mais semble être une erreur) ; commencé le 21 Juin 1811, il fut achevé en Août-Septembre ; il fut réparé et couvert par Minh-Mang en 1827, de nouveau recouvert et réparé par Tu-Duc en 1850, enfin sous Thanh-Thai (1899) (et plus récemment laqué et doré s o u s Khai-Dinh

Dans : La Porte Dorée du Palais de Hué et les palais adjacents :

notice historique (L. CADIÈRE

. B. A. V. H., 1914, pp. 320, 333-334). — Le palais Can-Nguyen fut édifié par Gia-Long en 1806 ; il occupait le milieu de la face Sud de la Cité impériale Hoang-Thanh c’est-à-dire l’emplacement où s’élève aujourd’hui la porte Ngo-Mon ; en 1833, Minh-Mang le fit enlever et en fit la résidence Can-Thanh c’est-à-dire qu’il prit peut-être les matériaux pour en édifier la Porte Dorée, où est suspendu un panneau portant cette inscription de Résidence Thành, ou mieux, il changea le nom de bon augure de Nguyên E n, « le Principe du Ciel », en un nom équivalent Càn-Thành gi li)i, « la Perfection du Ciel », appliqué à un autre bâti-ment du Palais, la Porte Dorée actuelle.

Dans : La Porte Dorée du Palais de Hué et les palais adjacents :

notice historique (L. CADIÈRE

. B. A. V. H., 1914, pp. 315-335). —

Ce nom de Càn-Thành désigne à la fois un Palais et un ensemble de

constructions formant toute la partie antérieure de l'Enceinte Pourpre

interdite. Le palais Càn-Thành $6 fi @ est situé derrière le palais.

Can-Chanh, le plus intérieur que puissent visiter les étrangers ; il por-tait auparavant le nom de palais Trung-Hoà +. $11 B, et fut construit par Gia-Long, du 2 Juin à Août-Septembre 1811, à l’emplacement qu’il occupe aujourd’hui. Mais, en 1833, Minh-Myng, qui avait fait rema-nier la partie antérieure du Palais, décida que tous les bâtiments com-pris entre le palais Trung-Hoà et la Porte Dorée, recevrait le nom de résidence Càn-Thành $$ fi ; le palais Trung-Hoà fut donc appelé parfois, « palais Trung-Hoà de la résidence Càn-Thành » ; en 1839, Minh-Mang changea cette appellation longue et incommode en celle de palais Càn-Thành, usitée aujourd’hui ; mais le panneau suspendu à la Porte Dorée prouve que ce nom de Càn-Thành désigne non seu-lement le palais qui se trouve derrière le Can-Chanh, mais aussi tout l’ensemble des bâtiments qui s’élèvent entre ce palais Càn-Thành et la Porte Dorée. — Cf. Plan schématique de cette partie du Palais, ibid., p. 316.

Le Canal impérial (L. CADIÈRE

. B. A. V. H., 1915, pp. 19-28.) —

Stèles concernant le Canal impérial (UNG-TRINH. B. A. V. H.,

1915, pp. 15-17.) — Le Canal impérial, en sino-annamite Ngu-Ha

@ ipl, qui traverse la Citadelle d’Ouest en Est, en faisant plusieurs

coudes, est une partie d’un ancien bras du fleuve de Hué qui a été

amé-nagé ; cette branche partait du fleuve principal, en aval du marché

actuel de Kim-Long, sur la route de Confucius et le quai du P. de

Rhodes ; elle est facilement reconnaissable, à travers les villages de

Kim-Long, de Van-Xuan et de Phu-Xuan, auxquels elle sert de limite ;

arrivée au canal Ouest de la Citadelle, elle se perd, dans les

remanie-ments de terrain qu’a occasionnés la construction des murs et des

fos-sés ; mais elle devait suivre sensiblement le cours actuel du Canal

impé-rial ; au canal Est de la Citadelle, on en revoit les traces, dans les

jardins et les rizières, jusqu’au moment où elle rejoint de nouveau la

grande branche du fleuve, en face du village de Tien-Non ; cette

bran-che et la branbran-che principale du fleuve formaient une île, « l’isle

roya-le » des anciens auteurs européens qui parroya-lent de Hué, où Ngai-Vuong,

en 1687, fit bâtir sa résidence ; l’endroit n’a plus varié jusqu’à nos

jours, si ce n’est de quelques dizaines de mètres ; ce même prince

com-mença à régulariser le cours de l’ancien bras du fleuve, pour que les eaux

ne nuisissent pas à son palais ; mais c’est surtout les travaux entrepris

par Gia-Long pour la construction de la Citadelle qui amenèrent le

comblement de ce bras du fleuve. Le Canal impérial, qui suit, sans

peut-être l’épouser partout, l’ancien bras, fut creusé en deux fois ; une

première fois par Gia-Long, vers 1805 ou dans les années suivantes, du

canal Est de la Citadelle, jusqu’à l’Ecole d’Agriculture actuelle (anciens

greniers) ; une seconde fois par Minh-Mang, en 1825, de ce point au canal .

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-Ouest de la Citadelle. Il y a actuellement sept ponts en maçonnerie jetés sur ce canal ; tous ont été construits par Minh-Mang ; Gia-Long en avait construit au moins deux en planches, l’un vers l’extrémité Est du canal, et l’autre au pont Sud, ou de la Concession ; il y avait, en outre, jadis deux autres ponts en planches, aujourd’hui détruits. Ce canal est indiqué d’une façon erronnée sur le plan de la Citadelle né par D u c Chaigneau (Souvenirs de Hué, p. 144), et sur le plan don-né par le Gédon-néral Prudhomme (L’Annam du 5 Juillet 1885 au 4 Avril 1886, p. 5.) — Deux stèles, l’une au pont de la Concession, ou pont Sud, et l’autre au pont Khánh-Ninh, près de l’Ecole d’Agriculture ; élevées par Minh-Mang, donnent l’histoire du canal.

Canh (Le Prince).

Une statue de Mgr. d’Adran, de Gia-Long et du Prince C a n h

(A. S

ALLES

. B. A. V. H., 1920, pp. 466-467). — Projet d’élever un groupe représentant l'Evêque d’Adran, Gia-Long et le Prince Canh à Origny-en-Thiérache.

Dans : Visite de S. .V. l’Empereur- d’Annam à la Société de

Géogra-phie, le 10 Juillet 1922 (A. SALLES

B. A. V. H., 1922, pp. 324-326).

- Portrait du Prince Canh, en pied, grandeur nature, fait à Paris, par Maupérin, en 1787, pendant que le fils de Gia-Long était en France, avec l'Evêque d'Adran ; conservé au Séminaire des Missions Etrangères ; Photographie, ibid., Planche LXXXIV, p. 330. — Miniature du Prince Canh, faite à Paris, en 1787, pour l’Evêque d'Adran, et que celui-ci lègua à son neveu Stanislas Lefebvre (Propriété du Commandant Lefebvre de Béhaine) ; une miniature semblable avait été faite pour la mère du prince ; elle a été emportée par le Prince Cuong-De lorsque celui-ci quitta Hué pour l’étranger.

Canh N g u y e n - H u u

Dans : Les Associés de gauche et de droite au culte du temple

dy-nastique du Thai-Mieu (L. SOGNY

. B. A. V, H., 1914, pp. 310-311). — Nguyen-Huu-Canh bx $$ @, fils de Nguyen-Huu-Dat (Voir ce nom), commença à s’illustrer aux côtés de son père ; en 1692, vainquit le roi du Champa, Ba-Tranh, et l’emmena prisonnier à Hué ; fut nommé gouverneur du royaume cham, qui devint la province du Binh-Khang ; en 1692, dirigea une expédition contre le Cambodge et s’empara des provinces de Saigon, qu’il fit peupler par des Annamites ; en 1699, nouvelle expédition contre le Cambodge ; il arrive jusqu’à Phnom-penh ; au retour, pris de crachements de sang, il meurt, âgé de 51 ans.

Sa tablette fut placée au Tha-Mieu en 1805, et Minh-Mang, en 1831,

lui décerna le titre de Marquis de Vinh-An 7% 2 @.

Cannelle.

La Cannelle royale (A. BONHOMME

. B. A. V. H., 1916, pp. 419-422.)

— La cannelle du Thanh-Hoa est un des plus riches produits de la forêt annamite ; elle se présente sous quatre aspects : que-phien, en morceaux de 0 m 40 de long sur 0 m 03 de largeur, chaque morceau garanti par le cachet des autorités provinciales, valant de 10 à 50 $ suivant la qualité ; que-tam, en paquets de menues écorces, vendu de 0 $ 50 à 1 $ 50 les 37 grammes ; que-bao, paquets de raclures, de 0 $ 50 à 1 $ les 37 grammes ; que-ngon, écorces des brindilles, de valeur minime ; elle est réputée douée de grandes vertus, au point de vue médicinal, et est, en principe, réservée à la Cour ; mais on en vend beaucoup, après prélèvement de ce qui est nécessaire au roi ; ce sont les

m u o n g

ou montagnards qui récoltent la cannelle ; un bel arbre peut rapporter jusqu’à 12.000 $ ; dès qu’on a découvert un cannelier, on doit prévenir les autorités qui surveillent l’écorçage et la préparation de l’écorce, opérations qui constituent un travail long et minutieux.

Deux canons cochinchinois au Ministère de la Guerre de Bankok

(G. C

OEDÈS

et L. C

ADIÈRE

. B. A. V. H., 1919, pp. 528-532.) — Il existe à Bangkok devant le Ministère de la Guerre, une collection de vieux canons de toute provenance, parmi lesquels deux pièces portent une inscription indiquant qu’elles ont été fondues, en 1670, par Jo20 da Crus, Jean de la Croix, le métis portugais qui s’était établi à Tho-D u c quartier des Arènes, au compte de

H i e n - V u o n g

et dont parlent les missionnaires français qui vivaient à Hué dans la seconde moitié du XVII

e

siècle. (Voir : Jean de la Croix.)

Canons de la Résidence Supérieure.

Au sujet du monogramme de la Conpagnie néerlandaise des Indes orientales : les canons de la Résidence Supérieure (H. COSSERAT

.

B. A. V. H., 1916, pp. 389-393). — D’après un article de Henri

Déhérain paru dans la Nature du 17 Juillet 1909, le monogramme de

la Compagnie néerlandaise des Indes, V. O. C., signifiait : Vereenigde

Oost-indische Compagnie ; il était mis sur tous les objets à l’usage ou

provenant de la Compagnie, notanment sur les canons ; l’un des deux

canons posés à la porte du parc de la Résidence Supérieure (à droite)

a ce monogramme, avec la Lettre A°, signifiant : Amsterdam, et

l’ins-cription : « Gérard. Koster, Me. Fecit. Amstelredami. A. 1661 » ; un

autre chiffre, gravé après coup, 1364, doit donner le poids ; la pièce

mesure 2 m 12 de longueur, et 0 m 37 de diamètre, avec 0 m 10 pour

l’âme ; les ornements en relief, qui la décorent, un vaisseau, des

cou-ronnes de feuillage, etc., sont de très belle venue. L’autre pièce porte

l’inscription : « Kylianus. Wegewart. Me. Fecit. Campis. A

0

1640 ; »

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-avec un chiffre gravé après coup, 1335 ; elle est un peu plus petite que la précédente ; bien qu’elle ne porte pas le monogramme de la Compagnie, elle a probablement la même origine que la première.

Canons-Génies.

Les Canons-Génies du Palais de Hué (H. LE BRIS. B. A. V. H., 1914, pp. 101-110.) — Ces canons furent fondus sur l’ordre de Gia-Long, avec les objets en cuivre qu’on avait enlevés aux Tay-Son ; la fonte, commencée le 31 Janvier 1803, fut achevée en fin Janvier 1804 ; ils sont au nombre de neuf et consacrés aux quatre saisons et aux cinq éléments, sur chacun d’eux il y a plusieurs inscriptions, l’une, en caractères sigillaires donnant l’historique de la fonte du canon ; une autre, le titre de noblesse du canon : « Suprême commandant d’ar-mée, dont la Majesté est égale à celle des Génies, à qui rien ne résiste » ; une autre, sur le bouton de culasse, le nom du canon ; une autre enfin, sur le tourillon, relative au chargement de la pièce ; chaque pièce mesure 5 m 10 de longueur, 0 m 22 pour le diamètre de l’âme, 2 m 60 de circonférence à l’arrière ; ils sont finement décorés de couronnes et de frises, ainsi que les affûts, en gros bois, de 2 m 75 de long et 0 m 73 de hauteur. Ces canons n’ont jamais servi ; ils ont uniquement une vertu magique et sont les protecteurs du Palais et du royaume ; c’est pour cela, et à cause de leur titre de génie, qu’on leur rend un culte et qu’ils passent pour aider les gens dans leur mille

petits ennuis journaliers.

Un ancêtre des Canons-Génies au palais du roi du Tonkin (L. CADIÈRE. H. A. V. H., 1915, pp. 342-343.) — Il existait, au palais de Vo-Vuong, à Hué, vers le milieu du XVIIIe siècle, d’après le P. Koffler, trois canons qui jouaient un rôle analogue à celui des Canons-Génies ; un commerçant anglais, Dampier, signale, vers la fin du XVIIe siècle, à la Cour de Trinh-Con, Seigneur du Tonkin, un canon énorme, « tout à fait mal bâti », qui semble avoir eu la même destination.

Dans : Ephémérides annamites (R. ORBAND. B. A. V. H., 1917 p. 305.) — Le hangar situé à côté du Ngo-Mon, où étaient remisés les Canons-Génies, est démoli, dans le mois de Juin 1917, et on en construit deux autres, aux portes The-Nhon et Quang-Duc, de chaque côté du Cavalier du Roi, où l’on transporte les Canons.

Vue des Canons-Génies et de leur transfert, Planches XLIV, XLV, XLVI.

Cao-Hoang-Hau (Impératrices)

Il faut distinguer deux Impératrices Cao, épouses de Gia-Long.

10- Thua-Thien Cao Hoang-Hau 77c x g g E. Dans : Le Tem-ple des parents illustres (UNG-GIA. B. A. V. H., 1918, p. 207, note 4 ;

dans : Le Tombeau de Gia-Long (L. C

ADIÈRE

. B. A. V. H., 1923, pp.

326-327). — Epouse principale de Gia-Long ; fille de Tong-Phuc Khuong, un des grands dignitaires de la Cour de Hué ; originaire du village de Bui-Xa, dans le Thanh-Hoa ; née le 19 Janvier 1762 ; épousa Nguyen-Anh lorsque celui-ci était fugitif dans la Basse-Cochinchine, et fit preuve, pendant ces temps troublés d’une fidélité inaltérable et d’une grande force d’âme ; mourut le 22 Février 1814, entre 7 h. et 9 h.

du soir ; enterrée à côté de Gia-Long, au tambeau Thien-Tho, ou de Gia-Long ; eut 2 fils, l’un mort en bas âge, l’autre qui fut le Prince Canh (Voir ce nom). — D’autres documents donnent comme date de la nais-sance, le 18 Janvier 1762, et, comme date de la mort, le 4 Février 1814.

2° — Thuan-Thien Cao Hoang-Hau )B x g 3 z, dans : Le

Tom-beau de Gia-Long (L. CADIÈRE

.B. A. V. H., 1923, pp. 335-336.) — Epouse secondaire de Gia-Long et mère de Minh-Mang ; originaire du village de Van-Xa & dans le Thua-Thien ; fille de Tran-Hung-Dat fonctionnaire du Ministère des Rites ; née le 4 Janvier 1769 ; comblée d’honneurs pendant tout le règne de Minh-Mang ; morte le 2 Octobre 1846 ; enterrée au tombeau Thien-Tho-Huu dans l’enceinte du tom-beau de Gia-Long.

Dans : Ephémérides annamites (R, ORBAND

. B. A. V. H., 1916, p.

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