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A voir absolument !

Dans le document Td corrigé CFDT - Examen corrige pdf (Page 25-29)

Présentation de l'exposition « Fractures », les images peintes de Denis Deprez à la galerie St-Ravy (place Saint-Ravy). Du 24 mai au 5 juin 2012. Vernissage, le 23 mai à 18h30.

« Denis Deprez est un artiste qui peint à l'acrylique des images de grand format. Les sources de ces images sont pour la plupart des photographies réalisées par l'artiste. L'artiste photographie son propre environnement et des pays étrangers lors de ses voyages, mais il arrive que des images proviennent d'autres sources : le cinéma, la presse, l'écran d'un ordinateur.

Dans les images peintes, l'individu est absent, mais absent comme il l'est dans les films d'Antonioni et les premiers romans de Claude Simon. Ce que l'on voit, c'est l'ordinaire d'un carrefour, le bas-côté d'une autoroute, une chambre d'hôtel aux normes standards, un littoral banalisé, la une d’un jour.

Les images toutefois s’inscrivent dans un réseau d'échos formels et narratifs. Par conséquent, elles ont une signification qu'isolées elles n'auraient pas.

Entre cinématographe, peinture et bande dessinée, les images présentent le récit de l'ordinaire de notre monde globalisé et standardisé. »

La réaction :

Un long et passionnant article à lire au sujet du travail de Denis Deprez sur le site La Nouvelle Lettre du Jeudi (Logique du plan, 8 mai 2012). Pour accéder au site tapez simplement sur Google : La Nouvelle Lettre du Jeudi, ou :

http://lalettredujeudi.canalblog.com/

LIBRE EXPRESSION 244 : Machiavel te donne les armes pour te défendre

« Il ne fut jamais qu’un prince nouveau désarmât ses sujets, mais au contraire, s’il les trouvait sans armes, toujours il leur en a donné ; car les armant, ces armes se font tiennes et ceux qui te sont suspects deviennent fidèles, ceux qui l’étaient le demeurent, et de sujets se font tes partisans. Et comme tous les sujets ne se peuvent armer, par le plaisir qu’on fait à ceux qu’on arme, on peut gouverner les autres avec plus ample sûreté : et cette différence de procédé qu’ils connaissent au prince envers eux les fait ses obligés ; les autres l’excusent, jugeant qu’il faut que ceux-là aient plus de mérite qui ont plus de périls et plus grandes obligations.

Mais quand tu les désarmes, tu commences à les offenser déjà, en montrant que tu te défies d’eux ou parce qu’ils sont couards ou parce qu’ils sont traîtres : or l’une et l’autre de ces deux opinions fait concevoir haine contre le prince. Et comme il te faut bien être garni

d’hommes d’armes, il t’est nécessaire alors d’avoir des mercenaires, desquels nous avons dit ci-dessus ce qu’ils valent ; et quand ils seraient bons, il n’est possible que tu en aies assez qu’ils te puissent défendre des ennemis puissant et des sujets douteux. »

LIBRE EXPRESSION 245 : Rendez-vous aux Noces pour le feu d’artifices

« Ouaf ! C’est reparti pour un tour. Anne Laffargue vous déclare encore la guerre, les techniciens !

Tenez bon parce que si vous craquez on est tous perdus.

Mais contrairement à ce que tu crois, Jean-Luc, ça m’étonnerait que Scarpitta soit innocent dans cette affaire de censure. Madame n’est pas folle, elle a dû se « couvrir ». C’est le directeur qui a pris la décision.

En tout cas, et vous le savez, je suis avec vous.

A bientôt aux Noces pour le feu d’artifices… si vous voyez ce que je veux dire. » (un choriste… bon pied bon œil – beaucoup me reconnaîtront)

La réaction :

Je suis persuadé que monsieur Scarpitta n’y est pour rien.

C’est l’homme volant du vélo qui a tout déclenché en grossissant l’affaire auprès de madame Laffargue, dès le lundi 14 mai.

Il est fort possible que madame ait prévenu le directeur de la fermeture du site, mais elle a dû tourner l’histoire à sa sauce pour justifier cette décision insensée.

Croyez-vous sérieusement que Jean-Paul Scarpitta, metteur en scène qui a présenté des gens tout nus au public, veuille apparaître comme l’ennemi de la liberté d’expression ? Ridicule.

Je le répète : sur l’affaire Cage de scène, monsieur Scarpitta a fait preuve de beaucoup de classe. Ce n’est pas lui qui nous voulait du mal. Pourquoi donc en serait-il autrement aujourd’hui, après la victoire de la gauche aux élections ? Vous croyez qu’il est fou ?

Révisez votre jugement, je vous prie. Sinon la prochaine fois vous serez censuré, monsieur la mauvaise langue.

LIBRE IMPRESSION 246 : Journal d’André Gide

« 18 décembre 1917 : … Il est vrai que depuis longtemps, et bien avant la guerre, j’étais obsédé par l’idée abominable que notre pays se mourait. Tout me montrait son épuisement, sa décadence ; je les voyais partout ; il me semblait qu’il fallait être aveugle pour ne pas les voir.

Si quelque chose peut nous sauver, pensais-je, ce ne peut être qu’une crise immense, comme en a déjà traversé notre histoire, un grand danger, la guerre… Et, dans le début de celle-ci je me suis laissé joyeusement envahir par l’espoir. La Patrie sembla se ressaisir. Nous eussions tous donné notre sang pour la sauver. Puis cette guerre nous fit toucher du doigt toutes nos insuffisances, tous nos désordres, que payait une immense débauche de vertus…

Aujourd’hui l’on accuse la guerre ; mais le mal venait de plus loin. »

LIBRE IMPRESSION 247 : Démocratie de merdre

Il est 1 h 49, j’ai pris ma douche après mon travail pas fatigant au Corum (de 14 h à minuit pour la générale piano de La petite renarde rusée) et j’ai inauguré mon nouveau four à micro-ondes avec du bon cassoulet en boîte et un gros pain.

Ci-dessous, je publie la lettre que nous a adressée lundi 21 mai 2012 madame Anne Laffargue en réponse à notre récit épique du 16 mai concernant la fermeture des sites syndicaux par l’informaticien pas gentil (Libre impression 227) :

Je n’arrive pas à inscrire cette lettre PDF à cet endroit. De toute façon je ne l’ai pas lue jusqu’au bout (trop chiant) ; et du coup j’ai répondu au hasard :

« Madame,

Reprenez vos études.

Relisez ce qui est écrit noir sur blanc dans notre lettre.

Arrêtez de vous servir des enfants pour étrangler la liberté d’expression en France et dans la Galaxie. »

CFDT de merdre.

Et pour titre, j’ai mis n’importe quoi : LIBRE EXPRESSION ET CENSURE DE LA PART D’ANALPHABETES.

Finalement je regrette ce terme d’« analphabètes ». Il n’est pas juste, et je m’en excuse. Je voulais dire « illettrés ».

Autre chose :

J’ai écrit le joli mot « Galaxie », à la fin de ma réponse, parce que j’aime bien les mots avec un x. Il me font penser à « Monoprix ».

Monoprix est mon magasin de cassoulet de tous les jours. Dernièrement, grâce à 10 000 S’Miles accumulés en cinq ans, j’ai bénéficié de 100 € de réduction pour pouvoir m’empiffrer, comme ce soir, de haricots et de saucisses.

Du coup, je viens de faire ce petit calcul :

Avec ses 120 000 € pour deux concerts seulement, Riccardo Muti aurait pu accumuler (s’il avait eu l’intelligence de faire ses courses à Monoprix) 30 000 S’Miles, c’est-à-dire qu’il aurait pu bénéficier de 300 € de réduction, et donc amasser en deux jours trois fois plus de boîtes de cassoulet que moi en cinq ans.

Comme à Monoprix on a le droit de cumuler les S’Miles en famille, imaginez les tonnes de cassoulet que Riccardo Muti, sa fille et son gendre pourraient, s’ils étaient malins, emporter en Italie grâce à notre Maison du bon goût.

Nous avons reçu, peu après notre réponse à Anne Laffargue, ce message de Michel Lucquin (l’échange de courriers entre la CFDT et madame l’administrateur général était diffusé en copie à l’ensemble des personnels) :

« Même pour rire, je ne vois pas ce qu’Alfred JARRY (NDR : Merdre est le premier mot de

« Ubu roi ») vient faire dans ces propos syndicaux.

Au fait, avez-vous la certitude que la totalité de ces contenus (Libre expression) soient bien en accord avec les principes de la CFDT ?

Dans le cas contraire, il serait plus sain pour la Maison de s’exprimer librement, mais pas sous couvert de la CFDT. »

Michel LUCQUIN

Délégué désigné SNAPAC-CFDT

Ma réponse à Michel Lucquin :

« Monsieur Lucquin,

Je vous remercie pour votre petit mot. Vous avez raison.

J'ai pris contact avec la CFDT-Agglo, dont je suis le secrétaire adjoint. Quoi qu'il arrive ici nous posterons là-bas aussi (ou seulement).

Comme je l'ai expliqué au sujet du Noeud à coulisse, la culture de la CFDT est libertaire.

En tout cas, merci encore pour votre message. Il faut toujours des modérateurs. » Caizergues

PS : Je posterai votre message dans Libre expression de demain (signé Anonyme, à moins que vous souhaitiez voir apparaître votre nom). La « libre expression », c'est ça aussi : laisser s'exprimer ceux qui n'ont pas la même opinion que vous.

Je posterai aussi la lettre de madame Laffargue, sans commentaire autre que celui que j'ai envoyé.

Réponse de Michel Lucquin à ma réponse :

« Cher Jean-Luc

Non seulement je souhaite que mon message soit posté sur le site, mais j’EXIGE qu'il soit intégral, non modifié et signé.

Les billets anonymes ont pour moi des relents détestables et sont contraires à une démocratie apaisée conforme à l'Idée que l'immense majorité des dirigeants et des militants se font de notre syndicat.

Cordialement, Michel LUCQUIN

Délégué désigné SNAPAC-CFDT »

Ma réponse à la réponse à ma réponse :

« Monsieur Lucquin,

Je viens de rentrer du travail, c'est pourquoi je ne vous ai pas répondu tout de suite.

Bravo pour votre dernier message. Car très rares sont, en effet, les gens qui osent assumer leurs opinions et signer.

Merci. (et je poste l'ensemble de notre échange pour montrer la voie). » Caizergues

Dans le document Td corrigé CFDT - Examen corrige pdf (Page 25-29)

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