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NOTRE ETUDE

B. Veines rénales a. origine

Confluence des veines Péri-calicielles, qui drainent les veines péri- pyramidales et inter-papillaires. Réseaux pré-pyélique, important et rétro-pyélique

b. Trajet

1. ADROITE

13 2 A GAUCHE

Veine longue (7cm), discrètement oblique en haut vers la ligne médiane. Courbure à concavité postérieure en avant de l’aorte (pince aorto-mésentérique).

Limite inférieure du quadrilatère veineux (de Roggie) = VMS, VMI et Tc SM).

c. Terminaison

Dans la veine cave caudale, à 90° à droite, plus obliquement à gauche.

d. Branches collatérales

1. DES DEUX COTES

· veines surrénales inférieures · veines capsulo-adipeuses · veines pyélo-urétériques

2. A GAUCHE

· veine gonadique gauche · veine surrénale (principale).

e. Anastomoses

Dans le parenchyme rénal (voûte veineuse sus pyramidale) dans l’atmosphère péri-rénale (arcade veineuse exo-rénale) connectée aux veines surrénales, coliques, urétériques et phréniques inférieures. Anastomose aux veines azygos : tronc réno-azygo-lombaire à gauche (racine de la veine hémi-azygos)

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III.2- Innervation

Proviennent du plexus solaire. Plexus rénal a pour origine: - ganglions cœliaques

- ganglions mésentériques supérieurs - ganglions aortico-rénaux

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L`arsenal thérapeutique du syndrome de JPU est très diversifié, allant de la chirurgie ouverte à la chirurgie vidéo-assistée en passant par la chirurgie endoscopique. Le traitement du syndrome de la JPU a constitué depuis bien longtemps un sujet d`intérêt des chirurgiens et continue à l`être encore [19].

En effet, le premier rapport de la reconstruction d`une JPU sténosée date de la fin du XIXème siècle.

La technique universellement utilisé dans l`anomalie de la JPU est la résection anastomose telle qu`elle a été décrite par ANDERSON et HYNES en1949 pour le traitement de l`uretère retro-cave et modifiée en 1950 par KUSS. Cette technique présente l`avantage de supprimer le segment urétéral pathologique, de permettre la réduction du volume du bassinet et le décroisement d`un pédicule polaire inferieur et d`assurer l`extraction d`éventuelles lithiase rénales. C`est le GOLD STANDARD en matière d`anomalie de la JPU [20].

Paradoxalement, le traitement endoscopique mini-invasif a vu naitre son principe il y a prés de cent ans avec l`urétérotomie externe, qui trente ans plus tard a été appareillée par un tuteur. L`endopyélotomie moderne est une variante de cette technique ; elle n`a vu le jour qu`en 1986, grâce a SMITH [19].

L`endopyélotomie apparait comme un procédé thérapeutique mini-invasif, parfaitement reproductible et faisable, c`est pourquoi durant ces deux dernières décades, l`usage de cette intervention s`est largement répondu. Elle présente malgré cela des limites. En effet, son taux d`échec est de 10 à 15 % [21], ce qui est largement supérieur à celui de la pyéloplastie à ciel ouvert dont le taux de succès dépasse à long terme 95%. Ce taux d`échec peut être encore plus élevé quand il s`agit de dilatation importante.

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En 1993, deux équipes (Kavoussi et Schuessler) [8,9] développaient la technique laparoscopique par voie intra péritonéale. Depuis plusieurs séries publiées confirment l`intérêt de cette approche avec un taux de succès identique à celui de la voie ouverte et une morbidité moindre [5, 10,11].

Dans le même temps, plusieurs équipes ont développé la technique laparoscopique par voie retropéritonéale avec des taux de succès comparables [12,14].

La chirurgie laparoscopique ou cœliochirurgie est une chirurgie effectuée par cœlioscopie. Elle est aussi appelée vidéo chirurgie ou chirurgie vidéo-assistée

La cœlioscopie est l’examen visuel direct de la cavité abdominale, préalablement distendue par un pneumopéritoine, au moyen d’un endoscope introduit à travers la paroi abdominale .En 1806, Philippe BOZZINI (1775-1809), médecin italien réalise le premier appareillage destiné à l’exploration visuelle des cavités internes.

En 1857, Antoine Jean DESORMAUX (1815-1882), urologue français invente le terme d’endoscope. De nombreux chercheurs améliorent ensuite cette forme d’investigation.

En 1901, l’urologue russe GUNNING réalise pour la première fois l’exploration de la cavité abdominale du chien à l’aide d’un cystoscope.

En 1964, Kurt SEMM met au point un moniteur et un insufflateur électronique avec contrôle de pression. C’est le début du pneumopéritoine avec pression intra – abdominale constante.

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A partir du milieu des années 1980, la laparoscopie se développe, la chirurgie par cœlioscopie prend de l’ampleur, les indications se multiplient et les techniques se perfectionnent. C’est ainsi qu’elle s’intéresse à un grand nombre de spécialités chirurgicales comme l’urologie, mais les interventions y sont limitées à de rares indications comme les curages ganglionnaires, la cure de varicocèle et le traitement des testicules ectopiques [36].

En 1991, CLAYMAN a rapporté le premier cas de néphrectomie élargie droite sous cœlioscopie par voie transpéritonéale [46]. En 1993 Schussler a rapporté le premier cas de pyéloplastie laparoscopique par la même voie [8,9].

Depuis, la laparoscopie en urologie a connu un développement important. Cette nouvelle chirurgie a connu deux périodes importantes:

De 1991 à 1994, des publications apparaissent sous forme de petites séries comportant un taux de Complications élevé, lié à la courbe d’apprentissage, et surtout à des techniques encore aléatoires.

Depuis 1994, des progrès considérables ont été réalisés et les techniques sont mieux standardisées.

A partir de 1998, la cœliochirurgie s’est imposée comme une technique utilisable et fiable en urologie [36].

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Le tableau suivant résume les différentes techniques utilisées dans le traitement de la sténose de la JPU.

Source

History 0f surgical procedures

1886 First pyeloplasty Trendelenberg 1891 First successful pyeloplasty kuster 1923 Y-V plasty Schwyzer. 1949 Spatulated ureter Anderson-Hynes 1951 Spiral flap Culp and deweerd 1953 Vertical flap Scardino

Minimally invasive procedures

1909 Ureterotorne externe Albarran

1943 Intubated ureterotomy Davis

1982 Balloon dilatation Kadir

1983 Percutaneous pyelolysis Wickham and Miller

1986 endopyelotomy Smith

1986 Retrograde endopyelotomy Inglis and Tolley

1992 Àcucise balloon Clayman

1993 Laparoscopic pyeloplasty Schuessler

Tableau1 : Historique des techniques chirurgicales et mini- invasives dans le traitement du syndrome de JPU [20]

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PYELOPLASTIE

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