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G 31 Mars 2009 : Signatures magnétiques au sol

G.2 Variations magnétiques à moyenne latitude

G.1.3 Labrador (Amérique du Nord orientale)

Cette région est dans le secteur minuit au début de la période étudiée. Les mesures magnétiques qui y ont été effectuées sont représentées sur la figure G.5 (complétée par figure G.8 (PANG)). Les deux premiers événements ont laissé une signature claire sur toutes les stations, avec une amplitude assez importante (> 100 nT) sur la station la plus au Nord, IQA. Les événements 3 et 4 ne sont détectés que par cette dernière. Les événements 5 et 6 ont encore une signature bien visible sur IQA et KUUJ (T29). Il n’y a plus de trace d’activité significative après 07 :00 (le labrador étant alors dans le secteur matin (MLT > 5 heure).

G.1.4 Baie d’Hudson (Canada Centre-Est)

Les données de cette région sont montrées sur les figures G.6 et G.7. La station CRDT (Figure G.8) est aussi située dans ce secteur. Les deux premiers événements ont été détectable à l’Est de la baie d’Hudson, mais avec une très faible amplitude ( 10 nT). Le troisième événement n’a laissé aucune signature. Le quatrième est détecté à Cap Dorset (CRDT) avec une forte amplitude (> 100 nT) et de façon beaucoup plus discrète ( 15 nT) sur la station Danikiluaq située un peu plus haut sud. Il apparait donc que les contreparties aurorales des troisième et quatrième dipolarisations aient été très localisées, tant en longitude qu’en latitude. Les événements 5 et 6 sont détectés sur l’ensemble de la baie d’Hudson, avec une forte amplitude sur les stations à haute latitude sur le secteur Ouest (RAN, FCC, BLC). Les signatures des dipolarisations 7 et 8 sont de faible amplitude (∼10-20 nT) sur les stations du secteur Ouest à basse latitude (FCC et GIM).

G.1.5 Canada central

Les mesures de cette région sont représentées sur la figure G.9. Les quatre premières dipolarisations n’ont laissé aucune contrepartie significative dans cette région qui était alors du coté soir (MLT ∼18-230 heures). La suivante est associée à des variations modérées (∼20 nT). Les événements 6, 7 et 8 sont très clairement détectés, avec une amplitude maximale sur la station SNAP (T35) la plus haute en latitude.

G.1.6 Canada occidental et Alaska

Les variations du champ magnétiques de l’ouest du continent nord-américain (figures G.10 et G.11) sont globalement faibles. Une petite baie négative de la composante H a été détectée au cours du dernier événement à la station INK. Il est possible que l’électrojet se soit développé plus à l’ouest, mais l’absence de station sur l’océan artique ne permet pas de le savoir.

G.2 Variations magnétiques à moyenne latitude

Les mesures du champ magnétique effectuées à moyenne latitude sur le continent nord- américain sont représentées sur les figures G.12 et G.13. Les profils sont ordonnés en fonction de la longitude, de l’Est vers l’Ouest (de bas en haut). Les variations du champ magnétique

sont associées aux courants alignés connectant l’électrojet et le courant à travers la queue. Une variation positive (négative) de la composante D indique un courant ascendant (descen- dant). En considérant le modèle de diversion du courant à travers la queue via l’ionosphère ("current wedge model"), une variation positive de la composante H signifie que la station se trouve entre les courants alignés descendant et ascendant (dans le secteur du "current wedge"). Dans ce modèle, le courant ascendant est situé à l’Ouest du secteur où se développe l’électrojet et le courant descendant à l’Est.

Les événements 1 et 2 sont associés à une variation positive de la composante D sur les stations situées à l’Est de l’Amérique du Nord. Cela suggère que l’électrojet s’est développé à l’Est du continent, ce qui est cohérent avec les observations en région aurorale.

Aucune signature n’est détectée pour les dipolarisations 3 et 4. Cela suggère que l’électro- jet a été très localisé, en accord avec les mesures en région aurorale. L’ensemble du système de courant est clairement détecté pour les événements 5 et 6. Les courants descendants et ascendants sont encadrent le continent (∆ D < 0 à l’Est, ∆D > 0 à l’Ouest, ∆H > 0). La variation positive de la composante H sur toutes les stations indique que l’électrojet s’est développé dans un large secteur en longitude, à l’échelle du continent. Cette interprétation est en accord avec celle inférée des observations aurorales.

Les signatures sont beaucoup plus faibles et plus difficiles à interprétées pour les deux dernières dipolarisations. Les stations sont alors dans le secteur après minuit et matin. Avec un délai, des variations négatives de faible amplitude de la composante D sont enregistrées sur les stations de l’Est du continent. Aucune variation significative n’est mesurée sur les stations de l’ouest. Ces observations sont difficile à concilier avec celles de la région aurorale. Une interprétation possible est que l’électrojet s’est étendu vers l’Ouest au delà de la région couverte (océan artique).

G.2. Variations magnétiques à moyenne latitude

Figure G.2 :Magnétogrammes pour le réseau Image (composante Y).

G.2. Variations magnétiques à moyenne latitude

Figure G.4 :Magnétogrammes, région : Islande-Groenland

G.2. Variations magnétiques à moyenne latitude

Figure G.6 :Magnétogrammes, région : Baie d’Hudson (sud-est)

G.2. Variations magnétiques à moyenne latitude

Figure G.7 :Magnétogrammes, région : Baie d’Hudson (ouest)

Figure G.9 :Magnétogrammes, région : Canada central

G.2. Variations magnétiques à moyenne latitude

Figure G.11 :Magnétogrammes, région : Alaska

G.2. Variations magnétiques à moyenne latitude

Figure G.12 : Magnétogrammes à moyenne latitude, composante D

Fly your thesis - An astronaut

experience : le projet Deep Impact

H.1 Introduction

« Deep impact » s’inscrit dans le cadre du programme « Fly your thesis »(FYT) de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Chaque année l’ESA permet à des étudiants en thèse ou master d’effectuer une expérience scientifique en microgravité. Pour obtenir ces conditions l’expérience est embarquée sur l’un des vols paraboliques à bord de l’Airbus A300 «Zéro-G». L’avion effectue une trajectoire en cloche et coupe les gaz pour être en chute libre ce qui induit la micro-apesanteur pour les occupants (comparable à des astronautes à bord de la station spatiale internationale).

FYT est un projet de la branche éducation de l’agence spatiale européenne, l’ESA, qui permet, après un processus de sélection, à quatre équipes étudiantes de réaliser une expé- rience en apesanteur à bord de l’A300 ZéroG.

C’est lors de notre Master 2 que nous avons entendu parler du projet FYT et avec quelques personnes de ma promotion nous avons décidé de nous lancer dans l’aventure.