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Une importante difficult´e que nous avons rencontr´e pendant la validation de nos codes ´etait l’absence de code de r´ef´erence. En effet, le premier code de r´esolution des ´equations du probl`eme en voies coupl´ees a ´et´e publi´e en 2016 [58] et n’a ´et´e utilis´e jusqu’`a pr´esent - `a notre connaissance - que pour des calculs ab initio. En revanche, d’autres codes qualifi´es et utilis´es pour de nombreuses ´etudes existent mais sont limit´es soit au cas des potentiels locaux, soit aux calculs DWBA. Les codes FRESCO [59] ou ECIS-06 [60] sont des exemples de codes qui traitent les voies coupl´ees mais avec des potentiels locaux, et DWBA98 [61] et NLAT [63] sont des exemples de codes qui traitent explicitement la non localit´e mais uniquement dans la limite de la DWBA.

Nous avons donc tout d’abord impl´ement´e dans le code ECANOL la possibilit´e de faire un calcul en DWBA. Cela consiste en pratique `a ne remplir que la diagonale et la partie

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triangulaire inf´erieure des matrices comme celle donn´ee `a la fin du chapitre 3 de ce document. Ainsi, il n’y a fondamentalement pas de diff´erence au niveau du traitement num´erique effectu´e par ECANOL entre un calcul en voies coupl´ees et un calcul DWBA. Par cons´equent, la validation des calculs avec potentiels non locaux `a la limite de l’approximation des ondes distordues de Born permet aussi de valider le mˆeme calcul mais en voies coupl´ees.

Ensuite, nous avons commenc´e la validation du code MINOLOP. Pour se faire nous avons extrait du code DWBA98, qui utilise les mˆemes ingr´edients microscopiques que notre code, le potentiel optique pour un noyau dont l’´etat fondamental est un 0+. Nous avons ensuite compar´e ce potentiel avec celui obtenu via MINOLOP. Sur la figure 5.6, nous avons trac´e le r´esultat des deux programmes informatiques. On voit que l’accord est excellent pour la partie locale, et l’accord est similaire pour la partie non locale.

Nous nous sommes ensuite int´eress´es aux potentiels de couplage entre deux ´etats quelconques. Dans le code DWBA98, les seuls potentiels de couplages consid´er´es en dehors du potentiel optique sont les potentiels de transition entre l’´etat fondamental et un ´etat excit´e. Nous avons pu extraire la partie directe de ces potentiels mais pas la partie d’´echange, donc nous n’avons pu valider par comparaison directe que la partie directe. La comparaison avec les calculs fait avec MINOLOP donne le mˆeme type d’accord que pour le potentiel optique. Mais le terme d’´echange des potentiels de transition n’a donc pas pu ˆetre valid´e par comparaison directe.

Nous avons proc´ed´e `a la validation d’ECANOL pour pouvoir ensuite revenir `a MINOLOP. Tout d’abord, nous avons valid´e ECANOL pour la diffusion ´elastique avec les potentiels microscopiques non locaux. L’accord avec DWBA98 est excellent comme montr´e sur la figure 5.7. Ensuite, nous avons travaill´e sur la validation d’ECANOL pour les voies in´elastiques.

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A la limite DWBA, nous avons pu valider ECANOL pour des potentiels locaux en utilisant la partie directe des potentiels de transition.

Ensuite, dans le cadre des voies coupl´ees, nous avons utilis´e le code ECIS-06 comme r´ef´erence pour nos validations. Dans ce code de calcul, il est possible d’utiliser ais´ement le mod`ele macroscopique vibrationnel pour calculer les potentiels locaux de couplage. Nous avons donc impl´ement´e dans ECANOL le mˆeme mod`ele (uniquement le terme central, pas les termes spin-orbite et tenseur). Ensuite, nous avons ´etudi´e la convergence du code ECIS-06 en fonction du rayon de coupure du calcul et du pas utilis´e pour le maillage radial de l’espace. Nos r´esultats sont pr´esent´es sur les figures 5.3 et 5.4. Nous avons ´etabli comme param`etres du calcul de r´ef´erence un rayon maximal de 20 fermis et un pas de 0,01 fermi, et nous avons montr´e que pour obtenir une bonne pr´ecision `a un coˆut raisonnable en temps de calcul, nous pouvons utiliser un rayon maximal de 15 fermis et un pas de 0,2 fermi.

Ensuite nous avons compar´e les calculs en voies coupl´ees et en DWBA faits par ECANOL aux calculs de r´ef´erence faits avec ECIS-06, comme montr´e sur la figure 5.5. On voit que malgr´e des diff´erences de traitement num´erique, les deux codes donnent des r´esultats remarquablement proches, et nous validons ainsi ECANOL pour des calculs en voies coupl´ees avec des potentiels locaux. De plus, pour compl´eter la validation faite par rapport au code DWBA98 pour les potentiels de transition microscopiques locaux, nous avons d´eriv´e les ´equations pour le mod`ele vibrationnel ainsi que pour la partie centrale ind´ependente du spin de la matrice G de Melbourne, et nous les avons ´ecrites sous une forme directement comparable. Nous avons ensuite grossi`erement ajust´e les param`etres du mod`ele vibrationnel pour reproduire le potentiel microscopique et avons fait un calcul avec ECIS-06 et ECANOL. Malgr´e un ajustement tr`es grossier des param`etres, le r´esultat des deux codes est en accord

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a quelques pour cents pr`es.

Enfin, nous avons utiliser les potentiels de couplage microscopiques non locaux dans ECANOL et avons compar´e nos r´esultats `a ceux de DWBA98 comme montr´e dans la figure 5.8. Quelques diff´erences num´eriques persistent mais l’accord global est satisfaisant, ce qui nous permet de valider le code ECANOL pour des diffusions in´elastiques ainsi que MINOLOP pour des potentiels de couplage non locaux.

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