• Aucun résultat trouvé

Vérifier cette configuration en se connectant à l’automate et en communiquant

4. Comprendre l’adressage de base

4.2. Vérifier cette configuration en se connectant à l’automate et en communiquant

Par un clic droit sur le module que l’on veut visualiser ou forcer, on choisit l’option dans la fenêtre.

Une demande de sauvegarde de la configuration est proposée.

Puis la fenêtre de Visualisation/Forçage s’ouvre.

On remarque immédiatement que la barre titre de l’application devient bleu clair. C’est l’indication du mode « en ligne » (connecté) de la fenêtre.

Si on coche la case Visualisation, la barre verte « MARCHE » et la valeur d’état des différentes voies de la carte s’animent.

On procède de la même manière pour la carte des sorties. On assigne la valeur de forçage en plaçant une valeur dans la case appropriée (on peut en mettre plusieurs) et on force les valeurs en cliquant sur le bouton.

5. Utiliser les mémentos (bits internes)

Dans les automates S7, les bits internes sont appelés Mémentos. Ils sont regroupé en octets et ils sont identifiés comme un point de E/S : ie M3.6 (7e bit du 4e octet). Pour être utilisées dans une application S7, les bases de temps de l’automate doivent être transférées dans des mémentos. Ces mémentos deviendront alors des mémentos de cadence. Ce transfert se configure par les propriétés du CPU

Par un double clic gauche ou par un clic droit et la sélection Propriétés, on accède aux propriétés du CPU de l’automate. Il y a plusieurs onglets sur lesquels on reviendra plus tard.

Pour maintenant, on configurera les bits de base de temps (Mémentos de cadence). Il s’agit de définir les fréquences des bases de temps à des bits internes du système. On assignera les bits de l’octet 0 ce qui configurera les bits M0.0 à M0.7 aux différentes bases de temps.

Ne pas oublier d’enregistrer en sortant du configurateur avant de transférer la configuration dans le module.

6. Créer un programme

En sélectionnant l’option Programme dans l’arborescence de notre projet (partie gauche de la fenêtre du Manager), on affiche dans la partie droite les différents composants du programme.

6.1. Définir les mnémoniques

Comme dans n’importe quel programme, on doit définir nos variables de façon claire. On assignera donc des mnémoniques significatifs à nos variables plutôt que d’utiliser les opérandes.

En double cliquant sur l’option Mnémoniques des éléments de programme, on ouvre l’Éditeur de mnémoniques.

Il s’agit comme on peut le voir d’une nouvelle application.

L’éditeur permet de définir les variables rapidement et éventuellement de façon semi-automatique.

Pour effacer une entrée, on la sélectionne et on demande son effacement par un clic droit.

On enregistre la table lors de la fermeture ou par l’icône dans la barre d’icônes de l’éditeur.

On verra un peu plus loin qu’il y a plusieurs manières d’ouvrir cet éditeur et qu’il est possible d’exporter et/ou d’importer cette table dans d’autres projets et d’autres applications (Excel...).

6.2. Créer des blocs d’organisation et de fonction

Dans Programme, sélectionner la section Blocs. Dans la fenêtre de droite, par un clic droit, ouvrir le menu d’insertion.

Sélectionner Bloc d’organisation pour insèrer le 1er bloc : le bloc d’organisation OB1. Ce bloc doit toujours exister. On reviendra plus tard sur son contenu.

On utilisera le langage à contact cont (ladder), pour le programmer.

De la même manière, insérer un 2e bloc, le bloc Fonction (attention, ce n’est pas un Bloc fonctionnel). On gardera le nom FC1 par défaut.

On utilisera aussi le langage à contact pour le programmer.

En revenant dans le Manager, on doit retrouver les blocs insérés.

7. Programmer en diagramme à échelle (ladder)

Par un double-clic sur le bloc FC1, on ouvre l’éditeur de bloc. Il comporte 3 fenêtres : la fenêtre d’opération (ici à gauche), une fenêtre de messages (en bas) et la fenêtre d’édition, elle-même divisée en 2 fenêtres : la fenêtre de déclaration et la fenêtre de code, où on écrit les réseaux ou le code littéral.

Les éléments de base sont dans la barre d’icônes, la fenêtre à gauche présente toutes les opérations par familles.

Un bloc peut avoir plusieurs réseaux qui doivent être commentés.

L’insertion d’un contact se fait en cliquant sur la ligne dans la fenêtre d’édition (elle devient verte), puis en cliquant sur le symbole de la barre d’icône ou en draguant le symbole à partir des opérations sur bits depuis la fenêtre des opérations.

La caractérisation d’un symbole se fait en cliquant sur ??.? dans la fenêtre d’édition. En entrant la première lettre du mnémonique, la table des mnémoniques s’ouvre et s’affine au fur et à mesure que l’on rentre le mnémonique.

On peut alors directement le choisir et il se complète immédiatement.

Si l’on rentre directement un nouveau mnémonique, on peut immédiatement le compléter dans la table.

Par un clic droit sur le symbole sélectionné et en choisissant Éditer les mnémoniques, on peut compléter l’assignation.

Le rang complet devient alors :

On sauvegarde et on charge.

Sans plus attendre, notre automate étant en marche (Run), on peut essayer l’interrupteur 0…

Et ça ne marche pas !!!!!!

Il faut appeler la fonction FC1 dans le bloc OB1 !!!!

Ouvrir OB1 par un double clic.

Ouvrir l’arbre des Blocs FC et double cliquer sur FC1 qui s’insert sans condition.

On sauvegarde le bloc.

On le transfère.

Et ça marche !!!!

On ferme l’éditeur ladder de bloc.

Maintenant c’est à vous de programmer votre 1er start & stop.

8. Utiliser les tables de variables

Mais abordons pour finir les fameux mémentos définis dans le CPU.

Dans Blocs, faire Insérer un nouvel objet, puis Tables des variables.

Ne pas chercher à définir la table immédiatement, laisser son nom symbolique VAT_1 et cliquer sur OK.

La table apparaît dans le Manager, dans la fenêtre de droite du projet. Par un double clic, ouvrir son éditeur (encore une autre application).

Après avoir inséré une variable M0.0, on peut insérer tout de suite une plage d’opérandes par un clic droit.

En commençant par M0.1 et les 6 bits suivants (total de 7), on aura tout l’octet M0, où l’on a placé nos mémentos de cadence (bases de temps).

La table devient alors la suivante.

On peut animer la table avec l’icône des lunettes de la fenêtre de table.

Noter alors la barre d’application en bleu pour signifier qu’on est en mode connecté (en ligne) et la case Marche en bas qui s’anime pour indiquer que le CPU est en marche (Run).

On voit bien clignoter les bits à différentes fréquences et par la rubrique d’aide, en recherchant les mémentos de cadence...

on peut connaitre la fréquence (et la période...) des différents mémentos.

C’est maintenant à vous de trouver les mnémoniques appropriés à ces mémentos et de faire les laboratoires des séries A et B...

Documents relatifs