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Chapitre 2: Au cœur du soin, une interaction soignant/soigné

2.5 L’humanitude dans les soins

Yves Ginest et Rosette Morescotti nous présentent une nouvelle philosophie de soins basée sur le principe de la bientraitance fondée sur l’adaptation du soignant au soigné. Dans cette relation, chacun des acteurs est vu comme une personne autonome, libre de choix.

Les quatre piliers de l’humanitude

- Le regard : il s’échange face à face, yeux dans les yeux, à la hauteur du visage. C’est dans le regard de l’autre que nous construisons notre identité, l’image de nous-mêmes. Le regard

12Donc de se mettre à la place de...

13 Donc de ne pas trop s’investir vis à vis du patient

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est générateur de l’estime de soi, révélateur de l’autre et d’ouverture. Un regard tendre permet la confirmation de la dignité humaine, l’évolution et favorise l’équilibre physique et psychologique.

-Le sourire et la parole : le sourire est un signe de disponibilité. Communicatifs, le sourire et le rire sont des outils pour réduire le stress, diminuer la douleur et la souffrance. La parole annonce et permet d’expliquer tous les gestes lors de l’entrée en relation ou au cours du soin.

-Le toucher : Un toucher tendre. Le toucher est le sens qui est développé très tôt chez l’homme depuis sa vie intra-utérine. C’est le premier moyen qu’il possède pour communiquer avec le monde extérieur et avec les autres. Ce toucher permet de stimuler les récepteurs tactiles et l’état de veille, de prendre conscience d’une présence. Le toucher est un moyen de communication qui peut soulager, rassurer et permet de prendre conscience de notre schéma corporel, de le situer dans le temps et dans l’espace.

-La verticalité : c’est le fait de se tenir debout et marcher. ll est important de lever les personnes car leur verticalité est l’une des caractéristiques qui nous différencie des animaux.

Elle possède de nombreux bénéfices pour l’être humain, elle réactive la circulation sanguine, permet la perception du schéma corporel14.

Chapitre III : De la relation dans les soins à la communication

3.1 La relation dans les soins

La relation exige une interaction, une rencontre entre deux personnes au minimum. C’est de cette interaction qu’une relation peut s’établir. Quels que soient le lieu de travail ou les personnes à prendre en charge, à l’hôpital avec les personnes malades de tout âge ou en maison de repos avec les personnes âgées ; l’aide-soignant entretient avec elles des relations qui sont toutes différentes, de la plus simple à la plus complexe car cet aspect relationnel fait partie intégrante de notre métier. Il est judicieux que cette relation soit bilatérale afin qu’il y ait un échange et pas unilatérale et qu’elle se base sur le plan émetteur.

Dans une interaction qui se présente, hormis la compréhension du sens, les représentations sont les résonances émotionnelles qui vont produire chez le patient des réactions15. Un des

14 Dans sa position, dans l’espace, perception de la gravité et précision de l’équilibre

15 Formes de mécanisme de défenses

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objectifs parmi tant d’autres pour le soignant dans la relation soignant/soigné est de permettre de retrouver une autonomie, d’être dans l’interaction et d’avoir une relation d’égalité.

3.2 La communication

Elle constitue un échange d’informations, à la transmission d’un message, et attend une compréhension de l’autre. Elle se situe dans un processus dynamique car chacun des acteurs16 exerce une influence sur l’autre de manière volontaire ou non. Ce processus intervient dans l’interaction via plusieurs formes de communications.

3.3 Les composants de la communication

(cf annexe 2)

Dans la communication, il y a un émetteur et un récepteur. L’émetteur désire transmettre un message au récepteur. Elle est composée d’éléments dont la signification est la suivante : - Le contexte : Ce sont les éléments de la situation en dehors du message qui vont l’influencer.

-Le bruit : Ce sont des phénomènes qui viennent parasiter le message, le déforment et peuvent rendre sa compréhension difficile.

-L’émetteur : Origine, qui émet le message, l’information.

-Le récepteur : Celui qui a qui le message est destiné et qui le reçoit.

-Le codage : Permets la transformation de l’information à celui qui le reçoit.

-Le canal : C’est le moyen par lequel on fait passer l’information.

16 Il s’agit de l’émetteur et du récepteur

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-Le décodage : Il est possible si le récepteur peut percevoir, identifier les signes et comprendre les règles de ces signes. L’émetteur et le récepteur doivent avoir les mêmes codes et les mêmes règles de codage.

-Le message : C’est le contenu de la communication qui est constitué de signes repérables.

Ces signes stimulent le récepteur et mène à l’information.

-Le feed-back : Il permet un retour à l’émetteur, permet de voir comment le récepteur a perçu le message, l’information.

Dans le monde infirmier de Virginia Henderson, diplômée en 1921 et référente des écrits sur l’art infirmier, nous développe une liste de 14 besoins fondamentaux (cf annexe 3). Le besoin de communiquer se situe en 10e position. Ce besoin de communiquer correspond à la nécessité d’avoir des relations avec autrui. Elle implique un processus verbal et non verbal permettant le partage des sentiments, des opinons, des expériences et des informations. Communiquer est un besoin fondamental pour toute personne malade ou en bon état de santé. Si chez une personne il n’est pas satisfait, il est nécessaire en tant que soignant d’y répondre en trouvant les moyens nécessaires afin d’entrer en communication avec celle-ci. Les causes de la non-satisfaction de ce besoin de communiquer peuvent être nombreuses. En effet, on remarque cette perturbation si la personne est désorientée, que la personne se trouve dans le coma, que la personne est atteinte de surdité, que la personne n’a plus ou perdu l’usage de la parole, la personne se trouve devant une langue étrangère qu’elle ne comprend pas.

3.4 Différentes formes de communication La communication verbale

Permets de s’exprimer et d’entrer en relation par la parole ou par écrit dans le but de transmettre le message. La communication verbale est composée de signes qui forment des mots, des phrases afin de livrer une opinion, un avis, partager des connaissances. Elle permet de s’assurer de la perception et de la compréhension du message car on s’attend à un échange.

La communication non-verbale

Ce mode de communication intervient dans l’interaction afin de compléter la communication verbale qui est inexistante ou diminuée suite à un problème de santé. Elle passe par le

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sourire, les expressions du visage, les postures corporelles, la gestuelle, le toucher, les odeurs ou encore par la tenue vestimentaire. Cette forme de communication est volontaire ou non. Cette communication non verbale permet d’exprimer des émotions, des sentiments, des valeurs. Quand elle est adaptée à la situation, elle enrichit la communication verbale.

3.5 Les facteurs pouvant influencer la relation et la communication : Les facteurs psychologiques :

En fonction de la personnalité, de la culture et des expériences de vie de chaque personne, de perception, l’émotion qu’elle a des éléments environnants est différente et influence le besoin de communiquer.

Les facteurs sociaux-culturels :

Ils font référence à la catégorie d’âge, à la culture, au rôle et à la fonction aussi. Le statut social se répercute sur le développement physique, intellectuel et à la fonction. Le statut social se répercute sur le développement physique, intellectuel et psychologique d’une personne et influence sa façon de communiquer avec les autres.

Les facteurs physiologiques :

La détérioration des cinq sens qui permettent d’explorer et d’être à l’écoute de l’environnement altère la capacité de communiquer.

Chapitre IV : L’infantilisation 4.1 Généralités

L’infantilisation se définit comme la non-reconnaissance de la personne âgée dans ses capacités cognitives et de ses responsabilités personnelles. C’est une sorte de dépersonnalisation qui peut engendrer la confusion et le déni de ses capacités entraînant une attitude de soumission. Elle s’apparente à l’activation implicite des stéréotypes négatifs.

Nous pouvons observer l’infantilisation dans diverses circonstances et conversations. Elle se glisse dans la relation de manière inconsciente par des attitudes, des paroles et des comportements et dans la plupart des cas, elle dévalorise la personne et frôle le manque de respect. De ce fait, nous pouvons nous demander quel est le sens de cette relation tant aux yeux du soignant qu’aux yeux de la personne âgée et quels enjeux sous-entend-elle.

22 4.2 Les différentes formes d’infantilisation

L’infantilisation peut se traduire de différentes manières :

- Dans le non-respect de la parole, des souhaits ou des désirs, des prises de décisions.

Cela suppose que nous considérons que la personne est inapte à décider, à faire des choix et que nous devons les faire à sa place.

-La dévalorisation des aptitudes psychiques, physiques et motrices pouvant conduire à considérer la personne comme « un mineur » incapable de prendre des décisions pour elle-même.

-Dans la communication : nous rencontrons souvent le tutoiement ou encore l’utilisation de surnoms qui ne sont pas souhaités et ni demandés par la personne âgée.

-Le vocabulaire, la manière de formuler et l’intonation utilisée qui peuvent être perçus comme enfantins.

-Au cours des activités au quotidien, on retrouve les repas, pour la personne âgée l’utilisation d’un bavoir peut être une image peu valorisante d’elle-même.

-Lors de la prise médicamenteuse : lorsqu’ils sont en sirop, en goutte ou même en suppositoire, on sous-entend qu’ils sont plus faciles à administrer.

-Les soins d’hygiène : là aussi, dans ces actes de la vie quotidienne, on retrouve des attitudes infantilisantes qui proviennent tant des aidants naturels que des soignants. Une grenouillère mise à la personne lors de la mise au lit peut provoquer une contention.

-Les animations proposées : Mettre des jeux ou des activités à l’origine prévus pour des enfants peut refléter une image dévalorisante. De ce fait, une situation d’échec peut y être associée car la motricité et la dextérité sont moins performantes.

4.3 Les facteurs qui peuvent favoriser l’infantilisation

Après avoir vu ces différentes formes d’infantilisation, nous pouvons nous poser cette question : Pourquoi infantiliser la personne âgée ? Dans la majorité des cas, l’infantilisation est inconsciente et peut provoquer de divers facteurs.

-Les atteintes cognitives de la personne qui altèrent ses capacités de jugement, de perception de compréhension et de communication.

-Les pertes de ses capacités motrices par la fonte musculaire, la perte d’équilibre, les hémiplégies, etc.

-Les attitudes agressives de la personne âgée avec demande de maternage.

-L’isolement de la personne qui induit parfois un sentiment de pitié, de vulnérabilité, engendrant une réaction maternante, protectrice.

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-Le lien affectif qui induit un investissement particulier de la relation.

4.4 Les conséquences de l’infantilisation

Au niveau du patient

Certaines personnes âgées adhèrent car elles trouvent des avantages et consolident l’infantilisation, surtout celles qui sont en quête d’attention ou qui manifestent des comportements de régression. Ces interactions liées aux soins réconfortent la personne et lui procurent un sentiment de sécurité, pallient le sentiment de solitude et le manque d’interaction sociale. D’autres acceptent l’infantilisation par projection d’identité car elles trouvent dans le soignant des attributs communs ou une similitude générale à elle-même.

Cependant, il y a des côtés négatifs de cette relation. En effet, l’infantilisation accompagne la dépersonnalisation. La personne n’est plus elle-même, on ne la voit plus. Il peut y avoir une confusion d’identité et parfois une perte d’autonomie avec une attitude de soumission.

Face à l’infantilisation, la personne éprouve un sentiment de colère, de révolte et d’agressivité. Ceci peut amener une certaine violence verbale, physique ainsi que des troubles du comportement tel que jouer avec les selles, une agitation, des troubles du sommeil, l’apparition de démence. De plus, le langage infantilisant renforce les stéréotypes négatifs associés au vieillissement. Cela peut nuire la perception que la personne âgée a d’elle-même, de sa fonction sociale et de son utilité.

Au niveau du soignant

Le soignant est sollicité pour plusieurs rôles :

- Le rôle d’assistance en raison de la dépendance de la personne - Le rôle de protecteur de la personne devenue vulnérable

-Le rôle de soigner et de répondre aux besoins perturbés

C’est l’envie d’épauler la personne qui est souvent à l’origine de comportements qui infantilisent. Cependant, cette envie peut entraîner de la maltraitance. En effet, la personne qui aide peut s’imposer en parent de substitution et de ce fait, ne pas considérer la personne âgée dans cette prise en soins. Se trouver en face d’une personne âgée nous projette à notre fin future. Ce qui est douloureux et fait naître des sentiments d’impuissance et de frustration. Pour se protéger de toute identification à la personne, une série de mécanismes, de défenses se met en place de manière inconsciente. Certains soignants vont éviter ou

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encore banaliser la situation lors des différentes rencontres. D’autres seront hyper protecteurs afin d’échapper à ce futur qui est angoissant.

4.5 Peut-on évoquer une maltraitance quand on parle d’infantilisation ?

Il existe bien de nombreuses définitions et de formes de maltraitance. Je vous présente celle en lien avec l’infantilisation de la personne âgée. Hormis le souhait que leurs douleurs soient soulagées, les personnes âgées demandent parfois tout simplement d’avoir une bonne qualité de vie comme tout un chacun. Une qualité de vie qu’elles ne sont plus en mesure d’assumer elles-mêmes. L’infantilisation fait partie de la maltraitance psychologique qui est l’utilisation de mots, d’actes ou d’autres moyens pour provoquer un stress ou une angoisse.

Lors des divers contacts, elle englobe : - La menace

- Les insultes

- Les décisions prises malgré les capacités de la personne à décider - L’ignorance

- Le silence - La privation - La punition - L’isolement

Dans cette infantilisation, le soignant considère de manière inconsciente que la personne âgée est un enfant.

4.6 Cas d’exception de l’usage de l’enfance

Bien que l’infantilisation ait une représentation négative quand on parle de personnes âgées, l’enfance est très présente dans le domaine de la gérontologie17 pour expliquer la démence.

Concernant les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées, nous trouvons trois concepts : l’enfance maternée, la première enfance et l’enfance inversée.

L’enfance maternée

L’enfance maternée est définie comme l’ensemble des soins donnés à une personne dans un climat protecteur et affectif qui évoque le comportement d’une mère à l’égard de son enfant. En réalité derrière ce terme, « enfance maternée » se cache celui de la régression.

En effet toute personne en situation de difficulté physique ou psychique peut manifester des

17Étude des phénomènes de vieillissement et des problèmes particuliers aux personnes âgées

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attitudes psychologiques régressives qui sont un retour de comportement infantiles. La personne âgée perd peu à peu son statut d’adulte.

La première enfance

Certains gestes des personnes âgées sont comparables à ceux de la première enfance surtout si ces personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladie apparentées. Par exemple l’image d’un senior qui suce son pouce évoque celle d’un nouveau-né. Si ce geste est normal lorsque l’on est enfant, il représente un symptôme lorsqu’il s’agit d’une personne âgée, ce qui conduit à le différencier.

L’enfance inversée

On retrouve ici le fait de comparer puis de différencier le vieux de l’enfant. En effet, on compare souvent une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer comme un retour à l’enfance, alors que contrairement à l’enfant, cette personne va perdre petit à petit son autonomie et son indépendance.

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III. Partie pratique

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1. Quelques clés d’une bonne communication pour aider les soignants à trouver la juste distance thérapeutique

L’acquisition d’une aisance à communiquer n’est pas contradictoire avec la gestion de ses propres émotions et la prise de conscience. L’un renforce potentiellement l’autre. Au début d’une rencontre entre le soignant et le soigné, il convient d’abord d’instaurer un cadre de confiance de la part du soignant qui demande certaines qualités telles que :

- Une solidité pour accueillir ce que le patient vient déposer, avec toute la charge émotionnelle que cela peut impliquer

-Une attention bienveillante, à maintenir malgré les débordements éventuels

- Une disponibilité interne, une écoute, signes d’une acceptation du patient tel qu’il est.

Lorsque le soignant entre en communication avec le patient, trois grandes stratégies sont opérantes, et souvent s’associent dans la rencontre :

- L’évaluation qui vise à détecter, clarifier ou vérifier des informations

- L’éducation qui cherche à répondre aux attentes du patient et à structurer l’entretien et la relation

- Le soutien qui favorise la confiance et permet au patient de se sentir rassuré, compris et accepté tel qu’il est.

Une fois le cadre posé, le soignant est apte à établir de bonnes règles de communication - L’accueil est un moment important : un mot de bienvenue, une poignée de main, un sourire sont des signes de bienveillance. S’asseoir en face du patient, au même niveau que lui, le regarder, être ouvert sont des clés incontournables d’une bonne relation.

-Vérifier d’emblée ce que souhaite le patient, ce qu’il sait déjà, comment il se représente, quel est son ressenti personnel face à ses pathologies et ses traitements.

-Être attentif à ce que dit le patient, en parole et avec son corps18.

-Poser des questions ouvertes, permettant au patient d’exprimer son point de vue, ses interrogations et ses besoins

- Prendre le temps. Le temps d’écouter les besoins du patient, de l’informer mais également de l’éduquer.

18 La communication non verbale représente 70 % de la communication globale entre êtres humains

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-L’information doit être claire, sincère, compréhensible et adaptée à la demande, aux besoins mais également à ce qu’il est prêt à entendre au moment donné.

-Vérifier que l’information a été comprise. Reformuler et/ou faire reformuler si nécessaire.

-Favoriser l’expression des émotions

- Rester en harmonie avec soi-même, c’est-à-dire en adéquation avec ses propres pensées et ressentis. Cette cohérence favorisera la même attitude chez le patient.

-S’autoévaluer et se remettre en question.

En mettant ceci en place, l’aide-soignant aura ainsi à sa portée des outils de

communication qui favoriseront une relation chaleureuse et éthique avec le patient tout en gardant une bonne distance thérapeutique.

2. Le partage émotionnel entre soignant/soigné, comment gérer l’empathie ?

L’excès d’empathie peut aussi être coûteux pour les soignants exposés à de vives émotions négatives au sein d’environnements stressants. Ils peuvent développer une fatigue de compassion et un épuisement psychoaffectif grave qui peuvent entraver la prestation de soins et majorer le risque d’erreurs. Leur difficulté majeure devient alors de trouver le juste équilibre entre les attitudes empathiques et le détachement. Cet équilibre s’appuie sur leur capacité de gestion émotionnelle. Grâce à elle, ils régulent de manière plus efficace leurs réponses affectives et libèrent davantage leur empathie pour les autres. La gestion des émotions est un travail qui consiste d’abord à se poser certaines questions :

- Pourquoi cette situation me touche ? -Quelle émotion entraîne-t-elle chez moi ? -Quel besoin cela m’indique-t-il ?

Si l’aide-soignant se rend compte qu'il éprouve de la difficulté à supporter les manifestations de souffrance, s’il réalise que les plaintes l'exaspèrent ou le laissent indifférent, il faut comprendre qu’il est en « panne d'empathie » et que, dans ces conditions, exercer son rôle de soignant devient difficile. Il doit alors constater la nécessité d'une aide bienveillante de

Si l’aide-soignant se rend compte qu'il éprouve de la difficulté à supporter les manifestations de souffrance, s’il réalise que les plaintes l'exaspèrent ou le laissent indifférent, il faut comprendre qu’il est en « panne d'empathie » et que, dans ces conditions, exercer son rôle de soignant devient difficile. Il doit alors constater la nécessité d'une aide bienveillante de

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