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4.Vérification de l’interface avec ifconfig.

M. ROOT-SERVERS.NET 3600000 A 202.12.27.33 ; End of File

VI. Le courrier électronique.

4. Utilisation de LPD.

4.1. Envoyer une requête d’impression.

Les documents à imprimer sont envoyés au démon d’impression via la commande lpr (Line Printer Remote). La commande lpr possède un grand nombre d’arguments, mais en général, on donne juste le nom de l’imprimante ainsi que le fichier à imprimer. Voici un exemple d’envoi d’une requête d’impression vers l’imprimante hp4 :

[root@P100 /etc]# lpr -P hp4 printcap

Sans le paramètre –P, la commande lpr envoie la requête d’impression vers l’imprimante par défaut portant le nom lp.

4.2. Gestion du démon d’impression.

La commande lpc (Line Printer Control Program) est utilisée par l’administrateur pour contrôler le fonctionnement du système d’impression. Pour chaque imprimante configurée dans le fichier /etc/printcap, la commande lpc peut être employée pour :

• activer ou désactiver une imprimante ;

• activer ou désactiver une file d’impression ;

• changer l’ordre des requêtes dans la file d’attente ;

• déterminer le statut des imprimantes.

Sans argument précisé, la commande lpc entre en mode interactif. Par contre, si des arguments sont spécifiés, la commande lpc interprète le premier comme étant une commande et les autres comme étant des paramètres. Voici la liste des commandes reconnues par lpc :

• abort {all | printer } : arrête le démon d’impression immédiatement ;

• clean {all | printer } : efface les fichiers temporaires qui ne peuvent pas être imprimés ;

• disable {all | printer } : désactive une file d’attente. A ce moment, plus aucuns travaux ne peuvent être soumis à cette file via la commande lpr ;

• down {all | printer }message : désactive une file d’attente, désactive l’impression et place le message dans le fichier status correspondant. Cela permet d’informer les utilisateurs des raisons pour lesquelles l’impression est désactivée ;

• enable {all | printer } : active la file d’attente. Cela permet à la commande lpr de soumettre des requêtes ;

• exit : termine une session interactive ;

• restart {all | printer } : essaie de relancer le démon d’impression ;

• start {all | printer } : active l’impression et relance la file d’attente ;

• status {all | printer } : affiche le statut des démons et des files d’attente ;

• stop {all | printer } : désactive un démon après que la requête en cours d’impression soit terminée ;

• topq printer [ jobnum …] [ user …] : place une requête en tête de la file d’attente ;

• up {all | printer } : relance tout.

4.3. Consultation de la file d’attente.

La commande lpq (Line Printer Queue) examine le répertoire contenant la file d’attente et affiche l’état des requêtes spécifiées ou de tous les travaux associés à un utilisateur. Si lpq est appelé sans argument, elle retourne l’état de tous les travaux dans la file d’attente.

Cette commande accepte plu sieurs options :

• -P :indique une imprimante particulière. Sans cette options, l’imprimante par défaut est consultée. Tous les autres arguments sont interprétés comme des noms d’utilisateurs ou des numéros de travaux ;

• -l : toute l’information disponible sur un travail est affichée. Voici un exemple d’utilisation de la commande lpq :

[root@P100 /root]# lpq lp is ready and printing

Rank Owner Job Files Total Size 1st jfc 29 ex.doc 23552 bytes 1st jfc 28 ess.c 53 bytes

4.4. Suppression d’un requête.

La commande lprm (Line Printer ReMove) supprime des travaux de la file d’attente d’une imprimante. La commande lprm accepte plusieurs options :

• -P :indique quelle imprimante est concernée. Sans cela, c’est l’imprimante par défaut qui est employée ;

• - : un seul signe moins permet de supprimer toutes les requêtes appartenant à un utilisateur. Si l’utilisateur est root, tous les travaux sont supprimés ;

• utilisateur : la commande lprm tente de supprimer tous les travaux de l’utilisateur ou des utilisateurs spécifiés. Cette option n’est exploitable que par le super-utilisateur ;

• job # : un utilisateur peut supprimer des travaux de manière individuelle en précisant leur numéro. Voici un exemple d’utilisation de cette commande :

[root@P100 /root]# lprm - dfA028P100.challe.be dequeued cfA028P100.challe.be dequeued dfA029P100.challe.be dequeued cfA029P100.challe.be dequeued

X. DHCP.

1. Introduction.

Le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) permet de configurer dynamiquement des clients. Lorsqu’un hôte doit être connecté à un réseau, il faut configurer :

• l’adresse IP ;

• le masque de sous -réseau ;

• l’adresse de diffusion ;

• l’adresse de la passerelle ;

• l’adresse du serveur DNS ;

• le nom de la machine.

Le protocole DHCP permet d’affecter une adresse de trois manières :

• allocation manuelle. L’administrateur garde un contrôle total sur les adresses en les affectant de manière spécifique aux clients ;

• allocation automatique. Le serveur DHCP affecte de façon permanente une adresse à partir d’un ensemble d’adresses disponibles. L’administrateur n’intervient pas de façon précise dans l’affectation d’une adresse à un client ;

• allocation dynamique. Le serveur affecte une adresse à un client DHCP pour une durée limitée. Cette durée de vie limitée de l’adresse est appelée un bail. Le client peut renvoyer l’adresse au serveur à n’importe quel moment. Le serveur réclame automatiquement l’adresse après l’expiration du bail.

L’allocation dynamique est utile dans les réseaux de grande taille où un grand nombre de machines sont ajoutées et supprimées. Les adresses inutilisées retrouvent l’ensemble des adresses libres sans que les utilisateurs ou l’administrateur n’aient à intervenir. L’allocation dynamique permet à un réseau d’avoir une utilisation maximale d’un ensemble réduit d’adresses. Cela est particulièrement recommandé dans le cas de systèmes mobiles qui passent d’un sous -réseau à l’autre et qui doivent donc se voir réaffecter une nouvelle adresse à chaque endroit où ils sont connectés. L’allocation dynamique d’adresses ne fonctionne pas sur tous les systèmes (les serveurs de noms, de courrier électronique, etc …). En d’autres termes, tous les systèmes accessibles au moyen d’une résolution de nom ne peuvent recevoir une adresse dynamiquement. Ces systèmes doivent donc être configurés manuellement.

L’affectation d’adresse dynamique a principalement une répercussion sur le DNS. Le DNS est nécessaire pour faire correspondre un nom de machine à une adresse IP. Il ne peut pas jouer son rôle si les adresses IP changent sans arrêt sans qu’il ne soit tenu au courant de ces modifications. Pour faire en sorte que l’affectation d’adresses dynamiques fonctionne avec tous les systèmes, il est nécessaire d’avoir un nouveau type de DNS qui puisse être mis à jour dynamiquement par le serveur DHCP. Une norme de DNS dynamique est actuellement à l’étude.