JANVIER 2004 A DECEMBRE 2007
3.1.7. TYPES D’ENCADREMENTS :
2004 2005 2006 2007
PROFESSIONNEL 2 3 1 3
INDIVIDUEL 9 4 5 4
Le graphique démontre parfaitement que quel que soit les années, les individuels ont plus d’accidents que les professionnels.
0
ANNEES CUMULEES
29%
71%
professionnel individuel
Ce camembert confirme les données de l’histogramme précèdent : 71% des accidents sont causés par des individuels contre 29% par des professionnels.
3.1.8. CONCLUSION
Il faut noter qu’en comparaison des études menées pour les fédérations, celle-ci est départementale et non nationale.
Elle est donc représentative du lieu où elle a été menée.
Nous pouvons remarquer que la période la plus touchée par les accidents est une fois de plus l’été, nous savons aussi, qu’à cette époque de l’année la Côte d’Azur multiplie sa population et donc son nombre de pratiquants canyon (vacanciers initiés ou non à la pratique ou résidants en vacances).
La preuve supplémentaire est le lieu des canyons où se situent les accidents.
Les trois canyons les plus touchés sont des canyons qui se trouve dans le livre du
Conseil Général (on les trouve dans les offices du tourisme et sont à la portée de tous), se sont les canyons les plus connus et prisés du département, l’affluence aussi bien par les professionnels que par les initiés est grande (équipement du Conseil Général, accès fléché, aquatique, ludique, esthétique, etc…).
D’ailleurs, quand nous analysons le pourcentage d’accident chez les individuels (71%) certes il est plus important que chez les professionnels (29%) mais l’écart n’est pas si grand si l’on évalue les résultats des fédérations.
Si l’on regarde le sexe et l’age des canyoneurs, les hommes sont encore les plus touchés mais il reste peu de différences avec les femmes.
La fourchette des 31/40 ans et 21/30 ans est concernée de nouveau, mais cette fois ci la classe majoritaire est les 12/20 ans. Ces chiffres s’expliquent peut être par
l’engouement des gens à faire cette activité en famille pendant les vacances.
Enfin, les causes et traumatismes engendrées découlent tout simplement de la configuration des canyons les plus convoités : sauts, glissades et toboggans qui
occasionnent des lésions de types fractures ou entorses de cheville et traumatisme du rachis.
3.2. CRS 66
3.2.1. PERIODE DES ACCIDENTS :
2004 2005 2006 2007
JUIN JUILLET AOUT SEPTEM BRE
37% des accidents qui ont eu lieu dans le département du 66 se sont déroulés en juillet, 32% en août et 26% en septembre.
L’année la plus accidentelle est 2005.
3.2.2. CANYON OU ON EU LIEUX LES ACCIDENTS :
0
MOLIT G LLECH LAVAIL CADY ANELLES LANTILLA MONDONY
LIEUX
2004 2005 2006 2007
En 2004 et 2007, le Llech est le canyon où on dénombre le plus d’accidents. En 2005 et 2006, les accidents ont lieux dans divers canyons de façon homogène.
ANNEES CUMULEES
MOLITG LLECH LAVAIL CADY ANELLES LANTILLA M ONDONY
42% des accidents ont lieux au Llech, moitié moins pour le Gourd des Anelles (21%).
Le Cady et les Gorges de Lavail sont concernés de façon équivalente à 11%.
3.2.3. LA NATIONALITE :
Les informations récoltées auprès de la CRS 66 ne permettent pas d’établir des statistiques, en effet certaines sont manquantes.
3.2.4. LE SEXE :
2004 2005 2006 2007
HOMME 3 6 1 2
FEMME 0 2 2 3
ANNEES CUMULEES
63%
37%
HOMME FEMME
Sur quatre ans, 63% des accidents sont causés par des hommes, environ moitié moins pour les femmes.
3.2.5. L’AGE DES ACCIDENTES :
2004 2005 2006 2007
12 /20 ANS 0 3 0 0
21/30 ANS 2 3 2 3
31/40 ANS 1 1 0 1
41/50 ANS 0 1 1 1
0 1 2 3
12/20 ANS 21/30 ANS 31/40 ANS 41/50 ANS
AGE
2004 2005 2006 2007
En 2004 et 2006, les 21/30 ans sont les plus touchés.
En 2005, deux catégories d’age cumulent le plus grand nombre d’accidents : les 12/20 et 21/30 ans.
Enfin en 2007, ce sont les 21/30 ans.
ANNEES CUMULEES
16%
52%
16%
16%
12/20 ANS 21/30 ANS 31/40 ANS 41/50 ANS
Le bilan de ces quatre années montre que 52% des accidents représentent la tranche d’age des 21/30 ans. Les autres tranches sont équivalentes entre elles ; seulement 16 %.
3.2.6. CAUSES ET TRAUMATISMES :
SAUT TOB RAP GLIS A/R
CAUSE
2004 2005 2006 2007
Sur les quatre années, les sauts sont la cause la plus accidentelle, néanmoins en 2007 les toboggans sont la cause de beaucoup d’accidents aussi.
ANNEES CUMULEES
53%
26%
5%
11% 5%
SAUT TOBOGGAN RAPPEL GLISSADE ACCES/RETOUR
Le camembert confirme les résultats du graphique ci-dessus, les accidents les plus fréquents sont causés lors de sauts (53%) et de toboggans (26%).
• LES TRAUMATISMES :
2004 2005 2006 2007
ENTORSE MEMBRE INFERIEURS E M INF 4
FRACTURE MB INFERIEURS F M INF 1
LUXATION MB SUPERIEURS L M SUP 2 2 2
TRAUMA RACHIS T RACHIS 1 2 2 3
0 1 2 3 4
E M INF F M INF L M SUP T RACHIS TRAUMATISME
2004 2005 2006 2007
En 2004, les luxations d’épaule sont les traumatismes les plus fréquents, en 2005 ce sont les entorses de chevilles, en 2006 et 2007 les traumatismes du rachis (traumatisme et fracture cervical et lombaire).
ANNEES CUMULEES
21%
5%
32%
42%
ENT MB INF FRACT MB INF LUX MB SUP TRAUMA RACHIS
42% des accidents sont des traumatismes du rachis et 32% des luxations des membres supérieurs.
Il y a aussi fréquemment des entorses de chevilles (21%) contre très peu de fractures de membres inférieurs.
3.2.7. TYPES D’ENCADREMENTS :
2004 2005 2006 2007
En 2004 et 2005 ce sont les individuels qui ont le plus d’accidents, tandis que en 2006 et 2007 ce sont les professionnels.
ANNEES CUMULEES
42%
58%
PROFESSIONNEL INDIVIDUEL
La majorité des accidents concerne les individuels.
3.2.8. CONCLUSION
Comme les deux études précédentes, les mois de juillet, août et septembre sont ceux qui comptent le plus d’accident.
Les canyons les plus touchés sont le Llech et le Gours des Anelles, courses très ludiques et très fréquentées.
Une fois de plus, les hommes rencontrent le plus grand nombre d’accident et la catégorie d’age la plus concernée est 21/30 ans.
Les sauts et les toboggans sont les principales causes d’accident de nouveau.
Le principal changement se situe sur les lésions engendrées, en effet, ce sont les traumatismes du rachis et les luxation des membres supérieurs qui sont les plus fréquents.
Cela comprend les traumatismes légers, les tassements de vertèbres ou les fractures des lombaires, puis les luxations d’épaule du à des mauvaises réceptions dans l’eau (arrivée de travers, bras écartés, vasques mal sondées, etc …).
Enfin, les individuels (58%) restent les personnes les plus atteintes, cependant l’écart est de moins en moins grand avec les professionnels (42%).