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Type de traitement :

Fiche d’exploitation

C. TRAITEMENT : 1 .But :

4. Type de traitement :

Tous nos patients ont bénéficié d’une réduction en urgence.

11 patients, soit 27,5 % des cas, ont été traité orthopédiquement et 29 patients, soit 72,5 % des cas, ont bénéficié d’un traitement chirurgical.

a)-Traitement orthopédique :

Il consiste à une réduction avec immobilisation par une attelle plâtrée postérieure brachio-anti-brachio-palmaire(BABP), ce traitement a été indiqué dans 11 cas.

 Type d’anesthésie :

Tous les patients ont bénéficié d’une anesthésie générale pour faire la réduction.

 Réduction de la luxation :

La réduction a été obtenue facilement dans tous ces cas. La stabilité du coude a été testée au bloc opératoire chez tous les patients.

 Type de fracture :

Le traitement orthopédique a été indiqué dans les cas de luxations associées aux fractures suivantes ;

 2 cas de fracture de la tète radiale (type I)  2 cas de fracture de l’olécrâne.

 2 cas de fracture de l’épicondyle  3 cas de fracture de l’épitrochlée

 1 cas de fracture de l’apophyse coronoïde

 1 cas fracture combiné associant une fracture de l’olécrâne et une fracture de l’épitrochlée.

 Immobilisation :

Tous les patients traités orthopédiquement ont bénéficié d’une immobilisation plâtrée de durée variable allant de quatre semaines à six semaines.

b)-Traitement chirurgical :

 - Délai :

Tous les malades ont bénéficié d’une réduction en urgence. Dans 2 cas, la réduction était impossible par incarcération des fragments osseux (épitrochlée et apophyse coronoïde).

Le traitement chirurgical a été réalisé après un délai variable allant de 8 heures à 10 jours.

 Type d’anesthésie :

L’anesthésie générale a été pratiquée chez tous les patients.  Voies d’abord :

Des différentes voies d’abord ont été utilisées en fonction du type de fracture associée ;

 La voie interne a été réalisée en cas de fracture de l’épitrochlée (4 cas),  La voie postérieure :

- En cas de fracture de l’olécrane (3 cas),

- En cas de fracture de la tête radiale associée à une fracture de l’olécrâne (1cas)

 La voie antérieure en cas de fracture de l’apophyse coronoïde (2 cas)  la voie postéro-externe :

- En cas de fracture de la tête radiale (16 cas).

- En cas de fracture de la tête radiale associée à une Fracture de l’épicondyle (2cas)

 Une double voie d’abord postéro externe et antérieure a été utilisée chez 1 patient présentant une fracture de la tête radiale et une fracture de l’apophyse coronoïde.

 Moyens de fixation :

Le vissage : Il a été pratiqué :

- Dans 2cas de fracture de l’épitrochlée

- Dans 5 cas de fracture de la tête radiale (type II) - Dans 2 cas de fracture de l’apophyse coronoïde

Embrochage- haubanage ; il a été réalisé dans un seul cas de fracture de

l’olécrâne

La plaque vissée ; elle a été utilisée pour fixer 2 cas de fracture de

l’olécrâne

Résection : ce moyen a été indiqué dans 16 cas ;

- 11 Cas de fracture de la tête radiale de type III. - 2 cas de fracture de l’épitrochlée.

- 2 cas de fracture combinée associant une fracture de la tête radiale et fracture de l’épicondyle.

- 1 cas de fracture combinée associant une fracture de la tête radiale et fracture de l’apophyse coronoïde

Vissage+plaque vissée ; ils sont utilisés dans 1 cas de fracture combinée

associant une fracture de la tête radiale (typeII) et une fracture de l’olécrâne.

Embrochage olécrano-huméral de stabilisation a été utilisé chaque fois

que le test de stabilité post-réductionnel a montré une instabilité du coude, et il est réalisé dans 3cas :

- 1 cas de fracture de la tête radiale type II,

- 1 cas de fracture de l’apophyse coronoïde de type II-B

- et 1 cas de fracture combinée associant une fracture de la tête radiale type II avec une fracture de l’olécrâne.

 Immobilisation :

Tous les patients traités chirurgicalement, ont bénéficié en postopératoire d’une immobilisation du coude par attelle plâtrée BABP pendant 3 semaines.

c) – Rééducation :

La rééducation est indispensable quelque soit le mode du traitement utilisé. Le but de cette rééducation a été l’obtention d’une bonne mobilité du coude. Dans notre série, tous les malades ont bénéficiés d’une prescription pour la rééducation mais la poursuite de telle rééducation était très aléatoire du fait des conditions socio-économiques de nos patients.

5. Evolution :

Nous n’avons pas pu suivre tous les malades, 17 patients (42,5%) étaient perdus de vue. Pour le reste 23 cas soit (57,5%), le recul allait de 6 à 40 mois.

a)– Complications immédiates post-traumatiques :

i)- Complications cutanées ;

Dans notre série, nous avons trouvé que la peau était atteinte dans 13 cas, allant de simples lésions à type d’écorchures et ecchymoses chez 9 cas (soit 22,5%) jusqu’à l’ouverture cutanée chez 4 cas (soit 10%).

Cette ouverture cutanée a été de type 1 selon la classification de CAUCHOIX et DUPARC dans les 4 cas.

ii)- Complications nerveuses :

Un seul patient a présenté une atteinte nerveuse soit 2,5% (il s’agit d’une atteinte du nerf cubital)

iii) - Complications vasculaires :

Aucune atteinte vasculaire n’a été recensée.

b) – Complications précoces et secondaires post-thérapeutiques :

Nous avons noté dans notre étude un seul cas d’infection superficielle survenue en postopératoire, soit 2,5% des cas.

L’évolution de cette infection a été favorable après une antibiothérapie guidée par l’antibiogramme et les soins locaux.

c) – Complications tardives :

i)- Raideur du coude :

La raideur constitue la complication la plus fréquente, elle a été notée chez 7 patients, soit 17,5% des cas

ii)- Luxation récidivante du coude :

Elle a été notée dans 2 cas, soit 5%.

iii) Arthrose du coude :

Nous avons noté cette complication chez 5 cas, soit 12,5%

iv)- Ostéome para-articulaire :

Cette complication a été notée dans 2 cas, soit 5%.

v)- Algodystrophie :

Elle a été notée dans un seul cas, soit 2,5%.

Ce patient a été mis sous traitement médical et rééducation.

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