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IV. Méthodologie

3. Type et période d’étude :

Il s’agissait d’une étude prospective observationnel chez les nourrissons et enfants hospitalisés ou non au service de pédiatrie de Mars 2019 à Février 2020.

4. Population d’étude :

L’étude a concerné tous les nourrissons de 0 à 24 mois ayant consulté t au service de pédiatrie du CSREF de la commune I pour toux sifflante pendant la période d’étude.

5. Critères d’inclusion :

Ont été inclus dans cette étude les nourrissons de 0 à 24 mois vus en consultation pour toux sifflante (détresse respiratoire avec sifflement expiratoire audible à l’oreille ou au

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 26 stéthoscope) avec ou sans difficulté respiratoire chez qui le diagnostic de bronchiolite a été retenu et dont les accepte la participation de leur enfant

6. Critères de non inclusion :

 Les nourrissons de 0 à 24 mois qui sont à leur 3ème épisode de bronchiolite dans la même période (asthme du nourrisson).

 Les nourrissons de 0 à 24 mois vus pour autre diagnostic.

 Les enfants de plus de 24 mois.

 Les enfants dont les parents ont refusé leur participation à l’étude.

7. Echantillonnage :

 L’échantillonnage a été exhaustif incluant tous les nourrissons de 0 à 24 mois vu pour bronchiolite pendant la période d’étude 1 Mars 2019 au 29 février 202O,

8. Collecte des données :

Les données ont été collectées à l’aide des fiches d’enquête individuelle remplis au moment de la consultation et les dossiers d’hospitalisation.

Les données ont été analysées avec le logiciel SPSS version 25 et les résultats ont été saisis sur le logiciel Word 2013

9. Aspects éthiques :

Un consentement verbal a été obtenu des parents. La confidentialité des informations recueillies a été maintenue grâce à l’anonymisation.

Toutes les précautions nécessaires ont été prises pour le respect du droit et de la liberté des sujets à l’étude.

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 27 V. Résultats

A. Données épidémiologiques et sociodémographiques :

Durant la période d’étude, nous avons enregistré 167 cas de bronchiolite sur un effectif de 9035 enfants, soit une prévalence de (1,85%).

Figure 8: Répartition des enfants selon la tranche d’âge

Les enfants de 0 à 5 mois ont été les plus fréquents avec une frequence de 40%.

L’âge moyen est de 14 mois.

Figure 9: répartition des enfants selon le sexe

Le sexe masculin a été prédominant avec (62%) et un sex-ratio de 1,6.

0-5 mois 6-10 mois 11-15 mois 16-20 mois 21-24 mois ([VALEUR])

([VALEUR])

([VALEUR])

([VALEUR])

([VALEUR]) Fréquence

62%

38%

Masculin Féminin

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 28 Figure 10: répartition des enfants selon la période d’admission

Le mois de septembre a enregistré le plus grand nombre de cas soit 31,13%.

B. Facteurs de risque

Figure 11: répartition des enfants selon les atopies familiales L’asthme a été l’atopie la plus retrouvée avec 46,7% des cas.

Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Déc Jan Févr

TITRE DE L'AXE

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 29 Tableau V: Répartition des enfants selon les facteurs environnementaux

Facteur environnemental Fréquence Pourcentage Tabagisme passif 72 43.11 Animaux domestiques 68 40.72 Sans facteurs 27 16.17 Total 167 100 Le tabagisme passif était le plus retrouvé soit 43,11%.

C. Données cliniques

Figure 12: Répartition des enfants selon le motif de consultation Le principal motif de consultation a été la rhinorrhée soit 71.3%.

Tableau VI: Répartition des enfants selon les antécédents personnels

Antécédents personnels Fréquence Le RGO a été le principal antécédent personnel soit 44,31% des cas.

Toux et

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 30 Tableau VII: Répartition des enfants selon l’examen cutané

Signes cutanés Fréquence Pourcentage Eczéma 74 44.31 Sans signes cutané 50 29.94 Pâleur 16 9.58

Cyanose 17 10.18 Ictère 2 1.20

TRC>3s 8 4.79 Total 167 100 L’eczéma de contact a été le plus fréquence avec 44,31% des cas Tableau VIII : Répartition des enfants selon l’examen ORL Signes Fréquence Pourcentage N = 167

Encombrement nasal 119 71.25 Pharyngite 78 46.70 Otite 24 4.37 Laryngite 7 4.19 L’encombrement nasal a été présent dans 71,25% des cas.

Figure 13 : répartition des enfants selon les signes respiratoires

A l’auscultation pulmonaire (96,4%) des enfants présentaient des sibilants.

Sibilants Sifflements Crépitants Signes de lutte

96,4%

13,7%

71,8%

77,2%

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 31 Tableau IX : Répartition des enfants selon l’état de conscience

Les troubles de la conscience ont été retrouvés chez (2,4%) des cas.

Tableau X : Répartition des enfants selon les complications

Complications Effectifs Pourcentage

Surinfection Anémie

97 37

58,1 22,2

Malnutrition 28 16,8

Déshydratation 4 2,4

OMA 1 0,5

Total 167 100

La surinfection bactérienne a été la principale complication avec 58% des cas.

D. DONNEES PARACLINIQUES

Tableau XI: Répartition des enfants selon le résultat de la radiographie du thorax

Résultat Fréquence Pourcentage N= 167

Non realisée 129 17,25 Pathologique 29 17,36 Normale 9 5,39 Total 167 100

La radiographie de thoracique de face a été pathologique dans 17,36% des cas.

Etat de conscience Fréquence Pourcentage Obnubilation 4 2 ,4 Conscience normale 163 97,6 Total 167 100

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 32 Tableau XII : Répartition des enfants selon l’interprétation des clichés

Interprétation des cliches Fréquence Pourcentage N = 29

Horizontalisation des cotes 29 100 Opacités 18 62,07 Clartés 13 44,83 L’opacité pulmonaire a été retrouvée dans 62,07% des cas.

Figure 14: répartition des enfants selon les résultats de la numération formule sanguine L’hyperleucocytose a été retrouvée dans 43% des cas .

E. DONNEES THERAPEUTIQUES :

Tableau XIII: Répartition des enfants selon le type de prise en charge Type de PEC Fréquence Pourcentage Hospitalisation 5 2,99 Ambulatoire 162 97.01 Total 167 100 Les enfants hospitalisées ont représenté 2,99% des cas.

Leucocytose 43%

Granulocytose 13%

Anémie 41%

stérile 3%

Leucocytose Granulocytose Anémie stérile

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 33 Tableau XIV: Répartition des enfants selon le motif d’hospitalisation

Motifs d’hospitalisation Fréquence Pourcentage N=5

Dyspnée sévère 3 60

Malnutrition aiguë sévère 1 20

Obnubilation 1 20

Le motif le plus fréquent des hospitalisations était la dyspnée sévère, soit 60%. TableauXV: Répartition des enfants hospitalisés selon l’âge Age des hospitalisés Fréquence Pourcentage N=5 0-10 mois 3 60

11-20 mois 1 20

21-24 mois 1 20

Total 5 100

Soixante pourcent 60% des enfants hospitalisés avaient un âge entre 0 et 10 mois.

Figure 15: répartition des enfants selon le médicament utilisé.

Tous les enfants ont bénéficié d’une DRP (98,80%) et 79,04% ont reçu une corticothérapie de courte durée.

([VALEUR])

([VALEUR])

([VALEUR]) ([VALEUR])

([VALEUR])

([VALEUR])

Amoxi-clav Corticoide DRP Antipyretique Nébu/β2 mimét coute duréé

Kinésithérapie

Répartition des enfants selon le traitement utilisé

Pourcentage

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 34 Tableau XIIII: Répartition des enfants selon la molécule utilisée en nébulisation

Molécule utilisée Fréquence Pourcentage N=70

Salbutamol (Ventoline®) 59 84,29 Terbutaline (Bricanyl®) 11 15,71

Le salbutamol était la molécule la plus utilisée en nébulisation avec 84,29%.

Tableau XIV: Répartition des enfants selon l’évolution immédiate

Evolution immediate Fréquence Pourcentage Favorable 158 94,62 Non favorable 9 5,38 Total 167 100 L’évolution clinique a été favorable dans 94,62% après les premiers soins.

F. DONNEES DU COUT DE LA PRISE EN CHARGE

Tableau XV: Répartition des enfants selon le coût du traitement

Cout du traitement Fréquence Pourcentage Moins de15000FCFA (23 euro) 29 17,37 Plus de15000FCFA (23 euro) 138 82,63 Total 167 100

Le coût thérapeutique était supérieur à 15000FCFA soit 23 euros dans 82,63% des cas.

Le coût moyen de la prise en charge de la crise de bronchiolite dans notre étude était de 19550F CFA.

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 35 VI. Commentaires et discussion

A. Les limites de l’étude

 Le pouvoir d’achat de la majorité des parents de nos enfants a limité la prescription systématique de la radiographie pulmonaire à certains patients ;

 L’insuffisance de la capacité d’accueil a constitué un obstacle pour l’hospitalisation dans le service.

B. Aspects épidémiologiques et sociodémographiques

L’étude a concerné un effectif de 167 enfants sur une population de 9035 enfants soit une prévalence de bronchiolite de (1,85%), DIAMOUTENE a rapporté une fréquence de (3,5%) en 2014 en commue V [3]. Cette différence s’expliquerait par la différence entre les périodes d’études (octobre à Novembre pour DIAMOUTENE).

1. Les tranches d’âge :

Les enfants âgés de 0 à 5 mois représentaient (40,72%) de notre effectif. HAS a trouvé (56%) de cas de bronchiolites chez les moins de 7 mois [42].

BANZET et al ont constaté que les enfants de 0-3 mois représentaient (30,3%) contre (28,4%) pour les enfants de 4-6 mois [43] ; quant à SALLES, la majorité des cas (45%) était les enfants entre 6 et 12 mois [44].

Cette disparité entre les résultats s’expliquerait par la différence entre les lieux d’étude.

2. Le sexe

Le sexe masculin était prédominant dans notre étude soit (62%) avec un sex-ratio de 1,6.

DOUMBIA et al ont retrouvé une prédominance masculine dans (63%) des cas [40]. SECK et al ont aussi rapporté une prédominance masculine avec un sexe ratio à 1,6 des cas [41].

Cette prédominance masculine pourrait s’expliquer par le fait que, sur le plan anatomique, le diamètre bronchique est plus étroit chez le petit garçon. Aussi le petit garçon semble plus exposé au tabagisme passif du fait du rapprochement des pères ;

3. La période des admissions :

Le maximum de cas de bronchiolite a été diagnostiqué au mois de septembre soit (31, 13%) suivi des mois d’octobre et novembre, avec respectivement (19,76%) et (11,90%) des cas.

DIAMOUTENE a rapporté le maximum de cas [3].

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 36 C. Les facteurs de risque et facteurs favorisants de la bronchiolite

1. Les atopies familiales :

Les atopies familiales étaient respectivement marquées par l’asthme (46,7%), eczéma (44,3%) et les urticaires (35,3%). Comme rapporté par la HAS, les atopies familiaux (asthme, rhinite allergique et eczéma atopique chez les parents et/ou dans la fratrie) renforcent la présomption d’asthme [45].

2. Les facteurs environnementaux :

Parmi les enfants admis pour bronchiolite, (43,11%) étaient exposés au tabagisme passif ou à la fumée de cuisine. Notre résultat est comparable à celui de DIAMOUTENE qui a retrouvé (37 ,5%) [3].

D. Aspects cliniques

1. Le motif de consultation :

Les principaux motifs de consultation étaient par ordre de fréquence la rhinorrhée (71,3%), la toux associée à la rhinorrhée (67,1%), la toux (55,1%), la détresse respiratoire (36,5%).

D’autres motifs telques (diarrhée, vomissement, fièvre et refus de téter) n’étaient rapportés que dans (11,4%) des cas. BAZIMANGE Abel a obtenu (30%) pour la rhinorrhée, (81,60%) pour la toux et (48,38%) pour la détresse respiratoire [17].

2. Les antécédents personnels :

Nous avons retrouvé un antécédent de RGO chez (44,31%) des enfants, nos résultats s’accordent avec ceux d’autres auteurs [3, 14].

3. Les manifestations cutanées :

L’eczéma de contact a été diagnostiqué chez (44,31%) des cas, contre (5,8%) des cas enregistré par DIAMOUTENE [3].

4. Les manifestations ORL :

L’encombrement nasal était le symptôme ORL le plus fréquent dans notre étude soit (71,2%).

Nos résultats sont plus élevés que ceux de BOGNE et al chez qui, l’encombrement nasal représentait 47,9% [46].

5. Les manifestations broncho-pulmonaires :

Les signes pulmonaires étaient respectivement marqués par les sibilants (96,4%), signes de lutte respiratoire (77,2%), les râles crépitants (71,8%) et le sifflement expiratoire (13,7%).

6. L’état de conscience :

Il y avait une altération de l’état de conscience chez (2,4%) des enfants contre (1%) dans l’étude DIAMOUTENE [3].

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 37 L’existence des troubles neurologiques dans notre série s’expliquerait en partie par un épuisement hypoxémique liée à la bronchoconstriction.

7. Les pathologies associées :

La broncho – pneumopathie infectieuse était la plus retrouvée avec (58,1%) des cas suivie de l’anémie (22,2%), de la malnutrition (16,8%), de la déshydratation (2,5%) et de l’OMA (0,5%).

Le diagnostic de surinfection bactérienne a été retenu sur la base des éléments cliniques :

‐ Fièvre élevée > 38,5°C persistante au-delà de 3 jours d’évolution avec un goutte épaisse négative

‐ OMA purulente associée

‐ Pneumonie et / ou atélectasie confirmée sur une radiographie de thorax

‐ Pathologie cardiaque ou pulmonaire sous-jacente.

E. Aspects paracliniques

1. Les données de la radiographique :

Sur les 38 radiologiques, 29 (76,32 %) étaient pathologiques contre celui de TSIFIREGNA qui a obtenu (12,77%) [49]. Cette discordance s’expliquerait par la différence des lieux d’étude.

Nous avons retrouvé des opacités parenchymateuses dans (62,07%) des radiographies réalisées. Ces signes radiologiques ont été rapportés par D. Brasset dans (51,3%)[16].

2. Les données de la numération formule sanguine :

Les anomalies biologiques retrouvées à la NFS étaient l’hyperleucocytose (43%) de cas, de granulocytose (13%) de cas et d’anémie (41%). Seck et al ont rapporté l’anémie dans 41,1% des cas. Cette forte fréquence de l’anémie dans notre étude pourrait s’expliquer en partie par le fait que le Mali est dans une zone d’endémie palustre.

F. Aspects thérapeutiques

1. Les données de l’hospitalisation :

Nous avons enregistré seulement (2,99%) de cas d’hospitalisation parmi les enfants atteint de bronchiolite. Ces résultats sont comparables à ceux de DOUMBIA et al qui ont rapporté (1,8%) des cas d’hospitalisation [40].

Les principaux motifs d’hospitalisation étaient respectivement la dyspnée (1,79%), la malnutrition aigüe sévère (0,59%) et l’obnubilation (0,59%), par contre DIAMOUTENE a obtenu respectivement la dyspnée (8,16%), la malnutrition aigüe sévère (1,5%), et

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 38 l’obnubilation (0,4%) [3]. La dyspnée étant une manifestions clinique de la bronchiolite, elle devient un motif d’hospitalisation dans le contexte de recours tardif aux soins.

Les enfants dont l’âge se situait entre 0 à 10 mois étaient les plus hospitalisés dans notre étude soit (1,79%) des cas.

Ce constat pourrait s’expliquer par le fait que les enfants les plus jeunes sont encore en quête de maturation du système respiratoire.

2. Le traitement utilisé :

Le traitement utilisé dans notre étude, reposait essentiellement sur la Désobstruction Rhino - Pharyngée (DRP) (98,8%) ; la corticothérapie (79,04%) par voie orale, la nébulisation (41,91%) par le ß-2mimetiques, l’antipyrétique (99,4%) et l’amoxicilline + acide clavulanique comme antibiotique (58,68%). La kinésithérapie a été sollicitée dans (1,79%) des cas.

L’utilisation de la DRP est comparable à celui de TSIFIREGNA chez qui la DRP a été utilisé à 100% [49].

BARBEN et al, ont utilisé la corticothérapie dans (79,04%) au cours de la période de crise.

Contrairement à la kinésithérapie, nous l’avons peu prescrit car ne fait pas partie de nos pratiques courantes et d’autre part, la majorité de nos patients avaient une bonne réponse thérapeutique après l’utilisation des corticoïdes couplée à la nébulisation par ß2mimetique.

PRISCA [51] et GRIMPREL [52] ont utilisé l’amoxicilline + acide clavulanique dans respectivement (46 %) et (75 ,6%) à des cas.

Dans notre étude l’utilisation de l’antibiothérapie a été guidée par la persistance de la fièvre (>38,5°C).

3. L’évolution immédiate :

L’évolution immédiate a été favorable dans (94%) des cas DIAMOUTENE en 2014 a obtenu une évolution favorable dans (93,1%) des cas [3].

G. Le coûte de la prise en charge

Le coût de la prise en charge a été supérieur à 15000FCFA dans (86,2%) des cas.

Nos résultats sont comparables à ceux de DIAMOUTENE qui a rapporté un coût de 18,3 euros [3], nettement inférieurs à ceux de MALAQUIN, qui a trouvé au CHU de Lille de 2014 à 2015 un coût moyen de 8846 euros par patient en hospitalisation [54].

Cette différence remarquable est due au pouvoir d’achat limité des parents ce qui nous contraint le plus souvent à traiter les épisodes de la bronchiolite avec les moyens de bord.

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 39 VI. Conclusion et recommandations

1. Conclusion :

Notre étude nous a permis de déterminer la prévalence de la bronchiolite, en consultation soit 1,84% au service de pédiatrie du Csréf CI.

Les facteurs de risque et facteurs favorisant de la bronchiolite sont les atopies familiales dont l’urticaire (35,3%), l’Asthme (46,7%), l’eczéma (44,3%) ; les facteurs environnementaux tels que le tabagisme passif (43,1%), exposition aux animaux domestiques (40,72%) ; les prédispositions personnelles comme la prématurité (4,79%), le reflux gastro-œsophagien (44,31%) et la souffrance néonatale (1,80%).

Les signes respiratoires de la bronchiolite étaient marqués par les sibilants (96,4%), les crépitants (71,8%), les sifflements (13,7%) et les signes de lutte respiratoire (77,2%).

La prise en charge a été basée sur la DRP soit (98,80%), l’administration de l’antipyrétique (99,40%), la Corticothérapie à (79,04%), l’antibiothérapie à base d’amoxicilline + acide clavulanique à (58,68%).

Le coût de la prise en charge d’un épisode de bronchiolite dans notre contexte est relativement élevé soit supérieur à 15000F CFA dans (82,63%) des cas.

2. Recommandations : 2.1. Aux autorités :

 Doter le centre d’ équipement para cliniques permettant une bonne prise en charge des pathologies courantes de l’enfant ;

 Doter le service de pédiatrie d’un local équipé pour un bon accueil des enfants souffrant de difficultés respiratoires ;

 Subventionner et rendre disponible les corticoïdes et les Bêtamimétiques en aérosols pour une bonne prise en charge de la bronchiolite ;

2.2. Aux personnels soignants :

 Sensibiliser les parents d’enfants sur les facteurs favorisant de la bronchiolite ;

 Assurer un bon tri à l’accueil pour une prise en charge rapide des enfants souffrant de bronchiolite ;

 Apprendre les parents à faire une bonne désobstruction rhino-pharyngée (DRP).

 Sensibiliser les parents des nourrissons sur les bonnes pratiques de l’alimentation d’un enfant souffrant de bronchiolite.

Thèse de Médecine 2019-2020 Boureima Ouologuem Page 40 2.3. Aux populations :

 Assurer une bonne protection physique des petits nourrissons pour éviter les fréquentes épisodes de bronchiolite ;

 Assurer une bonne hygiène environnementale au tour des nourrissons pour leur permettre une maturation optimale des voies respiratoires ;

 Suivre les bonnes pratiques prescrites par le personnel de santé au sujet de la santé de vos enfants.

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Bronchiolite Aiguë du Nourrisson de Moins de 24 mois à Yaoundé (À Propos de 296

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