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Troisième partie : Applications cliniques des lasers

I. COMPLICATIONS LIEES A L’UTILISATION DES LASERS ... 50

II. CONTRE-INDICATIONS GENERALES DES LASERS ... 52

III. LASERS EN DERMATOLOGIE : LES INDICATIONS, CI,

STRATEGIES ... 58

A. Les lasers vasculaires ... 58

B. Lasers dépilatoires ... 67

C. Les lasers pigmentaires et de détatouage ... 74

D. lasers ablatifs ... 87

E. Autres indications : ... 106

RÉSUMÉ ... 112

Références ... 116

bibliographiques : ... 116

Le mot LASER est un acronyme anglais: Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, c’est-à-dire amplification de la lumière par émission stimulée de rayonnement. Son principe fondamental a été découvert par Einstein au début des années 1900, mais il a fallu plus de cinquante ans pour que le premier laser voie le jour. Pourtant, la plupart des éléments nécessaires existaient depuis longtemps!

En dermatologie, les avancées en technologie laser ont été très marquées au cours des deux dernières décennies. Ainsi, on a pu traiter plusieurs pathologies cutanées acquises ou congénitales. Les lésions vasculaires et pigmentaires, les tatouages, les cicatrices et les cheveux non désirés peuvent actuellement être éradiqué par laser et ceci avec une facilité relative et un minimum d’effets indésirables.

Il existe une grande diversité de lasers, avec des effets variés et donc des indications différentes.

Les principales étapes de notre travail sont développées dans trois chapitres:

Dans le premier chapitre nous détaillerons les bases théoriques à acquérir pour utiliser un laser. Après des rappels physiques sur la lumière et ses caractéristiques, nous décrirons ce qu’est la lumière laser et comment celle-ci va agir sur les tissus vivants.

Le second chapitre traite les aspects techniques concernant cet outil. Nous verrons ce qu’impliquent l’achat et l’utilisation au quotidien d’un laser, ainsi que les normes de sécurité inhérente à cette énergie.

Dans le dernier chapitre, Nous nous attacherons à décrire l’utilisation clinique des principaux lasers appliqués en dermato-cosmétologie. Nous tenterons d’aborder de manière exhaustive les différentes utilisations possibles de ces lasers et de souligner leurs avantages et leurs complications.

En 1905, Einstein publie un article dans lequel il pose l'hypothèse que la lumière est

constituée de quanta d'énergie, de photons, que l'on appelle parfois des « grains de lumière ».

En 1917, il présente finalement sa théorie de l'émission stimulée ,selon laquelle un matériau

peut émettre de la lumière s'il est correctement excité. Par la même occasion, il présente sa théorie de l'effet photo-électrique, pour laquelle il mérite le prix Nobel de physique en

1921. Ce n'est pas pour la théorie de la relativité générale qu'il obtient ce prix.

Les bases théoriques du fonctionnement du laser sont alors jetées, mais de nombreux chercheurs pensent qu'il est techniquement impossible de construire un dispositif produisant de la lumière par émission stimulée (laser). Il faut donc attendre près de 35 ans après la publication de la théorie d'Einstein pour que des scientifiques s'intéressent de nouveau au phénomène de l'émission stimulée.

Au cours de la Seconde guerre mondiale, les États-Unis veulent développer de nouveaux systèmes de radar, Charles Townes, travaillant alors aux Bell Laboratories, tente de construire des émetteurs de micro-ondes à plus haute fréquence, soit 24 GHz, que ceux utilisés à l'époque.

En 1947, alors qu'il travaille à l'Université Columbia, Townes a besoin d'une nouvelle source

de micro-ondes afin de pouvoir faire des études spectroscopiques de molécules plus poussées.

En 1953, il fabrique, le premier maser (acronyme de Microwave Amplification by

Stimulated Emission of Radiation.) qui produit un rayonnement monochromatique à une longueur d'onde de 1,25 cm. Au cours des années qui suivent, de nombreux autres masers sont fabriqués. Tous fonctionnent dans le domaine des micro-ondes, le pas vers le domaine de la lumière visible et de ses courtes longueurs d'onde semble infranchissable.

En 1957, Townes commence à considérer les problèmes reliés à la fabrication d'un dispositif

semblable au maser, mais émettant du rayonnement infrarouge ou de la lumière visible. En collaboration avec Arthur Schawlow, il publie les premières propositions détaillées de masers

optiques. Ils considèrent alors l'utilisation d'une cavité résonnante pour amplifier la lumière.

Ils déposent une demande de brevet en 1958.

En 1960, ils obtiennent enfin le premier brevet de laser, mais celui-ci n’est construit que

Le premier laser fonctionnel (laser Rubis) est fabriqué par Théodore Maiman en 1960 qui

découvre que les ions de chrome d'un rubis artificiel émettent de la lumière rouge lorsqu'ils sont irradiés par la lumière verte d'une lampe au xénon.

L'année suivante, le laser à hélium-néon, l'un des plus couramment utilisés aujourd'hui, est inventé.

Notons que le terme laser n’est pas utilisé avant 1965.

Depuis lors des centaines de lasers différents ont vu le jour dans des domaines aussi variés que :

- médicaux (dermatologiques, ophtalmologiques, chirurgicaux, dentaires), - industriels (lasers de coupe, de mesure, de contrôle...),

- de recherche,

- de la vie quotidienne (lecteur de cd-rom) ou - militaires (guerre des étoiles).

En dermatologie, signalons que :

- les lasers argons et à colorant continu qui ont été remplacés vers la fin des années 70 par le laser à colorant pulsé qui a transformé les traitements des lésions vasculaires( rouges) : angiomes

- les lasers pigmentaires dont les lasers Q-switched

- les lasers chirurgicaux, co2 et erbium qui ont permis le développement de la technique du relissage

- les premiers lasers épilatoires vers la fin des années 90

PREMIÈRE PARTIE : BASES

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