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DU TROISIÈME CHAPITRE

Dans le document La théorie du matérialisme historique (Page 72-90)

BIBLIOGRAPHIE

DU TROISIÈME CHAPITRE

Les ouvrages déjà cités dans les deux premiers chapitres. En outre : DEBORINE Introduction à la philosophie du matérialisme dialectique. G. PLÉKHANOV (N. BELTOV): Critique de nos critiques. Du même : Les problèmes fondamentaux du marxisme. - K. MARX : Einleitung zu einer Kritik der politischen Oekonomie. - I. BERGMANN : La dialectique à la lumière de la théorie moderne de la connaissance (le point de vue critique et non orthodoxe). - A.

BOGDANOV: La science universelle de l'organisation (un essai original pour dépasser la philoso-phie), vol. I et II. - L. ORTHODOXE (AXEBROD) : Essais philosophiques. - K. KAUTSKY : Anti-Bernstein. - N. BOUKHARINE : Économie politique du rentier (partie méthodologique).

La littérature critique dirigée contre le matérialisme dialectique est immense. Parmi les auteurs russes il suffit de citer KARÉIEV et TOUGAN-BARANOVSKI (les Bases théoriques du marxisme).

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CHAPITRE IV

La Société

§ 25. Conceptions des agrégats. Agrégats logiques et réels. § 26. La Société comme agrégat réel ou comme système. § 27. Caractère du lien social. - § 28. La société et l'individu.

Suprématie de la société sur l'individu. - § 29. Les sociétés en formation.

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§ 25. Conceptions des agrégats. Agrégats logiques et réels. - Nous ne rencontrons pas seulement des corps simples qui se présentent devant nous comme des entités (par exemple, une feuille de papier, une vache ou monsieur un tel). Nous parlons souvent d'unités complexes, de grandeurs complexes. En étudiant le mouvement d'une population, nous disons: le nombre des enfants nouveau-nés du sexe masculin a augmenté de tant, en un certain laps de temps. Ce « nombre d'enfants du sexe masculin » se présente comme une quantité complexe, composée d'unités particulières, et considérée comme un tout (ou agrégat statistique). Nous parlons aussi de forêt, de classe, de société humaine, et nous sentons tout de suite que nous avons devant nous une quantité composée, nous la considérons comme un tout, mais nous savons en même temps que ce tout est composé d'éléments indépendants jusqu'à un certain point : la forêt est composée d'arbres, de buissons, etc... une classe - d'hommes particuliers qui appartiennent à cette classe. De telles quantités complexes portent le nom d'agrégats.

Nous voyons déjà, cependant, d'après les exemples cités, que ces agrégats peuvent être différents : quand nous parlons des enfants mâles nés en 1921, ou de la forêt de Fontainebleau, on sent distinctement une différence. En quoi consiste cette différence ? Il n'est pas difficile de le voir. En effet, lorsque nous parlons des enfants, ces derniers ne sont pas reliés, en réalité, dans la vie, et par eux-mêmes; l'un se trouve dans un endroit, un autre ailleurs, l'un n'influe nullement sur l'autre, chacun vit à part. C'est nous qui les unissons, c'est nous qui les dénombrons, c'est nous qui en faisons un agrégat. Ce dernier est imaginé, fait sur

le papier, mais n'est nullement vivant ni réel. De tels agrégats artificiels portent le nom de fictifs ou logiques.

La chose se présente tout autrement, quand nous parlons de société, de forêt ou de classe.

Ici, l'union des éléments qui les composent n'est pas seulement fictive (logique). En effet nous avons devant nous une forêt avec ses arbres, ses buissons, ses herbes, etc... Ne voyons-nous pas ici une union dans la vie ? Certainement. La forêt n'est même pas une simple réunion d'éléments divers, car toutes ses parcelles influent sans cesse l'une sur l'autre, ou comme on dit, se trouvent en rapport de réciprocité permanente. Abattez une partie de ses arbres et il se peut qu'une partie de ceux qui restent mourront, faute d'humidité suffisante et, par contre, dans un autre endroit, d'autres arbres pousseront mieux, ayant plus de soleil.

Ainsi, nous sommes en présence de « l'action réciproque » des parties qui composent « la forêt », et cette action est tout à fait réelle et nullement imaginée pour nous dans un certain but. Plus encore : cette action réciproque est durable et continue aussi longtemps que l'agrégat donné existe. De tels agrégats portent le nom d'agrégats réels.

Il ne faut pas oublier cependant que toutes ces différences sont très relatives. En effet, strictement parlant, les unités (, simples » n'existent pas. Monsieur Un Tel est, en réalité, une colonie de cellules, c'est-à-dire un corps extrêmement complexe. Un atonie, comme nous le savons, se décompose également. Et aucune limite de division n'existant en principe, aucune

« simplicité » n'existe non plus, en fin de compte. Les différences que nous constatons n'en ont pas moins leur valeur dans certaines limites - un individu est un corps simple et non pas un agrégat par rapport à la société ; il est un corps composé, un agrégat réel, par rapport à une cellule, etc... Lorsque nous voulons parler de ces choses sans les comparer, nous nous servons du nom de système. D'après leur essence, les termes de « système » et d' « agrégat réel » signifient chez nous la même chose. La relativité de ces « distinguo » apparaît encore ailleurs : strictement parlant, le monde entier est un agrégat réel et infini, dont toutes les parcelles agissent sans cesse les unes sur les autres. C'est ainsi que n'importe quels objets et éléments (lu inonde exercent les uns Sur les autres une action continue. Cependant, cette action réciproque peut être plus on moins directe ou indirecte. C'est là-dessus que sont basées les différences dont nous parlons plus haut ; elles ont, répétons-le, leur valeur, si on les comprend dialectiquement, c'est-à-dire relativement, dans les limites déterminées et « suivant les circonstances ».

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§ 26. La société comme agrégat réel ou comme système. - Examinons maintenant la société à ce point de vue. Il est évident que la société est un agrégat réel, le processus d'une action réciproque se produisant incessamment entre les parties qui la composent. Monsieur X. est allé au marché, il y a marchandé, participé à la formation d'un prix du marché, qui a eu sa répercussion sur le marché mondial et qui a influé, bien qu'infiniment peu, sur les prix mondiaux; ces derniers ont influé à leur tour sur le marché du pays où habite Monsieur X. et sur le même marché où il va faire ses affaires ; d'autre part, il a acheté, admettons, un hareng;

cet achat a influé sur son budget ; il doit ainsi dépenser l'argent qui lui reste d'une certaine façon, etc.... etc... On peut dénombrer ici des milliers d'autres influences encore.

Monsieur X. s'est marié. Dans ce but, il a acheté d'abord des cadeaux et il a influé ainsi économiquement sur d'autres personnes ; en tant que chrétien fidèle, car ce n'est pas un quelconque bolchevik, il a eu recours à un curé, en renforçant ainsi l'organisation de L'Église, ce qui a produit une certaine influence sur le rôle social de L'Église et sur l'état d'esprit d'une société donnée; il a payé son curé et augmenté ainsi la demande pour les marchandises qu'achètent d'habitude les ecclésiastiques, etc... La femme de Monsieur X. a eu des enfants, ce qui, à son tour, a eu des milliers et des milliers de conséquences. Imaginez seulement le nombre d'hommes sur lesquels a influé tant soit peu le fait du mariage de Monsieur X. ! Monsieur X. a adhéré au parti libéral pour faire son « devoir de citoyen ». Il s'est mis à fréquenter les réunions et à ressentir conjointement, avec ses nouveaux collègues, la même haine contre cette maudite populace qui se démène et soutient ces enfants de l'enfer: les bolcheviks. Et l'influence qu'il a exercée dans les réunions a touché directement ou indirectement un grand nombre d'hommes. Certes, il est difficile de déterminer cette influence ; elle est petite, infiniment petite, mais elle existe quand même. Et quel que soit le domaine de l'action de Monsieur X., partout nous verrons, qu'il a influé sur d'autres et que d'autres ont exercé une influence sur lui. Car, dans une société, tout est lié par des millions de fils.

Nous avons commencé à dessein par un individu, pour montrer comment il influe sur les autres. Voyons maintenant quelle influence ont exercée sur lui les phénomènes sociaux.

Admettons, par exemple, que l'industrie soit prospère ; l'entreprise dans laquelle Monsieur X.

est chef-comptable a des bénéfices supplémentaires; Monsieur X. reçoit une augmentation.

La guerre éclate ; Monsieur X. est mobilisé, il défend la patrie de son porte-monnaie (tout en croyant défendre la civilisation) et est tué à la guerre... Telle est la force des rapports sociaux.

Si nous nous représentons l'immense quantité de faits agissant les uns sur les autres dans la société humaine, rien que de notre temps, nous aurons devant les yeux un tableau grandiose. Déjà, les rapports élémentaires entre les hommes, rapports qui ne sont réglés par rien ni par personne, se présentent sous des formes innombrables. Mais le nombre des formes organisées, en commençant par le pouvoir d'État et en finissant par un cercle de joueurs d'échecs ou par un club de chauves, est déjà suffisamment grand. Si nous prenons en considération les innombrables entrecroisements mutuels entre toutes ces formes, nous pourrons nous rendre compte que la vie sociale représente une véritable tour de Babel d'influences et de réactions réciproques.

Nous savons que partout où se produisent des rapports d'un caractère durable, il existe un agrégat réel, un « système ». Ici, il convient de signaler un fait : pour qu'il existe un agrégat réel ou un système, il n'est nullement nécessaire qu'il y ait un indice d'organisation consciente des parties de ce système. Cette conception de système s'applique aussi bien aux choses vivantes qu'aux choses mortes, aussi bien aux « mécanismes » qu'aux « organismes ». Il y a cependant des malins qui nient la société elle-même, pour la simple raison qu'il y a dans cette société d'autres systèmes particuliers, systèmes à l'intérieur de la société (classes, groupes,

partis, cercles, sociétés et associations diverses). Nous sommes pourtant en présence du fait que ces systèmes et groupements intérieurs influent réciproquement les uns sur les autres (la lutte de classes et de partis, leur collaboration, etc ... ), d'autre part, les mêmes hommes qui font partie de ces groupements divers peuvent, dans d'autres combinaisons, réagir d'une autre manière sur les autres hommes (un capitaliste et un ouvrier qui achètent pour leur propre usage des marchandises chez le même capitaliste). Ensuite, les groupes eux-mêmes, dans leurs rapports mutuels, ne sont pas organisés. Nous obtenons ainsi un produit social incon-scient et « la résultante sociale » (voir plus haut : chapitre II, le Déterminisme) est obtenue par voie inorganisée et inconsciente (il en sera ainsi jusqu'à la formation d'une société communiste). Et, cependant, nous avons quand même ce «produit » social, cette résultante.

Elle constitue un fait, un fait réel. Les prix mondiaux sont un fait, au même titre que la littérature mondiale ou les voies de communication mondiales ou la guerre mondiale ; ces faits suffisent pour montrer l'existence, à l'heure actuelle, d'une société humaine qui dépasse les frontières des États particuliers.

En général, tant que nous avons un cercle de rapports mutuels constants, nous avons aussi un système particulier, un agrégat réel particulier. Le plus large système des rapports réciproques qui embrasse tous les rapports mutuels durables entre les hommes, constitue la société.

Nous définissons la société comme un agrégat réel ou comme un système de rapports réci-proques, en repoussant catégoriquement toutes les tentatives de la soi-disant « école orga-niste » tendant à assimiler la société à un organisme.

Le but utilitaire de la théorie « organiste » se révèle dans la fable de Menenius Agrippa, patricien romain raisonnant les plébéiens en révolte. Ses arguments étaient d'ordre purement

« organique » : il ne faut pas que les mains agissent contre la tête, car le corps tout entier périrait. Le sens social de la théorie organiste est précisément tel : la classe dominante, c'est la tête, les esclaves et les ouvriers sont les bras et les jambes, et comme personne n'a jamais vu dans la nature que les jambes et les bras aient remplacé la tête, tenez-vous tranquilles, les opprimés !

Grâce à ce caractère d'humilité de la théorie organiste, elle a toujours eu et elle a encore un très grand succès auprès de la bourgeoisie. Le « fondateur » de la sociologie, Auguste Comte, considérait la société comme « un organisme collectif » ; le plus sérieux des sociologues bour-geois, Henri Spencer, croyait que la société était quelque chose de sur-organique et que, bien qu'elle n'ait pas de conscience, elle a tout de même ses organes, ses tissus, etc... D'après Worms, la société a même sa conscience, tout comme un individu, et Lilienfeld affirme sans ambages que la société est un organisme, au même titre qu'un crocodile ou l'auteur même de cette théorie. Certes, la société a quelque chose de commun avec un organisme, mais elle a aussi quelque chose de commun avec un mécanisme. Ce sont là les indices de tout agrégat réel, de tout système. N'ayant aucune envie de perdre notre temps à des jeux enfantins, ni de rechercher ce qui correspond. dans une société, au foie, à l'appendice, ou quel phénomène social correspond à une certaine maladie, nous sommes obligés de rejeter a priori toute tentative semblable. Cela

d'autant plus que les partisans de la théorie organiste sont prêts à retomber dans un véritable mysticisme et à représenter la société sous forme d'un animal immense, de quelque chose dans le genre de la fameuse baleine 1, de la fable russe du « Petit cheval bossu ».

Ainsi, la société existe en tant qu'agrégat réel, en tant que système d'éléments agissant réciproquement les uns sur les autres, en tant que système d'hommes. Nous avons vu plus haut quelle quantité innombrable de ces rapports réciproques existe en réalité. Cependant, du fait que la société existe, il en résulte que toutes ces influences qui s'entrecroisent, toutes ces forces et petites forces innombrables dirigées sur des plans extrêmement variés, ne représentent tout de même pas une danse de fous, mais suivent, pour ainsi dire, certains canaux déterminés, sont soumis à une loi de développement interne. En effet, si nous avions ici un chaos complet, aucun équilibre, même instable, n'aurait pu exister à l'intérieur de la société, c'est-à-dire que nous n'aurions pas eu la société elle-même. Nous avons étudié précédemment la question des lois qui régissent les actions humaines, au point de vue de l'individu (voir chapitre Il). Nous aborderons maintenant le même problème, pour ainsi dire, par l'autre bout, en l'examinant au point de vue de la société et des conditions de son équilibre. Mais, ici aussi, nous arrivons au même résultat, à reconnaître que le processus social est soumis à des lois. Le plus facile pour découvrir les lois du processus social, c'est d'examiner les conditions de l'équilibre social. Mais, avant d'aborder ce sujet, il faut que nous examinions beaucoup plus en détail la question de savoir ce qu'est la société. Car il ne suffit pas de dire qu'elle constitue un système d'hommes, agissant les uns sur les autres. Il ne suffit pas de dire que ces rapports de réciprocité entre les hommes sont durables. Il faut expliquer leur caractère, ce qui les distingue des autres systèmes, ce qui constitue leur base vitale et la condition la plus nécessaire de l'équilibre.

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§ 27. Caractère du lien social. - Les rapports réciproques entre les hommes, rapports qui forment les phénomènes sociaux, sont, comme nous l'avons vu plus haut, extrêmement variés. Mais il faut que nous nous posions maintenant la question de savoir qu'elle est la condition de la durée de ces rapports ? Ou, en d'autres termes, parmi tous ces rapports de réciprocité quelle est la condition essentielle de l'équilibre du système entier ? Quel est le type principal de la liaison sociale, type, sans lequel tous les autres ne pourraient pas exister ? Voici notre réponse : ce lien essentiel, c'est celui du travail, qui s'exprime avant tout dans le travail social, c'est-à-dire dans le travail conscient ou inconscient d'un homme au profit d'un autre. Pourquoi en est-il ainsi ? Pour l'expliquer, il suffit de supposer le contraire.

Admettons un instant que le lien du travail entre les hommes soit détruit, que les produits (ou les marchandises) ne circulent plus d'un endroit à l'autre, que les hommes cessent de travailler l'un pour l'autre, que le travail perde son caractère social. Quel en serait le résultat ? Le résultat serait que la société disparaîtrait, brisée en morceaux. Citons encore un exemple :

1 Sur laquelle, soi-disant, repose la terre (Note du traducteur).

des missionnaires s'en vont dans les pays chauds pour prêcher Dieu et le diable. C'est ainsi qu'ils établissent un soi-disant lien supérieur et spirituel. Posons-nous maintenant cette question : les liens entre les pays d'où sont venus nos curés et les « sauvages » peuvent-ils être solides si les navires ne circulent pas souvent, s'il n'y a pas d'échanges réguliers (et non pas fortuits) entre les deux pays, c'est-à-dire si des liens de travail durables ne sont pas établis entre le pays « civilisé » et la patrie des « sauvages » ? Certainement non. Ainsi, tous les liens, en général, et dans leur ensemble, ne peuvent être solides qu'autant qu'il existe un lien de travail. Ce dernier est la condition essentielle de l'équilibre intérieur du système qui porte le nom (le société humaine;

On peut encore examiner cette question sous un autre aspect. Nous savons déjà que tout système, y compris la société humaine, n'existe pas dans le vide, et n'est pas non plus suspendu en l'air : il est entour& d'un certain « milieu », et c'est du rapport entre le système et ce milieu que dépend tout le reste. Si la société humaine n'est pas adaptée à son milieu, elle ne fera pas de vieux jours : sa culture périra infailliblement et tout s'en ira à vau-l'eau.

Personne ne pourrait nier ce fait : il est irréfutable. Quoi qu'on en dise, quel que soit le raisonnement des savants idéalistes, personne ne saura apporter l'ombre d'une preuve contre notre affirmation : la vie entière de la société, la question de sa vie et de sa mort, tout cela est déterminé par le rapport entre la société et le milieu, c'est-à-dire la nature. Nous en avons déjà parlé plus haut et il est inutile d'y revenir. Mais quel est le lien social entre les hommes qui représente le mieux et de la façon la plus directe ces rapports avec la nature ? Il est clair que c'est celui du travail. Le travail constitue le moyen de contact entre la société et la nature.

C'est par le travail que la société tire de la nature l'énergie, grâce à laquelle elle vit et se développe (si elle se développe). Le travail représente l'adaptation active des hommes à la nature. En d'autres termes, le processus de la production est le processus essentiel et vital de la société. Et, par conséquent, les rapports du travail constituent le lien social fondamental.

Ou, comme disait Marx : « il faut rechercher l'anatomie de la société dans son économie », c'est-à-dire la structure de la société est celle de son travail (sa « structure économique »).

Ainsi, notre définition de la société sera la suivante : la société est le système le plus large

Ainsi, notre définition de la société sera la suivante : la société est le système le plus large

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