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A. Statues-menhirs

2. France 1 Aveyron

3.1 Trentin-Haut-Adige

3.1.1. Armes

a. Brentonico

Localisation : province de Trente. – Origine : Brentonico.

Lieu de conservation : Musée civique de Rovereto.

Datation : IIIe millénaire av. J-C par son rapprochement des groupes Lunigiana et Aoste. – Dimensions : 44 x 45 x 11 à 13 centimètres.

Matière : marbre.

Contexte archéologique : découverte fortuite en 1960 dans un mur de pierre sèche. – Gisement : réemploi.

Moulage : /.

Numérotation du catalogue : fig. 100, p. 89. – Sexe : masculin.

Détails :

° Sur la partie supérieure, la tête est dégagée du corps. Il est possible de reconnaître le « T » facial avec le nez.

° Sur la partie médiane, les bras comportent des mains. Ces dernières se dirigent vers un élément triangulaire fort érodé, en biais. Il est probable que ce soit un poignard, à cause de la présence de la poignée. La bande claviculaire semble être indiquée.

° La partie inférieure est manquante à cause d'une cassure. ° Sur la face dorsale, le décor fait défaut.

Bibliographie :

° DE SAULIEU, G., Art rupestre et statues-menhirs dans les Alpes : des pierres et des pouvoirs (3000-2000 av. J-C), Éditions Errance, Paris, 2004, pp. 26-28.

° PEDROTTI, A., Le statue-stele e le stele antropomorfe del Trentino Alto Adige e del Veneto_occidentale. Gruppo atesino, gruppo di Brentonico, gruppo della Lessinia, Civico Museo Archeologico, s.l., 1995, pp. 265-267.

3.2 Toscane

3.2.1 Armes

a. Pontevecchio VI

Localisation : région Massa-di-Carrare, à l'ouest de la vallée de la Magre, près du hameau de Pontevecchio, commune de Fivizzano.

Origine : lieu-dit de « Lunigiane »/ « I Bocciari ».

Lieu de conservation : Musée archéologique de La Spézia.

Datation : -600/-500, d'après J. Landau ou Chalcolithique, selon J. Arnal, car elle ferait partie du groupe A : elle n'a pas de cou et serait située à une altitude de 130 à 280 mètres. – Dimensions : 114 x 36 x 15 centimètres.

Matière : grès.

Contexte archéologique : cette sculpture fait partie d'un alignement de huit ou neuf monuments, alignés au coude à coude, sur un axe est-ouest. Elle a été préservée par une épaisse couche de terre, causant son ensevelissement. De nombreux spécialistes ont cherché à savoir si cette terre provenait d'un éboulement de l'alluvionnement d'une rivière ou si cette terre accumulée avait pour but de la cacher intentionnellement. Les huit statues étaient enfouies par ordre de grandeur croissante, la face antérieure dirigée vers le couchant. Une terre noire et grasse la recouvre. Elle a été interprétée comme la trace de rites d'incinération qui serait liée à un culte dédié aux stèles. U. Mazzini précise qu'elle ne contenait ni os, ni cendres, malgré une épaisseur de 15 centimètres. Il propose que la terre serait silicieuse, entraînant la disparition des ossements. U. Formentini suggère que les statues-menhirs étaient accompagnées de vestiges architecturaux et de mobiliers. Toutefois, aucune trace ne renforce cette théorie.

Gisement : alignement. – Moulage : /.

Numérotation du catalogue : fig. 101, p. 90. – Sexe : masculin.

Détails :

° Sur la partie supérieure, le visage est visible. Il est délimité par un contour en relief arrondi de petite dimension. On y trouve des yeux. Le nez est associé à cet encadrement. La bouche n'est pas représentée. On relève des épaules non anatomiques. Le cou est absent.

° Sur la partie médiane, les bras anatomiques sont baissés et semblent vouloir converger vers l'arme. Leur partie supérieure prend la forme d'une bande horizontale qui permet de relier les bras (clavicule, d'après J. Landau).

° Sur la partie inférieure, en dessous des mains, J. Landau semble avoir identifié un poignard à pommeau hémisphérique, joint par une soie à la lame de forme triangulaire. L'arme est placée horizontalement, avec le pommeau dirigé vers la droite et la pointe dirigée vers la gauche.

° Sur la face dorsale, aucune représentation n'a été mentionnée. – Bibliographie :

° ARNAL, J., Les statues-menhirs, hommes et dieux, Éditions des Hespérides, 1976, Toulouse, pp. 159-161.

° LANDAU, J., Les représentations anthropomorphes mégalithiques de la région méditerranéenne (3e au 1e millénaire), CNRS, Paris, 1977, pp. 36-39.

° SOUTOU, A., Les trois statues-menhirs des Ardaliès (Saint-Izaire, Aveyron), dans Revue archéologique de Narbonnaise, tome 6, 1973, pp. 255-261.

3.2.2 Collier et/ou seins

a. Pontevecchio VII

Localisation : région Massa-di-Carrare, à l'ouest de la vallée de la Magre, près du hameau de Pontevecchio, commune de Fivizzano.

Origine : lieu-dit de « Lunigiane »/ « I Bocciari ».

Lieu de conservation : Musée archéologique de La Spézia.

Datation : -600/-500, d'après J. Landau ou Chalcolithique, selon J. Arnal, car elle ferait partie du groupe A : elle n'a pas de cou et serait située à une altitude de 130 à 280 mètres. – Dimensions : 104 x 40 x 12 centimètres.

Matière : sedna.

Contexte archéologique : cette sculpture fait partie d'un alignement de huit ou neuf monuments, alignés au coude à coude, sur un axe est-ouest. Elle a été préservée par une épaisse couche de terre, causant son ensevelissement. De nombreux spécialistes ont cherché à savoir si cette terre provenait d'un éboulement de l'alluvionnement d'une rivière ou si cette terre accumulée avait pour but de la cacher intentionnellement. Les huit statues étaient enfouies par ordre de grandeur croissante, la face antérieure dirigée vers le couchant. Une terre noire et grasse la recouvre. Elle a été interprétée comme la trace de rites d'incinération qui serait liée à un culte dédié aux stèles. U. Mazzini précise qu'elle ne contenait ni os, ni cendres, malgré une épaisseur de 15 centimètres. Il propose que la terre serait silicieuse, entraînant la disparition des ossements. U. Formentini suggère que les statues-menhirs étaient accompagnées de vestiges architecturaux et de mobiliers. Toutefois, aucune trace ne renforce cette théorie.

Gisement : alignement. – Moulage : /.

Numérotation du catalogue : fig. 102, p. 91. – Sexe : féminin.

Détails :

° Sur la partie supérieure, le visage est visible. Il est délimité par un cadre en relief arrondi de petite dimension. Il n'est pas délimité par un contour. Le nez est associé à cet encadrement. La bouche n'est pas représentée. Les yeux sont rapprochés l'un de l'autre. Le cou fait défaut. Par contre, sous le visage, J. Landau pense que le rectangle divisé en cinq bandes horizontales pourrait faire référence à un collier. On est en présence d'épaules non anatomiques.

° Sur la partie médiane, les bras anatomiques sont baissés et semblent fortement converger l'un vers l'autre. Leur partie supérieure est sous la forme d'une bande horizontale qui permet de relier les bras (clavicules, d'après J. Landau). Les mamelons sont en fort relief et fort écartés l'un de l'autre.

° Sur la partie inférieure, aucune figuration n'est représentée. – ° Sur la face dorsale, aucune figuration n'est mentionnée. – Bibliographie :

° ARNAL, J., Les statues-menhirs, hommes et dieux, Éditions des Hespérides, 1976, Toulouse, pp. 159-161.

° LANDAU, J., Les représentations anthropomorphes mégalithiques de la région méditerranéenne (3e au 1e millénaire), CNRS, Paris, 1977, pp. 36-39.

° SOUTOU, A., Les trois statues-menhirs des Ardaliès (Saint-Izaire, Aveyron), dans Revue archéologique de Narbonnaise, tome 6, 1973, pp. 255-261.

3.2.3 Absence d'attributs

a. Pontevecchio IV

Localisation : région Massa-di-Carrare, à l'ouest de la vallée de la Magre, près du hameau de Pontevecchio, commune de Fivizzano.

Origine : lieu-dit de « Lunigiane »/ « I Bocciari ».

Lieu de conservation : Musée archéologique de La Spézia.

Datation : -600/-500, d'après J. Landau ou Chalcolithique, selon J. Arnal, car elle ferait partie du groupe A : elle n'a pas de cou et serait située à une altitude de 130 à 280 mètres. – Dimensions : 95 x 65 x 8 centimètres.

Matière : sedna.

Contexte archéologique : cette sculpture fait partie d'un alignement de huit ou neuf monuments, alignés au coude à coude, sur un axe est-ouest. Elle a été préservée par une épaisse couche de terre, causant son ensevelissement. De nombreux spécialistes ont cherché à savoir si cette terre provenait d'un éboulement de l'alluvionnement d'une rivière ou si cette terre accumulée avait pour but de la cacher intentionnellement. Les huit statues étaient enfouies par ordre de grandeur croissante, la face antérieure dirigée vers le couchant. Une terre noire et grasse la recouvre. Elle a été interprétée comme la trace de rites d'incinération qui serait liée à un culte dédié aux stèles. U. Mazzini précise qu'elle ne contenait ni os, ni cendres, malgré une épaisseur de 15 centimètres. Il propose que la terre serait silicieuse, entraînant la disparition des ossements. U. Formentini suggère que les statues-menhirs étaient accompagnées de vestiges architecturaux et de mobiliers. Toutefois, aucune trace ne renforce cette théorie.

Gisement : alignement. – Moulage : /.

Numérotation du catalogue : fig. 103, p. 92. – Sexe : masculin.

Détails :

° Sur la partie supérieure, le visage est visible. Il est délimité par un contour en relief trapézoïdal de petite dimension. Le nez est associé à cet encadrement. La bouche n'est pas représentée. Les yeux sont bien présents. Le cou fait défaut. Les épaules sont non anatomiques. De part et d'autre du visage, une petite cupule représenterait les oreilles de la sculpture.

° Sur la partie médiane, les bras anatomiques sont baissés et semblent fortement converger l'un vers l'autre. Leur partie supérieure est sous la forme d'une bande horizontale, qui permet de relier les bras (clavicules, d'après J. Landau).

° Sur la partie inférieure, aucune figuration n'est représentée. ° Sur la face dorsale, aucune figuration n'est mentionnée.

Bibliographie :

° ARNAL, J., Les statues-menhirs, hommes et dieux, Éditions des Hespérides, 1976, Toulouse, pp. 159-161.

° LANDAU, J., Les représentations anthropomorphes mégalithiques de la région méditerranéenne (3e au 1e millénaire), CNRS, Paris, 1977, pp. 36-39.

° SOUTOU, A., Les trois statues-menhirs des Ardaliès (Saint-Izaire, Aveyron), dans Revue archéologique de Narbonnaise, tome 6, 1973, pp. 255-261.

4. Roumanie

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