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1. CONTEXTE – ÉTAT DE L’ART

1.3. Machines à trois phases indépendantes

1.3.1. Travail et positionnement hors laboratoire

Les a hi es à ai a ts pe a e ts so t utilis es da s u o e le d’appli atio s suite à u e densité de puissance et de couple élevées, un bon rendement [32]. Par contre, un fonctionnement à puissance constante nécessitant un défluxage de la machine est moins naturel que dans les st u tu es où la ag tisatio de la a hi e est due soit à u ou a t d’e itatio s h o e à rotor bobiné) soit à une composante du courant statorique (machine à induction, à réluctance). Il est en effet nécessaire dans le cas des machines à aima ts d’i je te u e o posa te de courant statorique afin de réduire le flux dû aux aimants permanents.

N a oi s, l’i po ta e des premiers avantages de compacité et de rendement ont conduit à développer des structures de machines à aimants permanents qui possèdent, moyennant une commande adaptée, une large plage de vitesse à puissance constante. Ainsi, les machines à aimants permanents peuvent répondre aux critères imposés pour la traction électrique [33].

E e a he, l’aug e tatio de la plage de itesse e o sid a t u i ue e t u fo tio e e t e ode de d flu age ’est pas la seule solutio . D’aut es app o hes o sista t à utilise des o duleu s de te sio à plus de t ois as so t gale e t e plo es. A e l’aug e tatio t s importante ces trois dernières années du coût des aimants permanents, notamment ceux de Terres Rares supportant les températures élevées et les contraintes de démagnétisation présentes en mode défluxage, ces structures, potentiellement plus coûteuses au i eau de l’o duleu , de ie e t particulièrement intéressantes.

O disti gue da s e do ai e deu t pes de st u tu es selo la p se e d’u e seule ou de deu sources de tension indépendantes.

Dans les structures à deux sources de tension indépendantes [11], [12], [20], [17], [18], [31] également appelées structures en cascade, chaque phase est alimentée par deux bras chacun étant connecté à une source de tension indépendante. Dans cette configuration il ne peut y avoir de courant homopolaire qui circule et il y a seulement deux courants indépendants : l’i t t est de pouvoir utiliser des sources de tension de nature différente avec les mêmes algorithmes que dans le

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as t iphas lassi ue. Cela pe et gale e t de se p u i de la d failla e d’u e des deu sources et de définir des algorithmes utilisant une seule ou deux sources de tension simultanément.

Les autres structures comportant quatre bras ou six bras utilisent une seule source de tension. Un courant homopolaire peut alors circuler et il faut donc le contrôler. Ces structures répondent, outre à la possi ilit d’ te d e la plage de tension, à une motivation plus a ie e, pou l’utilisatio de machines à trois phases indépendantes, qui est celle de la tolérance aux pannes, requise notamment da s les s st es e a u s o e l’a io i ue [15], [123]. Da s le ad e d’u hi ule le t i ue monomoteur cette tolérance aux pannes peut ainsi garantir une fiabilité fonctionnelle sans avoir à surdimensionner les composants. On entend par fiabilité fonctionnelle une fiabilité dans le fait d’assu e la fo tio de t a tio , e si ela l’est à puissa e duite, alo s u’u e pa e est p se te au i eau de l’o duleu .

De nombreuses études [9], [34], [35], [11], [13], [12], [123], [124], [126] se sont intéressées aux diff e tes o figu atio s u’il est possi le d’adopte e e a i a t les di e sio e e ts nécessaires pour les composants en cas de panne (phase ouverte, ou court-circuits). La structure à six as ali e t e pa u e seule sou e de te sio ’appa aît pas o e u e solutio opti ale. Elle ’a de e fait pas t t s tudi e da s le ad e d’appli ations à tolérance de pannes.

E su , l’i t t de la st u tu e “OFRACI se justifie e fait surtout par la fonctionnalité supplémentaire u’elle pe et, o e a t odifi atio de la st u tu e de la a hi e, à sa oi la recharge rapide de la batterie sans adjonction de composante de puissance.

O pou suit l’ tat de l’a t e se li ita t au st uctures à quatre ou six bras avec une seule source de te sio et e s’i t essa t à la p o l ati ue de o t ôle des o posa tes asse f ue e esse tielle e t l’ha o i ue de a g t ois et haute f ue e li e à la te h i ue d’ali e tatio en MLI) du courant homopolaire.

Deu as so t à disti gue selo ue l’o p e d e o pte ou o la p se e d’u e fo e électromotrice homopolaire.

E l’a se e de fo e le t o ot i e pa e e ple a e u e a hi e à i du tio [22], [72], il est fa ile de ga a ti u ou a t ho opolai e ul puis u’il suffit alo s d’i pose des tensions ho opolai es gale e t ulles e agissa t di e te e t su la o a de de l’o duleu . Une très grande partie des articles comportant des résultats expérimentaux se situent dans ce contexte de machine à induction.

Dans [16], le modèle de la machine ne prend pas en compte une composante homopolaire. En outre, dans [11], le modèle électrique de la machine à aimants permanents à trois phases indépendantes o sid e u e o posa te ho opolai e, ais au u e fe ho opolai e ’est p ise e o pte. Da s le repère homopolaire, le courant homopolaire est contrôlé unique e t pa l’utilisatio d’u e structure PI et une hypothèse de fem sinusoïdale est faite. Les problèmes à résoudre sont alors essentiellement ceux liés aux composantes hautes fréquences.

Il faut alors que la période MLI soit assez petite par rapport à la constante de temps du circuit ho opolai e afi d’ ite ue des ou a ts ho opolai es haute f ue e, gale e t appelés courants de mode commun, ne se développent. Une solution pour augme te l’i du ta e homopolaire est présentée en [14] par une modification de conception de la machine au niveau du

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o i age, ota e t le tau d’ha o i ue de fo e ag to ot i e de a g t ois do t d pe d l’i du ta e ho opolai e. Les deux autres façons de réduire ces courants de hautes fréquences se situent au niveau du choix des stratégies MLI ou des st u tu es d’o duleu s ali e ta t la a hi e. Dans [21], [121] la problématique du courant homopolaire (ou de mode commun) est abordée pour une topologie de l’o duleu à uat e as, ui ali e te u e ha ge t iphas e a e eut e so ti do t l’i p da e homopolaire est faible. Ainsi, en utilisant la topologie à quatre bras, la somme des quatre tensions de chaque bras par rapport au point milieu du bus DC peut être imposée à zéro, et cela dû au degré supplémentaire ajouté.

De même, pour la topologie à deux onduleurs à deux niveaux de tension qui alimente une charge triphasée avec couplage indépendant, les travaux [72], [22], [23], [24] et [25] offrent des stratégies de pilotage de l’o duleu apa les d’ li i e ou de duire la composante homopolaire qui est activée si on utilise des commandes classiques. [22] montre que le positionnement du vecteur nul lors du séquencement des vecteurs activés pendant une période MLI peut permettre une diminution du courant homopolaire développé. En utilisant le développement présenté en [72], deux stratégies vectorielles de modulation et une stratégie MLI sont rapportées en [24] et en [23]. Ces deux st at gies e to ielles utilise t des e teu s ui, da s l’espa e de te sio de la a hi e le t i ue, ont une composante homopolaire instantanée nulle. En [26], [27] une stratégie MLI discontinue est présentée et comparée à une stratégie MLI continue. Il est rapporté un meilleur contenu spectral de la stratégie discontinue sur la tension des phases.

On considère à présent les machines comportant une fem homopolaire non nulle c'est-à-dire essentiellement des machines synchrones à aimants permanents. De même que pour les autres a hi es, il est essai e ue l’i du ta e ho opolai e e soit pas t op fai le afi de ne pas trop contraindre le choix de la période de MLI. Out e l’a tio sur les techniques de bobinage dont les forces magnétomotrices possèdent un harmonique de rang t ois i po ta t, ’est aussi pa la odifi atio de la st u tu e ag ti ue ue l’i du ta e ho opolai e peut être augmentée. Ainsi dans [14], [126] des de ts d’i se tio sont placées entre les bobines des phases. Ces dents qui auto ise t la i ulatio d’u flu ho opolai e, fa o ise t gale e t l’isolatio the i ue et magnétique entre phases et sont de ce fait aussi appelées dents de découplage.

Concernant la commande, des asservissements de courants sont nécessaires en cas de présence de force électromotrice homopolaire, même si on désire un courant homopolaire nul. Dans ce dernier cas néanmoins, la consigne de courant étant constante un correcteur de type PI avec une compensation de la force électromotrice de rang trois suffit pour obtenir un courant homopolaire moyen nul. [73] puis en généralisant [74] ette t e ide e la possi ilit d’utilisatio de la composante homopolaire en termes de production de couple pour un onduleur de tension à quatre bras.

Pou e ui est des outils d’a al se et de o eptio des st atégies de pilotage vectoriel, [29], [120] présentent une ep se tatio D da s le as des st u tu es d’o duleu s t iphas s ui ali e te t des ha ges t iphas es a e eut e isol . C’est ette e ep se tatio ui est utilis e au L EP depuis 2000 [56]. Pour les onduleurs à 4 bras [122], [125], [117] proposent également une représentation t idi e sio elle de l’o duleu en considérant le neutre de la machine comme référence de potentiel. Ces représe tatio s t idi e sio elles pe ette t ota e t d’e plo e visuellement les différentes modulations possibles et leur effet potentiel en termes de tension

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homopolaire (dite encore tension de mode commun). Dans [118] u e ep se tatio g aphi ue d’u onduleur à 4 bras est présentée et utilisée pour déterminer les limites de fonctionnement en mode satu de l’o duleu . Nous e o s ue ot e p o l ati ue se a si ilaire mais pour un onduleur à 6 bras. Enfin [119] utilise une représentation graphique tri-dimensionnelle pour synthétiser des

o a des d’o duleu s as i eau .

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