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: Transformées de Laplace

1

²

²(

+

+

t ex t

R est continue et a une dérivée partielle en x continue : ( tx,)

x

f

= 2x x²(t²+1)

e

. Les hypothèses du théorème sont donc satisfaites.

Donc G’(x) =

01

2 xe

x²(t²+1)

. dt

= − 2xex²

01

e

x²t²

.dt

= − 2ex²

0x

e

u²

. du

= − 2.F(x).F’(x).

On en déduit que la fonction H(x) = G(x) + F2(x) est constante.

2) H(0) = G(0) =

01 t²1 dt+1. = π4, donc H(x) = π4.

Or, quand x → +∞, G(x) → 0. Cela peut se montrer à l’aide du théorème de convergence dominée.

Mais cela découle aussi des gendarmes : 0 ≤ G(x) =

01 etx²²(+t²1+1).dt

01

e

x²

.dt

= ex².

On en conclut que F2(x) →

π4, donc que F(x) →

quand x → +∞. CQFD

Exercice 13 : 1) Montrer que (∀x ∈ R)

0π/2

exp(

x . cos t ). cos( x . sin t ). dt

=

π 2

0xsintt.dt.

2) En déduire que lim x+ Si(x) =

π 2

. Solution :

Exercice 14 : Fonctions de Bessel.

Pour tout n ∈ N et x ∈ R, on pose Jn(x) =

π

1.

0πcos(n.

θ

x.sin

θ

).d

θ

.

1) Montrer que Jn est C sur R ; calculer ses dérivées.

2) Montrer que Jn vérifie l’équation différentielle x2.Jn‘’(x) + x.Jn’(x) + ( x2 − n2 ).Jn(x) = 0.

3) Montrer que Jn est dse sur R ; trouver son développement en série entière.

Solution :

Exercice 15 : Transformation de Fourier.

Soit f ∈ C([a, b], R). Montrer que la fonction F(x) =

abexp(ix.t).f(t).dt est C sur R.

Montrer que ce résultat subsiste si f est seulement continue par morceaux, ou réglée sur [a, b].

Solution :

Exercice 16 : Transformées de Laplace.

Soit f ∈ C([a, b], R). Montrer que la fonction F(x) =

ab

e

xt

. f ( t ). dt

est C sur R.

Montrer que ce résultat subsiste si f est seulement continue par morceaux, ou réglée sur [a, b].

Solution :

Exercice 17 : Transformations intégrales. Soit N : I × I → R une fonction continue.

A toute f ∈ C(I, R) on associe F = TN(f) définie par F(x) =

ab

N ( x , t ). f ( t ). dt

(∀x ∈ I).

1) Montrer que F est continue, et que T : C(I, R) C(I, R) est linéaire continue pour la norme uniforme.

2) Si N et N’ sont deux fonctions continues I × I → R, que dire de TN o TN’ ? Solution :

Exercice 18 : Equivalent en +∞ de la somme double Sn =

pq np+q pq

, 1

[ Pls. Méthodes possibles.

]

Solution : Cet exercice est corrigé dans mes exercices sur les séries.

7.3. Intégrales où x est partout.

Exercice 21 : Étudier la fonction F(x) = x

t x t dt

x

( 1 ²)( ² ²) .

+ . Limite en 0.

Solution : F est définie pour tout x réel, et impaire.

Posons t = xu . Il vient : F(x) = x 1

( 1 x ² u ²)( 1 u ²) . du

+1 + .

Pour 0 ≤ x ≤ 1 , 0 ≤ F(x) x 1

1 u . du

1

+ 4 0+. On conclut par imparité.

Exercice 22 : Soit E = C(R+, R). Si ( f, g) ∈ E2, on définit leur convolée h = f * g par : (∀x 0) h(x) =

0x

f ( t ). g ( x

t ). dt

.

Montrer que * est une loi interne, bilinéaire, commutative, associative, sans élément neutre.

[ Pour l’associativité, utiliser des

∫∫

sur un triangle. ] Solution :

1) a) Montrons que l’application h : x ( f * g)(x) est continue.

Le changement de variable t = xu donne h(x) = x

01

f ( x

xu ) g ( xu ). du

, formule encore vraie si x = 0.

La fonction ϕ : (x, u) ∈ R+×[0, 1] → f(x − xu).g(xu) est continue, donc a fortiori : • Pour tout u, ϕ(. , u) est continue sur R+ ;

• Pour tout x, ϕ(x, .) est continue par morceaux sur [0, 1] ;

Enfin, si K est un compact de R+ , ϕ est bornée sur le compact K×[0, 1].

Le théorème de continuité des intégrales à paramètres sur les segments s’applique : h est continue.

Exercice 1 : Montrer directement la continuité de h.

Indications : Fixons x et montrons que h est continue à droite en x.

Supposons donc x y x + 1. h(y) h(x) =

0x

( f ( y

t )

f ( x

t )). g ( t ). dt

+

xy

f ( y

t ). g ( t ). dt

.

f est bornée sur [0, 1], et g bornée sur [x, x + 1], donc

| ∫

xy

f ( y

t ). g ( t ). dt |

≤ ( y − x ).BC.

Quant au premier terme, on peut le rendre apqv en utilisant l’uniforme continuité de f sur [0, x+1] et le fait que g est bornée sur [0, x]. Et il reste la continuité à gauche...

b) L’application ( f, g) f *g est bilinéaire (facile).

Elle est commutative : faire dans

0x

f ( x

t ). g ( t ). dt

le changement de variable u = x – t.

Elle est associative, en vertu des changements de variable dans les intégrales doubles : [( f * g) * h](x) =

0x

( f * g )( x

u ). h ( u ). du

=

∫ ∫

0x

(

0xu

f ( x

u

t ). g ( t ). dt ). h ( u ). du

=

∫∫

D

f ( x

u

t ). g ( t ). h ( u ). dt . du

, où D = {(u, t) ; 0 ≤ u ≤ x, 0 ≤ t ≤ x − u}

=

∫∫

f ( x

v ). g ( v

u ). h ( u ). dv . du

, où = {(v, u) ; 0 ≤ v ≤ x, 0 ≤ u ≤ v}, v = u + t ∈ [0, x].

=

0x

f ( x

v )(

0v

g ( v

u ). h ( u ). du ). dv

=

0x

f ( x

v )( g * h )( v ). dv

= [f * ( g * h)](x). cqfd.

Si elle admettait un élément neutre δ, on aurait (∀f ∈ E) δ* f = f , donc f(0) = 0.

Or la fonction constante égale à 1 ne vérifie pas cela.

Exercice 2 : Montrer que si f est C1, il en est de même de h = f * g , et : (∀x 0) h’(x) = ( f’ * g)(x) + f(0).g(x) .

Solution : L’idée est de considérer la fonction de deux variables H(x, y) =

0y

f ( x

t ). g ( t ). dt

.

Cette fonction a des dérivées partielles en x et en y continues : ( yx, )

y

H

= f(x − y).g(y) et

( y x , ) x

H

=

0y

f ' ( x

t ). g ( t ). dt

= y

01

f ' ( x

ys ). g ( ys ). ds

,

en vertu de théorèmes distincts. Du coup, H est C1, et h(x) = H(x, x) relève de la règle de la chaîne : h’(x) =

( x x , )

x

H

+ ( xx, ) y

H

=

0x

f ' ( x

t ). g ( t ). dt

+ f(0).g(x) = ( f’ * g )(x) + f(0).g(x).

Par application répétée de ce résultat et par commutativité de la convolution, on voit que si l’une des fonctions f ou g est de classe Ck, il en est de même de leur convolée.

Ainsi, le bébé hérite de toutes les qualités de ses parents... (n’oublions pas non plus les grands-parents !) : en un mot, la convolution est darwinienne ! (il n’estpas sûr que Darwin ait dit cela…) Exercice 23 : Dérivée de x →

sincosxx

e

t²+xt

dt

?

Solution : [ Oral X PC 2012, RMS n° 362 ]

Notons F(x) =

sincosxx

e

t²+xt

dt

. C’est une intégrale où x est à la fois dans les bornes et dans l’intégrale.

Il y a moyen de se débrouiller élémentairement en notant que :

F(x) =

sincosxx

e

(t+x/2x²/4

. dt

= ex²/4

sincosxx

e

(t+x/2

. dt

= ex²/4

xx//22++sincosxx

e

u²

. du

.

Alors F’(x) = −

2x ex²/4

xx//22++sincosxx

e

u²

. du

+ ex²/4[21 − sin x]

e

(x/2+cosxex²/4[21 + cos x]

e

(x/2+sinx.

= − 2

xF(x) + [ 2

1 sin x]ecos²x+x.cosx [ 2

1 + cos x]esin²x+x.sinx. Sinon, on peut utiliser le théorème de derivation général de l’exercice suivant :

Exercice 24 : 1) Soient X un espace métrique, I un intervalle de R, f : X × I → E une fonction continue, α et β : X → I deux fonctions continues.

Montrer que F(x) =

αβ((xx))f(x,t).dt est continue sur X.

2) Si X est un intervalle de R, si f est continue et admet une dérivée partielle en x continue, et si α et β sont de classe C1, F est C1, et :

F’(x) =

αβ((xx))

x f ( x , t ). dt

+ β’(x).f(x, β(x)) α’(x).f(x, α(x)).

[Ind. : On pourra se ramener au segment [0, 1] comme indiqué ci-dessus, ou montrer que la fonction de trois variables Φ(u, v, x) =

uv

f ( x , t ). dt

est de classe C1, et appliquer la règle de la chaîne.]

3) Application : revenant à l’exercice précédent, montrer que si g est C1, h l’est aussi et : (∀x ≥ 0) h’(x) = ( f * g’ )(x) + f(x).g(0) . Cas où f et g sont C ?

Solution :

2) La méthode proposée fournit une belle application de la règle de la chaîne.

La fonction Φ(u, v, x) =

uv

f ( x , t ). dt

vérifie :

∂Φ

u

∂ (u, v, x) = − f(x, u) ,

∂Φ

v

(u, v, x) = f(x, v) ,

∂Φ

x

∂ (u, v, x) =

uvxf(x,t).dt.

Ces trois dérivées partielles sont continues en (u, v, x), la troisième parce qu’elle s’écrit :

∂Φ

x

∂ (u, v, x) =

uvfx(x,t).dt = ( v – u )

01fx(x,u+s(vu)).ds.

Par conséquent, Φ est une fonction de classe C1 de 3 variables, et

F(x) =

αβ((xx))f(x,t).dt = Φ(α(x), β(x), x) également comme composée. Et de plus : F’(x) =

∂Φ

u

(α(x), β(x), x).α’(x) +

∂Φ

v

(α(x), β(x), x).β’(x) +

∂Φ

x

(α(x), β(x), x) =

αβ((xx))

x f ( x , t ). dt

+ β’(x).f(x, β(x)) α’(x).f(x, α(x)) .

Application : [ Oral X PC 2012, RMS n° 362 ]

F’(x) =

sin(cos(x)x)tet²+xt.dt − sin(x).

e

cos²(x)+x.cos(x) − cos(x).

e

sin²(x)+x.sin(x) et une IPP…

7.4. Fonctions définies au moyen d’intégrales.

Exercice 25. Montrer qu’il existe une fonction f : R R telle que x R

xf(x)

e

t

. dt

= 1.

Représenter graphiquement f.

Solution : L’intégrale se calcule, elle vaut exp(f(x)) – exp x. Donc f(x) = ln( 1 + ex ).

Exercice 26. Montrer qu’il existe une fonction f : R R telle que x R

xf(x)

e

t²

. dt

= 1.

Représenter graphiquement f.

Solution : Il s’agit de montrer que, pour tout réel x, il existe un unique y = f(x) tel que

xy

e .

t²

dt

= 1.

Notons F(x) =

0x

e

t²

. dt

.

La fonction F est une bijection de classe C, impaire et strictement croissante de R dans R.

Comme F’(x) ≥ 1 > 0, F est un C-difféomorphisme.

La fonction f est définie par F(f(x)) – F(x) = 1, autrement dit par f(x) = F−1 ( F(x) + 1 ).

Comme composée, f est donc un C-difféomorphisme croissant de R sur R.

Il est évident que x < f(x) . De plus, f(x) − x → 0 quand x → ±∞.

Autrement dit, y = x est asymptote à la courbe.

En effet, pour x > 0, 0 < ( f(x) – x ) exp(x2) ≤

xf(x)

e

t²

. dt

= 1 , donc x < f(x) x + exp(x2) .

Et pour x < 0 assez petit, 0 < ( f(x) – x ) exp f(x)2

xf(x)

e

t²

. dt

= 1 , donc x < f(x) x + exp( f(x)2) . Le dessin ci-dessous montre que f a une forme en cloche.

Avec Maple :

> with(plots):F:=x->int(exp(t^2),t=0..x);F(x);

-1

2 I π erf I x( )

> series(F(x),x=0,11);

+ + + + +

x 1 3x3 1

10x5 1

42x7 1

216x9 O x( 11)

> plot(F(x),x=-2..2,-5..5);

> f:=x->solve(F(y)=F(x)+1,y);f(x);

:=

f x → solve(F y( ) = F x( ) + 1 y, )

−IRootOf(−erf _Z( ) π + π erf I x( ) + 2 I)

> p:=plot(f(x),x=-3..3,thickness=2):q:=plot(x,x=-3..3,color=blue):

display({p,q},scaling=constrained);

> series(f(x),x=0,6);

Error, (in series/RootOf) unable to compute series

Exercice 27 : Montrer qu’il existe une fonction f : D → R telle que ∀x ∈ D

xf(x)

e

t²

. dt

= 1.

Domaine de définition D de cette fonction ? Représentation graphique.

Solution : Cet exercice est un faux ami du précédent.

La fonction F(x) =

0x

e

t²

. dt

est un C-difféomorphisme croissant et impair de R sur ]−A, +A[, où A = 2π . Notons au passage que A < 1.

La fonction f est définie par F(f(x)) – F(x) = 1, autrement dit par f(x) = F−1( F(x) + 1 ).

Encore faut-il que F(x) + 1 ∈ ]−A, +A[, i.e. que F(x) ∈ ]−A − 1, +A − 1 [.

Cela équivaut à F(x) < +A 1, i.e. à x < a = F−1( A − 1 ) ≈− 0,114268 , dixit Maple.

Ainsi le domaine de définition de f est D = ] −∞ , a [.

f est un C-difféomorphisme croissant de D sur ] b , +[, où b = F−1( 1 − A )

> F:=x->int(exp(-t^2),t=0..x);F(x);limit(F(x),x=infinity);

> a:=fsolve(F(x)=1/2*sqrt(Pi)-1);f:=x->solve(F(y)-F(x)=1,y);

:=

a -.1142684778 :=

f x → solve(F y( ) − F x( ) = 1 y, )

> with(plots):p:=plot(f(x),x=-4..0,0..5,numpoints=500,thickness=2):

q:=plot([a,t,t=0..5],color=blue):display({p,q});

8. Inégalités intégrales.

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