• Aucun résultat trouvé

Trajectoires modélisées

Dans le document La mobilité sociale : Modèles et traces (Page 107-111)

Nous utilisons dans cette section les trajectoires de 50 n÷uds générées par Opnet

Mo-deler en utilisant notre Modèle de Mobilité Social Manhatan. L'outil de conversion d'Opnet

vers Network Simulator 2 est écrit enM icrosof t P owerShell

c

, par nos soins et est fourni

en annexe (E).

La topologie suit celle native utilisée dans les tests de Dream sous NS2 à savoir 300 m x

600 m. Les 50 n÷uds sont décomposés en 4 groupes de 12 n÷uds. 2 n÷uds sont libres

c'est-à-dire non soumis au modèle de mobilité en vigueur au centre du réseau. Les 4 groupes

sont placés au 4 coins du réseau et doivent rejoindre chacun leur point d'attraction qui

est situé à l'angle opposé en suivant la diagonale. Ainsi, les regroupements sont eectués

indirectement de par le fait que les membres d'un groupe poursuivent le même objectif.

6.7 Conclusion

Ce chapitre relate la prise en compte d'un élément du social que représente

l'appar-tenance à un groupe communautaire, dans le sens du regroupement géographique de ses

membres, dans Semi-Flooding Location Service, SFLS. Le comportement de base d'SFLS

est maintenu dans Social SFLS, S-SFLS à l'intérieur d'un groupe communautaire. À

l'ex-térieur de celui-ci, le nombre de relayage de l'information de localisation est divisé par 4.

Ce nouvel aspect est intégré au modèle. Il est ensuite implémenté en C++, sous Network

Simulator 2, NS2 en se basant sur le service de localisation DREAM qui fournit un cadre

de travail simple et ecace pour le test des algorithmes d'innondation, ooding.

Du point vue des résultats, du côté du modèle, nous constatons que les pertes de gain

en termes de trac de contrôle, occasionnées par la présence de groupes communautaires,

sont largement compensées par la réduction du nombre de relayage de l'information de

localisation à l'extérieur des groupes communautaires. Du côté simulation, nous constatons

qu'à nombre de paquets de données équivalents, nous avons un nombre de paquets de

contrôle :

moindre en passant de Dream à SFLS ;

qui est proportionnel au diviseur de relayage.

Les résultats de l'évaluation du modèle, d'une part, et, d'autre part, ceux issus de la

simulation vont donc dans le même sens :

Un gain évident de ressources est constaté avec un protocole qui est en dénitive bien plus

simple à mettre en ÷uvre que Dream.

Un évolution possible dans l'évaluation côté modèle de Social SFLS consiste en le fait

d'utiliser une courbe non linéaire pour décrire l'amoindrissement de la densité du réseau en

fonction de l'éloignement du n÷udi (le n÷ud qui transmet sa position) déni en nombre

de sauts hops. Les pertes de gain d'SFLS sont en eet moindres dans ce cas.

Nous souhaitons rappeler que les attraits de SFLS sont sa simplicité de faisabilité et mise

en ÷uvre. Cela ne doit pas pour autant faire oublier que la raréfaction de l'actualisation des

positions avec l'éloignement mutuel des n÷uds peut être incompatible avec les contraintes

de Qualité de Service, imposées par le cahier des charges du réseau sans l. Néanmoins, il

est clair que le partitionnement du réseau en communauté ne peut qu'être protable à la

Qualité de Service.

SLS Social

7.1 Introduction

Dans ce chapitre, nous faisons état d'un travail de recherche supplémentaire qui met en

évidence combien la prise en compte de l'aspect social des relations entre utlisateurs peut

intervenir dans les retranchements les plus cachés des protocoles de routage ou plus

exacte-ment dans ce que nous avons décrit comme étant l'enjeu de demain pour les protocoles de

routage, à savoir, les services de localisation. En eet, il n'est pas inutile de rappeler que les

protocoles de routage sont responsables de l'acheminement le plus rapide possible entre un

émetteur et son destinataire. Dans les réseaux sans l, cela est un véritable dé de par les

mouvements incessants des n÷uds, notamment des terminaux portables des utilisateurs.

Les services de localisation permettent aux protocoles de routage de déterminer au niveau

du n÷ud émetteur où se trouve son destinataire et donc de ne diuser l'information que

dans cette direction. Cette diusion peut se faire directement à son destinataire s'il est

à sa portée. Si ça n'est pas le cas, la diusion concernera le n÷ud voisin le plus

suscep-tible de rapprocher l'information de son destinataire nal. Dans cette optique, le fait que

les n÷uds soient dans les délais les plus brefs possibles au courant de la position de leur

destinataire représente l'enjeu le plus important. C'est la raison pour laquelle nous tenons

pour vrai et démontrons par simulation, l'assertion selon laquelle l'adjonction du social

dans les services de localisation a un impact certain sur ces derniers et par voie de

consé-quence sur les protocoles de routage sous-jacents. L'impact sur les services de localisation

s'exprime en termes de réduction des demandes de mise à jour des positions des n÷uds.

La notion du social que nous mettons en ÷uvre est celle de groupe d'appartenance. Dans

ce chapitre, nous démontrons par simulation, qu'un n÷ud appartenant à un groupe social

est plus rapidement à jour du point de vue de la localisation des n÷uds du réseau qu'un

n÷ud n'appartenant pas à un groupe social. Nous utilisons pour l'illustrer le service de

localisation Simple Location Service, SLS (Basagni et al. [1998]).

La suite de ce chapitre se compose de la description d'SLS (Sec. 7.3) puis de son pendant

social (Sec. ??) avant de l'évaluer (Sec.7.4) et de conclure.

Dans le document La mobilité sociale : Modèles et traces (Page 107-111)

Documents relatifs