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Théorie de base du DTC-SVM de la MSAP

AMELIORATION DES PERFORMANCES DE LA DTC A LA

III.3. Amélioration des performances de la DTC classique

III.3.1. Le contrôle direct du couple modifie

III.3.3.2. Théorie de base du DTC-SVM de la MSAP

III.3.3.2. Théorie de base du DTC-SVM de la MSAP

Le flux statorique et rotorique peuvent être représentés dans le référentiel statorique ( ) et rotorique (d, q) comme il est illustré sur la figure (III.66).

Figure III-66: Diagramme vectorielle illustrant les conditions de contrôle du couple.

δ : Angle entre le flux statorique et le flux de l’aimant permanant au rotor.

L’angle δ représente l’angle de charge quant la résistance statorique est négligée. Pendant le régime permanent le flux rotorique tourne à la vitesse de synchronisme. δest constant et correspond au couple de charge. Au régime transitoire, le flux statorique et le flux rotorique tournent à des vitesses différentes d’où δ varie. Puisque la constante du temps électrique est normalement inférieure à la constante du temps mécanique, la vitesse de rotation du flux statorique par rapport au flux rotorique peut changer facilement.

Donc le couple peut être contrôlé par le contrôle du changement de la vitesse de rotation ou du changement de la position du flux statorique.

A partir du diagramme de vecteurs de la figure (III. 66) et de l’équation du couple électromagnétique on peut obtenir l’expression du couple électromagnétique dans le référentiel (d, q) en terme du flux statorique et son angle par rapport au flux rotorique. Pour une MSAP avec un entrefer constant (Ld = Lq

3

( )

2 sin

s

e f qs

s

C p i

L

φ ϕ δ

= ⋅ ⋅ ⋅

), l’équation peut être simplifiée comme suite : (III.16)

99

A partir de l’équation (III.16), on peut voir que pour une amplitude constante du flux au stator et un flux constant

δ

de l’aimant permanent au rotor, le couple électromagnétique peut être changé par le contrôle de l’angle du couple . Si le flux du rotor est maintenu constant et le flux du stator est changé par la tension du stator V , s alors l’expression de la variation du couple, peut être écrite sous la forme suivante:

( ) ( )

nécessaire pour compenser l’erreur du couple. Donc il est clair qu’en contrôlant l’angleδ , le couple pourra être contrôlé à son tour [132-134].

L’erreur prélevée du couple ∆Ce et l’amplitude φsref du flux statorique de référence sont fournie au contrôleur prédictif. La relation entre l’erreur du couple ∆Ce et l’incrément de l’angle de charge ∆δ est non linéaire. Par conséquent, un PI prédictif, qui génère l’angle de charge qui change afin de minimiser l’erreur instantanée entre la référence Ce* et le couple réelCe.

Les composantes du vecteur de tension statorique de référence, sont calculées on se base sur la résistance du stator Rs, l’augmentation de l’angle∆δ , le courant mesuré du stator Is

γs

, l’amplitude du flux statorique estimé et la position du flux statorique comme la suit :

( ) ( )

III.3.3.2.1 Génération des séries d’impulsions Sa, Sb et Sc

La détermination des signaux de commande (Sa, Sb, Sc) en fonction des trois rapports cycliques nécessaires sont :

100

Les durées d’application des vecteurs adjacents pour chaque secteur à partir des valeurs des variables X, Y et Z suivantes :

Sont tabulés ci après:

Secteur(Si) 1 2 3 4 5 6 Ti -Z Y X Z -Y -X Ti+1 X Z -Y -X -Z Y

Donc lessignaux de commande sont donnés par le tableau suivant :

Sec

Tableau (III-8) : Signaux de commande des interrupteurs de l’onduleur. III.3.3.3. Résultats de simulation et expérimentaux de la DTC-SVM :

Les simulations et les résultats pratiques sont effectués dans les mêmes conditions précédentes pour la DTC classique, la DTC modifiée et la commande DTC avec 12 Secteurs.

Les figures (III.67 à III.84) (A : simulation et B : expérimentation) présentent respectivement, les résultats de simulation et expérimentaux obtenus de la commande DTC-SVM.

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Figure III-67: Couple électromagnétique (Nm) Figure III-68: Couple électromagnétique (Nm) scale: Ch3,Ch4 (2Nm/div). Time scale: 1s/div.

0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5

Figure III-69: Module du vecteur flux (Wb). Figure III-70: Module du vecteur flux (Wb) scale:

Ch2,Ch4(0.1Wb/div). Time scale: 20ms/div

Figure III-71: les deux composantes de flux

sα

φ et φsβ

(Wb).

Figure III-72: les deux composantes de flux

sα

φ et φsβ

) scale: Ch1,Ch2 (0.2Wb/div).

Time scale: 20ms/div

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Figure III-73: Evolution du flux statorique (ϕsα, ϕsβ) (Wb).

-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4

-0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4

Figure III-74:Evolution du flux statorique (ϕ,ϕ) scale: Ch3,Ch4(0.1 Wb/div).

Time scale: 20ms/div

Figure III-75: les Courants statoriques (A)

0.4 0.41 0.42 0.43 0.44 0.45 0.46 0.47 0.48 0.49 0.5 -3

-2 -1 0 1 2 3 4

Time(s)

Current(A)

Ia Ib Ic

Figure III-76: Courants statorique de la phase a et b scale: Ch1, Ch2 (2A/div). Time scale:

20ms/div

Figure III-77: spectre d’harmonique dans la

phase a. Figure III-78: spectrum of the current for

phase a. scale: Ch4(5A/div). Time scale:

20ms/div

103

Figure III-80:Secteur scale: Ch1 (1sector/div).

Time scale: 20ms/div.

0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05 0

Figure III-81: Les Signaux Modulants Figure III-82:Les Signaux Modulants scale:

Ch1,2,3 (0.5v/div). Time scale: 20ms/div.

Figure III-83: Commutation de l’ interrupteur

(A)

Figure III-84: Commutation de l’ interrupteur Sa,Sb,Sc scale: Ch1,Ch2,Ch4 (0.5 /div). Time scale: 50ms/div

(B) Figures (III.67-III.84): Résultats de simulation (A) et expérimentaux (B) de la commande DTC-SVM

de la MSAP.

 Les figures (III.67- III.68) montrent une bonne dynamique du couple avec moins d’oscillations et le couple suit parfaitement sa référence en régime établit.

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 D’après les figures (III.69 - III.70), on remarque que le flux présente une bonne réponse dynamique et statique, avec un régime transitoire un peu plus rapide que celui de la DTC classique. Il suit convenablement ça référence au régime permanent.

 L’évolution du vecteur flux statorique dans le plan (α, β) est quasi-circulaire (figure.

III.73) avec moins d’ondulations. D’après les figures (III.71 et III.72) montrent que les deux composantes de flux sont en quadrature.

 La réduction des ondulations du couple et du flux en utilisant la SVM, peut être observée au niveau du courant statorique, figures (III.75- III.76). En régime établi le courant devient purement sinusoïdal. Avec une THD de l’ordre de 2,20% figures (III.77- III.78).

 Les figures III.81 et III.82 présentent les signaux modulants obtenus par simulation et pratiquement. Les états de commutation des interrupteurs « Sa, Sb, Sc

 Donc à partir des résultats de simulation et les résultats expérimentaux montrent que l’utilisation de la SVM permette d’améliorer les performances de la DTC classique, en particulier la minimisation des ondulations du couple et du flux, ainsi que la fréquence de commutation. On à pu corriger les ondulations observées sur le flux statorique et le couple, par cette méthode, en suite on a présenté la méthode de linéarisation entrée sortie.

» de l’onduleur sont donnés par la figure III.83. Les états de commutation, montrent que la fréquence de commutation est presque constante et égale à 3 kHz.

Quelques résultats obtenus par CONTROLDESK de la commande DTC-SVM sont donnés par la figure III.85.

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Figure III-85: Les résultats expérimentaux a partir de l’interface CONTROLDESK(DTC-SVM) . III.3.4. Contrôle direct du couple basé sur la linéarisation entrée-sortie

La linéarisation exacte entrée-sortie a fait son apparition dans les années 80 avec les travaux d’Isidori [135], et les apports bénéfique de la géométrie différentielle. Un grand nombre de systèmes non linéaires peuvent être partiellement ou complètement transformés en systèmes possédant un comportement entrée-sortie ou entrée état linéaire à travers le choix approprié d’une loi de commande par retour d’état non linéaire. Les propriétés de robustesse sont peu garanties face aux incertitudes paramétriques [136]. Cette commande a été introduite principalement pour remédier aux problèmes rencontrés avec la commande linéaire. Les développements détaillés de telles théories ainsi que des exemples d’application peuvent être retrouvés dans plusieurs publications [136-138], [139-144].

La linéarisation entrée-sortie et une méthode qui permet non seulement de réduire les ondulations de couple et de flux, mais aussi d’améliorer la dynamique de l’entrainement en le rendant moins sensible aux perturbations de couple de charge.

Dans cette partie, nous allons développer la commande DTC associée à la linéarisation entrée-sortie avec SVM. Les tables de vérité et les hystérésis on été éliminées. Cette méthode minimise d’une façon significative les oscillations du couple et du flux. Cependant, afin de faciliter la compréhension, il est préférable de rappeler certaines définitions et théorèmes et montrer les procédures à suivre pour réaliser une commande linéarisante d’un système.