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POUR 348 CONTRE 46

ABSTENTIONS 42

REFUS DE VOTE 0

F. DUMONT ET M. GUIGONNET

Ces deux dernières années ont permis de continuer le travail accompli depuis les années 95/96 – lors de la réactivation du secteur femmes – tant au niveau du SNES que dans la participation aux réflexions, pro-positions et actions de la FSU, des mouvements asso-ciatifs et autres organisations syndicales (stages, colloques, ateliers ou conférences pour le FSE Flo-rence).

Il nous apparaît important de relier les différents lieux de réflexion, de confronter nos analyses et de rechercher des démarches unitaires lors d’actions à mettre en place. Le constat fait est celui de la diffi-cile mise en place de l’égalité entre filles et gar-çons, entre femmes et hommes, dans toutes les sphères de la société et à toutes les étapes de la vie des femmes. Même une loi ne suffit pas à garantir l’égalité, l’évolution de la place et du rôle des femmes dans la société.

La première étape est souvent la connaissance des inégalités. La mixité n’est pas toujours réalisée dans et hors l’école et nous avons plutôt cohabitation des filles et des garçons. Cette cohabitation peut même se révéler violente vis-à-vis des filles (agressions, harcèlements, viols collectifs...) ce qui révèle un réel problème de société – voire une régression – et nous interpelle fortement.

Si le machisme au quotidien n’est pas réservé à tel ou tel milieu, le SNES est particulièrement inquiet de la dégradation des rapports filles-garçons, hommes-femmes dans certains quartiers. En créant des ghettos de la misère les pouvoirs publics ont bel et bien favorisé une violence sociale qui frappe les deux sexes mais plus particulièrement les femmes et les jeunes filles. C’est à ce titre que le SNES a soutenu

« la marche des femmes des cités contre les ghettos et pour l’égalité », marche qui avait pour objectif de dénoncer « l’omerta » qui sévit dans certains quar-tiers autour de la situation quotidienne des filles. Il

est important de combattre les replis sur des valeurs archaïques et les éléments d’un système de domi-nation fondé sur la loi du plus fort. Dans sa version sexuelle, cette domination est en train d’éroder dan-gereusement les acquis du combat pour la libération des femmes. Ces régressions sont renforcées par toutes les formes d’intégrisme religieux et de com-munautarisme.

Nous, personnels de l’Éducation nationale, prenons souvent pour acquis la mixité scolaire à partir du moment où l’État, a réuni garçons et filles, ce qui de surcroît correspond à la scolarisation massive des filles.

Si à l’école on peut admettre que les enseignant(e)s aient ponctuellement la possibilité de séparer gar-çons et filles pour certaines séquences, le SNES reste très attaché à un fonctionnement de l’école fondé sur la mixité. Ce principe nous semble être une valeur républicaine à réaffirmer, d’autant qu’elle permet la confrontation et donc la construction des individus.

Toutefois cet attachement ne doit pas occulter un certain nombre de réalités. Les stéréotypes en matière d’orientation véhiculés tant par la famille que par l’école elle-même conduisent à des choix majoritaires d’orientation encore hier éloignés de la mixité. Ces choix, conjugués à un marché de l’emploi sexué et de fait discriminatoire dont le patronat tire profit, ont des conséquences néfastes en matière d’insertion et de reconnaissance des qualifications.

Par ailleurs il faut aussi mesurer combien l’absence de diplôme est aujourd’hui encore plus pénalisante pour les filles que pour les garçons.

La formation des enseignants(e) s doit mieux inté-grer la connaissance des mécanismes d’intériorisa-tion de certains stéréotypes dans nos rapports aux élèves. Elle devrait également permettre de mieux comprendre à quel point notre société fonctionne

encore sur un modèle masculin de référence, affiché comme neutre. L’école a un rôle à jouer pour traquer les stéréotypes. Elle a à travailler sur la représenta-tion des femmes et des hommes à la télévision, dans la presse ou la publicité. Elle doit aussi travailler sur le rôle et la situation des femmes dans l’histoire des sociétés.

Pour faciliter la participation de tous à la vie syndi-cale, il est indispensable de mieux prendre en compte les obligations familiales des collègues et leur rythme de vie (vigilance sur les horaires et les durées de réunion, prise en compte des frais de garde comme le font déjà certains S3...). Cela ne peut que favori-ser une plus grande participation des femmes à la vie militante, en particulier parce qu’aujourd’hui il reste des inégalités criantes dans le partage des tâches ménagères et l’éducation des enfants.

Une réflexion sur l’organisation de la vie syndicale dans son ensemble peut aussi contribuer à dévelop-per le militantisme féminin (voir motions anté-rieures).

Le syndicat doit continuer à dénoncer les différences dans le déroulement des carrières. Le SNES rap-pelle toute son opposition à toute embauche de pré-caires et à tout recrutement par les chefs d’établis-sement. Dans la situation actuelle, il veillera cependant à ce qu’aucune femme à statut précaire, susceptible d’être en congé de maternité pendant l’année scolaire, ne soit victime de discrimination à l’embauche.

Dans la FSU et avec les autres organisations syndi-cales, avec le mouvement associatif, le SNES doit continuer à lutter pour que globalement et indivi-duellement la situation des femmes ne connaisse aucune régression mais au contraire, continue de s’améliorer. ■

CHRISTOPHE BARBILLAT, FRANÇOISE DUMONT

Lois Perben et Sarkozy

Les derniers mois ont été marqués par un discours sur l’insécurité. Dans le cadre des lois Perben et Sarkozy le gouvernement se prépare à mettre en place un certain nombre de mesures qui aboutis-sent à un accroissement considérable des pouvoirs de la police et empiètent sur le rôle de la justice. On aboutit ainsi à ce que le nombre de faits désormais considérés comme des délits augmente. Au cours d’une instruction, la primauté de la présomption d’innocence sur la suspicion de culpabilité est éga-lement remise en cause.

Le SNES condamne, avec l’ensemble des mouve-ments de défense des droits et des libertés dans notre pays, tous les dispositifs qui au lieu de lutter contre la pauvreté désignent certains groupes sociaux et plus généralement les pauvres comme boucs émis-saires. Par ailleurs, les nouvelles lois soumettent chacun de nous au pouvoir discrétionnaire de l’État.

Pour le SNES, lutter contre l’insécurité c’est bien sûr réprimer quand c’est nécessaire, mais c’est aussi prévenir, éduquer, rétablir partout les services publics, reconstruire la vie là où elle n’existe plus et rétablir les solidarités qui ont disparu. Il faut aussi lutter contre toutes les discriminations qui divisent les habitants de notre pays et offrir un autre cadre de vie que des quartiers devenus ghettos ou zones de non-droit et où l’on survit sans espoir. Sous la pres-sion des organisations syndicales et humanitaires, le gouvernement est provisoirement revenu sur sa déci-sion de diminuer le budget de l’AME (aide médi-cale d’État), mesure qui va priver les plus pauvres de l’accès aux soins et particulièrement les étrangers sans papiers, exclus de la CMU. Le SNES continuera de rester vigilant face à un tel projet car il y a là un enjeu de solidarité et de santé publique.

Situation des jeunes

Le SNES dénonce également la mise en place d’une politique qui tend à stigmatiser toute une partie de la jeunesse, alors qu’au cours des dernières années beaucoup de jeunes se sont retrouvés en situation de grande précarité (surexposition aux emplois pré-caires, difficulté à trouver un logement, nécessité de conjuguer petits boulots et études). Il dénonce aussi la création de centres fermés et la volonté gouver-nementale de recourir de plus en plus systémati-quement à l’incarcération des jeunes alors que le nombre des mineurs détenus en France s’est déjà considérablement accru et que leur incarcération se déroule souvent dans des conditions inadmissibles (quartiers pour mineurs inexistants, suivi scolaire insuffisant). Le SNES se prononce pour une poli-tique de prévention privilégiant les réponses édu-catives et respectant les orientations de l’ordon-nance de 1945. Il réaffirme que seule une politique économique sociale ambitieuse pourra permettre d’éviter le développement ou l’enracinement de cer-taines conduites délinquantes ou déviantes.

En ce qui concerne la scolarisation et l’insertion professionnelle des jeunes, trop d’élèves nouvelle-ment arrivés en France sont scolarisés de manière insatisfaisante. Par ailleurs, toute la lumière doit être faite sur les difficultés rencontrées par les jeunes d’origine étrangère, diplômés ou non au moment de leur insertion professionnelle. Au sein des entreprises, les mécanismes de discrimination doi-vent être démontés et combattus.

Contre le racisme, l’antisémitisme,

la xénophobie, les discriminations et les replis communautaires

Le SNES réaffirme que rien ne peut justifier les actes racistes à l’égard de quiconque car nul ne doit être discriminé en raison de son origine, de ses croyances religieuses, de ses opinions ou de son orientation sexuelle. Il sera particulièrement vigilant dans le milieu scolaire. Il condamne sans réserve les actes et les propos antisémites tout comme il dénonce la stigmatisation de telle ou telle partie de la population. Pour autant il n’admettra pas que le rejet du racisme et de l’antisémitisme soit détourné au profit d’une démarche partisane de quelque nature qu’elle soit.

La lutte contre le racisme sous toutes ses formes ne peut avoir de succès que si elle est entreprise au nom de tous et nul n’est autorisé à transformer un com-bat universel en un repli sur la défense d’intérêts purement communautaires.

Pour le SNES l’éducation est un facteur important pour la sensibilisation aux droits de l’homme et leur promotion. C’est pourquoi il continuera de s’engager dans toutes les initiatives qui la favorisent : éduca-tion au respect mutuel et à la tolérance, éducaéduca-tion contre le racisme et la xénophobie, éducation pour la paix... À ce titre, il continuera de dénoncer les dan-gers que représente le FN et son idéologie : la pro-chaine tenue du congrès de ce parti à Nice sera, pour le SNES, l’occasion parmi d’autres de s’exprimer en ce sens et de soutenir la manifestation de pro-testation prévue à cette occasion.

Répression syndicale

Le SNES s’inquiète et dénonce la multiplication des condamnations et des sanctions, y compris finan-cières, que subissent des militants syndicaux dans l’exercice de leur fonction syndicale. Il a soutenu et exprime sa solidarité avec les syndicalistes qui de Besnier à Hebert, de Bové aux précaires de « Mac Do » ont subi la répression. Il demande de nouveau que José Bové soit amnistié de la peine de prison qui le menace très prochainement.

Dans notre secteur, les personnels de la vie scolaire (MI-SE, CPE, aides-éducateurs) sont fortement tou-chés à l’occasion de luttes en cours. Certains d’entre eux ont été confrontés à des brutalités policières. Le SNES dénonce ces dérapages, exige l’abandon de toutes les poursuites qui pourraient conduire à des sanctions contre les collègues victimes de répression pour cause d’activité syndicale.

Régularisation des sans-papiers

Les sans-papiers et demandeurs d’asile, victimes successivement des politiques de droite et des mesures très insuffisantes de régularisation par la gauche plurielle, ont vu leurs conditions d’accueil et de vie aggravées récemment par les mesures prises par N. Sarkozy. Nous sommes entrés (comme le dit le GISTI) dans « l’ère du soupçon institutionnalisé » avec une politique génératrice de xénophobie et de racisme.

D’autant plus que l’Union européenne, espace de liberté, pour les uns, est, pour les « étrangers non communautaires » le lieu de l’harmonisation des politiques sécuritaires et répressives qui se mani-festent par la surveillance accrue aux frontières, avec le projet d’accoler les empreintes digitales aux

visas touristiques, l’extension des fichiers d’identi-fication permettant la sélection des bons candidats à l’immigration, les restrictions du droit d’asile, l’al-longement de la rétention et l’organisation interna-tionale des expulsions massives par charters y com-pris vers des États en guerre ou dictatoriaux.

Le SNES, fidèle aux valeurs de solidarité interna-tionale que porte l’histoire du mouvement syndical, ne peut accepter les conditions de vie et d’emploi faites aux étrangers de tous pays en situation irré-gulière, véritable école de la flexibilité et de l’ex-ploitation qui menace la situation de tous les tra-vailleurs.

Le SNES se prononce donc pour un plan de régula-risation de tous les sans-papiers, l’arrêt immédiat de toutes les expulsions, notamment des charters, la fer-meture des centres de rétention là où ils existent, l’abolition de la double peine, pour le respect intégral du droit d’asile.

Cette régularisation doit se faire dans un souci de jus-tice, d’équité et de générosité. Le gouvernement doit mettre rapidement en place une structure natio-nale d’accompagnement de suivi et d’évaluation des régularisations.

Au-delà de ce problème, de la régularisation des sans-papiers, le SNES doit continuer à apporter son soutien à tout ce qui peut permettre une meilleure insertion des étrangers dans notre pays : accès élargi à la nationalité française, droit de vote, défense du droit de vivre en famille, de se marier.

Lutte contre l’homophobie

Conscient de l’intolérance homophobe qui peut par-fois se manifester dans nos établissements scolaires, le SNES soutient et défend les personnels qui en seraient victimes, en s’appuyant sur les lois récentes concernant les discriminations sur le lieu de travail ou le harcèlement moral. Le SNES déplore cependant qu’aucun dispositif juridique, à l’instar de ce qui peut exister en matière de discrimination liée à l’ori-gine ethnique, ne pénalise les injures ou les actes homophobes, et soutient les initiatives diverses qui visent à doter notre pays d’une loi qui comblerait cette lacune.

Parce que les discriminations que subissent les élèves en recherche de leur identité ou de leur orien-tation sexuelle sont intolérables et mènent certains à adopter des comportements à risque, le SNES compte peser de tout son poids pour que l’école ne soit plus un lieu de déni et de souffrance. À cet effet, il mettra en œuvre les moyens d’intervenir dans les établissements d’enseignement, sur les contenus des programmes et des manuels scolaires, au niveau de la formation initiale et continue des enseignants, des CPE et des CO-Psy, pour faire reculer l’intolé-rance et le rejet. Il encouragera la diffusion de toutes les initiatives qui visent à lutter contre l’homophobie en milieu scolaire.

Le SNES préconise une éducation sexuelle qui prenne en compte la diversité des sexualités, pas seu-lement en terme de procréation mais égaseu-lement de relation affective, de désir et de plaisir.

Constatant que les homosexuels et les lesbiennes ne bénéficient pas des mêmes droits que les autres citoyens (droit au mariage, droit à l’adoption...) ou doivent subir des discriminations juridiques ou fis-cales (délai d’imposition commune dans le cadre d’un PACS, taux d’imposition sur les héritages...), le

SNES souhaite œuvrer en faveur d’une telle égalité.

L’homoparentalité est un fait déjà établi, y compris parmi les enseignants. Cette réalité sociale nouvelle doit susciter notre réflexion car, dans le cadre de nos pratiques professionnelles, nous accueillons des élèves issus de familles homoparentales qui, pour cer-tains d’entre eux, sont parfois en butte à des réflexes de rejet ou à toutes sortes d’attitudes discrimina-toires. Nos seulement nos fonctions nous condui-sent à les protéger, mais nous sommes également sol-licités pour rencontrer leurs familles, de la même manière que nous rencontrons tout parent. Le groupe de lutte contre l’homophobie se propose donc d’ap-porter à l’avenir des éléments pour contribuer à ali-menter cette réflexion.

Enfin, le SNES s’associe aux associations syndicales, mouvements de défense des droits humains qui lut-tent contre la répression dont sont encore victimes, partout dans le monde, les lesbiennes, les homo-sexuels, les bisexuel(le)s et les transsexuel(le)s.

Pour un sommet du G8 en faveur de tous les peuples

Le G8 qui réunit les 7 pays les plus riches du monde avec la Russie tiendra son prochain sommet en France à Évian les 1er, 2 et 3 juin. Créé en 1975 pour discuter des questions économiques et finan-cières internationales, ce club des pays dominants a depuis élargi son champ de discussion à de mul-tiples autres sujets sur lesquels il prétend aussi orienter les affaires du monde : guerre, terrorisme, Sida...

Lors de chacune de ses réunions, sa légitimité a été contestée par des mobilisations, de plus en plus importantes, de dizaines de milliers de citoyens à l’appel d’associations, d’ONG, de syndicats, de partis...

Cela va encore être le cas à Évian. De nombreuses initiatives seront organisées à cette occasion. La

plus importante d’entre elles se trouvera le dimanche 1erjuin sous la forme d’une grande mani-festation à l’appel du collectif unitaire dont fait partie la FSU. Des dizaines de milliers de manifes-tants y sont attendus.

Des collectifs unitaires se sont constitués dans de nombreuses villes afin de préparer les mobilisations.

Une des revendications principales du collectif uni-taire est l’annulation de la dette des pays pauvres pour un investissement dans l’éducation. Une pre-mière étape de mobilisations importantes aura lieu à Paris les 25 et 26 avril à l’occasion du sommet du G8 sur l’environnement. Le SNES, avec la FSU, est partie prenante de ces collectifs et des initiatives à Paris contre ce sommet.

Ils appellent à participer massivement à cette mani-festation contre le G8, contre la guerre, pour d’autres rapports Nord/Sud contre la croissance des inégali-tés, pour de réelles mesures de protection de l’envi-ronnement. ■

Il est de tradition à ce moment de fin de congrès de remercier tous ceux qui ont contribué à ce que ce congrès se déroule dans de bonnes conditions. Je ne faillirai pas à cette tradition en m’excusant de ne pas les citer tous par leurs noms, tellement ils sont nom-breux.

Merci à l’équipe des cinquante militantes et des militants de Toulouse, coordonnés par Monique Theulé et Bernard Deswarte qui se sont dépensés sans compter et qui nous ont montré que le sens de l’accueil et de la convivialité toulousaine c’est tous les jours, et de tôt le matin à tard le soir, que l’on pou-vait l’apprécier. Mention particulière de la part de nos invités internationaux, entourés, bichonnés, qui m’ont chargé hier soir de transmettre leur merci.

Merci à l’équipe des personnels du SNES pour qui les journées de travail, mais aussi les nuits de travail ont été longues. Elles et ils ont réussi à jongler avec la propension des rapporteurs à vouloir peaufiner leurs textes jusqu’au dernier moment, ainsi qu’avec la capacité impressionnante de chaque délégué à pondre jusqu’au dernier moment l’amendement qui, dans la nuance de l’adverbe, ou la précision de la ponctuation, donne à nos textes de congrès leur style si particulier. Là aussi, une mention particulière de nos invités internationaux, du Rio de la Plata aux rives de la Baltique, en passant par l’Afrique : ils sont impressionnés.

J’espère que les délégués, notamment les jeunes, pour qui ce congrès était le premier, eux qui se demandent souvent comment sont élaborées les positions du syndicat et prises les décisions, ont trouvé quelques réponses dans ces cinq jours de

J’espère que les délégués, notamment les jeunes, pour qui ce congrès était le premier, eux qui se demandent souvent comment sont élaborées les positions du syndicat et prises les décisions, ont trouvé quelques réponses dans ces cinq jours de

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